La faim dans le monde : Le point de la situation !

La faim dans le monde :

Le point de la situation !

La faim dans le monde : Le point de la situation !

Ce chiffre est stable depuis le début des années 90 !

• 820 millions dans les pays en développement

• 25 millions dans les pays émergeants

• 9 millions dans les pays industrialisées

•Rapport sur l’insécurité alimentaire de la FAO – 2006

Le chiffre officiel : 854 millions d’habitants souffrent de la faim

• Un progrès objectif : la population mondiale a augmenté de 1,2 milliards

d’habitants pendant cette période (1990/2005)

• Pays concernés : souvent situation de conflits, de catastrophes naturelles répétitives (sécheresse)

• Le Programme alimentaire Mondial (PAM) n’apporte de la nourriture qu’à 10 % des personnes qui ont faim (aide d’urgence)

Objectif 1 : Eliminer l’extrême pauvreté et la faim Cible 1 : Réduire de moitié la proportion de la population dont le

revenu est inférieur à 1 $Cible 2 : Réduire de moitié la population qui souffre de la faim

Rapport sur l’insécurité alimentaire de la FAO – 2006 Une fourchette de 412 à 582 millions d’habitants pourraient encore

souffrir de la faim en 2015 !

Avant propos de Jacques Diouf – Directeur Général de la FAO

La faim dans le monde : Le point de la situation !Engagement de la communauté internationale

Assemblée Générale de l’ONU (09/2000)

LES OBJECTIFS DU MILLENAIRE : horizon 2015

Situation aujourd’hui ?

• Hausse très importante du coût des matières première agricoles

• «Emeutes de la faim» dans une trentaine de pays

• Inversion des perspective d’évolution de la faim dans le monde

• Discours politiques : Remise en cause des politiques alimentaires actuelles

Constat : Effet immédiat de la hausse

des produits alimentaires

• 1,3 milliards d’habitants vivent avec moins de 1 $/jour

L’essentiel est consacré à la nourriture (70 à 80 %)

Impact hausse moyenne de 40 % des prix agricoles en 2007 ?

• + 1% d’augmentation du prix des denrées de base = 16 millions de personnes en insécurité alimentaire(Source FAO)


QUELQUES CLES POUR COMPRENDRE ?


Rappel de politiques imposées au pays du SUD !

Le remboursement de la dette :

• Rôle du FMI et de la BM les PLANS D’AJUSTEMENTS STRUCTURELS

• Prioriser cultures d’exportation (arachide, cacao, coton, etc..) pour faire rentrer des devises

Réduction des cultures vivrières destinées au marché local Importation massives d’aliments de base à faible coût

Ex : La Mauritanie importe 70 % de sa consommation

Démantèlement des protections douanières :

• Rôle de l’OMC et des accords bilatéraux

• Les agricultures du SUD se trouvent en concurrence directes

• Avec les agricultures du Nord fortement subventionnées (Ex. la PAC)

• Avec les agricultures asiatiques très productives à faibles coûts de main d’œuvre

• Des besoins plus importants pour faire face à l’augmentation de le population !

• Evolution des régimes alimentaires des catégories favorisées dans les pays émergeants

Le transfert de consommation des protéines végétales vers les protéines animales.

• Usage non alimentaire des produits agricoles : les agrocarburants



Une demande de produits agricole en hausse

• Bannir le terme « biocarburant »• Un exemple de fausse bonne solution :

Bilan énergétique douteux Utilisation de terres agricoles à des fins non alimentaires Impact environnemental (culture intensive et déforestation)

• Le FMI considère l’impact à 35 % sur la hausse globale (70 % pour le maïs, 40 % pour le soja)• Il faut 232 kg de maïs pour faire un plein de 50 l d’éthanol.

Soit ration de nourriture d’un enfant/an• Aux USA : 20 % du maïs consacré au l’éthanol

Impact sur les tortillas mexicains• En 2006 : 11 à 12 milliards d’investissement



Usage non alimentaire des produits agricoles : les agrocarburants

Objectif de l’Union Européenne :

• 10 % d’agrocarburants dans la consommation totale de carburants pour les transports d’ici 2020.

Actuellement environ 1%. Limite de capacité à 3 à 5% sans entamer le patrimoine alimentaire. Augmentation demande de carburant de 1,5%/an

• La France s’est fixé ce seuil de 10 % dès 2015.



Usage non alimentaire des produits agricoles : les agrocarburants

• Un effet à priori (?) conjoncturel ! Période 1980/2004 :

o Production mondiale en hausse de 2 %/an o Evolution de la population + 1,6 %/an

Récoltes précédentes médiocres : o 2006 : -50 millions de T (3 % de la demande)o 2007 : -10 millions de T (0,6 %de la demande)

Problème niveau de production de certains pays gros exportateurs : Australie (2 année), Ukraine (effet sécheresse),

La faiblesse des stocks mondiaux : o Chute à 261 millions de T de céréales en 2007 soit < à 2 mois de consommation

Solde positif



Une offre de produits agricole qui baisse

• La spéculation financière : Capitaux spéculatifs qui se concentrent sur les produits agricoles primaires.

• L’évolution du coût de l’énergie primaire : Impact pour l’agriculture productiviste :carburant, intrants chimiques

• Des réflexes de protection de marchés intérieurs Exemple de la Thaïlande et du Vietnam qui limitent leurs exportations de riz.



Quelques éléments aggravants

A noter : La pertinence du thème « SOUVERAINETE ALIMENTAIRE (2003/2007) L’initiative de la campagne « Pour une agriculture durable au Nord comme au Sud » (Sauvons la PAC)

• Positions : Une priorité politique : soutenir l’agriculture familiale La faiblesse des aides publiques à l’agriculture du SUD :

• 4% des budgets publics des pays du SUD alors que 75 % de la population vit dans les espaces ruraux.• Aide internationale : 2,63 milliards d’euros en 1985, 1,9 milliards en 2005

Défendre la souveraineté alimentaire En particulier le droit à la protection des marchés

Réorienter la production agricole européenneRépondre aux besoins de l’UE Pas de dumping vers les pays en développement

S’opposer à l’objectif de 10 % d’agrocarburants en 2020


Quid du CCFD ?

Documents

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