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This article was downloaded by: [University of California Davis]On: 08 October 2014, At: 10:44Publisher: RoutledgeInforma Ltd Registered in England and Wales Registered Number: 1072954 Registeredoffice: Mortimer House, 37-41 Mortimer Street, London W1T 3JH, UK
Modern & Contemporary FrancePublication details, including instructions for authors andsubscription information:http://www.tandfonline.com/loi/cmcf20
La Démocratie protestataire:Mouvements sociaux et politique enFrance aujourd'huiFrédéric Royall aa University of LimerickPublished online: 13 Jan 2012.
To cite this article: Frédéric Royall (2012) La Démocratie protestataire: Mouvements sociauxet politique en France aujourd'hui, Modern & Contemporary France, 20:2, 266-267, DOI:10.1080/09639489.2011.649982
To link to this article: http://dx.doi.org/10.1080/09639489.2011.649982
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dans une France qui ne connaıt pas encorele fleau des communautarismes’ (24) is
belied by the vast amount of evidence in
the book about the disintegrating esprit decorps within the army, let alone the fact
that the very basis of ‘French Algeria’ wasa legal distinction between two ‘commu-
nities’. Soldats en Algerie is, nevertheless,
an invaluable source of material and asignificant contribution to knowledge
about la guerre sans nom.
NATALYA VINCE
University of Portsmouthq 2012 Natalya Vince
La Democratie protestataire: Mouvementssociaux et politique en France aujourd’huiLILIAN MATHIEU
Paris, Presses de Sciences Po, 2011173 pp., 15.00 e, ISBN 978 27246 12295
Lilian Mathieu, sociologue et specialiste
de l’etude de la politique contestataire,est directeur de recherche au Centre
national de la recherche scientifique. Ses
nombreux ouvrages portent sur desmobilisations particulieres (La Condition
prostituee; La Double peine . . . ) et surcontestation dans un sens plus large
(Comment lutter; Dictionnaire des mou-
vements sociaux; Art et contestation . . . ).Dans ce present ouvrage, un etat des lieux
des mouvements sociaux francais,L. Mathieu voudrait balayer certaines
idees recues et presenter les contoursactuels de ces mouvements. Divise en
cinq chapitres, l’ouvrage revient sur
certaines des questions sociales les plusimportantes dans la sociologie des
mouvements sociaux en France depuisbientot une trentaine d’annees: qu’y a-t-il
de nouveau dans ces mouvements; quelleest la nature de leurs relations avec les
milieux intellectuels ou avec les medias;
comment se situent-ils par rapport aupaysage politique; representent-ils une
menace a la democratie . . . ?Les quatre premiers chapitres s’achar-
nent a demystifier de nombreux prejugesou de parti pris de journalistes, de
commentateurs, ou de chercheurs. Lepremier chapitre offre une lecture
nuancee du theme du renouveau de la
question sociale en France depuis lesannees 1990. L. Mathieu souligne que les
mouvements sociaux connaissent effec-tivement un certain dynamisme depuis
quelque temps mais qu’il ne faudrait pastrop idealiser cette evolution. Par exem-
ple, alors que les mouvements sociaux
etaient sur l’offensive dans les annees1970, la contestation prend desormais
des formes plus defensives. La reprise dela conflictualite depuis les annees 1990
s’est aussi traduite par un reamenage-ment des repertoires d’action collective
et par un realignement des enjeux. Dansle second chapitre, l’auteur bat en breche
« la these d’une transformation signifi-
cative et recente de l’engagement en laconfrontant a des donnees d’enquetes
relatives tant au paysage contestatairecontemporain qu’a celui du passe » (46).
Sans doute le militantisme a-t-il change,mais peut-etre pas autant ou pas dans le
meme sens que certains auteurs le
pretendent. L. Mathieu jette donc ledoute sur la celebration du renouvelle-
ment des formes protestataires, sur lesambiguıtes des formes informelles du
militantisme, ou sur ses formes inedites.Le troisieme chapitre traite des liens
entre les intellectuels ou les journalistes
et les mouvements sociaux. L. Mathieu
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demontre ainsi le jeu complexe de ces
rapports. Le quatrieme chapitre porte
sur le « decrochage » entre les mouve-
ments sociaux et la politique institu-
tionnelle. Comme ailleurs dans ce livre,
L. Mathieu cherche a nuancer certaines
visions parfois simplistes: « Reste que
mouvements sociaux et champ politique
n’ont dans notre pays jamais ete
totalement independants les uns des
autres, et que leurs rapports ont
toujours ete fluctuants et ambivalents »
(115).Ces quatre chapitres servent donc de
base a la these du livre a savoir que la
vitalite et le bon fonctionnement des
democraties contemporaines se mesurent
a partir de l’etat de sante des mouve-
ments sociaux. Le dernier chapitre
revient justement sur cette notion. La
protestation est-elle au cœur de la
democratie, demande L. Mathieu (153–
163) ? Il repond par un « oui »
retentissant. Pour lui, les mouvements
sociaux sont au centre du processus
democratique; protestation et democra-
tie ne s’opposent pas, elles se comple-
mentent.
J’ai un tout petit regret. Je trouve
dommage qu’il n’y ait pas de bibliogra-
phie ou d’indexe a la fin du livre, mais
c’est sans doute le choix de la maison
d’edition. Ce petit point de forme est
insignifiant par rapport a la tres grande
qualite du fond. C’est un grand livre de
sociologie qui est truffe d’exemples qui
laissent a reflechir et qui est magistrale-
ment ecrit. Ce livre peut etre un outil de
reflexion precieux pour ceux qui s’inter-
essent aux transformations de la societe
francaise et/ou a l’evolution des mouve-
ments sociaux. Cet ouvrage excellent va
faire grandir la reputation, deja solide, de
L. Mathieu.
FREDERIC ROYALL
University of Limerick
q 2012 Frederic Royall
Syntactic Borrowing in ContemporaryFrench. A Linguistic Analysis of NewsTranslationM. MCLAUGHLIN
Oxford, Legenda, 2011148 pp., £40.00, ISBN 978 19065 40661
One of the fascinating things about
studying French is the cloak of purity
that, for many of its speakers, continues
to envelop it. This myth or imaginaire is
connected with the language’s totemic
status, so that, as one scholar has
suggested, it symbolises the nation as
does the Royal Family for many British
people. Alongside this myth runs the
reality that sees French borrowing from
languages as much as any other. Any
Gallicist will be aware of the fuss that
franglais provokes, and the borrowing of
even one sound—the consonant of the –
ing words imported into French—has
caused many a phonetician’s ink to flow.Syntactic borrowing is of interest
because it concerns the basic armature
of the language unlike lexis, which is
relatively superficial and open-ended.
Some syntactic sequences that abut with
lexis are more easily borrowable; for
instance, en charge de, seemingly calqued
from English, seems on the increase. But
the structures studied in this volume,
adjective position, the passive voice and
verbal –ant forms, as in ajoutant que
from ‘adding that’, have deeper roots and
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