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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. Supplément à La Libre Belgique - N°171 - Semaine du 22 au 28 novembre 2012 PP. 2 > 3 JOHANNA DE TESSIERES BATAILLE FERME WATERLOO Enquête Vie de château Nos annonces Dans ce supplément, 9 pages pour trouver le bien de votre choix. Le château des Fawes sert de résidence pour personnes âgées. Page 6 Un Belge sur trois postpose son projet de constuction, selon Maisons Blavier. Page 4 D.R. PP 8 > 16

La Libre Immo du 22 novembre 2012

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Waterloo bataille ferme !

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Supplément à La Libre Belgique - N°171 - Semaine du 22 au 28 novembre 2012

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BATAILLE FERMEWATERLOO

Enquête Vie de château Nos annoncesDans ce supplément,9 pages pour trouverle bien de votre choix.

Le château des Fawes sertde résidence pourpersonnes âgées. Page 6

Un Belge sur trois postposeson projet de constuction,selon Maisons Blavier.Page 4

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

2 Le dossier SEMAINE DU 22 AU 28 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO 3Le dossierSEMAINE DU 22 AU 28 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO

l Marché immobilier résidentiel l Waterloo

Face à la c rise, la brique bat en retraite

h Les prix élevés des villaswaterlootoises mettent en périll’avantage immobilier de la région. Quicompte néanmoins de très bonséléments dans ses rangs : lesappartements.

Dossier Frédérique Masquelier

DEPUIS LE DÉVELOPPEMENT DE SON PARC immo­bilier, dans les années 1970­1980, Waterloo s’estimposée en conquérante, remportant toutes les ba­tailles. Aujourd’hui, après avoir plié sous l’assaut dela crise de 2008, et même s’il n’a rien perdu de sa su­perbe, le marché immobilier waterlootois continue àbattre en retraite face aux nombreuses charges con­duites par une conjoncture économique morose.Heureusement, la guerre n’est pas perdue et la ré­gion peut compter sur l’appui – sonnant et trébu­chant – de son bataillon de candidats­acquéreurs, ausein duquel figurent les Brabançons parmi les mieuxnantis, les personnes âgées, les expatriés et autresétrangers fortunés. Inspection des troupes et recon­naissance du terrain.

- “Cela fait trois ans que le marché est difficile, dé­plore Michel Dussart, de l’agence immobilière

éponyme. Et la situation empire de six mois en sixmois !” Pareille déclaration n’est pas coutumièredans le secteur de l’immobilier, et en Belgique desurcroît. “C’est vrai que l’on entend partout que les prixsont stables et que les biens se situant dans une four­chette de 150 à 200 000 euros se vendent rapidement,poursuit­il. Mais que faire quand son portefeuille necontient que très rarement des biens sous les500 000 euros… ?” Les temps sont durs pour tout lemonde. Et ce sont, sans conteste, les éléments lesmoins onéreux – “450 000 à 500 000 euros, soit unbudget encore raisonnable pour la région”, glisse Fran­çois De Bruyn, de l’agence Immo­V – qui tirent leurépingle du jeu. Pour preuve, “les ventes de villas au­dessus de 600 à 700 000 euros sont extrêmement diffi­ciles à conclure, reprend le gérant d’Immo Dussart.Sauf quand elles atteignent le million d’euros, voire ledouble. Le marché du très haut de gamme se porte bien,pour autant, évidemment, que le prix demandé soit jus­tifié.”

- Sans compter que les banques ne font pas de ca­deau. Et ce, quels que soient la tête du client et le

montant de l’apport personnel invoqué. “C’est biensimple, elles ne prêtent plus, affirme encore le courtier.Ou très difficilement. Et les candidats­acquéreurs sontnombreux à écoper d’un refus net, quand bien mêmel’emprunt sollicité correspond à 50 % de la transaction.On a d’ailleurs eu trois fois le cas récemment parmi nosclients, alors que cela aurait été tout à fait impensablevoici trois ans !”

+ Il est, toutefois, un segment du marché immobi­lier waterlootois qui traverse la crise et, plus en­

core, ne connaît aucun frein à son expansion vertigi­neuse : celui des appartements. Deux publics en sontparticulièrement friands : les investisseurs et les per­sonnes âgées. “Les premiers se sont multipliés ces der­nières années, souligne Michel Dussart. Et ciblent leneuf avant tout, chaque promotion immobilière étantprise d’assaut et vendue sur plans, deux ans à l’avance.”Et d’ajouter que 50 à 60 % des appartements sont ac­quis par des particuliers qui s’improvisent investis­seurs, phénomène qui se limitait auparavant à 10 %

des biens. “Les seconds constituent une frange consé­quente de la population waterlootoise, vieillissante,poursuit­il. Ils délaissent leur grande villa des années1970­1980 pour un appartement, de préférence àproximité de leur quartier et de leurs habitudes.”

+ Le succès des appartements est tel que leur prixavoisine les tarifs particulièrement élevés du

sud de Bruxelles. “On est dans les mêmes fourchettesque Watermael­Boitsfort, Ixelles, le sud d’Uccle et lesdeux Woluwe, acquiesce François De Bruyn. Ce quin’est pas du tout le cas des villas, qui restent pour moi­tiés moins chères de par chez nous.”

- L’envol des prix des appartements est, par contre,si conséquent qu’il surprend les candidats­acqué­

reurs eux­mêmes. “Les retraités, par exemple, comp­tent sur la vente de leur villa pour acquérir un apparte­ment, tout en s’assurant un petit bas de laine sur le côté,explique Michel Dussart. Or, bien souvent, il leur fautsuppléer. En effet, les 400 à 500 000 euros gagnés aucours de la première transaction ne compensent pas –ou tout juste – les 400 000 euros (hors frais et TVA) de­mandés en moyenne pour un beau deux­chambres.”

- Si l’accès à la propriété en terres waterlootoisess’avère parfois problématique pour les publics fa­

vorisés, autant dire qu’il est carrément hors d’at­teinte pour des ménages à revenu moyen ou des jeu­nes couples. “Les jeunes sont dans l’incapacité d’ache­ter à Waterloo, c’est évident, déplore le courtier. Àmoins qu’ils ne soient déjà propriétaires ailleurs, qu’ilsaient des fonds propres conséquents, ou qu’ils soient gé­néreusement aidés par leurs parents. Dans le cas con­traire, ils se rabattent vers Braine­l’Alleud ou vers Nivel­les, meilleur marché.” Et de constater, par ailleurs,qu’il ne compte aucun client en deçà des 40 ans.

- Ceci étant, un des problèmes majeurs du marchéimmobilier waterlootois est sa pénurie de ter­

rains à bâtir. “Depuis cinq ans, les prix ont grimpé enflèche, parallèlement au manque de terrains, qui a at­teint son paroxysme aujourd’hui, met en garde Fran­çois De Bruyn. Waterloo est la dernière communeavant la Flandre, que l’on peut comparer à Knokke­le­Zoute, dernière commune avant la mer.” Résultat ? Ilfaut, si l’opportunité se présente, allonger 300, par­fois jusqu’à 450 euros du mètre carré. D’où le déve­loppement grandissant de l’option démolition­re­construction.

+ Parmi les atouts de Waterloo, les deux agentsimmobiliers interrogés pointent sa situation

idéale – “proche de Bruxelles et des grands axes routiersqui ymènent” –; ses commerces, infrastructures et fa­cilités en tous genres – “la ville est si bien achalandéeque l’on vient de partout pour y faire son shopping :Rhodes, Lasne, La Hulpe, Braine­l’Alleud, mais aussi lescommunes du sud de Bruxelles !” –; le parking faciledans le centre­ville; son cadre de vie idéal, entre villeet campagne; la présence du Waterloo Office Park,qui amène son lot d’hommes d’affaires et autreclientèle à haut pouvoir d’achat qui profite, notam­ment, aux nombreux restaurants; et, enfin, les nom­breuses écoles – internationales, qui plus est – quiont fleuri dans la région.

- Les deux courtiers regrettent toutefois les problè­mes de mobilité interne que crée le trafic dense

généré par tout ce petit monde; et le bruit qu’il en ré­sulte.

Les appartements remportent un franc succès. Les promotions se vendent vite et bien, comme en atteste le projet intergénérationnel Bella Vita (deux photos de gauche), quicompte 120 réservations en deux mois de temps. Plus de la moitié d’entre elles concernent des appartements (le projet en aligne 182 au total) et le reste des maisons (87).

Heureusement, les expatriés sont là…h Les expatriés soutiennent le marché immobilier waterlootois, tant locatif qu’acquisitif. Mais la crise ne les épargne pas.

Si la crise lui donne du fil à retordre, le marché immo­bilier waterlootois ne manque heureusement pas degénéreux contributeurs. Parmi lesquels, les expatriés,qui sont perçus comme d’excellents clients. “Ils ont unniveau de vie très élevé et dépensent beaucoup”, ac­quiesce François De Bruyn, de l’agence Immo­V. Toutbénéfice – tant sur le plan du marché locatif qu’acqui­sitif – pour la région, qu’ils semblent particulièrementaffectionner. “En plus d’être en bordure immédiate deBruxelles et de ses institutions internationales, Waterlooest située entre l’OTAN et le Shape” (le centre de com­mandement militaire des forces de l’OTAN, basé àMons, NdlR). Et peut se féliciter de compter non moinsde deux grandes écoles internationales sur son terri­toire : la St. John’s International School et la Scandina­vian School of Brussels. “De sérieux atouts, auxquels ilfaut ajouter la réputation historique et internationale deWaterloo, qui fait bien souvent pencher la balance en safaveur dans le chef des expatriés”, assure le courtier.Lesquels sont nombreux à choisir de s’y installer... au

détriment de Mons, par exemple.Ceci étant, la crise ne connaissant pas de frontière, “elletouche aussi de plein fouet les expatriés, pointe MichelDussart, de l’agence Immo Dussart.Non pas que l’on envoit arriver moins, mais plutôt que leur budget s’estamoindri.” Et que le loyer moyen qu’ils sont en mesurede payer a dégringolé de 2 500 à 2 000 euros par mois.“Ceux­ci visent donc des villas meilleur marché, leurscritères dominants étant la proximité avec les deuxécoles internationales et le bon état général du bien.”Une tendance que vient contrebalancer un autreaspect de la crise, positif, celui­ci. En effet, acculées parune situation économique délicate, les grandes socié­tés internationales ont décidé de dépêcher leursmeilleurs éléments pour gérer au mieux leurs filialesbelges. “On voit donc arriver, depuis peu, des directeurset autres cadres supérieurs hyperqualifiés, dont le sa­laire généreux booste le marché locatif”, observe parailleurs François De Bruyn. Les villas haut de gamme,comptant cinq ou six chambres et autant de salles de

bain, trouvent ainsi en la personne de ces hommesd’affaires hauts placés des locataires de choix, qui sontprêts à allonger 4 000 à 4 500 euros tous les mois.F. Ma.

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Les belles villas waterlootoises ne font pas le poids face à la crise. Sauf si elles se situent dans le très haut de gamme, commecelles qui peuplent le Faubourg et ses avenues des Chasseurs, du Manoir et Belle Vue.

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3Le dossierSEMAINE DU 22 AU 28 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO

l Marché immobilier résidentiel l Waterloo

Face à la c rise, la brique bat en retraiteLes appartements remportent un franc succès. Les promotions se vendent vite et bien, comme en atteste le projet intergénérationnel Bella Vita (deux photos de gauche), quicompte 120 réservations en deux mois de temps. Plus de la moitié d’entre elles concernent des appartements (le projet en aligne 182 au total) et le reste des maisons (87).

Heureusement, les expatriés sont là…h Les expatriés soutiennent le marché immobilier waterlootois, tant locatif qu’acquisitif. Mais la crise ne les épargne pas.

Si la crise lui donne du fil à retordre, le marché immo­bilier waterlootois ne manque heureusement pas degénéreux contributeurs. Parmi lesquels, les expatriés,qui sont perçus comme d’excellents clients. “Ils ont unniveau de vie très élevé et dépensent beaucoup”, ac­quiesce François De Bruyn, de l’agence Immo­V. Toutbénéfice – tant sur le plan du marché locatif qu’acqui­sitif – pour la région, qu’ils semblent particulièrementaffectionner. “En plus d’être en bordure immédiate deBruxelles et de ses institutions internationales, Waterlooest située entre l’OTAN et le Shape” (le centre de com­mandement militaire des forces de l’OTAN, basé àMons, NdlR). Et peut se féliciter de compter non moinsde deux grandes écoles internationales sur son terri­toire : la St. John’s International School et la Scandina­vian School of Brussels. “De sérieux atouts, auxquels ilfaut ajouter la réputation historique et internationale deWaterloo, qui fait bien souvent pencher la balance en safaveur dans le chef des expatriés”, assure le courtier.Lesquels sont nombreux à choisir de s’y installer... au

détriment de Mons, par exemple.Ceci étant, la crise ne connaissant pas de frontière, “elletouche aussi de plein fouet les expatriés, pointe MichelDussart, de l’agence Immo Dussart.Non pas que l’on envoit arriver moins, mais plutôt que leur budget s’estamoindri.” Et que le loyer moyen qu’ils sont en mesurede payer a dégringolé de 2 500 à 2 000 euros par mois.“Ceux­ci visent donc des villas meilleur marché, leurscritères dominants étant la proximité avec les deuxécoles internationales et le bon état général du bien.”Une tendance que vient contrebalancer un autreaspect de la crise, positif, celui­ci. En effet, acculées parune situation économique délicate, les grandes socié­tés internationales ont décidé de dépêcher leursmeilleurs éléments pour gérer au mieux leurs filialesbelges. “On voit donc arriver, depuis peu, des directeurset autres cadres supérieurs hyperqualifiés, dont le sa­laire généreux booste le marché locatif”, observe parailleurs François De Bruyn. Les villas haut de gamme,comptant cinq ou six chambres et autant de salles de

bain, trouvent ainsi en la personne de ces hommesd’affaires hauts placés des locataires de choix, qui sontprêts à allonger 4 000 à 4 500 euros tous les mois.F. Ma.

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4 Enquêtes SEMAINE DU 22 AU 28 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO

l Construction

Un Belge sur trois décidede postposer son projeth La crise économique a unimpact direct sur les projetsimmobiliers des Belges,révèle une étude. Laréglementation, lesincertitudes fiscales et lesterrains chers également.

QUELQUE 63 % DES BELGES désireuxde bâtir, transformer ou acquérir unehabitation s’inquiètent des conséquen­ces de la crise pour leur projet immobi­lier. Tel est l’un des constats dudeuxième rapport sur les tendances del’habitat réalisé par la firme MaisonsBlavier en collaboration avec le bureaud’études iVox auprès de 500 ménagesbelges. Cette inquiétude se traduit parla décision de postposer (31 %), d’étaler(47 %) ou même d’annuler (4 %) les tra­vaux.

Le rapport révèle aussi que 70 % desBelges désireux d’acheter une maisonou un appartement et 60 % de ceux quiveulent bâtir ont un budget inférieur à250 000 euros (prix du terrain à bâtirnon compris). “Etant donné les prix éle­vés des parcelles et le coût considérable desinvestissements obligatoires en matièred’efficacité énergétique, le potentiel maxi­mal des ménagers pour acquérir leur pro­pre habitation semble être atteint”, cons­tate Louis Amory, administrateur délé­gué de Maisons Blavier. Concerant lesterrains, quelque 21 % des sondés dé­clarent ne pas vouloir dépenser plus de50 000 euros pour un terrain à bâtir. “Oril n’y a plus beaucoup de terrains à ceprix­là. On est vite à 65 000 euros, mêmedans les régions lesmoins prisées”. Près de40 % se disent prêts à payer entre50 000 et 150 000; 17 % entre 150 et200000 euros, et 20 % sont même d’ac­cord de monter jusqu’à 500 000 euros.

Toujours selon le rapport, près detrois­quarts des Belges rêvent de deve­nir propriétaires d’une maison quatrefaçades. Question architecture, le stylemoderne ou contemporain a toujours lacote (42 %). Les adeptes du style classi­que ou fermette sont moins prisésqu’auparavant (16 %, contre 27 % en2011). Enfin, 20 % des sondés préfèrentdessiner eux­mêmes leur maison (ledouble par rapport à 2011).

“On constate qu’un tiers des ménagesbelges qui souhaiteraient acheter et dontles deux conjoints ont un travail – et doncquelques fonds propres – ne parviendrontpas à concrétiser leur projet de logement. Ily a 30 ou 40 ans, leurs parents y parve­naient sans difficultés”, note LouisAmory. “L’inquiétude actuelle constitueunemenace importante pour le secteur dubâtiment. Cette conjoncture ne donne

confiance ni aux acquéreurs ni aux pro­moteurs et investisseurs. Or, en Walloniepar exemple, on produit 15 à 20% de loge­ments en trop peu chaque année. Si la criseest courte, le marché finit par s’ajuster.Mais si la crise se prolonge, on va vers unepénurie de logements. Et qui dit pénurie,dit logements plus chers….” La morositétouche les banques aussi…. “Les genssont souvent déçus car leur banque leurprête moins aujourd’hui qu’elle ne l’auraitfait il y a quelques années. Avant, les ban­ques étaient prêtes à financer 100 % ducoût des travaux; désormais elles ne vontplus que jusqu’à 80 %”.

La crise n’est pas seule en cause danscette inquiétude des ménages belges,estime Louis Amory. “Les nouvelles nor­mes énergétiques des bâtiments neufsaugmentent encore le coût de la construc­tion, freinant ainsi son accessibilité. Or il

n’y a plus d’incitants pour le neuf. Seule­ment pour la rénovation. Rénover c’estbien mais on a besoin de neuf aussi”, es­time Louis Amory, qui plaide pour unepolitique claire des incitants fiscaux. Along terme.

La politique foncière est égalementmise en cause. “Il faut éviter de créer larareté. Une solution peut être égalementde favoriser la démolition­reconstruction,qui constitue aujourd’hui 10 % de notreactivité en Flandre”, avance LouisAmory, qui plaide encore pour une inci­tation à l’investissement dans du neuf.“Certaines personnes ont de l’argent etsouhaiteraient investir. Aujourd’hui, on lespénalise. On les dissuade. C’est une erreur.Le marché des investisseurs est essentiel,car toute une franche de la population nepeut pas devenir propriétaire de son loge­ment”.Solange Berger

Les nouveaux chiffres de l’immobilier résidentielh Et ce, alors que bruit toujours la crise et que les banques sont frileuses. Mais le Belge, amateur de briques, est tenace.

LE RÉSEAU D’AGENCES CENTURY 21 A ÉTUDIÉ LESopportunités et les défis du futur marché de l’achatimmobilier. Il en retire trois chiffres clés.

1 Moins de propriétaires.Certains signaux (dimi­nution du pouvoir d’achat, attitude frileuse des

organismes financiers…) indiquent que le statut depropriétaire ne sera plus le lot de chaque Belge à l’ave­nir. De nos jours, près de trois Belges sur quatre (74 %)sont propriétaires de leur logement, soit un pourcen­tage en légère diminution par rapport à il y a deux ans(78 %). Malgré tout, la Belgique figure parmi le groupe

de tête en Europe occidentale en termes d’accès à lapropriété. En France par exemple, ce pourcentageatteint seulement 56 % et 55 % aux Pays­Bas.

2 Mais l’envie d’acheter subsiste. Près d’un Belgeactif sur cinq (soit 1,5 million sur 7 millions) re­

cherche aujourd’hui activement un bien immobilierpar toutes sortes de canaux. “Rien d’étonnant vu les prixélevés des loyers”, explique Mathieu Verwilghen, quidirige le réseau Century 21. “Et il semblerait que ceux­cine feront qu’augmenter à l’avenir.” Les taux d’intérêthistoriquement bas jouent également.

3 Les Belges s’y prennent plus tard.Auparavant, ilsachetaient ou construisaient une maison lorsqu’ils

avaient entre 20 et 30 ans, dans le but d’y passer lereste de leur vie. Aujourd’hui, le parcours est différent :ils achètent un peu plus tard et sont beaucoup plusmobiles (déménagements…). Il n’empêche, le rêve estbien là : près de neuf jeunes sur dix souhaiteraientacheter leur logement avant 30 ans. Des solutionscréatives (emprunter auprès des membres de sa fa­mille, systèmes de cautions, de garanties,…) offrent unesolution, tout comme la tendance croissante à acheterune première habitation de départ et à la rénover.

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6 Vie de château SEMAINE DU 22 AU 28 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO

l Vie de château l 646

Les Fawes dévouésaux anciensh Les châteaux et leursdomaines servent parfois derésidences pour personnesâgées. C’est le cas du côté deBanneux, aux Fawes.

LE CHÂTEAU DES FAWES SE SITUE entreLouveigné et Banneux, sur ce dernier vil­lage. Les fawes se sont des hêtres en wal­lon local. C’est une charmante maisonposée sur la voirie ce qui permet d’envoir aisément les contours. La propriétéest longue à défaut d’être large et les édi­fices de différentes périodes se succèdentavec une certaine homogénéité. Pourtantles lieux eurent à souffrir des affres del’existence, des guerres notamment, desincendies (en 1908 et 1914) et des chan­gements d’affectations. Le parc necompte plus que six hectares. Il y en avaitcinquante­trois voici cent ans. Si le logiscentral n’a pas beaucoup changé, le châ­teau a quand même perdu toute l’aile quise trouvait face aux communs actuels. Leportail était donc enserré de part etd’autre et la cour était fermée.

En regardant ce qui est le principal,c’est­à­dire le château, on ne peut man­quer le superbe portail d’entrée en partieisolé, sauf à être appuyé sur un petit édi­cule monté en moellons de calcaire quilui vient prendre contact avec l’aile del’ancienne ferme. Un second portail cen­tenaire se trouve sur l’autre flanc du do­maine. Le portail ancien est en arc enplein cintre. Il est de style Louis XV, érigéen briques et calcaire pour les décors dechaînages d’angle, pour les montants dupassage couvert à crossettes et légers re­fends, pour le bel oculus ovale à clés,pour la moulure plate à la base de la cor­niche, de même que les chasse­roues. Latoiture en pavillon est composée de troisniveaux clos par une aigrette en fer forgé.La clé qui surmonte l’oculus à roue est

sculptée aux armes d’alliance des Counede la branche de Vaux et des Grand Ry.Une autre branche des Coune donna lesseigneurs de Deigné et de Hollogne­aux­Pierres et fut anoblie (titre de baron), en1782. La branche qui nous occupe a étéanoblie en 1821.

Henri de Coune fut bourgmestre deLiège en 1785. Avec Marie­Elisabeth deGrand Ry, ils semblent bien avoir été lesédificateurs des Fawes, à moins qu’il nefaille remonter d’une génération. En touscas leur descendance allait vendre le do­maine en 1874, à Emile Monseur,mayeur de Louveigné. En 1933, il y eutune autre vente en faveur de l’asbl “LesPèlerinages Caritas”, géré par les sœursde Gijzegem. En 1941, le domaine devintle “Home de la Vierge des Pauvres” pourlequel travailla l’abbé Jamin et l’avocatAlbert van den Berg, tous deux “Justeparmi les Nations”, pour leur bravoure

pendant la dernière guerre mondiale.Cette dernière institution a cédé les clésen 2001 à l’asbl “Centre HospitalierChrétien”, comme nous l’indiquait Ca­rine Hertay, la directrice des lieux.

Le château reconstruit en partie aprèsla Grande Guerre, se trouve au fondd’une cour ouverte vers l’orient. Surl’ouest par contre une aile de communsen moellons de calcaire et de grès est tou­jours bien présente. L’aile se termine àrue par un joli pignon, couvert de pla­ques de zinc d’où émergent deux foisdeux baies carrées. Sur la cour on y re­trouve une grande entrée de grange enarc en plein cintre. On y décompte dixtravées au rez dont trois portes. Et cetédifice de deux niveaux vient buter, nonpas sur le château mais sur un raccord enmétal et verre sans doute des années1980, dont l’intégration est relative.

La demeure en L sous une toiture enbâtière mansardée couverte d’Eternit, estcaractérisée par son rez animé de cinqlarges travées en plein cintre et à petits­bois en partie rayonnants. Au centre setrouve l’entrée principale. Sur la gaucheémerge une tour carrée engagée somméed’un clocheton bombé à huit pans pourautant de pans sur les faces. Un clochetonachève de donner de la hauteur à cettepartie qui sert d’escalier d’accès aux éta­ges. Pour les besoins de sécurité un esca­lier de métal affecte la partie extérieurevers le parc. La façade sur le sud est par­faitement classique. On y trouve sept tra­vées dont les trois centrales sont isoléespar une légère avancée couverte par unimposant fronton à feuillages et armorié(sans doute les Monseur). Trois portes fe­nêtres se trouvent au deuxième niveau etelles sont agrémentées de jolis balcons enfer forgé de style Louis XV. Les boiseriesdes baies sont récentes et le défaut de pe­

tits­bois les rend un peu sèches.Du côté de la ferme de jadis, on trouve

divers bâtiments fort bien reconstruitsdans le style ancien ardennais. Ces élé­ments sont en moellons de grès. Un autreportail en plein cintre y trouve place tan­dis qu’une tour carrée bloque la compo­sition générale vers Louveigné. Jadis,avant 1914, cette tour n’existait pas. Enfin de ligne on trouvait une énormegrange. La ferme des Fawes possédait lesmeilleures terres de la région.

On ne visite pas sauf pour les “Journéesdu Patrimoine”. Tout se voit de la rue. Lesbâtiments ne sont pas classés.Philippe FarcyU Infos : 04.360.82.90.

PH.FY

PH.FY

Quoique brûlé lors de la Grande Guerre, le château des Fawes fut reconstruit par les Mon-seur en respectant les lignes anciennes. Les murs sont restés debout car les chaînages et lescontours des baies sont d’époque. L’emplacement de l’aile de ferme est une curiosité.

La façade sur le parc est d’une grande sobriété et a retrouvé vers 1920 ses lignes du XVIIIe siècle. L’entrée du domaine est double. Ci-des-sous, le très beau portail placé vers Banneux.

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7En pratique22 AU 28 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO

l Consommation l Electroménagers

La guerredes gratuitsh L’UPEC dénonce les pratiquesd’offres excessivesd’électroménagers sur le marchéde la cuisine équipée.

DANS LE SECTEUR de la cuisine équipée, nousassistons actuellement à une véritable “guerre”des gratuits et des offres excessives entre les dif­férents fabricants et fournisseurs d’électromé­nagers. C’est à celui qui offrira le plus. Dans cerègne du plus offrant, il devient difficile pour leparticulier de s’y retrouver. Même si cette offred’électroménagers apparaît au particuliercomme une véritable opportunité à ne pas man­quer, celle­ci cache cependant des effets perversque le particulier ignore. Les fabricants offrentde plus en plus d’électroménagers ou font desremises à outrance. Cela ne ressemble dès lorsplus à rien.

L’UPEC – Union Professionnelle des Ensem­bliers de la Cuisine équipée – souhaite faire sa­voir qu’elle est contre ces pratiques du plus of­frant et ne peut les cautionner. “Celles­ci ont eneffet des effets pervers, comme par exemple l’ab­sence totale de service après­vente ou un serviceaprès­vente de piètre qualité,…”, note l’UPEC dansun communiqué.

En outre, ces réductions démesurées annihi­lent les réelles promotions proposées ponctuel­lement par les cuisinistes à leurs clients. Avec

cette “foire aux gratuits”, on prend finalementles clients pour des idiots, estime l’UPEC. “Il estimportant de mettre le bon prix sur chaque choseau risque de dévaloriser le produit”, estimel’Union. L’UPEC, en tant qu’organisation profes­sionnelle représentant le secteur de la cuisineéquipée, se doit de dénoncer ces pratiques quivont à l’encontre du métier et le dévaluent.

En bref

Espagne : permisde résidence contreachat immobilierL’Espagne, qui croule sous unimportant parc immobilier in­vendu, pourrait offrir aux étran­gers un permis de résidence enéchange de l’achat d’un bienpour un prix supérieur à160 000 euros, a annoncé lundiun responsable gouvernemen­tal. Le chef du gouvernement,Mariano Rajoy, a précisé“qu’aucune décision” n’avait en­core été prise. Il a toutefois ad­mis que le parc immobilier del’Espagne devait être vendu à“des prix raisonnables”.Depuis l’éclatement de la bulleimmobilière en 2008, le pays seretrouve à la tête d’un stock im­posant de logements invendus,neufs et anciens, estimé à plusd’un million malgré des prix quicontinuent à baisser. Parallèle­

ment, les expulsions de proprié­taires surendettés sont deve­nues un fléau social, nombre deceux qui avaient obtenu facile­ment des prêts pendant les an­nées de frénésie immobilière nepouvant plus faire face à leurstraites, souvent appauvris parun chômage qui frappeaujourd’hui un quart des actifs.La Plateforme des victimes dusurendettement (PAH), qui sebat contre les expulsions, a criti­qué la proposition gouverne­mentale, affirmant qu’elle allaitenvisager des actions légalespour s’y opposer. e

Réponses d’agentsRépondre à toutes les questionsimmobilières que ses clients seposent, telle est l’ambition deTrevi Group lors d’une journéed’information organisée ce24 novembre dans les agences

Trevi de la région bruxelloise. Lespécialiste immobilier aborderatous les sujets à travers 13“workshops” : le monde rési­dentiel de demain, comment in­vestir dans l’immobilier, la ges­tion locative sous tous ses as­pects, mieux comprendre unrelevé de charges, appréhenderl’importance d’une assembléegénérale, etc. Inscription obliga­toire sur http://goo.gl/ad9G9 e

Habitats alternatifsSi on voit émerger aujourd’huiune série de nouvelles formulesd’habitat (solidaire, auto cons­truit, intergénérationnel, en zo­nes de loisir, mobile, péniche,squat, coopérative,…), elles ren­contrent souvent des problèmesjuridiques propres à compro­mettre leur développement.Faut­il modifier la loi ou à l’in­verse, ne pas y toucher ? Pour ré­

pondre à ces questions, et àd’autres, le Conseil supérieur duLogement de Wallonie organiseun colloque ce vendredi 23 no­vembre de 8h45 à 17h30 àCharleroi (CEME, Charleroi Es­pace Meeting Européen, rue desFrançais 147). 15 € d’inscrip­tion. Rens. : 081/33.21.37. e

Permis turbos enFlandreLe gouvernement flamand tra­vaille depuis quelque tempsdéjà au permis d’environne­ment, qui intègre le permis debâtir et le permis environne­mental, note le journal De Tijd.Les textes de loi seront approu­vés début 2013. Les entrepre­neurs devraient pouvoir de­mander les deux permis par uneprocédure unifiée courant2014. Mais le ministre­prési­dent Kris Peeters (CD&V) ne

veut pas attendre jusque­là. Etd’indiquer vouloir “mettre leturbo sur les grands projets pu­blics et privés d’investissement”.Concrètement, une cellule spé­ciale va voir le jour au sein del’Aménagement du territoirepour encadrer activement cesprojets. Les éventuels pointsproblématiques du dossierpourront ainsi être identifiés etrésolus au plus vite. De plus, unecommission spécialisée seramise en place par province. Cescommissions seront dirigées parles gouverneurs de province, re­baptisés “turbomanagers per­mis”. Si un dossier se bloquemalgré tout, le gouverneurpourra faire jouer le comité deconcertation. Enfin, un conseilchargé des litiges, qui traite de­puis 2009 les appels contre lespermis d’urbanisme, pourra dé­sormais faire appel à des jugesauxiliaires pour résorber l’ar­riéré historique. e

Question time

Vendre un biend’une successionbénéficiaireAccepter une succession purement et simplement,c’est aussi en accepter le passif. Lorsque l’héritierconnaît la situation patrimoniale du défunt, cette dé­cision est plus facile. Cependant, lorsque l’on hérite,par exemple, d’une tante mal connue ou dont on nemesure pas l’état de fortune, la prudence est de misepour éviter d’hériter des dettes au­delà de l’actif.Une solution, certes, plus lourde et coûteuse existe :l’acceptation de la succession sous bénéfice d’inven­taire. Mais elle permet de décider en connaissance decause. Elle implique davantage de formalités : décla­ration au greffe du tribunal de première instance, pu­blicité au Moniteur belge et, bien sûr, réalisation parun notaire d’un inventaire fidèle des biens actif etpassif dépendant de la succession. Cette possibilitéinfluence aussi les formalités à respecter lors de lavente d’un immeuble dépendant de la succession. Laloi impose, en principe, la vente publique qui offreplus de garanties. Les héritiers sont tenus de deman­der l’autorisation de procéder à la vente publique auTribunal de première instance. Il désignera un no­taire pour la vente qui se fera devant le juge de paix.La loi offre aussi la possibilité de recourir à la vente degré à gré. Le Tribunal de Première instance délivrel’autorisation et en profitera pour vérifier les condi­tions de l’opération. Il demandera, par exemple, uneexpertise. L’acte de vente doit être conforme au pro­jet d’acte qu’il aura approuvé. La procédure est pluscontraignante et coûteuse qu’une simple vente. C’estla raison pour laquelle il est préférable de n’opterpour une acception sous bénéfice d’inventaire que siles circonstances le justifient. e

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Libre Immo. Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique. Coordination rédactionnelle: Vincent Slits. (02 211 29 13 - [email protected]) Illustrations: EtienneScholasse. Réalisation: IPM Press Print. Administrateur délégué - éditeur responsable: François le Hodey. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef:Vincent Slits. Rédacteur en chef adjoint: Pierre-François Lovens. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique), Bruno Bausier. Publicité:Véronique Le Clercq (00322 21127 64 - [email protected])

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8 Annonces immobilières SEMAINE DU 22 AU 28 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO

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9immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 22 AU 28 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO

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10 Annonces immobilières SEMAINE DU 22 AU 28 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO

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11immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 22 AU 28 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO

MAISONS À VENDREde 250.000 à 375.000 €

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MAISONS À VENDREde 375.000 à 500.000 €

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MAISONS À VENDREplus de 500.000 €

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12 Annonces immobilières SEMAINE DU 22 AU 28 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO

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MAISONS À VENDREprix non précisé

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 125.000 à 250.000 €

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 250.000 à 375.000 €

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13immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 22 AU 28 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 375.000 à 500.000 €

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

plus de 500.000 €

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14 Annonces immobilières SEMAINE DU 22 AU 28 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO

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VIAGER

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21-101197802-02

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21-101197803-03

21-101197801-01

21-101197806-06

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MAISONSà louer

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FLATS & STUDIOSà louer

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IMMEUBLESDE RAPPORT

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SERVICESIMMOBILIERS

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FRANCE

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BUREAUXà louer

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COMMERCESà vendre

21-101191705-05

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15immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 22 AU 28 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO

SALLE DE VENTE PAR NOTAIRES34, rue de la Montagne ­ 1000 Bruxelles

21-100907101-01

VENTES PAR NOTAIRESBrabant

21-101014001-01

21-100882401-01

VENTES PAR NOTAIRESdes autres provinces

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ANNONCES NOTARIALES

RÉSULTATS DES VENTES PUBLIQUESBruxelles

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21-101204804-04

21-101204801-01

21-101204809-09

21-101204808-08

21-101204806-06

21-101204805-05

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