La littérature française et l'Inde par Jean Varenne 1974

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  • 8/9/2019 La littrature franaise et l'Inde par Jean Varenne 1974

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    La littrature franaise et l'Inde par Jean Varenne

    (Revue Question De. No 4. 1974)

    La dcouverte de l'Inde, de sa civilisation et de sa religion a-t-elle modifi la littrature franaise ? A cette question, Jean Bis vient de rpondre par un gros ouvrage,

    l'Influence de la pense hindoue sur la littrature franaise des origines 1950 , publiaux ditions Klincksieck. Il s'agit d'une tude dtaille sur l'influence des penseurs del'Inde, philosophes et crivains, sur un grand nombre d'essayistes et de romanciers

    franais. Peut-on aujourd'hui encore regarder d'un il amus l'inquitante image des

    dieux hindous ? Peut-on plaisanter encore sur la religion du Bouddha ou confondre sa

    mtaphysique avec quelque religiosit diffuse des premiers ges ? Au XVIIIe

    sicle dj,Voltaire peste et tempte contre F. indomanie de son temps mais Rameau se fait

    applaudir par tout Paris lors de la sortie de son opra Les Indes galantes ...

    Pourtant peut-on affirmer que, malgr le cri de Ren Gunon, pour qui il n'y avait de

    salut pour l'esprit que dans l'infinie contemplation des religions orientales et de

    l'hindouisme en particulier, l'Inde ait t la source d'un renouveau littraire en France ?Et si Jean Bis semble militer dans ce sens, Jean Varenne, professeur de sanscrit et de

    civilisation de l'Inde l'universit de Provence, nous explique que cette imprgnation

    indienne dans la littrature franaise, du moins jusqu' 1950, est peut-tre moinsprofonde, plus anecdotique. Le dbat reste ouvert...

    On disait autrefois les Indes , et c'tait tout l'Orient, les Antilles aussi bien quel'Indonsie, Ceylan et Cuba. Mais les temps ont chang, les grandes Compagnies ontdisparu, l'Empire mme (qui l'et cru ?) s'est vanoui et l'on sait dsormais que l'Inde estunique, clairement dfinie dans l'espace : un morceau du continent asiatique, gigantesquetriangle pointant vers l'Antarctique. C'est une nation, un pays qui se dit neuf et dont

    l'entre rcente dans le club atomique vient de faire quelque bruit ; un drapeau, un peuple, une arme : tout concourt donner raison Mme Gandhi lorsqu'elle parle del'Inde du mme ton que nous disons la France . Pourtant le Pakistan, Ceylan, le BenglaDsh ne sont-ils pas indiens eux aussi ? N'est-ce pas un hasard historique, une priptie,qui a spar Dacca[1] de Calcutta, deux villes d'une mme province o le mme peuple parle la mme langue, comme si Troyes tait en France, et Reims la capitale d'uneChampagne indpendante ? L'Indus n'est-il pas le fleuve indien par excellence au moinsautant que le Gange, sinon plus puisqu'il a donn son nom au pays ?

    Les Indes, donc : le pluriel tait peut-tre plus significatif que le singulier. Et puis, ilsuffit d'observer les passagers d'un vol Paris-New Delhi pour se rendre compte quechacun possde son Inde prive : la cravate de celui-ci, sa serviette bourre de dossiers,contrastent avec la chemise dlave de celui-l ; l'un pense aux affaires qu'il va traiterdans les bureaux climatiss des banques de la capitale, l'autre rve des ruelles du bazar ole haschisch se trouve si facilement, et si bon march. Plus loin, l'invitable tudiante enrupture de ban se voit dj illumine par la grce divine l'ombre d'un banyan dansquelque ashram idyllique. Sur place, ils ctoieront le touriste que ses guides conduisent toute vitesse du Taj-Mahal aux temples de Khajurho des ghts de Bnars aux grottesd'Ajanta. Tous reviendront avec une moisson de souvenirs contradictoires : la poussire,

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    les chiens tiques, les mendiants, l'odeur fade des fleurs offertes dans les sanctuaires, lepittoresque de la foule, la splendeur des toffes, la ferveur des chants religieux, la fumedes bchers funraires au bord du Gange, tant d'images insolites qui valaient ledplacement , certes, mais dont la cohrence chappe au non-initi.

    Les meilleurs se rabattent alors sur les livres dans l'espoir d'y trouver une cl, ouplusieurs, c'est selon. Et beaucoup y dcouvrent alors qu'en partant pour l'Inde, en fait, ilsrevenaient de loin... La course aux contrats commerciaux continue, c'est l'vidence, laqute des pices grce laquelle Vasco de Gama dcouvrit la route maritime d'Europe enInde. Les touristes mettent leurs pas dans ceux des voyageurs qui, de Marco Polo HenriMichaux, nourrirent notre sensibilit de tant de merveilles exotiques, trsors deGolconde, rves de marbre[2], drogues mystrieuses, parfums au charme magique... Etcombien de Plerinage aux sources, aprs Lanza del Vasto ! combien de nafs larecherche d'une Inde secrte o de nobles swmis leur prcheraient l'vangile universel !Mais Rolland, Michaux et tous les modernes : le Mallarm des Contes Indiens, le Daumalde Bharata, le Schweitzer des Grands penseurs, tant d'autres, rpondent, en crivant leurs

    livres, l'appel des grands romantiques : Hugo, Vigny, Lamartine.Il faut donc saluer la parution toute rcente d'un ouvrage consacr la Littraturefranaise et la pense hindoue, des origines 1950 (Paris, Librairie Klincksieck, 1974).L'auteur, Jean Bis, qui l'on doit des ouvrages sur Empdocle (Paris, ditionsTraditionnelles), Ren Daumal (Paris, Seghers), etc., est conduit par la force des choses largir le champ de ses investigations : c'est plus de l'attirance exerce par l'Inde sur lesauteurs franais qu'il s'occupe que de la seule pense hindoue , si tant est que ces deuxderniers mots puissent voquer quelque chose de prcis. Car il est bien vident que,lorsque Marie de France prenait le sujet de ses Fables dans le trsor des contes indiensque les Turcs venaient de transmettra l'Occident, c'tait plus au piquant des situationsqu'elle s'intressait qu' une sagesse brahmanique dont elle aurait t bien en peine (etpour cause !) de parler...

    Le premier grand indianiste : Anquetil-Duperron

    A propos de fables, remarquons que Jean Bis aurait pu insister davantage sur LaFontaine, furtivement cit, qui lui aussi disait avoir reu le sujet de ses fables d'un Indiennomm Pillai. Les anciens (entendez tous ceux qui prcdent nos contemporains) nereoivent d'ailleurs pas dans ce livre la place qu'ils mritent mon avis. N'oublions pasque c'est par eux que tout a commenc, et l'auteur a mille fois raison de mettre envidence un personnage comme Anquetil-Duperron, cet extraordinaire aventurier del'esprit qui, au milieu du XVIIIe sicle, s'en fut en Inde chercher les livres sacrs deszoroastriens et ceux des brahmanes. Aussi grand que Champollion, il fut le premier rvler au public europen l'existence de ces textes que l'on croyait perdus (ou mythiques , c'est--dire fictifs !) et, mieux encore, les traduire. Savons-nous que c'est par nous, Franais, que l'Occident a lu l'Avesta[3] de Zoroastre et les cinquante plusimportantes Upanishads ?

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    De ce point de vue, je regrette qu'Anquetil n'ait droit qu' trois petites pages sur lesquelque sept cents que compte le livre. Le lecteur risque fort de ne pas se rendre compteque 1802 (parution de l'Oupnekhat[4] d'Anquetil-Duperron, Strasbourg) est une datecapitale de notre poque : cette anne-l, la culture occidentale sortit de son ghetto, ellesut qu'elle n'tait pas la culture en soi, mais simplement une forme de civilisation parmi

    d'autres. Dire que tous les penseurs d'Occident en ont tenu compte serait excessif, maistout de mme, Schopenhauer n'et pas t ce qu'il fut sans l'Oupnekhat, ni Bergson, pourne prendre que deux exemples. De la mme faon, je trouve excessive la faon dont JeanBis expdie les savants qui, de Chzy[5] et Burnouf Lacombe et Renou, ontperptu l'esprit de recherche d'Anquetil et ont contribu massivement la diffusion de laculture indienne hors de l'Inde par la somme proprement incroyable de traductions qu'ilsont livres au public de langue franaise. On ignore souvent, semble-t-il, quepratiquement toutes les uvres majeures de la littrature sanskrite sont accessibles dansnotre langue et, ce titre, Jean Bis se trompe quand, page 555, il exprime le souhait quel'on traduise certains textes indiens : tous ceux qu'il cite l l'ont t, parfois plusieursreprises. A sa dcharge, on dira que certaines de ces traductions sont anciennes (dbut du

    XIX

    e

    sicle), non rdites, et que souvent elles ne mritent pas de l'tre, soit parce que laconnaissance que l'on avait alors du sanskrit laissait beaucoup dsirer, soit encore parceque tous les traducteurs n'taient pas galement dous !

    Le mpris des rationalistes universitaires du XIXe

    sicle

    Il y a encore autre chose, et ce n'est pas le moins tonnant : plus d'un de ces universitairesn'aimait pas l'Inde, et le disait ! Il y eut, cet gard, une priode noire des tudesindiennes officielles : il tait de bon ton de refuser de mettre les pieds en Orient et des'intresser au sanskrit, par exemple, que pour le progrs de la grammaire compare.Bergnaigne parlait du galimatias qu'tait ses yeux la posie vdique et Oltramareaccusait le bouddhisme de mutiler cruellement l'homme (sic)[6]. Il est peine besoind'ajouter que dans ces milieux personne ne songeait s'enqurir des littratures modernesde l'Inde. Mais nous savons bien aujourd'hui que la recherche ne peut se dissocier de la personnalit du chercheur. Un rationaliste ne peut aborder les Upanishads de la mmefaon que le fait un thomiste, par exemple.

    De nos jours, des traductions inspires

    Mais Jean Bis aurait d, justement, montrer que les choses ne sont plus aujourd'hui cequ'elles taient au tournant du sicle : un matre-livre comme l'Absolu selon le Vdnta[7], des traductions inspires comme celles de Louis Renou (je pense ce livreinoubliable que fut Hymnes et prires du Vda[8], o l'influence de la posie la plusmoderne se fait sentir chaque page). Et les allusions discrtes qu'il fait LilianSilburn[9] ne sont-elles pas propres suggrer au lecteur qu'une universitaire comme elleest authentiquement capable de comprendre et donc de rendre en franais les textestantriques les plus subtils ? On pourrait sans difficult allonger la liste, sans se dissimuler pour autant que le rationalisme le plus troit a encore quelques reprsentants dans lestudes indiennes contemporaines. Du moins n'en sommes-nous pas chez nous la guerreouverte ce sujet comme ce le fut un temps en Union sovitique o Staline fit interdire

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    l'enseignement du sanskrit parce qu'il conduisait les tudiants adopter des positionsidalistes (ce qui, en l'occurrence, signifie n'importe quelle philosophie autre que lemarxisme le plus orthodoxe ).

    Quoi qu'il en soit de ces problmes, il reste qu'en 1974 il est possible de s'initier au

    sanskrit et la civilisation de l'Inde dans un certain nombre d'universits : Lille, Nancy,Paris, Lyon, Strasbourg, Aix-en-Provence. Et de le faire de tous les points de vue possibles : non seulement la philologie (base d'ailleurs ncessaire si l'on veut lire lestextes), mais aussi la sociologie, l'anthropologie, l'histoire de l'art, la philosophie,l'histoire des religions; etc. L'ventail n'a jamais t aussi ouvert et les changes plusfconds, je crois, entre professeurs et tudiants. Ceux-ci, d'ailleurs, voyagentmassivement, sjournent en Orient, ont souvent une exprience directe de ce dont on lesentretient dans les salles de cours. Tout porte croire que les prochaines gnrationslittraires et philosophiques (au sens large du terme) ne ressembleront gure auxanciennes.

    Romain Rolland, Ren Daumal, Lanza del VastoA ce propos, je dois avouer que je ne partage pas l'admiration de Jean Bis pour RomainRolland et Ren Daumal. Du premier, Ren Gunon disait qu'il se signalait par sa sentimentalit niaise et, de fait, un livre comme celui qu'il consacra Rmakrishna est-il encore lisible aujourd'hui ? Pires encore ses rveries sur un vangile universel dontVivknanda n'tait srement pas le prophte !

    Pourtant on ne saurait oublier que c'est lui qui rvla au grand public, dans notre pays,l'existence de ces gants et alerta l'opinion sur le mouvement lanc par Gandhi. A ce titre,il mrite notre reconnaissance ; mais il n'empche que son adhsion aux principes du

    matrialisme dialectique ne le prparait gure (c'est le moins que l'on puisse dire) sentir du dedans la spiritualit d'un Rmakrishna, non moins d'ailleurs que l'actionpolitique de Gandhi.

    Quant Daumal, ce ne sont pas ses qualits de pote ni son rle dans l'esquisse du GrandJeu qui sont ici en cause, mais sa connaissance prtendue directe du Vdnta et de lamtaphysique indienne en gnral. Les quelques traductions qu'il a donnes d'hymnesvdiques sont d'une platitude dsarmante (on attendait mieux d'un pote) ets'accompagnent malheureusement de commentaires o la pdanterie le dispute l'ignorance : on est l aux antipodes de la rigueur d'un Ren Gunon qu'il n'est jamais possible de prendre en dfaut ou de la richesse intrieure d'un Lanza del Vasto. Etil est heureux que Jean Bis accorde une place importante l'un et l'autre de ces deuxauteurs. Nul ne connat le jugement que la postrit rendra sur ce mouvement de reconnaissance de la civilisation indienne que notre poque poursuit depuis plusieursdcennies, mais j'inclinerais parier que l'influence de Gunon ne cessera de grandir danstout l'Occident, et celle de Lanza del Vasto chez nous.

    Un dernier point pour conclure : lire le gros ouvrage de Jean Bis, le public peut tretent de penser, d'une part, que la France est la nation privilgie dans le domaine des

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    rapports entre l'Inde et l'Occident et, d'autre part, que notre littrature a t profondmentaffecte par ces contacts. Or ces vues sont fausses l'une et l'autre : il n'est que trop videntque c'est l'Angleterre qui joua le rle principal au XIXe sicle, et l'on ne s'en tonnera pasen rflchissant que c'tait l pour elle un impratif majeur, car elle ne pouvait songer administrer un pays dont elle et ignor la culture. Les traductions anglaises du sanskrit

    sont donc dix fois plus nombreuses que les franaises, et cent fois au moins celles desuvres en langues indiennes modernes. Par voie de consquence, il va sans dire que leslettres britanniques ont t plus profondment influences que les ntres par ce que Bisappelle la pense hindoue : on chercherait en vain chez nous l'quivalent d'unKipling, pour ne citer que l'exemple le plus connu.

    Quelques phrases chez les romantiques

    De la mme faon, parler de Hugo, de Lamartine, de Mallarm, on risque d'oublierqu'ils n'ont t qu'effleurs par le vent d'Est et non secous par lui. De Lamartine, oncite toujours le mme passage du Cours familier de littrature : moins d'une page sur des

    milliers ! Bien sr, Hugo a inclus Suprmatie[10] dans la Lgende des sicles, maisce n'est qu'un seul pome (et pas des meilleurs !) sur des centaines. Allons plus loin :Rolland lui-mme et Daumal aussi ne parlent de l'Inde que dans une part de leur uvre ;qu'est-ce que Rmakrishna par rapport Jean-Christophe ? Et Daumal restera plussrement par son Mont Analogue que par un recueil d'articles tel que Bharata. Gunon necesse de se rfrer l'Inde, c'est vrai, mais il ne lui a consacr que deux livres[11] sur laquinzaine qu'on lui doit (mis part les recueils posthumes). De la mme faon, Lanza delVasto n'est pas proprement parler un indianiste , quelle que soit l'ampleur que l'onveut donner ce titre. Il reste cependant que l'Inde est maintenant prsente comme sourced'inspiration dans tout un secteur de notre littrature et, depuis 1950 (date laquelle JeanBis clt son tude), il semble que les rfrences cet Orient la fois gographique et mystique ne cessent de se multiplier. Il y a l un phnomne significatif qui mriteraitqu'on l'tudie pour lui-mme : il tmoigne d'une ouverture de notre civilisation, d'unlargissement de notre horizon intellectuel dont les lecteurs de notre revue ne peuventque se rjouir.

    J.V.

    Sur Jean Varenne voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Varenne &http://varenne.tc.columbia.edu/jv/index.html

    Jean Varenne, n Marseille (1926-1997), docteur d'tat s lettres, est l'un des plusgrands spcialistes franais de l'hindouisme, des cosmogonies vdiques (upanishadvdiques), de la tradition propre l'Inde, de la littrature fondatrice, aux mythes, enpassant par l'histoire depuis les origines jusqu' nos jours, et d'autres formes de la cultureindienne : yoga (yoga classique du Patanjali et le yoga " physique " ou hatha-yoga),tantrisme et art.

    Quelques ouvrages :

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    * Mah-Nryana Upanisad, [d. critique et trad.], 2 vol., Paris, ditions de Boccard(PICI), 1960.

    * Mantra vdiques dans le Raurava-gama , JA 250/2, p. 185-189, 1962.

    * Zarathushtra et la tradition mazdenne, Paris, Seuil [rd. 1977], 1962.* Mythes et lgendes, extraits des Brhmanas, Paris, Gallimard, 1968.

    * Grammaire du sanskrit, Paris, PUF (Que sais-je ?, 1416), 1971.

    * Upanisads du Yoga, traduits du sanskrit et annots, Paris, Gallimard (Connaissance del'Orient, 39), 1971.

    * Le Yoga et la tradition hindoue, Paris, Denol, 1971.

    * Clbration de la Grande Desse (Dv-mhtmya), Paris, Les Belles Lettres, 1975.* Le Tantrisme : mythes, rites, mtaphysique, Albin Michel.

    [1] Capitale du Bengladesh. On sait que celui-ci est la moiti orientale de l'ancienneprovince du Bengale partage entre l'Inde et le Pakistan en 1947.

    [2] On a dit du Taj-Mahal qu'il tait un rve de marbre devenu ralit .

    [3] Avesta est le nom que donnent les zoroastriens l'ensemble de leurs critures sacres.[4] La traduction latine des principales Upanishads par Anquetil-Duperron parut Strasbourg, en 1802.

    [5] La premire chaire de sanskrit en Europe fut cre pour Chzy, au Collge de France,en 1814.

    [6] Les littraires n'taient d'ailleurs pas en reste. Sait-on, par exemple, que Claudelparlait du Bouddha comme d'un ver immonde et assurait que l'Inde tait la patrie deSatan !

    [7] Olivier Lacombe: l'Absolu selon le Vednta (Paris, Geuthner, 1937, rcemmentrdit).

    [8] Louis Renou : Hymnes et prires du Vda (Paris, Maisonneuve, 1938).

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    [9] Les ouvrages de Lilian Silburn (traductions commentes de textes sanskrits) ont tous paru aux ditions De Boccard, Paris. De la mme, on peut lire aussi Instant et Cause(Paris. Vrin, 1948)

    [10] Il s'agit de l'adaptation d'un passage de la Kna Upanishad, dont on peut lire une

    traduction par L. Renou, publie chez Maisonneuve en 1942.[11] L'Homme et son devenir selon le Vednta (Paris, Chacornac, 1925) et Introductiongnrale l'tude des doctrines hindoues (id., 1921).