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N° 107 NOVEMBRE-DéCEMBRE 2012 SE-UNSA 93 6 square du 8 mai 1945 93140 BONDY www.se-unsa93.org 01 48 02 19 31 [email protected] Faut-il un plan Marshall pour la Seine Saint-Denis ? Pour le SE-UNSA 93, c’est OUI ! , Refondation de l’école... Faisons le point! Direction Écoles Elections TPE Rythmes scolaires: l’avis du SE-UNSA et de l’UNSA Éducation ! Dossier spécial Promotions de Seine Saint-Denis

Journal Se-UNSA 93 - Novembre 2012

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Journal Se-UNSA 93 - Novembre 2012

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Syndicat des enseignants 93 - UNSA • www.se-unsa93.org | 1

N° 107 Novembre-Décembre 2012

SE-UNSA 936 square du 8 mai 1945

93140 BONDY

www.se-unsa93.org

01 48 02 19 [email protected]

Faut-il un plan Marshall pour la

Seine Saint-Denis ? Pour le

SE-UNSA 93, c’est OUI !

,

Refondation de l’école...

Faisons le point!

Direction Écoles

Elections TPE

Rythmes scolaires: l’avis du SE-UNSA et de l’UNSA Éducation !

Dossier spécial

Promotions

de Seine Saint-Denis

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CAMPAGNE SOLIDARITÉ LAÏQUE

«UN CAHIER, UN CRAYON» est à la fois une opération de collecteet d'éducation au développement et à la solidarité interna-

tionale.En y participant, vous permettrez l'équipement en fournitures de centaines de classes au Sénégal où, malgrédes efforts et de récents progrès en matière d'éducation, 30% des enfants ne sont toujours pas scolarisés.«Un cahier, un crayon», c’est surtout l'occasion de donner à cette opération un réel ancrage pédagogique. Les enfants et les jeunes peuvent s'engager dans un projet de solidarité et en être les acteurs !1 - du 4 septembre au 14 décembre 2012 : rassemblez

les fournitures (cahiers, crayons,stylos, gommes...);2 - conditionnez ce matériel, en fairel'inventaire puis coller celui-civisiblement sur le colis ;3 - déposez ou envoyez votre colis à votre choix :• à la MAE de votre département • à la délégation Maif la plus prochede votre domicile.Tous les détails sur www.uncahier-uncrayon.org

RÉDUCTION D’IMPÔTS 66% de votre cotisation

� Nouvel adhérent � Actif � Retraité

Nom d’usage : ................................................................................. Prénom : ....................................................................................Nom de naissance : ...................................................................................... Né(e) le : .....................................................................Adresse personnelle : .......................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................Adresse de l’établissement d’exercice : ............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................Téléphone : .............................................................................. Portable : ........................................................................................ Adresse mel : ......................................................................................................................................................................................

TITULAIRE� Premier degré Spécialité (directeur, Zil, ASH, EMF…) : ................................. � Professeur des écoles � Instituteur � Second degré Discipline : ................................................................................� Certifié � PLP � Agrégé � Bi-admissible � AE � CE � PEGC � CE d’EPS � Cop� Peps � CPE � DCIO � Autre (préciser) : .......................................

NON-TITULAIRE� Enseignant, CE, CPE (précisez) : ........................ � Vacataire � Contractuel� Autres (AED…) (précisez les fonctions) : ........................

ENTRÉE DANS LE MÉTIER : � Étudiant (M1, M2) � Stagiaire : � PE � Certifié � Cop � CPE � PLP � PEPS � Agrégé � bi-admissible� Suppléant

� Classe normale � Hors classe � Classe exceptionnelle� Temps complet � Temps partiel : .......... % � CLM, CLD, CPA...

Échelon : .......... Montant de la cotisation : ...................Mode de paiement : � Chèque � Paiements fractionnés automatiques : � Première demande

� Renouvellement

J’adhère au Syndicat des Enseignants-Unsa, date et signature : ....................................................Les informations recueillies sont destinées au fichier syndical. Elles seront utilisées pour vous donner des informations syndicales susceptibles de vous intéresser.

Elles peuvent donner lieu à l’exercice du droit d’accès, conformément à la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’Informatique, aux fichiers et aux libertés.

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CLASSE NORMALE 04 05 06 07 08 09 10 11Instituteur 129 € 132 € 135 € 142 € 149 € 159 € 174 €Prof écoles, Certifié, COP, CPE, PLP, PEPS 150 € 155 € 158 € 167 € 179 € 192 € 207 € 222 €PEGC, CE d’EPS, AE, CE 133 € 140 € 147 € 155 € 163 € 173 € 183 €Bi-admissible 149 € 159 € 169 € 178 € 192 € 207 € 222 € 233 €Agrégé 178 € 190 € 200 € 215 € 231 € 248 € 265 € 277 €

É C H E L O N STitulaires

HORS CLASSE 01 02 03 04 05 06 07Prof écoles, Certifié, CPE, PLP, PEPS, DCIO 167 € 189 € 203 € 217 € 235 € 250 € 265 €Agrégé 222 € 235 € 248 € 265 € 277 € 310 €PEGC, CE D’EPS 154 € 163 € 172 € 182 € 207 € 222 €

CLASSE EXCEPTIONNELLE 01 02 03 04 05PEGC, CE D’EPS 207 € 224 € 235 € 250 € 265 €

À retourner au SE-Unsa - Service Adhésions - 209 boulevard Saint-Germain - 75007 Paris

Prof écoles, Certifié, CPE, PLP, EPS, Cop échelon 3 95 €Étudiant 40 € Suppléant 80 €Agrégé, bi-admissible échelon 3 100 €

Pension inférieure à 1400 € 98 €Pension entre 1400 et 1850 € 121 €Pension supérieure à 1850 € 130 €

RetraitésSituations particulièresNon-titulaires Entrée dans le métierDisponibilité, congé parental 40 €Temps partiel ou CPA : au prorata du temps partiel

Contractuel Vacataire 40 €indice < 400 100 € Assistant d’éducation 70 €indice 401 à 500 130 €indice > 500 160 €

A retourner au SE-UNSA 93 - 6 square du 8 mai 1945 - 93140 Bondy

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Après cinq années de suppressions massives de postes et de casse du service public et laïque d’éducation, la rentrée scolaire 2012 a été l’une des plus difficile. Dans le premier degré prés de 250 enseignants manquaient à l’appel et 50 classes sans maitre étaient comptabilisées fin septembre.Dans le second degré, les conditions de travail se dégradent suite à l’augmentation des élèves par classe.

Alors que 45% de professeurs des écoles étaient en grève le 11 octobre et 600 manifestants présents devant le ministère de l’Education Nationale, le SE Unsa 93 a été particulière-ment heurté de ne pas avoir été reçu par le ministère.Au moment de la relance du dialogue social et de l’affichage de la priorité donnée à l’école, le SE Unsa 93 exige un si-gnal fort pour qu’il y ait des négociations concernant le trai-tement des difficultés rencontrées et plus particulièrement la pénurie d’enseignants remplaçants et spécialisés.Pour le SE Unsa 93, une politique sur le long terme est indis-pensable afin d’attirer, fidéliser et stabiliser les enseignants sur ce département et mettre fin à la crise de recrutement. Le SE Unsa 93 demande à ce sujet une négociation au mi-nistère.

Concernant les rythmes scolaires, le SE Unsa a mis les pieds dans le plat lors des discussions sur la refondation de l’école en avançant nos propres propositions. Nos adhérents sont insatisfaits ayant la sensation d’être les dindons de la farce, une variable d’ajustement compensant l’incapacité des com-munes à prendre en charge financièrement les élèves hors temps scolaire. Ce n’est pas en demandant encore plus de sacrifices aux «sous-profs» du premier degré que ça va mar-cher.Le mécontentement s’accroit !

Dans le département de Seine Saint Denis, le plus pauvre et le plus jeune de France, les enseignants expriment là une forte inquiétude face à l’avenir.

Isabelle GUIGONSecrétaire

départementale du SE-UNSA 93

Bulletin Bimestriel du SE-UNSA de Seine Saint- Denis

N° CPPAP: 04 16 S 07619

Directeur de PublicationGonzalo CHACON

Directeur de la rédactionDominique DI PONIO

Composition Maquette SE-UNSA 93

ImpressionSE-UNSA 93

Tirage: 3500 exemplaires Prix: 0,76€

Les informations utilisées pour l’envoi de ce bul-letin peuvent donner lieu à l’exercice du droit d’accès, de rectification, de suppression dans les conditions prévues par la loi n° 078-17du 06-0101978 relatives à l’informatique, aux fichiers et aux libertés.

La direction se réserve le droit de refuser toute in-sertion, sans avoir à justifier sa décision.

éditoSommaire

Edito3

Refondation de l’école4

Bulletin d’adhésion 2012-20132

La situation départementale7

11 Dossier: Rythmes scolaires

Direction d’école8

10 Réunion d’informations syndicales

16 Promotions

15 Elections UNSA - TPE

Jour de carence: NON !18

Le  grand  sujet  de  cette  année  2012  2013  :    

Les  rythmes  scolaires  ou  les  rythmes  de  l’enfant  ?  

   C’est   un   sujet   qui   concerne   directement   tous   nos   concitoyens   dans   leur   vie   quotidienne   qu’elle   soit  

familiale  sociale  ou  économique.  

 

La  dernière  enquête  du  SE-­‐UNSA    montre  que  77%  de  nos  collègues  pensent  qu’il  faut  modifier  la  journée  

et   la   semaine   scolaire   et   dans   ce   cadre,   91%   d’entre   eux   estiment   que   tous   les   dispositifs   d’aides  

individualisées  doivent  être  inclus  dans  le  temps  scolaire.  L’aide  personnalisée  hors  temps  scolaire  est  donc  

repoussée  sans  appel  !  

 

Pour  le  SE-­‐UNSA  deux  écueils  doivent  être  évités  :  

-­‐ ne   traiter   cette   question   qu’à   l’école   primaire.   Les   collégiens   et   les   lycéens   doivent   aussi   être  

concernés,  

-­‐ ne  pas  considérer  que  parce  qu’on  aura  revu  les  rythmes,  la  question  de  la  difficulté  sera  résolue  

par  enchantement.  C’est  un  levier.  Ce  n’est  pas  le  seul.  

 

Dans  le  primaire,  le  passage  à  4  jours  et  demi  nécessitera  une  refonte  de  l’organisation  de  la  semaine  tant  

pour   les   élèves   que   pour   les   enseignants.   Ces   derniers   ne   peuvent     pas   travailler   de   la   même   manière.   Il   faudra   donc   revoir   les  

contenus  du  «  +3  »,  dans  le  «  24+3  ».  

La  question  de  l’aide  personnalisée    est  aussi  posée.  Enfin  celle  des  contreparties  financières  ne  pourra  pas  être  éludée  (36  jours  de  

classes  supplémentaires/an    des  frais  supplémentaires  :  carburants,  frais  de  garde…).  

 

Réduire  la  question  des  rythmes  scolaires  à  la  semaine  de  4  ou  5  jours  à  l’école  primaire,  c’est  tomber  dans  une  caricature  qui  nuit  à  

l’objectif   poursuivi,   celui   d’offrir   aux   élèves   une   organisation   du   temps   plus   favorable   à   leurs   apprentissages   et   à   leur  

épanouissement.   Certes,   la   question   du   nombre   de   demi-­‐journées   travaillées   a   son   importance.   Mais   focaliser   le   débat   sur   les  

aspects  quantitatifs  (combien  d’heures  par  jour,  par  semaine,  de  semaines  par  an)  empêche  de  s’interroger  sur  les  aspects  qualitatifs  

du  temps  scolaire.  Et  pourtant,  il  y  a  beaucoup  à  dire  sur  ce  sujet  à  l’école,  mais  aussi  au  collège  et  au  lycée  !  

 

Bruno  Suchaut(*),  de   l’Iredu,   rappelle  que   la  corrélation  entre   le  volume  d’heures  d’enseignement  et   la   réussite   scolaire  n’est  pas  

évidente.  Ainsi  les  petits  Finlandais  bénéficient  de  608  heures  quand  les  écoliers  Français  sont  présents  864  heures  par  an.  Pourtant,  

leurs  résultats  sont  sensiblement  meilleurs.   Il  souligne  aussi  que   l’utilisation  du  temps  varie  sensiblement  selon   les  enseignants.   Il  

passe,  par  exemple,  du  simple  au  triple  pour   le  temps  consacré  à   l’apprentissage  de   la   lecture.  Quant  au  temps  d’implication  des  

élèves   dans   les   apprentissages,   il   connaît   de   forts   écarts   d’une   classe   à   l’autre.   Améliorer   les   compétences   professionnelles   des  

enseignants  pour  qu’ils  mettent  mieux   le   temps  dont   ils  disposent  au  service  des  apprentissages  des  élèves   serait  beaucoup  plus  

efficace  que  n’importe  quelle  modification  des  rythmes  scolaires.  

 

Les   enfants   sont   dans   leur   très   grande   majorité   pris   en   charge   par   des   structures   d’accueil   périscolaire   qui   ajoutent   des   temps  

collectifs  au  temps  scolaire.  Réorganiser  la  semaine  scolaire  ne  changera  pas  leurs  rythmes  globaux.  

 

Réduire  le  temps  scolaire  quotidien,  c’est  confier  davantage  de  responsabilités  aux  collectivités  territoriales  qui  n’ont  pas  toutes  les  

moyens  de  proposer  une  animation  de  qualité.  Ne  serait-­‐il  pas  plus  pertinent  d’organiser  des  respirations  dans  le  temps  scolaire  en  

formant   les   enseignants   à   la   pédagogie   de   projet,   en   proposant   aux   équipes   les   compétences   complémentaires   d’animateurs  

culturels,  sportifs  et  artistiques,  et  en  recrutant  des  assistants  pédagogiques  pour  permettre  d’apporter  une  aide  différenciée  dans  la  

classe  et  dans  le  temps  scolaire  pour  tous  ?  

 

L’entrée  pédagogique  est  tout  aussi  valable  au  collège  et  au  lycée.  Mettre  le  temps  au  service  des  apprentissages  des  élèves,  c’est  

certes  interdire  les  journées  de  plus  de  7  heures  avec  une  pause  méridienne  réduite  à  30  minutes  parfois,  mais  c’est  aussi  sortir  des  

«tranches   napolitaines»,   alterner   temps   disciplinaires,   ateliers,   projets,   travail   personnel   encadré,   organiser   des   temps  

d’accompagnement,  varier  la  longueur  des  séquences  en  fonction  des  objectifs  poursuivis.    

 Faire  du  temps,  non  pas  un  carcan,  mais  un  outil  au  service  des  apprentissages  de  tous  les  élèves.  

 

En  pages  suivantes,  un  dossier  de  synthèse  des  rythmes  scolaires  chez  nos  voisins  européens.  

 

Et  pour  en  savoir  plus,  il  y  a  le  dossier  UNSA  Education  «  les  bons  rythmes  »  publié  en  juin  2012  

http://www.unsa-­‐education.org/telechargement/education/QuestionsEduc2.pdf      

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À LA UNE

REFONDATION

AApprrèèss llaa ccoonnssuullttaattiioonn,,lleess nnééggoocciiaattiioonnss

D

Vincent Peillon a de grandes ambitionspour l’École de la République malgré un contexte économique difficile. Ils’est beaucoup impliqué dans la phasede consultation, présidant lui-mêmel’ensemble des discussions avec toutesles parties intéressées pendant une semaine marathon. Il lui fautmaintenant transformer les principes en mesures concrètes. Mais le diablepourrait bien se cacher dans les détails.

DES PROPOSITIONS DE LA CONCERTATION, Vincent Peillon n’a pastout retenu. Surtout, il a établi des priorités, des mesuresurgentes à mettre en œuvre dès la rentrée 2013, et d’autresreportées à une réflexion à plus long terme, soit parce queleur mise en œuvre nécessite du temps, soit parce que, selonlui, elles ne font pas l’objet d’un consensus. Des séances de travail avec les organisations syndicales surde très nombreux dossiers sont programmées tout au longde l’année scolaire pour échanger sur la mise en œuvreconcrète des propositions du ministre.

École maternelle• La scolarisation des moins de 3 ans sera relancée dans leszones difficiles dès la rentrée 2013. • Les missions de l’école maternelle insisteront sur le dévelop-pement sensoriel, moteur, social et affectif ainsi que sur lapréparation progressive aux apprentissages de l’élémentaire. • La maternelle constituera un seul cycle.

École élémentaire• Ses missions seront précisées et y figureront l’éducationaux arts plastiques et l’éducation musicale, l’enseignementd’une langue vivante étrangère dès le CP, l’éducation auxmédias ainsi que l’éducation morale et civique. Les nouveauxcontenus seront mis en œuvre à partir de 2014 ou 2015.• L’affectation de «Plus de maîtres que de classes» se fera enfonction de critères transparents, le projet pédagogique enfaisant partie. Cette mesure débutera à la rentrée 2013 dansles territoires en difficulté avec une montée en chargeprogressive.

Rythmes scolairesLa semaine de 4 jours et demi sera de retour à la rentrée 2013.La nouvelle organisation de la journée annoncée par leministre ne satisfait ni les familles ni les enseignants. Desdiscussions sont en cours.

Collège et socle commun • Le socle commun deviendra «le socle commun de connais-sances, de compétences et de culture». • Son contenu sera redéfini par un Conseil supérieur desprogrammes qui sera chargé de son articulation avec lesprogrammes ainsi que de son évaluation. Ce travail est prévupour 2014.• Un cycle CM2/6e sera institué et deux expérimentationsl’accompagneront, un conseil pédagogique commun entreécoles et collèges de secteur et des regroupements pédago-giques entre écoles et collèges volontaires sur 5 ans.

Les principales propositions

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Syndicat des enseignants 93 - UNSA • www.se-unsa93.org | 5

� ASHp. 10

�Rythmes scolaires p. 10

�Vie scolaire p. 11

� Voie professionnellep. 11 et 24

� Bac+3/bac-3p. 12

� Recrutement/formation p. 20À

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LE MARIAGE POUR TOUS, C’EST MAINTENANT !

PARFOIS LE DÉBAT PUBLIC S’APPARENTE À DE LA CHIMIE. Etcertains sujets permettent l’apparition des pensées

profondes. On quitte le flou et l’impressionnisme et on voitse cristalliser alors le fond des orientations défendues par les uns et les autres ; comme un précipité en chimie. C’est le cas du mariage pour tous. Les digues sont alors rompues.Comme au moment du Pacs, certains s’autorisent tous lespropos outranciers, toutes les dérives. A contrario, il s’agit,pour l’Unsa, de tenir compte d’une société qui évolue etd’ouvrir les droits à toutes et à tous. C’est pour cela quel’Unsa a approuvé le projet du gouvernement lors de sonexamen devant les instances de la Sécurité sociale. D’autresorganisations comme la CGT ont voté contre ou, comme FO,se sont abstenues. Un tel texte, même s’il recèle encore des imperfections, va dans le bon sens. Il contribue à plusd’égalité de traitement, à plus d’équité entre tous les citoyensquels que soient le choix et le mode de vie de chacun. C’estce pas en avant que l’Unsa souhaite accompagner.

Éric Pédeboscq

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Enseignement professionnel• Plusieurs propositions sont faites pour répondre auxdifficultés de certains élèves dans le parcours en troisans en introduisant de la souplesse sous la forme demodules complémentaires. • Dans un nouveau partage des compétences, lesrégions établiront la liste des priorités en matièred’ouvertures et de fermetures de sections. Cette listesera respectée par l’État, «dans toute la mesure dupossible».

Sectorisation scolaire et Éducation prioritaireLe ministre considère que l’assouplissement de la cartescolaire a été négatif pour les établissements en diffi-culté. Sur ce sujet, il proposera un agenda social.Il souhaite sortir du zonage «Éducation prioritaire»considéré comme stigmatisant mais il semble avoirentendu la nécessité, exprimée dans les discussions,d’une forme de repérage des établissements les plusen difficulté et bénéficiant de règles spécifiques.

Formation et recrutement des enseignantsLes ESPÉ ouvriront à la rentrée 2013 et formeront lesenseignants et tous les métiers de l’Éducation. Leconcours de recrutement se situera à la fin du M1 etdevra intégrer une part de professionnalisation.

Claire Krepper

DOUBLE PEINE POUR LES ENSEIGNANTS DU 1ER DEGRÉ ?C’EST CE QU’ON POURRAIT PENSER au lendemain des annonces de Vincent Peillon, le 16 octobre 2012, lors des journées

de concertation avec les organisations syndicales. Le SE-Unsa est en désaccord avec les propositions du ministre car elles nerépondent pas à la nécessité de revoir la semaine scolaire pourmieux faire réussir les élèves. Pire, elles dégradent les conditionsde travail des enseignants qui perdent sur tous les tableaux. Il est encore tempsde repartir sur de nouvelles bases dediscussion. Pour cela, le SE-Unsa a despropositions à faire valoir tant pour lesélèves que pour les enseignants (voir p. 10).

Syndicat des enseignants 93 - UNSA

Page 6: Journal Se-UNSA 93 - Novembre 2012

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ERSONNELSPRythmes scolaires :

le ministre ouvre enfin des négociations d’enseignants :

Lors d’une longue séance de discussions hier soir (12 no-vembre), le ministre a précisé ses intentions concernant la modification des rythmes scolaires.

La réforme entrera en vigueur dès la rentrée scolaire 2013.

• Les vacances d’été ne seront pas amputées.• La possibilité de faire classe le samedi matin ne sera

pas exclue.• Le temps d’enseignement devant la classe entière

n’excédera pas la durée actuelle de 24 heures heb-domadaires.

• Le contenu actuel des 108h est soumis à la concerta-tion et pourra donc évoluer.

• L’aide personnalisée, dont les horaires actuels sont maintenus, entre dans le champ de la négociation et pourra donc évoluer.

• Des négociations sur la compensation financière de la perte de pouvoir d’achat (déplacements supplé-mentaires, garde d’enfants notamment) seront ou-vertes.

Les multiples interventions du SE-Unsa, à tous les niveaux de l’État, ainsi que le courrier in-tersyndical avec le Snuipp et le Sgen, auront permis d’obtenir l’ouverture indispensable d’une négociation. Le cadre de la négociation défini par le ministre portera sur :

• la journée : elle pourrait s’étaler, dans le cas com-mun, sur 5h15, mais le ministre n’exclut pas la pos-sibilité de laisser de la souplesse quant à la place de 24ème heure, à l’initiative des équipes pédago-giques, selon leur projet ou des spécificités locales. Ex : une semaine avec 1 journée de 6 heures et 3 journées de 5h, ou une semaine avec 2 journées de 5h30 et 2 journées de 5h. Pour le SE-Unsa, un ho-raire de 23 heures d’enseignement maximum reste un objectif.

• l’aide personnalisée : le ministre ne veut pas reve-nir sur ce temps spécifique. Mais la question de son volume, de son contenu, de son organisation par les équipes est soumis à la négociation. Pour le SE-Unsa, une très large liberté pédagogique doit être laissée aux équipes quant à la finalité et l’organisation de

ce temps devant élèves.• le reste des 108 heures : il fait lui aussi l’objet de la

négociation. Le SE-Unsa a largement fait valoir que le mercredi après-midi devait être préservé pour l’organisation personnelle des enseignants. La den-sité des animations pédagogiques doit être revue. Pour le SE-Unsa, la journée de solidarité et la deu-xième journée de prérentrée devront faire partie de la négociation.

Calendrier des négociationsLa première séance de travail doit se dérouler cette se-maine. Le ministère souhaite aboutir d’ici la fin du mois. Réunion avec tous les acteursLe ministre a accepté le principe d’une réunion avec l’ensemble des acteurs : organisations syndicales d’en-seignants, fédérations de parents d’élèves, collectivités territoriales et mouvements de l’éducation populaire.

L’avis du SE-UNSA

- La pression exercée depuis plusieurs semaines aura per-mis une première avancée avec l’ouverture des négo-ciations. Le SE-Unsa a clairement fait savoir au ministre que les professeurs des écoles, s’ils étaient évidemment attachés à la réussite de leurs élèves, n’accepteraient pas une dégradation de leurs conditions de travail et de leur pouvoir d’achat.

- Pour le SE-Unsa ce dossier ne peut pas être clos une fois ce cycle de négociations achevé. La mise en place de cette nouvelle organisation de la semaine de-vra faire l’objet d’une évaluation et d’ici la fin du quinquennat la perspective d’un temps de service de 23 + 3 pour les PE devra être mis en discussion.

Dernières minutes !!!

Page 7: Journal Se-UNSA 93 - Novembre 2012

Syndicat des enseignants 93 - UNSA • www.se-unsa93.org | 7

Pénurie d’enseignants : «Il faut un plan

Marshall pour le 93 !»

Alors que les enseignants du pri-maire en Seine-Saint-Denis se sont mis en grève le 11 octobre der-nier pour dénon-cer le manque d’instituteurs, la situation reste tendue.

Entretien avec Nathalie Steinfeld, secrétaire dé-partementale adjointe du SE-UNSA 93.

Quelle est la situation dans les écoles de Seine-Saint-Denis ?

Il y a une pénurie de professeurs des écoles. La situation est inédite car si l’on a déjà fait appel à des contrac-tuels auparavant, cela restait rare dans le premier degré. Comme la liste complémentaire de l’académie est épuisée, plus d’une centaine de contractuels ont déjà été embau-chés depuis le début de l’année pour faire face aux classes sans en-seignant. Mais il manque 250 pro-fesseurs des écoles, en incluant les RASED, dans le département. Le problème c’est que dans le 93, le nombre de postes au concours cor-respond au nombre d’enseignants affectés.

La réalité nécessite plus de moyens : par exemple, un congé maternité dure une année entière car, ici plus qu’ailleurs, les enseignants n’habi-tent pas sur place.

Les candidats passent le concours en Seine-Saint-Denis, là où il y a le

plus de places, pour obtenir un « passeport » et ensuite, beaucoup se mettent en disponibilité.

Le problème touche-t-il aussi le se-cond degré ?

Oui, mais à la différence du pre-mier degré, le second degré a tou-jours fonctionné avec un vivier de contractuels. C’est le manque d’at-tractivité de la profession et du département qui est en cause. Les jeunes titulaires d’un bac+5 ne se tournent pas forcément vers l’en-seignement, mal rémunéré.

Ceux qui ont un profil scientifique vont plutôt opter pour une carrière d’ingénieur.

Quelles sont les conséquences du manque d’enseignants dans les écoles ?

Pour l’instant, les seuils d’ouverture de classes sont inchangés. Dans cer-taines classes, l’enseignant a déjà changé deux ou trois fois depuis le début de l’année. Les équipes péda-gogiques s’épuisent. On arrive à un point de rupture et cela se ressent sur la qualité de l’enseignement. Autre paradoxe : dans le 93, nos 450 professeurs des écoles stagiaires ont moins de journées de formation qu’ailleurs.

Deux fois deux jours dans l’année, ce n’est pas suffisant ! Et quand on demande au DASEN (Directeur académique des services de l’édu-cation nationale) des données sur le nombre de démissions d’ensei-gnants-stagiaires, le phénomène est minimisé.

Quelles mesures d’urgence ré-clamez-vous pour éviter que le 93 ne devienne un désert éducatif et don ner envie aux jeunes enseignants d’y rester ?

Nous avons écrit au Ministre de l’Education natio nale il y a 15 jours et nous n’avons tou jours pas été re-çus ni même eu de réponse. Nous demandons un « plan Marshall » pour le 93 avec la mise en place de mesures spécifiques.

Nous ne pouvons pas faire l’éco-nomie d’une incitation financière voire d’un bonus retraite. Il faut sa-voir que 30% des enseignants du 93 ont moins de cinq ans d’ancienneté. Et avec 1500 euros (net) de revenu mensuel en début de carrière, il est très difficile de se loger à proximité de son lieu de travail.

Par ailleurs, parmi toutes les ré-formes qui se profilent pour refon-der l’école, on ne parle absolument pas de l’aide aux enfants en diffi-culté. Les RASED ont été mis à bas par le précédent gou ver nement et on n’entend pas parler d’une re-naissance. Certains professeurs en-seignent depuis quatre ans sur ces postes difficiles, sans qu’ils aient eu une seule journée de formation.

Les 43 000 recru te ments d’ensei-gnants annon cés pour 2013 augu-rent-ils d’une embellie ?

Non, car si cette annonce est po-sitive au plan national, nous crai-gnons de man quer de can di dats au concours dans le département.

Nous redou tons que les candidats au CRPE tentent leur chance dans des régions où habituellement il y a moins de places au concours, en se disant que c’est l’année ou ja-mais. L’effet pervers serait que tous les postes ne soient pas pourvus en Seine-Saint-Denis.

Charles Centofanti

Interview diffusé dans la presse

le 2 novembre 2012

PERSONNEL S

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PERSONNEL SDernières minutes !!!

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Direction d’école : le SE-Unsa tire la sonnette d’alarme

Le SE-Unsa a rendu publics les résultats de son en-quête sur la direction d’école : le malaise se trans-forme en souffrance au travail.

Si plus de 90% des directeurs et directrices jugent leur métier intéressant, ils le vivent aussi comme épuisant et stressant dans les mêmes proportions. Ils jugent très négativement leur qualité de vie au travail. Plus de 83% disent ne pas disposer du temps nécessaire pour assurer correctement leur travail.

C’est en effet dans l’indifférence de leur adminis-tration que les directeurs voient leurs tâches s’ac-cumuler : inflation des demandes de toutes parts, missions élargies, multiplicité des enquêtes, injonc-tions croissantes. La réduction continue des emplois d’aide administrative vient compléter ce tableau noir de la direction d’école.

Président et Ministre font de l’école primaire la priorité de la Nation. Pour le SE-Unsa, le dossier de la direction d’école ne peut pas rester au fond du tiroir. Alors que de nombreux bouleversements at-tendent l’école primaire, l’administration ne peut pas ignorer le rôle du directeur dans l’animation pédagogique et la liaison avec les partenaires de l’Ecole.

La direction d’école n’est actuellement pas une priorité. Les directeurs sont les oubliés d’un sys-tème dont ils sont pourtant un rouage essentiel. Les résultats de l’enquête du SE-Unsa montrent pourtant qu’il y a urgence. Le syndicat demande à l’Education nationale de prendre ses responsabili-tés d’employeur et de répondre à l’insupportable dégradation des conditions de travail des direc-teurs d’école.

Les directeurs un fois de plus sacrifiés : lire le communi-qué de presse.

Du malaise à la souffrance au travail : consulter les résul-tats du DUER

MERCI ! Le SE-UNSA 93 remercie les directeurs du département qui ont participé et répondu à cette grande enquête avec plus de 8000 collègues .

Dans la presse Éducation Le syndicat SE-

UNSA dévoile aujourd’hui les ré-sultats d’une enquête nationale La souffrance des directeurs

d’écoles

« Ce taux de retour est in-croyablement élevé pour une enquête plutôt fas-tidieuse. Un directeur sur cinq a répondu. Ils avaient des choses à dire », se féli-cite Christian Chevalier. Se-lon le secrétaire général du syndicat des enseignants des premier et second de-grés SE-UNSA, « le malaise des directeurs virerait à la grande souffrance ».

Depuis des avancées ob-tenues sous le ministre de l’Éducation Gilles de Ro-bien (2005-2007), comme l’obtention d’une journée de décharge par semaine pour les directeurs des écoles de plus de 4 classes,

les conditions de travail se dégraderaient considéra-blement. Les assistants ad-ministratifs, mis en place également sous l’ère de Robien, disparaissant pe-tit à petit du paysage, les charges de secrétariat re-tomberaient de nouveau sur les directeurs. Un vrai statut est donc demandé par les directeurs. « Cer-tains principaux de col-lèges ruraux ayant un sta-tut à part gèrent moins d’élèves que des directeurs de grosses écoles primaires », fait remarquer Christian Chevalier.

Une absence de recon-naissance apparaît dans les résultats de l’enquête. « Les directeurs sont les invisibles de l’Éducation nationale », souligne le secrétaire général de SE-UNSA. Une revalorisation indemnitaire pourrait ainsi

mettre du baume au cœur à certains. À titre d’infor-mation, un directeur d’une école de 2 à 4 classes per-çoit aujourd’hui une in-demnité mensuelle com-plémentaire de 62 €…

Besoin de formation, mais aussi de temps pour se re-centrer sur l’animation des équipes éducatives com-plètent les revendications des directeurs.

Et maintenant ? « Avec les premières déclarations de Vincent Peillon affirmant sa priorité à l’école pri-maire, une attente forte était née. Mais, selon le mi-nistre, le chantier du statut du directeur n’est toujours pas à l’ordre du jour », re-grette Christian Chevallier.

Patrice BarrèreInterview daté du 18 oc-tobre

ERSONNELSP

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ERSONNELSPRéunion d’information syndicale

Chaque enseignant a droit à deux 1/2 journées d’information syndicale par an. Vous pourrez récupérer ces deux 1/2 journées soit sur le mercredi 22 mai, soit sur le vendredi 5 juillet, soit sur la journée de solidarité, soit sur des animations pédagogiques. Une attestation de présence vous sera délivrée lors des réunions.

DRANCY Jeudi 15 novembre a partir de 17h15

Ecole maternelle Casanova 1 porte orange 29 rue Emmanuel Vinson

NOISY LE SEC Samedi 17 novembre 9h/12h

Ecole élémentaire P Langevin Réfectoire – Noisy le Sec 11 av du 18 avril 1944

EPINAY/Seine Samedi 17 novembre 9h/12h

Ecole maternelle Victor HUGO 17 rue Hugo

BONDY Mercredi 21 novembre 9h/12h

Section 6 square du 8 mai 1945

VILLEPINTE Mercredi 21 novembre 9h/12h

Ecole mat. Fontaine Mallet 1 rue Manet -

SAINT DENIS Mercredi 28 novembre 9h/12h

Ecole élémentaire Balzac 10 rue Jean Mermoz

Réunion d’information syndicale spéciale permutations

Mercredi 21 novembre à BONDY de 9h/12h à la section syndicale au 6 square du 8 mai 1945 (derrière la mairie) à Bondy

Vous voulez changer de département à la rentrée 2013 ?

Comment faire ses vœux? Quelles sont les statistiques par départements? Quelles stratégies adoptées ?

Le SE-Unsa vous accompagne à chaque étape de la procédure : Des militants expérimentés à votre écoute pour vous renseigner, vous conseiller ; Des élus paritaires disponibles pour vous aider à préparer votre demande, suivre votre dossier pendant les commissions et vous défendre.

Cette réunion est réservée aux adhérents du SE Unsa.Contact : Philippe LEFEVRE 01 48 02 19 31

Le guide spécial permutations est déjà en ligne! Vous le trouverez sur notre site : http://www.se-unsa93.org/

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Le  grand  sujet  de  cette  année  2012  2013  :    Les  rythmes  scolaires  ou  les  rythmes  de  l’enfant  ?  

   C’est   un   sujet   qui   concerne   directement   tous   nos   concitoyens   dans   leur   vie   quotidienne   qu’elle   soit  familiale  sociale  ou  économique.    

La  dernière  enquête  du  SE-­‐UNSA    montre  que  77%  de  nos  collègues  pensent  qu’il  faut  modifier  la  journée  et   la   semaine   scolaire   et   dans   ce   cadre,   91%   d’entre   eux   estiment   que   tous   les   dispositifs   d’aides  individualisées  doivent  être  inclus  dans  le  temps  scolaire.  L’aide  personnalisée  hors  temps  scolaire  est  donc  repoussée  sans  appel  !    

Pour  le  SE-­‐UNSA  deux  écueils  doivent  être  évités  :  -­‐ ne   traiter   cette   question   qu’à   l’école   primaire.   Les   collégiens   et   les   lycéens   doivent   aussi   être  

concernés,  -­‐ ne  pas  considérer  que  parce  qu’on  aura  revu  les  rythmes,  la  question  de  la  difficulté  sera  résolue  

par  enchantement.  C’est  un  levier.  Ce  n’est  pas  le  seul.    

Dans  le  primaire,  le  passage  à  4  jours  et  demi  nécessitera  une  refonte  de  l’organisation  de  la  semaine  tant  pour   les   élèves   que   pour   les   enseignants.   Ces   derniers   ne   peuvent     pas   travailler   de   la   même   manière.   Il   faudra   donc   revoir   les  contenus  du  «  +3  »,  dans  le  «  24+3  ».  La  question  de  l’aide  personnalisée    est  aussi  posée.  Enfin  celle  des  contreparties  financières  ne  pourra  pas  être  éludée  (36  jours  de  classes  supplémentaires/an    des  frais  supplémentaires  :  carburants,  frais  de  garde…).    

Réduire  la  question  des  rythmes  scolaires  à  la  semaine  de  4  ou  5  jours  à  l’école  primaire,  c’est  tomber  dans  une  caricature  qui  nuit  à  l’objectif   poursuivi,   celui   d’offrir   aux   élèves   une   organisation   du   temps   plus   favorable   à   leurs   apprentissages   et   à   leur  épanouissement.   Certes,   la   question   du   nombre   de   demi-­‐journées   travaillées   a   son   importance.   Mais   focaliser   le   débat   sur   les  aspects  quantitatifs  (combien  d’heures  par  jour,  par  semaine,  de  semaines  par  an)  empêche  de  s’interroger  sur  les  aspects  qualitatifs  du  temps  scolaire.  Et  pourtant,  il  y  a  beaucoup  à  dire  sur  ce  sujet  à  l’école,  mais  aussi  au  collège  et  au  lycée  !    

Bruno  Suchaut(*),  de   l’Iredu,   rappelle  que   la  corrélation  entre   le  volume  d’heures  d’enseignement  et   la   réussite   scolaire  n’est  pas  évidente.  Ainsi  les  petits  Finlandais  bénéficient  de  608  heures  quand  les  écoliers  Français  sont  présents  864  heures  par  an.  Pourtant,  leurs  résultats  sont  sensiblement  meilleurs.   Il  souligne  aussi  que   l’utilisation  du  temps  varie  sensiblement  selon   les  enseignants.   Il  passe,  par  exemple,  du  simple  au  triple  pour   le  temps  consacré  à   l’apprentissage  de   la   lecture.  Quant  au  temps  d’implication  des  élèves   dans   les   apprentissages,   il   connaît   de   forts   écarts   d’une   classe   à   l’autre.   Améliorer   les   compétences   professionnelles   des  enseignants  pour  qu’ils  mettent  mieux   le   temps  dont   ils  disposent  au  service  des  apprentissages  des  élèves   serait  beaucoup  plus  efficace  que  n’importe  quelle  modification  des  rythmes  scolaires.    

Les   enfants   sont   dans   leur   très   grande   majorité   pris   en   charge   par   des   structures   d’accueil   périscolaire   qui   ajoutent   des   temps  collectifs  au  temps  scolaire.  Réorganiser  la  semaine  scolaire  ne  changera  pas  leurs  rythmes  globaux.    

Réduire  le  temps  scolaire  quotidien,  c’est  confier  davantage  de  responsabilités  aux  collectivités  territoriales  qui  n’ont  pas  toutes  les  moyens  de  proposer  une  animation  de  qualité.  Ne  serait-­‐il  pas  plus  pertinent  d’organiser  des  respirations  dans  le  temps  scolaire  en  formant   les   enseignants   à   la   pédagogie   de   projet,   en   proposant   aux   équipes   les   compétences   complémentaires   d’animateurs  culturels,  sportifs  et  artistiques,  et  en  recrutant  des  assistants  pédagogiques  pour  permettre  d’apporter  une  aide  différenciée  dans  la  classe  et  dans  le  temps  scolaire  pour  tous  ?    

L’entrée  pédagogique  est  tout  aussi  valable  au  collège  et  au  lycée.  Mettre  le  temps  au  service  des  apprentissages  des  élèves,  c’est  certes  interdire  les  journées  de  plus  de  7  heures  avec  une  pause  méridienne  réduite  à  30  minutes  parfois,  mais  c’est  aussi  sortir  des  «tranches   napolitaines»,   alterner   temps   disciplinaires,   ateliers,   projets,   travail   personnel   encadré,   organiser   des   temps  d’accompagnement,  varier  la  longueur  des  séquences  en  fonction  des  objectifs  poursuivis.      

Faire  du  temps,  non  pas  un  carcan,  mais  un  outil  au  service  des  apprentissages  de  tous  les  élèves.    

En  pages  suivantes,  un  dossier  de  synthèse  des  rythmes  scolaires  chez  nos  voisins  européens.    

Et  pour  en  savoir  plus,  il  y  a  le  dossier  UNSA  Education  «  les  bons  rythmes  »  publié  en  juin  2012  http://www.unsa-­‐education.org/telechargement/education/QuestionsEduc2.pdf      

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LES RYTHMES SCOLAIRES EUROPEENS « School timetables Schule Fahrpläne Los horarios de la escuela Skole rutetider * »

Même s’il n’est pas question ici d’en tirer des conclusions, ou des vérités universelles, il nous a semblé intéressant d’aller regarder de plus près les rythmes scolaires dans d’autres pays… J’y ai découvert des choses assez surprenantes… Bon voyage !

*Si comme moi, vous n’avez pas étudié cette langue,, c’est la traduction norvégienne !

La France: un rythme très soutenu Nombre de jours de cours par an: entre 175 et 180 En maternelle et au primaire, la journée d'école, d'une durée de 6 heures, est la plus longue d'Europe. Un rythme souvent dénoncé par l'OCDE. Les cours ont lieu le lundi, mardi, jeudi et vendredi, mais cela peut être modifié sur proposition du conseil d'école, en ajoutant des heures le mercredi ou le samedi par exemple. Cette semaine de 4 jours est une exception française. A l'école primaire, la durée de la semaine est fixée à 24 heures d'enseignement, entre 25 et 28 heures de cours hebdomadaire pour les collégiens. Au lycée, selon la série et les options choisies, l'enseignement varie entre 30 et 40 heures par semaine. Vacances: Si l'on tient compte du nombre d'heures annuelles, la France arrive seconde derrière l'Italie, avec

958 heures annuelles d'enseignement (données Eurostat).Les élèves français bénéficient du plus grand nombre d'heures de cours en Europe sur le laps de temps le plus court. Sport: Actuellement le sport est une matière obligatoire dès le primaire. Le sport scolaire a toutefois augmenté: +10 % en 5 ans: 800.000 écoliers, plus d'un million de collégiens et de lycéens sont membres des associations scolaires (UNSS, USEP). Luc Chatel souhaitait multiplier par 2 en 3 ans le nombre des collégiens adhérant à une association sportive scolaire. Classement Pisa: 14e en savoir-lire (2000), 13e en mathématiques (2003), 19e en sciences (2006)

La fin du «modèle allemand»

Rythme des journées: source d'inspiration du gouvernement français, le système scolaire outre-Rhin se caractérise par un rythme plus souple. Les cours débutent entre 7h30 et 8h suivant les "Länder" et finissent entre 13h et 13h30. Les cours durent 45 minutes. Leurs après-midis sont laissés libres pour les devoirs ou les activités extra-scolaires. Vacances: 11 ou 12 semaines. L'été, elles durent en général six semaines et sont décalées en fonction des différents Länder. Deux semaines sont libérées en automne (Herbstferien), deux ou trois semaines à Noël (Weihnachtsferien), une semaine à Pâques (Osterferien), et les jours fériés. Sport: Deux à quatre heures de sport par semaine obligatoires. Mais beaucoup profitent de leur temps libre

l'après-midi pour s'inscrire dans des clubs. Classement Pisa: 21e en savoir-lire (2000), 16e en mathématiques (2003), 8e en sciences (2006) Ce système allemand, invoqué comme «modèle» est pourtant loin de se considérer comme tel. Ces après-midi sportifs ont été rendus responsables du mauvais classement de l'Allemagne à l'évaluation internationale Pisa (qui mesure dans une trentaine de pays les compétences des élèves à 15 ans). Depuis 2004, plus de 4 milliards d'euros ont été investis pour permettre à un tiers des écoles primaires et un quart des collèges d'offrir une journée complète de classe.

La réussite finlandaise

Nombre de jours de cours par an : 190 Les enfants finlandais détiennent le record du minimum d'heures de cours dans l'OCDE ... ce qui ne les empêche pas d'être considérés comme les plus performants d'Europe.

Rythme des journées: Du lundi au vendredi, leur journée commence à 8h et se finit à 13h, 14h, ou 15h exceptionnellement en cas d'option. Les cours durent 45 minutes et les récréations 15 minutes. Quant à la pause déjeuner, elle est de 30 minutes.

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Vacances: Les vacances d'été commencent fin mai et se terminent vers la mi-août (entre 10 et 11 semaines) Et pendant l'année, les élèves se reposent, en dehors des fêtes légales, quelques jours fin octobre, deux semaines à Noël, une semaine fin février, et quatre jours à Pâques.

Sport: Le système scolaire finlandais attache beaucoup d'importance à la musique, à l'art, au sport, et aux langues vivantes que l'on apprend très tôt dès les petites classes. Classement Pisa: 1er en savoir-lire (2000), 1er en mathématiques (2003), 1er en sciences (2006

La Norvège égalise les matières Rythme des journées: Les élèves norvégiens ont à peu près les mêmes journées que les Finlandais, en cours de 8 à 15 heures, du lundi au vendredi. Chaque cours dure 1 heure 30, et le déjeuner 45 minutes. Vacances: Les petites vacances s'intercalent toutes les 8-10 semaines. Les grandes vacances durent de mi-juin à mi-août. Sport: Chaque élève fait au moins un cours de sport par semaine, et s'il le désire, un autre cours

de jeux de balle. Toutes les matières sont considérées au même niveau, que ce soient les matières obligatoires, les options ou le sport. Le sport est aussi pratiqué intensément par les jeunes Norvégiens en dehors des cours. Classement Pisa: 13e en savoir-lire (2000), 19e en mathématiques (2003), 24e en sciences (2006)

La Suède choisit le menu à la carte Rythme des journées: Les semaines sont de 5 jours et les cours finissent à 15 ou 16 heures. Mais les emplois du temps sont très variables, puisqu'ils dépendent entièrement des matières choisies. En effet, si jusqu'à 16 ans, les élèves suivent un tronc commun regroupant des matières fondamentales, ils peuvent se spécialiser dès le secondaire dans une des 23 filières proposées. Vacances: Les vacances d'été durent entre 9 et 10 semaines. Sport: L'importance accordée aux disciplines

physiques n'est pas fondamentale. Classement Pisa: 9e en savoir-lire (2000), 14e en mathématiques (2003), 16e en sciences (2006) Dans l'ensemble, les pays scandinaves ont l'un des rythmes scolaires les plus faibles d'Europe. Les conditions d'apprentissage sont très particulières: jusqu'à 16 ans, les élèves suivent le même cursus au sein de l'école unique, la Folkeskole: ils y conservent le même professeur principal et le même groupe-classe. Le redoublement est presque inexistant.

Le mix belge

Rythme des journées: les enfants vont à l'école du lundi au vendredi de 8h30 à 15h00, sauf le mercredi où ils finissent à 12h00. Vacances: Les vacances d'été durent 2 mois comme en France. En ce qui concerne les

autres vacances (Toussaint, Noël, Février, Pâques) le calendrier est assez similaire à la France. Classement Pisa: 11e en savoir-lire (2000), 6e en mathématiques (2003), 13e en sciences (2006)

Au Royaume-Uni, des vacances d'été raccourcies Nombre de jours de cours par an: 190 Rythme des journées: Les journées commencent généralement à 9 heures et finissent à 15h ou 16h. Vacances : La durée et la date des vacances varient fortement selon les régions. De manière générale, les petites vacances (Noël et Pâques) sont similaires au système français, mais les vacances d'été commencent plus

tard (vers fin juillet) et durent moins longtemps (six semaines environ). Sport : Après les cours, divers clubs (sport, musique, activités artistiques...) sont souvent mis en place au sein même de l'établissement. Classement Pisa: 7e en savoir-lire (2000), 9e en sciences (2006)

L'Espagne joue la longueur

Nombre de jours et d'heures de cours: 175 Rythme des journées: en primaire comme au collège et au lycée, les enfants travaillent toute la journée, c'est à dire à peu près de 8h30 à 17h du lundi au vendredi, avec environ 1 heure 30 de pause pour le déjeuner. Vacances: En général, les jeunes Espagnols disposent de onze semaines de vacances d'été s'ils sont en primaire, douze s'ils sont dans le secondaire; deux semaines à Noël,

trois jours pour le carnaval, ou deux semaines au printemps. Sport: Les élèves étant libres vers 17h, ils ne disposent pas d'un grand temps libre pour pratiquer le sport. Classement Pisa: 18e en savoir-lire (2000), 23e en mathématiques (2003), 23e en sciences (2006)

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L'Italie module Nombre de jours de cours par an : environ 200 Rythme des journées: A l'école primaire, les élèves ont le choix entre deux modèles : "le modulo" avec des cours tous les matins du lundi au samedi, et quelque fois l'après-midi, pour un total de 30 heures hebdomadaires (Les cours durent entre 50 et 60 minutes) ou un temps complet, semblable au système français, avec des cours du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 14h30 à 16h30. Vacances: Chaque région a son propre calendrier et sa propre organisation. Par rapport à la France, les enfants ont

moins de vacances pendant l'année, et plus pendant l'été. Les grandes vacances durent douze ou treize semaines, ce sont les 3e les plus longues d'Europe. Sport: Le sport est laissé aux autonomies des écoles, il n'y a pas de règle générale mais le projet est d'instaurer 2 heures de sport partout. Des expérimentations sont en cours. Classement Pisa: 20e en savoir-lire (2000), 25e en mathématiques (2003), 26e en sciences (2006)

La Grèce au rythme scandinave Rythme des journées: En termes d'organisation, le système grec est assez proche du modèle scandinave, avec un rythme relativement peu élevé. Les horaires dépendent quant à eux de la période de l'année. Certaines semaines les cours sont uniquement le matin (8h à 14h) et d'autres semaines, ils sont l'après-midi (14h à 18h). La plupart des enseignements durent deux heures. Vacances: L'année scolaire débute en septembre

et s'achève fin juin. Au Dimotiko (cycle primaire), les élèves travaillent 160 jours dans l'année, avec 5 heures de cours par jour. Au Gymnasio (cycle secondaire), l'année compte 165 jours et les journées durent 6 heures. Les jeunes grecs ont les vacances d'été les plus courtes du continent, avec seulement six semaines par an. Classement Pisa: 24e en savoir-lire (2000), 27ème en mathématiques (2003), 28e en sciences (2006)

…………………………………………………………………………………………………………………………………

Rythmes scolaires : une large concertation s'impose !

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n°160 • novembre 2012 • l’eNSEIGNANT 27

ÉLECTION TPEFAITES VOTER UNSASalarié d’entreprises de moins de 11 salariés,salarié à part entière !Vous connaissez des salariésde particuliers (assistantematernelle, aide àdomicile…), des salariés dans l’artisanat (bâtiment,menuiserie, plomberie…).Vous connaissez des salariésdans le commerce, les services, la coiffure, larestauration, l’informatique,les cabinets dentaires,médicaux, d’architectes ou d’avocats…Vous connaissez des salariésd’association sportive,éducative ou culturelle, dans les métiers du spectacleet de l’audiovisuel...Pour l’Unsa, au-delà de leurdiversité, ils doivent êtreconsidérés et reconnuscomme des salariés à partentière. Du 28 novembre au12 décembre, ils pourrontdécider. Faites-les voter Unsa.

LES ASSO CIATIONSVOTENT AUSSILes salariés de petitesassociations vont pouvoirvoter aussi. Le Sep-Unsa (Syndicat de l’Éducation populaire) les défend au quotidien.N’hésitez pas à diffuser auxanimateurs autour de vousles initiatives suivantes :• une plateforme gratuite de conseil juridiquehttp://nq.st/sep-unsa ;• une page Facebook dédiée.

adressez aussi les mails d’animateurs intéressés à [email protected]

LA PAGE DE L’

L

Toutes et tous concernés

LES ADHÉRENTS DU SE-UNSA peuvent participer à laréussite de l’Unsa à ces élections. Chacune, chacunle peut, même si vous n’êtes pas personnellementtouché par ce scrutin. Ces élections concernentenviron 4,6 millions de salariés très isolés et souventcoupés du fait syndical. Cela rend encore plus difficilenotre travail pour les convaincre de voter et surtoutpour les convaincre de voter Unsa. Notre ambitionest d’accroître notre notoriété parmi cette catégoriede salariés où le fait syndical n’existe pas. Pour cefaire, nous avons besoin de vous, car chaque adhérentdu SE-Unsa a des salariés de très petites entreprisesdans son environnement (familial, professionnel,relationnel…). Donnez-leur un tract de la campagneUnsa pour les TPE, parlez-leur de ces élections.

C’est rapide ! Nous avons préparé un tract, dispo-nible dans vos UD et UR et aussi en téléchargementsur www.unsa.org pour que vous puissiez aller à larencontre des salariés de votre entourage (votreboulanger, la secrétaire de votre cabinet médical,votre garde d’enfants…).

C’est efficace ! Un syndicalisme interprofes-sionnel comme l’Unsa a cette chance de pouvoirmutualiser ses forces, ses implantations pour diffuserune ligne syndicale autonome, efficace et respon-sable.

Pascal Priou

Les élections dans lestrès petites entreprises(de 1 à 10 salariés) vont se dérouler du 28 novembre au 12 décembre. Ces résultats participeront à la représentativitégénérale de l’Unsamais aussi à sa représentativité danscertaines branchesprofessionnelles(sport, animation,coiffure, métallurgierégionale…).

Page 16: Journal Se-UNSA 93 - Novembre 2012

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1L e s p r o m o t i o n sERSONNELSP

La CAPD des promotions se rapproche... Adressez nous votre fiche de suivi en novembre 2012 !Le calcul du barème de l’avancement est basé sur la note pédagogique et de l’ancienneté de service depuis le début de carrière.

Barème : 2 x Note + AGS*(1 point par an et 1/12e de point par

mois complet)Toutes les notes sont arrêtées au 30 juin de l’année scolaire précédente dans un souci d’équité.

Les collègues ayant un même barème sont départa-gés parl’A.G.S.* (au jour près) et, le cas échéant par l’âge.*A.G.S. : Ancienneté Générale de Service

La notationTout fonctionnaire est soumis à notation. Celle-ci est assurée par l’I.E.N. de la circonscription. Toute note correspond à une appréciation adverbiale. L’en-semble est situé dans une grille départementale qui a été négociée avec l’Administration pour éviter les disparités de notation entre I.E.N.

L’avancement

L’avancement, c’est-à-dire le passage d’échelon, se fait parannée civile pour les Instituteurs et par année sco-laire pourles Professeurs des Ecoles (P.E.). Il est tributaire d’unegrille nationale.

Chaque enseignant est promouvable à l’échelon su-périeur dès qu’il a atteint le temps nécessaire dans l’échelon. 30 % des promouvables sont promus au choix (Instits) ou au grand choix (P.E.) ; 50 % au mi choix (Instits) ou choix (P.E.) et le reste à l’ancienneté. Le traitement est informatisé et les collègues sont rangés selon le barème.

Envoyez votre fiche desuivi syndical des promos !

Fiche Promos à retourner au plus vite :

SE-UNSA 93 - 6 square du 8 mai 1945—93140 BondyNathalie STEINFELD

Pascal BOUSSAROQUE

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2(date limite : 30/06/2012)

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Nathalie STEINFIELD

2012-2013

2

6 square du 8 mai 1945

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(date limite : 30/06/2012)

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MGEN,la référence

Vous aussi, choisissez la référence.

MGEN, Mutuelle Générale de l’Education nationale, n°775 685 399, MGEN Vie, n°441 922 002, MGEN Filia, n°440 363 588, mutuelles soumises aux dispositions du livre II du code de la Mutualité - MGEN Action sanitaire et sociale, n°441 921 913, MGEN Centres de santé, n°477 901 714, mutuelles soumises aux dispositions du livre III du code de la Mutualité. Siège national, 3 square Max Hymans 75748 Paris Cedex 15.

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2011

Un numérounique

36 76 (prix d’un appel local depuis un poste fixe hors coût opérateur), seulement en métropole

Découvrez le détail des prestations et des services sur

mgen.fr

Depuis le 1er juillet 2009 et pour 7 ans, la MGEN est le seul organisme de protection

sociale complémentaire référencé pour les agents des ministères

de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, de la Culture et de la Communication,

de la Jeunesse et des Sports.

est la même pour tous et adaptée aux besoins des actifs, retraités, célibataires, familles…,

et ce quel que soit votre niveau de revenus.Elle associe une protection globale en santé

et des prestations de Prévoyance, ainsi que des aides de solidarité. Elle garantit une solidarité réelle entre

les adhérents pour une cotisation proportionnelle aux revenus de chacun.

L’offre référencée MGEN

1re mutuelle santé française avec près de 3 millions d’adhérents.

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anté SNon au jour de carence !

L’UNSA Éducation et le SE-UNSA avaient interpellé les candidats à l’élection présidentielle sur le jour de carence (jour non payé aux fonctionnaires en cas d’arrêt-maladie).

Parce qu’on ne choisit pas d’être malade, l’UNSA Éducation et le SE-UNSA ont décidé de relancer cette action en interpellant le gouvernement sur une mesure qui pénalise notamment les personnels les plus modestes.

Au deuxième jour de sa mise en place, cette pétition a recueilli plus de 2000 signatures.

L’UNSA Éducation et le SE-UNSA restent déterminés à obtenir l’abrogation de cette mesure inique.

Dominique DI PONIOSecrétaire départemental de l’UNSA Education 93

Eric LUCETMembre du CHS-CT 93

pour l’UNSA Education 93

Adresse de la pétition en ligne : http://petitions.unsa-education.org/Annexe : texte de la pétition

« NON au JOUR DE CARENCE

Monsieur le Premier Ministre,Madame la Ministre de la Réforme de l’État, de la Décentralisation et de la Fonction publique

Le gouvernement précédent a instauré, sans aucune concertation, un jour de carence dans la Fonction publique avec effet au 1er janvier 2012, faisant ainsi des fonctionnaires des boucs émissaires faciles.

Cette décision a pénalisé tous les personnels dont l’état de santé nécessite un arrêt de maladie, comme s’ils en étaient personnellement responsables.

Ce choix ampute un pouvoir d’achat déjà en berne, depuis, entre autres, le gel du point d’indice imposé depuis 2011.Alors que la RGPP et la politique de suppression massive d’emplois ont aggravé les conditions de travail des agents, cette mesure s’avère particulièrement injuste et pénalisante pour les personnels à la santé la plus fragile.Les personnels signataires vous demandent de supprimer cette mesure dans les plus brefs délais.»

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