44
Janvier - février 2015 Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles 2015/1

Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Université du 3e Age - Liège

Citation preview

Page 1: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

Janvier - février 2015

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

2015/1

Page 2: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

2

Université du 3ème

âge de LIEGE

ASBL 416.488.603

Avenue Joseph Prévers, 27 - 4020 Liège Tel : 04/370.18.01 - e-mail : [email protected]

Site : www.u3a.be - Compte ING-BE19.3400.1501.3012

Edit. responsable D. Vandijck - Av. J. Prévers, 27 - 4020 Liège

Editorial

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, en vos grades et qualités, …

Chers membres de l’U3,

Notre cher président m’a dit « Tu ne vas quand même pas me demander d’écrire un mot à

chaque fois que tu édites un contact… », je lui ai proposé de rebaptiser le « Mot du

président » en « Editorial ». Et c’est avec grand plaisir que je prends ma plus belle

plume, ou plutôt mon plus beau clavier pour vous écrire ce petit billet, laissant notre

président vaquer à ses très nombreuses occupations, s’occuper d’une ASBL comme la

nôtre n’est pas simple.

Quelques personnes m’ont demandé si j’allais remplacer Christel. Pas du tout, Christel

reste votre dévouée secrétaire de l’U3 où elle abat un boulot extraordinaire. Moi, suite au

décès de monsieur Georges, je reprends le poste de secrétaire au sein du Conseil

d’administration et ce n’est pas facile de remplacer quelqu’un d’aussi compétant.

Pour terminer cette missive, je me permets de vous présenter tous nos vœux pour cette

année nouvelle, je le fais en mon nom mais surtout au nom de toute l’équipe qui se

dévoue pour que tout tourne rond.

Majo

(Marie-José Hulsmans)

Page 3: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

3

4 A propos de l’Etat Islaminque ou DAESCH

10 Voyage à la Haye (Histoire Moderne)

12 Guide de l’Architecture Moderne à Liège

16 La Sicile, Paradis ou Enfer ?

18 Des Chiffres et des Lettres

19 Généalogie - Conférence

20 Théâtre du GAI-SAVOIR

21 Agenda Philosophie & Psychologie

22 Voyage à Amsterdam : MICROPIA

23 Voyage en Normandie

24 Wallon Fé dè chlamb

25 U3a Arèdjîs

26 Marche

28 Rapport de la réunion des délégués

30 Conférence sur la sécurité

31 Délestage

32 Résumé de la sortie du cours d’allemand

33 Peinture chinoise

36 Voyage en Ombrie

37 Voyage en Macédoine

40 Petit test

41 15 choses à savoir

42 Poème

Les articles sont publiés sous la seule responsabilité

de leurs auteurs

Mise en page, traitement numérique et réception du courrier

Marie-José Hulsmans

Relecture : Richard Gillon

Secrétariat de l’U3A

Av. Joseph Prévers, 24 - 4020 Liège

[email protected]

Sommaire

Page 4: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

4

A PROPOS DE L’ETAT ISLAMIQUE ou DAESCH : quelques éléments d’information

DAESH est l’acronyme arabe de Al-dawla al-islamiyya fî al-‘irâq wa al-schâm, Etat

islamique en Irak et au Levant.

Mouvement fondamentaliste violent (issu de la fusion de plusieurs groupes jihadistes)

qui impose aux territoires libérés (un vaste espace transfrontalier à cheval sur la Syrie et

l’Irak) une application littérale de la charia (loi coranique).

Il faut distinguer :

• Salafiste : musulman qui prend pour modèles les « pieux ancêtres » et

d’abord le Prophète lui-même, y compris sur le plan vestimentaire. En

général, apolitique.

• Islamiste : musulman partisan d’un islam politique. La matrice du

mouvement sont les Frères musulmans, association créée en Egypte par

Hassan al-Bannah, en 1928. Islâm dîn wa dawla : l’islam est à la fois Etat

et religion. « Le Coran est notre loi. » A la différence des salafistes

politiques, ce ne sont pas des antimodernistes. Leur projet est d’islamiser

la modernité.

• Jihadiste : islamiste qui considère que le pouvoir est au bout du fusil et

qu’il est vain de mener le combat dans un cadre démocratique, lequel est

une innovation impie (bida’a) venue d’Occident .

D’où viennent les combattants de DAESCH ?

- Du nord de l’Irak : jihadistes sunnites en lutte contre le régime chiite de Bagdad.

- De Syrie où ils ont pris la tête du mouvement insurrectionnel contre le président

Bachar al-Assad, en marginalisant l’aile libérale, pro-occidentale du mouvement. Ils

ont été rejoints par des volontaires (plusieurs milliers) venus de partout pour mener le

jihad.

On distingue en islam le grand jihad (faire effort sur soi-même pour maîtriser ses

passions) et le petit jihad (guerre que doivent faire les Croyants pour défendre

l’islam contre ses ennemis). Dans le langage journalistique, on emploie le terme

uniquement dans le second sens et on en fait un synonyme de « guerre sainte », en

oubliant la dimension défensive du jihad.

Raisons de leur succès

- Faiblesse de l’armée irakienne (issue de la recomposition du pays après la victoire

américaine contre Saddam Hussein) : mal équipée, mal entrainée, corrompue.

- A l’inverse, l’armée de l’EI (de 20.000 à 30.000 combattants) est suréquipée

(humvees, chars lourds), motivée et encadrée par des anciens de la Garde

Républicaine de Saddam Hussein (non pour des raisons idéologiques, mais pour des

raisons d’appartenance confessionnelle à la minorité sunnite).

Page 5: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

5

Quel est l ‘accueil de la population ?

A priori pas défavorable, du moins dans un premier temps (avant l’imposition rigoriste

de la charia). Il s’agit des provinces sunnites du nord de l’Irak marginalisées par le

régime mis en place par les Américains qui ont donné le pouvoir aux chiites (majoritaires

en Irak)1. Lesquels ont mené depuis le début, dans un esprit de revanche, une politique

confessionnelle sectaire.

Par contre, les minorités chrétienne et yazédi (religion monothéiste issue de l’ancienne

Perse) sont durement persécutées par DAESCH. Elles n’ont le choix qu’entre la

conversion, le statut de dhimmi (« protégé » payant le tribut) ou la fuite.

D’où vient la force de l’EI ?

D’abord l’Etat islamique dispose de grands moyens :

- l’impôt islamique (en fait un véritable racket) perçu pendant la phase de

construction du mouvement ;

- rançons et pillages (le trésor de guerre de Mossoul estimé à 313 millions

d’euros) :

- le soutien financier de riches habitants du golfe (Ü où le wahhabisme

représente lui aussi une conception littérale et ultraconservatrice de l’islam) ;

- les revenus du pétrole (nombreux puits dans le nord de l’Irak et dans la

province syrienne de Raqqa) : de 80.000 à 100.00 barils par jour, vendus au

rabais entre 20 et 50 dollars (à la Turquie, par exemple).

-

Ensuite l’EI maîtrise la communication moderne :

- vidéos de propagande qu’on retrouve sur YouTube, réalisées dans le style des

récentes séries américaines, et dont certaines montrent des décapitations ou

des exécutions de masse (= messages de terreur adressés à leurs ennemis) ;

- recours aux réseaux sociaux : par exemple, les officiers irakiens de Mossoul

ont reçu avant l’attaque des messages intimidants sur leurs portables.

____________________ 1Saddam Hussein, sunnite, s’appuyait pour gouverner sur les minorités religieuses. Le

parti Ba’as (parti nationaliste arabe, donc non religieux) était l’épine dorsale du pays.

Même situation en Syrie : le président ba’asiste est issu d’une minorité religieuse, la

minorité alaouite.

Page 6: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

6

Page 7: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

7

Page 8: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

8

Qu’est-ce qui les distingue d’al-Qaïda ?

Al-Qaïda est un réseau (pas de centre), voire un label (chacun peut s’en réclamer, à

condition de se positionner sur la même ligne). Ses objectifs sont un terrorisme

mondialisé (attentats contre le WTC, enlèvement d’Occidentaux en Afrique). Adversaires

prioritaires : les « nouveaux croisés » américano-sionistes et leurs alliés. Cependant la

branche irakienne d’al-Qaïda, al-Nosra, a fait allégeance à l’Etat islamique.

A la différence d’al-Qaïda, l’Etat islamique constitue un pouvoir centralisé, pyramidal

(un calife Abou Bakr al-Baghdadi, des députés, un conseil consultatif). D’autre part, il

privilégie une politique d’ancrage territorial. Quand ses troupes s’emparent d’un nouveau

territoire, ils instaurent une wilaya, un gouvernorat avec à sa tête un émir et une ébauche

d’administration locale (police). Leur objectif immédiat est de « rassurer » les

populations sunnites du nord de l’Irak. Leur ambition territoriale à long terme concerne

la totalité du monde musulman : c’est pourquoi ils parlent de califat (terme qui renvoie à

l’âge d’or de l’islam : le califat abbasside de Bagdad a régné sur une grande partie du

monde musulman). Adversaire prioritaire : le pouvoir chiite (ou alaouite en Syrie).

Sunnites : musulmans qui ont pour référence unique le Prophète et sa « Voie», son

exemple (sunna). Très majoritaires.

Chiites : partisans d’Ali (shi’a ‘Ali), cousin et gendre du Prophète, au moment de

la succession à Mahomet. Placent Ali et ses successeurs, les imams (guides de la

communauté, détenteurs du sens caché du Coran) au-dessus de Mahomet lui-

même. Le chiisme avec son clergé structuré est devenu religion d’Etat en Iran, au

XVIe siècle, pour des raisons politiques (guerre contre les ottomans sunnites).

Quels sont le buts de la guerre menée par la coalition ?

- Permettre aux armées irakiennes, aux milices chiites et aux Kurdes (territoire

autonome au nord de l’Irak) de reconquérir les territoires perdus.

- Réduire le foyer de recrutement des combattants étrangers.

Quel est l’avenir de cette guerre ?

Il est de plus en plus évident que les frappes aériennes ne suffiront pas à faire reculer

l’EI. Il faudra une intervention terrestre d’envergure. Or aucun pays n’y est actuellement

disposé, et surtout pas les Etats-Unis qui ont rompu avec l’interventionnisme de l’ère

Bush. Quant à la Turquie (deuxième armée de l’OTAN), le pouvoir, à la fois nationaliste

et islamiste « modéré », est prioritairement opposé à toute tentative de création d’un

Kurdistan indépendant dans la région. Le Kurdistan syrien, largement autonome, dont le

principal parti est le PYD, laïque et socialisant, frère jumeau du Parti des Travailleurs

Kurdes de Turquie, est en guerre ouverte avec DAESCH (bataille de Kobané). L’ennemi

de notre ennemi…

Page 9: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

9

D’autre part, le problème a aussi une dimension politique (le rapport sunnites/chiites en

Irak). Il sera nécessaire de faire de larges concessions aux provinces sunnites du Nord.

Avec le risque d’une implosion de l’Irak actuel déjà morcelé. Les Américains, ayant

« débaasifié » le pays après leur victoire, ont transformé la structure hypersécuritaire de

l’Irak de Saddam Hussein en désert administratif, d’où le chaos persistant et les

tentations sécessionnistes.

Quels sont les risques de cette guerre ?

En ce qui concerne le Proche-Orient, les facteurs d’incertitude sont nombreux :

- intervention de l’Iran chiite (par exemple à la suite de la prise de Kerbala,

ville sainte du chiisme) ;

- recours à Bachar al-Assad (qui, du coup, sauverait définitivement sa tête)

pour réduire le néo-califat ;-

- Liban déséquilibré suite à l’afflux de réfugiés syriens sunnites (Þ réactions

xénophobes).

En ce qui concerne l’Occident (et le reste du monde) :

- enlisement du conflit ;

- suite aux bombardements des installations pétrolières détenues par l’EI,

diminution de la production (3 millions de barils par jour !) et hausse du prix

du baril entraînant la mise à mal de l’économie mondiale ;

- importation du jihad (attentats) dans les pays de la coalition ;

- creusement de l’écart entre musulmans et non musulmans dans le monde

occidental. Clash de civilisations qui constituerait une victoire symbolique

pour l’Etat islamique.

Marcel Rainkin,

docteur en Philosophie et Lettres (ULg),

licence complémentaire en pays de développement

(option : monde arabe, islamologie)

Page 10: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

10

Voyage à La Haye organisé par Anne Gersten

Visite de l’exposition rétrospective Mark ROTHKO

au Gemeente Museum

C’était le samedi 15 novembre 2014. La pluie du matin

n’arrêta pas les 78 pèlerins qui embarquèrent dans un

confortable autocar. Après trois heures de route sans

histoire, les amoureux de ce peintre sublime et troublant,

Mark Rothko, entraient dans le merveilleux musée

municipal de la ville de La Haye.

L’architecture de ce musée à elle seule « mérite le

détour ». Conçu en 1935 par l’architecte H.P. Berlage,

chef de file de l’école d’Amsterdam, le bâtiment, en

béton armé recouvert de briques jaunes, s’étale en une

suite de volumes cubiques sobrement et harmonieusement agencés tout à l’horizontale.

Un passage couvert aux larges baies vitrées permet d’enjamber la belle pièce d’eau qui

longe l’édifice l’isolant de l’animation trépidante de la ville. Admirons et entrons. Le

raffinement des volumes intérieurs, les éléments décoratifs dans un style aux accents

« art déco », les jeux de lumière diversement distribuée dans l’espace…, tout était sujet

d’émerveillement pour ceux qui ne connaissaient pas encore ce musée.

Mais nous étions là surtout, effectuant une sorte de pèlerinage, pour découvrir un art

pictural qui ne peut s’admirer dans les livres. Mark Rotkho lui-même, parlait d‘une

nécessaire immersion dans sa peinture : se fondre, se dissoudre dans l’espace de la

couleur et… «rêver de ne pas être », but ultime ou récompense ( ?) après avoir fait

l’effort de faire le vide autour de soi, en soi, et de se laisser pénétrer par les champs de

couleurs et de lumières qui flottent et vibrent de façon presque imperceptible sur toute la

surface de la toile.

C’est après un long cheminement que Mark Rotkho, arrivé à l’apogée de sa création

artistique, peint des toiles de grandes dimensions qui permettent au spectateur de

s’immerger dans son univers. Et là…, rien d’identifiable, pas de lignes, pas de formes,

seules des nappes de couleurs structurées en strates horizontales formant des sortes de

rectangle aux contours flous, déchiquetés, tremblants, qui n’atteignent jamais tout à fait

les bords de la toile. Dans les marges, apparaissent alors d’autres couleurs surgies du

fond de la toile, traversant la fine texture de celles, fluides et transparentes, qui les

recouvrent. Une sorte de va-et-vient s’opère lentement entre le fond et la surface, entre

les différentes plages qui s’étirent, se disloquent, s’étiolent. Le dessous prend le dessus,

la perception se brouille, l’esprit chancelle et s’évanouit dans le tremblement de la

lumière évanescente qui sourd de l’abîme.

On pourra s’étonner que tant de sensations naissent de quelques plages de couleur

uniforme étalées sur la toile. Pour le comprendre, il faut suivre le parcours de l’artiste qui

l’a conduit à cette peinture extrême, à cette peinture du rien, diront d’aucuns.

Mark Rotkho, né Markus Rotkhowitz , juif, voit le jour dans la Russie tsariste en

Lettonie, en 1903. Victime des pogroms, la famille arrive aux États-Unis en 1913. Son

Page 11: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

11

père meurt l’année suivante. Il reçoit dans sa jeunesse l’enseignement juif talmudique.

En Amérique, il fait des études artistiques et de philosophie. Après avoir cru dans le

matérialisme marxiste, il se tourne vers la philosophie de Nietzsche, s’intéresse à la

psychanalyse et à l’anthropologie et se détourne de toute obédience religieuse. C’est

peintre qu’il veut être.

Après un bref passage par l’Ecole réaliste américaine dans l’entre-deux-guerres, comme

beaucoup d’autres artistes américains, Marc Rotkho, se tourne vers une approche

renouvelée de la notion de primitivisme en art à travers l’exploration des mythes présents

de tous temps dans toutes les civilisations. On appelle les artistes qui s’engageaient dans

cette voie, les Myth Makers» (faiseurs de mythe). Il s’agissait de retrouver les bases

élémentaires de l’expérience humaine, exprimée dans les mythes tels que Jung les

analyse à travers la notion d’ « archétype », symbole universel, commun à toutes les

civilisations, et présent dans « l’inconscient collectif ». De cette façon, les Myth Makers

se détournaient de toutes les influences artistiques extérieures (européennes) ainsi que

des contingences liées à une peinture d’observation de la réalité. Retour aux sources,

accès aux vérités primordiales, collectives, atemporelles … Bref, tendre vers

« l’universel », était le maître mot de cette démarche.

Figures totémiques, formes bio-zoo-anthropomorphiques renvoyant davantage à un

langage de signes plus qu’à une représentation figurative, peuplèrent les toiles de Mark

Rotkho de cette époque. Écriture fluide et légère ; traits délicats, effleurés comme

suspendus ; couleurs qui s’étalent en tâches diluées s’échappant des contours. La volonté

de ne pas décrire les choses explicitement en adoptant un langage symbolique et

polysémique se traduisait déjà par de nouvelles formes, fluides, libres, sans référent au

monde connu.

Le passage à l’abstraction semble dès lors aller de soi. Mark Rotkho est de plus en plus

convaincu que les formes lisibles évoquant le monde visible font obstacle à la

représentation de « l’idée pure ». L’idée pure, pour lui, c’est le fond, le lieu primordial

d’où tout part, s’épanouit et où tout retourne. C’est aussi le « tragique » de la condition

humaine qu’il a découvert dans la pensée nietzschéenne et dans l’existentialisme où «

l’Être et le Néant » sont une seule et même chose.

C’est ainsi que Marc Rotkho en est arrivé à peindre des vastes plages de couleurs qui se

fondent les unes dans les autres, qui naissent, disparaissent et reviennent, enveloppant le

spectateur dans un espace infini, ou non défini, dans le lieu d’une « tragédie » où rien

n’est dit et tout est silence.

Anne Gersten

Cours d’Art Moderne

Page 12: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

12

Page 13: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

13

Guide de l’architecture moderne à Liège

La situation de l’architecture en Wallonie témoigne de sa faible appropriation

culturelle, confondue dans le langage courant avec l’immobilier et l’urbanisme.

Thomas Moor

Décriée par les uns, méprisée – ou pire ignorée – par les autres, l’architecture

en général, et l’architecture moderne en particulier, pâtit, dans nos régions,

d’un curieux statut de non-reconnaissance : au regard des autres pratiques

artistiques, l’architecture est le parent pauvre de notre culture. D’autant qu’à

Liège, les métamorphoses imposées à la ville dans le courant des années

septante nous ont laissé, de la modernité, l’image d’immeubles mornes,

anonymes, sans âme – degrés zéro de l’architecture. Depuis quelque temps,

toutefois, des tentatives de vulgarisation sont entreprises pour favoriser une

réappropriation, par le public, de son architecture. Les « Journées du

Patrimoine » en sont un excellent témoignage. Mais la plupart de ces

initiatives concernent l’architecture historique. La production la plus récente,

celle du siècle qui vient de s’écouler, n’a été jusqu’ici que bien peu, ou bien

mal, vulgarisée (1).

La première démarche à entreprendre était d’établir un inventaire, base

indispensable à tout travail sur le terrain. C’est ce à quoi s’est attelé le Guide

d’Architecture moderne et contemporaine 1895-2014 Liège, que viennent de

publier conjointement les Editions Mardaga et la Cellule architecture FWB,

sous la direction de Sébastien Charlier et Thomas Moor. L’ouvrage fait le

relevé systématique de toutes les constructions d’intérêt architectural élevées

à Liège pendant le XXe et le début du XXIe siècle. Il s’agit d’un guide

d’usage : seuls les bâtiments toujours existants sont pris en compte.

Fort de 397 pages mais d’un format très maniable, le volume répertorie près

de 400 constructions réalisées entre l’extrême fin du XIXe siècle et

aujourd’hui. Après une introduction historique – qui contient la première

synthèse complète sur l’émergence et le développement de la modernité

architecturale à Liège – l’ouvrage divise le territoire en neuf secteurs

(additionnés d’un Itinéraire autour de Liège). Des cartes situent les bâtiments

retenus. Une notice brève, accompagnée d’une photo, décrit chaque édifice.

Les textes des notices, confiés à une multitude de collaborateurs (dont votre

serviteur), parviennent, avec plus ou moins de bonheur, à concilier concision

et précision.

Page 14: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

14

Page 15: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

15

Le choix des édifices a été effectué par les directeurs de la publication, assistés d’un

comité scientifique formé au sein de l’Université de Liège. Cette sélection révèle bien

quelques options doctrinales – l’Art Déco, cet éternel mal-aimé, est négligé au profit de

bâtiments modernistes qui ne sont pas toujours de qualité exceptionnelle – mais permet

d’étonnantes découvertes, telles, par exemple, la maison Lestray par Paul Fitschy (rue

Saint-Laurent, 1933-34) ou la maison Scheures à Vottem par Mario Garzaniti (1991-94).

La décision de faire démarrer la modernité avec l’Art Nouveau est justifiée, selon les

auteurs, par l’émergence, à ce moment, d’une autonomisation du langage architectural. A

cette thèse s’oppose l’idée que l’Art Nouveau véhicule encore de nombreuses

conceptions du XIXe siècle. Pour notre part, nous aurions plutôt situé ce départ, à Liège,

dans les années 1920, avec la publication de la revue L’Equerre par un groupe de

l’Académie des Beaux-Arts et la diffusion, par celle-ci, d’idées révolutionnaires venues

des avant-gardes françaises et allemandes.

Quoi qu’il en soit, avec ses qualités et ses éventuels défauts, cet ouvrage sera désormais

indispensable à toute personne qui veut connaître ou faire connaître le patrimoine récent

de sa ville. Il réinstaure le débat sur la ville, autant à destination des particuliers,

qu’auprès des autorités publiques.

Ajoutons que ce Guide est le premier d’une collection qui doit voir paraître, sous peu,

des volumes sur Mons, Charleroi et Tournai.

Jean-Pierre Rouge

(1) Il faut ici mettre en exergue l’initiative de la Société d’Emulation d’organiser un

cycle de conférences sur le thème Architecture et Culture. Leur succès est la preuve

qu’elles répondent à un besoin. Programme sur www.emulation-liege.be

Guide architecture moderne et contemporaine 1895-

2014 Liège. Sous la direction de Sébastien Charlier et

Thomas Moor. Bruxelles, Mardaga – Cellule

d’architecture de la Fédération Wallonie-Bruxelles,

2014. 394 p., 17x24 cm, ill. (Collection Guides

d’architecture moderne et contemporaine) 35 €

Page 16: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

16

Paradis ou Enfer ? Arrimée comme une île à la dérive

au centre de la Méditerranée, la Sicile est l’un et l’autre,

comme l’envers et l’endroit. Jardin d’Eden ruisselant de fleurs

et de parfums sauvages au printemps, elle devient magique et

féérique. Sans cesse désirée, violée puis aimée durant la nuit

des temps, l’île du soleil homérique, cette terre des dieux

abandonnée au malin plaisir des hommes, a fini par séduire et

ensorceler tous les maîtres et envahisseurs. Jusqu’à les réduire,

les diriger, les « sicilianiser ». Faire le tour de la Sicile, c’est

faire le tour de sa mémoire, de ses sens et de son imagination.

Mardi 21 avril : BRUXELLES - MONREALE - PALERME

Vol régulier. Déjeuner libre. Excursion à Monreale, lieu

de chasse des rois normands qui bâtirent un palais et y

érigèrent une cathédrale. Dîner et logements à Palerme.

Mercredi 22 avril : PALERME

Palerme est un fantasme où les rouages du temps

traduisent la merveille de la ville. Une promenade à travers le

temps tout en étant bercé dans une semaine sainte. Visite de la

cathédrale, des églises Martonara et San Cataldo, le musée des

Beaux-arts. Repas de midi inclus. Visite de l’église Saint-Jean-

des Ermites et la chapelle palatine. Dîner et logement à

Palerme.

Jeudi 23 avril : SÉGESTE - SELINONTE - AGRIGENTE

Dans un site superbe, aux douces collines, Ségeste est

dominé par son temple inachevé et son théâtre hellénique.

Sélinonte, à travers les nombreux vestiges qui s’offrent à notre

regard, une acropole, une enceinte, des portes ainsi les temples

des Ve et VIe siècles, remarquablement conservés. Repas de

midi compris. Dîner et logement à Agrigente.

Vendredi 24 avril : AGRIGENTE - ENNA

Bercés par ses amandiers, Agrigente est une merveille.

Visite du musée archéologique et du site archéologique. Repas

de midi compris. Enna, son site panoramique lui a valu le nom

du « belvédère de la Sicile ». Dîner et logement à Piazza

Armenina.

Page 17: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

17

Samedi 25 avril : PIAZZA ARMENINA RAGUSE - NOTO

Visite à Casale de la villa romaine de la Piazza Armenina,

décorée de magnifiques pavements en mosaïques. Repas de

midi inclus. Découverte des villes baroques de Raguse et Noto.

Leurs palais et les églises en font un décor de théâtre. Nuit à

Syracuse.

Dimanche 26 avril : SYRACUSE

Syracuse, un mythe ! Découverte de la vieille ville. Le

quartier situé sur l’île d’Ortygie forme le cœur physique et

spirituel de la cité. Repas de midi inclus. Visite du musée

archéologique et de Neapolis, le théâtre grec, les latomies et

l’amphithéâtre romain. Nuit à Syracuse.

Lundi 27 avril : SYRACUSE - CATANE - TAORMINE

Catane, bordée par la mer Ionienne, fut construite sous les

Normands. Visite de la cathédrale. Repas de midi inclus. En

route pour la « Côte des cyclopes ». Accrochée aux flancs du

mont Tauro, surplombant la mer et le cratère de l’Etna,

Taormine bénéficie d’une situation spectaculaire. Visite. Nuit à

Taormine.

Mardi 28 avril : TINDARI - CEFALU - PALERME

A Tindari, se trouvent un théâtre antique et un énorme

sanctuaire doré de la Vierge Noire byzantine. Le belvédère

offre un très beau point de vue sur les îles Eoliennes. Repas de

midi inclus. En route pour Cefalu pour visiter la cathédrale

arabo-normande. Nuit à Palerme.

Mercredi 29 avril : PALERME - BRUXELLES

Matinée et repas de midi libres. Retour par vol régulier.

Prix : 1820€ - Supplément single : 290€

COMPREND :

- Vol direct aller-retour

- Hôtel**** en pension complète

- Transports privés ou publics

- Différentes entrées

- Prestations guidées

- Documents de voyage

NE COMPREND PAS :

- Boissons

- Gratification du chauffeur

Comment s’inscrire ? :

Par téléphone : 04.252.44.82

Ou par e-mail : [email protected]

Plus amples renseignements au secrétariat.

Page 18: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

18

Pour les mordus de chiffres, lettres et mots, mesurez-vous à ce classique des classiques ! Nous avons les moyens d’entretenir notre mémoire et peut-être même de l’améliorer. Venez vous inscrire et vous passerez le mardi après-midi, de 13h30 à 16h00, dans une ambiance conviviale et chaleureuse. Pour que tout le monde soit à l’aise (même les débutants), il n’y a ni compétition ni classement par points et vous constaterez que le jeu est à peu près semblable à celui de France 3. Alors, faites le pas…

Venez nous rejoindre. L’addiction vous guette.

P.A.F. : 1 €

ANIME par

Madame

Monique

SMEERS

Page 19: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

19

Généalogie

Paléographie

http://www.gplu3.b

Conférence

Jeudi 29 Janvier 2015 à 14 heures salle 11

"Rahier, la chasse aux sorcières"

Par M. Pierre Magain.

Professeur à l'université de Liège Astrophysicien

Bienvenue à tous

3 € pour les non membres de la généalogie

Le montant perçu à l'entrée est reversé à l'U3A

Page 20: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

20

Le Théâtre du GAI-SAVOIR

À la Comédie de Liège (Théâtre Stine-Langevin)

Rue de Bassenge, 12 - 4000 Liège

Présente

Deux pièces d’Eugène LABICHE

« Les deux timides » et « Je croque ma tante »

31 décembre 2014 à 20h30

16, 17 et 23 janvier à 20h30

18 et 25 janvier à 15h00

Les innombrables pièces d’Eugène Labiche témoignent de son goût pour la beauté de la

langue française. Le peintre des mœurs et des caractères, digne successeur de Molière,

fait la joie des spectateurs depuis près de deux siècles. Le talent de Labiche est de saisir

les petits travers humains pour attirer la joie du spectateur avec lequel il crée une

véritable complicité, une connivence.

Avec Roland Langevin, Pierre Meurant, Pierre Guerrier, Maryvonne Michel, Caroline

Modave…

Tarifs : 14 euros, Etudiants : 10 euros, Réveillon : 30 euros.

04/342.58.32 (Administration), 04/342.58.32 (Location)

[email protected]

www.comediedeliege.be

Page 21: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

21

Agenda pour les cours de philosophie et de psychologie

Lundi 10h30-13h (complet) – mercredi 14h00 - 16h30: Cours de philosophie (salle 16)

Mardi 14h-16h30 : Cours de psychologie (salle 11)

Il reste des places pour le cours de psychologie et de philosophie du mercredi après-

midi.

Janvier 2015

Lundi 5 - mercredi 7: René Descartes

Mardi 6 : La famille 5 : Le psychogénéalogie 1ère partie

Lundi 12 - mercredi 14: Spinoza

Mardi 13 : La famille 5 : Le psychogénéalogie 2ème partie

Lundi 19 - mercredi 21 : Les philosophes du droit naturel : Hobbes

Mardi 20: L'hystérie

Lundi 26 - mercredi 28 : Philo. droit naturel : Locke et Rousseau

Mardi 27: Les troubles de la personnalité 1ère partie

(paranoïaque, schizoïde, schizotypique)

Février 2015

Lundi 2 - mercredi 4: La critique de la raison : Hume et Kant

Mardi 3 : Les troubles de la personnalité 2ème partie

(antisociale, borderline, narcissique)

Lundi 9 - mercredi 11 : Hegel 1ère partie

Mardi 10 : Les troubles de la personnalité 3ème partie

(évitante, obsessionnelle, dépendante)

Congé de carnaval. Pas de cours du 16 au 18 février

Lundi 23- mercredi 25 : Hegel 2ème partie

Mardi 24 : La psychocriminologie et l'expertise psychologique.

Page 22: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

22

PÉDICURE MÉDICALE

Claudine Cailloux

25 ans d’expérience

Désinfection et stérilisation du matériel assurées

Agréée des mutuelles

Sur rendez-vous Cabinet : 22€

Domicile : 25€

Rue Bois Gotha, 61 – 4000 Liège Tél. 04 225 10 05

Gsm 0486 36 81 91

Pathologies sévères Ongles incarnés, mycoses, durillons, œil de

perdrix, hallux valgus, problèmes liés au

diabète… Conseils et guidance vers un médecin spécialis-

te si nécessaire

Orthoplastie – de 10 à 30€ Protecteurs en silicone pour déformations et

chevauchements des orteils Réflexologie – 25€ Massage plantaire des zones réflexogènes en

relation avec les organes Vernis permanent – 25€ Ongles parfaits et solides garantis pour plu-

sieurs semaines

BIOTECHNOLOGIE, Voyage à Amsterdam

Visite du zoo de la bactérie : « MICROPIA »

Jeudi 22 janvier 2015

Départ : 8h00, sur le parking de l’U3a, retour vers 17h.

Prix : 28€ (car + entrée)

Renseignements : 0474/332.618

Invitation cordiale à tous :

Le projet Micropia est une initiative de Haig Balla. Il aime à l’appeler « un microbe zoo

interactif » et estime que par opposition au monde des animaux et des plantes, le monde

des microbes, qui joue également un rôle essentiel pour la survie de notre planète ainsi

que nous, est injustement peu évoqué. Même si les mots « microbes » sont stéréotypés et

associés aux maladies, les créateurs du musée souhaitent montrer le côté positif de ces

êtres et leur rôle essentiel dans la chaine de la vie.

Equipé d’innombrables microscopes, projecteurs et installations interactives, le musée se

ressent plus comme un laboratoire de recherche scientifique.

Page 23: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

23

Page 24: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

24

Fé dè chlam

Mi grand-pére èsteût houyeû èt tos lès houyeûs avît dreût à leû råcion d’hoye, onk ou

deûs côps l’annêye mins çi n’èsteût nin dès brêzètes, c’èsteût dè « tout-venant » èt å pus

sovint, aveût pus’ di poûssîre qui dès gros cotchèts .

Qwand c’èsteût dès gros bokèts, mi grand-mame prindéve ine mahote èt lès spiyîve à pus

fins calibes pace qui lès gros blocs pèzît bin 25 ou 30 kilos. Di c’timps-là, lès grozès

stoûves à pavés ni t’nît nin co l’feû tote nut’.(ni fît nin co « continu »)

Po n’nin r’fé dè feû tot timpe å matin, mi måma féve dè chlam avou l’poûssîre qu’èle

n’åreût polou broûler ôt’mint.

Po fé dè chlam, i faléve di l’årzèye, dèl poûssîre di hoye èt d’l’êwe.

Dj’aléve avou m’måma so l’croupèt dè vî-tîdje avou ‘ne pitite palète, on grand batou fiér

èt on pèzant mårtê. So plèce, on plantéve li batou fiér è tére èt avou l’mårtê on l’féve

moussî è l’årzèye di 30 à 35 cintimètes èt pwis on l’kihossîve d’vins tos lès sins’ po po-

leûr distèler on gros bokèt d’årzèye. C’èsteût deûr pace qui l’årzèye, c’èst dèl djène tére

tote cråsse qui plake tote èssonne. Avou m’palète, i m’faléve ramasser lès pus p’tits bo-

kèts èt lès mète d’vins lès deûs sèyês qui m’måma rèpwèrtéve pindous à s’hårkê. So

l’timps qu’èle féve lès vôyes po raminer l’cråsse tére so l’soû dèl mohone, dji porçûvéve

mi-ovrèdje po n’piède nou timps. Après 3 ou 4 vôyes, nos rintrîs vûdî lès 2 dièrins sèyês.

Mins, çi n’èsteût wêre fini .

Li vîle cote n’aveût nin l’êwe è l’mohone èt èlle aléve, todi avou s’hårkê èt sès sèyês,

cwèri l’êwe à ‘ne grosse pompe å mitan dè viyèdje. C’èsteût mi qui pompéve mins c’ès-

teût lèye qui pwèrtéve.

Mins, l’ovrèdje n’èsteût nin co foû vôye.

I faléve mahî l’cråsse tére avou lès poûssîres di hoye èt maltåter tot èssonne ; on tripléve

so l’hopê po margamer tot come i fåt.

Mi, dj’aveû dès p’titès botes di cawout’chou mins m’måma n’aveût qu’sès sabots. Après

on long moumint di triplèdje, i faléve co rintrer li chlam è l’cåve.

Fåt-i creûre qu’lès houyeûs wangnît dès cråssès saminnes ou bin qu’ lès patrons, lès pô-

ves, ni polît nin ‘lzî fôrni dès brêzètes ?

Quéne vèye ont-i-avou nos vîs parints, spéciål’mint lès houyeûs, zèls qu’ont fêt toûrner

lès industrèyes.

À qwè lès djônes pinsèt-i ?

Dj’a roûvî quî qu’a dit :

« Li çi qui n’si r’toûne nin so l’passé ni såreût-st-apontî l’av’ni ».

FRANCIS CHAUMONT

Page 25: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

25

Lorsque l’on évoque la « Danse populaire et folklorique » avec des personnes âgées,

toujours les visages s’éclairent, le regard s’ouvre et brille malicieusement, le sourire

apparaît car la danse, c’est la jeunesse, c’est la fête !

C’est toute une vie communautaire, sociale, un jeu à deux, en groupe… animé,

heureux.

On peut utiliser cet état d’esprit pour susciter soit la recherche et la reconstruction des

anciennes danses de Wallonie, la pratique des danses dites de société ou de bal que les

Seniors ont dansés dans leur Jeunesse, ou proposer des danses populaires d’autres

régions comme divertissement, jeu, loisir. (Jenny Falize)

Au sein de l’université du 3ème âge, le groupe de danses traditionnelles vous invite à

venir vous délasser et à vous faire bouger en rythme tout en gardant et respectant les

formes traditionnelles des anciennes danses de Wallonie telles que maclottes, passe-

pieds, allemandes, amoureuses, contredanses, quadrilles etc…qui font partie de nos

racines, ainsi que les danses des folklores étrangers.

Les cours sont dispensés tous les mercredis de 9h30’ jusqu’à 12h00’.

Nous étudierons aussi des danses d’animation toujours agréables à pratiquer dans les

bals "folk" ou autres réunions de groupes.

Pour les nouveaux inscrits, nous proposons de vous familiariser avec les pas de base,

afin de pouvoir vous intégrer dans le groupe des "anciens".

Pour ce faire, nous proposons ces séances les mercredis après-midi de 14h00’ jusqu’à

14h30’. Pour la facilité, il faudrait au moins une douzaine de participants.

Les responsables du cours sont :

Prignon Jacques (assistant) Roger Hourant (animateur)

Rue des Fossettes, 24 Rue Sylvain Gouverneur, 8/2

4032 - Chênée 4550 - Nandrin

Tél. : 04/365.83.41 Tél. : 085/82.55.36

E-mail : [email protected] E-mail : [email protected]

Danses Traditionnelles

Page 26: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

26

Randonner sur les sentiers

blanc et rouge des SGR

Bref historique

C’est en 1959 que trois copains liégeois ont eu l’idée géniale de transposer en Belgique

le concept de sentiers GR qu’ils avaient découvert sous le soleil du Luberon. Dès le mois

de septembre 1959, Alain Dawance, Henri Léonard et Lucien Cailloux se lancent dans

l’aventure et donnent les premiers coups de pinceau en blanc et rouge, dans les environs

de Hockay. Ils amorcent ainsi le balisage du fameux GR5. Et le comité ardennais des

Sentiers de Grande Randonnée prend son essor sous la présidence de Lucien Cailloux.

Depuis lors, l’association n’a fait que croître et embellir. Cinq ans plus tard, elle

deviendra le Comité national belge des Sentiers de Grande

Randonnée ; en octobre 1975, les Grote Routepaden voleront de leurs

propres ailes. Entretemps, les Sentiers de Grande Randonnée se

seront structurés en délégations provinciales pour faire face à

l’ampleur de la tâche à assumer par des bénévoles. Inlassablement,

ceux-ci ont prospecté et balisé de nouveaux itinéraires tant et si bien

qu’aujourd’hui, le réseau des GR forme une véritable toile

d’araignée : au terme de ces cinquante années d’activité, les SGR

entretiennent plus de 4000 kilomètres des sentiers balisés en blanc et

rouge à travers la Wallonie et à Bruxelles.

Au service des randonneurs

La raison d’être de cette association de bénévoles est de promouvoir le tourisme

pédestre. Sans doute, l’Adeps et la Fédération francophone belge des marches populaires

œuvrent-elles aussi dans ce sens. Mais la spécificité des SGR est de créer des itinéraires

permanents et de mettre tout en œuvre pour y guider les randonneurs. Ainsi en

complément du balisage blanc et rouge, l’association publie des topo-guides dans

lesquels le randonneur trouvera tous les renseignements utiles pour préparer son

itinéraire : le kilométrage bien sûr, mais aussi les ressources diverses (transports publics,

commerces, hébergements à proximité des sentiers ….) disponibles au gré des localités

traversées. Ces livrets comportent aussi les informations (géographiques, historiques,

culturelles…) susceptibles de renseigner le randonneur sur les curiosités rencontrées en

chemin.

Une vingtaine de ces topo-guides permet ainsi aux randonneurs de sillonner la Wallonie

et le territoire bruxellois sur des itinéraires balisés en permanence, c’est-à-dire entretenus

par une armée de bénévoles. Certains de ces sentiers GR tracent des parcours linéaires à

travers la Wallonie et relient des agglomérations importantes.

Page 27: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

27

Et depuis quelques années aussi, les SGR se sont attelés à un concept nouveau, celui des

« RB » pour Randonnées en Boucle. Il est apparu qu’un large public éprouvait des

difficultés pour organiser une randonnée sur une portion d’un long sentier GR : comment

fractionner et surtout comment regagner son point de départ ? Les GR ont donc conçu,

dans chaque province, une quinzaine de circuits qui comportent une vingtaine de

kilomètres. Mais ils offrent aussi diverses possibilités de raccourcis. Ils empruntent

partiellement une section de GR, balisée donc en rouge et blanc, et un tronçon hors GR

pour regagner le point de départ. Ces itinéraires en boucle sont présentés, eux aussi, dans

une collection de topo-guides, un livret par province. Ils décrivent minutieusement

l’ensemble de la balade et fournissent les mêmes informations que les topos des grands

GR. Le succès de cette collection a dépassé tous les espoirs et répond manifestement à

une attente des randonneurs.

Ainsi donc, les bénévoles des SGR poursuivent inlassablement la mission que « les pères

fondateurs » s’étaient fixée et qu’ils leur ont léguée : diffuser leur passion de la

randonnée pédestre et mettre tout en œuvre pour aider les randonneurs à leur emboiter le

pas. (Texte paru dans « Les Echos du Tourisme N°59)

Prochaines randonnées des marcheurs de l’U3a

16 décembre 2014

Harzé

J. Jamoulle

04/263 43 38

20 janvier 2015

Chevron –La Gleize

M. Julin

04/278 68 43

24 février 2015

Chaudfontaine

C. Degbomont

04/368 82 19

Le personnel de la cafétéria, du secrétariat

et tous les bénévoles vous remercient

pour votre présence à leur marché de Noël.

Ils vous rappellent que tous les bénéfices seront reversés

à l’U3a.

Page 28: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

28

U3A Réunion des délégués de cours le 21 novembre 2014

La séance est ouverte à 13h. en présence de D. Vandijck, président de l'U3A, de S. Kaba,

vice-président, de Ph. Mathieu, responsable de la sécurité et de la gestion technique des

locaux, et de

M.-J . Hulsmans, secrétaire administrative de l'U3A

Une quarantaine de délégués sont présents.

A la demande d'un membre, le rôle de délégué de classe ou de cours est redéfini : les

délégués sont le trait d'union entre leurs classes respectives et le Conseil d'Administration

de l'U3A, ils sont chargés de relayer les critiques, les désirs, les propositions ou

suggestions de leurs collègues lors des réunions, voire de demander une réunion si gros

problème il y a et, en retour, d' informer les classes des décisions prises.

Ils peuvent aussi contacter leurs deux représentantes au C.A. : Nicole Carpiaux

(animatrice) et Micheline Stasse (élève) via le secrétariat.

Les réunions sont annoncées par voie d'affichage aux différentes valves présentes dans

les couloirs, et dans la Revue Contact.

A ce sujet, il est important d'attirer l'attention de tous sur l'importance de consulter

régulièrement les affichages. Les délégués pourraient d'ailleurs communiquer de vive

voix la teneur de ces avis à leurs cours respectifs.

M.Stasse fait un bref rappel des problèmes soulevés lors de la séance précédente, le 24

janvier 2014, et des solutions qui y ont été apportées :

- Les limites et emplacements du parking ont été redessinés, le marquage au sol est

clair ; de nombreux panneaux de signalisation ont été ajoutés ; le plan général a été

affiché partout et publié dans un précédent Contact. Les emplacements pour les

personnes à mobilité réduite ont été multipliés aux abords des entrées. Un parking

pour vélos a été installé.

- Le chauffage a été réglé, même s’il reste à ce niveau des problèmes liés à certains

locaux et à la sensibilité de chacun face à la chaleur ou au froid.

- Du matériel a été acheté.

- Un local a été aménagé au niveau -1 pour le stockage du matériel du cours de

peinture.

- Il est rappelé que l'on ne peut consommer ni boisson , ni nourriture dans les classes,

sauf autorisation exceptionnelle du Comité, et, bien entendu, remise en état de la

classe par les élèves. Pour les petites « festivités » -anniversaires, fêtes de fin d'année,

...des tables peuvent être réservées à la cafétéria - ; des verres peuvent être mis à

disposition ; on pourra ainsi y amener des boissons non servies au bar et quelques

victuailles.

- La qualité du café a été améliorée. Divers sujets sont abordés :

- Les chiens pour handicapés sont, bien entendu, admis avec leur maître dans les locaux

de l'U3A.

Quelques améliorations ponctuelles sont envisagées : amélioration des problèmes d'

humidité dans certaines classes, accès à l'eau nécessaire pour certains cours (art floral,

peinture...), qualité des craies, achat d'armoires pour l'entreposage de matériel et de

poubelles plus grandes, acquisition de nouvelles chaises à tablettes ( tout cela en

Page 29: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

29

fonction des finances disponibles...),etc. Le tapis de la salle 11 sera enlevé lors des

prochaines vacances.

Il est rappelé qu'un défibrillateur est disponible au niveau +1, dans l’infirmerie; certains

membres ont reçu une formation, mais, de toutes façons, le maniement de cet appareil est

bien expliqué, les différentes manœuvres bien détaillées. -En ce qui concerne l'accès aux

locaux pour les personnes à mobilité réduite, un projet d’ascenseur est à l'étude, et l'U3A

est à la recherche de financement.

- Au niveau -1, les toilettes vont être rénovées ; notamment, les toilettes pour dames

seront agrandies.

- Il est rappelé que les sorties de secours sont réservées aux cas d’urgence .

- Les élèves peuvent se connecter à leurs frais au WIFI s'ils disposent d'un contrat

Proximus. Un autre système n'est pas envisageable à l'heure actuelle.

- Les œuvres des élèves -peintures, photos,...- peuvent toujours être exposées dans les

locaux, il suffit d'en avertir les responsables par l'intermédiaire du secrétariat.

- La date du Marché de Noël, du 1er au 5 décembre a été fixée tôt pour ne pas empiéter

sur les festivités prévues, chaque fin d'année, par certains animateurs.

- Appel est fait aux membres pour alimenter le petit journal Contact. Une rubrique

« petites annonces » pourrait voir le jour.

- Attention aux « distraits » qui n’auraient pas encore payé leur cotisation.

- Les marcheurs, qui sont membres de l’U3a au même titre que tous les autres, ont les

mêmes droits d’utiliser les places de parking. Nous rappelons qu’il n’y a pas de places

réservées.

La séance est levée à 15h.

La prochaine réunion sera annoncée aux valves et dans le Contact, soyez attentifs.

Micheline STASSE

Appel aux bénévoles

Eh oui, nous avons l’air de nous répéter mais si nous voulons que notre ASBL vive,

nous avons besoin de vous et de vos idées.

L’université du 3ème âge aimerait créer un comité

des Fêtes pour s’occuper des activités

extrascolaires. Une des missions de ce comité serait

de préparer et d’organiser les festivités du

quarantième anniversaire en 2016.

Il pourrait aussi organiser d’autres activités

intéressantes pour notre communauté : tombola, thé

dansant, soirée cartes, nous laissons libre cours à

votre imagination.

Dans ce comité, les têtes, les bras et les jambes

seront les bienvenus, bref, on a besoin de vous.

Nous attendons vos candidatures enthousiastes au

Secrétariat.

Page 30: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

30

Vendredi 20 février 2015

De 9h30 à 12h00

Le Conseil d’Administration vous propose…

« La sécurité chez vous et dans

la rue » La cellule prévention de la zone de police de Liège, dirigée par l’inspecteur Armand

Tossings, vous entretiendra de ce sujet brûlant qui nous concerne tous.

« La prévention des vols est relativement efficace. Malheureusement, le citoyen y est peu

attentif ou ne le devient qu’après avoir été victime.

Dans un premier temps, nous allons envisager la prévention du cambriolage. Ce

phénomène est assez courant et pourtant, de nombreux cambriolages auraient

pu être évités si des mesures préventives avaient été mises en place. Ces mesures peuvent

être organisationnelles, techniques ou architecturales.

Le deuxième exposé visera plutôt la prévention des faits commis sur la voie publique,

comme le vol à la tire ou le vol de et dans voitures. »

Dispositions pratiques :

S’inscrire au secrétariat avant le 13 février 2015 en payant 4,00€

La cafétéria sera « généreusement » ouverte pendant la pause.

Pour le Conseil d’Administration :

Nicole Carpiaux

04/2670320

0497/508035

Page 31: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

31

DELESTAGE

Nous vivons une situation déplorable. Je râle.

Nous savions depuis longtemps que nos réacteurs arrivaient en fin de vie.

Qu’avons-nous fait pour les remplacer et éviter la carence de livraison électrique ? Rien

ou à peu près. Tous pourtant nous savions que nous ne pourrions pas substituer à ces

deux réacteurs malades une source d’énergie verte et/ou renouvelable.

Il est effarant que nul n’ait suggéré de remplacer les deux réacteurs défaillants par

un seul de troisième génération plus performant, plus sûr et produisant peu de déchets

nucléaires, type EPR comme à Flamanville (France). Nous disposons de dix années de

grâce pour y arriver : c’est suffisant ! Le nucléaire n’est pas plus dangereux que d’autres

sources considérées comme propres : la détection des microfissures prouve que la

surveillance des réacteurs est quasi parfaite.

Le gaz, de Russie ou de la mer du Nord ne sera pas éternel et subira les aléas

politiques. Sa combustion libère aussi du CO₂

Les éoliennes, c’est un lieu commun, ne pourront jamais produire autant

d’électricité qu’un réacteur et, de plus, elles ne le feront forcément que de manière

aléatoire. Le lobby éolien ne nous dit pas tout. Savons-nous que nos puissantes éoliennes

offshore nécessitent l’usage d’un métal à fort pouvoir d’aimant, tel le néodyme. Nous dit-

on que ce métal est produit presque exclusivement par le Chine qui en restreint

l’exportation car elle aussi veut des éoliennes ! Nous dit-on que ce métal, extrait à

Baotou, est associé à l’uranium et au thorium hautement radioactifs et que les mineurs de

Mongolie Intérieure sont confrontés de ce fait à une radioactivité supérieure parfois à

celle de Tchernobyl ?

L’Allemagne est citée en exemple comme pays qui réduit sa part de nucléaire. Mais

si vous circulez entre Aix et Cologne vous verrez de plus en plus de centrales produisant

l’électricité par la combustion extrêmement polluante de lignite.

Si comme beaucoup je me méfie malgré tout du nucléaire, les éoliennes ne

m’inspirent guère plus de confiance. Quel est alors notre avenir énergétique ?

Jean-Claude LEFEBVRE

Page 32: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

32

Extra muros pour les élèves du cours d’allemand

Le jeudi 13 novembre, les élèves de Monsieur Xavier Bourgeois ont découvert

l’exposition « Art Dégénéré d’Hitler » à la « Cité Miroir ».

Dès 9h (et c’est trop tôt pour des retraités), ils étaient prêts à découvrir les œuvres

exposées à l’ancienne piscine de la Sauvenière superbement reconvertie en Centre

Culturel.

Chacun se remémorait les moments agréables passés en ce lieu mythique de notre cité.

Chacun y allait d’une anecdote relative à sa fréquentation de ce lieu : apprentissage de la

brasse, match de water-polo, brevets de natation.

Après avoir admiré cette reconversion très réussie de ce bassin de natation, un guide a

pris le groupe pour parcourir l’exposition, tout cela dans la langue de Goethe !

Les œuvres acquises en 1939 à Luzerne par un groupe de liégeois mandatés par la ville y

sont magnifiquement mises en valeur.

L’espace G. Truffaut, spécialement aménagé pour l’évènement rassemble quelques 26

tableaux.

Notre guide, consciente de notre niveau et de notre aptitude à comprendre l’analyse et les

commentaires décrivant ces tableaux a su captiver tout son auditoire.

Elle n’a pas hésité à introduire dans ses propos quelques notes de français pour nous

permettre de poursuivre sans frustration.

Nous nous sommes arrêtés devant quelques œuvres précieusement choisies, telles que :

La maison bleue de Chagall

Les masques d’Ensor

Un portrait de Marie Laurencin

Et bien évidemment un portrait de la célèbre Famille Soler de Picasso.

Une heure et quinze minutes de pur bonheur, tant sur le plan artistique que

linguistique.

Bravo et merci à Xavier pour cette belle matinée culturelle.

Une élève.

Page 33: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

33

Sur papier de soie, sur rouleau de soie,… verticalement, horizontalement, à l’encre de

Chine, à l’aquarelle, pinceaux adaptés aux différents traits, l’art chinois emploie une

multitude de supports.

Elle est un réel divertissement éducatif, poétique ou philosophique.

Elle combine harmonieusement paysages, fleurs, oiseaux, animaux, mais ce sont ses

valeurs philosophiques et poétiques qui en font sa valeur réelle.

Dans la classe nous avons tous un niveau artistique différent : certains élèves viennent de

l’Académie des Beaux-Arts, d’autres ont été animateurs dans l’une ou l’autre association

d’artistes peintres, certains ont suivi précédemment des cours de peinture aquarelle,

acrylique ou autres, et puis il y a nous qui n’avons jamais dessiné et ne connaissons

même pas les règles élémentaires de perspectives.

Et comment se débrouille notre professeur avec une classe aussi hétéroclite ?

Qui est-il pour arriver à nous apporter à tous, quel que soit notre niveau, un sens

artistique qu’il a reçu de ses ancêtres chinois et de l’Académie des Beaux-Arts de Shang

Hai et de Bruxelles?

Comment s’y prend-il pour que nous soyons tous heureux de travailler avec lui ?

LA PEINTURE CHINOISE A L’U3A

La classe de l’après-midi

L’amour dans la vie

Page 34: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

34

Entre nous tous, c’est un échange : Wenhai, notre professeur, fait de réels progrès en

français et nous, nous comprenons de mieux en mieux la technique ou le message qu’il

veut nous faire passer.

Ensemble nous avons réalisé une exposition dans la cafeteria de l’U3A. Elle était

l’aboutissement du travail d’une année (voici quelques exemples des peintures réalisées)

Et depuis septembre 2014 nous préparons la prochaine :

En début de trimestre Wenhai propose un thème et nous décidons tous ensemble de

quelle manière nous aimerions l’aborder : technique, mise en page, présentation…

(Mais nous savons déjà qu’en bons retraités nous nous appliquerons moins qu’un élève

d’académie. Ce qui veut dire que nous rechignerons à « faire des exercices à domicile »

et que dès lors nous aurons besoin de plus de temps pour maîtriser un sujet.)

Page 35: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

35

Cependant, certaines élèves travaillent régulièrement à domicile et sont prêtes à le

démontrer :

Avec les conseils de Wenhai,

Yvette a décidé de réaliser une

copie de l’un des plus grands

maîtres chinois SHEN ZHOU

(1427-1509)

L’œuvre date de l’époque

MING et se nomme LU

SHAN GAO TU ce qui veut

dire « La montagne et l’eau ».

Cette copie en cours de

réalisation mesure 2m x 1m,

elle est peinte à l’encre de

Chine et aquarelle, sur soie

importée de Chine.

Solange, Chantal, Berthe,

Anne, Bernadette et les

autres… travaillent aussi

énormément, parfois dans un

style plus contemporain… qui

nous dira que nos deux pays se

rejoignent dans l’art.

Shen Zhou,

Page 36: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

36

Venez à la rencontre du génie italien en compagnie des classes d’

Histoire de la Principauté de Liège et Histoire originale de la Pensée animées par :

Chantal Olivier et Catherine Vankerkhove.

Venez partager la découverte commentée d’

Assise, Pérouse, Orvieto, Todi, Pienza et Chiusi

Admirez et donnez un sens à ces cités et à leur patrimoine.

A l’aller et au retour, parcours-découverte de Saverne, Vosges et Alsace,

Lacs des Quatre Cantons et Thoune, Col du Susten

Dates : Du samedi 20 juin au dimanche 28 juin 2015

Du samedi 05 septembre au dimanche 13 septembre 2015

Hôtels : *** : Lido : www.umbriahotels.com

Gottardo Sud : www.gottardo-sud.ch

Guidage : Catherine VANKERKHOVE, guide conférencière diplômée,

Henri LEBOUTTE, guide en Toscane et en Ombrie depuis 1970, diplômé.

Tous deux sont reconnus guides Grand Tourisme par le Commissariat Général au

Tourisme.

Transport : autocar de qualité, moins cher et plus enrichissant que l’avion.

Documentation : mise à disposition d’une brochure de présentation du patrimoine

abordé en Ombrie car l’acte de création est toujours en relation avec un contexte global.

Les plus : Parcours attractif avec approche originale, visites commentées de :

Basilique St François, Galerie Nationale d’Ombrie, Musée national Etrusque de

Chiusi, Duomo d’Orvieto, Palais Picolomini de Pienza

Prix d’entrée dans les musées et les églises compris. Ambiance musicale adaptée et

cocktail de bienvenue. Singularité : vrai tout compris hors boissons, avec excursions,

repas du premier et dernier jour midi, donc pas de mauvaises surprises en matière de coût

final.

Prix : 1.290 € en pension complète.

Supplément single : 190 € - Acompte : 300 € à l’inscription

Renseignements et inscriptions :

Henri LEBOUTTE - Tél. 087/26.93.78 - 0475/98.57.93

[email protected]

OMBRIE

Découverte Culturelle

Eté 2015

U3A Liège

Page 37: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

37

UNE GRECE MOINS CONNUE

MAIS SI BELLE : MACEDOINE Un voyage de 8 jours

Vendredi 08/05 : Aéroport Thessalonique + nuit à Kavala * Vol JET AIR FLY BRUXELLES - THESSALONIQUE Arrivée à l’aéroport de Thessalonique Accueil par un guide accompagnateur local francophone. Route pour KAVALA, l’ancienne Néapolis où St-Paul débarqua en venant de Troas (Turquie). Tour d’orientation de la ville qui a conservé son aspect oriental. La ville charme par son vieux quartier de Panagia, sa citadelle, ses fortifications et son aqueduc, témoignant de différentes périodes de l’histoire. Installation à l’hôtel. Diner et Nuit hôtel à Kavala

Samedi 09/05 : Kavala – Phillipes - Ouranoupolis Départ pour la visite de la cité antique de Philippes, qui porte le nom de Philippe II de Macédoine, le père d’Alexandre le Grand et vainqueur sur les alliés grecs à la bataille de Chéronée. Les vestiges remontent essentiellement à l’époque romaine et byzantine. Sa prospérité fut assurée grâce à sa position sur la Via Egnatia, à sa plaine fertile et à ses mines d’or voisines. C’est également dans cette ville, que St-Paul a fondé la première église d’Europe. Visite de la basilique et de la source de Lydia. Ici, St-Paul a prêché dans la maison de Lydia, une des premières converties d’Europe. Ce site est un lieu de pèlerinage pour les Chrétiens. Route pour Ouranoupolis (Ormos Panagias) Diner et nuit hôtel à Ouranoupolis

Dimanche 10/05 : Ouranoupolis – Croisière autour du pied ouest du mont Athos - Thessalonique Petit-déjeuner à l’hôtel A 10H00 Embarquement à bord d’un bateau puis départ pour la mini croisière autour du Mont Athos, ou bien en Grec Agion Oros (la montagne sacrée). C’est un état monastique indépendant sous le contrôle des autorités religieuses Orthodoxes. Un site d’une beauté extraordinaire et d’une grande sérénité. Les vieux monastères sont éparpillés sur les coteaux, couverts de forêts denses et surplombant les eaux d’un bleu profond de la mer Egée. Seuls les hommes sont autorisés à entrer, et le nombre de visiteurs est très restreint à ce site classé au patrimoine de l’UNESCO. Vous pourrez admirer 8 très beaux monastères proches de la côte, Vers 13H30 Retour au port d’Ormos Panagias.

Page 38: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

38

Déjeuner taverne à Ouranoupolis Route pour Thessalonique. Dîner et nuit hôtel à Thessalonique

Lundi 11/05 : Visite de la ville de Thessalonique Petit-déjeuner à l’hôtel Visite de Thessalonique la ville basse & haute. Nous nous arrêterons également pour admirer les fortifications, offrant un très beau panorama sur la ville. Visite de l’église de Dimitrios puis promenade dans le quartier commerçant. Déjeuner taverne à Thessalonique. Visite du musée byzantin, puis visite du musée archéologique. Passage par l’Arc et palais de Galère, le marché romain, ancienne agora thermes Romains Retour à l’hôtel Diner et Nuit hôtel à Thessalonique

Mardi 12/05 : Thessalonique – Pella - Amphipolis - Thessalonique Petit-déjeuner à l’hôtel Départ pour Pella, l’ancienne capitale d’Alexandre le Grand. Initialement située en bord de mer, Pella s’est trouvée reléguée à l’intérieur des terres dès l’époque classique sous l’effet des alluvions. Son entrée dans l’histoire date du 5ème siècle, lorsqu’Archélaos y installe la capitale de Macédoine. Dès lors, la cité attire les plus grand lettrés et artistes de Grèce, tels qu’Euripide ou le peintre Xeusis. Plus tard Philippe II la fortifie et la dote d’un nouveau palais, redessiné par Cassandre plus tard. La conquête romaine met un terme à sa gloire au profit de Thessalonique. Visite du musée de Pella.. Route pour Amphipolis, l’une des plus puissantes cités grecques qui a laissé des vestiges d’une grande force d’évocation. Eteinte depuis des siècles, Amfipoli, rayonna pendant près d’un millénaire, de l’antiquité classique à l’époque Byzantine. La cité est perdue dans le cadre paisible de la campagne macédonienne dont les collines ondoient doucement. Ces ruines se parcourent comme un livre à ciel ouvert. Vous visiterez également le musée archéologique du site rassemblant la plupart des découvertes du site sur une période allant du Néolithique tardif à l’époque Byzantine. Déjeuner taverne en cours de visite avant de rentrer à Thessalonique Retour à l’hôtel Diner et Nuit hôtel à Thessalonique

Mercredi 13/05 : Thessalonique – Météores - Kalambaka Petit-déjeuner à l’hôtel Départ pour les monastères des Météores ou Μετέωρα Μοναστήρια, (en grec, « monastères suspendus au ciel ») situés dans la plaine de Thessalie, à proximité de la ville de Kalambaka, à l’embouchure de la rivière Pinios, dans la vallée du Pénée, haut lieu du monachisme orthodoxe. Ce sont des monastères chrétiens orthodoxes. Classés au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1988, ce sont des constructions à vocation religieuse perchées au sommet d’impressionnantes masses rocheuses grises, sculptées par l’érosion et appelées Météores.

Page 39: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

39

Selon les jours d’ouvertures des monastères : Visites de 2 monastères. Déjeuner taverne à Kalambaka Diner et nuit hôtel à Kalambaka OU Trikala

Jr 7 – Jeudi 14/05 : Kalambaka – Vergina - Thessalonique Petit déjeuner à l’hôtel Départ de la région de Kalambaka pour la visite du tumulus de Vergina. C’est là qu’en 1977, le professeur Manolis Andronikos mis au jour une série de chambres mortuaires, de la royauté Macédonienne, dont la tombe de Philippe II de Macédoine, le père d’Alexandre le Grand. Dans la grande chambre mortuaire de Philippe II se trouve un grand sarcophage de marbre et à l’intérieur un ‘larnax’ d’or (cercueil) où étaient ses cendres et sa couronne. De par son importance historique majeure, le site de Vergina a été classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Déjeuner taverne à Vergina Route pour Thessalonique Diner et Nuit hôtel à Thessalonique

Jr 8 - Vendredi 15/05: Départ de Grèce Petit-déjeuner à l’hôtel. Transfert de l’hôtel vers l’aéroport de Thessalonique

* VOL DE RETOUR Jet Air Fly : THESSALONIQUE - BRUXELLES

PRIX BASE 30 PERSONNES / 1495.- euros

Supplément Single / 220 EUROS

Les Prix comprennent :

Pension complète sans boissons du diner du 08/05 au petit-déjeuner du 15/05/15 Autocar grand tourisme pour : Circuit 07 jours suivant programme ci-dessus, Guide Francophone du Jour 08/05 au 14/05 inclus accompagnatrice Francophone Le 15/05 pour le transfert hôtel Thessalonique/aéroport Thessalonique. Entrées des sites, musées et monastères 2 Monastères des Météores, site et Musée de Pella, site & musée d’Amphipolis, tumulus de Vergina. TRANSFERTS ALLER / RETOUR LIEGE - BRUXELLES -LIEGE

Acompte 200 euros à verser sur le compte de l’U3A

Jean-Claude LEFEBVRE et U3A

Page 40: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

40

Petit test pédagogique.

IMPORTANT : Avant de commencer, prenez une feuille de papier et de quoi écrire.

Vous pouvez faire ce test à plusieurs, c’est encore mieux.

1. Lisez au complet avant de commencer.

2. Écrivez votre nom dans le coin droit au haut de cette feuille.

3. Encerclez le mot "nom" dans la deuxième phrase.

4. Dessinez 5 carrés dans le coin gauche au haut de cette feuille.

5. Tracez un "X" dans chacun des carrés du numéro 4.

6. Encerclez chaque carré.

7. Signez votre nom sous le titre de cette page.

8. Après le titre écrivez : "Oui, Oui, Oui".

9. Encerclez le numéro 7.

10. Tracez un "X" dans le coin gauche au bas de cette page.

11. Dessinez un triangle autour des "X" que vous venez de faire.

12. À l'endos de cette page, multipliez 70 x 30.

13. Encerclez le mot feuille dans la phrase numéro 4.

14. À ce moment, dites-nous votre prénom à haute voix.

15. Si vous croyez avoir suivi attentivement les instructions dites à haute "J'ai fini le

numéro 15".

16. Additionnez 107 + 233 à l'endos de cette feuille.

17. Encerclez la réponse obtenue dans le numéro 6.

18. Sur un ton de voix normal, comptez à reculons de 1 à I0.

19. Avec la pointe de votre crayon, perforez cette feuille de trois petits trous ici...

20. Si vous êtes le premier à atteindre ce numéro, écrivez "Je suis bon pour suivre les

instructions".

21. Maintenant que vous avez fini de tout lire attentivement, répondez seulement à la

question numéro 2.

Et alors, Savez vous suivre des instructions ?

Page 41: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

41

Les 15 choses à savoir pour ne pas mourir idiot(e):

1. Le nom complet de Donald, est Donald Fauntleroy Duck.

2. En 1997, les lignes aériennes américaines ont économisé 40 000 dollars

en enlevant une olive de chaque salade.

3. Une girafe peut nettoyer ses oreilles avec la langue.

4. Des millions d'arbres sont plantés par accident par les écureuils, en

enterrant des graines et en oubliant où ils les ont mises.

5. Manger une pomme est plus efficace qu'un café pour rester éveillé.

6. Les fourmis s'étirent le matin en se réveillant.

7. Les brosses à dents bleues sont plus utilisées que les rouges.

8. Le cochon est, avec l'homme, l'animal qui se brûle la peau au soleil.

9. Personne n'est capable de se lécher le coude, c'est impossible.

10. Seul un aliment ne se détériore jamais, le miel.

11. Les dauphins dorment avec un œil ouvert.

12. L'œil de l'autruche est plus grand que son cerveau.

13. Le "couac" d'un canard ne produit pas d'écho, et personne ne sait

pourquoi.

14. Il est impossible d'éternuer les yeux ouverts.

et la dernière....

15. A peu près 99% des personnes qui lisent ce mail ont essayé de se

lécher le coude. (Et ne me dites pas que cela ne vous a pas ne fut-ce

qu'effleuré l'esprit...)

Page 42: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

42

Le temps qui passe

Dans la maussaderie d’un été grisaillant,

Je me suis inquiétée de la fuite du temps.

Si la douce chaleur d’un été finissant

Avait rosi ce soir sur le côté du couchant,

Je n’aurais vu surgir le long spectre des ans.

Il s’enroulait dans les volutes des nuages.

Petits pieds hésitants de la première enfance,

Quand on vous dit souvent qu’il faut être bien sage.

Mollets nerveux des gosses pleins d’assurance

Qui ne croient déjà plus à la vertu des images.

La jointure vitale de l’adolescence,

Ses genoux cagneux de la fausse arrogance,

Supporte non sans mal, dans nos jours de tumulte,

Le corps un peu frêle qui annonce l’adulte.

Les épaules carrées de l’homme en pleine force,

Qui navigue entre amour, adultère ou divorce.

Un vieux cou tout courbé, surchargé de souffrance.

Un cerveau amoindri, frappé d’indifférence.

En un clin d’œil, j’ai lu les phrases de la vie.

Je me suis vue naïve, épanouie et flétrie.

Dans l’insondable dessein que Dieu se réserve

L’immense carrousel des destins qui convergent,

Que sommes-nous, brimborions de deux à cent berges,

Sinon d’infimes poussières qu’Il observe…

Poème de madame Anny Michel

Un merci particulier

au jardin d’Iris pour le magnifique sapin

qui a orné le hall d’entrée

Pendant l’avant Noël.

Page 43: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

43

Sur le parking de l’U3A

Prix spéciaux pour les membres de l’U3A

Page 44: Journal U3A Contact - Janvier - Février 2015

44

Que vous souhaiter de

mieux qu'une parfaite

santé pour vous et vos

proches, de la prospérité

et de la passion dans vos

activités, et de l’amour

autour de vous durant

toute l’année...