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L’événement Portrait La double vie de Lionel Abelanski À l’affiche dans Le Concert (qui a attiré plus de 700 000 spectateurs en deux semaines), Boulonnais de cœur, papa attentif de deux filles qu’il conduit, comme d’autres, à leurs cours de danse ou de piano, Lionel Abelanski file le soir à son travail. Au théâtre. Entretien avec un acteur exigeant et curieux de tout, qui joue depuis près de vingt ans avec un égal bonheur à la fois au cinéma, au théâtre et à la télévision. Vous habitez Boulogne-Billancourt depuis longtemps ? Depuis une bonne dizaine d’années, avec ma famille. Mais en fait j’ai une histoire avec la ville qui remonte à plus longtemps encore. Quand j’ai décidé de devenir comé- dien, je me suis inscrit au cours Florent. Et pour payer mes études, je travaillais la journée dans une société avenue Édouard- Vaillant, Aquitaine Systems, comme aide- comptable. Le soir je filais prendre mes cours de théâtre. Comment vous est venue cette envie de jouer ? Pas par ma famille, qui n’a rien à voir avec ce métier. Ma mère était comptable et mon père directeur commercial. Au moment du bac, je me suis décidé, je voulais jouer. Au cours Florent, j’ai eu comme profes- seurs Francis Huster et François-Xavier Hoffman. Après les quatre années de cours, j’ai eu de la chance : la passerelle s’est faite vers le théâtre grâce à un spectacle créé avec d’autres élèves qui s’est joué tout de suite. Quand on sort de l’école de théâtre, on se sent comédien professionnel ? Non, on connaît quelques techniques. On continue à chercher, à s’améliorer. Oui, on a tendance à accepter tout ce qui se présente pour se faire des expériences. Parce que le travail appelle le travail. Ce qui ne veut pas dire que l’on a la clé, parce que la clé on ne l’a jamais. À chaque fois que je commence un nouveau boulot, je ne sais jamais com- ment ça va se construire. Je veille à ne pas faire deux fois la même chose. Je n’ai pas sion. D’ailleurs, je ne tombe jamais malade quand je joue… Je suis sans doute moins disponible pour les microbes ! J’ai commencé par le théâtre subven- tionné : théâtre de la Tempête, théâtre de la Colline. Maintenant, dans le privé, les acteurs jouent des demi-saisons, comme je fais en ce moment, entre septembre et décembre, c’est souvent ainsi pour des raisons de budget. Ça me convient bien. Cela dit, j’ai aussi joué pendant un an avec plaisir, et vécu une belle expérience de certitudes, mais je me nourris de ce que j’ai fait sans avoir le sentiment d’avoir une expérience démesurée. Vous jouez en ce moment Les Insatiables au Studio des Champs-Élysées. Le théâtre est-il un choix ? Est-ce un souci d’emploi du temps dans une carrière comme la vôtre ? J’adore tourner un film et jouer en même temps le soir. Je suis concentré, sous ten- Lionel Abelanski : « J’ai une histoire avec la ville qui remonte à longtemps. » Boulogne ˜ Billancourt Information décembre 2009 4

La double vie de Lionel Abelanski

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Portrait

La double vie de Lionel Abelanski À l’affiche dans Le Concert (qui a attiré plus de 700 000 spectateurs en deux semaines), Boulonnais de cœur, papa attentif de deux filles qu’il conduit, comme d’autres, à leurs cours de danse ou de piano, Lionel Abelanski file le soir à son travail. Au théâtre. Entretien avec un acteur exigeant et curieux de tout, qui joue depuis près de vingt ans avec un égal bonheur à la fois au cinéma, au théâtre et à la télévision.

Vous habitez Boulogne-Billancourt depuis longtemps ?Depuis une bonne dizaine d’années, avec ma famille. Mais en fait j’ai une histoire avec la ville qui remonte à plus longtemps encore. Quand j’ai décidé de devenir comé-dien, je me suis inscrit au cours Florent. Et pour payer mes études, je travaillais la journée dans une société avenue Édouard-Vaillant, Aquitaine Systems, comme aide-comptable. Le soir je filais prendre mes cours de théâtre.

Comment vous est venue cette envie de jouer ?Pas par ma famille, qui n’a rien à voir avec ce métier. Ma mère était comptable et mon père directeur commercial. Au moment du bac, je me suis décidé, je voulais jouer. Au cours Florent, j’ai eu comme profes-seurs Francis Huster et François-Xavier Hoffman. Après les quatre années de cours, j’ai eu de la chance : la passerelle s’est faite vers le théâtre grâce à un spectacle créé avec d’autres élèves qui s’est joué tout de suite.

Quand on sort de l’école de théâtre, on se sent comédien professionnel ?Non, on connaît quelques techniques. On continue à chercher, à s’améliorer. Oui, on a tendance à accepter tout ce qui se présente pour se faire des expériences. Parce que le travail appelle le travail. Ce qui ne veut pas dire que l’on a la clé, parce que la clé on ne l’a jamais. À chaque fois que je commence un nouveau boulot, je ne sais jamais com-ment ça va se construire. Je veille à ne pas faire deux fois la même chose. Je n’ai pas

sion. D’ailleurs, je ne tombe jamais malade quand je joue… Je suis sans doute moins disponible pour les microbes !J’ai commencé par le théâtre subven-tionné : théâtre de la Tempête, théâtre de la Colline. Maintenant, dans le privé, les acteurs jouent des demi-saisons, comme je fais en ce moment, entre septembre et décembre, c’est souvent ainsi pour des raisons de budget. Ça me convient bien. Cela dit, j’ai aussi joué pendant un an avec plaisir, et vécu une belle expérience

de certitudes, mais je me nourris de ce que j’ai fait sans avoir le sentiment d’avoir une expérience démesurée.

Vous jouez en ce moment Les Insatiables au Studio des Champs-Élysées. Le théâtre est-il un choix ? Est-ce un souci d’emploi du temps dans une carrière comme la vôtre ? J’adore tourner un film et jouer en même temps le soir. Je suis concentré, sous ten-

Lionel Abelanski : « J’ai une histoire avec la ville qui remonte

à longtemps. »

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dans Théâtre sans animaux de Jean-Michel Ribes, il y a huit ans. Le plus gros succès que j’ai connu. Le théâtre, il faut y trouver son compte. Pas question de s’installer, c’est tous les jours qu’il faut inventer, il faut qu’il y ait une flamme, de l’intensité, une envie de raconter l’histoire. Ma grande envie d’aventure théâtrale ? Shakespeare, bien sûr !

Vous êtes plutôt catalogué acteur de comédies…On me parle des comédies parce qu’elles ont fait le plus d’entrées ou elles passent le plus souvent à la télévision, mais j’ai joué dans d’autres films dits « plus sérieux ». En particulier dans Train de vie, un rôle qui m’a valu une nomination aux Césars. Et puis il y a eu Sagan, Le Concert – un film bouleversant – et aussi Ticket gagnant pour Arte. Je perçois le changement dans le regard du public.

Le Concert, justement, s’annonce comme un gros succès public, Radu Mihaileanu est un réalisateur que vous connaissez bien. Vous avez des choix préférés comme celui-ci dans votre carrière ?Je connaissais le réalisateur avec lequel j’ai tourné mon plus beau film, Train de vie. Alors pour lui (NDLR : Radu Mihailea-nu, réalisateur d’origine roumaine natu-ralisé français), je serais venu sans rien savoir du scénario ! Ce qui m’a marqué avec Train de vie, c’est aussi l’aventure du tournage, ce que l’on a vécu, qui est en résonnance avec la vie de ma famille. Un jour aussi, j’ai reçu le scénario d’un beau film qui s’appelle Zone libre de Christophe Malavoy. J’ai été très surpris que l’on me le propose. C’était encore une fois une histoire qui se déroule sous l’Occupation. Je suis sensible au sujet. Il faut dire que mon père, enfant, a été caché pendant la Seconde Guerre mondiale. Après les ra-fles, ma grand-mère avait mis trois de ses petits, dont mon père, à l’abri. Elle a été déportée vers la fin de la guerre avec ses deux filles, mes deux tantes. Elles ne sont jamais revenues. Jouer dans ces films avait vraiment du sens. Pendant le tournage de Train de vie, on allait, avec mon épouse (NDLR : Nathalie Lévy-Lang, comédienne et auteure de théâtre) avoir notre premier enfant… Cela fait partie des moments im-portants de ma vie.

Vos meilleurs souvenirs ?Les premiers films dans lesquels j’ai tourné : Didier d’Alain Chabat et celui de Dominique Farrugia, Delphine 1, Ivan 0. Je n’ai pas le sentiment d’avoir de « cas-

DistinctionsOfficier des Arts et des lettres et chevalier des Arts et des lettres

Christopher BaldelliChristopher Baldelli a été nommé officier des Arts et des lettres. Une dis-tinction qui vient récompenser toute une carrière dans la presse et

l’audiovisuel. Ce géographe de formation, diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, a été admi-nistrateur du Sénat en 1991, puis chargé des sec-teurs de la presse écrite et de l’audiovisuel auprès de la commission des finances. En 1994, il intègre le cabinet du ministre du Budget, Nicolas Sarkozy, au poste de conseiller technique chargé de la presse écrite et du régime de la publicité. En 1995, il est nommé conseiller au cabinet du ministre de la Culture, puis conseiller technique au cabinet du Premier ministre. Il travaille ensuite auprès du directeur général du secteur médias chez Hachette et est nommé en 1999 directeur général du groupe de presse La Provence. Christopher Baldelli devient également directeur général délégué de France 2 en juillet 1999, avant d’être nommé directeur général de la chaîne en 2002. En novembre 2006, il est nommé président des chaînes numériques du groupe M6 et PDG de Paris Première, puis président du directoire de RTL Radio en France en juillet 2009.

Alain FourmentAlain Fourment a été nommé chevalier des Arts et des lettres. Boulonnais depuis 1965, diplômé du Centre de formation des

journalistes et de l’Institut français de presse, Alain Fourment a débuté à l’hebdomadaire Toutes les nouvelles de Versailles de 1963 à 1967. Après deux années passées au journal L’Équipe, il entre au Monde en 1969, comme secrétaire de rédaction. Service qu’il dirigera par la suite avant de devenir secrétaire général de la rédaction jusqu’en 2000, puis secrétaire général du directoire jusqu’en juin 2001. Alain Fourment a également présidé la Société des personnels du Monde et enseigné de 1982 à 1994 à l’Institut français de presse. Depuis 1992, il est responsable de l’enseignement de la presse écrite à l’ESJ. Il est également l’auteur de L’Histoire de la presse des jeunes et des journaux pour enfants de 1768 à 1988.

Filmographie sélective

Le Concert (2009), Tellement proches (2009), Safari (2009), Sagan (2008), Reviens-moi (2008), Les Yeux bandés (2008), Je déteste les enfants des autres (2007), Zone libre (2007), Poltergay (2006), Nos jours heureux (2006), Je ne suis pas là pour être aimé (2005), Je préfère qu’on reste amis (2005), Un Pe-tit jeu sans conséquence (2004), Narco (2004), Double zéro (2004), Bienvenue au gîte (2003), Mais qui a tué Pamela Rose ? (2003), La Beuze (2003), Ma femme est une actrice (2001), Train de vie (1998), Didier (1997) Delphine : 1 Yvan : 0 (1996), Romuald et Juliette (1989).Lionel Abelanski a été nominé aux Césars en 1999 pour son rôle dans Train de vie.Lionel Abelanski a été juré 2006 du Festival Premier Regard à Boulogne-Billancourt

seroles » (rires). C’est subjectif bien sûr... Je suis très fier de Sagan, j’étais si étonné que Diane Kurys vienne me chercher pour ce rôle-là ! Et très impressionné par Sylvie Testud : elle apportait tant sur le tournage, elle nous tirait tous vers le haut, sans être possédée par son rôle. C’était un tournage léger. J’ai été surpris par le ton du film, on s’était tellement amusés !

Comment vivez-vous à Boulogne-Billancourt ?Très bien ! Et c’est très agréable quand on a des enfants, ce qui est mon cas (NDLR : deux filles de 10 et 11 ans) qui font plein d’activités, entre autres de la danse et du piano. Nous avons même réussi à délocali-ser des amis de Paris pour faire des pique-niques au parc Rothschild ! Je suis aussi un fidèle spectateur des cinémas et mes filles adorent la Grand-Place.

Propos recueillis par Christiane Degrain ■

On peut le voir actuellement

• Au théâtre, le Studio des Champs-Élysées, dans Les Insatiables, de Hanock Levin, avec Marianne James et Patrick Braoudé, jusqu’au 30 décembre 2009.

• Au cinéma dans Le Concert de Radu Mihaileanu.

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L’événement

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L’événement

Pour sa 13e édition, le succès du semi-marathon Christian-Granger ne s’est pas démenti. Dimanche 15 novembre,

la course a attiré 4 700 coureurs de 40 natio-nalités différentes dont 665 Boulonnais. Cette manifestation, labellisée épreuve internationale par la Fédération française d’athlétisme, a réuni un plateau d’excep-tion avec de nombreux sportifs du circuit international et les vainqueurs, homme et femme, du dernier Paris - Versailles. Le départ a été donné à 10h devant l’hôtel de ville par le Député-Maire Pierre-Christophe Baguet, en présence de Marine Granger et d’élus du conseil municipal et général. 1h2mn50s plus tard, les premiers coureurs franchissaient la ligne d’arrivée.

Les vainqueurs hommesSamson Keflemarian (Erythrée) 1h2mn50s, Mohamed El Hachimi (Maroc) 1h2mn50s, Isaiah Ondieki (Kenya) 1h2mn51sAvec les vainqueurs : Patrick Devedjian, ministre chargé de la Mise en œuvre du plan de relance, président du conseil général des Hauts-de-Seine, Pierre-Christophe Baguet, Député-Maire de Boulogne-Billancourt, à droite, Pascal Louap, Maire adjoint chargé des Sport et à gauche Christine Lavarde,

4 700 coureurs et 40 nationalités au départ du semi-marathon Christian-Granger

conseillère municipale déléguée à l’ani-mation sportive et à l’école des sports, et Marie-Laure Godin, maire adjoint chargée du quartier 5 et conseillère générale.

Les vainqueurs femmesDado Firehiwot (Ethiopie) 1h9mn26s, Mirriam Wangari (Kenya) 1h11mn15s, Nyakisi Adero (Ouganda) 1h12mn19s. En arrière plan, Jean-Pierre Epars, président de l’ACBB.

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Une course solidaire Le semi-marathon était placé sous le signe de la solidarité, avec la participation de deux jeunes handicapés de 12 et 19 ans grâce à la section handball de l’ACBB et aux pompiers qui se sont relayés le long du parcours pour mener les enfants dans leur « joëlette ».

Clin d’œil Le pilote de Formule 1 Romain Grosjean a délaissé les circuits à l’issue de sa première sai-son en F1 dans l’équipe Renault pour s’essayer à une course un peu moins rapide, mais pas moins éprouvante.

Les jeunes de l’ESCA dont une école de commerce Us’implantera bientôt dans la ville.

Les pompiers de Boulogne-Billancourt U La section athlétisme et triathlon de l’ACBB U

Les élus Vittorio Bachetta, Christine Lavarde, Sylvia UBondoux, Philippe Tellini, Marc Fusina ont également couru.

« Finish ! » Le doyen de la course, Puccianti Valerio, âgé de 87 ans (catégorie Vétéran 4) terminait la course en 3h12mn38s. Deux transplantés ont également réussi avec brio l’épreuve.

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Commémorations

Cérémonies du 11 Novembre :

pour ne jamais oublierLe 11 novembre 1918 met fin à qua-

tre années de conflits. Ce jour là, à 11 heures, les cloches sonnent pour

annoncer le Cessez-le-Feu d’une guerre qui laisse derrière elle huit millions de morts et six millions de mutilés. La municipalité

a célébré l’Armistice, le 10 novembre, avec les résidents du Rouvray, un établis-sement réservé aux anciens combattants et victimes de guerre. Le lendemain, le Député-Maire Pierre-Christophe Baguet, Jonathan Papillon, conseiller municipal délégué à la Sécurité et aux Anciens Combattants, de nombreux représentants du conseil municipal et des associations d’anciens combattants se retrouvaient place Bernard-Palissy pour rendre hommage au Général de Gaulle, à l’occasion du 39e anniversaire de sa mort. Les personnalités civiles et militaires, Pierre Loddé, sous-préfet chargé de mis-sion auprès du préfet des Hauts-de-Seine, et le général Bertrand Noirtin, Délégué militaire départemental, se sont ensuite rendus au cimetière Pierre-Grenier pour rendre hommage aux disparus de la Première Guerre mondiale, en pré-sence des enfants du conseil communal des enfants et des jeunes (CCEJ) et des enfants des écoles point-du-Jour, Pierre-Grenier et Denfert-Rochereau. Les participants se sont ensuite rendus dans les salons d’honneur de l’hôtel de ville où les enfants ont lu un texte du Maréchal et chanté La Marseillaise.

A.-L. J. ■

Décorés de la Croix du combattant

La Croix du Combattant a également été remise à Lucien Goujon et Ould-Ami Chabane (au centre de la photo). À gauche Eugène guilbert et à droite son fère André.Hommage au Général de Gaulle.

Les enfants déposent U une gerbe au cimetière Pierre-Grenier.

Eugène Guilbert, une Croix et des larmesTrop cruel souvenir ? Peut-être. Eugène Guilbert, 84 ans, l’ancien membre d’un réseau de résistance à Ouistreham, l’un des derniers survivants du commando Kieffer avait jusque là toujours refusé les honneurs dus aux « Anciens ». C’est désormais chose faite depuis le 11 novembre 2009, jour où on lui remettait la Croix du combattant. À ses côtés, son jeune frère André Guilbert, 69 ans, ancien de la guerre d’Algérie, décoré lui aussi de la Croix du combattant. Natif de Normandie, Eugène a commencé la guerre à 17 ans (1942) et fut démobilisé à 20. Quatre ans gravés en lui à tout jamais. Quatre ans faits de morts et de cou-rage. Il vit sa maison d’Ouistreham bombardée, il se sou-vient d’être allé chercher des parachutistes américains ou anglais « tombés » du mauvais côté pour « les ramener » du côté des alliés. « Cela m’a fait évidemment beaucoup de peine de subir tout cela (…). Espérons que les jeunes géné-rations ne subissent plus jamais de si lourds conflits. Que la paix demeure toujours. » Et Eugène Guilbert de conclure. « J’étais particulièrement ému le jour de la cérémonie. C’est la première fois que j’ac-ceptais d’être décoré. Jusqu’à présent, j’avais toujours refusé de participer à ce genre de manifestation. » À Boulogne-Billancourt, le 11 novembre, ce résistant et combattant français reçut simplement un hommage dû à son cou-rage. Hommage qui lui fit verser quelques larmes et rem-plit l’assemblée réunie dans les salons de l’hôtel de ville de cette émotion que seuls peuvent engendrer les grands instants de vie.

S. D. ■

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Ils font l’actualité

Julien Doré au Carré Belle-Feuille, les fans ont adoré !Les fans avaient réservé depuis longtemps leurs places : plus d’un mois avant le jour J, le concert affichait complet. Julien Doré s’est produit sur la scène du Carré Belle-Feuille vendredi 13 novem-bre avec son groupe The Bash dans une ambiance survoltée. Ce suc-cès reflète plus largement celui de la programmation 2009/2010 du Carré Belle-Feuille, la nouvelle salle de spectacles boulonnaise inaugu-rée en septembre 2008, qui pro-pose de nombreux autres beaux rendez-vous.

Grand succès pour le concert de l’église Sainte-Thérèse...Le concert de l’association Chœur Sainte-Thérèse a rassemblé 250 personnes dans l’église, vendredi 13 novembre, avec le Requiem de Fauré ainsi que des œuvres de Buxtéhude et de Racine.

Des châtaignes et du vin nouveau pour la Saint-MartinLe 11 novembre est aussi le jour de la Saint-Martin. Cette fête traditionnelle portugaise des châtaignes et du vin nouveau a été célébrée dimanche 15 novem-bre par l’association portugaise Loisirs et Culture. Un déjeuner, suivi de tournois de foot et de pétan-que au stade Thiers-Vaillant, a rassemblé près de 160 convives.

Exposition Brigitte Bardot, plus de 35 000 visiteurs...Brigitte Bardot continue de séduire. L’exposition inaugurée le 29 septembre au musée des Années 30 enregistrait le 20 novembre la fréquentation record de 35 000 visiteurs. Le Cap Seguin (restaurant situé sur les berges de la Seine) inaugurait le 22 octo-bre ses nouveaux décors avec une soirée dédiée à Brigitte Bardot (sur la photo, le Député-Maire et Manuel Heurtier, responsable du restaurant, et à gauche, Pascal Fournier, maire adjoint chargé de la Culture, et Henry-Jean Servat, commissaire de l’exposition).

Un Boulonnais expose à l’Onu de Genève Du 3 décembre au 22 janvier, le Palais des Nations de Genève accueille l’exposition de l’Apiac (Association pour la promotion internationale de l’art et de la culture). Quatre-vingts œuvres sur le thème « Afgha-nistan, un autre regard » offrent les regards croisés d’un peintre boulonnais, d’un peintre afghan et d’un géologue, avec un hommage au peintre afghan Aziz Tarzi. Au cœur de cette initiative, Bernard Ponty, prési-dent de l’Apiac, Emmanuel Bouyx, géologue au CNRS, et Mamoun Etemadi, peintre afghan. L’exposition sera présentée à Boulogne-Billancourt en 2010.

Le « bouskachi », jeu des cavaliers turkmènes sur les traces des Cavaliers de Kessel.

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...et pour le concert du Pont-de-SèvresPour le concert du 21 novembre, c’est Boulogne-Harmonie qui donnait un concert dans le cadre de « la culture dans tous ses états » au Pont-de-Sèvres avec une cinquantaine de musiciens..

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Actualités

Une cité de la musique et la rénovation du musée Albert-Kahn

Feu vert pour deux projets majeurs L’Île Seguin trouve enfin sa destination, en harmonie avec son emplacement exceptionnel. Une cité de la

musique, à vocation culturelle et grand public y verra le jour vers 2013. Quant au musée-jardin Albert-Kahn, il

va bénéficier d’une rénovation d’envergure qui le dotera du patrimoine japonais le plus important d’Europe.

Un pas décisif a été franchi en fa-veur de deux projets boulonnais majeurs lors de la dernière réu-

nion du conseil général des Hauts-de-Seine le 23 octobre dernier : les élus ont voté la créationd’un équipement musical de 25 000 m2 sur la pointe aval de l’Île Seguin. Avec un dessein prestigieux : la construction d’une cité de la musique comprenant une salle de concert de 700 à 1 000 places pour la musique « non amplifiée » classique et contemporaine et une deuxième salle d’une capacité de 3 000 à 5 000 places, modulable, pour les concerts de variétés, de type « Zénith ». D’autres équipements enrichiront cette proposition culturelle autour de la même thématique avec deux plateaux, plusieurs studios de répétition, des espaces de restauration, des commerces à vocation culturelle, une galerie-forum.

Une cité de la musiqued’envergure

Le pôle musical accueillerait également le Conservatoire à rayonnement régional de Boulogne-Billancourt et la Maîtrise des

Hauts-de-Seine.L’ensemble sera destiné à être animé le jour et le soir, tout au long de l’année, et les salles pourront accueillir des manifestations pri-vées, telles que conventions et congrès. Le souhait du conseil général est que la mixité privée/publique des activités permette l’équilibre financier.Dix-sept ans après la fermeture des usines Renault, et nombre de controverses, de projets abandonnés, de polémiques, l’amé-nagement de l’Île Seguin prend enfin une tournure définitive. Le député-maire de Boulogne-Billancourt s’est déclaré parti-culièrement heureux de voir la commune se doter d’un équipement contribuant au rayonnement de la ville et bien au-delà, puisqu’il s’inscrit dans le projet de la « Vallée de la Culture ». Le budget total de l’opération est de 190 millions d’euros, à hauteur de 140 millions pour l’ïle Seguin est 50 millions pour le jardin Albert-Kahn.La deuxième décision du conseil général va en effet mettre en chantier une rénovation de grande ampleur au musée-jardin Albert-Kahn. Classé 97e musée de France avec ses 104 000 visiteurs en 2008, Albert-Kahn pro-

pose des expositions attendues et suscite l’intérêt au-delà des frontières. Le budget de 50 millions d’euros permettra la mise en valeur du site selon trois thématiques : le Japon, les jardins et l’image.

Albert-Kahn : le patrimoinejaponais le plus important

d’EuropeLe musée possède déjà un patrimoine japo-nais exceptionnel, avec trois maisons, deux jardins dédiés, des ponts. Il sera enrichi avec l’installation d’une maison rurale tradition-nelle du XIXe, la Maison de Kiso actuelle-ment stockée dans les réserves du musée de l’Homme, et la reconstruction à l’identi-que d’une pagode de douze mètres de haut détruite par le feu en 1952. S’y ajouteront un nouveau jardin zen et une collection de bonsaïs. À l’issue de ce programme, le musée Albert-Kahn disposera du patrimoine japo-nais le plus important d’Europe.Le projet prévoit également de rebâtir les serres adossées au jardin d’hiver et la construction d’un bâtiment neuf qui ac-cueillera une salle multimédia de 200 pla-ces, une boutique, un restaurant panorami-que et un nouvel espace d’exposition pour sa collection unique d’autochromes.Le projet entre maintenant dans une phase d’étude jusqu’à la mi-2010 pour sa version définitive. En attendant, un site Internet tri-lingue, riche en documentation, sera bientôt lancé. Quant à la prochaine exposition, qui ouvrira à l’automne 2010, elle sera bien évi-demment consacrée au Japon.

Christiane Degrain ■

Le musée Albert-Kahn va bénéficier d’une rénovation de

grande ampleur.

Une cité de la musique verra le jour en 2013 sur l’Île Seguin.

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Solidarité

Les Restaurants du cœur à Boulogne-BillancourtEn septembre 2008, Pierre-Christophe Baguet s’était engagé à faciliter l’arrivée en ville des Restos du cœur, en remplacement de l’épicerie so-ciale, destinée à aider les plus démunies, dont la fermeture a été décidée en 2007. C’est désormais chose faite, puisqu’au 245, boulevard Jean-Jau-rès, une antenne de cette association vient d’ouvrir.

Depuis le 1er décembre, un centre de distribution géré par Les Res-tos du cœur a pris place boulevard

Jean-Jaurès. Les bénéficiaires ? Des familles boulonnaises aux faibles revenus (ou tem-porairement en difficulté), préalablement enregistrées et envoyées par les services so-ciaux de la Ville. Si la mairie met à disposi-tion des locaux, ce sont Les Restos du cœur qui gèrent l’accueil. Une façon pour la muni-cipalité de ne pas supporter un coût financier trop lourd comme cela avait été le cas pour la précédente épicerie sociale (voir entretien). Cette nouvelle structure ne générera évi-demment aucun regroupement à l’extérieur du centre puisque les personnes se présen-tent tout au long de la matinée et sont immé-diatement accueillies à l’intérieur des locaux. Suite à la réunion de quartier du 21 octobre dernier durant laquelle certains riverains avaient manifesté leur inquiétude sur l’ar-rivée des Restos du cœur, le Député-Maire Pierre-Christophe Baguet a tenu à clarifier la situation en précisant certains points : il s’agit d’une distribution de denrées pour la préparation de repas à domicile, quatre ma-tinées par semaine, il n’y a aucun réfectoire ou confection de repas sur place, encore moins d’hébergement et le public accueilli est constitué de familles boulonnaises en difficulté recensées par la Ville.

Appel à bénévoles Vous désirez devenir bénévole

pour Les Restos du cœur. N’hésitez pas ! Prenez contact avec Christiane Roussel

au 01 46 26 47 47 (le matin).

Horaires d’ouverture des Restaurants du cœur :

les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9h 30 à 11h 30.

Entretien : Ségolène Missoffe Maire-adjoint aux Affaires sociales et au CCAS et Béatrice de Villepinconseillère municipale déléguée aux Solidarités actives.

« Nous recevons beaucoup d’ap-pels de bénévoles désireux de donner de leur temps »Une épicerie sociale vient d’ouvrir. Pouvez-vous nous en dire plus ?L’ouverture d’une épicerie sociale correspond à l’un des engagements de campagne du député-maire Pierre-Christophe Baguet, d’où ce rapprochement avec Les Restos du cœur. La Ville a décidé de mettre à disposition de l’association des locaux. Du côté municipal, le budget économisé est aussi largement justifié : en décem-bre 2007, la précédente municipalité décidait de fermer l’épicerie sociale ouverte en 2000. Or, cette structure coûtait fort cher au regard du nombre de familles aidées et de l’efficacité du travail d’accompagnement social. Le CCAS en supportait les frais fixes qui s’élevaient à plus de 150 000 euros auxquels s’ajoutaient 100 000 euros de frais d’approvisionnement, soit 250 000 euros de frais annuels ! Tout cet argent a pu être réorienté vers d’autres aides sociales indispensables.

Pourquoi Les Restos du cœur ?Cette association cherchait à agrandir son dispositif d’ac-cueil dans les Hauts-de-Seine et nous leur avons répondu favorablement. Elle possède l’avantage de bénéficier d’un certain prestige auprès des jeunes qui ont envie de se mobiliser. Depuis que ce projet est connu, nous recevons beaucoup d’appels spontanés émanant de bénévoles. Les Restos fonctionnent dans les Hauts-de-Seine avec déjà 600 bénévoles et distribuent 1 320 000 repas par an. À 1 euro le repas, ce sont 1 320 000 euros qui sont bien dépensés pour l’aide aux familles et qui résultent de la générosité des Français. Il nous semblait important que Boulogne-Billancourt ne soit pas oubliée et puisse profiter de cette formidable organisation.

Son fonctionnement ?Ce centre de 200 m2, disposant d’une possibilité de stockage, est géré par Les Restaurants du cœur qui fournissent des aliments en provenance de leur structure nationale. Une trentaine de leurs bénévoles font fonctionner la structure. Ils distribuent quatre fois par semaine des paniers repas aux familles démunies. Au total, six équivalents repas par personne et par famille ainsi que des compléments sanitaires sont distribués gratuitement aux personnes accueillies (après vérification de leurs ressources) pendant les 16 semaines de la campagne d’hiver.

Votre conclusion ?Nous avons énormément de chance que Les Restos du cœur aient choisi de venir s’installer à Boulogne- Billancourt et que les familles les plus en difficulté puissent être aidées.

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Ségolène Missoffe Béatrice de Villepin

Devant l’antenne des Restos du cœur, des élus et des bénévoles boulonnais : de gauche à droite : Bernard Roussel, Béatrice de Villepin, Christiane Roussel, Pierre Boutet, Noëlle Gernelle, Daniel Ducasse et Segolène Missoffe.

« Nous avons onze centres dans les Hauts-de-Seine, repartis dans le nord et le sud mais, à l’exception d’une petite structure à Saint-Cloud, aucun accueil dans le centre du département. Au fil des années et de l’augmentation du nombre de familles en situation de précarité, il est devenu impossible de recevoir tout le monde à Saint-Cloud. Il fallait trouver une solution pour ac-cueillir les familles de Boulogne-Billancourt », explique Bernard Roussel, président des Restos du cœur du 92. D’où ce partenariat avec la municipalité. « Nous travaillons en concertation avec les services sociaux de la mairie. Cette structure s’adresse à des Boulon-nais qu’un accident de la vie a plongés dans la précarité et a coupé de la vie sociale. »

Sabine Dusch ■

Boulogne˜Billancourt Information décembre 2009 11

Page 9: La double vie de Lionel Abelanski

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L ’ é v é n e m e n t

Les parlementaires de GPSO défendent le projet médical de l’hôpital Ambroise-Paré

À la demande du Député-Maire, les dé-putés et sénateurs de notre commu-nauté d’agglomération « Grand Paris

Seine Ouest » (Pierre-Christophe Baguet et Jean-Pierre Fourcade, les deux parlementai-res de Boulogne-Billancourt, André Santini, Député-Maire d’Issy-les-Moulineaux, Jean-Jacques Guillet, Député-Maire de Chaville, Isabelle Debré, Sénatrice et Première adjointe au Maire de Vanves, et Denis Badré Sénateur-Maire de Ville-d’Avray) ont saisi Roselyne Bachelot, ministre de la Santé et des Sports, suite à la décision unilatérale de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP), de transférer l’activité de chirurgie et de méde-cine oncologique digestive d’Ambroise-Paré vers l’Hôpital Européen Georges-Pompidou, dans le 15e arrondissement de Paris. Ce projet de restructuration, prévu pour mars 2010, fait peser une lourde menace sur la pérennité de l’hôpital Ambroise-Paré et sur l’égalité des Alto-Séquanais, en ter-mes d’accès aux soins, au premier rang des-quels les habitants de Boulogne-Billancourt et des communes de GPSO.Si la nécessité d’une meilleure affectation des ressources dans le domaine de la santé et d’une organisation plus efficiente de l’hôpital public est largement reconnue par l’ensemble de la communauté hospitalière, cette décision constitue, à double titre, une véritable remise en cause du projet médical de cet hôpital universitaire.En effet, alors que ses activités de chirurgie et de médecine oncologique digestive ont acquis une expertise reconnue à l’interna-tional, cet établissement devrait désormais cesser de les exercer !

Il devrait « en échange » accueillir un service de chirurgie de l’obésité, actuelle-ment exercé au sein de l’Hôpital européen Georges-Pompidou, qui ne répond pas à un besoin local de la population. De plus, le transfert des moyens qui accompagnerait ces restructurations reviendrait à accorder des nouvelles dotations à un hôpital pari-sien au budget déjà conséquent, au détri-ment d’un hôpital des Hauts-de-Seine déjà sous-doté pour faire face aux besoins. Une menace réelle pèse donc sur la péren-nité de l’hôpital Ambroise-Paré qui, privé de ses spécialités et des moyens financiers qui y sont rattachés, pourrait à terme de-voir fermer. Compte tenu des 53 000 passages aux urgences par an qui font de cet hôpital le plus important service d’accueil d’ur-gence des Hauts-de-Seine, des activités de chirurgie et de médecine oncologique digestive d’une qualité indiscutable qui y sont dispensées et d’une manière plus glo-bale de l’appauvrissement de la faculté de Médecine et des soins hospitalo-universi-taires des Hauts-de-Seine, les parlemen-taires de GPSO ont demandé à la minis-tre de la Santé de prendre en compte ces difficultés et d’envisager un autre plan de restructuration qui soit élaboré en étroite concertation avec la communauté médi-cale. Cette démarche inédite démontre la par-faite et légitime complémentarité entre mandat national et mandat local en per-mettant aux élus locaux de peser davan-tage face à l’autorité de l’État et des gran-des administrations.

Ordre Nationale du MéritePromotion

du 11 novembre

Félicitations à :

François Kosciusko-Morizet, Maire de Sèvres et vice-président du conseil gé-néral des Hauts-de-Seine, a été promu au grade de Commandeur dans l’Ordre National du Mérite au titre du Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développe-ment durable et de la Mer.

Alain Weill, Président de Next Radio TV (RMC, BFM, La Tribune), a été promu au grade d’officier dans l’Ordre National du Mérite au titre du Ministère de l’Écono-mie, de l’Industrie et de l’Emploi.

Véronique Blandin, déléguée générale de l’association ALIS (Locked-In Syndro-me), a été nommée chevalier dans l’Ordre National du Mérite au titre du Premier Ministre.

Catherine Goussard, secrétaire générale de la Sous-Préfecture de Boulogne-Billan-court, a été nommée chevalier dans l’Or-dre National du Mérite au titre du Minis-tère de l’Intérieur, de l’Outre-mer et des Collectivités territoriales.

Henri Charvet, restaurateur et patron de l’établissement « Au Comte de Gasco-gne », a été nommé chevalier dans l’Ordre National du Mérite au titre du Ministère des affaires étrangères et européennes.

La rédaction de BBI reviendra sur ces nominations dans son prochain numéro.

Brèves

Dans le cadre des relations de la ville Uavec ses partenaires institutionnels, Pierre-Christophe Baguet, Député-Maire, a rencontré Brice Hortefeux, Ministre de l’Intérieur et des Collectivités territoriales.

Pierre-Christophe Baguet rencontre Brice Hortefeux,

ministre de l’Intérieur

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