1 Nous vous accompagnons pour réussir Agence de Promotion de l′Industrie et de l′Innovation République Tunisienne Ministère de l′Industrie, de l′Energie et des Mines Centre de Documentation et d’Information Industrielle Juin 2015 Bulletin veille API N°18 • LaTunisie abritera en octobre prochain le forum international sur l’appui à la formation académique et professionnelle en Afrique, a affirmé samedi le 06 juin 2015, Kamel Ben Ameur, secrétaire général de la chambre économique africaine (ACN). • Le ministère de l’Equipement, de l’habitat et de l’aménagement du territoire a organisé, du 11 au 12 juin 2015, un dialogue national sur la réforme du code de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme (Catu). • LaTunisie s’attend à ce que la sanglante attaque terroriste ayant visé le 26 juin un hôtel situé dans la station balnéaire de Sousse (centre-est) lui fasse perdre un quart de ses revenus touristiques annuels, soit environ 515 millions de dollars, a annoncé la ministre duTourisme, Salma Elloumi. • LaTunisie a pris part à la 61éme édition du salon « summer fancy Food Show 2015 » des spécialités alimentaires et des boissons de côte des Etas Unis qui s’est déroulé du 28 au 30 juin 2015 au JACOB Javits Centre à NewYork. • L’Ambassade de France informe de la tenue d’un concours intitulé FrenchTech Initiative, lancé en partenariat avec la ville de Paris, qui concerne les futurs entrepreneurs tunisiens. Les lauréats bénéficieront d’une bourse et d’une intégration au sein d’un incubateur français pour y développer leur projet de start-up. • La Société Sotetel a nommé Salah Jarraya, président-directeur général deTunisieTélécom, au poste de président du Conseil d’administration, en remplacement de Mokhtar Mnakri. Infos Veille

Juin 2015 Bulletin veille API - tunisieindustrie.nat.tn · une stratégie pour développer son activité, ... Tunisie à Prague ont souligné la nécessité de faire suivre cette

  • Upload
    lycong

  • View
    216

  • Download
    1

Embed Size (px)

Citation preview

1

Nous vous accompagnons pour réussir

Agence de Promotionde l′Industrie et de l′Innovation

République TunisienneMinistère de l′Industrie, de l′Energie et des Mines

Centre de Documentationet d’Information Industrielle

Juin

2015

Bulletin veille API

N°18

• LaTunisieabriteraenoctobreprochainleforuminternationalsurl’appuiàlaformationacadémiqueetprofessionnelleenAfrique,aaffirmésamedile06juin2015,KamelBenAmeur,secrétairegénéraldelachambreéconomiqueafricaine(ACN).

• Leministèredel’Equipement,del’habitatetdel’aménagementduterritoireaorganisé,du11au12juin2015,undialoguenationalsurlaréformeducodedel’aménagementduterritoireetdel’urbanisme(Catu).

• LaTunisies’attendàcequelasanglanteattaqueterroristeayantviséle26juinunhôtelsituédanslastationbalnéairedeSousse(centre-est)luifasseperdreunquartdesesrevenustouristiquesannuels,soitenviron515millionsdedollars,aannoncélaministreduTourisme,SalmaElloumi.

• LaTunisieaprispartàla61émeéditiondusalon«summerfancyFoodShow2015»desspécialitésalimentairesetdesboissonsdecôtedesEtasUnisquis’estdéroulédu28au30juin2015auJACOBJavitsCentreàNewYork.

• L’AmbassadedeFranceinformedelatenued’unconcoursintituléFrenchTechInitiative,lancéenpartenariataveclavilledeParis,quiconcernelesfutursentrepreneurstunisiens.Leslauréatsbénéficierontd’unebourseetd’uneintégrationauseind’unincubateurfrançaispourydévelopperleurprojetdestart-up.

• LaSociétéSotetelanomméSalahJarraya,président-directeurgénéraldeTunisieTélécom,aupostedeprésidentduConseild’administration,enremplacementdeMokhtarMnakri.

Info

s V

eil

le

2

Veille économique

1. NAtIoNAl

Tunisie - Suède :Bientôt une 3e unité de production d’Autoliv à Zaghouan

La société suédoise de composants automobiles «Autoliv», installée dans la zone industrielle d’El Fahs, va créer une 3ème unité de production à Zaghouan. C’est la secrétaire d’Etat chargée de l’Investissement, Amel Azouz, qui l’a annoncé lors d’une visite au siège de ladite société mardi 2 juin, en compagnie de son homologue suédois, ajoutant que cette extension permettra de créer 300 postes d’emplois, dont la plupart au profit de jeunes diplômés spécialisés.

La société, qui compte jusqu’à maintenant deux unités de productions installées à El Fahs et à Ennadhour (gouvernorat de Zaghouan), emploie environ 2500 personnes.

Le secrétaire d’Etat suédois a exprimé sa satisfaction quant à la situation économique et sociale de l’entreprise, «situation qui a permis de réaliser des résultats probants en termes de production et d’exportation et de renforcer sa capacité d’employabilité», a-t-il dit.

Selon le directeur financier et commercial de l’usine, l’entreprise a mis en oeuvre une stratégie pour développer son activité, en se basant sur les technologies de pointe, et accroître le niveau de la formation des employés.

Il a fait l’éloge des compétences tunisiennes et de leurs capacités à s’adapter aux évolutions des techniques, «ce qui a permis à l’entreprise d’améliorer sa compétitivité».

Coopération : Vers un renforcement des échanges économiques entre la Tunisie et la Tchéquie

Un forum d’affaires tuniso-tchèque s’est tenu mardi 2 juin à Prague sur le thème «développement du partenariat économique entre la Tunisie et la République Tchèque», sous l’égide de l’ambassade de Tunisie et en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie de Tunis (CCI Tunis).

Une délégation d’hommes d’affaires tunisiens, conduite par Mounir Mouakher, président de la CCI de Tunis, a pris part à ce forum auquel a assisté, également, une délégation de la Chambre de commerce et d’industrie de la République Tchèque.

Lors de leurs allocutions d’ouverture, Mounir Mouakher et l’ambassadeur de Tunisie à Prague ont souligné la nécessité de faire suivre cette réunion par des actions concrètes de partenariat, aussi bien au niveau des échanges commerciaux qu’au niveau de l’investissement.

Il ont, à cet égard, procédé à une présentation générale de l’économie tunisienne, en soulignant l’amélioration du climat d’investissement dans notre pays à la faveur des réformes économiques déjà entreprises, d’une part, et la réussite du processus de transition démocratique, d’autre part.

Plusieurs entretiens d’affaires ont eu lieu à l’occasion du forum, entre les membres des deux délégations, dans le but d’explorer les possibilités et les domaines de partenariat qui semble prometteur selon les deux parties. Ces domaines concernent essentiellement l’industrie mécanique et électrique, le transport routier et maritime, les industries agroalimentaires, les banques et assurances, la production cinématographique et l’import/export.

La délégation tunisienne a également rencontré les responsables tchèques des

3

institutions spécialisées dans les secteurs de l’export et de l’investissement.A noter que la Chambre de commerce et d’industrie de Tunis et la Chambre

de commerce et d’industrie de la République Tchèque sont liées par un accord de coopération depuis 2004, accord que les deux parties essayent de dynamiser au profit des hommes d’affaires des deux pays.

Tunisie/ Russie : Un mémorandum sur l’usage pacifique du nucléaire signé

Un mémorandum d’entente a été signé lundi 1er juin à Moscou entre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et l’Agence fédérale de l’énergie atomique (Rosatom),autour de la coopération dans le domaine de l’usage pacifique de l’énergie nucléaire, organisé par « Atomexpo », annonce ce mercredi un communiqué du même ministère paru sur sa page officielle.

Ce mémorandum a été signé dans le cadre du forum international de l’énergie nucléaire organisé du 01 au 03 juin, par Ali Goutali, ambassadeur de Tunisie ne Russie, et le Directeur Général adjoint de l’Agence fédérale de l’énergie atomique.

Il prévoit l’instauration d’une coopération bilatérale en matière d’aide au développement de l’infrastructure de l’énergie nucléaire en Tunisie, des recherches fondamentales appliquées, de design, de construction et d’exploitation des réacteurs nucléaires d’énergie, des réacteurs de recherche, et des radio-isotopes et leurs applications dans l’industrie, la médecine et l’agriculture.

Le géant allemand de l’équipement automobile, Bosch, bientôt en Tunisie

Le géant allemand de l’équipement automobile et d’électroménager, Bosch, prévoit de s’introduire en Tunisie et au Nigeria, d’ici la fin de l’année 2015. La multinationale experte en technologie a, bel et bien, confirmé cette nouvelle sur son site web officiel.

Pour cette représentation, Bosch propose une série de services : solutions pour mobilité (il contribue dans une large mesure à rendre la conduite plus sûre, plus écologique et plus économique), techniques industrielles (secteur composé des divisions Drive and Control Technology et Packaging Technology), biens de consommation (cette activité propose une large gamme de produits et services, allant de l’outillage électroportatif à l’électroménager)

et techniques pour les énergies et les bâtiments (la division Énergie et Techniques du bâtiment propose une large gamme de produits allant des systèmes de chauffages, du photovoltaïque, aux systèmes de sécurité). Ces nouvelles implantations font partie de la stratégie du géant allemand de l’industrie d’être plus présent sur le continent africain. En 2014, la compagnie allemande ouvre une succursale au Kenya et agrandit son marché africain qu’il a conquis la première fois en 1905.

Ainsi, entre filiales et représentations, Bosch couvre une grande partie du contient: Afrique du Sud, Angola, Égypte, Ghana, Maroc et Mozambique. Les quelque 760 collaborateurs en Afrique ont réalisé un chiffre d’affaires total de quelques 360 millions d’euros en 2014.

Boeing soutient la création du Smart Center à Tunis

Le Smart Center de Tunis Business School ( TBS ) a été inauguré aujourd’hui par la Chambre de Commerce américaine ( AmCham ), ainsi que d’autres sponsors, dont Boeing.

La cérémonie d’ouverture s’est tenue au Tunis Business School, en présence de l’ambassadeur des Etats-Unis en Tunisie, M. Jacob Walles, des membres du Conseil d’administration de la Chambre de commerce américaine en Tunisie ( AmCham-Tunisia ), du président de Boeing pour le Moyen-Orient, M. Bernard J.Dunn, des étudiants du Tunis Business School, des sponsors ainsi que d’autres Chambres de commerce et d’industrie.

Boeing s’est associé à la Chambre de commerce américaine en Tunisie ( AmCham ) depuis 2014, en vue de soutenir la coopération commerciale et les partenariats en matière de responsabilité sociétale. Dans ce cadre, Boeing et l’AmCham ont collaboré pendant plusieurs mois afin de développer le Smart Center pour la Tunis Business School. À la faveur de ce programme, Boeing apporte son soutien en mettant à disposition des jeunes Tunisiens un kit de e-learning destiné à développer leurs compétences professionnelles, leur esprit d’entrepreneuriat et favoriser leur employabilité.

Le Smart Center est un programme novateur qui vise à offrir aux jeunes entrepreneurs et aux demandeurs d’emplois des opportunités de développement, des ressources, des infrastructures et des services nécessaires au lancement et à la croissance de leurs entreprises. Ce programme a également pour objectif d’accélérer la création d’emplois durables et multiplier les opportunités d’affaires

4

au profit des jeunes professionnels, tout en les mettant en contact avec les réseaux d’affaires existants.

Lors de l’inauguration, le président de Boeing pour le Moyen-Orient, M. Bernard Dunn, a déclaré : « Nous sommes fiers de soutenir l’ouverture du Smart Center. Cette initiative démontre notre engagement à soutenir les jeunes Tunisiens en les aidant à monter leurs entreprises, et à contribuer ainsi à la croissance économique du pays » .

En tant que centre d’excellence, le Smart Center a pour but de :

• Stimuler l’innovation: les étudiants et les équipes multidisciplinaires travailleront ensemble, afin de développer de nouvelles idées commerciales.

• Former : les étudiants apprendront à créer leurs entreprises, à développer des idées novatrices et à lancer leurs propres startups à l’aide de formateurs communautaires expérimentés.

• Fournir des services d’orientation professionnelle : les étudiants bénéficieront de services de recherche d’emploi et d’accompagnement dans la rédaction de CV et de lettres de motivation.

Grâce au soutien de Boeing, le Smart Center dispensera des programmes d’apprentissage pratique en ligne qui s’articuleront autour des compétences essentielles dans l’environnement du travail. S’agissant du programme d’apprentissage en ligne financé par Boeing, le e-learning vise à mettre à jour les compétences des étudiants, à l’aide de nouvelles méthodes d’apprentissage. Ce programme est considéré comme étant très efficace et bénéfique pour les futurs diplômés, lesquels seront en mesure de réaliser des études de cas, résoudre des exercices et utiliser plusieurs ressources et documents.

De surcroît, Boeing a déployé des efforts importants afin d’atteindre cet objectif et appuyer la croissance économique de la Tunisie, tout en se concentrant sur le développement de la jeunesse dans la région. Plusieurs partenariats ont été signés afin de stimuler la croissance économique, à travers le soutien aux programmes d’innovation et d’entrepreneuriat dans le Maghreb.

Preuve de son engagement à long terme dans le pays, Boeing s’attelle à nouer des relations avec les universités locales, y compris l’ENIT (l’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Tunis) en Tunisie.

Tunisie : Cytopharma, le nouveau-né de l’industrie pharmaceutique

Le laboratoire Cytopharma , première unité de production pharmaceutique en Tunisie, en Afrique et dans le monde arabe, spécialisée dans les produits oncologiques génériques injectables, située à la zone industrielle de Hammam Zriba – gouvernorat de Zaghouan, vient de voir le jour et sera inaugurée officiellement le 13 juin prochain par Saïd Aïdi, ministre de la Santé.

Lors d’une visite sur les lieux des représentants de la presse nationale, effectuée hier, Ali Chtourou, président- directeur général de Cytophama – accompagné d’Aida Chekir Khemiri, directrice technique, d’Habib Sifi, directeur des ventes et marketing et d’Amyen Bougacha, directeur administratif et financier – nous a annoncé que cette nouvelle unité, conforme aux normes européennes de bonnes pratiques de fabrication, a obtenu son agrément en mai 2015.

Elle sera opérationnelle à partir de la semaine prochaine, et ce, en attendant l’obtention de l’autorisation relative à la mise sur le marché ( AMM ).

D’un investissement global de 27 millions de dinars, Cytopharma a permis la création de 31 nouveaux postes d’emploi, dont 50% destinés à du personnel originaire de la région de Zaghouan et 73% de diplômés du supérieur.

Ancien directeur des ventes et marketing au laboratoire Dar Essaydali en Tunisie, M. Chtourou a indiqué que ce laboratoire est doté d’un espace de fabrication des produits oncologiques génériques injectables ( Process ), d’un laboratoire de contrôle-qualité ( physico-chimie et microbiologie ) et de sept centrales de fabrication d’eau et d’air, soumises à une haute sécurité d’hygiène.

5

« Notre stratégie était la différenciation par rapport aux autres laboratoires, vu que l’incidence du cancer est considérable en Tunisie. Chaque année, 15 000 nouveaux cas s’affichent, dont 8000 décès, contre 14 millions de nouveaux cas dans le monde, dont huit millions de décès ( chiffres OMS ). Sachant que le cancer est la deuxième cause de décès en Tunisie et dans le monde, après les maladies cardiaques. S’agissant de l’oncologie, elle représente 10% du marché mondial. En Tunisie, elle représente 15% du marché. Pour la consommation des médicaments oncologiques, la Tunisie représente un pour mille du marché, pour un coût de 1500 millions de dinars », a précisé M. Sifi.

Perspectives d’avenir

Pour la première année de la mise sur le marché, Cytopharma prévoit la fabrication de huit produits à deux ou trois doses chacun, et ce, selon les besoins du marché.

Il prévoit, également, d’atteindre le nombre de 40 postes d’emploi d’ici fin 2015 et 80 employés dans les trois ans à venir. Il compte sur une production d’un million de flacons par an destinés au marché local et à l’export.

Dans une deuxième phase, il lancera des campagnes de sensibilisation pour lutter contre les maladies cancéreuses.

A l’horizon 2020, ce laboratoire visera la fabrication de tous types de produits oncologiques. Après les produits injectables liquides, les premiers à être commercialisés, ce sera au tour des produits injectables lyophilisés.

A noter que la société Cytopharma, créée le 20 juin 2011, avec un capital social de l’ordre de 10,4 MDT qui sera porté d’ici la fin de l’année en cours à 12 MDT, opère avec trois SICARS, 20 actionnaires physiques, ainsi que des partenaires techniques allemands et polonais.

Tunisie : TGH acquerra la société Green Technologies

tawasol Group Holding ( TGH ) a maintenu un carnet de commandes d’une enveloppe globale de 142 millions de dinars (MDT) répartis sur les réseaux de télécommunication pour 72 MDT, le secteur d’infrastructure et bâtiments pour 60 MDT et l’industrie pour 10 MDT.

Ainsi, TGH soumissionne dans le secteur des télécommunications, soit la fibre optique à l’export, le réseau Mobile et l’infrastructure pour respectivement 60 MDT, 44 MDT et 64 MDT.

Avec pour objectif d’élargir ses activités à l’échelle internationale, ledit groupe a signé des contrats de fibre optique en Algérie.

Il va acquérir la société Green Technologies, spécialisée depuis 25 ans dans l’ingénierie, l’intégration, l’installation de systèmes exploitant les énergies renouvelables et les solutions de production d’énergie en site isolé, notamment, celles alimentant les systèmes de télécommunication.

Tunisie:la CONECT appelle au lancement d’un plan stratégique à court terme

La Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie « CONECT », a appelé au lancement d’un plan stratégique à court terme visant à faire face à la situation et permettre à l’activité économique de retrouver son rythme ordinaire.

6

Dans un communiqué publié, mercredi, la CONECT estime que « que les grandes réformes qui font, actuellement, l’objet de concertations concernant notamment le code des investissements, les systèmes fiscal, bancaire, administratif, éducatif et de formation, sont importantes et d’une utilité certaine au développement d’une nouvelle stratégie de développement adaptée aux exigences de la situation et aux attentes et aspirations des différentes régions et de tous les tunisiens ».

« L’effet réel de ces réformes ne peut être qu›à moyen terme, d›où l›importance de fixer des échéances limites pour la mise en place de ces réformes en rappelant la nécessité de veiller à leur complémentarité et leur harmonie », souligne encore le communiqué.

S’agissant du volet social, la CONECT relève la nécessité « d’assainir en toute urgence le climat social dans le pays et de réaliser un consensus rapide autour d’une trêve sociale qui constituera un stimulant au travail, à l’initiative, à l’investissement et à la création de projets.

Permettre à la Tunisie de redevenir plus attractive

L’objectif recherché, est de permettre à la Tunisie de retrouver sa place en tant que « site attractif et une destination privilégiée des investissements locaux et étrangers », indique la même source.

Et de rappeler l’urgence de la mise en place de mesures visant à produire l’effet psychologique attendu en annulant les dispositions relatives à l’imposition des sociétés exportatrices afin de les épargner des procédures complexes d’un système fiscal qui fait, actuellement, l’objet de concertations pour sa révision.

« L’intégration rapide de l›économie parallèle dans le système structuré et organisé et la limitation du champ d›application du régime forfaitaire, sont de nature à améliorer sensiblement les recettes de l›Etat et à assurer une meilleure transparence et une plus grande équité », estime la CONECT, mettant l›accent sur la nécessité de reprendre le pacte social dans sa version de 2013 ainsi que le projet du conseil national du dialogue social dans le sens d›une plus grande ouverture du dialogue.

2. cooPérAtIoN INterNAtIoNAle

La coopération algéro-américaine accouche de six nouveaux accords dans l’agriculture

L’Axe Alger-Washington se porte bien. Le premier forum algéro-américain dédié à l’agriculture s’est achevé sur la signature de six accords de coopération agricole entre les deux parties. Ces engagements concernent des filières comme la pomme de terre, le lait, la viande ou encore le fourrage.

Selon Abdelkader Kadi, ministre algérien de l’agriculture, «il s›agit de l›amorce d›un partenariat qui va se consolider car ces accords permettront aux opérateurs des deux pays d›identifier d›autres partenariats qui vont se traduire rapidement en projets concrets». Et l’officiel de poursuivre en soulignant les avantages de cette coopération pour la partie algérienne. Pour M. Kadi, les Etats-Unis qui enregistrent dans la culture de la pomme de terre un rendement à l’hectare de 120 tonnes (contre 40 tonnes pour l’Algérie) et une production de 50 litres par vache laitière (contre 17 à 22 litres pour une vache en Algérie) constituent un exemple à émuler. De leur côté, les Américains qui n’avaient pas manqué de remarquer les potentialités du pays dans un secteur comme celui de la pomme de terre ont réaffirmé leur engagement à l’accompagner dans son développement.

Les six accords signés lors de cette rencontre interviennent après un entente conclue il y a quelques mois entre industriels algériens et américains pour la création de quatre coentreprises dans le secteur agricole.

La Tunisie et la Côte d’Ivoire signent 4 conventions dans les domaines de la Poste et des TIC

Les journées de partenariat numérique tuniso-ivoiriennes se tiennent du 1er au 4 juin 2015 à Gammart, dans la banlieue nord de Tunis. Plusieurs responsables d’entreprises publiques ivoiriennes y prennent part aux côtés d’entrepreneurs privés du secteur des TIC. Au cours de cette rencontre B to B, quatre conventions de partenariat ont été signées entre la Tunisie et la Côte d’Ivoire dans les domaines de la Poste, les TIC et la transmission numérique du savoir.

Bruno Nabagné Koné (photo), le ministre ivoirien de la Poste et des TIC, chef de la délégation ivoirienne, s’est réjoui de ces accords que « la mise en relation des opérateurs économiques des deux pays ne manquera pas de créer un cadre de coopération qui donnera ses fruits à l’avenir ». Pour Noomène

7

Fheri, le ministre tunisien des TIC, cette collaboration entre le Tunisie et la Côte d’Ivoire reflète « notre vision panafricaine qui doit être concrétisée à travers les TIC et nous œuvrons dans ce cadre à mettre les opérateurs économiques opérant dans ce secteur en réseau ».

En plus des quatre accords signés entre la Tunisie et la Côte d’Ivoire, Noomène Fheri a indiqué que son pays fournira 30 bourses d’études à des étudiants ivoiriens qui poursuivent des études dans le domaine des TIC en Tunisie. Un accord sur la promotion et la protection des investissements a également été signé entre le pôle El Ghazala et le village des technologies de l’information et de la biotechnologie en Côte d’Ivoire (VITIB).

Algérie : Sonatrach et Petrovietnam signent un MOU sur le secteur du pétrole et du gaz

Sonatrach, groupe public algérien, et le vietnamien Petrovietnam ont entrepris de renforcer leur coopération dans le domaine des hydrocarbures par un mémorandum d’entente signé le 2 juin à Alger.

Kamel Eddine Chikhi, directeur exécutif chargé des associations de Sonatrach, et lNguyen Xuan Son, Pdg de Petrovietnam, ont paraphé le document à cet effet, en présence du Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal.

Par ce mémorandum, les deux compagnies se sont engagées à poursuivre et à approfondir leur coopération en Algérie, au Vietnam et dans des pays tiers, à travers la création de sociétés mixtes pour la recherche et l’exploitation des hydrocarbures.

Le mémorandum prévoit, dans ce sens, la participation de la Sonatrach dans les activités en amont et en aval dans le secteur pétrolier au Vietnam.

Le groupe Petrovietnam contribuera au développement, en Algérie, de nouveaux champs de pétrole, notamment autour du gisement Bir Sebaa (Touggourt, wilaya d’Ouargla) opéré depuis 2003 par un groupement mixte entre les deux groupes et Petroleum Authority of Thailand (PTTEP-Algeria).

3. INterNAtIoNAl

Siemens mettra en place 2 GW de centrales éoliennes

L’industriel allemand Siemens a conclu avec l’Etat égyptien un contrat portant sur la construction de centrales éoliennes d’une capacité totale de 2 GW. Répartis sur 12 sites, ces parcs seront implantés dans les régions du golf de Suez et de l’ouest du Nil.

Environ 600 turbines éoliennes seront nécessaires à la réalisation de ces différents parcs. Le constructeur envisage à cet effet la construction sur place d’une usine de fabrication de pâle de rotor. Environ 1000 personnes sont prévues pour être formées et employées dans cette usine dont le début d’exploitation est prévu pour le second semestre de l’année 2017.

La construction de ces centrales éoliennes entre dans le cadre d’un accord plus vaste, d’un montant de 9 milliards $ qui permettra au pays d’accroitre sa capacité nationale de 16,4 GW. Le reste de cette capacité sera constitué par des centrales à gaz.

Egypte :

L’Egypte et la Chine signent un accord préliminaire portant sur 15 projets d’une valeur de 10 milliards $

L’Egypte a signé un accord-cadre préliminaire avec la Chine pour la réalisation de quinze projets d’infrastructures d’une valeur d’environ 10 milliards de dollars, a annoncé le ministre égyptien du Commerce, Mounir Fakhry Abdel Nour , le 15 juin. M. Abdel Nour a paraphé cet accord-cadre avec des représentants du ministère du Commerce chinois.

Les projets concernent principalement les secteurs de l’électricité et des transports, mais incluraient aussi des investissements directs chinois dans d’autres secteurs.

Le ministre n’a pas révélé les noms des sociétés chinoises qui seront impliquées dans la réalisation de ces projets. Il a cependant indiqué que la Banque chinoise d’import-export (Exim Bank of China) fournira des financements pour six projets dans le domaine du transport, dont la construction d’un nouveau chemin de fer et la modernisation de plusieurs voies ferrées déjà existantes.

8

Les conventions relatives au financement de ces projets seront signées entre fin juin et septembre, a précisé le ministère égyptien du Commerce dans un communiqué.

Le ministère a également fait savoir dans ce même communiqué que des représentants de l’Exim Bank of China, de la China Development Bank, de l’Industrial and Commercial Bank of China et du China-Africa Development Fund ont rencontré des représentants des ministères égyptiens du Commerce et l’Investissement.

Maroc : des bailleurs de fonds mobiliseront 800 millions € pour le projet portuaire Nador West Med

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), la Banque africaine de développement (BAD) et un fonds d’investissement arabe basé au Koweït vont financer la construction du complexe portuaire Nador West Med au Maroc à hauteur de 800 millions d’euros, rapporte le journal marocain L’Economiste le 4 juin.

La contribution de la BERD devrait être de 200 millions d’euros, a ajouté le journal, indiquant que les travaux seront lancés dans les mois à venir.

Nador West Med sera un port de transbordement qui comprendra des terminaux dédiés aux produits pétroliers et à d’autres types de marchandises. Il est situé à 30 km à l’ouest de Nador, dans la baie de Betoya, près du Cap des trois fourches. Le coût global prévu est de 9,9 milliards de dirhams (environ 920 millions d’euros) selon des documents publiés dans le cadre de la loi de finances 2015. Le coût de la première phase est de l’ordre de 500 millions d’euros.

Pour rappel, 13 entreprises ou groupements internationaux, dont China Railway Port Channel Engineering et un groupement composé du français Bouygues et de l’ingénieriste italien Saipem, ont été pré-qualifiés en février dernier pour la construction du futur port Nador.

La BERD promeut l’investissement: Un portefeuille de 405 millions d’euros au Maroc

Pour un engagement de 4 milliards d’euros, la BERD finance 540 projets, notamment au Royaume, en Égypte, en Tunisie et en Jordanie. La valeur totale de ces projets avoisine pour sa part les 30 milliards d’euros.

La promotion des échanges et des investissements a été au cœur du débat de la BERD. La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a choisi Casablanca pour tenir son forum «Trade and investment».

L’heure étant de mettre en relief la contribution de l’institution bancaire à encourager l’investissement, notamment au Maroc , l’un des partenaires privilégiés de la BERD. «Le Forum pour la promotion des échanges et des investissements offrira à ses participants une occasion unique de découvrir les opportunités d’investissement dans la partie méridionale et orientale du bassin méditerranéen, notamment au Maroc, et de partager leur savoir-faire bancaire en matière de financement des échanges», indiquent dans ce sens les organisateurs.

Les intervenants ont donc passé en revue les différentes opportunités d’investissements en mettant le point sur l’expérience du Maroc. La BERD mène à ce jour 19 opérations au Maroc, soit un portefeuille de 405,1 millions d’euros. La plus grande part de ce portfolio revient aux institutions financières soit une part de 47%. Le secteur de l’industrie en détient 18% au moment où les infrastructures 16%.

L’investissement net cumulé de la BERD s’élève à 488,1 millions d’euros. Le décaissement cumulé avoisine 259,8 millions d’euros à fin mars 2015. Par ailleurs, le volume global des opérations de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement dépasse les 86 milliards d’euros, comprenant ainsi des financements au niveau de l’Europe centrale, l’Asie centrale, la partie méridionale et orientale du bassin méditerranée. Ces zones affichent un cumul de 3.996 projets pour une valeur totale de 252 milliards d’euros. Citons que la BERD est le principal investisseur dans le secteur de l’industrie et des services. Ce volet n’a été développé au Maroc qu’à partir de 2012.

L’année durant laquelle la BERD a décidé d’étendre son activité en termes d’industrie après qu’elle l’avait limitée, au départ, à l’Europe de l’Est. Pour un engagement de 4 milliards d’euros, la BERD finance 540 projets, notamment au Royaume, en Égypte , en Tunisie et en Jordanie. La valeur totale de ces projets avoisine pour sa part les 30 milliards d’euros. En ce qui concerne l’agro-industrie, la part de la région méridionale et orientale du bassin méditerranéen dans le portefeuille de la BERD ne dépasse pas les 5% .

Il en est de même pour le tourisme. Le nombre de projets dans ladite région représente à peine 2% dans le portefeuille de la BERD. Rappelons qu’à travers ces financements, la BERD contribue au développement d’une saine économie de marché, soutient le secteur privé et renforce le développement durable.

9

La banque européenne pour la reconstruction et le développement promeut dans les pays d’opération l’entrepreneuriat, la concurrence et la privatisation. Au- delà de l’encouragement du cofinancement et des investissements étrangers directs, la BERD mobilise les capitaux intérieurs et fournit une aide technique aux pays cibles.

L’équipementier aéronautique français Figeac Aéro va construire une usine au Maroc

L’équipementier aéronautique français Figeac Aéro a signé, le 17 juin 2015, un accord avec le ministère de l’industrie pour la construction d’une usine à Casablanca.

Cet accord a été signé dans le stand de Figeac Aéro au salon de l’aéronautique du Bourget, où le ministre de l’industrie marocain, Moulay Hafid Elalamy, a été accueilli par les dirigeants de la société française.

L’usine marocaine de Figeac Aéro, qui nécessitera des investissements de 25 millions d’euros sur 5 ans, devrait démarrer ses activités en septembre prochain. Elle sera dédiée aux activités d’usinage des pièces aéronautiques, de tôlerie, et pourra proposer en option une activité de traitement de surface.

«L’implantation de Figeac Aéro au Maroc représente un point d’étape important en ligne avec notre business model, basé sur le savoir-faire de sites industriels d’excellence, situés à proximité des donneurs d’ordre et pouvant s’appuyer sur une entité industrielle best cost», a déclaré le PDG et fondateur de la société, Jean-Claude Maillard.

Le FMI recommande à l’Algérie de lancer des réformes structurelles de ses exportations

Le Fonds monétaire international (FMI) a recommandé, le 8 juin, à l’Algérie d’engager des réformes structurelles dans le secteur des exportations et de mener une politique macroéconomique prudente pour faire face à chute des cours du pétrole.

«L’Algérie doit mener dans cette conjoncture de baisse des prix de pétrole une politique macroéconomique prudente qui permet de réduire, d’une part, la demande intérieure et d’assurer, plus particulièrement, la consolidation budgétaire et, d’autre part, d’améliorer la compétitivité extérieure du pays et

d’éviter que le taux de change soit surévalué », a plaidé Zeine Zeidane, le chef d’une mission dépêchée par l’institution à Alger. «Ces politiques permettent de réduire la demande d’importations et de renforcer la compétitivité externe de l’offre intérieure algérienne», a ajouté M. Zeidane.

Le représentant du FMI préconise également la mise en place de réformes structurelles qui permettent de diversifier le secteur des exportations et de le rendre beaucoup plus compétitif.

Selon des statistiques officielles, les recettes provenant des exportations d’hydrocarbures ont chuté de 42,8% durant les quatre premiers mois de 2015, en raison de la baisse des prix du pétrole, entraînant un creusement du déficit commercial en Algérie.

Les hydrocarbures représentent plus de 95% des recettes extérieures de l’Algérie, et contribuent pour 60% au budget de l’Etat.

Après le Maroc, PSA Peugeot Citroën étudie un «projet industriel» en Algérie

Le constructeur automobile français, qui est sur le point d’officialiser son implantation au Maroc, a indiqué le 18 juin 2015 qu’un «projet industriel» était à l›étude en Algérie. Cette annonce intervient après que président François Hollande a déclaré lors d’une visite effectuée le 15 juin à Alger que la France était «le premier partenaire économique de l’Algérie» et entendait «encore développer sa présence après l’installation de très importantes entreprises comme Renault, Sanofi, Alstom et bientôt Peugeot».

Interrogé sur les propos du président de la République, un porte-parole du groupe a précisé que «PSA étudie les opportunités de développement dans la région Afrique et Moyen-Orient, et en Algérie en particulier».

«L’optimisation d’un projet industriel dans le pays est à l’étude», a-t-il ajouté, sans plus de précision.

PSA, qui est la deuxième marque en Algérie, cherche à accroître sa présence dans la région Afrique et Moyen-Orient. «Il est légitime qu’un groupe international cherche à se développer dans cette région où les marchés vont se développer fortement», a commenté le porte-parole de PSA.

10

PSA Peugeot Citroën a vendu en 2014 près de 169 000 véhicules en Afrique et au Moyen-Orient, principalement des modèles Peugeot 301 et Citroën C-Elysée, soit 5,8 % de ses ventes mondiales.

Le français Carrefour inaugure son premier hypermarché en Algérie

Le groupe français de grande distribution Carrefour a inauguré, le 18 juin 2015, son premier hypermarché en Algérie, marquant ainsi son retour dans ce pays d’Afrique du Nord après une absence de six ans.

Le Carrefour des Bananiers, sur la commune de Bab Ezzouar (à proximité de l’aéroport d’Alger), s’étale sur une superficie de 4000 mètres carrés et emploie 300 personnes.

Cette installation de Carrefour en Algérie est pilotée par la société Hyper Distribution Algérie (HDA), qui est le fruit du partenariat entre une société d’investissement algéro-saoudienne (Asicom) et Ulysse Hyper Distribution, qui exploite déjà l’enseigne Carrefour en Tunisie.

Carrefour s’était implanté en Algérie au milieu des années 2000 en association avec le groupe algérien Arcofina de l’homme d’affaires Abdelwahab Rahim. Mais cette aventure s’est arrêtée en 2009, Arcofina ayant ouvert son propre hypermarché sous la marque Ardis. Celle-ci ne sera pas le seul concurrent de Carrefour. En effet, le groupe privé algérien Cevital opère également dans la grande distribution à Alger via sa filiale Numidis.

Veille technologique

Industries mécaniques et métallurgiques

Les boues d’usinage transformées en briquettes métalliques

Une filière pérenne de valorisation des boues d’usinage, sous forme de briquettes métalliques, a été mise en place dans le cadre du projet Valbom, mené d’août 2012 à février 2015.

Chaque année, près de 50 000 tonnes de boues d’usinage, composées à 60 % de micro-copeaux métalliques, sont produites par les entreprises de la filière mécanique. Lorsqu’on réalise une rectification, une opération de finition mécanique permettant d’avoir un certain niveau de qualité de finition de la pièce, on utilise en effet une meule qui enlève de micro-copeaux de matière, et un fluide de coupe pour refroidir et optimiser le contact entre la meule et le métal. Ce mélange d’eau et d’hydrocarbure se retrouve, à la fin de l’opération, chargé en particules solides (micro-copeaux et débris de meule).

«Pour réutiliser ce fluide de coupe, on réalise une épuration ou une filtration», détaille Jérôme Ribeyron, coordonnateur du projet au Cetim. «La boue d›usinage ainsi récupérée est composée majoritairement de métal, plus un peu de débris de meule et un peu de fluide de coupe.» L›élimination de ces boues est coûteuse. Dans le cadre du projet Valbom, elles sont transformées en briquettes composées de micro-copeaux compactés contenant 80 à 90 % d›un même métal. Le projet, financé par l›Ademe, labellisé par Viameca et Team2 et soutenu par différents partenaires industriels dont Arcelor Mittal, crée un lien entre les acteurs de la filière métallurgique en vue d›entrer dans une démarche d›économie circulaire pour diminuer les coûts et économiser les ressources.

11

Bourget 2015 : comment l’impression 3D métallique bouleverse la conception

La fabrication additive prend pied dans les process de production de l’industrie. En libérant les concepteurs des limites imposées par les process de fabrication traditionnels, elle va ouvrir la porte à des concepts de pièces et d’assemblages novateurs. Les premiers exemples sont déjà au Salon du Bourget.

Difficile de rater la fabrication additive au Salon du Bourget. Fabricants de machines, sous-traitants de production, donneurs d’ordres, tous y vont de leurs pièces types pour montrer que cette technologie arrive à maturité et va faire son entrée dans leur chaîne de production. On sent poindre une nouvelle ère.

Avec la démocratisation de la fabrication additive, notamment métallique, nous sommes à la croisée des chemins dans le domaine de la conception et de la production. Cette technologie va modifier inéluctablement et profondément notre manière d’appréhender les pièces et assemblages mécaniques, et par là même l’architecture des systèmes les utilisant.

Il s’agit là d’une évolution de rupture comme l’industrie en a déjà connue un certain nombre. Cela me fait penser au lancement de la ‘‘carrosserie tout acier’’ en France en 1924 par André Citroën sur son modèle B10. Une technologie inventée aux USA par Edward Gowan Budd, appliquée à des Hupp Motor puis

des Dodge. Jusque-là les automobiles étaient toutes construites autour d’une architecture basée sur un châssis échelle (2 longerons reliés par des traverses réalisés en profilés) supportant les essieux, le moteur et l’arbre de transmission, sur lequel était posée une carrosserie constituée d’une structure porteuse fait d’un assemblage de pièces de bois supportant un ensemble de panneaux de tôle d’acier clouées.

La « carrosserie tout acier » remplaçait la structure bois par un assemblage de profilés soudés sur lesquels les tôles de carrosserie étaient elles-mêmes soudées. Le procédé moins cher et plus rapide à mettre en œuvre, permettait de plus de créer des carrosseries plus aérodynamiques et plus résistantes. Cela abouti 10 ans plus tard à la Traction-Avant, qui était dotée d’une caisse autoporteuse où structure de la carrosserie et châssis ne faisaient plus qu’un. Une architecture monocoque qui apporte une grande rigidité améliorant la tenue de route, ainsi qu’une meilleure résistance au crash. Elle est aujourd’hui celle de la quasi-totalité de nos voitures.

Une conception révolutionnaireLa fabrication additive métallique va apporter un nouvel élan de créativité

aux ingénieurs, qui vont pouvoir disposer la bonne matière (à la fois en terme de nature, de structure et de quantité) au bon endroit, pour satisfaire au plus juste aux contraintes que doit supporter leur pièce, sans être bridés par des considérations de possibilités de fabrication. Une véritable révolution de la conception, qu’il va falloir appréhender et maitriser.

L’exemple le plus flagrant que j’ai pu voir au Bourget est une maquette au 1/8e de mat réacteur (l’ensemble mécanique fixant le moteur sous l’aile) présenté par Sogeclair Aerospace. Cette pièce, issue d’un projet de R&D mené avec l’éditeur d’outils de simulation et d’optimisation Altair et le prestataire d’impression 3D Initial, est imprimée sur une machine Prodway en Inconel 718. A l’échelle Un elle mesure 6 m de long et est composée de 14 pièces pour un poids de seulement 350 kg, contre 450 kg pour un assemblage de 654 pièces taillées dans la masse.

12

Industries électriques, électroniques et de l’électroménager

Des aimants supraconducteurs pour un blindage magnétique... des vaisseaux spatiaux

Les solutions technologiques pour concevoir des aimants supraconducteurs susceptibles d’équiper les futurs vaisseaux spatiaux sont étudiées par une collaboration européenne emmenée par l’INFN (Instituto Nazionale di Fisica Nucleare, Italie) et impliquant le CEA, qui en présentera les principaux résultats de recherche le 17 juin lors d’une réunion d’experts.

Le but du projet SR2S (Space Radiation Superconducting Shield) est de parvenir à déterminer les pistes existantes et les développements à mener pour fabriquer un « bouclier magnétique » protégeant les astronautes des rayonnements cosmiques lors de voyages spatiaux de longue durée. Pour dévier les particules des rayonnements cosmiques, le bouclier nécessite de concevoir des aimants

supraconducteurs innovants pour protéger contre les rayonnements, ainsi que des technologies supraconductrices pour protéger les aimants, et cryogéniques pour les refroidir. Enfin des études détaillées de simulation de dose de rayonnement lors de missions dans l’espace profond sont réalisées.

Pour mettre au point ce blindage magnétique, les chercheurs étudient depuis 2013 les avantages et défis des différentes configurations magnétiques possibles. Le lancement d’un tel « bouclier magnétique » est envisagé dans les deux prochaines décennies, et doit pouvoir être productible à échelle industrielle

SAMSUNG INVENTE LE CAMION TRANSPARENT

On s’est déjà tous retrouvé sur la route, coincé derrière un semi-remorque… On est sur une nationale, le camion roule doucement, entre les enchaînements de virages et la visibilité quasi nulle devant le camion, effectuer un dépassement en sécurité peut rapidement devenir un vrai cauchemar.

Avec ce concept, Samsung veut nous faire oublier ce problème et réduire les risques d’accidents liés aux dépassements de camions. Le premier fabricant mondial d’écrans LCD a placé une caméra à l’avant du véhicule tracteur. Cette caméra diffuse en direct les images de la route sur un écran géant positionné sur les portes arrières de la remorque, bien visible par les conducteurs qui suivent le camion.

Cet écran géant permet aux autres usagers de la route, de voir de jour comme de nuit, les dangers potentiels qui peuvent se trouver devant le camion (un véhicule qui arrive en sens inverse, un virage serré sans visibilité, un obstacle sur la

13

route, un freinage brutal, la formation d’un bouchon…). Les conducteurs peuvent alors effectuer leurs dépassements plus sereinement sans risquer l’accident.

Pour le moment, il ne s’agit que d’un prototype. Cette technologie peut probablement sauver des vies. Samsung devra obtenir les autorisations nécessaires pour embarquer ce type d’affichage sur les camions.

Vidéo pour démonstration : https://www.youtube.com/watch?v=6GNGfse9ZK8

Jaguar emprunte une techno de la Nasa pour surveiller le cerveau des conducteurs

Le constructeur automobile Jaguar développe une batterie d’innovations technologiques pour optimiser la concentration et le bien-être des conducteurs afin de limiter le nombre d’accidents sur les routes. Ces projets de recherche sont regroupés au sein d’une intiative globale baptisée Sixième sens. Parmi eux : une technologie issue de la Nasa qui permet de mesurer les ondes cérébrales à travers les mains.

Passer dans une logique prédictive pour réduire le nombre d’accidents sur les routes. C’est l’objectif de l’initiative Sixième sens développée par Jaguar. Dévoilée la semaine dernière par le constructeur britannique, cette approche regroupe une batterie de projets de recherche innovants.

Lire les ondes cérébralesLe plus bluffant, baptisé Mind Sense, est actuellement en phase de tests. Il

propose de lire les ondes cérébrales du conducteur pour mesurer son niveau de concentration. Ici, Jaguar ne s’appuie pas sur un casque et des électrodes classiques mais sur des capteurs intégrés au volant, capables de mesurer l’activité cérébrale d’une personne par les mains, et un logiciel qui permet d’amplifier et de filtrer les ondes. Une méthode développée et utilisée par la Nasa afin d’évaluer les compétences de concentration des pilotes. Le volant pourrait alors vibrer ou déclencher une alerte sonore si les capteurs détectent les prémices d’un endormissement ou une phase de distraction.

Mesurer le rythme cardiaque et la respirationJaguar entend également améliorer le bien-être de ses conducteurs. Dans

cette optique, le constructeur automobile expérimente des capteurs intégrés dans le siège du modèle XJ. Initialement utilisés dans le monde hospitalier, ils permettent d’analyser le rythme cardiaque et la respiration de l’utilisateur. Si des signes de stress sont détectés, le système adapte alors automatiquement la luminosité, l’ambiance musicale ou encore la ventilation de l’habitacle.

Prédire les gestes du conducteurAutre domaine de recherche : les interactions homme-machine. Afin

d’améliorer son système de divertissement, Jaguar planche sur une technologie qui permettrait d’analyser, via des caméras, les gestes du conducteur pour comprendre les fonctionnalités qu’il entend enclencher et les anticiper. L’objectif est de réduire au maximum le temps où le conducteur ne regarde pas la route pour trouver la bonne touche du tableau de bord. La voiture serait alors capable de lancer la bonne application avant même que la main ne touche sa cible. D’après Jaguar, les premiers essais réalisés sur un prototype sont concluants et le constructeur compte améliorer le dispositif en utilisant des ultrasons pour rendre perceptibles au toucher des formes en 3D invisibles. Une approche sur laquelle travaille notamment la start-up britannique UltraHaptics.

Communiquer avec les pédalesEnfin, Jaguar compte également équiper ses véhicules de capteurs haptiques

au niveau de la pédale d’accélération. Une sensation de résistance pourrait alors être déployée lorsque le conducteur dépasse la limite de vitesse autorisée. L’objectif ici est d’utiliser des moyens de communication non-visuels pour alerter le conducteur.

14

La voiture autonome selon Continental associe 7 briques technologiques

Continental a présenté sur son circuit privé du Contidrom, près d’Hanovre (Allemagne), les différentes briques technologiques qui mènent au véhicule autonome. Cette automatisation ne pourra se faire qu’en connectant le véhicule à son environnement, selon l’équipementier allemand. Revue de détail des principales technos.

LA COMMUNICATION CAR-TO-CAR Cet échange d’informations entre véhicules proches (moins de 400

mètres) avertit le conducteur de l’arrivée d’une voiture par la droite. La demo-car Continental, équipée du système «V2X Short Range Communication», alerte alors le conducteur par un message de danger sur l’écran du véhicule. A terme, le message se doublera d’un freinage d’urgence. «Sans lui, l’autre voiture nous aurait percuté car je ne pouvais pas la voir arriver», explique Ania, ingénieure chez Continental, au volant de la showcar. Le système repose sur les capteurs GNSS (Global Navigation Satellite System), qui récupèrent les données de mouvement et de position du véhicule et les transmettent par satellite à d’autres, équipés eux aussi GNSS.

LA COMMUNICATION CAR-TO-X L’échange d’informations se fera aussi avec l’environnement du véhicule.

Continental dispose ainsi d›un véhicule de démonstration dont les caméras lisent les panneaux. Les images sont croisées avec les données GPS et la cartographie augmentée, basée sur le système HERE de Nokia. Une autre «democar» communique en permanence avec les stations météo, recoupant ces données avec l’humidité mesurée sur la route ou via les capteurs de pluie et de luminosité du pare-brise. Ces infos lui permettent ensuite d’adapter sa vitesse ou sa trajectoire.

LA RÉALITÉ AUGMENTÉE

Les informations essentielles (vitesse, direction, distance du véhicule qui précède) sont regroupées dans le champ de vision du conducteur, ce qui lui évite de quitter la route des yeux. La réalité augmentée informera le conducteur sur les actions du véhicule dans les phases progressives d’automatisation du véhicule, par exemple la conduite sans chauffeur sur autoroute. Continental en fait l’une des «pièces maitresse» de son interface homme-machine.

LA LECTURE DES FEUX

Une caméra située en haut du pare-brise reconnaît la couleur des feux à 60 mètres. Elle croise alors ces données avec les cartes GPS et satellite, avant de

15

ralentir et freiner si le feu est rouge. Le véhicule s’appuie aussi la gestion latérale de trajectoire, qui utilise les capteurs et radars présents à ses quatre coins. Si le clignotant est allumé pour changer de file, le véhicule évalue la couleur du feu dans cette nouvelle file, pour ralentir le cas échéant.

LE FREINAGE AUTOMATIQUE

Le freinage est l’un des savoir-faire historiques de Continental. Le freinage automatique d’urgence arrive actuellement de série sur les modèles les plus récents. Demain, le freinage se fera automatiquement pour adapter la vitesse à la voiture précédente, comme pour arrêter doucement le véhicule sur le bas-côté. Le système de freinage MKC1 met aussi l’accent sur le confort lors du freinage (hors situation d’urgence). «C’est un point-clé pour que les conducteurs l’acceptent», confie un des ingénieurs en charge de ce projet.

E-HORIZON, LE CLOUD CONTINENTAL

Le véhicule autonome repose sur une carte précise et sur le croisement des données. E-horizon est un cloud qui regroupe des data venues des véhicules, du fournisseur de carte Here de Nokia et de son propre cloud, mais aussi, par exemple, des gestionnaires de trafic ou d’infrastructures. Il actualise en permanence les parcours pour une précision des trajectoires de seulement quelques centimètres. La fusion des données, en microsecondes, est un point crucial du véhicule autonome.

UNE INTERFACE HOMME-MACHINE «HOLISTIQUE» Le véhicule autonome modifie l’activité du conducteur dans l’habitacle,

comme ses interactions avec le véhicule. L’ «holistic HMI» doit simplifier cette relation. «L’interface homme-machine doit indiquer de manière claire ce que fait le véhicule, pour rassurer le conducteur, tout s’assurant de manière claire qu’il peut reprendre le contrôle», explique Guido Meier-Arendt, expert IHM chez Continental. Une caméra pour suivre l’état du conducteur comme de larges écrans qui remplacent les rétroviseurs font partie de cette approche globale de la relation entre le conducteur et la voiture autonome.

Light Bulb Speaker, l’ampoule de Sony qui fait de la musique

La Light Bulb Speaker, du japonais Sony, est une ampoule Led qui incorpore un haut-parleur Bluetooth. À l’aide d’un smartphone, on peut en contrôler l’intensité lumineuse tout en écoutant sa musique...

Le géant de l’électronique japonais Sony s’apprête à lancer sa première ampoule connectée. Elle sera d’abord vendue au Japon à partir du 24 mai prochain. La Led Light Bulb Speaker est une ampoule dotée d’un haut-parleur et se connectant à un smartphone via le Bluetooth.

Le téléphone permet alors de changer de morceau, de régler le niveau du son, mais aussi d’agir sur l’intensité lumineuse émise par cette ampoule de 360

16

lumens. Cette interaction peut également se faire via une télécommande, livrée avec l’ampoule Light Bulb Speaker.

Selon Sony, cette ampoule permet d’écouter de la musique là où il serait difficile d’installer un vrai haut-parleur, comme une salle de bain trop étriquée. Cette Light Bulb Speaker sera bientôt disponible dans le monde, au prix moyen de 180 euros.

Darpa Robotics Challenge : la carte des 24 meilleurs robots du monde

La rédaction d’Industrie & Technologies a réalisé une carte interactive qui repertorie et présente les 24 robots qui participeront, le 5 et 6 juin, à la grande finale du Robotics Challenge, une course d’obstacles pour robots organisée par l’agence américaine pour les projets de recherche avancée de défense (Darpa).

Dans quelques heures, 24 équipes venues du monde entier s’affronteront à Ponoma, en Californie, à l’occasion de la grande finale du Darpa Robotics Challenge (DRC). Etalé sur deux ans et organisé par l’agence américaine pour les projets de recherche avancée de défense, ce concours a vu le jour quelques temps après la catastrophe de Fukushima en 2011. Objectif : développer des robots capables d’effectuer des tâches complexes dans des zones sinistrées et hostiles, là où les hommes ne peuvent intervenir. Lors de la finale, les robots humanoïdes évolueront donc dans un environnement simulant les conditions d’une catastrophe naturelle.

11 équipes américaines s’étaient déjà qualifiées d’office après avoir gagné suffisamment de points lors de l’épreuve DRC Trial qui s’était tenue en décembre 2013. S’ajoutent 13 autres équipes finalistes venues d’Allemagne, d’Italie, de Corée du Sud, de Hong Kong, du Japon et des Etats-Unis.

Lors de la grande finale, qui se déroule aujourd’hui et demain, les robots devront se soumettre à un certain nombre d’épreuves (conduire un véhicule, se déplacer sur un terrain accidenté, ouvrir une série de portes, escalader une échelle) en l’espace d’une heure. A la différence des premiers rassemblements, les robots humanoïdes évolueront cette fois-ci sans câble d’alimentation, les humains qui les superviseront ne pourront pas intervenir en cas de chute et ne pourront pas communiquer en temps réel avec eux. La vitesse d’exécution des exercices pèsera également davantage dans la note finale.

La carte interactive ci-dessous répertorie et présente les 24 robots participants à la grande finale

Un robot capable de s’adapter en cas de dommages

Toujours plus performants, les robots restent des machines fragiles qui peuvent cesser de fonctionner au moindre problème, en particulier s’ils sont endommagés. Pour y remédier, une équipe de chercheurs de l’université Pierre et Marie Curie et de l’université du Wyoming (États-Unis) a développé un algorithme d’apprentissage par essai-erreur grâce auquel un robot autonome « blessé » trouve, en moins de deux minutes, le moyen de s’adapter pour continuer à avancer.

Qu’il s’agisse de l’exploration spatiale, de l’industrie, des transports, de la médecine, de l’aide à la personne, de l’agriculture, du secours ou de la Défense, les robots sont de plus en plus présents dans la vie des Hommes et parfois même indispensables. Cependant, ils ont tous le même défaut : leur vulnérabilité en cas de panne ou d’accident venant altérer leur mobilité. L’année dernière, par exemple, les ingénieurs du Jet Propulsion Laboratory de la Nasa, qui supervisent la mission du rover Curiosity, ont ainsi été obligés de faire avancer l’engin à reculons afin de préserver ses roues, endommagées plus vite que prévu.

Dans un avenir proche, les robots autonomes sauront peut-être faire preuve de résilience et être capables de trouver eux-mêmes le moyen de s’adapter pour continuer à se mouvoir en cas de dégâts matériels. Cette prouesse sera rendue possible par un algorithme d’apprentissage par renforcement que viennent de présenter trois chercheurs français de l’université Pierre et Marie Curie (UPMC) associés à un autre scientifique de l’université du Wyoming (États-Unis). « Alors que les animaux savent s’adapter rapidement en cas de blessure, les robots actuels ne savent pas par défaut trouver un comportement compensatoire lorsqu’ils sont endommagés », peut-on lire en préambule de l’article scientifique qui vient de paraître dans la revue Nature.

Intitulé « Robots that can adapt like animals » (Des robots qui peuvent s’adapter comme les animaux), le texte détaille comment un robot autonome endommagé parvient à trouver lui-même le moyen de poursuivre sa progression en moins de deux minutes en adaptant son fonctionnement. Dans la vidéo ci-dessous, on voit comment un robot-araignée hexapode, dont l’une des pattes a été coupée, teste différentes méthodes de déplacement jusqu’à trouver celle qui lui permet de reprendre sa progression en retrouvant 96 % de sa vitesse originelle. Tout cela se déroule en une quarantaine de secondes.

Dans cette vidéo, on découvre comment le robot va bâtir une base de

17

données des différentes méthodes de déplacement qu’il peut adopter et dont il se servira ensuite pour tester la configuration la plus performante suite au dommage qu’il a subi. La vidéo est en anglais, pour obtenir une traduction en français assez fidèle, cliquez sur le rectangle blanc avec deux traits horizontaux en bas à droite de l’image pour obtenir les sous-titres. Cliquez ensuite sur « anglais », puis sur le bouton « Paramètres », et déroulez le menu « Sous-titres » et cliquez sur « Traduire les sous-titres ». Choisissez la langue puis cliquez sur « OK ». © Antoine Cully, université Pierre et Marie Curie

Dans un autre cas pratique, c’est un bras robotisé dont l’un des moteurs est hors d’usage qui, en moins d’une minute, trouve le moyen de continuer à placer des balles à l’intérieur d’un récipient. « L’approche actuelle pour la tolérance aux pannes est pour beaucoup héritée des systèmes critiques comme les vaisseaux spatiaux ou les centrales nucléaires. Elle est difficile à mettre en œuvre sur des robots autonomes plus «grand public» car elle repose sur des diagnostics automatiques qui nécessitent de nombreux capteurs internes, et rendent donc les robots chers et complexes, et sur des plans d’urgence dont le choix dépend de la qualité du diagnostic et qui ne peuvent répondre à toutes les situations », explique Jean-Baptiste Mouret, l’un des trois chercheurs français impliqués dans ce projet et qui travaille désormais pour l’Inria.

Le robot ne cherche pas la panne, il y remédieL’algorithme d’apprentissage par essai-erreur s’inspire de ce que les humains

et les animaux font lorsqu’ils se blessent. Si, par exemple, une personne se foule la cheville, elle va utiliser sa mémoire et l’expérimentation pour trouver comment boitiller de la manière la moins douloureuse et la plus efficace pour pouvoir marcher. « Il n’est pas nécessaire de comprendre la source du problème pour pouvoir trouver un comportement permettant de continuer la mission », souligne le chercheur de l’Inria. En effet, le robot ne cherche pas à déterminer la cause de sa panne, il trouve le moyen d’y remédier.

Pour cela, il va au préalable créer une simulation de lui-même afin d’élaborer une cartographie des comportements les plus performants. Cette cartographie va fournir au robot des « intuitions » sur les différentes attitudes qu’il peut adopter et leur efficacité. Il va s’en servir pour trouver le comportement compensatoire le plus performant possible. Dans le cas du robot hexapode, une caméra 3D type Kinect couplée à un algorithme d’odométrie visuelle lui sert à évaluer sa vitesse de déplacement et d’en déduire sa performance. « Une fois endommagé, le robot devient comme un scientifique », souligne Antoine Cully qui travaille à l’institut des Systèmes intelligents et de robotique de l’UPMC. « Il a l’antécédent

des différents comportements qui pourraient fonctionner et il commence à les tester. »

Très prometteuse, cette innovation a désormais besoin d’être confrontée à des conditions réelles et testée sur différents robots. Il faut notamment découvrir jusqu’à quel niveau de dommages un robot sera capable de s’adapter pour continuer à avancer. Les inventeurs de cet algorithme évolutionniste pensent en tout cas qu’il pourrait bénéficier aux robots autonomes utilisés pour les missions de secours suite à des catastrophes, à ceux qui interviennent à la place des humains dans des environnements hostiles, aux robots d’assistance ou encore à ceux utilisés dans l’agriculture

Vidéo pour démonstration : https://www.youtube.com/watch?v=T-c17RKh3uE

Bourget 2015 : les dix rendez-vous technos à ne pas louper

Le 51ème salon International de l’Air et de l’Espace ouvre ses portes ce lundi 15 juin. Pas de nouvel avion du côté d’Airbus ni de Boeing cette année, mais l’innovation sera bien au rendez-vous. Le vol de l’e-Fan, les dernières innovations des pépites de Systématic, un système pour lutter contre les survols illicites de drones, un village de start-up... La rédactiond’Industrie & Technologies a sélectionné les dix rendez-vous « technos » majeurs de cette édition du Bourget.

La 51e édition du Salon International de l’Air et de l’Espace ouvre ses portes au Bourget ce lundi. Peur de vous perdre parmi les centaines de milliers de visiteurs et les 2 200 exposants ? Pas de panique, la rédaction d’Industrie & Technologies vous a concocté un programme «technologique» avec une sélection de dix rendez-vous.

La «start-up village»Pour la première fois cette année, l’incubateur Starburst sera présent au salon

du Bourget. En mars dernier, la structure a inauguré son centre parisien dédié à l’accompagnement de start-up. Au Bourget, elle présentera les innovations d’une vingtaine de jeunes entreprises innovantes qu’elle accompagne à l’occasion d’une session de pitch en anglais organisée le lundi 15 juin à 14h au chalet de Safran. Parmi les entreprises présentes, Safety Line, qui analyse les données de vol pour diminuer la consommation de carburant ou encore la jeune entreprise SuriCog qui a mis au point une technologie de traitement d’images à haute fréquence, dont

18

l’objectif est de faire de la donnée «regard» l’élément clé des interfaces homme-machine du futur.

Les pépites de SystematicSept PME membres du pôle de compétitivité Systematic profiteront du salon

du Bourget pour présenter leurs dernières innovations le mercredi 17 juin à 10h00. L’entreprise CADLM présentera Odyssée, un outil d’aide à la conception optimale basé sur les métiers. Logilab présentera, pour sa part, Simulagora, une plateforme collaborative de simulation numérique dans le Cloud.

Le lancement d’un outil anti-survols illicites de dronesLa société d’ingénierie JCPX présentera lundi 15 juin à 14h30 son nouvel outil

baptisé UWAS, pour UAV watch and catch system. Il s’agit d’un outil dédié à la lutte contre les survols illicites de drones des sites sensibles civils et militaires. Ce système est le fruit d’une collaboration menée avec la direction des services de la navigation aérienne (DSNA), Aveillant (filiale du groupe Altran), SkySoft et l›Ecole nationale de l’aviation civile (Enac).

L’envol de l’e-FanLe prototype d’avion entièrement électrique d’Airbus Group, l’e-Fan,

participera aux démonstrations de vol pendant toute la semaine lors du Bourget. L’occasion d’admirer cet appareil entièrement fabriqué en matériaux composites renforcés à la fibre de carbone avant qu’il ne s’essaie à rééditer l’exploit de Louis Blériot, en traversant la Manche le 10 juillet. Avec un poids de 550 kg et deux moteurs à hélice carénée pour un total de 60 kW, l’e-Fan peut atteindre une vitesse de pointe de 220 km/h. Le prototype a réalisé son premier vol en avril 2014. Airbus Group souhaiterait lancer la fabrication en série dès 2018.

Une interface de réalité virtuelle pour se mettre dans la peau d’un opérateur de maintenance

Optis présentera sur son stand H.I.M. une interface immersive en réalité virtuelle développé pour la maintenance des Airbus. L’opérateur, représenté dans le monde virtuel par son avatar, occupe l’espace, ce qui restreint l’accessibilité, et devient surtout un outil de mesure des efforts et de l’ergonomie. La possibilité de tester de multiples gabarits d’avatars rassure la population des mécaniciens et permet de démultiplier les cas d’essais pour aller tester des cas improbables, qui peuvent être les plus critiques. Un processus qui sera à terme intégré dans les phases amont de conception.

Le moteur électrique petit mais costaud de SiemensLors d’un rendez-vous dédié à ses clients et partenaires, Siemens mobilisera

ses experts pour évoquer la mobilité électrique du futur. Le groupe présentera aussi à cette occasion son moteur électrique de 50 kg capable de développer 260 kW en continu, soit 5 fois plus qu’un moteur électrique industriel ou 2,5 fois plus qu’un moteur de voiture électrique. Tournant à 2 500 tr/min il entraine directement les hélices. C’est le fruit d’un long travail d’optimisation de toutes les pièces à l’aide des outils de conception et de simulation de Siemens PLM Software. Pour le moment destiné aux avions de 2 tonnes, il devrait dans ses évolutions futures pourvoir propulser des court-courriers de 50 à 100 passagers.

Chambre avec vueL’Onera a aidé Snecma à optimiser l’architecture novatrice de la chambre

de combustion Tosca, travaillant à haute température et haute pression, afin de réduire de 60 % les émissions d’oxyde d’azote (NOx).

Pour évaluer ces nouvelles chambres, le laboratoire s’est appuyé sur des moyens d’essais et de simulation numérique hors norme : logiciel d’énergétique Cedre pour simuler des phénomènes multi-physiques au sein d’écoulements complexes et banc M1 capable de reproduire les conditions réelles de fonctionnement des chambres de combustion, avec un dispositif complet de mesures et visualisations...pour obtenir une chambre avec vues, en quelque sorte.

Une solution pour embarquer en cabine sans bougerDassault Systèmes montrera Passenger Experience, sa nouvelle solution-

expérience pour les entreprises du secteur aéronautique. Elle permet de visualiser en 3D interactive la conception de cabines d’avion en intégrant des fonctions de personnalisation, de formation de l’équipage et de marketing. Cette solution couvre les différents aspects de la conception de cabines d’avions, depuis les échanges initiaux avec le client jusqu’aux campagnes de marketing, en passant par la validation et la vérification de la conception.

Le drone phosphorescentSur son stand, la start-up nancéienne Dronavia présentera en avant-

première Eclipse 6NV (NV pourNight Vision), le premier drone capable de restituer une énergie lumineuse sans consommation électrique pour la réalisation de missions d’inspection aériennes en milieu très sombre. Certaines pièces de l’appareil sont réalisées dans un matériau à forte luminescence, ce qui permet de visualiser facilement la position et l’orientation du drone. Une sorte de version volante des gilets fluos des cyclistes...

19

Le robot inspecte les avions au solPas encore trop épuisé? Pour conclure cette promenade techno dans les

allées du Bourget, n’oubliez pas d’aller rendre visite à AirCobot, au chalet de l’ingénieriste Akka. Développé avec Airbus, ce robot d’assistance aux inspections roule sur le tarmac, et peut inspecter rapidement toutes les parties externes de l’avion lors de son stationnement. Autonome dans ses déplacements et collaboratif avec les systèmes d’information de maintenance, il apportera des services à forte valeur ajoutée aux acteurs de la maintenance aéronautique.

Industries de textiles et Habillement

Project Jacquard : Google se lance dans les textiles intelligents

Vendredi 29 mai, Google a présenté ses ambitions en matière de textiles connectés à travers son nouveau projet Jacquard, développé au sein de l’entité ATAP. Dans le cadre de ce projet, la firme de Mountain View a annoncé avoir noué un partenariat avec la marque Levi’s pour développer une ligne de vêtements intelligents.

Vous n’aurez bientôt plus besoin de sortir votre smartphone de votre poche pour envoyer un message, ni même de tapoter sur votre Smartwatch. Si l’on en croît la dernière annonce de Google, une simple pression sur votre pantalon ou sur votre veste pourrait suffire. Vendredi 29 mai, à l’occasion de la

deuxième journée de la conférenceGoogle I/O, rendez-vous annuel dédié aux développeurs, la firme de Mountain View a levé le voile sur un nouveau projet dans le domaine des textiles connectés. Nom de code : Project Jacquard, en référence à l’inventeur du métier à tisser semi-automatique programmable par cartes perforées, le lyonnais Joseph Marie Jacquard.

Développé au sein de la division ATAP (Advanced technologies and products group), le projet vise à industrialiser la fabrication de tissus communicants pour que les vêtements et les meubles se transforment en surfaces tactiles et interactives. A l’image d’un écran de smartphone, ce textile connecté serait capable d’enregistrer les gestes de l’utilisateur et de transmettre ces informations à d’autres appareils connectés comme un ordinateur, une tablette ou un téléphone.

Sur un site dédié présentant les détails du projet, Google explique avoir développé un fil conducteur avec l’aide de ses partenaires industriels. Le fil Jacquard serait composé de fins alliages métalliques et de fils naturels et synthétiques faits de coton, de polyester ou de soie, afin de rendre le matériau assez robuste pour être fabriqué sur un métier à tisser industriel classique.

Un partenariat avec Levi’sToujours sur le site dédié, Google explique avoir mis au point des techniques

innovantes pour relier les fils conducteurs à de minuscules circuits, pas plus gros qu’un bouton de veste. C’est cette électronique miniaturisée qui permet d’enregistrer les interactions tactiles de l’utilisateur. Chaque geste est, quant à lui, interprété grâce à un algorithme de Machine Learning. Toutes ces informations sont ensuite transmises, via une connexion sans fil, au mobile de l’utilisateur ou à tout autre appareil connecté.

La marque de jeans Levi’s figure parmi les premiers partenaires du projet. Les deux entreprises ont, en effet, annoncé avoir noué un partenariat pour proposer dès l’année prochaine une collection de vêtements intelligents. Aucun détail n’a encore été donné sur le type de vêtement concerné et le prix de vente.

Jacquard n’est pas le seul projet développé au sein d’ATAP. Dédiée aux projets expérimentaux, cette entité planche également sur Soli, un minuscule radar qui détecte de manière extrêmement précise les gestes de la main pour les transformer en commandes, comme le propose par exemple LeapMotion. Au menu également : le projet Vault, une solution de sécurité dédiée aux appareils mobiles. Les projets, plus anciens, Tango et ARA sont également issus d’ATAP.

20

Des tissus intelligents pour rester en bonne santé

Et si demain nos vêtements mesuraient notre tension ou nous avertissaient lorsqu’une personne âgée tombe ? Certaines entreprises de la région Rhône-Alpes spécialisées dans les textiles techniques multiplient les applications médicales du futur.

L’ancienne capitale mondiale de la soie s’appuie sur son savoir-faire. « On a commencé par tisser du fil de soie, qui est un fil continu, ce qui le rend mécaniquement plus résistant. Les entreprises ont ensuite repris cette technique

pour travailler le fil de nylon, puis le fil de verre et de carbone », explique Jean-Charles Potelle, président d’Unitex, l’interprofession régionale du textile, à l’occasion du Textival, une convention d’affaires du secteur qui s’est tenue mardi à Lyon.

« C›est méconnu du grand public mais les industries textiles fournissent plus de dix marchés d›application : l›aéronautique avec les matériaux composites plus légers que le métal, le bâtiment, la téléphonie ou le secteur de la santé », énumère Corinne Farace, déléguée générale de Techtera (Technical Textiles Rhône-Alpes), labellisé pôle de compétitivité par l›État depuis dix ans.

Avec le vieillissement de la population et l’évolution des technologies, les applications médicales explosent. Depuis plusieurs années, les chirurgiens ont l’habitude d’utiliser des implants en tissus pour éviter les récidives de hernie ou lutter contre l’incontinence urinaire. Dans ce dernier cas, une bandelette est placée sous la vessie pour soutenir les organes qui tombent et provoquent l’incontinence urinaire. La mise au point de ces implants, qui se vendent plusieurs centaines d’euros pièce, nécessite une grande technicité. Pour les hernies, « la difficulté est d’avoir un tissu poreux mais avec une performance suffisante pour renforcer la paroi abdominale », illustre Damien Simons, responsable recherche et développement textile pour Medtronic.

Ce fabricant américain d’appareillages médicaux a choisi la région pour produire ces implants et mener ses recherches. « La hernie est la deuxième opération la plus courante après l’appendicite. Et, avec les pays émergents qui augmentent leurs dépenses de santé, le site de Trévoux (Ain) a multiplié sa production par six en dix ans », ajoute-t-il. « Il y a maintenant une réflexion sur les implants résorbables. Par exemple, on sait que dans les deux ans qui suivent une césarienne, il y a un risque de hernie. L’idée serait de trouver un produit permettant d’en éviter l’apparition, résorbable dans un temps maîtrisé », glisse Damien Simons.

Textile lumineux et semelles connectéesLes innovations dans le secteur juteux des textiles du futur peuvent aller

beaucoup plus loin. MDB Texinov, basée en Isère, planche par exemple sur un textile intelligent lumineux mis au point avec le CHU de Lille, qui permettrait de rendre plus homogène la photothérapie dynamique pour soigner les cancers de la peau, détaille Nadège Boucard, responsable R&D. Historiquement, cette petite PME de 60 personnes fabriquait de la tulle pour les mariages. Aujourd’hui, elle en

21

est loin avec ses tissus innovants pour la santé, l’agriculture (filets de protection), le bâtiment ou l’aéronautique.

Les vêtements regorgent eux aussi d’innovations. Facil’en fil, propriété de Boldoduc, vend par exemple aux maisons de retraite des vêtements qui s’enfilent sans effort pour les personnes âgées. Et demain, ces robes et pantalons seront peut-être dotés d’un détecteur de verticalité. La filière travaille sur un vêtement intelligent qui alerterait un smartphone lorsqu’une personne tombe, selon Jean-Charles Potelle, PDG de Boldoduc, basé dans le Rhône. « On peut aussi imaginer un textile qui mesure la pression artérielle ou la tension avec un fil continu dans le vêtement qui soit conducteur d’une information ».

Thuasne, PME stéphanoise, vient à ce sujet de signer un partenariat avec la start-up FeetMe. L’accord porte sur une semelle connectée qui envoie en temps réel des informations aux patients diabétiques ayant perdu la sensibilité au niveau du pied, pour éviter l’apparition de plaies et d’ulcères.

Après le numérique, l’impression 3D sera sans doute la prochaine étape. Pour l’heure les PME de la région peuvent déjà compter sur la plateforme Mistral qui accueille à Ecully, près de Lyon, l’unique tresseuse 2,5D de France. Elle permet par exemple de fabriquer des fibres à l’échelle nanométrique pour apporter des fonctionnalités nouvelles comme la perspiration, qui laisse passer la transpiration.

Industries cuir et chaussures

Bagage roulant comportant une canne escamotable Brevet Monde WO 2015-059414, demandé le 22 octobre 2014, publié le 30 avril 2015 (26 p., en français) Par D.J. Wilson (Louis Vuitton Malletier, France)

Cette invention concerne un bagage roulant comportant un corps de bagage monté sur roulettes et une canne comportant au moins un élément en bande relié à une poignée. L’élément en bande est enroulable sur lui-même pour escamoter la poignée, et peut être déroulé en formant un tube pour déployer la poignée.

Ensemble bagage et cadre Brevet Monde WO 2015-049121, (45 p., en anglais) Par M.G.T.M. Barenbrug, E.G. Spoek, J.G.A. Den Boer, M.C. Van Zijl (Royalty Bugaboo GmbH, Suisse)

Cette invention concerne un ensemble bagage, qui comprend ensemble roue. Celui-ci comprend au moins une roue avant et des roues arrière, qui sont toutes mobiles entre une position pliée et une position dépliée. Les positions pliées des roues se trouvent dans l’ensemble bagage. La position dépliée des roues arrière se trouve derrière l’ensemble bagage et la position dépliée de la roue avant se trouve sous l’ensemble bagage. Quand les roues se trouvent dans la position dépliée et que l’ensemble bagage est agencé sur les roues sur le sol, le bagage est incliné et un point de gravité projeté du bagage se trouve entre les roues. L’ensemble bagage est approprié pour être poussé et être tiré, est très stable et a un comportement sur route stable.

Structure d’absorption de chocs et chaussures utilisant ladite structure Brevet Monde WO 2015-059743,(63 p., en japonais) Par K. Kurosaki, M. Mikuni, H. Nasuno (Asics Corporation / Taica Corporation, Japon)

L’objectif de l’invention est d’élaborer une nouvelle structure d’absorption des chocs, permettant d’absorber progressivement un impact et de transférer harmonieusement une élasticité dans la zone des orteils de l’utilisateur. Cet objectif est atteint par une structure d’absorption des chocs conçue pour présenter une capacité d’absorption des chocs étagée, du fait qu’elle est pourvue de tenons sur lesquels sont montées des bagues élastiques, et de parties supérieure et inférieure de réception de pression qui sont reliées par les tenons ; les tenons peuvent se déformer et être restaurés au moins dans la direction d’acceptation de pression ; la hauteur d’action effective des bagues est réglée pour être inférieure à celle des tenons ; les bagues sont formées de manière à ne pas être collées aux parties supérieure et inférieure de réception de pression, et, lorsqu’ils sont pressés, les tenons commencent par subir une compression et une déformation dans la direction d’acceptation de pression, puis les bagues subissent une compression et une déformation dans la direction d’acceptation de pression.

22

Industries chimiques

Un biocide produit directement sur son lieu d’utilisation

Un procédé reposant sur la production d’une solution oxydante biocide in-situ et à la demande a été mis au point par BWT (Best Water Technology), société autrichienne leader européen dans le traitement des eaux.

Le générateur Permo Eco-MX permet de produire par électrolyse une solution désinfectante en toute sécurité, à moindre coût et à la demande, uniquement à partir de sel, d’eau et d’électricité. Pour cela, BWT exploite le brevet d’une cellule électrolytique mise au point aux Etats-Unis et qui permet à partir de sels et d’eau de produire une solution d’oxydants (HOCl + H2O2 + ClO2 + NaOH + O3) plus efficace et moins dangereuse pour la santé, car de concentration en produits plus faible. Utilisée dans une usine d’Hérakles à Bordeaux depuis janvier, la solution permet de désinfecter les circuits de refroidissement des fours. Au contraire d’un stérilisateur qui vise à l’élimination totale des germes, l’action germicide du désinfectant est liée à son pouvoir oxydant, qui rend plus perméable la membrane cellulaire d’une bactérie, et permet ainsi l’attaque des macromolécules d’acides nucléiques (ADN, ARN) et empêche ainsi la reproduction des bactéries. En outre, en générant un cocktail d’oxydants, la cellule électrolytique apporte une efficacité désinfectante bien plus importante que les solutions classiques.

La solution permet d’éviter la manipulation –dépotage et transport - et le stockage de produits chimiques, tandis que le désinfectant est fabriqué à la demande, et n’est pas dangereux pour la santé. Elle permet aussi de prendre en compte la directive biocides et la réglementation Reach. Elle a été mise pour la première fois en œuvre en France en 2009 pour le système de traitement d’eau de La Défense et pour des applications industrielles dans une usine de Messier-Bugatti à Villeurbanne et d’Hérakles à Bordeaux, toutes les deux filiales du groupe Safran. A Villeurbanne, les coûts sur l’ensemble du poste traitement des eaux ont ainsi été réduits de de 35%.

Des chercheurs sibériens mettent au point un nouveau matériau

Des chercheurs de l’institut Nikolaev de chimie non-organique de Novossibirsk et de l’institut de biophysique de Krasnoïarsk, tous deux dépendant de la branche sibérienne de l’académie des sciences, ont mis au point un nouveau matériau hybride constitué de nanotubes de carbone et de nanodiamants.

Cette nouvelle structure présente des propriétés particulières. Les nanodiamantsémettent de la lumière lorsqu›on leur applique un champ magnétique fort. Les nanotubes de carbone permettent de renforcer le champ magnétique appliqué et donc l›intensité de la lumière émise. Ce nouveau matériau sera utile pour un large éventail de technologies, par exemple d›affichage ou de diagnostic médical.

Pour créer ce nouveau matériau, les chercheurs ont déposé sur des nanotubes de carbone alignés une couche de nanodiamants. Du fait des liaisons carbone des deux structures, il a été difficile de les lier de manière permanente. Cette découverte a fait l’objet d’une publication dans la revue scientifique Nature. Les images ci-dessous y ont été publiées. Sur les images du haut, on peut observer l’alignement des nanotubes de carbone avant d’y déposer une couche de nanodiamants. Ces photos ont été prises grâce à un microscope électronique à balayage. Sur les photos du bas, on peut observer la lumière émise par la structure hybride en fonction du champ électrique appliqué de 0 à 15 V/micro-

23

Industries chimiques

Une batterie papier en origami alimentée... par des bactéries

En combinant la technique de pliage de l’origami avec les principes de la pile microbienne, un ingénieur de l’université de Binghamton (États-Unis) a créé une batterie en papier capable d’alimenter un biocapteur grâce à des bactéries présentes dans une goutte d’eau usée. Cette technologie pourrait être employée pour des outils de diagnostic médical dans des zones reculées, où les sources

d’énergie sont rares.

L’origami, cette technique japonaise et ancestrale de pliage, recèle des qualités qui vont bien au-delà de l’art décoratif. Ses principes ont inspiré les scientifiques et les chercheurs qui s’en sont déjà servis pour créer des batteries lithium-ion pliables et déformables à volonté ou encore d’étonnants robots capables de changer de forme comme, par exemple, le robot origami du MIT. Seokheun Choi, un ingénieur de l’université de Binghamton dans l’État de New York (États-Unis), vient de publier un article dans la revue Nano Energy consacré à un nouveau type de batterie, elle aussi basée sur l’origami. Celle-ci présente une autre particularité : elle est en papier et fonctionne avec des eaux usées ou, plus spécifiquement, avec les bactéries qu’elles contiennent.

Cette batterie, qui, une fois pliée fait la taille d’une boîte d’allumettes, peut délivrer les quelques microwatts nécessaires à alimenter un biocapteur, lui-même réalisé à base de papier. L’idée serait de créer des outils pour pratiquer des tests de dépistage de diverses maladies dans des régions isolées où l’accès à l’électricité est difficile voire impossible. « Les eaux usées contiennent beaucoup de matière organique », explique Seokheun Choi en soulignant que « n’importe quel type de matière organique peut être une source d’un métabolisme microbien ». L’autre avantage est qu’il n’y a pas besoin de recourir à un système d’injection externe comme une pompe ou une seringue, tout se fait directement par capillarité une fois le liquide déposé sur le papier.

Un coût de fabrication de quelques centimesCette batterie origami utilise une cathode alimentée par de l’oxygène qui est

fabriquée à partir d’une feuille de papier ordinaire recouverte de nickel liquide pulvérisé sur l’une de ses faces. L’anode, quant à elle, est créée par sérigraphie avec une peinture à base de carbone en délimitant une zone hydrophile avec de la cire. Selon l’université de Binghamton, le coût de fabrication d’une telle batterie n’excède pas quelques centimes.

Pour le moment, les premiers prototypes de capteurs en papier conçus par Seokheun Choi doivent être connectés à un smartphone ou une tablette qui se charge de l’analyse des données récoltées. Le chercheur s’est vu allouer 300.000 dollars (267.000 euros au cours actuel) par la National Science Foundation, l’agence gouvernementale qui soutient la recherche. À présent, son objectif est de poursuivre le développement pour créer un biocapteur complètement autonome.

24

LEXUS DÉVOILE L’HOVERBOARD DU FUTUR

Depuis l’hoverboard de Marty McFly dans le film Retour vers le futur II, de nombreux inventeurs se sont mis en tête de créer ce fameux skate lévitant au dessus du sol.

A l’instar de l’hoverboard fonctionnel créé par la startup américaine Hendo, c’est au tour de Lexus, le marque de voitures de luxe de Toyota, de dévoiler sa vision de cet engin mythique.

Son design est épuré. Il mêle haute technologie et matériaux naturels comme le bambou que l’on peut retrouver dans les voitures Lexus.

L’hoverboard de Lexus fonctionne en utilisant la lévitation magnétique pour se maintenir à quelques centimètres au dessus du sol. Cette lévitation est obtenue grâce à de d’azote liquide qui est chargé de refroidir des supraconducteurs combinés à des aimants permanents.

Malheureusement pour nous, il ne s’agit que d’un prototype et cet hoverboard fonctionne uniquement sur un sol métallique spécialement prévu à cet effet. Il ne vous permettra donc pas d’aller vous balader en ville.

L’hoverboard de Lexus est l’un des projets de la campagne « Lexus Amazing in Motion » qui a pour objectif de promouvoir la créativité et l’innovation de la marque.

3DSIMO PRÉSENTE SON MINI-STYLO POUR DESSINER EN 3D, DÉCOUPER, GRAVER ET SOUDER !

Après son premier stylo qui permet de dessiner en trois dimensions à main levée (tout comme le 3Doodler), la startup 3DSimo lance une campagne de crowdfunding sur Kickstarter pour le 3DSimo Mini, le stylo ultime pour tous les créateurs.

Plus compact, plus pratique, fonctionnant sur supports en plastique, métal, bois, cuir ou mousse, ce stylo, ou plutôt cet outil, permet non seulement de dessiner en 3D à main levée, mais aussi de découper des mousses, souder et graver, grâce à des embouts interchangeables. Il peut atteindre des températures allant jusqu’à 490°C pour fondre les métaux.

L’application 3DSimo pour smartphones iOS et Android, vous donne, via Bluetooth, le contrôle de la température, des matériaux et de la vitesse à laquelle vous souhaitez travailler.

La mise Early Bird est à 89 USD au lieu de 129 USD. Si le projet voit le jour, les premières livraisons sont prévues pour janvier 2016.

vidéo de démonstration : https://www.kickstarter.com/projects/3dsimo-mini/3dsimo-mini-the-ultimate-creators-tool?ref=video

25

Veille juridique

Règlement d’exécution (UE) 2015/853 de la Commission du 1er juin 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes

Règlement d’exécution (UE) 2015/859 de la Commission du 2 juin 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes

Règlement d’exécution (UE) 2015/861 de la Commission du 3 juin 2015 concernant l’autorisation de l’iodure de potassium, de l’iodate de calcium anhydre et des granulés enrobés d’iodate de calcium anhydre en tant qu’additifs pour l’alimentation de toutes les espèces animales

Règlement d’exécution (UE) 2015/862 de la Commission du 3 juin 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes

Rectificatif à la directive 2013/10/UE de la Commission du 19 mars 2013 modifiant la directive 75/324/CEE du Conseil concernant le rapprochement des législations des États membres relatives aux générateurs aérosols afin d’en adapter les dispositions en matière d’étiquetage au règlement (CE) no 1272/2008 du Parlement européen et du Conseil relatif à la classification, à l›étiquetage et à l›emballage des substances et des mélanges ( JO L 77 du 20.3.2013 )

Règlement d’exécution (UE) 2015/867 de la Commission du 4 juin 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes

Règlement d’exécution (UE) 2015/871 de la Commission du 5 juin 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes

Règlement d’exécution (UE) 2015/872 de la Commission du 5 juin 2015 fixant le coefficient d’attribution à appliquer aux quantités sur lesquelles portent les demandes de certificats d’importation introduites du 1er au 2 juin 2015 dans

le cadre du contingent tarifaire ouvert par le règlement (CE) no 1918/2006 pour l’huile d’olive originaire de Tunisie et suspendant le dépôt de demandes de tels certificats pour le mois de juin 2015

Règlement d’exécution (UE) 2015/881 de la Commission du 8 juin 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes

Règlement d’exécution (UE) 2015/885 de la Commission du 9 juin 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes

Décision (UE) 2015/886 de la Commission du 8 juin 2015 modifiant la décision 2014/312/UE établissant les critères écologiques pour l’attribution du label écologique de l’Union européenne aux peintures et aux vernis d’intérieur ou d’extérieur [notifiée sous le numéro C(2015) 3782]

Décision d’exécution (UE) 2015/887 de la Commission du 9 juin 2015 portant reconnaissance du système «Scottish Quality Farm Assured Combinable Crops Limited» pour l’établissement de la conformité avec les critères de durabilité des directives 98/70/CE et 2009/28/CE du Parlement européen et du Conseil et abrogeant la décision d’exécution 2012/427/UE de la Commission

Règlement d’exécution (UE) 2015/889 de la Commission du 10 juin 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes

Règlement d’exécution (UE) 2015/898 de la Commission du 11 juin 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes

Règlement d’exécution (UE) 2015/910 de la Commission du 12 juin 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes

Règlement d’exécution (UE) 2015/918 de la Commission du 15 juin 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes

26

Règlement d’exécution (UE) 2015/925 de la Commission du 16 juin 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes

Règlement d’exécution (UE) 2015/932 de la Commission du 17 juin 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes

Recommandation no 1/2015 du Conseil d›association UE-Tunisie du 17 mars 2015 relative à la mise en œuvre du plan d›action UE-Tunisie (2013-2017) mettant en œuvre le partenariat privilégié dans le cadre de la politique européenne de voisinage [2015/935]

Règlement d’exécution (UE) 2015/944 de la Commission du 18 juin 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes

Règlement d’exécution (UE) 2015/950 de la Commission du 19 juin 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes

Règlement d’exécution (UE) 2015/963 de la Commission du 22 juin 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes

Règlement d’exécution (UE) 2015/986 de la Commission du 24 juin 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes

Règlement d’exécution (UE) 2015/1007 de la Commission du 25 juin 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes

Règlement d’exécution (UE) 2015/1015 de la Commission du 26 juin 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes

Règlement d’exécution (UE) 2015/1021 de la Commission du 29 juin 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes

Agenda

Prochaine date Nom du salon Ville / Pays

01.09 - 04.09 2015 ELEX Salon professionnel des matériels et équipements électriques, de la transmission et

distribution de l’électricité

Istanbul > Turquie

01.09 - 04.09 2015 LOGISTYKA Salon international de la logistique

Kielce > Pologne

01.09 - 30.09 2015 MOTHER AND CHILD Salon/congrès de la mère et du nouveau-né

Moscou > Russie

27

02.09 - 04.09 2015 BATTERY OSAKA Salon international des technologies d’accumulateurs

Osaka > Japon

02.09 - 04.09 2015 PV EXPO OSAKA Salon international de l’énergie photovoltaïque

Osaka > Japon

03.09 - 06.09 2015 IPACK - INT’L PACKAGING AND FOOD PROCESSING SYSTEMS EXHIBITION Salon international de l’emballage et des procédés agro-alimentaires

Istanbul > Turquie

03.09 - 06.09 2015 IPACK TURKEY Salon international des systèmes d’emballage et des procédés agro-alimentaires

Istanbul > Turquie

07.09 - 10.09 2015 SAHARA Salon international de l’agriculture et de l’alimentation pour l’Afrique et le Moyen-Orient

Le Caire > Égypte

08.09 - 10.09 2015 MILANO UNICA Salon international du textile

Milan > Italie

09.09 - 10.09 2015 INNOV-AGRI GRAND SUD-OUEST Salon de l’innovation en agriculture. INNOV-AGRI Grand Sud-ouest est devenu le rendez-

vous du Sud-ouest avec près de 35 000 visiteurs sur la dernière édition

Ondes > France

09.09 - 11.09 2015 EXPO TECHMASH Salon international spécialisé dans les équipements et les technologies des industries du

textile et de la mode

Kiev > Ukraine

10.09 - 13.09 2015 CEBIT BILISIM EURASIA Salon des télécommunications et des technologies de l’information

Istanbul > Turquie

11.09 - 13.09 2015 FRANCHISE AND LICENSE INDONESIA EXPO Salon international de la franchise et des licences

Jakarta > Indonésie

11.09 - 13.09 2015 HIGHTEX Salon des textiles techniques, des non-tissés et des technologies de tissage

Istanbul > Turquie

17.09 - 19.09 2015 INDOAUTOMOTIVE Salon international de l’industrie des composants automobile, des pièces détachées et des

accessoires

Jakarta > Indonésie

21.09 - 23.09 2015 HOMETEX AMTERDAM Salon international du textile et du design d’intérieur

Amsterdam > Pays-Bas

21.09 - 24.09 2015 EPLA Salon international des procédés pour plastiques et caoutchoucs

Poznan > Pologne

21.09 - 24.09 2015 POLAGRA-FOOD Salon professionnel international de l’industrie alimentaire

Poznan > Pologne

22.09 - 24.09 2015 BUYBRAND RUSSIA Salon international de la franchise et des opportunités d’affaires

Moscou > Russie

28

22.09 - 25.09 2015 ITFM - INDUSTRIAL TRADE FAIR MOSCOW Salon industriel international. - Automatisation industrielle

- Mécanique. Hydraulique. Moteurs. Automatismes - Systèmes et technologies de stockage

- Technologies de surface

Moscou > Russie

26.09 - 29.09 2015 PHARMAIT Salon de l’innovation dans l’industrie pharmaceutique

Vicence > Italie

Sagesse

Contact : Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation 63, rue de Syrie -1002 Tunis Belvédère -Tunisie

Tél. : +216 71 79 21 44Fax : +216 71 78 24 82

Site web : www.tunisieindustrie.nat.tnE-mail : [email protected]

« Une personne qui n’a jamais commis d’erreur n’a

jamais tenté d’innover»

(Albert Einstein )