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8 e année N 0 3 Septembre 2010 Des gens de vision et d’énergie La centrale de la Sarcelle prend du volume Dernier sprint à la Rupert Les travaux civils tirent à leur fin au chantier de l’Eastmain-1-A

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Dernier sprint à la Rupert Les travaux civils tirent à leur fin au chantier de l’Eastmain-1-A Des gens de vision et d’énergie 8 e année N 0 3 Septembre 2010

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8e année N0 3 Septembre 2010

Des gens de vision et d’énergie

La centrale de la Sarcelle prend du volume

Dernier sprint à la Rupert

Les travaux civils tirent à leur fin au chantier de l’Eastmain-1-A

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Tout chantier a une fin.Le chantier de la dérivation Rupert, j’y étais !

Responsable - Relations publiques et directrice de la publication Bionda Miotto 819 672-2200, poste 3854, [email protected] Conseiller - Relations publiques et rédacteur en chef Jimmy Lavoie 819 865-2100 poste 4159, [email protected]édacteurs Pascal Dion, Catherine Langlois, Marie-Ève Morin, Liza Perron, Mélanie VachonCollaborateurs Claude Perron , Normand FaubertRéviseur Richard Roch / Graphiste Paul Salois Design / Photographes Paul Brindamour / Impression Imprimerie Lebonfon

Le Journal Eastmain est publié par les Relations publiques de la SEBJ pour les travailleuses et les travailleurs du projet de l’Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert. (© SEBJ. Tous droits réservés. )Site Internet : www.hydroquebec.com/rupert Site extranet : www.extranetsebj.caLe Journal Eastmain est imprimé sur du papier du Québec certifié Éco-Logo, blanchi sans chlore, contenant 100 % de fibres post-consommation, sans acide et fabriqué à partir de biogaz récupérés.

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200 000e passager MV – Le 7 juillet dernier, la direction d’Air Creebec et de la SEBJ ont souligné le 200 000e passager à avoir voyagé sur les ailes d’Air Creebec dans le cadre du projet de l’ Eastmain-1-A-Sarcelle-Rupert. Monsieur Mario Lavoie, manœuvre pour l’entrepreneur CRT-Hamel, s’est vu remettre une montre par Madame Connie Ragusa, représentante d’Air Creebec, et un laminé de la part de la SEBJ, représentée par Messieurs Denis Lalonde, Laurent Busque et Madame Denise Bessette.

MEM – Depuis 2002, des milliers d’employés et de travailleurs ont œuvré sur différents aspects du chantier de la dérivation partielle de la rivière Rupert. D’ici la fin de l’année 2010, chacun aura à faire ses adieux. Une étape cruciale, obligée mais empreinte de tant de fierté !

Profitant encore de la présence de centaines de travailleurs sur le campement, la SEBJ a organisé des activités de reconnaissance servant à souligner et à remercier le travail soutenu de tous à ce chantier.

Avec la collaboration des chantiers de l’Eastmain-1-A et de la Sarcelle, des visites ont été organisées au mois de juillet et d’août pour les travailleurs du campement de la Nemiscau. Très appréciées, ces visites ont permis aux travailleurs de dé-couvrir, entre collègues et amis, les autres chantiers du projet de l’Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert. Merci à tous les participants, accompagnateurs et organisateurs !

L’apogée de ces activités Reconnaissance s’est déroulé le 21 août. Tous les employés et les travailleurs ont été invités par le chef de chantier, M. Gervais Savard, en compagnie de M. Virgile Albert, administrateur de projet, à un souper à la sauce Rupert. Des photos de travailleurs décoraient tous les murs de la cafétéria, des gâteaux en forme de seuils magistralement préparés et une vidéo de l’avancement des travaux de 2007 à 2010 a été projetée sur écran géant.

L’album-souvenir 2007-2009 a été reçu avec beaucoup d’enthousiasme. Une soirée sous le chapiteau a suivi où les rires se sont joints aux souvenirs formant des instants mémorables et touchants !

Cette fin de chantier qui approche doit être soulignée, partagée ! Partagée avec l’émotion, la passion et le respect que nous avons acquis à faire vivre ce chantier qui est devenu unique.

Gâteau représentant le seuil du PK 290

Groupe du campement de la Nemiscau en visite au chantier de la Sarcelle

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celle Secteur amont

LP – Le bétonnage des trois sections de la prise d’eau de la centrale de la Sarcelle, qui a commencé au mois d’avril 2009, prendra fin cet automne. Ces travaux auront nécessité plus de 10 900 m3 de béton.

La configuration particulière de ces ouvertures comprend, entre autres, la courbure donnée au béton en haut des portes. Deux courbes successives, appelées linteaux, permettront de diriger efficacement les eaux vers les groupes.

Même si le bétonnage avance à grande vitesse, les travaux à la prise d’eau ne sont pas terminés. L’arrivée des travailleurs de l’entreprise CIE Euler, assignés à l’installation des guides des poutrelles ainsi que des guides des grilles à débris, marque une autre étape dans cette section de la prise d’eau.

Linteaux du groupe LS 22 – Emplacement des guides des vannes

Vue amont – Prise d’eau

Vue amont – Route d’accès et emplacement du trajet de la grue portique

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celle Secteur aval

MV – La construction des diffuseurs tire à sa fin. À la mi-septembre, plus de 12 000 m3 de béton auront été coulés pour la réalisation de ce secteur.

Les travaux permettant l’installation de la structure d’acier du tablier du pont de service ont débuté avec le bétonnage de neuf colonnes. Ces neuf colonnes, trois par groupe, seront munies d’ancrage servant à attacher les poutres de la dalle du pont.

Poste de la centraleLe poste fourmille d’activités. Les six pylônes du poste ont pris position sur leur base. Autour d’eux s’érigent plus de la moitié des isolateurs, des disjoncteurs et des sectionneurs. Les deux murs coupe-feu séparant les transformateurs sont complétés, et les quatre colonnes servant au support du câblage sont bétonnées à 85 %.

La construction des fossés comblés permettant le drainage des eaux pluviales, l’excavation de l’emplacement de la future clôture ainsi que le coffrage du massif des conduits ont débuté. De plus, l’exécution de la grille de la mise à la terre se poursuit.

Vue aval – Fin du bétonnage des diffuseurs

Vue du poste de la centrale de la Sarcelle

Bases d’appareillages des sectionneurs, des disjoncteurs et des isolateurs

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Dossier bulbesLes premières sectionsLP – C’est au mois de juin 2009 que les premières sections des groupes bulbes ont fait leur apparition au chantier de la Sarcelle. L’an dernier, seulement les blindages des cônes aspirateurs avaient été installés sur les trois groupes. Une quatrième section en amont de ces blindages viendra compléter cette partie cette année.

L’année 2010 est beaucoup plus mouvementée. L’arrivée des avant-distributeurs, des carcasses de stators, des anneaux de scellement et des couvercles amont par la route contribue au fourmillement des activités.

Au chantier, les travailleurs de l’entreprise Alstom ont commencé la mise en place des composants du groupe LS 23 depuis le mois de juin.

Carcasse de stator

Avant-distributeur et anneau de scellement du groupe LS 23

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Avant-distributeurVue de l’extérieur, cette section est située entre la carcasse du stator et l’anneau de scellement. De l’intérieur, elle contient le palier combiné formé du palier de butée, du palier de contre-butée et du palier guide alternateur, et l’arbre le traversera en son centre. Composé de quatre pièces soudées, l’avant-distributeur tient en place grâce au bétonnage d’une partie des avant-directrices verticales situées en haut et en bas de l’avant-distributeur. De plus, deux avant-directrices latérales, qui seront ancrées dans le béton, y ont été soudées ; cela permettra de maintenir le groupe en place par les deux côtés.

C’est le dimanche 27 juin que trois des sections soudées ont été intégrées à la centrale. Pesant un peu plus de 150 tonnes, cette pièce a d’abord été déposée au fond du groupe LS 23 avant de prendre sa position finale à la verticale. Le bras inférieur maintient la pièce debout, et sa section la plus basse sera bétonnée. Le bras supérieur attaché à la quatrième section y a été soudé le 23 juillet.

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LP – C’est le samedi 24 juillet que la coentreprise Cegerco Lambert et Somec remettait différents locaux qui appartiendront à la division Transénergie d’Hydro-Québec.

Les six salles remises, en présence de membres de l’équipe d’Hydro-Québec et d’employés de la SEBJ, sont celles des tableaux de protection, des automatismes, d’appareillage électrique, des accumulateurs et un laboratoire. Elles sont toutes situées dans la partie aire de service au niveau 220 et adjacentes au futur poste de transport de la centrale de la Sarcelle.

PD – Le campement satellite d’Oujeck a, comme tous les campements, une durée de vie limitée. Depuis le 20 juin dernier, le campement Oujeck est fermé, et, comme la construction des seuils n’est pas terminée, les travailleurs logent maintenant au campement du km 257 ou à celui de Waskaganish. Le campement Oujeck aura hébergé plus de 225 travailleurs (en période de pointe) de plusieurs entreprises ayant œuvré aux travaux sur les seuils sur la rivière Rupert.

Une fermeture de campement n’implique pas seulement la coupure du courant, il faut aussi le démanteler. Deux entreprises se partagent les tâches du démantèlement du campement

Oujeck depuis la fin d’août : Larouche Construction et Denis Lavoie & fils, et ce, jusqu’à la fin d’octobre. Près de 70 modules devront être transportés. Pour certains dortoirs, c’est un transfert au campement de la Nemiscau. Pour le reste, ils parcourront près de 1 650 kilomètres jusqu’au campement des Murailles, à la Romaine.

Une attention particulière doit être prise de la part des usagers de la Route du Nord et celle de la Baie-James puisque ces transports peuvent accaparer une bonne largeur de la route. Garez-vous sur le bord de la route à la croisée de l’escorte de transport.

Un démantèlement qui fera son chemin

Quand on parle du niveau 220, il s’agit de l’étage le plus élevé de la centrale (220 étant le niveau en mètres excédent le niveau 0 de la mer).

Ces salles ont été livrées avec une bonne avance sur l’échéancier qui était le 15 septembre. Pour souligner ce grand pas, un napperon commémorant la rapidité des travaux a été remis à tous les travailleurs, et un gâteau spécial a été préparé pour l’occasion.

Bravo à tous ceux et à toutes celles qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ces travaux !

D’ÉTAPE EN ÉTAPEArchitecture et travaux mécaniques / électriques

Centrale de la Sarcelle 2010

D’ÉTAPE EN ÉTAPEArchitecture et travaux mécaniques / électriques

Centrale de la Sarcelle 2010

Remise des salles du niveau 220 à TransénergieGRAND PAS SARCELLE

Abalin Stéphane - Achard Fabien - Arbour Yvon - Asselin Roberto - Auclair Vic - Audet Réal - Bastien Michel - Beaulieu Frédéric - Beaulieu Martin - Beauregard Lucien - Bédard Martin - Bergeron Jonathan - Bergeron François Bernier Dominic - Blackburn Martial - Blackburn Jean-Claude - Boily Marc - Boivin Yan - Bouchard Yanick - Bouchard Michael - Bouchard Michel - Bouffard Roger - Bourbeau Claude - Brisebois Jacques - Brisson Michel - Bronsard Simon - Carbonneau Guy - Carbonneau Yves - Caron Gilles - Charbonneau Gabriel - Cherrier Sébastien - Claveau Jerry - Côté Alexandre - Côté Éric - Couture Laurent - Dallaire Dominique - Delorme François - Demeules Mathieu Derome Mario - Desrosiers Raymond - Doyon Denis - Dubois Robin - Duchesne Daniel - Duchesne Dave - Duchesne Pascal - Dufour Bernard - Dufresne Jean-Guy - Duhamel Alexandre - Dupuis Gaétan - Fontaine Philippe - Fortin Maxime - Fortin André - Fortin Marc - Fortin Marius - Frappier Dominic - Gagné Serge - Gagnon Dominic - Gagnon Daniel - Gagnon Éric - Gagnon Michel - Gagnon Charles - Gaudet Ghislain - Gaudreau Marcel - Gaudreault Rémi Gaudreault Louis - Gauthier-Gaudreault Marc-André - Gingras Alain - Girard Jocelyne - Godin Réal - Gosselin Claude - Goudreault Dany - Grant Patrick - Gravel Martin - Gravel Patrick - Grenier Régent - Guérin Bernard - Lalande Jean-François - Landry Jasmin - Landry Yvon - Lapointe Bernard - Laprise Daniel - Larocque Guy - Larouche Jacky - Laurin Michel - Lavoie Gérald - Leclair Nicole - Leduc Jean-Paul - Lemelin Jean-François- Lévesque David - Lévesque Guy - Macédo Patrice - Marcil Patrick - Marcotte François - Marcoux Pascal - Marineau Jean - Marion Ronald - McKoy Gérard - Ménard Dave - Minville Sébastien - Moreau Éric - Morel Réal - Munger Hervé - Murray Jean - Nault Christian - Ouellet Alain - Ouellette Simon - Painchaud Éric - Pascal Claude - Patenaude Robert - Patoine Steeve - Payant Gilbert - Perron André - Pilote Pierre Luc - Pilote Julien - Poulin Amélie - Reimnitz Robert - Riberdy Jean-Pierre Rioux Éric - Robert François - Rochefort Jean-Michel - Rochefort Louis-Francis - Rondeau Jean-Marc - Rouillard Sylvain - Roy Adrien - Sabourin Patrick - Salesse Louis - Samson Marco - Savard Guy - Scopelleti Martin - Séguin Serge - Selseotes Marc - Simard Marc-André - Simard Claude - Simard Louis - St-Cyr André - Therrien Steeve - Tremblay Charles-David - Tremblay Olivier - Tremblay Martin - Tremblay Jean-Pierre - Tremblay Sylvain - Tremblay Yvon Tremblay Sylvain - Tremblay Jimmy - Tremblay Bernard - Tremblay Raymond-Mari - Van der Heyden Nicolas - Verreault Kevin - Vézina Maxime - Vinette Maxime - Zacarias Angelito Raym

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PK 33 Le seuil du PK 33 est maintenant en service, ce qui en fait l’un des seuils les plus imposants des huit ouvrages hydrauliques construits sur la rivière Rupert.

Le chenal gauche est définitive-ment fermé, et l’eau passe sur le seuil fraîchement construit. On s’affaire actuellement et jusqu’à la mi-octobre au remblai des différents matériaux qui composent le barrage. En parallèle à ces travaux, il y aura le démantèlement du pont temporaire.

PK 170Depuis la mise en eau du seuil du bras gauche de la rivière Rupert à ce site des travaux, la construction du seuil du bras droit s’est faite très rapidement. Le bétonnage est complété ainsi que l’arasement du batardeau.

Depuis la mi-août, l’eau passe sur le seuil du bras droit, ce qui correspond à la fin de la construction de ce site. Les travaux de réaménagement des lieux ont débuté.

MEM – L’été n’a pas été de tout repos pour les travailleurs du chantier de la dérivation Rupert. Bien que quatre des huit ouvrages hydrauliques soient terminés (PK 20,4, 49, 85, 110,3) ceux des PK 33, 170, 223 et 290 ont demandé beaucoup de travail, et l’on peut maintenant distinguer leur physionomie permanente. La fin des travaux approche, et tous conservent la même rigueur au travail !

PK 33

PK 170

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PK 223MEM – Les travaux de remblai du barrage sont complétés depuis la mi-août. L’entrepreneur Newco s’affaire aux travaux d’injection à haute énergie qui devraient se poursuivre jusqu’à la fin de septembre. Cette technologie, déjà utilisée dans le batardeau, rendra étanche le noyau du barrage, fait de gravier.

Viendront par la suite le démantèlement du pont temporaire et l’enlèvement de la jetée, ce qui permettra de terminer la construction de la frayère.

PK 290La mise en eau du seuil du chenal central s’est faite au début du mois d’août. L’entrepreneur Newco a complété la construction des batardeaux pour la mise en place de l’enrochement du seuil du chenal droit, et le pont temporaire est maintenant démantelé.

Depuis, l’entrepreneur s’affaire aux travaux de remblai d’enrochement qui constituera le deuxième seuil en enrochement.

Baie JollyNF – Depuis la fin de juillet, un ouvrage de contrôle est en construction dans la baie Jolly, à environ 3 kilomètres en aval du barrage Rupert; il prend la forme d’un seuil en enrochement avec palplanches.

Les objectifs consistent à conserver un plan d’eau afin d’éviter la mortalité des poissons, de permettre la pêche et de fournir un milieu propice à la chasse à l’oie.

Étant donné que le seuil a une hauteur de plus de 2,5 mètres et que sa capacité de retenue est supérieure à 3 hectares, il se trouve par conséquent assujetti à la Loi sur la sécurité des barrages qui instaure une série de mesures encadrant la construction et l’exploitation.

PK 223

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La deuxième phase de bétonnage tire à sa fin.JL – En dépit du fait que les contrats des travaux civils tirent à leur fin, d’importantes activités de bétonnage sont toujours en cours à la centrale de l’Eastmain-1-A. Au mois d’août dernier, Cegerco–Inter-cité (CIC) a complété le bétonnage du mur de la route d’accès à la centrale.

En parallèle, la compagnie poursuit son travail de bétonnage dans le secteur des turbines. Le tablier des alternateurs, composé d’éléments en béton préfabriqué, fait également partie des travaux inscrits au contrat. Rappelons que la deuxième phase des travaux de bétonnage comprend une quantité totale de plus de 27 700 m3 de béton.

Guides de vannesLe bétonnage des 12 guides dans lesquels glisseront les vannes aval de la centrale a pris fin le 24 juillet dernier. Nordex, sous-traitant de Canmec Industriel, s’est chargé de bétonner les guides, les seuils et les linteaux. La première coulée a eu lieu le 12 juillet ; au total, 12 jours ont suffit à encastrer totalement ces pièces.

On se prépare à installer la grue portique sur le tablier aval de la centrale de l’Eastmain-1-A.

Construction des coffrages en vue des coulées de béton au groupe LC 12

Les ferrailleurs sont à l’oeuvre pour préparer les coulées de béton à l’extérieur de la bâche spirale du groupe LC 13.

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Fin des travaux à la digue provisoireC’est vers la mi-août qu’ont pris fin les travaux de Neilson-EBC visant à démanteler la digue provisoire de la prise d’eau. Rappelons que les travaux ont consisté à extraire le rideau de palplanches, à excaver la digue au moyen d’une pelle à câble et, enfin, à remodeler les épis déflecteurs. L’eau du réservoir est maintenant libre de circuler dans l’enceinte de la prise d’eau.

Mise en eau du canal de fuiteJL – Neilson-EBC a terminé l’excavation du canal de fuite en août dernier. Un total de 525 000 m3 de roc, combiné à 530 000 m3 de mort-terrain, ont dû être excavés afin de dégager le canal par lequel l’eau turbinée devra passer afin de retourner dans le lit de la rivière Eastmain.

En retirant le batardeau en aval du canal, la mise en eau du canal de fuite pourra débuter. Cette mise en eau devrait avoir lieu vers la fin du mois de septembre.

Prise d’eau de la centrale de l’Eastmain-1-A

Vue aval du canal de fuite et de la centrale de l’Eastmain-1-A (en arrière-plan)

Fin des travaux d’excavation du roc au canal de fuite de la centrale de l’Eastmain-1-A

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Systèmes électriques et mécaniquesLes travaux sur la première mezzanine (niveau 230) sont terminés depuis quelques semaines. Le Consortium TAP a redoublé d’efforts afin de pouvoir remettre cette mezzanine à Hydro-Québec vers la mi-septembre.

Des travaux de finition comme l’installation des portes et des tuiles acoustiques des plafonds suspendus ont été effectués par CTAP. Par ailleurs, le consortium poursuit ses activités de fourniture et d’installation des systèmes électriques et mécaniques sur presque tous les niveaux de la centrale.

Montage de la première turbineJL – Les pièces nécessaires à l’assemblage du groupe LC 11, pour la plupart, sont arrivées à la centrale, et les travaux de montage de la première turbine sont en cours (voir autres textes aux pages 12 et 13). Le turbinier Voith Hydro a mis en place la carcasse du stator directement dans le puits de la turbine et a débuté le montage du circuit magnétique et de l’enroulement. Du travail de haute précision !

Les travaux d’assemblage du rotor, qui se déroulent à l’aire de montage de la centrale, ont débuté en septembre.

Carcasse du stator du groupe LC 11 Poursuite des travaux de finition dans les locaux et les corridors de la centrale

Installation des composants à l’intérieur de la carcasse du stator du groupe LC 11

Avant-distributeur vu de l’intérieur de la bâche spirale

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CL – Les premières directrices sont arrivées à la centrale de l’Eastmain-1-A le 28 juillet dernier sur un fardier double. Ce camion à deux remorques est le premier d’une série de trois que nécessitera la livraison des 72 directrices, à raison de 24 par groupe. Ces pièces, fabriquées par Voith Hydro, résultent d’un minutieux travail de conception et de fabrication afin que leur profil hydraulique soit optimal.

Un rôle primordialLes directrices seront insérées entre la roue de turbine et l’avant-distributeur. Elles seront en contact direct avec l’eau, et leur rôle est d’acheminer plus ou moins d’eau à la roue de turbine selon la demande en électricité et la stratégie d’exploitation. Au contraire de la croyance populaire, ce sont les directrices qui régissent l’entrée d’eau à l’intérieur d’un groupe et non pas les vannes principales de la prise d’eau. Leur rôle est donc crucial.

Comment ça fonctionne ?L’eau entrera dans la conduite forcée et atteindra la bâche spirale où elle sera distribuée équitablement grâce à l’avant-distributeur. Après avoir traversé ce dernier, l’eau atteindra une deuxième série de pales, celles-ci amovibles : les directrices. Leur ouverture (aussi appelée l’ouverture de vannage) peut varier de 0 à 100 %.

Des directrices qui font du cheminLa première étape, la conception, a été effectuée à l’usine de Voith Hydro en Allemagne. « La forme des directrices a été élaborée et conçue spécialement pour les groupes de la centrale de l’Eastmain-1-A », affirme M. Dany Morin,

Groupes turbines-alternateursLes directrices font leur entrée à la centrale.

directeur de projet chez Voith Hydro. « Son profil hydraulique a été adapté et vérifié grâce à un modèle réduit », poursuit-il.

Une fois la forme optimale déterminée, « les 72 directrices ont été coulées à la fonderie de Voith Hydro au Brésil. Par la suite, elles ont été usinées et envoyées par bateau du Brésil aux États-Unis », précise M. Morin. « Les directrices du premier groupe ont terminé leur périple sur un fardier standard jusqu’au chantier, tandis que les deux autres séries sont toujours en entreposage à Montréal », conclut-il.

L’installationÀ la mi-septembre, les 24 premières directrices ont été insérées une à une dans le flasque inférieur du groupe LC 11.

Le pont roulant a soulevé chaque directrice à la position verticale, soit par le plus long tourillon, le tourillon supérieur. Le plus court tourillon sera inséré dans le flasque inférieur. Ensuite, le flasque supérieur viendra se juxtaposer sur les plus longs tourillons. Une fois l’installation terminée, la seule partie visible des directrices sera leur pale, qui demeurera en contact avec l’eau.

Le rôle des directrices est d’acheminer plus ou moins d’eau à la roue de turbine.

Les directrices en chiffresNombre de directrices par groupe : 24Poids d’une seule directrice : 2,98 tonnes métriques (6 570 livres)Alliage : acier inoxydable ASTM A743, grade CA6NMRéception des directrices des groupes LC 12 et LC 13 : mi-octobre et début décembre

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Transport terrestreComme il a été impossible pour les navires d’accoster directement sur les berges du village de Chisasibi en raison de leur taille et de leur tirant d’eau, évalué à plus de 9 mètres, une opération délicate de transbordement sur barges a été nécessaire. L’opération s’est échelonnée sur une période de cinq jours.

Enfin, à l’aide d’un fardier spécialement adapté, les trois roues ont pu quitter Chisasibi et emprunter la route de la Baie-James. Le convoi s’est par la suite dirigé vers la route Muskeg-Eastmain-1. La première roue a été livrée au chantier le 14 août. En tout, le transport terrestre des trois roues s’est échelonné du 13 au 21 août.

La roue du premier groupe a été descendue dans le puits de turbine le 28 août dernier, soit près de deux mois avant la date prévue.

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Après avoir sillonné les océans par bateau et contourné le continent de l’Amérique du Nord, les trois roues des turbines, fabriquées au Brésil, ont enfin pu accoster à la Baie-James pour prendre la route en direction de la centrale de l’Eastmain-1-A.

JL – Cette opération sans précédent a été rendue nécessaire en raison des dimensions hors normes des trois roues de turbine de la centrale de l’Eastmain-1-A. Avec un poids avoisinant les 120 tonnes et un diamètre de près de 7 mètres, il aurait été difficile, impossible même, de livrer les trois imposantes pièces via les nombreux ponts et les routes qui sillonnent les Amériques. La seule solution étant le transport maritime.

Un long voyageC’est ainsi qu’un long voyage de plusieurs milliers de kilomètres a dû être organisé entre São Paulo et… Chisasibi. Une opération méticuleuse et de longue haleine planifiée plus d’une année à l’avance.

« Notre principale contrainte était la courte période de navigation libre de glace dans la baie James, qui se limite aux mois de juin à septembre, explique

Roues de turbine de la centrale de l’Eastmain-1-AUn long voyage du Brésil à Chisasibi !

Jean-Pierre Motard, chef de service – Contrôle projet. Il fallait s’assurer que la fabrication soit terminée de façon que le transport puisse s’effectuer à l’intérieur de cette fenêtre. »

La fabrication et le transport des trois roues a été sous la responsabilité de Voith Hydro, le turbinier à la centrale de l’Eastmain-1-A. Pour sa part, l’entreprise a confié le transport à un expert dans le domaine : PanProjects du groupe Panalpina.

Afin de minimiser les risques lors du transport, les trois roues ont été transportées sur deux navires différents. Après avoir longé la côte est et contourné le Québec en passant par le détroit d’Hudson, les bateaux ont pu entrer dans la baie du même nom et descendre jusqu’à la baie James. Le premier bateau, chargé de deux roues, est arrivé à Chisasibi le 8 août tandis que le second a suivi trois jours plus tard.

Comme les navires n’ont pu accoster directement sur les berges du village de Chisasibi, une opération délicate de transbordement sur barges a été nécessaire.

C’est sur un fardier que les trois roues ont pu quitter Chisasibi et emprunter la route de la Baie-James et la route Muskeg-Eastmain-1.

Avant même que les roues n’aient réalisé leur premier tour, on peut dire qu’elles ont « roulé leur bosse ». Fabriquées au Brésil à l’usine de Voith, les roues ont dû être acheminées par les voies maritimes en raison de leurs dimensions et de leur poids. AV

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Pourquoi le Brésil ?Fabriquées en acier, les roues ont été coulées en une seule pièce. Afin de les protéger contre la rouille et la cavitation, on y a apposé un dépôt d’acier inoxydable. Comme il n’existe aucune fonderie canadienne en mesure de produire d’aussi grandes pièces, Voith Hydro a fabriqué les trois imposantes pièces directement dans son usine située à São Paulo, au Brésil. Ces trois roues sont les seuls composants de tous les projets réalisés à la Baie-James qui ont dû être transportés par les voies maritimes à destination de la Baie-James.

Poids 120 tonnes métriquesNombre d’aubes 13Diamètre 6,8 mètres (à la base)Hauteur 4,19 mètresType d’acier Acier inoxydable ASTM A743, grade CA6NM

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Le fait de ne pas boucler la ceinture de sécurité demeure l’un des principaux facteurs de mortalité sur la route. Aujourd’hui, c’est sur les sièges ou la banquette arrière qu’on le constate le plus souvent. Il faut absolument éviter certains dispositifs visant à détendre la ceinture. En effet, ils diminuent son efficacité et peuvent entraîner des risques de traumatisme en cas de choc. Au contraire, les constructeurs d’automobiles améliorent les performances des ceintures traditionnelles en installant des systèmes de prétension qui resserrent la ceinture et renforcent sa capacité à solidariser le corps avec le siège de la voiture. Pour un maximum de sécurité, la ceinture doit être ajustée au corps.

LA CEINTURE DE SÉCURITÉ

14 Journal Eastmain, septembre 2010 Des gens de vision et d’énergie

Annie Villeneuve est conseillère en autorisations gouvernementales et travaille à la SEBJ pour le projet de l’Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert depuis 2007. Sous la direction de M. Philippe Mora, elle affectionne particulièrement son équipe et les nombreux défis que lui apporte son travail. Ce travail, souvent en amont des travaux, est dans l’ombre et parfois peu connu. Alors, en quoi consiste-t-il ? « Principalement, je conseille et j’accompagne les gestionnaires de façon à ce que la SEBJ obtienne, dans les délais souhaités, les autorisations gouvernementales requises lui permettant d’effectuer les travaux conformément à la législation environnementale applicable. Je m’assure également du respect des conditions qui découlent des grandes autorisations obtenues pour le démarrage de ce beau projet », affirme Mme Villeneuve.

Un travail colossal dans l’ombre

Plusieurs démarches sont nécessaires pour déterminer les autorisations requises et faciliter leur obtention auprès des ministères. Soulignons que, depuis le démarrage du projet, la SEBJ a dû acquérir près de 1 000 autorisations sectorielles et répondre à plusieurs conditions.

« Tous les jours, je travaille à m’assurer que ces conditions soient respectées et j’offre des conseils aux différents intervenants pour m’assurer également de la conformité légale de nos activités », ajoute-t-elle.

Sa maîtrise en droit international, avec une spécialisation en droit de l’environnement, lui a donné des ailes dans sa carrière d’avocate. Elle a étudié à Montpellier et à Paris et a travaillé à Rome, mais c’est à Hydro-Québec qu’elle a décidé de poser pied en janvier 2007 pour se joindre à l’équipe de la SEBJ dès le mois de mars 2007. « Les défis sont de taille à la SEBJ. Il faut être capable de donner le bon conseil au bon moment et d’avoir une rapidité d’exécution afin de respecter les

Port

rait

CL – Annie Villeneuve, la brillante avocate du siège social de la SEBJ, n’a rien à envier à la chanteuse du même nom. Passionnée de voyages, son parcours unique et haut en couleur reflète bien sa personnalité : elle est curieuse, avide d’apprendre et déterminée à relever les nombreux défis du projet de la décennie.

calendriers de travaux très serrés », précise Mme Villeneuve qui n’est pas peu fière que les travaux n’aient jamais été retardés ni arrêtés, faute d’un certificat d’autorisation obtenu dans les délais souhaités.

En plus d’être responsable de la transmis-sion des documents auprès des différents ministères concernés, elle sera appelée à collaborer dans un grand dossier qui requerra ses services jusqu’en 2012 : les consultations publiques. « L’une des conditions qu’Hydro-Québec doit respecter dans le certificat d’autorisation provincial est la tenue de consultations

visant à connaître le point de vue de nos partenaires cris sur l’efficacité des mesures d’atténuation qui ont été mises en place dans le cadre du projet. Je vais notamment être sollicitée afin de préparer la documentation qui démontre le respect de nos engagements », conclut-elle.

Encore une fois, il s’agit là d’un défi majeur qu’elle s’empressera de relever avec enthousiasme et brio !

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Charpentier-menuisier-ébéniste de métier, il est employé par Nemaska Eenou Company (NEC) à l’entretien technique au campement Nemiscau. Fort talentueux de ses mains, il construit, rénove, répare tout ce qu’on lui demande. Ce bricoleur remercie sa mère de lui avoir donné, toute son enfance durant, des planches de bois et des sacs de clous pour en construire des cabanes !

Ses tâches, pour la plupart, sont reliées à l’entretien de routine des bâtiments, mais certaines lui demandent un peu plus de créativité, ce qu’il adore ! Il est minutieux et perfectionniste.Ghislain est né à Price (25 minutes de Rimouski) et demeure maintenant à Mont-Joli. Il a été apprenti monteur d’acier durant deux ans et a eu sa propre entreprise comme charpentier-menuisier entrepreneur général pendant six ans. « J’ai bien aimé être mon propre patron, mais je suis très bien ici. Mes conditions sont très bonnes, une ambiance de travail parfaite et une équipe rêvée. » Le goût de vouloir travailler aux chantiers de la Baie-James lui vient de sa personnalité fougueuse assoiffée de défis.

Pour illustrer l’importance de la sécurité routière, voici le portrait d’une journée ordinaire dans les rues et sur les routes pittoresques de la Colombie-Britannique, selon les statistiques de Transports Canada. Ce sont là des données pour une seule province et pour une seule journée :

• 695 collisions de véhicules motorisés se produiront ; • 215 personnes seront blessées, dont 4 cyclistes et 6 piétons ; • Au moins une personne trouvera la mort.

Voici d’autres chiffres qui donnent à réfléchir. Ils proviennent des statistiques annuelles de Transports Canada pour 2006. Les collisions et leurs victimes au Canada en 2006 :

• 2 604 accidents mortels ; • 2 889 décès ; • 144 756 blessures corporelles (n’ayant pas entraîné la mort) ;• 199 337 blessures graves (nécessitant une hospitalisation).

La leçon à retenir : bouclez votre ceinture !

Un sourire vaut mille mots !

Malgré l’éloignement qui le sépare de ses deux enfants dont il est fier, il a participé pendant deux ans à l’aménagement hydroélectrique de l’Eastmain-1 (2005 à 2007) et, au lendemain de son anniversaire, soit le 25 mars 2007, il a rejoint les rangs

du groupe du projet de la dérivation Rupert.

Aucun défi ne lui fait peur. Il est prêt à tout ! En effet, depuis trois ans, il pratique le paramoteur qui lui fait voir les plus beaux paysages de la Baie-James.

Entouré de plusieurs travailleurs cris, il partage avec eux un grand respect et cultive une curiosité envers leur culture et leur langue dont il a appris plusieurs mots.

La vie n’est pas toujours facile, mais Ghislain a toujours su avoir confiance en lui. « Il faut croire en soi, en ses idées, à ses buts, en ses talents et oser ! »

N’oubliez pas de lui sourire, il le mérite !

Claude Perron Direction principale Sécurité industrielle

Port

rait

MEM – Si vous avez déjà croisé cet homme, il vous a certainement souri. Et si vous lui avez souri en retour, vous comptez donc parmi ses amis. Respectueux et doté d’une grande générosité, Ghislain Lévesque est l’un de ceux qu’on n’oublie pas.

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NF – L’ensemencement des berges exondées est l’une des mesures qui permettent d’atténuer les impacts de la dérivation de la rivière Rupert par la réduction de l’érosion et du transport des sédiments, d’une part, et par l’amélioration de l’habitat pour la faune, d’autre part.

Seules les zones présentant un substrat silteux sur une largeur de plus de 15 mètres ont été retenues pour un total de 155 hectares (ha), dont environ 80 % dans le tronçon couvrant les PK 110 à 165.

Le mélange de semences est celui que la SEBJ utilise couramment lors de la restauration végétale des aires affectées en conditions humides à un taux de 225 kg/ha. Notons que les semences sont enrobées d’un produit à base de chaux sans danger pour l’environnement.

C’est GDG Environnement de Trois-Rivières qui a procédé à cette intervention du 2 au 19 juillet dernier. L’opération a été effectuée à partir de l’aéroport de Nemiscau par deux avions du type Piper PA-25 Pownee ayant une capacité de charge de 500 kilos. Sur place, l’opération se déroule très rapidement car on couvre un hectare en 15 secondes ! Ces appareils volent à une vitesse de 160 km/h, à une attitude d’environ 10 mètres et, bien entendu, par vents nuls ou calmes (15 km/h).

Au sol, le balisage et le contrôle de la qualité du taux d’épandage des parcelles d’ensemencement sont assurés par une équipe de Biofilia, consultants en environnement.

Ensemencement aérien sur la rivière Rupert