La Libre Immo du 21 juin 2012

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Supplément à La Libre Belgique - N°154 - Semaine du 21 au 27 juin 2012

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TERSLAFORCE

Château AnnoncesDans ce supplément,7 pages pour trouverle bien de votre choix.

Le château de Baudriesà Dickelvenne présente biendes charmes. Page 6

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DESRÉSEAUX


2 Le dossier SEMAINE DU 21 AU 27 JUIN 2012 LIBRE IMMO

Dossier réalisé par la Régie Générale de Publicité

Devenue ‘postindustrielle’ depuis les années70, notre société se définit désormais commecelle des services et de l’information.Par service il faut comprendre un travail relevantd’un rapport direct entre un producteur et sonclient. C’est le principe du ‘face to face’ termeinitié par les anglosaxons qui remet en causeles cloisonnements et hiérarchies d’une production basée sur la division du travail.Par information, aujourd’hui considérée commeune ‘matière première’, on aborde une dimension multiple englobant à la fois les nouvellestechnologies de la communication, les réseauxqu’elles permettent (Internet) et la mondialisation/financiarisation de l’économie.Cette modification profonde de nos modes devie transparaît dans l’ensemble des secteursd’activités économiques. Elle détermine de nouvelles organisations et de nouveaux modes detravail. Pour les agences immobilières belgeselle correspond à l’apparition (1995) et au développement de ‘réseaux’ dont la validité reposesur une double adéquation.Comme on l’explique chez Trevi : “Pour le clientfinal (acheteur/vendeur) le réseau permet debénéficier : d’un service : via un acteur (agent) local connaissant son marché et son potentiel; d’une diffusion de l’information : elle sera élargie à la dimension du réseau, de ses acteurs(franchisés ou partenaires) et de ses banques dedonnées.”

TRAVAILLER SEUL...MAIS EN COMMUNAUTECette approche rejoint celle d’autres professionnels.Ainsi pour Patrick Menache, fondateur de lapremière agence immobilière Macnash AssociateS en 1999 : ”Le réseau vise à offrir au client(propriétaires, demandeurs en vente, location,gestion, …) un service global et des compétences dans toutes les matières liées à l’immobilier.”Cet objectif très général s’appuie sur 3 principesafin de générer une situation ‘winwin’ profitable au client autant qu’au partenaire/agent :– Une dynamique de fonctionnement interne

par laquelle les partenaires gèrent un nombrelimité de dossiers et maîtrisent ainsi leurs produits. Dans ce schéma le client bénéficie d’uninterlocuteur privilégié et d’un contact directet permanent nécessaire au suivi de son opération immobilière. Par ailleurs, le réseau permet d’entretenir des relations privilégiéesavec les professions liées à l’immobilier: notaires, organismes financiers, assureurs, archi

tectes, etc.– Unemise en fichier commune de toutes les af

faires des agences du réseau. Elle permet auxfranchisés d’être les décisionnaires du réseau,chacun prenant une part active à la vie de celuici.

– Une visibilité et une communication à traversles médias.

Schématiquement la structure réseau/franchisés relève du principe ‘travailler seul mais encommunauté’. Seul car il s’agit d’une franchise et de la liberté de décision qu’elle permet , encommunauté car il s’agit d’un réseau et de l’efficacité de ses connections.Pour Engel & Völkers, spécialisé dans le courtage immobilier des propriétés résidentielleshaut de gamme, la croissance du réseau initiédans les années 90 et aujourd’hui présent dans30 pays , se base, d’une part, sur le parrainageentre agences et, d’autre part, sur le principe dela ‘progression par la connaissance’. Ce dernierrelève notamment de la formation compète desagents via une ‘Académie’ (créée en 1996). Ilpermet entre autres :– d’affirmer l’identité forte du groupe et sa position de leader sur son segment de marché;– de disposer d’un avantage concurrentiel viason expertise;– d’assurer un support professionnel aux clients(vendeurs/acquéreurs).

OPERER EN RESEAUOU DISPARAÎTRELa tendance croissante et constante du rattachement des agences immobilières à un réseauanticipe une restructuration de la profession :on prévoit ainsi que 30% des ± 3.500 agencesactuellement actives sur le marché belge rejoindront un réseau d’ici 2020... ou disparaîtront.Toutefois, et malgré cette évolution, le pays accuse un sérieux retard au vu de la multiplicationde franchises apparues aux EtatsUnis, enFrance ou encore aux PaysBas.Pour Gilbert Lardinois (secrétaire général de laFédération Belge de la Franchise (FBF) :“Une des raisons de ce retard est à chercher dansl’orientation et l’intérêt de la franchise jusqu’ici souvent ‘limités’ aux seuls secteurs de la distribution(Nopri, Carrefour et Delhaize), du bricolage (Brico,Hubo, Aveve,…) et accessoirement de la restauration (fast food).La progression enregistrée aujourd’hui dans les troisrégions du pays relève donc avant tout de l’extension de la formule à une plus grande variété de secteurs : l’immobilier, la maintenance industrielle, lavente d’articles de secondemain, le nettoyage, etc.”.

En effet, depuis deux à trois ans, le mouvements’est fortement accéléré, comme en témoigne ladernière enquête de l’Unizo (*), selon laquelle40% des commerçants optent (ou ont opté)pour la franchise depuis 2010, alors qu’ilsn’étaient que 25% en 2005.Dans le secteur immobilier, le marché belge dela franchise attire donc aujourd’hui de nombreux opérateurs belges et étrangers.Pour Patrick Balcaen,master franchisé Laforêt(**) : « Même si le métier est et reste local, noussommes dans un système de globalisation de laconsommation. Les consommateurs se tournent vers desmarques qui les rassurent. L’immobilier ne fait pas exception à la règle. »

FRANCHISE :LE RESEAU RASSURELes études et analyses menées sur ce modèlemontrent par ailleurs que le nombre de faillitesde franchisés est inférieur à celui de commerçants indépendants.Pourquoi ?Parce que le concept du ‘réseau’ a fait sespreuves ! Il est bâti sur des économiesd’échelle, des études de marché et suscitedonc moins d’erreurs d’appréciation. Par

RESEAUX IMMOBILIERS :EN TOUTE FRANCHISE...



4 Le dossier SEMAINE DU 21 AU 27 JUIN 2012 LIBRE IMMO

Dossier réalisé par la Régie Générale de Publicité

ailleurs, la franchise a un côté rassurant quen’offre pas la création d’entreprises uniques etindépendantes. Elle rassure d’abord le candidat, mais aussi les banques : le business pland’une franchise sera accepté plus aisément quecelui d’une société qui se crée ‘ex nihilo’. Enfin,le réseau est une marque. Elle véhicule uneimage et des valeurs.Comme le précise encore Patrick Balcaen : “Cesvaleurs repose sur un tripode :m La clarté qui induit de fournir au client l’ensembledes informations nécessaires à sa décision ;

m La convivialité qui instaure un climat de con

fiance réciproque ;m L’efficacité qui fonde la relation sur le professionnalisme et la rigueur. Cette efficacité définit également le profil et le niveau de compétences del’agent, à savoir :1.) Être un conseiller et donc disposer de la for

mation nécessaire;2.) Être interconnecté (réseaux sociaux);3.) Maîtriser la législation de la profession;4.) Favoriser les relations ‘Face à Face’;5.) Disposer d’une connaissance ‘locale’ de son

marché.

LES 6 ARGUMENTS DE LA FRANCHISEL’effet réseau est basé sur la solidarité, l’entraideet l’échange d’informations entre agents indépendants. Pour le client cela garantit d’être misen relation avec le franchisé capable de répondrele mieux à sa demande. Pour le réseau cet effetest quantifiable et représente 4 à 8% de son chiffre d’affaires.1.) Une réussite plus rapide : la notoriété de la

marque et la qualité du concept, permettentà la plupart des franchisés d’atteindre leur vitesse de croisière en ventes mensuelles enmoins de 12 mois.

2.) Des économies d’échelle sur les achats, la logistique, le marketing, l’informatique,…

3.) Une publicité efficace, ainsi que des outils demarketing, de gestion et de communicationqui ont fait leurs preuves.

4.) Un savoirfaire et un concept éprouvés surune longue période et dans plusieurs pointsde vente.

5.) L’accès à l’un des plus gros atouts de la franchise : la formation. Base de la transmissiondu savoirfaire, elle permet au franchisé d’atteindre une maîtrise professionnelle supérieure à celle d’un indépendant isolé, grâce àune assistance permanente et à des outils pédagogiques personnalisés.

6.) La continuité dans le changement : un réseauorganisé a les moyens de faire évoluer sonconcept dans le temps en fonction des attentes de la clientèle, de la concurrence ou desévolutions techniques. La dernière crise économique a révélé cette force intrinsèque auxréseaux, capables de s’adapter à des contextes économiques très difficiles.

(*) Unie van Zelfstandige Ondernemers (= Union des entrepreneurs indépendants)

(**) Laforêt Immobilier est un groupe français (3.000 collaborateurs dansl’Hexagone / CA : 183 millions €) actif en Belgique depuis 2011 où ilcompte désormais 8 franchisés opérant principalement à Bruxelles. ENCADRE

n

REEG (REAL ESTATE GROUP) : LE RESEAU ‘PAS COMME LES AUTRES’Créé début 2011, par Joe Chtoukiet Thierry Litannie, le réseau REEGrassemble aujourd’hui 110 agencesà Bruxelles et en Wallonie et aborde,depuis juin 2012, le marchéimmobilier de la Flandre.Cette croissance rapide (*) s’expliqueau vu de plusieurs éléments.Comme l’explique Joe Chtouki :“Face à la crise et aux difficultéséconomiques rencontrées par denombreuses agences immobilières,l’intégration à un réseau constitueune opportunité appréciabled’accéder à un support logistique.Toutefois, cette intégration ne peut

être financièrement pénalisantepour le membre.Dans son concept, REEG sepositionne comme un ‘trait d’union’entre les grands réseauxtraditionnels (Century, Trevi, ERA,.. )et les courtiers indépendants. Sonprincipe, qui en fait également sonattrait et son succès, repose sur deuxaxes :* Etre une ‘plateforme decollaboration’ par la mise en lignepartagée de tous les biens desadhérents au réseau REEG (chaqueagence conservant par ailleurs sonidentité). Selon ce schéma, un bien

sis à la mer peut être vendu par unagent de Charleroi et inversement.Les commissions sont alorspartagées entre les agents (celuidétenant le bien en portefeuille etcelui qui le vend).

* Une adhésion au réseau pour200 €/mois . Cette adhésionpermet , entre autres, au membrede bénéficier de : La notoriété, la visibilité et lapuissance d’un réseau; L’accès à une plateforme (un site)qui constitue un portefeuille deplusieurs milliers de biens; La centrale d’achat ReeG. Le

réseau ReeG permet aux agencesmembres de diminuer leur coûtde fonctionnement en ayant prisdes arrangements avec desfournisseurs différents (tant parrégion qu’au niveau national;

Cette formule est égalementprofitable à l’acheteur/vendeur finalqui pourra, d’une part, opérer surl’ensemble de la Belgique depuisune agence locale et, d’autre part,visualiser l’ensemble des biensplacés par les membres du réseauREEG sur la plateforme commune.(*) Désormais réseau leader à Bruxelles et en Wallonieet second au niveau national.


5Le dossierSEMAINE DU 21 AU 27 JUIN 2012 LIBRE IMMO

Dossier réalisé par la Régie Générale de Publicité –

FRANCHISE, UN CONTRAT PARADOXALLa franchise est un type de contratparadoxal puisque, d’une part, il fixeun cadre très précis duquel lefranchisé ne peut s’écarter mais,d’autre part, respectel’indépendance juridique etfinancière du même franchisé.

Principe :La franchise est un mode decollaboration entre une entreprisepropriétaire d’une marque ou d’uneenseigne (le franchiseur) et un ouplusieurs commerçantsindépendants (les franchisés). Le

caractère normé de la franchisepermet aux franchisés de démarrerune activité clé en mains. En effet, lefranchisé bénéficie, dés sondémarrage, d’un ensembled’éléments qu’il n’aura pas àcréer(liste des produits, publicité,aménagement, fournisseurs, clients,techniques de vente, etc.). Lefranchiseur s’engage à fournir unsavoirfaire “secret, substantiel etidentifé” et une assistance continueà ses franchisés. En échange, ilperçoit dans la plupart des cas, undroit d’entrée et des redevances

calculées sur le chiffre d’affaires.Le franchisé est un commerçantjuridiquement et financièrementindépendant de son franchiseur.Aucun contrat de franchise ne peutlimiter de quelque façon que ce soitcette liberté.Le franchisé gère donc sonentreprise en toute liberté dans lalimite du cadre fixé par l’utilisationde la marque ou de l’enseigne.Le franchisé peut être propriétairede son affaire sous diverses formesjuridiques, notamment sous laforme d’une société. Il est

responsable de la marche de sonentreprise.Par exemple, un franchisé peut,dans les limites de son contrat defranchise, gérer son personnel,choisir ses fournisseurs, fixer sesprix, organiser son entreprise, etc.comme il l’entend. Comme lestermes des contrats de franchisepeuvent être très ou très peucontraignants, le franchisé aura peuou beaucoup de latitude de gestionde son entreprise. Cette gestion doittoutefois se faire dans la respect duconcept.


6 Vie de château SEMAINE DU 21 AU 27 JUIN 2012 LIBRE IMMO

l Vie de château (629)

Baudries tout en grâce

Le château de Baudries àDickelvenne près de Gavereprésente bien des charmes.

C’EST À N’EN POINT DOUTER l’un desplus beaux châteaux de la régiond’Audenarde. Baudries profite d’unparc de plus de 30 hectares bien distribué et d’un accès à la demeure majestueux. Le domaine a été décrit avecforce précision dans le volume 107 de1995 de “Maison d’Hier etd’Aujourd’hui”, article écrit par AntoineDe Smet. Notre portrait n’en sera qu’unreflet tant il y a de choses à dire sur cedomaine prestigieux qui a connu unehistoire relativement sereine mais quifut en de grandes mains.

Dépendance de Gevere, la seigneuriede Baudries appartint à Jan Sloeve, de1305 à 1320. Le bien passa ensuite auxTollincks qui furent vicomtes d’Alostpour être repris par les Lière van Immerzeel. Lors d’un héritage, le châteaupassa à Cornélis van Spangen, mayeurd’Anvers, décédé en 1559. Les Spangenqui furent sires d’Ottignies et de Herent,gardèrent Baudries pendant pas moinsde quatorze générations. Ils s’allièrentnotamment au XIXe siècle avec les Rodrigez d’Evora, marquis de Rode, précédemment baron de Beirleghem et siresde Schelderode, Botelaere, Munte,Ladtscanter, Gontrode, Oosterzele,Melle, Gentbrugge, Wiendeke, Baleghem et Moortsele. Ce fut le cas ducomte Charles de Spangen (18131873)qui épousa à Beirleghem le 25 novembre 1844 la marquise de Rode et baronne de Beirleghem (18441922), dernière de son nom et fort joliment dotée.Elle était prénommée MarieMadeleineet lui donna trois enfants.

Une fille nommée Marguerite épousale comte Gontran de Lichtervelde(18491905). Une autre fille, MarieThérèse, épousa le comte Louis d’Ansembourg (18581926). Les Spangeneurent un fils, Louis (18601920), mais

il ne semble pas avoir hérité (ou avoirvoulu hériter) du château, vivant plutôtà Paris. Ce sont les d’Ansembourg quireprirent Baudries et le firent restaurerainsi que le parc à partir de 1893. Cesderniers possédaient également le château de Hex et c’est leur fils aîné Alfredqui reprit le domaine limbourgeois. Lesecond fils d’Ansembourg fut tué auchamps d’honneur en 1915.

De ce fait Baudries fut laissé à un neveu Lichtervelde, prénommé LouisHerman (18891959). Il avait épousé en1916 la comtesse Emilie de Briey. Leurfille Geneviève épousa Philippe Piers deRaveschoot et le domaine appartientdès lors aux héritiers de ceuxci.C’est donc par une imposante allée de

hêtres montant en douce pente que l’onaccède à la plaine menant au châteauprécédé par ses deux ailes de retour,longues et de hauteurs diverses. En effet, les quatre travées accolées à la demeure hautes de deux niveaux et demisous des toits presque plats, sont ellesmêmes précédées de communs à toiture en bâtière dont les façades sur coursont animées de nombreuses portes enplein cintre. Elles sont dix scandées depilastres. Les travaux entamés au château luimême débutèrent en 1893 ou1899 selon les sources. L’architectebruxellois Octave Flanneau (18601937) fut justement chargé d’améliorerle bâti en accentuant son style LouisXVI. Il s’occupa des ailes latérales en dé

crochage qui permirent à l’arrière d’afficher pas moins de treize travées sousdes toitures mansardées. Précédemment le château était en U vers le parc etprotégé par des toitures en pavillon àcroupes devancées par une balustrade.De nombreuses lucarnes sont venuesalors animer la couverture. L’usage derefends et de chaînages d’angles donnaencore plus d’élégance au bâtiment quidevint imposant. Tout cela fut à nouveau rafraîchi dans les années nonante.Le parc fut pour sa part redessiné par lesarchitectes Duchène, père et fils. C’est àcette époque que les fossés aqueux furent partiellement comblés. Le bien està plaire auprès d’Eurimobel.Philippe Farcy

Le château de Baudries à Dickelvenne sommeille dans les belles campagnes vallonnéesde la région de l’Escaut. Le site est remarquable et le château est imposant.

PH.FY

PH.FY

Pour arriver à l’an-cienne haute cour onpasse sur un pont debriques qui surplombeles anciens fossés puison avance de part etd’autre d’une pelousebordée par les com-muns recouverts detuiles anciennes. Il y ades rosiers partout etle lierre pousse entreles portes en pleincintre et les oculis.

PH.FY.


7ConjonctureSEMAINE DU 21 AU 27 JUIN 2012 LIBRE IMMO

En bref

Chine : baisse de prixLes prix moyens de l’immobilieren Chine ont poursuivi en maileur mouvement de baisse pourle huitième mois consécutif, selon les chiffres rapportés par legouvernement. Sur un mois, lesprix des logements neufs ont diminué en mai dans 43 villesgrandes et moyennes sur 70,exactement comme en avril, arapporté le Bureau national desStatistiques. Les prix sont restésstables le mois dernier dans 21autres villes. Mais les prix deslogements neufs ont augmentédans six agglomérations, contretrois seulement en avril, ce quiindiquerait que le marché a

commencé à rebondir, seloncertains analystes. Le bâtimentest un secteur clé de l’économiechinoise qui génère à lui seul environ 10 % du PIB, et nettementplus si l’on tient compte de laproduction d’acier et de bétonen amont. e

Le Palm Beach envoie de reconversionPour renouer avec ses annéesfastes, le Palm Beach de Cannes,avec son casino célèbre mais déficitaire, est voué à muer en uncomplexe touristique de luxe.Reste à trouver un riche investisseur dont le projet séduise

toutes les parties. “L’ambitionest simple : faire du Palm Beachl’un des principaux sites de tourisme haut de gamme de la Côted’Azur”, explique à l’AFP Fabrice Paire, président du directoire de Groupe Partouche, quiexploite le casino, la discothèque et le restaurant situés à lapointe de la célèbre Croisette,avec vue panoramique sur labaie de Cannes. Le Palm Beach“a toujours été déficitaire”, perdant plus de 8,5 millionsd’euros en 2011, selon M. Paire.Une situation pesante pour Partouche, qui exploite 49 casinosen Europe dont 42 en Franceainsi qu’une quinzaine d’hôtelset des établissements thermaux,

et dont les comptes sont dans lerouge depuis plusieurs années.Pour renverser la vapeur et recréer le mythe, une longue réflexion tripartite s’est engagéeentre Partouche, titulaire d’unbail emphytéotique jusqu’en2027, la mairie de Cannes et leSyndicat des propriétaires de laPointe Croisette, qui possède laparcelle de 1,7 hectare où estbâti l’ensemble. Elle vientd’aboutir à un vaste projet detransformation. Du côté des investisseurs potentiels, “il y adéjà 5 ou 6 marques d’intérêt”,dit M. Paire. Des Saoudiens, desRusses, des Qataris, mais aussideux groupes français, dont l’unactif dans le luxe. e

Bail de carrière…jusqu’à 65 ansDans notre précédente éditionconsacrée aux terres de culture,nous évoquions les avantages dubail de carrière par rapport aubail à ferme, notamment en cequ’il se clôture quand l’agriculteur prend sa pension. Précisonsque ledit agriculteur est obligéde la prendre à 65 ans. Même s’ilest indépendant, le bail nel’autorise pas à faire des prolongations. Il est signé pour untemps déterminé, entre son âgeau moment de la signature dubail et l’âge de sa pension légale.Le propriétaire peut par contredécider de proroger le bail.

Libre Immo. Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique. Coordination rédactionnelle: Vincent Slits. (02 211 29 13 - [email protected]) Illustrations: EtienneScholasse. Réalisation: Sodimco. Administrateur délégué - éditeur responsable: François le Hodey. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef: Vincent Slits.Rédacteur en chef adjoint: Pierre-François Lovens. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique), Bruno Bausier. Publicité: Véronique Le Clercq(00322 21127 64 - [email protected])

l Conjoncture

Toujours pas de bulle

h Aucune trace, insisteCentury 21 sur basedes derniers chiffres.

AU PREMIER SEMESTRE, LEmarché de l’immobilier résidentiel belge a gardé le cap.C’est ce que clame le réseaud’agences immobilières Century 21 sur base de ses statistiques. “Il n’y a eu aucune trace dela bulle immobilière annoncée”,ajoutetil, pointant une haussedu prix moyen de 4 % par rapport au premier semestre 2011.Il concède toutefois que le nombre de transactions a bien diminué (8 %) et qu’il y a davantagede biens proposés sur le marché(+19 %). Il prévoit, de ce fait,pour le second semestre de2012 une stabilisation des prixet une augmentation de la demande. “Le grand intérêt dont lesacheteurs potentiels font preuve,combiné à un faible taux d’intérêtet à la fameuse culture belge del’immobilier, sont des signes positifs pour le 2e semestre de 2012”,indiquetil.

Ce qui ne veut pas dire quel’ensemble du marché belgeprofite de la même bonne santé.La Flandre s’en sort mieux quela Wallonie. Au nord du pays,Century 21 a constaté “une légère augmentation dans le nombre de transactions” (+1%) alors

que dans le sud, il décèle “unenormalisation du marché (18 %)par rapport à l’année record2010 et début 2011”. Et d’y voirl’“attitude plus stricte des institutions financières”. “Pour les bienstrès courus sur le segment le moinscher du marché de l’immobilier(entre 100 000 et 150 000 eurosen Flandre et entre 80 000 et120 000 euros en Wallonie), quinécessitent d’emprunter plus de90 % du montant total de l’achat,il est de plus en plus difficile pourbeaucoup d’acheteurs d’obtenirun prêt”, déclare Mathieu Verwilghen, General Manager de

Century 21 Benelux cité dans lecommuniqué. Le marché desbiens dans les gammes de prixplus élevées (entre 150 000 et300 000 euros en Flandre et entre 150 000 et 250 000 en Wallonie), par contre, tient bon.C’est précisément cette dichotomie – moins de ventes debiens moins chers, plus de ventes de biens plus chers – qui explique les hausses moyennesdes prix de 4 %, plus précisément d’ailleurs de 5 % en Flandre et de 3 % en Wallonie.

Pour ce qui est de ses pronostics pour la seconde moitié del’année – stabilisation des prixet augmentation de la demande– le réseau l’explique, d’unepart, en se basant sur le sens desréalités des acheteurs, qui semontrent moins gourmands,sachant qu’un bien proposé à unprix raisonnable se vend plusrapidement. Et d’autre part,grâce à l’arrivée sur le marché dejeunes, poussés dans le dos pardes loyers élevés, et qui, à défautde recevoir un coup de pouce deleurs parents, feront preuved’imagination : achat groupé,habitation kangourou (intergénérationnel), etc. Sans oubliertous ceux qui continueront à seréfugier dans la brique d’investissement. “Un placement alternatif dans le climat économique etfinancier actuel”, conclut Century 21.C.M.

Question time

Donner l’immeublefamilial à Bruxelles

Donation immobilière, ce qu’il faut savoir.

Certains propriétaires désirent laisser leur maison à des proches de leur vivant. Ils songent dèslors à en faire une donation, pensant que lesdroits à supporter seront moins élevés. En pensant que la donation coûte moins cher que lesdroits de succession, on oublie souvent qu’unedonation immobilière engendre également desfrais. Toutefois il existe un tarif préférentiel pourles donations de l’immeuble familial en Wallonieet à Bruxelles. Il faut bien entendu respecter desconditions.En Région bruxelloise, par exemple, ce taux réduit s’applique uniquement pour les donationsen ligne directe, entre époux et entre cohabitantslégaux. Ce n’est pas tout. Le bien donné doit êtresitué dans la Région de BruxellesCapitale. Lebien doit être destiné entièrement ou partiellement à l’habitation. En conséquence, la donationd’un terrain à bâtir est exclue. Elle doit aussi porter sur la part en pleine propriété du donateur. Ledonateur devra dès lors faire donation de l’entièreté de la part qu’il détient en pleine propriété.Le donataire qui désire bénéficier du tarif réduitne peut pas être, à la date de la donation, pleinpropriétaire de la totalité d’un autre bien immeuble destiné totalement ou partiellement à l’habitation. Au moins un des donataires établira sa résidence principale dans l’habitation dans les deuxans suivant l’enregistrement de la donation. Lesmêmes donataires devront aussi maintenir leurrésidence principale dans la Région de BruxellesCapitale durant une période ininterrompue decinq ans minimum à compter de la date d’établissement de la résidence principale dans ce bien. Cedélai de cinq ans commence à courir à partir de ladate d’établissement de la résidence principaledans le bien immeuble. Donc, en principe, à partirde la date d’inscription au registre de la population ou au registre des étrangers. Si toutes ces conditions sont réunies, le tarif sera préférentiel. e

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8 Annonces immobilières SEMAINE DU 21 AU 27 JUIN 2012 LIBRE IMMO


9immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 21 AU 27 JUIN 2012 LIBRE IMMO




11immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 21 AU 27 JUIN 2012 LIBRE IMMO

MAISONS À VENDREde 250.000 à 375.000 €

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MAISONS À VENDREde 375.000 à 500.000 €

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MAISONS À VENDREplus de 500.000 €

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MAISONS À VENDREprix non précisé

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 125.000 à 250.000 €

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de 250.000 à 375.000 €

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de 375.000 à 500.000 €

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plus de 500.000 €

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APPARTEMENTSÀ VENDREprix non précisé

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LOFTSvente & location

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21-98422403-03

21-98422401-01

MAISONSà louer

21-98523001-01

21-98858002-02

APPARTEMENTSà louer

21-98655101-01

21-98858001-01

21-98655102-02

IMMEUBLESDE RAPPORT

21-98868304-04

21-98865101-01

LITTORALà louer

21-98860401-01

LITTORALà vendre

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BUREAUXà louer

21-98556301-01

COMMERCESà louer

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15notarialesAnnoncesSEMAINE DU 21 AU 27 JUIN 2012 LIBRE IMMO

SALLE DE VENTE PAR NOTAIRES34, rue de la Montagne 1000 Bruxelles

21-98661401-01

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21-98781401-01

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VENTES PAR NOTAIRESdes autres provinces

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VENTES DE GRÉ À GRÉ

21-98781701-01

RÉSULTATS DES VENTES PUBLIQUESBruxelles

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Documents

La Libre Immo du 21 juin 2012