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La coupe du monde séjourne en Haiti

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2 26 octobre 2013No 967

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFGaëlle C. ALEXIS

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTION

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

30 661FANS

AGENDA DE Préparé par Daphney Valsaint MALANDRE

Découvrez chaque semaine les coins branchés, les restos en vogue et les meilleures affiches de la ville avec en prime les recommandations de votre magazine préféré ! N’hésitez pas non plus à nous faire parvenir vos affiches à l’adresse e-mail suivante : [email protected]

Samedi 26 octobre 2013

Ju Kann à Café OrganicAllez fêter avec le groupe Ju Kann ce

samedi à Café Organic à partir de 9 h p.m. Au programme: jeu questions/réponses avec des primes intéressantes à gagner. Ambiance du tonnerre garantie !

Admission : 1 000 gdes

Orchids Pre-extravaganza à The Palms

Ne ratez pas cette mini-exposition qui annonce la nouvelle édition de la tradi-tionnelle foire « Orchids extravaganza ». Un rendez-vous fait sur mesure pour les amateurs de belles choses et les amis de la nature !

Soirée Slam-Light à Café Trio

Amateurs de slam, ne manquez sur-tout pas la troisième édition des soirées slam-light qui se tiendra à Café Trio le samedi 25 novembre à partir de 8 h p.m. Au programme : Slam, musique, stand-up et projection avec notamment Mister M*, Joeanne Joseph, Jean D’Amérique, Amos Duboirant et le groupe Yizra’El.

Admission : 500 gdes

Velvet à Yanvalou

Retrouvez JanLou et Stuba à Yanvalou ce samedi dès 8 h p.m. pour une nuit haut en couleur!

Admission : 500 gdes

Jerk Night à Club EscapeLes amants du reggae ont rendez-

vous avec Kiko Thru Rasta à Club Escape, à delmas 83, ce samedi, pour un agréa-ble mélange de bonne nourriture et de bonne musique.

Admission : 250 gdes

Gedee Night à Chez GérardRetrouvez le groupe Boukman Eks-

peryans dans les jardins de Gérard à Pé-tion-Ville le samedi 26 octobre pour une soirée 100% racine. Les Djs Full Blast et Ted Bounce devraient aussi apporter leur touche à la réussite de cette fête. Les 100 premiers arrivés recevront une bouteille de Bakara Kanèl. Surtout, munissez-vous d’une pièce d’identité !

Admisssion : 500 gdes

Dimanche 27 octobre 2013

Journée de sensibilisation au cancer du sein au Cercle Bellevue

Pour clôturer le mois d’octobre, mois de prévention du cancer, le « Groupe de support contre le cancer » (GSCC), orga-nise une journée de sensibilisation au cancer du sein. Toute une série d’activités sportives ont été prévues pour l’occasion.

Ti Sax à Café St-PierreLaissez-vous bercer par la musique

de Ti Sax, secondé par les musiciens Alex Jacquemin, Jhon Bern et Smith Hendel à Café place St-Pierre ce dimanche à partir

de 7 h p.m.Admission : gratuite

Lundi 28 octobre 2013

Cycle Haïti à l’image à l’Institut français en Haïti

Assistez à la projection de « Cycle Haïti à l’image » et prenez part au débat qui s’ensuivra à l’Institut français en Haïti ce lundi à partir de7 h p.m. Cette projection rentre dans le cadre du projet « Nou Pou Nou » dont l’objectif est de récolter et de diffuser des initiatives locales positives exemplaires. Allez découvrir et débattre autour de ces actions !

Admission : Gratuite

Mardi 29 octobre 2013

Ciné-mardi à l’Institut français en Haïti

Participez à la fête du cinéma d’ani-mation avec l’Institut français en Haïti en assistant à la projection de quatre courts-métrages de Michel Ocelot à 7 h p.m. au local de l’institut. Michel Ocelot, on le rappelle, a débuté sa carrière en réalisant une trentaine de courts-métrages pour la télévision et le cinéma.

Admission : Gratuite

Daphney Valsaint

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326 octobre 2013No 967

L’Haïtien Roman Dorléan, dit Rumai, fait chanter et danser toute la Républi-que dominicaine avec « Palito de coco ».

Au moment où les relations entre Haïti et la République dominicaine ne sont pas du tout bonnes pour diverses raisons, notamment après l’arrêt de la Cour constitutionnelle de ce pays qui a rendu apatrides des dizaines de milliers de Dominicains d’origine haïtienne, un Haïtien répondant au nom de Roman Dorléan, dit Rumai, fait beaucoup parler de lui. Ce dernier fait chanter et danser toute la République dominicaine au rythme de sa chanson titrée « Palito de coco », défrayant la chronique.

Face au succès fou que connaît cette chanson, plusieurs groupes musicaux et artistes dominicains ont vite repris « Palito de coco » de notre Rumai.

Sur les stations de radio et de télévi-sion en République dominicaine, dans les discos, dans la rue et sur les réseaux sociaux, on ne parle que de « Palito de coco » l’oeuvre de l’Haïtien Rumai.

Sa chanson est maintenant en ro-tation dans plusieurs stations de radio et de télé dans d’autres pays latinos notamment.

Sur Youtube, le nombre de vues de « Palito de coco » augmente sérieusement. Il est déjà à 217 529 visiteurs.

L’homme est très sollicité. C’est une superstar. Tout le monde veut se faire prendre en photo avec lui. Sa condition

Rumaide vie a pratiquement changé grâce à sa chanson « Palito de coco » mais, il sem-blerait que Rumai n’aurait pas le contrôle du succès de son oeuvre. Des informa-tions feraient croire qu’il serait exploité en République dominicaine dans un pays où le respect du droit d’auteur devrait exister contrairement à son pays natal Haïti où l’on commence à en faire la promotion.

En Haïti, on commence à en parler. Certaines chaînes locales commencent à diffuser cette chanson.

Une dizaine de disc-jockeys, dont Tonymix, Valmix, Dj Splash, Djjetmix, Flashmix, Dj Light et Stainlee mix ont déjà remixé « Palito de coco ».

Agé, dit-on, de 32 ans, Rumai, de son vrai nom Roman Dorléan, serait origi-naire de l’Artibonite.

Il a pu traverser la frontière illéga-lement il y a deux ans après avoir payé environ 3 000 gourdes.

Arrivé en République voisine, il a tout fait pour gagner sa vie. Marchand ambu-lant, il a vendu des produits de toilette, il a travaillé dans la construction comme beaucoup d’autres Haïtiens. Il a fait aussi du taxi moto avant de venir avec son fameux « Palito de coco » qu’il a bien vendu et que les Dominicains dégustent avec appétit.

Gilles Freslet ([email protected])

1- Men vibe la (Dug.G) : Ma première musique solo, c’elle

qui m’a ouvert la voie. Elle m’a donné le courage de travailler et m’a prouvé que je suis un rappeur qui a du talent. Juste avant cette chanson j’étais un business-man qui faisait la promotion du groupe auquel il a appartenu et qui participait à l’émancipation de jeunes artistes.

2- Papa (Lafouine) :Lafouine a dit tout ce que j’aurais

aimé dire à mon père dans cette chan-son.

3- Tankou manman(Dug.G) :Je me suis senti transformé en met-

tant ma voix sur ce morceau au studio. C’est le plus beau cadeau que j’aie offert à ma mère jusqu’à date.

4- Holy Grail (Jay Z feat. Justin

La playlist de Dug.GOn dit de Dug-G qu’il a beaucoup plus de succès en solo que lorsqu’il était à Rockfam. On dit aussi qu’il est l’un des rappeurs haïtiens à toujours répondre oui aux invitations à mettre sa voix sur les tracks des autres. Fonda-teur de Piwo Records, le label qui lui inspira l’idée de Piwo Music Groups, Dug-G, aka The request, veut apporter un élément de réponse à tous ceux qui ne veulent pas accepter que faire du rap améliore la vie de pas mal de jeunes en Haïti et dans le monde. Dans son studio à Delmas, il met en place des structures promotionnelles et d’encadrement tels : beat makers, producteurs, site Internet (www.hihop509.com) etc. Figurant dans pas mal de projets notamment avec L.I.B kolabo, T-Ansyto, il est resté actif tout en campant son institution. Très occupé avec le rappeur 35 avec lequel il prépare un méga show pour l’Artibonite, il a, dans la mêlée, jugé important de nous envoyer par textes une liste de dix musiques qui ont de l’effet sur lui.

Timberlek): De façon naturelle, cette chanson me

traverse à chaque fois que je l’écoute.

5- Konbyen nan nou (AsiZ): C’est une musique qui va dans mon

sens. Je me retrouve en elle.

6- Ann ede yo (Dug.G feat. Stanley Georges):

C’est une chanson qui me procure beaucoup de respect et d’appréciation de la part du public.

7- Power Trip (J Cole feat. Miguel):Le genre de musique que j’adore

produire. Du Storytelling.

8- Bon Anniversaire (Dug.G feat. Ti Ansyto):

Cette histoire a une vraisemblance

pour tous ceux qui sont en prison et qui ont une personne qu’ils aiment ou leur famille comme soutien.

9- Thug love (Kery James feat Vitaa):

C’est mon histoire. Habituellement, je ne mets pas à jour tous mes sentiments quand je suis dans une relation.

10- Dug.G oui bos /Men vibe la part. 2 (Dug.G) :

Cette chanson est produite spéciale-ment pour tous ceux qui disaient du mal de moi lorsque j’ai décidé de laisser mon ancien groupe et d’entamer une carrière solo.

Plésius Junior LOUIS (JPL 109) [email protected]

Notre star en République dominicaine

ou Palito de Coco

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4 26 octobre 2013No 967

Article 59

Les anecdotes selon Voltaire sont des petits détails longtemps cachés. Ces particularités historiques éclairent en général sur le dessous des choses. En voilà quelques unes :

Pourquoi dit-on «mettre la table» ?

Au Moyen-âge, les repas dans les châteaux rassemblaient un nombre très important de convives. Avoir des tables comme on les connaît aujourd’hui aurait été difficile pour la gestion de l’espace. Ainsi, les «tables» n’étaient que des tré-teaux sur lesquels on posait des planches chaque fois que l’on devait manger à table. C’est à dire qu’on mettait réelle-ment la table.

Depuis, le sens a évolué et de nos jours l’expression signifie que l’on prépare les couverts et autres ustensiles avant de s’apprêter à manger.

Pourquoi dit-on «mettre le cou-vert» ?

L’expression « mettre le couvert » date du Moyen-âge. Autrefois, tous les convi-ves d’une même tablée mangeaient dans un plat unique. Les rois et les seigneurs furent les premiers à être servis indivi-duellement. Cependant, pour éviter qu’on les empoisonne comme c’était d’usage courant à l’époque, l’ordre était donné de couvrir tous les plats et bois-sons avant de les servir.

Le couvert était alors une grande serviette blanche posée sur les plats et les mets exposés sur la table afin de montrer aux hôtes que toutes les précau-tions avaient été prises pour éviter un empoisonnement. Et l’on disait «servir à couvert» qui signifiait dresser une table après avoir tout fait.

Aujourd’hui, «mettre le couvert» tout comme «mettre la table» signifie que l’on prépare la table avec des assiettes, des verres, des couteaux et des fourchettes.

Pourquoi trouve t-on des couteaux à bout ronds ?

Parce que les gentilshommes de la

LES ANECDOTES ET EXPRESSIONS AUTOUR DE LA TABLE

cour du cardinal de Richelieu se curaient les dents à table avec leur couteau. Le cardinal irrité de ce comportement qu’il ne trou-vait pas agréable demanda à son coutelier d’arrondir les bouts de ces ustensiles en promulguant un édit en 1669.

Pourquoi ne doit-on pas couper la salade avec un couteau ?

Dans les temps reculés les couteaux étaient souvent en argent. Comme ce métal au contact de la vinaigrette s’oxydait on choisissait pour protéger son ustensile de ne pas l’utiliser.

De nos jours les couteaux peuvent être en inox, un matériel inoxydable, mais la coutume n’a pas changé.

Pourquoi la place d’honneur donne face à la porte de l’entrée principale ?

Les relations diplomatiques étaient dans les temps reculés, basées sur une extrême méfiance. Ainsi, placer l’étran-ger que l’on recevait à un endroit d’où il pouvait contrôler l’entrée principale en vue d’une éventuelle attaque était une façon de le rassurer. D’où la localisation stratégique de la place d’honneur.

De nos jours, ces suspicions n’exis-tent plus lors des rencontres politiques, mais pour suivre l’essence de ce com-portement anciennement jugé juste, les convenances la requièrent toujours comme cité antérieurement, mais dans l’impossibilité, elle donne face aux fenê-tres extérieures.

Pourquoi a-t-on inventé la soucoupe ?

Au 17e siècle, les gobelets à café (tasse) étaient sans anse et il était difficile de les tenir vu que le café est ordinaire-ment servi très chaud. C’est ainsi que la soucoupe fit son apparition au 18 siècle pour y verser et refroidir son café.

De nos jours, comme la tasse a une anse, la soucoupe a d’autre aspiration :

celle de la supporter élégamment. Ce se-rait donc un compor-tement impoli voire grossier d’y verser

son café.

D’ou vient l’expression Tchin-Tchin ?« Tchin ! Tchin ! » symbo-

lise le bruit des verres. On trinque depuis le

moyen âge. À cette époque, l’empoisonnement dans la nourriture ou dans la boisson était une pratique

fort répandue. Boire avec quelqu’un était donc en ces temps dangereux. Pour s’en prémunir, les seigneurs trinquaient pour établir un signe de confiance mutuelle. Comme les verres étaient faits en argent, en étain, en fer, ou en bois, l’un des deux buveurs cognait son verre contre celui de l’autre de telle façon qu’une partie du liquide éclabousse et atteigne l’autre verre. Le second buveur lui rendait bien sûr la politesse, et les boissons ainsi mé-langées rétablissaient la confiance.

Cette expression serait issue du chinois Tsing-Tsing (salut) ou de qing qing ( je vous en prie ) qui était utilisée pour inviter quelqu’un à boire.

Les soldats revenus de la campagne de Chine l’ont introduit l’expression en France1.

De nos jours on trinque sans brutalité, et parfois même on ne fait que le lever du verre à l’Américaine sans les entrecho-quer.

Quelle est l’origine du mot «entremets» ?

Le terme entremets est un mot ancien qui date du Moyen-âge. À l’époque, les repas duraient très longtemps et il fallait occuper les convives. Dans les grands repas, quand on débarrassait la table, pendant que des artis-tes, jongleurs, chanteurs

et danseurs venaient combler le temps mort, on présentait entre chaque service, des mets énormes et magnifiques qui permettaient d’attendre sans impatience les prochains plats du service. D’où le nom «entre-mets».

Aujourd’hui ce terme n’est que le dessert.

D’ou vient l’expression « pendre la crémaillère « ?

À l’époque où cette expres-sion est apparue dans la langue française, le chauffage central n’existait pas. La cheminée était le seul moyen de passer l’hiver. Dans les cuisines des maisons, la cuisson se faisait dans une marmite dans l’âtre de la cheminée. Cette marmite était accro-chée à une tige en fer munie de crans. C’est cette tige en fer qui permettait de pendre la marmite plus ou moins près du feu que l’on appelait la crémaillère. La crémaillère était la dernière chose instal-lée dans une maison et elle marquait la

fin de l’emménagement, et le début du repas de remerciement.

Pourquoi on ne ferme pas le der-nier bouton de sa veste ?

L’origine de la coutume reste incer-taine. Mais certains disent qu’elle pro-vient du règne du Roi Edward VII. Parce que le prince de Galles, Edouard VII quoique fort gros, était coquet. Il portait des vête-ments très ajustés comme le voulait la mode de l’époque. Alors, aimant aussi les régals de la table, à la fin des repas qu’il prenait copieux, il n’avait guère d’autre solution que d’ouvrir le dernier bouton de son gilet pour se mettre à l’aise. Ainsi ne voulant déplaire au prince en lui montrant ses inconvenances, la cour en prit rapidement note, et s’empressa de l’imiter.

Et, c’est ainsi que la mode a pris nais-sance.

Pourquoi la bague de fiançailles et l’alliance de mariage sont tradi-tionnellement portées à l’annu-laire de la main gauche ?

Il n’y a pas de preuve sur l’origine de cette tradition, cependant il existe deux croyances :

La première, dit qu’au cours d’un mariage chrétien au 17ème siècle, le prêtre touchait les trois premiers doigts de la main gauche en disant « …au nom du père, du fils et du saint-esprit «. Ce dernier lui plût et il y glissa la bague.

La deuxième, vient d’une croyance égyptienne transmise par les Romains aux françai,s qui dit que le doigt de l’alliance suit la « vena amoris ». C’’est-à-dire qu’une veine relierait l’annulaire de la main gauche au cœur. De là vient la tradition de porter son alliance plutôt à ce doigt.

D’ou vient l’expression «lune de miel»

Ce terme datant de près de 4 millénaires vient du fait qu’à Baby-lone, pendant le premier mois de mariage, le père de l’épouse devait

offrir de la bière à son gendre, autant qu’il en voulait. Comme cette bière, était fabriquée à base de miel, on nomma ce premier mois de mariage le «mois de miel. Mais comme le calendrier à cette époque était un calendrier lunaire, le jeu de mot « lune de miel» convenait bien.

Cette expression synonyme de voya-ge de noces désigne en fait le mois qui suit le mariage, où tout pour les époux est amour et douceur.

Elle a aussi donné naissance à un proverbe arabe qui dit: «la première lune après le mariage est de miel, celles qui la suivent sont d’absinthe ». Une bonne absinthe est légèrement amère et rafraî-chissante.

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526 octobre 2013No 967

Il est 11 h précises. Ce vendredi matin le temps est plutôt pâle pour une journée si spéciale. Toutefois, le salon diplomatique de l’aéroport international Toussaint Louverture est mobilisé pour accueillir l’arrivée de la plus prestigieuse distinction sportive : la coupe du monde. Le prix de la fédération de football amateur soulève des controverses et évoque sensations fortes et souvenirs à chaque fois qu’il est mentionné dans une conversation.

À l’aéroport, très peu d’employés sont au courant. Même les médias de la place sont pris au dépourvu. Les organisateurs ont sans doute voulu que cela se passe en douce, sans la grande foule. Après plusieurs heures d’attente, les respon-sables confirment enfin que la coupe arrive. Rapidement, la nouvelle se répand comme une traînée de poudre via Twit-ter, Facebook et appels téléphoniques. Tout le monde sait maintenant que le pays reçoit un invité de taille.

Tout le monde a les yeux fixés dans le ciel surtout rivés sur l’avion rouge Coca-

La Coupe du mondeséjourne en Haïti

Pour la première fois dans l’histoire du football, le trophée mondial séjourne dans les Ca-raïbes, à Port-au-Prince, pour un week-end mémorable allant du 25 au 27 octobre. Sous le haut patronage de Coca-Cola, cette initiative supportée par la Digicel ranime la flamme des fans et amateurs de foot. Le massif d’or le plus populaire et convoité créé en 1974, an-née de la première participation haïtienne à cette compétition, vient raviver un peu plus la passion du ballon rond. Reportage.

Cola qui apparaît et se dirige vers la piste d’atterrissage. Sur l’avion, « Fifa World Cup Trophy Tour / Coca-Cola » est écrit en grande manchette. L’événement prend de l’ampleur. La tension monte au fur et à mesure que la délégation qui accom-pagne le trophée continue à descendre d’avion. Le compte à rebours du séjour est amorcé.

À l’image d’un haut dignitaire po-litique, la visite de la coupe du monde est planifiée minutieusement. Aucune marge d’erreur n’est envisageable. La sé-curité est de taille. Nul ne peut approcher le trophée de trop près.

Les caméramans sont les premiers à rencontrer cette masse dorée... en pénétrant l’avion. La coupe, d’une valeur inestimable, ne sortira pas sous ce soleil de plomb. Ce n’est qu’après la conférence que la curiosité de tout le monde sera satisfaite.

Carel Pèdre vêtu d’un t-shirt Coca-Co-la, situation l’oblige, ouvre la conférence. Selon les propos du présentateur de Digi-cel Star, c’est une initiative de Coca-Cola.

« C’est la célébration du football, il y a beaucoup d’événements qui s’organisent autour du séjour de la coupe du monde en Haïti. Samedi à compter de 8h a.m. le public est invité à prendre des photos souvenirs avec la coupe qui sera exposée au Gymnasium Vincent. Dimanche, avant le départ du trophée, il sera présent au match de gala qui se tiendra au stade Sylvio Cator », précise Carel.

En un tour de micro, quelques per-sonnalités de marque qui ont voyagé avec la Coupe et quelques unes de chez nous, se prononcent sur cette grande première.

« Le trophée est l’expression de la passion, du respect et la discipline. Il a quitté les jardins du Brésil pour ensuite se retrouver en Angleterre. Joseph Blater a fait de la FIFA une organisation pros-père. A cette occasion, nous remercions

les responsables de Coca-Cola qui a finalement amener le trophée dans nos murs. C’est un moment de joie qu’on par-tage tous. Je le sais, un jour viendra où la coupe ne sera pas en visite sur demande. Mais elle sera avec nous parce qu’on aura acquis le droit de la garder », prophétise Dadou Jean-Bart, président de la fédéra-tion haïtienne de football, dans un grand sourire.

Magali Racine qui a représenté le pré-sident Martelly en la circonstance, a aussi donné le ton à la conférence. « A pati de jodia, nou dwe wè foutbòl la yon lòt jan. Jèn yo sipoze konnen ke se pèsistans ak tolerans ki ka fè yo rive. Se sèlman yon jou ke trofe a fè tout kote. Men yo jije ke Ayiti merite plis, yo ba nou 3 jou. Li rive vre, e li la pou nou tout », souligne la ministre des Sports.

Selon les informations, la coupe du monde passe son séjour au Karibe Convention Center. Elle ne reçoit aucune visite dans sa chambre. Le dimanche 27 octobre les enfants sont attendus dans la cour de l’hôtel pour la rencontrer. S’il est de coutume que le trophée rend des visites de seulement vingt-quatre, Haïti aujourd’hui est honorée de soixante douze heures d’affilées. Un geste remar-quable qui traduit la reconnaissance de la FIFA à l’égard de ce petit pays fou du ballon rond.

Dimitry Nader Orisma

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Samedi 26 et dimanche 27 octobre 20136

années pendant que celui des Do-minicains croit, pour enfin souligner qu’il faut définir des stratégies dans le sport pouvant tonifier l’économie haïtienne.

Publicité, diffusion des matchs des compétitions étrangères, les bénéfices qui découlent de la sportivité fémi-nine, la place des infrastructures en général dans l’économie, mais surtout la nécessité qu’il y ait une législation sportive en Haïti sont autant d’autres points qui ont été considérés.

Présenté par un panel composé du professeur et propriétaire de Milano United, John Genzale, du représen-tant de Promosport, Guyto Célestin et du père de Victoria Duval, Jean Maurice Duval, le 2e thème : Sport, facteur générateur de revenu a, quant

à lui, pris en compte plusieurs points importants qui peuvent surtout per-mettre au sport d’aider l’économie.

Pour Maurice Duval, il convient d’assumer le choix de construire les infrastructures nécessaires. Eau, route, hôtel, infrastructures sportives sont des passages obligés pour développer l’économie par le sport. Se référant à l’US Open qui a rapporté près de 200 millions de dollars en 2012, Maurice Duval a montré les retombées finan-cières de l’exploitation du Billy Jean King National Tennis Center.

Guyto Célestin a mis l’accent, quant à lui, sur la connaissance du marketing sportif et la nécessité de professionnaliser le sport en passant par la législation sportive. «Les clubs doivent être gérés comme des entre-

Le premier forun sport-business a lieu à l’hôtel Royal Oasis, le jeudi 24 octobre. 25 intervenants ont développé 7 thèmes dans l’objectif de trouver des idées nouvelles pour permettre au sport de booster l’économie. Parmi eux : hommes politiques, investisseurs, entraîneurs, économistes, responsables de médias, cadres dirigeants

Au premier forum sport business

Sport et economie

prises», a-t-il avancé avant de souli-gner la place des médias dans la créa-tion des vedettes, des instances du sport dans la gestion des statistiques sportives et la possibilité d’exploiter les droits TV. Cruz Azul a vendu ses droits d’image pour son face-à-face avec le Valencia pour 400 000 dollars US alors que le Valencia n’a peut-être pas tiré un sou de ses droits d’image, a-t-il reconnu.

Il conclut que l’Etat devrait inter-venir pour faire obligation aux médias de diffuser du local au lieu des mat-ches internationaux au moment ou se dispute le championnat national ou bien les contraindre à payer les droits d’image pour ces matches interna-tionaux afin que cette somme soit injectée dans le football local.

John Genzale n’a peut-être pas trop retenu l’attention dans son inter-vention. Pourtant c’est peut-être celui qui a été le plus proche de la réalité haïtienne du moment pour permettre au sport de booster immédiatement l’économie haïtienne. Prenant en exemple le marathon de New York, Genzale a démontré l’importance de l’apport d’un évènement sportif à l’économie.

Le marathon de New York attire environ 45 000 personnes dont 10 000 en provenance de l’Etat de New York. Ces gens viennent le plus sou-vent avec des proches, des parents, des amis qui auront besoin de se lo-ger (bénéfices pour les hôtels), de se restaurer (bénéfices pour les restau-rants), de s’offrir de petits souvenirs (bénéfices pour divers secteurs de la société), de louer des voitures, de se déplacer en taxi, etc... De plus, ils saliront des draps, des nappes et don-neront par ricochet du travail en plus aux blanchisseurs. Donc, c’est normal que ce marathon fasse rentrer plus de 350 millions de dollars à New York.

Le forum s’est achevé avec un hommage à plusieurs personnalités, au cours duquel le Premier ministre, Olden Polynice, Ernst Walner Jean-Baptiste, Samyr Lainé, Marie Antoi-nette Gauthier, Mario Elie, Dieudonné Lamothe, etc... ont reçu des plaques d’honneur pour leur apport au sport. Linouse Desravines et Wesline Louis ont reçu, elles, des certificats pour leur contribution particulière au rayonne-ment du sport.

Enock Néré/[email protected] [email protected]

Le premier ministre Laurent Lamothe et l’ex-marathonien Dieudonné Lamothe

Tourisme sportif, industries de production de matériels spor-tifs (ballons de football, de baseball, équipements sportifs,

etc....), production d’athlètes pouvant négocier des contrats faramineux et surtout l’organisation de compéti-tions internationales pouvant attirer compétiteurs et associés, marché du sport vierge en Haïti et constituant un secteur sûr pour les investissements à l’avenir. C’est l’idée globale qui s’est dégagée du premier forum sport-bu-siness tenu jeudi à l’hôtel Royal Oasis de Pétion-ville.

Le ministre des Finances, Wilson Laleau, empêché, les premiers pané-listes (Paul Berne et Frédéric Aupont ont présenté le marché du sport haïtien et démontré qu’il existe, tout en essayant d’indiquer des pistes à exploiter pour permettre à d’autres secteurs d’investir dans ce marché. «Haïti est un pays essentiellement artistique» soutient Frédéric Aupont, qui enchaîne sur la nécessité d’investir dans la formation d’artistes du sport qui pourront ramener des dividendes en s’intégrant sur le marché interna-tional, à côté de ceux qui pourront sortir des droits TV, transferts, mer-chandising, impression de billets et droits d’images.

En exposant sur le thème Sport, média investissements et stratégies, le panel composé du président de Beacon Global Advisors, Frank Nero, du directeur général du CFI, Andy René, et du P.D.G. du Group Crois-sance, Kesner Pharel, a mis l’accent sur les stratégies à mettre en place pour le développement de l’écono-mie par le sport. Pour Franck Nero, il est important d’abord de mettre en place une stratégie de communication visant à présenter une autre image d’Haïti afin d’attirer investisseurs et touristes. Nero a pris en exemple son expérience dans la construction d’une image positive de Jacksonville et le résultat que cela a rapporté dans les investissements des autres. «Il y a plus de gens qui meurent à Chicago de manière violente mais on présente Haïti comme le plus dangereux pays du monde en matière d’insécurité», explique Olden Polynice. Une maniè-re de se demander dans quelle mesure on peut s’attendre à voir les autres venir pour investir quand on ne vend qu’une image négative du pays.

Kesner Pharel a abondé dans le même sens en relevant combien le produit intérieur brut (PIB) haïtien est faible comparé à ceux de la Républi-que dominicaine et de la Jamaïque, et que le produit per capita haïtien stagne à 2000 dollars depuis des

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Samedi 26 et dimanche 27 octobre 2013 7

Port-au-Prince, le 23 octobre 2013

Mme. Margareth GrahamPrésidentFédération Haïtienne de Volley-

Ball(FHVB)En ses bureaux.

Madame le Président,Le 15 mai 2013, les clubs Apex,

Banzaï et Volley 2000 recevaient une correspondance du Bureau Fédéral au sujet de (permettez-nous de vous citer) : « la situation de litige qui prévaut entre les autorités du volley de la région et les 3 clubs affiliés… » signataires de cette missive. Le but de votre lettre était de nous annoncer la création d’une Commission Spéciale qui devait enquêter sur la nature de ce litige en nous rencontrant ainsi que le Comité Exécutif de la LVBRO et faire part de leurs recommandations à la FHVB « dans un délai n’allant pas au-

delà du 31 juillet 2013. Les suites que le Bureau Fédéral donnera aux recom-mandations de la Commission seront communiquées aux clubs concernés dans les trente (30) jours qui suivront réception des recommandations de la Commission ».

Nous avions accueilli la correspon-dance du Bureau Fédéral sereinement, avec la conviction intime qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire. Dans un état d’esprit positif, nous avions donc rencontré les membres de cette Commission, dont la réputation de probité intellectuelle et sportive n’est plus à faire, selon le calendrier et la méthodologie qu’ils nous ont pro-posés et ce depuis le mois de juin 2013.

Vous conviendrez avec nous, Ma-dame le Président, que nous accordons une spéciale attention aux conclusions de la Commission Spéciale, car cela comporte pas mal d’enjeux pour nous en terme de planification de la saison sportive 2013-2014. Il est essentiel

que nous sachions, au 23 octobre 2013, si nous sommes ou ne som-mes plus sous sanction en vertu des recommandations de la Commission Spéciale. D’autant plus que durant sa dernière Assemblée Générale, la Ligue de Volley-Ball de la Région Ouest d’Haïti (LVBRO) a d’ores et déjà fixé le délai des inscriptions des clubs au 25 octobre 2013 pour la Coupe de la Ligue devant débuter le samedi 9 novembre prochain.

Nous vous prions donc, Madame le Président, de considérer l’urgence de traiter cette question afin que nous puissions savoir finalement où nous en sommes. Veuillez recevoir, Madame le Président, nos sportives salutations.

Anatange Eloi, Vice-Président, Apex Père Jean Hoet, Secrétaire Général, Banzai

Elisabeth H. Charles, Président, Volley 2000

La Relève joue enfin à domicile

Après deux déplacements de suite au Cap-Haïtien et à Gros-Morne, la Relève de Jérémie disputera sa prochaine rencon-

tre dans son fief, le parc Saint-Louis face à l’AS Verretes. Avant la tenue de la 3e journée, en match en retard complétant la première journée de la phase finale du championnat national de deuxième division disputé mercredi 23 octobre au parc Julia Vilbon, les équipes de l’US Dufort et de Racine FC (Gros-Morne) se sont neutralisées sur le score nul et vierge (0-0) au terme du temps réglementaire. Un trio composé de l’AS Capoise, l’US Dufort et le Racine FC s’empare de la tête du classement avec chacun 4) points. Pour sa part, l’instance or-ganisationnelle de la compétition, la Cocon, annonce le coup d’envoi de la troisième journée pour ce samedi 26 octobre.

A suivre particulièrement la récep-tion du Racine FC (Gros-Morne) au stade Sylvio Cator pour jouer l’équipe de la Police nationale d’Haïti. En re-vanche, les autres matches auront lieu dimanche 27 octobre. Pour l’occasion, la Relève disputera sa première ren-contre à domicile dans cette phase finale. Elle recevra l’AS Verrettes au parc Saint-Louis. Pour sa part, l’AS Capoise sera également à domicile pour la réception de l’US Dufort dans un duel passionnant au parc Saint-Victor du Cap-Haïtien.

Pour rappel, chaque équipe aura à disputer dix rencontres dont cinq à domicile et autant en déplacement. Au terme de ces matches, les deux mieux classés accèderont directe-ment en première division l’année prochaine.

Match en retard et calendrier de la 3e journée

Mercredi 23 octobre 2013US Dufort - Racine FC : 0-0Samedi 26 octobre 2013Stade Sylvio Cator 6h Pm: Po-

lice nationale - Racine FC (Gros-Morne):

Dimanche 27 octobre 2013Parc Saint-Louis 6h Pm : La Relève

(Jérémie) - AS Verrettes :Parc Saint-Victor 6h Pm : AS Ca-

poise - US Dufort :Classement1-AS Capoise : 4 points 4BP - 1BC

(+3)2-US Dufort : 4 points 2BP - 0BC

(+2)-Racine FC : 4 points 2BP - 0BC

(+2)4-Police nationale : 3 points 1BP

- 2BC (-1)5-AS Verrettes : 1 point 1BP -

2BC (-1)6-La Relève FC : 0 point 0BP -

5BC (-5)

Légupeterson Alexandre /[email protected]

championnat nationaL De D2,Lettre ouverte des clubs Apex, Banzaï et Volley 2000 à Margareth Graham

Dimitri Russo et son co pilote Rudy Chemaly ont terminé en 2e position sur leur nouvelle

Polaris RZR XP1000 à l’occasion de la 3e édition du « Summer Rallye » organisé par Gaz 9.

C’est une prouesse pour le pilote au # 35 qui est parvenu malgré tout à se hisser sur le podium. Quel autre pilote qui pouvait faire mieux avec un engin qui ne rentre pas dans la série modifiée (SM)? et avec un pneu crevé.

Malgré tout il est parvenu à faire le premier speedzone en signat le 2e meilleur temps. Quant au 2e spe-dzone, il ná pas eu la chance de le réaliser en deux fois comme certains de ses compétiteurs.

Opinant sur sa participation à ce « Summer Rallye », Dimitri Russo se dit satisfait de son véhicule malgré les difficultés rencontrées sur un par-cours parsemé d’embûches de toutes sortes.

Si Dimitri a eu la chance de ter-miner le rallye à la seconde place de la catégorie UTV expert 801 et plus, quant à son autre partenaire d’Haïti Sports Racing Team Stanley Doura , des problèmes techniques l’ont empêché de terminer normalement le pracours après un bon départ en-registré.

Il faut signaler que Stanley Doura (# 78) évoluait sur sa nouvelle Can-Am Marverick 1000 et,s’active dans la préparation de la 3e et dernière étape de « King of the Hill » quíl espère rem-porter avec un best time overall.

Ces deux pilotes profitent de l’oc-casion pour remercier HAITI POWER SPORTS, POLARIS, CAN-AM, VAL-VOLINE, OPTIKA, INDUSTRIES ACRA et TORO qui ont collaboré pour rendre possible leur participation à ce rallye.

Emmanuel Bellevue [email protected]

SportS motoriSéS / raLLye

Baptême de feu réussi pour Polaris

Stanley Doura sur can-am maverick 1000

Le pilote Dimitri russo

Page 8: La coupe du monde séjourne en Haiti

8 26 octobre 2013No 967