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© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. Supplément à La Libre Belgique - N°89 - Semaine du 3 au 9 février 2011 PP. 2-3 CHRISTOPHE BORTELS SÉCURISÉS BIENS Question time Conjoncture Annonces Dans ce supplément, 7 pages pour trouver le bien de votre choix. Le taux de propriété immobilière aux Etats-Unis au plus bas. page 4 Vous achetez un bien ensuite loué à des tiers. Vos droits et obligations? page 4 D.R. PP> 5-11

La Libre Immo du 3 février 2011

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Biens sécurisés

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Page 1: La Libre Immo du 3 février 2011

© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Supplément à La Libre Belgique - N°89 - Semaine du 3 au 9 février 2011

PP.2-3

CHRISTOP

HEBO

RTELS

SÉCURISÉSBIENS

Question time Conjoncture AnnoncesDans ce supplément,7 pages pour trouver lebien de votre choix.

Le taux de propriétéimmobilière aux Etats-Unisau plus bas. page 4

Vous achetez un bien ensuiteloué à des tiers. Vos droits etobligations? page 4

D.R.

PP> 5-11

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© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

2 Le dossier SEMAINE DU 3 AU 9 FÉVRIER 2011 LIBRE IMMO 3En pratiqueSEMAINE DU 3 AU 9 FÉVRIER 2011 LIBRE IMMO

l Logements l Sécurité

Des gardiens pour protéger les biensh Pour éviter que leursimmeubles vides sedégradent ou ne soientvandalisés, des propriétairesles confient à des sociétés degérance qui trouvent desoccupants provisoires.Exemples.

D’UN CÔTE, on a des bâtiments vides.De toutes sortes et pour quelle que rai­son que ce soit. De l’autre, on a des per­sonnes en recherche d’un logement bonmarché. Alors pourquoi ne pas faireconcorder les deux et proposer à cespersonnes d’habiter, provisoirement

mais en toute légalité, ces biens inoccu­pés ? C’est sur base de cette idée queJoost Van Gestel a lancé Camelot auxPays­Bas en 1994. Pour les étudiants es­sentiellement, eux qui avaient des diffi­cultés à trouver des logements à desprix abordables. La société s’est implan­tée en Belgique (sous le nom de Lance­lot d’abord, puis de Camelot depuis jan­vier) en 2002. Suivie dans ce créneaupar d’autres, comme Interim Vastgoed­beheer créée aux Pays­Bas également en1999 et active en Belgique depuis qua­tre ans.

L’idée : “vides, les immeubles se dégra­dent plus facilement. Ils ne sont pas entre­tenus et peuvent être victimes de vanda­lisme. En donnant en usage temporairedes chambres stratégiquement situéesdans ces biens inoccupés, nous limitons les

risques qui touchent les biens vides”, ex­plique Benedikt De Witte, Key Account­manager de Interim Vastgoedbeheer.

Et les biens immobiliers vides en Bel­gique ne manquent pas. Immeubles debureaux, châteaux, écoles, casernes, bâ­timents industriels… et pour des raisonsdiverses : réaffectation, attente de per­mis, travaux en cours, vente, abandon,…

“Même quand un bien a trouvé acqué­reur, cela peut être intéressant d’avoir desoccupants temporaires, car cela prendtoujours un peu de temps entre le compro­mis et l’acte de vente”, note Benedikt DeWitte qui constate : “Notre rôle est à lafois économique et social. Economique carle bien ne se dégrade pas, ou moins et sonenvironnement est préservé; social car lesoccupants ne payent pratiquement rien”.Chez Interim Vastgoedbeheer, l’occupa­

Question time

Achat d’un bien loué

Vous achetez un immeuble et il est loué à un tiers,quels sont vos droits et vos obligations?

La première chose à faire est de consulter le con­trat de bail pour s’informer du contenu. La plupartdu temps, l’acheteur prendra “la place” du bailleuret devra donc respecter les règles en vigueur vis­à­vis du locataire. Concrètement, cela ne changerarien pour le locataire. Mais attention, dans certainscas, notamment si le bail n’a pas date certaine,vous pourrez mettre fin au bail plus facilement. Enoutre, si vous respectez certaines conditions et for­mes, vous pourrez – en tant que nouveau proprié­taire ­ mettre fin au bail si vous voulez occuperpersonnellement le bien, effectuer des gros tra­vaux dans l’immeuble ou sans motif mais vous de­vrez payer une indemnité.Il existe des règles spéciales et plus strictes quevous devrez respecter si l’immeuble que vousachetez est affecté par le locataire à l’exercice d’uncommerce ou si le bien est loué à un fermier. Dansce dernier cas, informez­vous car il existe un cer­tainement un droit de préemption en faveur dufermier­locataire. e

UConsultez votre notaire pour desconseils sur mesure ou rendez voussur www.notaire.be.

Vincent Browet s’est aménagé un véritable appartement dasn un ancien centre detri de La Poste à Anvers.

VINC

ENTBR

OWET

Un ancien couvent

Histoire Depuis novembre 2010, Béatrice de Keyzer vit àGand, dans un ancien couvent, transformé depuis en école.“Les propriétaires cherchent une nouvelle affectation. Il n’estpas question de faire n’importe quoi car une partie du bien estclassée”, explique Benedikt De Witte, de Interim Vastgoedbe-heer qui a la gérance du bien. “Un tel bien n’est pas neutrepour son environnement. La solution qui sera trouvée devrasatisfaire tout le monde (commune, voisins,…)”.En attendant, ce bien vide fait l’affaire de Béatrice de Keyzer etde ses cinq autres “co-locataires” (deux femmes et trois hom-mes). La plupart sont des jeunes qui commencent à travailler.“Nous ne payons pratiquement rien, ce qui est très intéres-sant. Et puis nous avons de l’espace. Cela donne un sentimentde liberté. Et j’adore l’idée d’habiter dans un vieux bâtiment,qui a une histoire”.La jeune femme vit dans une des classes aménagées dans cetancien cloître. “Il y a encore la chapelle”. Si chacun a sa cham-bre, la salle de bains et la cuisine sont communes. “Cette façonde vivre me plaît. J’ai des contacts réguliers avec les autres”,raconte Béatrice de Keyzer, qui ne sait pas pour combien detemps elle est là. “Je n’y ai pas encore réfléchi. Mais on verrabien. Pour l’instant, cette solution est idéale pour moi”.

Centre de tri de la poste

Espace C’est son père qui lui a fait découvrirl’endroit. “Il avait songé un moment à l’acheterpour ses affaires. Pour ma part j’étais en recherched’un logement, après m’être séparé de ma compa-gne et être retourné vivre chez ma mère. Mais à 28ans, cela ne va plus d’habiter chez ses parents !J’avais trouvé un appartement à louer avec un ami,mais cela n’a plus été possible pour des raisonsfinancières. Je crois que me retrouver ici était mondestin !”. Ici, c’est cet ancien centre de tri de LaPoste situé à Berchem (Anvers) où Vincent Browetvit depuis novembre 2009. “L’immeuble faitquelque 50000m² (rez + quatre étages) et cher-che une nouvelle affectation”, précise Benedikt DeWitte, d’Interim Vastgoedbeheer qui a le bien engérance.Huit personnes vivent dans cet immense bâtiment.“J’y ai une grande chambre de 130 m². C’est unpeu comme un loft. Le contraste avec le logementque je me suis aménagé et l’immeuble est assezétonnant”. Si la cuisine et les sanitaires sontcommuns, Vincent Browet s’est tout de même

installé une petite cuisine privée et bénéficie d’unetoilette. “Elle est commune mais en fait elle n’estque pour moi car je suis seul dans cette partie dubâtiment”.Côté aménagements, les occupants ont aussi amé-lioré leur quotidien, avec l’installation d’une sallede sport, un billard…Instituteur dans une école spécialisée, VincentBrowet vit celui lui une expérience unique. “C’estvrai qu’il faut être un peu aventureux car le lieu estimmense. Je comprends que certains puissent avoirpeur, mais ce n’est pas mon cas. Nous avons eu unefois de la visite pendant la nuit, mais c’était justedes jeunes qui venaient jeter un œil”. Et puis, il fautaussi aimer vivre dans l’incertitude. “Je dois pouvoirquitter les lieux en trois semaines. Cela vaut aussibien pour moi que pour les gérants. Ce risque vautla peine : l’immeuble est très bien situé – je vois lagare de ma fenêtre et le ring est tout proche – et jene paye pratiquement rien. C’est bien pour pouvoiréconomiser car j’aimerais m’acheter une maisondans quelques années”.

Site intergénérationnel

Mixité C’est dans un parc de 15 hectares situé à Waterloo que le projet Bella-vita, premier site intergénérationnel, devrait voir le jour. Des bâtiments(10000 m²) existent déjà et devront être rénovés. Certains sont classés.D’autres immeubles devront être construits. Ce projet intergénérationnel apour objectif de “fournir un habitat adapté à chacun tout en favorisant lescontacts, les relations entre toutes les générations dans un site unique ouvertsur la société”, peut-on lire dans le descriptif du projet. “Bella Vita est avanttout une nouvelle façon d’aménager l’espace de vie afin de rendre les lieuxaccessibles à tous. Un état d’esprit précurseur, un concept immobilier pour unnouvel art de vivre, une architecture et un urbanisme pour un environnement etun habitat durable, évolutif, adaptable […]. Grâce à une capacité d’accueildiversifiée (logement collectif, maison individuelle, maison de repos, crèche,gymnase, commerce de proximité,…) nous pourrons réussir le pari de la mixitésociale”.

“En attendant la concrétisation du projet, il était important de sécuriser le site.Pour le site lui-même mais aussi pour le voisinage. C’est plus rassurant”,explique Frédéric Van Marcke de Lummen, d’Immobel, promoteur du projet.Deux gardiens occupent le site, depuis un peu plus d’un an, “et font des rondesrégulières. Ils sont logés à un endroit stratégique, dans l’ancienne concierge-rie. En faisant appel à ces gardiens, nous répondons à un double objectif : decontrôle bien sûr mais aussi social, en offrant un logement bon marché”.

Ce site devrait voir l’implantation d’un ambitieux projet in-tergénérationnel.

CHRISTOP

HEBO

RTELS

tion est gratuite, un forfait de 41 eurospar mois étant demandé pour les servi­ces; chez Camelot, le contrat de prêt àusage que les occupants – appelés “gar­diens” – signent implique le paiementd’une compensation de 175 euros parmois.

Les occupants sont en général des jeu­nes. “Chez nous, il faut avoir minimum 20ans et prouver qu’on est quelqu’un de res­ponsable”, note Benedikt De Witte. Lesfamilles sont en générale exclues. “Ce neserait pas responsable. Ce type de contratne convient pas vraiment à une famille carc’est du provisoire, qui peut prendre fintrès vite”. Entre deux et trois semaines.

Camelot ne souhaite pas de familleégalement “pour des raisons de sécuritéaussi. Nous ne souhaitons pas d’animauxnon plus”, note Marc Reniers, directeur

de Camelot Belgique, qui précise que lesgardiens doivent répondre à certainscritères : “Ils doivent disposer d’un revenupour pouvoir payer les 175 euros pasmois, avoir un casier judiciaire vierge et secomporter en bon père de famille”.

Le concept semble séduire. Les occu­pants tout d’abord “Nous avons près de7000 demandes par mois. La crise a aussijoué un rôle car il y a quelques mois nousétions plutôt aux environs de 2 500 de­mandes mensuelles”, explique le patronde Camelot Belgique, qui gère près de80 bâtiments et dispose de quelques200­220 places. “Nous avons enregistréune hausse de 25 % des demandes ces der­niers mois”. Interim Vastgoedbeheer a,de son côté, près de 45 biens en géranceen Belgique actuellement. “Le marchéest encore très petit en Belgique, par rap­

port à ce qui se fait aux Pays­Bas où unequarantaine de sociétés sont actives dansce secteur”, précise Marc Reniers.

De plus en plus de propriétaires ap­précient aussi le concept, “qui est entrédans les mœurs. Nous recevons de plus enplus de biens en gérance”, note Marc Re­niers qui constate aussi qu’il y a de plusen plus de biens inoccupés. “Et puis c’estmoins coûteux qu’une société de gardien­nage classique. Certains propriétaires sontfiers de dire qu’ils travaillent avec nous,car ils estiment que c’est un plus pour leurbien, surtout quand ils cherchent à le ven­dre. D’autres le sont moins, comme lescommunes avec lesquelles nous travaillonsaussi : elles n’aiment pas trop que les genssachent qu’il y a des immeubles inoccupéssur leur territoire”.Solange Berger

Aujourd’hui vide, cet ancien couvent situé àGand fut un temps une école.

CHRISTOP

HEBO

RTELS

Page 3: La Libre Immo du 3 février 2011

© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

3En pratiqueSEMAINE DU 3 AU 9 FÉVRIER 2011 LIBRE IMMO

l Logements l Sécurité

Des gardiens pour protéger les biens

?

Question time

Achat d’un bien loué

Vous achetez un immeuble et il est loué à un tiers,quels sont vos droits et vos obligations?

La première chose à faire est de consulter le con­trat de bail pour s’informer du contenu. La plupartdu temps, l’acheteur prendra “la place” du bailleuret devra donc respecter les règles en vigueur vis­à­vis du locataire. Concrètement, cela ne changerarien pour le locataire. Mais attention, dans certainscas, notamment si le bail n’a pas date certaine,vous pourrez mettre fin au bail plus facilement. Enoutre, si vous respectez certaines conditions et for­mes, vous pourrez – en tant que nouveau proprié­taire ­ mettre fin au bail si vous voulez occuperpersonnellement le bien, effectuer des gros tra­vaux dans l’immeuble ou sans motif mais vous de­vrez payer une indemnité.Il existe des règles spéciales et plus strictes quevous devrez respecter si l’immeuble que vousachetez est affecté par le locataire à l’exercice d’uncommerce ou si le bien est loué à un fermier. Dansce dernier cas, informez­vous car il existe un cer­tainement un droit de préemption en faveur dufermier­locataire. e

UConsultez votre notaire pour desconseils sur mesure ou rendez voussur www.notaire.be.

Site intergénérationnel

Mixité C’est dans un parc de 15 hectares situé à Waterloo que le projet Bella-vita, premier site intergénérationnel, devrait voir le jour. Des bâtiments(10000 m²) existent déjà et devront être rénovés. Certains sont classés.D’autres immeubles devront être construits. Ce projet intergénérationnel apour objectif de “fournir un habitat adapté à chacun tout en favorisant lescontacts, les relations entre toutes les générations dans un site unique ouvertsur la société”, peut-on lire dans le descriptif du projet. “Bella Vita est avanttout une nouvelle façon d’aménager l’espace de vie afin de rendre les lieuxaccessibles à tous. Un état d’esprit précurseur, un concept immobilier pour unnouvel art de vivre, une architecture et un urbanisme pour un environnement etun habitat durable, évolutif, adaptable […]. Grâce à une capacité d’accueildiversifiée (logement collectif, maison individuelle, maison de repos, crèche,gymnase, commerce de proximité,…) nous pourrons réussir le pari de la mixitésociale”.

“En attendant la concrétisation du projet, il était important de sécuriser le site.Pour le site lui-même mais aussi pour le voisinage. C’est plus rassurant”,explique Frédéric Van Marcke de Lummen, d’Immobel, promoteur du projet.Deux gardiens occupent le site, depuis un peu plus d’un an, “et font des rondesrégulières. Ils sont logés à un endroit stratégique, dans l’ancienne concierge-rie. En faisant appel à ces gardiens, nous répondons à un double objectif : decontrôle bien sûr mais aussi social, en offrant un logement bon marché”.

Ce site devrait voir l’implantation d’un ambitieux projet in-tergénérationnel.

CHRISTOP

HEBO

RTELS

de Camelot Belgique, qui précise que lesgardiens doivent répondre à certainscritères : “Ils doivent disposer d’un revenupour pouvoir payer les 175 euros pasmois, avoir un casier judiciaire vierge et secomporter en bon père de famille”.

Le concept semble séduire. Les occu­pants tout d’abord “Nous avons près de7000 demandes par mois. La crise a aussijoué un rôle car il y a quelques mois nousétions plutôt aux environs de 2 500 de­mandes mensuelles”, explique le patronde Camelot Belgique, qui gère près de80 bâtiments et dispose de quelques200­220 places. “Nous avons enregistréune hausse de 25 % des demandes ces der­niers mois”. Interim Vastgoedbeheer a,de son côté, près de 45 biens en géranceen Belgique actuellement. “Le marchéest encore très petit en Belgique, par rap­

port à ce qui se fait aux Pays­Bas où unequarantaine de sociétés sont actives dansce secteur”, précise Marc Reniers.

De plus en plus de propriétaires ap­précient aussi le concept, “qui est entrédans les mœurs. Nous recevons de plus enplus de biens en gérance”, note Marc Re­niers qui constate aussi qu’il y a de plusen plus de biens inoccupés. “Et puis c’estmoins coûteux qu’une société de gardien­nage classique. Certains propriétaires sontfiers de dire qu’ils travaillent avec nous,car ils estiment que c’est un plus pour leurbien, surtout quand ils cherchent à le ven­dre. D’autres le sont moins, comme lescommunes avec lesquelles nous travaillonsaussi : elles n’aiment pas trop que les genssachent qu’il y a des immeubles inoccupéssur leur territoire”.Solange Berger

Page 4: La Libre Immo du 3 février 2011

© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

4 Construction SEMAINE DU 3 AU 9 FÉVRIER 2011 LIBRE IMMO

Libre Immo. Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique.Coordination rédactionnelle:Vincent Slits. (02 211 29 13 - [email protected]) Illustrations: EtienneScholasse. Réalisation: Sodimco. Directeur général: Denis Pierrard..Rédacteur en chef:Vincent Slits.Rédacteur en chef adjoint: Pierre-François Lovens.Conceptiongraphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique), Bruno Bausier. Publicité: Véronique Le Clercq (00322 21127 64 - [email protected])

Propriétaires: la fin du rêve américainh Le taux de propriétéimmobilière aux Etats­Unisau plus bas niveau depuisdouze ans!

LE TAUX DE PROPRIÉTÉ IMMOBI­LIÈRE aux Etats­Unis est tombé au qua­trième trimestre de 2010 à son plus basniveau en douze ans, selon des chiffrespubliés par le Bureau du recensementdes Etats­Unis.

Poursuivant sur sa tendance de baisse

entamée en 2005, la part des logementsoccupés par leur propriétaire est tom­bée à 66,5%, soit 0,4 point de moinsqu’au troisième trimestre, et 0,7 pointde moins qu’un an plus tôt, indiquentces données. C’est le niveau le plus fai­ble depuis le quatrième trimestre de1998 pour cet indicateur, qui sert de ré­férence à la politique du logement.

Le président américain Bill Clintonavait lancé en 1994 une Stratégie natio­nale pour l’accès à la propriété dont lebut était de porter au plus haut le tauxde propriété. Son successeur George

Bush, au pouvoir de 2001 à 2009, a con­tinué sur la même voie, mais le rêve afait long feu avec la crise des crédits im­mobiliers à risque. Le taux de propriétéétait de 64,1% à l’arrivée de M. Clinton àla Maison Blanche, et de 67,5% lorsqueM. Bush lui a succédé. Il a culminé à69,2% fin 2004. La baisse des prix im­mobiliers et la crise financière qu’elle aentraînée l’ont fait plonger à mesurequ’augmentaient les défauts de rem­boursements d’emprunts et les saisiesimmobilières. Les saisies ont atteint unrecord en 2010, touchant plus d’un mil­lion de logements, selon l’indicateur du

cabinet RealtyTrac publié depuis 2005.

Compte tenu de la lenteur de l’amé­lioration de l’économie, la banque cen­trale (Fed) estime que les saisies immo­bilières ne devraient pas baisser avant2012. Selon une étude publiée en mai2010 par la Fed, le taux de propriétaires“réels” serait inférieur de plus de cinqpoints au taux officiel. Ce différentielcorrespond aux ménages qui se retrou­vent à devoir beaucoup plus que ne vautleur logement, et qui n’auront d’autrechoix, selon les auteurs de cette étude,que de redevenir locataires. (AFP)

DANIÈLEDA

OUST/ATLAS

PHOT

OGRA

PHY/RE

PORT

ERS

l Conjoncture

Immo Brèves

France: ralentisse-ment en vueAprès une montée en puissancerégulière ces derniers mois quilui a permis de terminer en fan­fare l’année 2010, le marchéimmobilier français devrait ra­lentir au second semestre 2011,sans remettre en cause la haussedes prix, prévoient les notaires.L’année écoulée a été marquéepar un rattrapage rapide desbaisses de prix observées en2009, la hausse atteignant13,8% sur un an dans l’ancien àParis au troisième trimestre et8,5% sur l’ensemble de la mé­

tropole, selon le dernier indiceNotaires­Insee. En terme de vo­lumes, le marché immobilier aretrouvé son niveau d’avant lacrise, avec près de 800000 tran­sactions. e

Royaume-Uni:prudence de miseLes prix des logements auRoyaume­Uni ont reculé de0,1% en janvier, 2011 commen­çant ainsi sur une note pru­dente pour le marché immobi­lier britannique, selon des chif­fres diffusés par la banque

mutualiste Nationwide. Le prixmoyen d’un logement auRoyaume­Uni a reculé à161602 livres (environ 188000euros), d’après le baromètre im­mobilier mensuel publié parNationwide. Il avait augmentéde 0,4% le mois précédent, etprogressé d’autant sur l’ensem­ble de 2010. Ces chiffres ont faitdire au chef économiste de Na­tionwide, Martin Gahbauer, que“le marché immobilier a démarré2011 sur un couinement plutôtqu’en fanfare”. Selon lui, “lesdonnées de janvier confortentl’idée d’un marché morose, quis’est installée depuis l’été dernier”.

“Les perspectives sont toujourshautement incertaines, le scéna­rio le plus probable étant que laconfiguration actuelle, qui associede faibles volumes de transactionsà des prix stagnants ou en légèrebaisse, se prolongera tout au longde 2011”, a­t­il ajouté. e

New York au topNew York, Hong Kong et Zurichdisposent des rues commerçan­tes les plus chères au mondepour le prix au mètre carré, lacapitale économique suisseayant profité de l’appréciation

du franc pour se hisser en 2010dans le haut du classement, se­lon une étude publiée lundi. Lacélèbre 5th Avenue de NewYork a conservé son titre, avecun loyer au mètre carré de16 257 euros, ont déclaré lesconseillers immobiliers spécia­lisés de Locationgroup dans uneétude. Hong Kong avec le Cau­seway Bay et ses 14620 euros lemètre carré, ainsi que Zurich etsa Bahnhofstrasse (7711 euros/m2) occupent respectivementles deuxième et troisième pla­ces de ce classement internatio­nal. e

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5immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 3 AU 9 FÉVRIER 2011 LIBRE IMMO

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6 Annonces immobilières SEMAINE DU 3 AU 9 FÉVRIER 2011 LIBRE IMMO

MAISONS À VENDREde 125.000 à 250.000 €

21-89551847-47

MAISONS À VENDREde 250.000 à 375.000 €

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MAISONS À VENDREde 375.000 à 500.000 €

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21-89261702-02

21-89551809-09

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7immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 3 AU 9 FÉVRIER 2011 LIBRE IMMO

21-89551846-46

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MAISONS À VENDREplus de 500.000 €

21-89551808-08

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21-89567002-02

21-89586310-10

21-89584206-06

21-89551816-16

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21-89586302-02

21-89551833-33

21-89586309-09

21-89587604-04

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© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

8 Annonces immobilières SEMAINE DU 3 AU 9 FÉVRIER 2011 LIBRE IMMO

21-89567001-01

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21-89551842-42

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 125.000 à 250.000 €

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© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

9immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 3 AU 9 FÉVRIER 2011 LIBRE IMMO

21-89551857-57

21-89551862-62

APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 250.000 à 375.000 €

21-89261703-03

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