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LA GAZETTE NUMÉRIQUE DE « CAMPAGNE DE CAUX » N°12 DÉCEMBRE 2013 - JANVIER - FÉVRIER 2014 www.campagne-de-caux.fr La appe ENFANCE : Tour d’horizon des services.

LA JAPPE : Gazette numérique de la CdC Campagne de Caux - n°12 - Déc. 2013 - Janv. - Fév. 2014

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Voici la 12ème édition de "la Jappe", la Gazette numérique de la Communauté de Communes Campagne de Caux (canton de Goderville, Seine-Maritime). Au sommaire : un nouveau visage à la direction, une exposition de cartes postales, la commune de Mentheville, les élections 2014, la Piscine Plein Ciel, le refus de tri et le dossier : Sur les bancs de l'Enfance ...

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LA GAZETTE NUMÉRIQUE DE « CAMPAGNE DE CAUX »

N°12 DÉCEMBRE 2013 - JANVIER - FÉVRIER 2014

www.campagne-de-caux.fr

La appe

ENFANCE : Tour d’horizon des services.

02 | SOMMAIRE |

Les 22 communes de Campagne de Caux sont : Angerville-Bailleul, Annouville-Vilmesnil, Auberville-la-Renault, Bec-de-Mortagne, Bénarville, Bornambusc, Bréauté, Bretteville-du-Grand-Caux, Daubeuf-Serville, Ecrainville, Goderville, Gonfreville-Caillot, Grainville-Ymauville, Houquetot, Manneville-la-Goupil, Mentheville, Saint-Maclou-la-Brière, Saint-Sauveur-d’Emalleville, Sausseuzemare-en-Caux, Tocqueville-les-Murs, Vattetot-sous-Beaumont et Virville.

Editorial p. 3

Actus : Un nouveau visage à la Direction p. 4

Une commune à la une : MENTHEVILLE p. 6

Mentheville : Un poète maudit ? p. 7

Ça s’monte : Pour une baignade sécurisée p. 8

Ça s’monte : Les élections 2014 p. 9

Avenir en bref p.10

Dossier : Sur les bancs de l’Enfance p. 11

Dans le rétro p. 16

Infos tri p. 18

Infos pratiques p. 20

Les 22 communes de Campagne de Caux sont : Angerville-Bailleul, Annouville-Vilmesnil, Auberville-la-Renault, Bec-de-Mortagne, Bénarville, Bornambusc, Bréauté, Bretteville-du-Grand-Caux, Daubeuf-Serville, Ecrainville, Goderville, Gonfreville-Caillot, Grainville-Ymauville, Houquetot, Manneville-la-Goupil, Mentheville, Saint-Maclou-la-Brière, Saint-Sauveur-d’Emalleville, Sausseuzemare-en-Caux, Tocqueville-les-Murs, Vattetot-sous-Beaumont et Virville.

| EDITO | 03

Édito du Président

Consacré à la petite enfance et à l’enfance, ce numéro

12 de la Jappe pourrait s’appeler l’avenir de la

Communauté.

Depuis sa création, elle a pris dans ses compétences le

multi-accueil « les Pitchouns » qui sature aujourd’hui

avec 14 places de halte-garderie et 6 places de crèche.

Puis il y a 5 ans, suite aux demandes des parents et des

assistants maternels, le RAM (Relais Assistants Maternels)

est construit. Sa fréquentation dépasse aujourd’hui nos

prévisions.

Et cela fait 5 ans également que la gestion des 3 centres

de loisirs est tombée dans notre escarcelle. Cet été,

certaines semaines ont connu un taux d’occupation de

100%.

Ces bons chiffres sont dus à une attente des parents et

aussi à la qualité de l’accueil et des activités proposées

par les responsables et leurs équipes. Ils font un travail

remarquable apprécié des parents et des enfants.

Des nouveaux habitants s’installent sans cesse dans notre

canton, venant chercher une certaine qualité de vie. Les

accueillir sans donner des services, sans mettre en place

de nouvelles structures, ferait perdre son sens au mot

accueil. C’est une des raisons qui a décidé les élus à

réaliser une crèche à Bréauté.

Bonne lecture.

Directeur de la publication :

André-Pierre BLONDEL, Président

Conception, rédaction : Isabelle Vaillant,

Marie Bertin, Eloïse Lecanu.

Crédits photo :

Communauté de Communes Campagne de Caux,

Archives privées.

Parution : Décembre 2013 au format numérique

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message à : [email protected]

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gazettes, cliquez ici.

André-Pierre B

londel

04 | ACTUS |

Un nouveau visage À LA DIRECTION

A près avoir travaillé huit années au sein de la mairie d’Octeville- sur-Mer en tant que

Directrice Générale des Services, Mme VAILLANT Isabelle a souhaité découvrir le monde de l’intercommunalité en intégrant nos services le 12

novembre dernier.

Notre nouvelle Directrice est la principale collaboratrice du Président de la Communauté de

Communes.

A ce titre, elle coordonne et

dirige les services.

L’objectif est de faire l’inter-face entre les élus qui ont une légitimité politique et les services intercommunaux qui ont une compétence technique et administrative. Elle se situe donc à égale distance de l’élu, du territoire et de l’organisa-

tion des services.

> INFOS RPA

La résidence personnes âgées (RPA) « La Chênaie » de Goderville, foyer logements géré par la société Seminor, accueille les personnes de plus de 60 ans, seules ou en

couple, et autonomes.

Les studios, tous exposées Sud et munis d’un balcon, sont au cœur de Goderville. Les accès se font par ascenseur et une pièce commune accueille les résidents qui souhaitent partager un moment de convi-vialité. L’hôtesse, Madame Martinez, y organise régulière-

ment des animations.

La Communauté de Communes se charge des dossiers d’inscription et de la bonne tenue des listes d’attente. C’est elle qui contacte les inscrits quand un logement se

libère.

« Les personnes intéressées peuvent me contacter pour s’inscrire ou pour visiter un logement. Sachez d’ailleurs que 2 sont disponibles actuel-lement », nous informe Madame Delalonde, en charge

du dossier.

02 35 29 65 85

02 35 29 65 85

| ACTUS | 05

Exposition d’histoire locale sur l’activité économique du canton de Goderville vue au travers de cartes postales anciennes réalisée par la Communauté de Communes Campagne de

Caux.

Du 3 au 15 décembre 2013 dans ses locaux, route de

Bolbec à Goderville.

Entrée GRATUITE en s e m a i n e d e 9 h - 1 7 h (fermeture des portes à 16h30) et le week-end de 14h à 18h (fermeture des

portes à 17h30).

Infos au 02 35 29 65 85. C haque année en décembre, la Com. Com. propose dans ses locaux une exposition d’histoire locale inédite,

fruit du travail d’une année. Et après les églises (2012), les écoles (2011), les cadastres (2010), il était temps de mettre le nez dans les

commerces d’autrefois …

C’est au final à la tête d’une « banque » de plus de 750 cartes postales que s’est retrouvé le service Tourisme, Culture et Communication, co-concepteur de l’exposition avec Mme Saint-Aubin. « Mais toutes n’ont pas servi pour l’expo, nous explique Marie Bertin, du service. Certaines ont déjà été récupérées pour des expositions précédentes. D’autres serviront peut-être dans les prochaines. Et un tri a dû être fait pour coller au sujet et surtout pour tenir dans 27 panneaux ! Ce sont en réalité quelques 250 cartes qui sont

exposées », nous précise-t-elle.

C’est que le sujet, l’économie ancienne des villages, a trouvé facile-ment écho. Grands collectionneurs ou simples habitants de longue date ont fourni de la matière en quantité. Et le résultat est étonnant pour qui n’a pas connu les villages avant 1960 ! Forges, bourrelleries, épiceries, … animaient les villages et pas un ne manquaient d’avoir son café. Des cafés comme on n’en trouve plus : pensez qu’à Bornambusc il faisait café, épicerie, débit de tabac, cabine téléphonique, vente d’eau au col de

cygne, cycles et coiffure !

DES ANECDOTES AMUSANTES

Les commerces et artisans d’autrefois ou nos villages vus par les cartes postales anciennes, voilà un thème qui devrait plaire à tous, comme il a séduit son instigatrice, Mme Saint-Aubin. Les heures passées à faire des recherches et des rencontres ont permis de dégoter petits trésors illustrés et anecdotes étonnantes. Une l’a vraiment stupéfaite : « Dans mes recherches dans le Journal de Goderville de 1925, j’ai pu constater que le mardi, lors du marché, de nombreux commerces tenaient étal dont … un acheteur de vieux dentiers ! L’annonce précise même qu’il les récupère tous, même ceux cassés ! » A noter enfin que ces articles ainsi que de vieilles publici-tés complètent l’exposition sous

forme de diaporama.

En route pour une BALADE POSTALE

Une commune à la Une : MENTHEVILLE

I l y a 93 millions d'années, le Pays de Caux, était recouvert par une mer dépassant les 18°C et dont la profondeur n’excédait pas 300 m. La faune et la flore présentes ont formé une alternance de couches de sédiments plus ou moins dures, à

l’image d’une pile d’assiettes.

Les phénomènes géologiques comme la dérive des continents et les soulèvements des plaques tectoniques, ont fait tombé la pile d’assiettes. Les couches de sédiments se sont ainsi retrouvées non plus parallèles à la mer mais de biais. De ce fait, une couche présente au ras de l’eau à Fécamp a pu se retrouver « à ciel ouvert » à Mentheville. C’est le cas de la pierre de Pétreval. Calcaire gréseux présent en une couche de 1 à 3 m de profondeur, la pierre de Pétreval a la particularité d’être très dure. Rendue exploitable à Mentheville par la présence d’un vallon qui a creusé les couches supérieures, cette pierre a été très utilisée pour la construction du XVIème au XVIIIème siècle (trace d’utilisation comme sarcophage à Daubeuf-Serville). On dit d’ailleurs que la carrière de Pétreval était tellement grande qu’elle possédait de véritables rues pouvant laisser passer des chariots tirés par 4 chevaux. Le filon ayant été tari au XVIIIème siècle, ce sont ensuite les collectionneurs de fossiles qui ont trouvé là un site exceptionnel.

Cette pierre de Pétreval est importante dans l’histoire de Mentheville car elle marque son paysage architectural. Ainsi l’église présente un clocher bâti au XVIème siècle dans cette pierre [1]. On retrouve d’ail-leurs ce type de clocher tout en pierre tout autour de la carrière : Annouville-Vilmesnil, Tocqueville-les-Murs, Angerville-Bailleul, …

Et surtout la pierre de Pétreval a permis l’édification vers 1606 du Manoir de Mentheville, un des rares exemples de construction entièrement en pierre de taille. Et, si on considère que cette pierre est difficilement travaillable, les bâtisseurs de ce manoir ont réussi a produire de très belles moulurations qui égayent une façade pouvant paraître austère - n’oublions pas que la pierre de Pétreval est grise et massive [2].

Cette pierre se retrouve ainsi un peu partout dans la commune.

Dans les soubassements du château du Buc, construit au XVIIIème

siècle en remplacement d’un plus ancien, demeure de Nicolas Langlois, magistrat, président de la Chambre des Comptes de Normandie et qui fut prince du Palinod en 1596. Ces soubassements pourraient d’ailleurs être les traces de ce premier château …

Dans la maison appelée communément le Prieuré, qui correspond plus probablement à la maison d’habitation d’un fief avec droit de chapelle, aucun prieuré n’étant installé à Mentheville …

Dans l’autre manoir de Mentheville, bien moins connu, demeure de la famille de Brissac au début du XIXème siècle [3] …

Et dans bien d’autres demeures. Sans oublier dans le château de Bailleul, non loin de Mentheville, à Angerville-Bailleul, construit par Bertrand de Bailleul au début du XVIème siècle ...

1

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06 | COMMUNE |

Pour découvrir Mentheville : le chemin de randonnée n°4 au départ d’Annouville-Vilmesnil vous fait traverser le village et

vous emmène dans le vallon de Pétreval.

Une commune à la Une : MENTHEVILLE

| SITE| 07

Mentheville : UN POÈTE MAUDIT ?

LA MÉLANCOLIE

« O Nuit, viens effacer ce rayon de lumière Qui d’un jour importun éclaire mon chevet ! Du soleil des vivants ma débile paupière Ne soutient plus le mobile reflet. Au vent du soir ma jeunesse flétrie Languit et meurt en ces terrestres lieux. Parmi tant de flatteurs qui consolaient ma vie, Je n’ai plus un ami dont la voix attendrie Réponde en gémissant à mes tristes adieux ! Mais toi, de mon âme oppressée, Viens endormir, ô nuit, la dernière douleur : Il faut à ma sombre pensée, Il faut aux malheureux des rêves de bonheur ! Ainsi j’invoquai la nuit sombre Quand tout riait au jour naissant. Et du trépas je sentis l’ombre Passer sur mon front pâlissant. De ma courte et pénible vie Ce jour semblait le dernier jour ; Aux faux biens que le monde envie Je disais adieu sans retour ! Je répétais à mon Isaure : Prends, ma sœur, un habit de deuil, Et demain, quand naîtra l’aurore, Cueille une fleur pour mon cercueil !

E n 1838, un petit recueil de poésie intitulé «Récréations poétiques» paraît. Son auteur tout

comme son éditeur sont totale-ment inconnus car il s’agit pour tous les deux d’un premier essai. Comment ces 2 hommes en sont arrivés là, l’histoire est étonnante.

L’auteur, (Jean-Michel) Désiré Lefebvre est né à Mentheville le 8 octobre 1812. Passé par le séminaire sans avoir réellement trouvé sa voie, il débute des études de médecine assez tardi-vement, vers 24 ans. Si la vie parisienne permet maintes distractions, Désiré leur préfère l’écriture et plus particulière-ment la poésie. Il y trouve un exécutoire pour sa mélancolie naturelle et sa déception de n’avoir pas su devenir prêtre.

Un jour, un certain Ménard, camarade de longue date de Désiré et compagnon d’études, tombe par hasard sur les écrits du jeune auteur. Frappé par la beauté des textes, il est « résolu dès lors de le dénoncer au public, [il se] saisit sur le champ du plus

de pièces qu’il [lui est] possible de lui soustraire ; à une dénonciation sans preuves patentes, il eut été capable de répondre par un démenti ! …1 ».

Ainsi paraissent sans autorisation de l’auteur, ces « Récréations poétiques » qui, connaissant un petit succès, font sortir ce dernier de l’anonymat.

Hélas, alors que nombre de ses poèmes évoquent sa mort, il s’éteint prématurément le 15 septembre 1840 à Mentheville, 2 ans après son moment de gloire. Il n’a pas 28 ans.

Son petit recueil (il ne fait que 39 pages !) accompagné d’une fin tragique restera dans les mémoires au point qu’il sera republié en 1882, pour ensuite tombé dans l’oubli au tournant du siècle.

Quelques lieux gardent le souve-nir du jeune Désiré, peut-être poète maudit : la salle des fêtes de Mentheville et une rue de Fécamp.

1 Extrait de la Préface du recueil, écrite

par l’éditeur.

© F

OTO

LIA

08 | ÇA S’MONTE |

Pour une baignade EN TOUTE SÉCURITÉ

Nous savons tous qu’une piscine contient du chlore. Mais connaissons-nous tous les chloramines ? Ces composés chimiques se forment quand le chlore présent dans l’eau réagit avec des polluants venus de l’extérieur comme la sueur, le maquillage, les crèmes, le parfum … En trop forte quantité, ces chloramines peuvent entraîner des sensations d’irritation voire de brûlures aux yeux et à la gorge ainsi qu’une toux soudaine.

Pour que ces désagréments soient évités et que le baignade reste un moment de plaisir, il suffit que chacun respecte quelques consignes. Des règles de bon sens qui doivent devenir un rituel avant chaque baignade :

respecter les zones de déchaussage et marcher pieds nus et non en chaussettes ;

Enfiler un maillot de bain (caleçon et bermuda interdits) ;

Passer aux toilettes ;

Se doucher en SE SAVONNANT la peau et les cheveux, se moucher, se démaquiller ;

Passer TOUJOURS par le pédiluve pour chaque déplacement entre les vestiaires et la zone de baignade.

Ces habitudes simples à prendre permettront à la Piscine Plein Ciel de continuer à vous accueillir dans les meilleures conditions.

Parallèlement, les Maîtres-Nageurs tiennent à rappeler que :

La baignade est interdite aux personnes présen-tant une maladie rhino-pharyngée comme une otite ou une angine ou une malade contagieuse (rougeole, pieds-mains-bouche, …).

La baignade est interdite aux personnes atteintes d’une affection cutanée telle que verrue (sauf disposition particulière pour les scolaires), mycose, …

De manière générale, sont refusées toutes personnes présentant un état de malpropreté évident.

Piscine Plein Ciel 14 rue Gustave Flaubert 76110 GODERVILLE Tél : 02 35 27 76 33 Site web Plaquette d’info

D e l’eau chaude et des centaines d’enfants et d’adultes qui chaque jour y trempent leurs doigts de pied. Voilà un cocktail explosif pour une piscine. Pour assurer son bon fonctionnement et maintenir une eau de qualité, des règles sont à respecter. Petit rappel.

LA RÉFORME EN 3 POINTS

Le scrutin de liste s’applique-

ra à partir de 1000 habitants

Avant 2014, seules les communes de plus de 3 500 habitants connaissaient des scrutins de liste. Ce seuil est désormais abaissé à 1 000 habitants. Ce qui signifie qu’à Bréauté, Bretteville-du-Grand-Caux, Ecrainville, Goderville, Manneville-la-Goupil et Saint-Sauveur-d’Emalleville, les électeurs devront voter pour des listes complètes, sans

possibilité de panachage.

Les conseillers communau-taires seront élus par fléchage sur les listes municipales selon le principe « un bulletin deux

listes ».

Les candidats seront présentés sur les mêmes bulletins de vote mais deux listes apparaîtront : l’une pour les candidats au conseil municipal, l’autre pour les conseillers communautaires. Les élus communautaires seront désignés dans l’ordre de présen-tation sur la liste. Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers com-munautaires seront les membres du conseil municipal désignés dans l’ordre du tableau qui est : - le maire ; - les adjoints : selon l’ordre de leur élection et, entre adjoints élus sur la même liste, selon l’ordre de la liste; - les conseillers municipaux : par ancienneté de leur élection, de-puis le dernier renouvellement intégral du conseil municipal et entre conseillers élus le même jour, en fonction du plus grand

nombre de suffrages obtenus.

En mars 2015, les conseillers dé p a r te m e n t a ux s e ro n t intégralement renouvelés, au scrutin binominal mixte, sur

des cantons redécoupés. | ÇA S’MONTE | 07

2 014 et 2015 seront des années riches en chan-gements électoraux. En effet, la loi n°2013-

403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers dé-partementaux, municipaux et communautaires, et modifiant le calendrier électoral (JO du 18 mai 2013) refond toute l’organisation des scrutins. Des changements d’habitudes sont

donc à prévoir.

« Ce que la réforme vise pour nous intercommunalité, nous explique Mme Vaillant, direc-trice de la Com. Com., c’est avant tout plus de démocratie. Les conseillers seront désormais élus par les habitants et non plus par les élus locaux. Une meilleure parité dans les man-dats locaux est aussi au cœur de

la loi, nous précise-t-elle.

C’est tout un ensemble d’habitude qu’il faudra quitter en 2014, pour l’électeur bien sûr mais aussi pour le candidat. Pour toutes les communes, quelque soit le seuil démogra-phique, la déclaration de candidature sera obligatoire. De même, dans les communes de plus de 1000 habitants, la liste

des candidats aux sièges de conseiller communautaire figurera distinctement sur le même bulletin que la liste des candidats au conseil municipal tout en devant reprendre un ordre similaire de présentation. Le mandat de conseiller municipal devient ainsi intime-ment lié à celui du conseiller communautaire, ce qui n’était pas toujours le cas dans les

territoires ruraux.

Cette réforme va paraître compliquée à tous, mais ainsi le législateur a souhaité rééquili-brer la représentativité des tendances politiques au sein des conseils communautaires, avec en point de mire que des conseillers d’opposition aient désormais plus de chance de

faire leur entrée au conseil.

Quant aux conseillers départe-mentaux, si le scrutin change, c’est surtout la zone d’élection qui va bouleverser la vie de la Com. Com. « Le nombre de can-ton devant être réduit de moitié, il est question d’éclater celui de Goderville au profit des cantons voisins », conclut

M. Blondel. Réponse en 2015.

Elections municipales 2014 CE QUI CHANGE POUR LA COM. COM.

© R

AM

A

10 | A VENIR |

L es épisodes neigeux de l’hiver dernier ont surpris tant par leur intensité que par les blocages qu’ils ont

engendrés. Alors que la neige a déjà pointé son bout de nez givré le 21 novembre dernier, quel-

ques infos sont à rappeler.

Notre réseau routier est divisé en 3 : les départementales, les voies communales et les voies privées. En cas de neige, les premières sont déneigées par les services du Département tandis que les secondes le sont par ceux de la Communauté de Communes. Quant aux voies privées, elles sont à la

charge des propriétaires.

Comme il ne serait pas raisonnable de s’équiper de tracteurs ne fonctionnant que quelques jours par an - la Communauté de Communes en possède 2 équipés pour la neige -, elle travaille en partenariat avec des agriculteurs locaux. Equipés de lames et rémunérés, ils sont chargés de sillonner les routes du secteur qui leur est attribué selon un ordre de priorité : voies principales puis

secondaires.

Certaines routes secondaires doublant d’autres axes et pouvant être contournées sont également choisies par les maires pour ne pas être déneigées. Cela permet de ne pas gaspiller de temps et de concentrer la flotte de tracteurs sur un réseau moins étendu mais qui permettra à tous d’atteindre sa destination. Ces routes sont indi-quées par des panneaux « attention routes non déneigées »

qu’il convient de respecter.

Ce système a fait ses preuves mais il arrive, comme en mars dernier, que la neige nous prenne de vitesse. La prudence et la patience sont alors les maîtres-mots pour tous pour laisser le temps aux 18 personnes mobilisées de vous offrir

un trajet sécurisé.

[ EN SAVOIR PLUS ]

Bientôt L’HIVER

| DOSSIER | 11

Sur les bancs de L’ENFANCE

Q uestion population, un constat est facile à faire : chez nous, elle augmente.

Après avoir fait « disparaître » quasiment 1 habitant sur 3 de 1900 à 1975,

l’exode rural s’est arrêté. Et s’est même inversé. Ces quinze dernières

années, nombreux sont ceux qui ont quitté les grandes villes voisines pour

notre campagne, lui faisant bientôt retrouver « ses habitants perdus ». Dans cette

croissance, une courbe dépasse les autres : celle des moins de 14 ans (+23 %). Ils

représentent ainsi 23,1 % de notre population totale, ce qui est bien au-dessus des

moyennes seinomarine (18,6 %) et haut-normande (19,2 %).

Face à ces chiffres, il semble logique que la Communauté de Communes place l’enfant

au cœur de sa politique et de son action. RAM, crèche, centres de loisirs, … Tout un

ensemble de services sont donc là pour accompagner parents et enfants de 0 à 14 ans.

12 | DOSSIER |

De 0 à 14 ans : À CHACUN SON ACTIVITÉ

A chaque âge, son activité. Voilà comment pourrait être résumée l’action de la Communauté de Communes. Ainsi le RAM pour les 0-3 ans, les centres de loisirs pour les 4-14 ans. Mais, en misant sur la transversalité de ses compétences et domaines d’intervention, c’est tout un réseau de services qu’elle développe autour de l’enfance. Pour mieux comprendre, laissons Ninon nous présenter sa famille.

Louis, 6 mois :

Tous les lundis, Louis va au Relais Assistants Mater-nels avec sa nourrice pour jouer et se faire des copains. Comme ça, en même temps, Nounou peut discuter avec d’autres nounous comme elle

et se sentir moins isolée.

C’est aussi grâce au RAM que Maman et Nounou se sont

rencontrées.

Au RAM, ce sont Morgane et Claire qui animent et conseil-lent le réseau d’assistants ma-ternels et les parents (contrat, démarches administratives, …). Elles proposent également

des ateliers pour les enfants.

Le mercredi, Louis ne va pas chez Nounou. C’est Maman qui le garde. Mais quand elle a be-soin de temps pour s’occuper de moi, elle dépose Louis à la

halte-garderie des Pitchouns.

Les Pitchouns, multi-accueil financé par la Com. Com. accueille ponctuellement ou à l’année les enfants de 3 mois à

4 ans.

Ma famille

02 35 29 54 75

02 35 29 87 81

Clément, 11 ans :

Tous les mercre-dis après-midis, Clément va à la Piscine. Avec les autres Aquaju-niors, il apprend à plonger, à nager

longtemps, ...

La Piscine Plein Ciel propose tout un panel de cour s de 1 (Aquap’tits) à 101 ans (Aquagym, Aquaforme, app re n t i s s a g e ou perfectionnement de la nage pour les adul-

tes, …) !

02 35 27 76 33

UNE ÉQUIPE A VOTRE SERVICE

Pierrick COURSEAUX

Responsable du service Jeunesse et Sport depuis 2009, en charge des Accueils de Loisirs et des dispositifs et

équipements sportifs.

Armelle BAUDOUIN

Adjointe au responsable du service Jeunesse et Sport depuis 2009, en charge de la direction du centre annuel de

Bec-de-Mortagne.

Claire ROQUEBERT

Animatrice de RAM

Morgane POQUET

Animatrice de RAM (en rempla-

cement de Fanny LEBLANC)

| DOSSIER | 13

De 0 à 14 ans : À CHACUN SON ACTIVITÉ

A chaque âge, son activité. Voilà comment pourrait être résumée l’action de la Communauté de Communes. Ainsi le RAM pour les 0-3 ans, les centres de loisirs pour les 4-14 ans. Mais, en misant sur la transversalité de ses compétences et domaines d’intervention, c’est tout un réseau de services qu’elle développe autour de l’enfance. Pour mieux comprendre, laissons Ninon nous présenter sa famille.

Ninon, 4 ans ½:

Cet été, je suis allée pour la 1ère fois

à l’accueil collectif pour mineur, ce que Papa appelle le centre aéré. J’étais à Bretteville-du-Grand-Caux mais quand j’aurai 6 ans, je pourrai aller à Goderville ou Bec-de-Mortagne. Je me suis fait de nouvelles copines, je suis allée au cinéma, au musée … J’ai hâte que l’été prochain arrive !

Depuis 2009, la Com. Com. gère 3 accueils de loisirs pour les 4-14 ans, dont un ouvert toute l’année (sauf vacances de Noël) et le mercredi.

Lucie, 7 ans :

Tous les mardis, Lucie va à la piscine avec son

institutrice.

C’est le SIVOM, ancêtre de la Com. Com., qui a lancé la construction de la piscine en 1973. Pour permettre à tous les élèves de s’y rendre avec leur école, elle

finance aussi les rotations des bus.

Pendant l’été, Papa a emmené Lucie, Antoine et Clément faire une balade le soir avec d’autres personnes. L’accompagnatrice leur a raconté des histoires de fantômes, de lutins et même de loups-garous ! Ils ont même pas eu peur. Papa a dit que quand je serai

plus grande je pourrai venir aussi.

Une grande partie de l’année, et plus intensivement en été, la Com. Com. organise des animations gratuite à destination des familles, notamment les Balad’O Crépuscules où le Pays de Caux

merveilleux et magique se dévoile.

Ma famille

Antoine, 9 ans :

A l’école, Antoine fait du déve-loppement durable et il

apprend à trier les poubelles.

L’ambassadrice du tri est venue dans sa classe pour tout lui expliquer sur le tri et le recyclage. Avec elle, il est allé

visiter le centre de tri.

A la fin de sa journée d’école, Antoine fait du sport une fois par semaine. Et pendant les vacances, il fait plein de sports différents pour se défouler et

découvrir ce qui lui plaît.

Les dispositifs Ludisport 76 et Vac’en’Sport sont gérés par la

Com. Com. depuis 2009.

02 35 29 65 85

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14 | DOSSIER |

Elles nous expliquent leur parcours : « Notre forma-tion en 3 ans se compose à 50 % de stages que nous pouvons faire dans des structures accueillant les moins de 6 ans. Les RAM étant en plein développe-ment, il nous semblait logique de s’y intéresser ». Et ces RAM, lieux d’accompagnement et de conseils ont su les captiver en leur proposant des missions

variées.

Leur quotidien professionnel est ainsi double. Une partie du temps est réservé aux ateliers pour les enfants accompagnés de leurs assistants maternels ou de leurs parents-employeurs. C’est Morgane qui les anime : « Chaque atelier est un rituel. Il y a un temps d’accueil de 9h à 9h30. Puis les enfants par-tagent un petit goûter apportés par les assistants maternels. Enfin vers 10h, l’activité commence. Cela peut être de la peinture, du chant, de l’éveil corporel, … Et une fois par mois nous allons à la

médiathèque ».

Ce rituel fait de ces temps de véritables moments de convivialité bénéfiques pour les enfants qui apprennent la socialisation et pour les assistants maternels. « Les ass. mat. savent qu’elles pourront poser toutes leurs questions, parler librement de ce qui les inquiètent ou au contraire faire part d’astuces ou de bons moments passés. C’est, pour ces professionnel(le)s, un vrai temps de parole ouverte », ajoute Claire. Et à entendre les rires qui résonnent ce matin-là, c’est aussi un temps de détente dans la bonne humeur. Ce sont ainsi 60

enfants et 30 à 35 assistants maternels qui sont accueillis chaque semaine pour un réseau d’environ 80 professionnel(les), soit 40% des assistants

maternels du territoire.

Briser l’isolement, c’est un des rôles majeurs des animatrices qui préparent activement Noël. L’autre

mission est, quant à elle, plus administrative.

« En dehors des ateliers, nous accueillons les futurs parents et les parents employeurs, les assistants maternels en activité ou les personnes qui souhaiteraient le devenir pour les informer et les accompagner dans leurs démarches, nous expli-quent-elles. Cela comporte des aspects juridique (contrat de travail, mensualisation, impôts, …), de médiation (résolution de litiges) et d’écoute et de dialogue. Parfois, les assistants maternels prennent un rendez-vous juste pour parler du développement

des enfants, de leurs difficultés, ... ».

Alors, pour pouvoir rester au top dans leur quoti-dien, Claire et Morgane rencontrent, une journée tous les 2 mois, les autres animateurs de RAM. Organisées par la CAF de Seine-Maritime sur l’ensemble de l’arrondissement du Havre, ces réunions sont l’occasion d’échanger sur les problèmes rencontrés, d’harmoniser les documents,

de s’informer sur les nouvelles réglementations, …

« C’est un métier qui se renouvelle quotidienne-ment », conclut-elle, en chœur. Et c’est bien là

tout son charme!

Un métier : ANIMATRICE DE RAM

T outes les deux sont éducatrices de jeunes enfants ayant découvert l’univers des Relais Assistants Maternels pendant leurs études. Et elles ont choisi d’y rester. Rencontre avec Claire et Morgane

du RAM de Goderville.

| DOSSIER | 15

Petit rappel des faits

C’est en janvier 2012 que l’acquisition de la chaumière de Bréauté a lieu. Déjà, trotte dans la tête de chacun l’idée d’y installer une crèche. Caux Seine Développement est ainsi missionné pour faire une enquête « de marché » auprès des usagers du train. Après un mois d’investigations le verdict tombe : sur 500 réponses, la crèche se classe deuxième dans l’ordre des priorités, après un multi-

services.

Pouvoir partir de chez soi, se rendre à la gare, déposer son enfant à la crèche, tout en ayant une place de stationnement assurée, semble donc une

attente forte.

Des mois de travail

« Un appel d’offre pour retenir un maître d’œuvre a donc été lancé fin 2012, nous explique M. Blon-del, président de la Com. Com. Ce dernier a fait un avant-projet, puis un projet. De notre côté, nous

avons fait plusieurs demandes de subventions ». Puis est venu le temps du dépôt du permis de cons-truire. « Après quelques mois d’instructions, celui-ci nous est revenu soulignant des irrégularités vis-à-vis du Plan Local d’Urbanisme de Bréauté »,

poursuit le président.

Une nouvelle demande a donc été déposée en décembre parallèlement à l’appel d’offre pour les

travaux, qui devraient ainsi débuter au printemps.

« Tout cela est long, prend du temps, mais c’est ainsi pour que tout soit bien mis en place », conclut M. Blondel. Rendez-vous donc fin 2014 pour

découvrir cet équipement achevé.

Un engagement pour le développement durable

Avec ses 16 berceaux, sa situation particulière à proximité de la gare, une toiture en chaume et une isolation en bottes de paille feront de cette crèche une construction innovante privilégiant le dévelop-

pement durable.

Un projet phare : LA CRÈCHE DE BRÉAUTÉ

U ne demande exprimée par de nombreux parents ? Une petite sœur de la crèche en gare de Châtellerault ? Une opportunité face à la gare de Bréauté ? Une chaumière de 150 m2 d’emprise

au sol ? Un terrain de 6000 m2 ? La crèche de Bréauté c’est un peu tout ça.

FOIRE AUX QUESTIONS

> Que faire si mon enfant n’a pas de

carte ?

Pour le collège André Gide : Il faut venir chercher un dossier d’inscription aux transports scolaires à l’accueil de la Communauté de Communes. Ce dossier est à remplir et à faire tampon-ner par le collège puis à ramener à la Com. Com. accompagné d’une photo d’identité et d’un règlement de 65 euros. Vous sera alors remis une attestation temporaire utilisable jusqu’à réception de la carte définitive

à votre domicile.

Pour le collège Jules Ferry : Il faut demander le dossier d’inscription (feuillet 4 pages bleu) au collège et le remplir. Il vous faut également venir chercher une attestation de prise en charge à la Com. Com. Ce document est à envoyer au service Transport du Département accompagné d’un règlement de 65 euros. Attention aucune attestation

temporaire ne pourra être fournie.

> Que faire si mon enfant a perdu sa

carte ?

La Com. Com. ne peut agir que sur les cartes à destination du collège André Gide. Vous devez venir à la Com. Com. signaler la perte afin que nous puissions faire une requête au Département. Une attestation temporaire vous sera remise dans l’attente de la réception de la

nouvelle carte à votre domicile.

> Mon enfant peut-il prendre un autre

bus que celui indiqué sur la carte ?

Tout à fait. Avec sa carte définitive, votre enfant pourra voyager sur l’ensemble du réseau départemental et par exemple se rendre à Fécamp pour aller au cinéma, au Havre pour un

match de foot, …

Les horaires des lignes 17, 22 et 23 sont

disponibles à l’accueil de la Com. Com.

Pour toutes infos : 02 35 29 65 85

16 | DANS LE RÉTRO |

D epuis Juin, le service Transports scolaires est à pied d’œuvre pour que chaque enfant ait sa carte

et puisse prendre le bus en tout tranquillité.

La Communauté de Communes en tant qu’organisateur secondaire des transports scolaires à destination des collèges de secteur et financeur pour moitié du titre de transports correspondants, se charge du traitement des dossiers de demande et de la distribution des cartes (pour le collège André Gide) et de l’édition d’attestation de

financement (pour le collège Jules Ferry).

« Cela représente 513 dossiers pour le collège André Gide et une cinquantaine d’attestations pour le collège Jules Ferry, nous explique Pierrick Courseaux, responsable du service. C’est pourquoi Lydie Delalonde et Marie Bertin sont ainsi venues compléter le service. Ensemble, un cons-tat a été fait : depuis 2011 le nombre d’inscrits baisse. D’où la mise en place, en accord avec le Département, de contrôles journaliers. Une cinquantaine de famille ont de ce fait régularisé leur situation. Ce sont ainsi quelques

6 500 € qui ont été récupérés au profit du Département. »

Ce travail méticuleux n’est pourtant pas forcément à l’avantage de la Com. Com. En effet, chaque nouveau

dossier signifie pour elle un financement de 65 €. « Mais la notion d’équité prime, poursuit M. Courseaux. Fermer les yeux sur les fraudes revient à pénaliser les familles qui paient leur titre. Alors, même si le financement de la moitié du prix de la carte coûte environ 32 000 euros à la collectivité, nous avons tenu à renforcer les contrôles dans

les cars, afin de vérifier que chacun a bien sa carte. »

C’est pourquoi, depuis le 7 novembre, les chauffeurs des transports scolaires demandent systématiquement aux enfants de présenter leur carte (ou une attestation temporaire si le dossier est en cours auprès de la Com. Com.) et peuvent refuser l’accès au car si aucun document

ne peut être fourni.

« Nous comprenons que cela peut paraître sévère, conclut M. Courseaux, mais nous espérons que les familles

comprendront que face à trop d’abus, il a fallu réagir. »

Transport’ ET NOUS !

| DANS LE RÉTRO | 17

> 2 NOVEMBRE 2013 : LES CHAMPIGNONS RECHERCHÉS PAR 83 PERSONNES

> 20 NOVEMBRE : RÉCUP ET RÉUTILISATION

A l’occasion de la Semaine Européenne de Réduc-tion des Déchets qui a eu lieu du 16 au 24 novembre, une nouvelle fois, la Com. Com. s’est investie. « Les 4 grands thèmes de cette semaine étaient les déchets de papier, le gaspillage alimentaire, la réutilisation et réparation des objets et les déchets d’emballage, nous explique Eloïse Lecanu, l’ambassadrice du tri de la Com. Com. Ces derniers sont les plus faciles à aborder avec les enfants. Et les plus ludiques : après avoir appris à les trier, on leur montre qu’on

peut aussi les “retravailler” ».

Le 20 novembre, les enfants du centre de loisirs de Bec-de-Mortagne ont ainsi recyclé des boites de lait en porte-monnaie … pour y mettre toutes

les économies faites avec le tri !

Les tous petits du RAM, comme Noémie, ont peint des chapeaux en forme d’étoile découpée dans des assiettes en carton. L’objectif était de sensi-biliser les nounous à la réutilisation d’objets et de montrer aux enfants qu’il est possible de

fabriquer de nouveaux objets à partir de déchets.

Ce n’est pas la première fois que le RAM a la visite de l’ambassadrice du tri. En effet, pour la deuxième année consécutive, le RAM et le service déchets se sont associés afin de participer à l’opération Nettoyons la Nature. Le lundi 30 septembre, de bon matin, les tous petits accom-pagnés de leurs nounous ou mamans, ont ramassé les déchets sur le terrain entre le RAM et le fond de la déchèterie. Cette opération vise à sensibili-ser les enfants à la protection et la propreté de

la nature.

En quelques minutes, les 12 enfants ont collecté

deux gros sacs de 100 litres de déchets.

18 | INFOS TRI |

Le refus de tri : COMMENT, POURQUOI ?

D epuis le 1er janvier 2013, les bouteilles, bidons, flacons plastiques, les emballages métalliques, les briques alimentaires, les cartonnettes, et les journaux, revues, magazines, enveloppes, catalogues, annuaires… sont collectés à votre porte dans les sacs jaunes l’après-midi une semaine sur deux. (Retrouver ICI le calendrier)

Ensuite, direction le Havre et plus particulièrement le centre de tri Sein’Estuaire géré par Veolia Propreté. Sa mission : trier les différents matériaux présents dans les sacs, pour les envoyer vers des industriels qui les recycleront afin de leur donner une nouvelle vie. Les matériaux séparés sont : les flaconnages plastiques (eau, shampooing, …), les emballages en acier et en aluminium, les carton-nettes, et les papiers, journaux, magazines, revues, catalogues … (Pour connaitre leurs devenirs : cliquez ICI).

« Malheureusement, certaines personnes jettent des déchets qui ne sont pas acceptés dans les sacs jaunes et au centre de tri, ce sont des refus de tri. Nous trouvons entre autres beaucoup de barquettes, films, et pots de yaourt en plastique dans les sacs jaunes. Ces déchets ne sont pas recyclables et doivent être jetés dans les sacs d’ordures ménagères », nous explique Melle Lecanu, ambassadrice de tri à la Com.Com. Séverin Rolland, directeur du centre de tri nous confirme ces propos.

Interview d’un jeune directeur : SÉVERIN ROLLAND

Présentez-nous le centre de tri Sein’Estuaire.

Nous accueillons les déchets ménagers recyclables de 29 collectivités normandes : 22 de Seine Mari-time, 6 du Calvados, et une de l’Eure. En 2013, nous recevrons environ 25 500 tonnes de collecte sélective provenant de 760 000 habitants dont 580 000 de Seine Maritime.

Une soixantaine de personnes travaillent ici, la majorité étant des opérateurs de tri. Il y a aussi des conducteurs d’engin pour charger les matériaux dans le process de tri, les conditionner en balles une fois triés, et charger ces dernières dans des camions. Il y a également des agents administratifs, chargés de contrôler la matière à son arrivée, et gérer les flux avec les collectivités et industriels.

Le process de tri actuel a été construit en 2009. La chaine de tri est composée d’un ensemble de machines permettant au fur et à mesure de séparer et trier les matières par grandes familles.

| INFOS TRI | 19

Le thème de l’info tri est les refus de tri, que trouvez-vous comme refus sur le centre ?

Les refus retrouvés en grande quantité sont surtout les faux amis du tri : pots de yaourt, nappes et papiers peints, vaisselle en plastique, papiers alu, cadeau, calque et carbone, les vieux livres jaunis par le temps et des ordures ménagères. D’autres sont de grossières erreurs ou liées à un manque de vigilance comme le bois ou le textile.

Certaines sont intolérables pour des raisons de santé publique (animaux morts ou seringues) ou parce ce qu’elles peuvent avoir des conséquences sur le matériel ou la sécurité des opérateurs : parpaings, bouteilles de gaz, produits dangereux… Ainsi en avril 2013, la chaine de tri a été arrêtée 20 fois à cause de seringues. En octobre 2013, 6 animaux morts ont été retrouvés, c’étaien des sangliers et des moutons.

Les déchets passent d’abord dans une sorte de gros tambour de ma-chine à laver équipé de trous de différentes tailles. Cette machine permet de séparer les déchets en fonction de leur taille : Les trop petits, inférieurs à 7 cm. Ils sont difficiles à prendre en main donc intriables, ce sont les petits morceaux de papier déchiré, les bouchons. Les petits et moyens, entre 7 et 25 cm. Ce sont les bouteilles plastiques, les emballages métal-liques et la moitié des papiers et cartonnettes. Les grands, entre 25 et 40 cm. Ce sont essentiellement le papier et le carton, et quelques bidons de lessive. Les trop grands, supérieurs à 40 cm. Ce sont des déchets qui auraient dû aller en déchèterie, par exemple : les grands cartons, les bâches plastiques, piscine de jardin …

La seconde machine permet par rebond de séparer les rebondis-sants (bouteilles, bidons, flacons plastiques, acier et aluminium) et les non-rebondissants (papiers et cartonnettes).

Une fois ce pré-tri réalisé, les rebondissants passent sous un aimant et des machines optiques qui trient les matériaux en les reconnaissant. Les non-rebondis-sants sont triés par des opérateurs en cabine de tri qui séparent les deux matières.

Le tri des déchets existe depuis envi-ron 20 ans, comment a évolué le tonnage de déchets recy-clables collectés ?

Le 1er centre de tri a été construit à Dun-kerque en 1989. En 1992, l’éco-organisme Eco-Emballages est créé afin d’organiser la filière de l’emballage ménager recyclable. C’est vraiment dans les années 90 que les centres de tri voient le jour partout en France, mais ils restent très rudimentaires. A partir des années 2000, les avancées technologiques permettent de faciliter le travail humain. Il faut du volume pour investir ; entre 2007 et 2011, les centres de tri du Havre, Fécamp, Notre Dame de Gravenchon, Giber-ville (14), Saint Pierre du Regard (61) et Vironvay (27) ont fermés pour permettre la construction de l’actuel centre de tri. C’est un des plus gros de la région avec celui de Rouen.

Les évolutions des modes de collecte participent à l’augmen-tation du tonnage de déchets collectés. En passant à une collecte en porte à porte, les col-lectivités peuvent gagner entre 10 et 20 % de matières valorisables.

Avez-vous des astuces, con-

seils à donner à nos lecteurs

pour mieux trier leurs dé-

chets ?

Pour les déchets plastiques

recyclables TOUJOURS penser :

bouteilles, bidons, flacons. Les

autres déchets sont à jeter

avec les ordures ménagères.

Enlever le film plastique des

magazines.

Ne pas déchirer les papiers.

Vous ne savez pas où va ce

papier ? Faites un test : essayer

de le déchirer. Si cela est diffi-

cile ou que vous n’y arrivez pas,

c’est qu’il contient du plastique

ou du vernis. Il faut donc le je-

ter avec les ordures ménagères.

Ne pas emboîter les déchets

les uns dans les autres : tout

doit être séparable.

Pensez à enlever les inserts :

la paille de la petite brique de

jus de fruits ou la barquette en

plastique du paquet de biscuit

en carton.

Laisser les bouchons sur les

bouteilles (ou donnez-les aux

associations), mais ne les

mettez pas seuls dans le sac

jaune, ils sont trop petits pour

être récupéré.

Communauté de Communes Campagne de Caux Za route de Bolbec 76110 GODERVILLE Tél. 02 35 29 65 85 Télécopie : 02 35 29 06 06 www.campagne-de-caux.fr [email protected] Sont consultables à la Com. Com., les délibérations du conseil communautaire et annexes aux délibérations. ADMINISTRATION Ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 16h30. 02 35 29 65 85 ENERGIES L’Espace Info Energie du Pays des Hautes Falaises organise des rendez-vous dans les locaux de la Com. Com. Infos au 02 35 29 37 03 ENFANCE JEUNESSE > Service Jeunesse et Sports Pour les Accueils de loisirs, le Ludisports et Vac’en’sport, rensei-gnements et inscriptions du lundi au vendredi de 9h30 à 17h. 02 35 29 36 14 > Relais Assistant(e)s Maternel(le)s 02 35 29 54 75 > Les permanences : Sans rendez-vous les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 12h à 16h30. Sur rendez vous le lundi de 16h30 à 18h30, le vendredi de 8h à 12h et le premier samedi de chaque mois de 8h à 12h > L’atelier des enfants : Chaque lundi, mardi et jeudi de 9h à 11h, les enfants, accompagnés de leur assistant(e) maternel(le) ou de

leurs parents-employeurs, sont invi-tés à partager un moment en collec-tivité autour d'activités d'éveil va-riées : peinture, dessin, collage mais aussi la musique, les contes et ma-

rionnettes … SUR INSCRIPTION.

> Le café débat Une fois par trimestre, le samedi matin de 9h à 11h, les parents et les assistant(e)s maternel(le)s sont invités à se retrouver autour d’un café pour échanger sur un grand thème du développement de l’enfant

ou de la relation A.M/ employeur.

> Les massages bébé Chaque jeudi de 14h à 16h, des séances de massage bébé, animées par Guillaume sont proposés aux en-fants à partir d’un mois accompa-gnés de leurs parents. Un moment de complicité et d’échange parent/enfant mais aussi un temps de ren-contre entre jeunes parents … Sur inscription.

Tarif : 3€ la séance LOISIRS > La piscine Plein-Ciel Horaires d’ouverture : Période scolaire : Lundi 16h30-19h00 Mercredi 10h00-12h00 / 15h00-19h00 Vendredi 16h30-19h00 Samedi 10h-12h Vacances scolaires : Du lundi au vendredi : 14h00-19h00 (+ mercredi et vendredi de 10h à 12h en juillet et août) > Service Tourisme, Culture et Communication : Des animations (randos, concerts, visites, expos, …) sont organisées toute l’année. Le service met à votre disposition un agenda complet, papier et en ligne. Renseignements au 02 35 29 65 85.

Un large choix de documentation touristique est également disponible dans les locaux de la Com. Com. aux horaires d’ouverture au public. RUDOLOGIE > Horaires d’ouverture de la déchetterie : Lundi, Mardi, Vendredi : de 9h à 12h et de 14h à 18h Mercredi : de 14h à 18h. Jeudi : fermé Samedi : de 9h à 12h et de 14h à 19h du 1er avril au 31 octobre. 02 35 10 32 59 > Une collecte de seringues, gratuite, a lieu devant la déchette-rie chaque 1er mardi du mois de 9h à 11h. Les prochains rendez-vous : 7 janvier, 4 février, 4 mars, 2 avril, 6 mai. > Horaires d’ouverture de la plate-forme de compostage : Lundi et Jeudi de 14h à 18h du 1er mars au 30 novembre. Samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h toute l’année. > Collecte des Ordures Ménagères et des recyclables : Plannings consultables ICI. TRANSPORTS SCOLAIRES La Com. Com. gère l’achat et la distribution des cartes de transport scolaires à destination du collège André Gide de Goderville. Infos au 02 35 29 65 85.

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