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1 PSE : La marche irréversible du Sénégal vers l’émergence économique et sociale Transformation Structurelle de l’économie Depuis longtemps l’économie sénégalaise demeure extravertie, ce qui entraîne une faiblesse durable de sa croissance, car les principaux moteurs économiques sont dans une phase de stagnation depuis des années (principalement l’industrie et le secteur agricole). Les services constituent actuellement le plus gros contributeur au niveau du PIB (+60%) alors qu’il n’est pas le plus grand employeur du pays et d’autant plus que les services ne sont pas exportés car ils n’ont pas de haute valeur ajoutée et la concurrence demeure rude du fait que les services doivent respecter des normes internationales draconiennes et/ou être certifiées (la norme mondiale de référence : ISO, International Standard Organization). L’accueil d’entreprises internationales dans le domaine logistique et autres services aux entreprises pourraient tirer le secteur des services vers le haut et engendrer un effet d’entrainement dans les investissements grâce à l’amélioration de la chaine de valeur. Ceci pourrait devenir une réalité en faisant de notre pays un hub logistique sous régional avec l’implantation de plateforme multi services dans le domaine logistique (attirer DHL, FedEx, UPS, TNT, etc.) grâce à du lobbying et des incitations fiscales et des facilités d’installation. Ce qui de surcroît faciliterait grandement les exportations des entreprises sénégalaises et sous régional. Notre émergence passera indubitablement par trois points clés : l’Agriculture, la décentralisation (nouveaux pôles de développement régionaux crédibles), culture de entrepreneuriat chez les jeunes (agricoles, artisanat, industrie et services), avec les potentialités de créations d’emplois que cela implique et enfin la transformation du secteur informel avec la constitution en Très Petites Entreprises (1 à 10 salariés), avec un cadre juridique (entreprise individuelle par exemple ) qui leur permet de se constituer en Pôle de compétitivité, de produire ensemble et faciliter leur commercialisation de produits ou services. Tout en n’omettant pas un renforcement de l’industrie grâce à l’amélioration de leur productivité et de leur santé financière en passant par la limitation des importations de certains produits pour favoriser le consommé local et assouplir le solde de la balance des paiements. Par contre, il faut souligner que le dynamisme de notre secteur industriel ne sera acquis que lorsque les grandes entreprises seront dans une phase de stabilité financière et de bonne gouvernance durable grâce à des managers capables d’impulser des stratégies efficaces à moyen et long terme pour se réindustrialiser et se repositionner dans leur secteur respectif. Il s’agit en priorité notamment des ICS, de la SAR, de la SENELEC, de SUNEOR, Sénégal Airlines, Transrail, etc. La configuration de notre économie fait que les PME/PMI ne peuvent s’en sortir seules pour l’instant sans un dynamisme des grandes entreprises. La sous-traitance est donc un facteur important et influent sur leur niveau de performance. Le lien de cause à effet est la résultante de cette dépendance La répartition des activités économiques dans le pays demeure un frein à notre émergence. Ceci entraine leur concentration excessive et une mauvaise répartition des contributions des différents secteurs dans la croissance et mais aussi au niveau du Produit Intérieur Brut (PIB). Etant donné la forte dépendance des PME/PMI sénégalaises (+80% de notre tissu industriel) auprès des grandes entreprises qui ne sont pas assez performantes pour les tirer vers le haut, cette transformation pourrait prendre un plus de temps qu’il n’en faut. Le PSE va bientôt entrer dans sa phase de mise en oeuvre et beaucoup de défis restent à relever pour que les projets soient une réussite afin de favoriser la création d’entreprises, l’amélioration de leur compétitivité, attirer plus d’investisseurs grâce à la multiplication des opportunités, un environnement économique facilité et accessible, la simplicité dans les relations avec l’administration aussi bien pour les entreprises que pour les administrés, Ceci donnera plus de confiance aux

La Marche Irréversible Du Sénégal Vers l’Émergence Économique Et Sociale

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La marche du Sénégal vers l'émergence: les étapes à franchir et les leçons à retenir pour maximiser nos chances

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    PSE : La marche irrversible du Sngal vers lmergence conomique et sociale

    Transformation Structurelle de lconomie

    Depuis longtemps lconomie sngalaise demeure extravertie, ce qui entrane une faiblesse durable de sa croissance, car les principaux moteurs conomiques sont dans une phase de stagnation depuis des annes (principalement lindustrie et le secteur agricole).

    Les services constituent actuellement le plus gros contributeur au niveau du PIB (+60%) alors quil nest pas le plus grand employeur du pays et dautant plus que les services ne sont pas exports car ils nont pas de haute valeur ajoute et la concurrence demeure rude du fait que les services doivent respecter des normes internationales draconiennes et/ou tre certifies (la norme mondiale de rfrence : ISO, International Standard Organization).

    Laccueil dentreprises internationales dans le domaine logistique et autres services aux entreprises pourraient tirer le secteur des services vers le haut et engendrer un effet dentrainement dans les investissements grce lamlioration de la chaine de valeur. Ceci pourrait devenir une ralit en faisant de notre pays un hub logistique sous rgional avec limplantation de plateforme multi services dans le domaine logistique (attirer DHL, FedEx, UPS, TNT, etc.) grce du lobbying et des incitations fiscales et des facilits dinstallation. Ce qui de surcrot faciliterait grandement les exportations des entreprises sngalaises et sous rgional.

    Notre mergence passera indubitablement par trois points cls : lAgriculture, la dcentralisation (nouveaux ples de dveloppement rgionaux crdibles), culture de entrepreneuriat chez les jeunes (agricoles, artisanat, industrie et services), avec les potentialits de crations demplois que cela implique et enfin la transformation du secteur informel avec la constitution en Trs Petites Entreprises (1 10 salaris), avec un cadre juridique (entreprise individuelle par exemple ) qui leur permet de se constituer en Ple de comptitivit, de produire ensemble et faciliter leur commercialisation de produits ou services.

    Tout en nomettant pas un renforcement de lindustrie grce lamlioration de leur productivit et de leur sant financire en passant par la limitation des importations de certains produits pour favoriser le consomm local et assouplir le solde de la balance des paiements. Par contre, il faut souligner que le dynamisme de notre secteur industriel ne sera acquis que lorsque les grandes entreprises seront dans une phase de stabilit financire et de bonne gouvernance durable grce des managers capables dimpulser des stratgies efficaces moyen et long terme pour se rindustrialiser et se repositionner dans leur secteur respectif. Il sagit en priorit notamment des ICS, de la SAR, de la SENELEC, de SUNEOR, Sngal Airlines, Transrail, etc. La configuration de notre conomie fait que les PME/PMI ne peuvent sen sortir seules pour linstant sans un dynamisme des grandes entreprises. La sous-traitance est donc un facteur important et influent sur leur niveau de performance. Le lien de cause effet est la rsultante de cette dpendance

    La rpartition des activits conomiques dans le pays demeure un frein notre mergence. Ceci entraine leur concentration excessive et une mauvaise rpartition des contributions des diffrents secteurs dans la croissance et mais aussi au niveau du Produit Intrieur Brut (PIB).

    Etant donn la forte dpendance des PME/PMI sngalaises (+80% de notre tissu industriel) auprs des grandes entreprises qui ne sont pas assez performantes pour les tirer vers le haut, cette transformation pourrait prendre un plus de temps quil nen faut.

    Le PSE va bientt entrer dans sa phase de mise en uvre et beaucoup de dfis restent relever pour que les projets soient une russite afin de favoriser la cration dentreprises, lamlioration de leur comptitivit, attirer plus dinvestisseurs grce la multiplication des opportunits, un environnement conomique facilit et accessible, la simplicit dans les relations avec ladministration aussi bien pour les entreprises que pour les administrs, Ceci donnera plus de confiance aux

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    investisseurs dans notre conomie et donc amliorera le taux de cration de lemploi et de lauto-emploi.

    Le bon droulement de ces chantiers travers les diffrents programmes permettra au Sngal de modifier progressivement la structure de son conomie.

    Pour cela, il faudra des rformes qui aillent dans le sens dencourager la cration dentreprise, linnovation et leur dveloppement. Ensuite, la phase damorage de la transformation de la structure de lconomie sngalaise peut soprer grce lacclration de la cration dentreprises dans tous les secteurs avec un taux de survie important sur cinq ans, grce une hausse la contribution du PIB du secteur secondaire et primaire et un dynamisme renforc du secteur industriel.

    La transformation de la structure de notre conomie passe galement par le renforcement de la bonne gouvernance des grandes entreprises publiques comme prives ( ICS, SAR, SENELEC, SUNEOR, Sngal Airlines, Transrail, Nouvelle socit textile du Sngal, COSEC, LONASE, Port Autonome de Dakar, Dakar Dem Dik, BHS, SICAP, IPRES, caisse des dpts et consignations, RTS, Chemin de fer Dakar-Niger, etc. ), laugmentation et la stabilit de leurs capitaux et fonds propres sur le long terme, ce qui permettrait aux PME/PMI de recevoir davantage de commandes et de percevoir le rglement de leurs factures dans les dlais lgaux (aujourdhui, les dlais de rglement sont suprieurs 100 jours).

    Nanmoins, ces mesures peuvent montrer leur limite moyen terme, ce qui nous amne dire que la plus rapide transformation structurelle de notre conomie passera en parallle par la cration de champions nationaux ou sous rgionaux dans diffrents domaines (TIC, services numriques, Agricole, Construction, Energie, Mines, Transports Terrestres & Ariens, montage et pices dtaches automobile, Consortium de lartisanat, pche industrielle, Pharmacie, Agro-industrie, Elevage, Chimie animale et vgtale, etc.).

    Ces futures locomotives demanderont beaucoup dinvestissements capitalistiques afin de faire face la demande locale et sous rgionale et pourront mieux rsister la mondialisation grce leur taille et leur capacit financire pour appliquer la stratgie des conomies dchelle et obtenir des cots de production comptitifs.

    La structure et la composition de ce capital devront trouver diffrentes sources de financement, surtout auprs des investisseurs de capitaux risques grce la souscription par des immigrs et autres investisseurs intresss des obligations convertibles en actions avec les garanties confres par le cadre lgal et communautaire.

    Le Volet numrique :

    Le secteur du numrique constitue un grand contributeur au niveau du PIB de notre pays (environ 11%), soit lun des taux les plus levs en Afrique et dans le monde.

    Le paradoxe est que ce secteur est entr dans sa phase de maturit et de dclration cause notamment des sous-investissements entrainant des retards sur le dploiement des technologies rcentes. Le taux de couverture moyen au niveau national (selon le ratio couverture/qualit, Internet 3G ou 4G, montre une qualit qui se dgrade fortement mesure quon sloigne de Dakar).

    Ce secteur offre malgr tout dnormes potentialits aussi bien dans la croissance de notre PIB que dans la cration demplois.

    La rforme du secteur devrait permettre chacun de crer son entreprise individuelle ou sa SARL, pour la maintenance, la formation, et les services drivs qui sy accompagnent.

    Le plus gros potentiel demplois rside dans loffshoring avec la cration de centre de service du numrique, pour ce faire, il nous faudra crer des champions capables de rivaliser avec les pays du Maghreb grce des centres de services du numrique spcialiss par type de technologie pour obtenir un avantage comptitif et gnrer une valeur ajoute pour les futurs clients

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    La stratgie consiste inviter diffrents entrepreneurs nationaux qui dsirent se positionner sur ce domaine avec des incitations fiscales afin de mettre en place un puissant centre de service du numrique la manire des Chaebol de la Core du Sud qui ont donn naissance Samsung et dautres puissances industrielles (Daewoo, LG group, Hyundai group, Kia motors, etc.). Ces conglomrats ont transform la Core du Sud en vingt ans et devenant aujourdhui le quinzime pays sur le critre PIB avec un taux de croissance moyen de 4% par an et un chmage infrieur 4%.

    Constituer des conglomrats puissants dans divers secteurs, et capables dinvestir dans les services financiers, l'industrie, lagro-business, la R&D, ou tout autres secteurs porteurs de croissance.

    Ce secteur pourrait donc accroitre le dveloppement de la sous-traitance et du secteur numrique au Sngal, aussi bien dans le domaine de la maintenance des applications des entreprises occidentales quafricaines et dans le tl-conseil.

    Propositions :

    P1-Cration de socits de capital-risque spcialises dans le secteur numrique grce la souscription des obligations convertibles en actions (immigrs, citoyens et autres souscripteurs). Facilit la cession et le transfert de ces actifs dun agent conomique vers un autre (exonration totale des droits de cessions pour limiter les cots de transactions). Ce qui prfigurera une future bourse nationale des valeurs mobilires.

    P2- Crer des alliances avec des contrats de sous-traitance dans la maintenance informatique avec les socits de lconomie numrique occidentales et africaines encadrs par des contrats de performance. Lobjectif est dobtenir des contrats dexclusivit grce une qualit irrprochable grce un Service Level Agreement ((niveau de qualit et de services) sign entre les diffrentes parties.

    P3- Dvelopper des partenariats avec les grands diteurs de progiciels pour crer des centres de comptences spcialiss avec diverses technologies (exemple SAP, IBM, Oracle, Microsoft, etc.)

    P4- Acclrer la modernisation de ladministration et la mise en place des e-services de lEtat et les collectivits locales dans tous les domaines (tat civil, fiscalit, justice, ducation, sant, protection sociale, etc.).

    P5- Permettre laccs des services numriques aux PME/PMI sngalaises grce des formules adaptes, des prix attractifs, modulables et mensualiss (dans le modle du leasing).

    P6- Mettre en place une universit de classe mondiale et un centre de recherche du numrique pour favoriser le dveloppement de linnovation et lattraction des meilleures comptences africaines.

    Le Volet agricole :

    Le fait davoir donn une place plus prpondrante au secteur agricole est aussi un impratif pour la russite du PSE.

    Ce secteur constituera le plus grand pourvoyeur demplois si la rforme du secteur saccompagne dune rapide transformation de sa structure et la hausse de la production.

    Dabord la rforme du domaine nationale pour permettre aux entrepreneurs du secteur dobtenir un bail cder par lEtat afin dexploiter leur surfaces cultivables.

    Ensuite rformer les diffrents organes du secteur, dont la SAED et autres structures redondantes, les plans REVA, GOANA, modifier leur articulation pour plus de cohrence et mieux permettre laccompagnement des agriculteurs.

    Cette question a fait lobjet de nombreux programmes qui nont pas tous donn les rsultats escompts mme si un accroissement ponctuel de la productivit a t not dans les annes suivants leur mise en place (REVA et GOANA), 2008 et avec le Programme de Dveloppement des Marchs Agricoles du Sngal (PDMAS) pour faciliter la logistique (2007).

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    Ce sont des paysans dont la quasi-totalit se trouve dans le milieu rural et dont lagriculture constitue, pour la plus part, la seule source de revenu. Il implique aussi toute la famille avec des moyens trs limits aussi bien dans loutillage que le financement des intrants. Ce diagnostic est dj connu et en est un des axes du plan REVA mais ne rsout pas encore significativement cet aspect de sous productivit not chez ces paysans.

    Redonner toute la vitalit au secteur de la pche avec la mise en place de petits chalutiers modernes pour une exploitation optimale des ressources avec un potentiel demplois important.

    Pour relever les dfis de lmergence et accrotre notre production agricole afin den faire un appui indispensable, il faudra changer dapproche et de tactique organisationnelle et oprationnelle et le nouveau Programme d'Acclration de la Cadence de l'Agriculture Sngalaise (PRACAS) va dans le bon sens daccroissement de la productivit si les engagements sont respects.

    Notre paysage agricole est marqu par les mmes rfrences depuis des dizaines dannes, savoir les mmes acteurs, les mmes outils et les mmes types de rcoltes. Lexploration dautres rcoltes adaptes notre environnement est un point envisager afin de changer notre mode daction dans ce domaine.

    En devenant un levier conomique de notre pays et contribuant plus significativement dans notre croissance, cela permettra de rsoudre deux problmatiques majeures : rduire la pauvret dans le milieu rural et favoriser la cration de nouveaux emplois avec lattractivit du secteur pour les plus jeunes et enfin en professionnalisant lagriculture.

    En effet la rforme du foncier doit s'oprer rapidement pour permettre facilement l'usage, la concession et la cession des terres dans le domaine national. Beaucoup de paramtres sont en jeux pour que le secteur agricole devienne un crateur de richesse et d'emploi (le financement, l'obtention du droit d'usage, l'investissement, l'amnagement des terres, l'exploitation, l'accompagnement, le suivi, la rcolte, le stockage, la logistique et la commercialisation).

    C'est cet ensemble qui fera que le secteur dcollera pour occuper toute la place qui est la sienne dans notre conomie. Avec 70% des personnes actives qui y travaillent et en vivent, c'est une raison suffisante pour le privilgier et y mettre tous les moyens ncessaires, l'organisation, les incitations et la facilitation.

    C'est un ensemble de programmes cohrents et bien articuls avec les diffrentes rformes ncessaires et les financements adquats qui feront que ce secteur devienne le premier contributeur dans notre conomie dans quelques annes.

    Propositions :

    P7- Il faut dployer des outils de faon tendue (tracteurs, semoirs mcaniques, moissonneuses batteuses, etc.) au profit des paysans individuels et des coopratives agricoles pour que cela constitue un encouragement dans le dveloppement, laccroissement des exploitations et lamlioration de leur productivit.

    P8- Parmi les 5 axes du plan REVA, le ple petites exploitations agricoles individuelles dont les surfaces se situe entre 1 et 2 ha, devrait permettre aux jeunes volontaires diplms ou non de se positionner, et dexploiter ces fermes avec des outils de modernisation communs allous et grer par les partenaires de lEtat comme la future nouvelle SAED rforme. Il faudrait que ce service soit gratuit jusqu ce que la ferme devienne rentable au bout de quelques annes pour enfin demander des redevances annuelles qui seront fonction du chiffre daffaire de lanne N-1.

    P9- largir le spectre des serres de toute taille, devraient aussi permettre dexploiter les domaines tout au long de lanne avec de lirrigation goutte goutte dont les infrastructures sont mises dans le cadre du plan REVA.

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    P10- Doter plus de moyens aux ples dmergence intgrs initis dans le cadre du Plan REVA en apportant galement la partie conseil et de suivi depuis la prparation des terres jusquau stockage des rcoltes.

    P11- Mise en place dune structure spciale unique pour dvelopper lagriculture dans le pays (en modifiant le contrat entre la SAED et lEtat, fondre les diffrents plan REVA et autres), avec des agences dpartementales plus fortes et mieux organises pour accompagner au quotidien les agriculteurs dans tout le pays avec lINRA en force de proposition sur les intrants et le calendrier de rcolte. Cette organisation dopera la production et on pourra gagner 2 3 points de PIB chaque anne.

    P12- Les OGM sont galement intgrer titre exprimental dans des domaines bien dfinis et des zones limites car ils sont plus rsistants et plus productifs dans la plus part des cas.

    P7- Faire des technologies un facteur cl de succs notamment en dveloppant ou en initiant des biotechnologies dans le domaine agroalimentaire qui est le prochain axe de conqute et de dveloppement de l'industrie agricole.

    P8- Mettre en place un cadre juridique pour la cration de Socit Responsabilit Limite Agricole avec un capital maximum de 25 000 CFA afin que le capital ne devienne pas un frein lentreprenariat.

    P9- Etendre le financement de la Banque Nationale de Dveloppement Economique comme complment de la Caisse National de Crdit Agricole et permettre aussi la garantie du FONGIP au secteur agricole.

    Le Sngal est arriv un moment historique o la prise de conscience de ses forces et faiblesses devraient le permettre de mieux sorganiser grce des moyens financiers, humains et techniques sous la conduite du Prsident de la Rpublique M. Macky Sall pour mener le pays vers une mergence irrversible.

    Dans cette perspective, cest avec la force de la croyance et le got de leffort sans relche et la volont politique du Prsident de la Rpublique que le Sngal saura prouver lAfrique et au monde que la fatalit du sous-dveloppement nest pas insurmontable.

    Abou LY

    Consultant