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‘La haine est un film anti-flic.’

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‘La haine est un film anti-flic.’. La Haine est "un film contre les flics", explique son réalisateur. "Et je voulais qu'il soit compris comme tel.". Comment vous est venue l'idée de La Haine ? - PowerPoint PPT Presentation

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‘La haine est un film anti-flic.’

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• La Haine est "un film contre les flics", explique son réalisateur. "Et je voulais qu'il soit compris comme tel."

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• Comment vous est venue l'idée de La Haine ?• Mathieu Kassovitz : A la mort de Makomé,

victime d'une bavure policière dans un commissariat parisien, je me suis demandé comment on pouvait entrer dans le cercle vicieux de la haine : les jeunes qui insultent les flics qui insultent les jeunes qui insultent les flics... Mais comme les flics ont les armes sur eux, ce sont eux qui peuvent pousser le bouchon le plus loin.

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• Victime d’une bavure policière, le jeune Abdel est entre la vie et la mort. Au lendemain des faits, ses amis Hubert, Saïd et Vinz vont vivre une journée animée, ponctuée de confrontations

• avec la police, de petits trafics et de défonce. Mais Vinz a trouvé une arme à feu et avertit ses amis : si Abdel meurt, il le vengera en éliminant un policier.

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• je montre des bons chez les flics et des sales connards parmi les jeunes.

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• Le film nous montre la pile et la face des policiers: le policier éducateur, le policier conciliateur, le policier poli… Mais aussi le policier qui en a marre, le policier agressif…

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• "La Haine" n'est pas un film … bêtement anti-flic, c'est un film beaucoup plus profond, qui traite des relations qu'il y a entre deux mondes… D'un coté les marginaux, déclassés et sans repères, constamment sur le fil du rasoir, mis au banc de la société pour on-ne-sait-quelle-raison; de l'autre, l'autorité, dépassé par les évènements & parfois répressive, trop répressive. Deux haines se forgent, s'accumulent, puis explosent.

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• la majorité des flics sont là pour protéger les civils et non pour les tabasser…(beat them up)

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• Mathieu Kassovitz a fait de La Haine un film engagé contre la police. Aussi, lorsque le film

• etait présenté au festival de Cannes, la police qui en assurait la sécurité, a tourné le dos aux

• acteurs et à l’équipe du film. L’image que dépeint Kassovitz de la police ne laisse pas de

• doutes quant à la vision qu’il en a et le rôle qu’elle tient dans la montée de la violence dans

• La Haine.

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• Quel rôle joue la police dans l’ensemble de l’histoire du film ?• Pensez à la scène où Saïd et Hubert sont retenus par la police :• Que pouvez-vous dire du comportement de la police ?• Quels éléments permettent de construire cette vision de la

police ?• Quels propos récurrents tient l’officier à ses collègues ?

Décrivez la façon dont il se comporte alors.• Quel est l’effet produit par la présence d’un témoin de la

scène ?

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• L’émeute gronde parmi les jeunes d’une cité de banlieue parisienne.

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• Après une bavure policière commise sur Abdel Ichah, 16 ans, ses amis Hubert, Saïd et Vinz veulent lui rendre visite à l’hôpital, où il est entre la vie et la mort. Saïd ne comprend pas qu’on lui en interdise l’accès. Il s’emporte et se

retrouve quelques heures au commissariat.

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• Marqué par la haine, Vinz s’est mis en tête, si Abdel meurt, de tuer un policier avec l’arme perdue par un inspecteur durant les émeutes

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• Les trois amis participent à un pique-nique avec merguez sur le toit d’un immeuble ; ils en sont délogés par la police.

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• Après une rencontre à Paris avec Astérix, • maniaque des armes à feu, les trois amis sont

interpellés par la police.

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• Vinz réussit à s’enfuir, mais Hubert et Saïd • sont l’objet des sévices pervers d’un

inspecteur (pourtant d’origine maghrébine), qui ne les relâche qu’après le départ du dernier RER.

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• on voit les policiers torturer Hubert et Saïd sans raison, donc on pense que les policiers sont cruels et les jeunes sont innocents.

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• La garde à vue avec injures racistes et sévices : • Le flic à Hubert : «Ramasse avec tes pieds. On

fait ça dans ton pays, on ramasse avec les pieds ». « Saïd, c’est français ça ? »

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• Ils tentent de voler une voiture, sont repérés par des policiers que retarde un clochard compatissant, puis se trouvent nez à nez avec une bande de skinheads.

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• À six heures du matin, de retour dans la cité, c’est encore une patrouille de police qui les attend. Contrôle, énervement, un policier dégaine et tue Vinz, accidentellement.

• Hubert saisit l’arme de son ami et la pointe sur le meurtrier.

• Une détonation retentit. Le visage de Saïd est terrifié.

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• Le conflit est celui des jeunes avec la police. Suite à une bavure durant une garde à vue, le jeune Abdel est blessé par balle. La cité s’enflamme et assiège le poste de police situé en son sein. S’ensuivent des émeutes et batailles de rues, jeunes contre CRS. A l’occasion d’une de ces batailles, un policier perd son arme. C’est Vinz qui la retrouve et veut en faire l’instrument de sa vengeance : si Abdel meurt, Vinz tuera un flic (« Si Abdel y passe je rétablirai la balance et je shoote un keuf. Comme ça c’est fini, ils comprendront qu’on tend plus l’autre joue. »)

• Le conflit se nourrit des invariants habituels.

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• Généralisations • Tous les jeunes de banlieue sont des

délinquants et des casseurs • Tous les policiers sont prêts à tuer un noir ou

un arabe.

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• La réplique « C’est le malaise des banlieues » prononcée par le directeur de la galerie une fois la porte fermée suite au départ de nos trois protagonistes souligne le malaise de la société en général qui elle aussi leur ferme ses portes.

• Le film ne donne raison ni au protagoniste ni à la police. Il montre juste comment s’installe la spirale de la haine.

• Ce film est inspiré de l’histoire vraie d’un jeune, Makomé M’Bowolé, tué d’une balle dans la tête par un policier lors de sa garde à vue dans le XVIIIe arrondissement de Paris en 1993. Le contexte lié à la sortie de ce film faisait suite à quinze années de perturbations croissantes dans les zones urbaines périphériques, qui ont considérablement choqué l’opinion et modifié sa perception. La mort de Malik Oussekine est citée dans le film également. Quoique la réduction de la vie des jeunes en banlieue à leur opposition aux policiers soit une interprétation simplificatrice du film, ce dernier est un des rares à donner un point de vue « de l’autre côté du miroir » vis à vis des idées préconçues généralement convoyées autour de cette situation ; exclusion, échec des politiques urbaines, racisme larvé.

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• Cependant,• le film dénonce avant tout les abus policiers. Il

traduit le ressentiment d’une certaine jeunesse des cités.

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