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Dimanche 11 Août 2013 N° 118 Prix: 10 DA Adresse électronique: [email protected] CaSbaH D’aLGEr Des artisans résistent au diktat du temps En Vrac Madjid Khelassi Par Les directives du gouvernement et les vœux de l’union des commerçants sont restés lettre morte. Alger et les autres villes font la moue. L’Aïd et les jours fériés ont des relents de bouderie répétitive. Ramadan liquidé, les commerçants laissent en chemin la piété bigote qui fait tinter les tirroirs- caisses. Pain rare, patate absente, la table devient casse- tête et menace presque la paix des ménages. L’entracte dure depuis 1962. C’est une frontière toujours tranchante entre profit et laisser faire. Et si on supprimait les jours fériés… Qui oserait? On y fainéante tellement que, si on y touchait, on toucherait le relief manquant : celui qui un pays qui ronronne d’un pays qui fonctionne. Quotidien National D’Information L’entracte CaNDiDaturE pour LES préSiDENtiELLES DE 2014 Les petits pas d'Ouyahia Le voile commence à se lever peu à peu sur les ambitions des uns et des autres. En effet, à huit mois des élections présidentielles, prévues au mois d’avril 2014, de probables futurs candidats laissent clairement transparaî- tre leurs ambitions d’être de la course lors de cette joute électorale. qu’ils pourraient avoir. P2 p 2 L’aprèS-ramaDHaN Tourisme, le miroir aux alouettes! p 5 Il semblerait que la justice algérienne a décidé enfin d’emprunter le chemin de sa consœur italienne pour traquer les auteurs impliqués dans les scandales de corruption qui ont ébranlé la tour de Sonatrach. Il est fait état de lancement de mandats d’arrêts, via les services d’Interpol, à l’encontre d’une vingtaine de personnes qui gravitent autour de ce scandale. affairE CorruptioN SoNatraCH La justice algérienne lance des mandats d’arrêts LE baromètrE DE L’oNS Optimisme mesuré des patrons pour les prochains mois P3

La Nation Edition n 118

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Dimanche 11 Août 2013 N° 118 Prix: 10 DA Adresse électronique: [email protected]

caSbah d’aLger

Des artisans résistent au diktat du temps

En Vrac Madjid KhelassiPar

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

Q U O T I D I E N N A T I O N A L D ’ I N F O R M A T I O N

Les directives du gouvernement et les vœux del’union des commerçants sont restés lettre morte.Alger et les autres villes font la moue. L’Aïd et lesjours fériés ont des relents de bouderie répétitive.Ramadan liquidé, les commerçants laissent enchemin la piété bigote qui fait tinter les tirroirs-caisses. Pain rare, patate absente, la table devient casse-tête et menace presque la paix des ménages. L’entracte dure depuis 1962. C’est une frontièretoujours tranchante entre profit et laisser faire.Et si on supprimait les jours fériés… Qui oserait?On y fainéante tellement que, si on y touchait, ontoucherait le relief manquant : celui qui un paysqui ronronne d’un pays qui fonctionne.

Quotidien National D’Information

L’entracte

caNdidature pour LeS préSideNtieLLeS de 2014

Les petits pas d'Ouyahia Le voile commence à se lever peu à peu sur les ambitions des uns et desautres. En effet, à huit mois des élections présidentielles, prévues au moisd’avril 2014, de probables futurs candidats laissent clairement transparaî-tre leurs ambitions d’être de la course lors de cette joute électorale. qu’ilspourraient avoir. P2

p 2

L’aprèS-ramadhaN

Tourisme, le miroir

auxalouettes!p 5

Il semblerait que la justice algérienne a décidé enfin d’emprunter le chemin de saconsœur italienne pour traquer les auteurs impliqués dans les scandales de corruptionqui ont ébranlé la tour de Sonatrach. Il est fait état de lancement de mandats d’arrêts, viales services d’Interpol, à l’encontre d’une vingtaine de personnes qui gravitent autour dece scandale.

affaire corruptioN SoNatrach

La justice algérienne lance des mandats d’arrêts

Le baromètre de L’oNS

Optimisme mesuré des patronspour les prochains mois

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L’ancien chef de gou-vernement, AhmedOuyahia, fait partie

des personnalités qui commen-cent à lancer des ballonssondes afin de mesurer leurpopularité et les éventuels sou-tiens qu’ils pourraient avoir.Pour ce faire, ce sont surtout, àtout le moins pour l’heure, sesamis et fidèles du Rassemble-ment national démocratique(RND), un parti qu’il a dirigédurant treize années en tant quesecrétaire général avant de jeterl’éponge au mois dejanvier dernier, qui se chargentdu rôle d’éclaireurs afin de pré-parer le terrain. Il y a en effetune quinzaine de jours des mi-litants du RND sont montés aucréneau en annonçant la cou-leur. Une pétition, signée alorspar des militants et cadres de ceparti de pas moins de 15 wi-layas, a été divulguée. Les pé-titionnaires demandent àAhmed Ouyahia d’annoncersa candidature aux électionsprésidentielles et l’assurent deleur plein appui. Pour ces mili-tants, il va sans dire qu’Ouya-hia est l’homme de la situationet le pays en a grandement be-soin. Quelques jours après ce pre-

mier signe, un deuxième signalest lancé confortant ainsi l’idéeque la mécanique devantconduire inéluctablement à lacandidature d’Ouyahia s’estbel et bien mise en marche. Ala veille de l’Aid, en effet, c’estun gros bras du RND qui semanifeste. Sedik Chiheb, ex-membre du bureau national du-rant toute la période où AhmedOuyahia assumait les chargesde secrétaire général du parti,dévoile, sans ambage, sa préfé-

rence pour son ex-patron. Parle biais de sa page facebook,Sedik Chiheb, n’y va pas avecle dos de la cuillère. Il annoncela couleur en ouvrant un débatsur la question de la candida-ture d’Ouyahia. Est-ce quevous soutenez la candidatured’Ahmed Ouyahia aux prési-dentielles de 2014 ? Telle est laquestion qui était destinée,selon les animateurs de la pagefacebook aux militants duRND. Le débat n’ pas duréassez longtemps puisque, pourune raison ou une autre, la « ru-brique » a disparu quelquesheures après. Mais cela n’en-lève en rien au fait que dansl’entourage de l’ancien chef degouvernement, l’idée de sacandidature est avérée. Ce,d’autant que Sedik Chiheb, quiest l’inamovible patron duRND d’Alger puisqu’il le di-

rige depuis plus de dixans maintenant, n’est pas n’im-porte qui. Avant la démissiond’Ouyahia du secrétariat géné-ral du RND, il était considéré,en effet, comme le numérodeux du parti et passait doncpour être un des plus fidèleslieutenants d’Ouyahia. Ce der-nier n’a pas encore donné dessignes pouvant attester de savolonté de se porter candidatpuisqu’il observe, depuis sa dé-mission de son poste au parti,la plus stricte réserve au pointde se faire presque oublier.Mais au mois de Ramadhan età en croire des informations depresse, il aurait été reçu par lepatron du DRS, le général Tou-fik. Tous les analystesétaient alors unanimes à direque cette rencontre a un lien di-rect avec les prochaines élec-tions présidentielles. Ahmed

Ouyahia n’a, en tout cas, ja-mais fait cas de son ambitionde briguer la plus haute marchedu pouvoir. Mais il n’a jamais,non plus, fait cas du contrairelaissant ainsi clairement entre-voir qu’il ne refuserait pas untel honneur. La seule fois où il a été inter-

pellé sur cette question, il y adeux ans, il a déclaré, para-phrasant l’ancien présidentfrançais, GiscardD’Estaing, « il y a un destinentre moi et la présidence ».Décodé, cela voudrait dire quecela dépend du destin. Et Ouyahia, qui a longtemps

vécu à l’ombre de deux prési-dents, Abdelaziz Bouteflika etLiamine Zeroual, croit peutêtre que l’heure du destin asonné.

anis abdeldjalil anis abdeldjalil 

11 11 AOÛTAOÛT 20132013

caNdidature pour LeS préSideNtieLLeS de 2014

Les petits pas d'Ouyahia Le voile commence à se lever peu à peu sur les ambitions des uns et des autres. En effet, à huitmois des élections présidentielles, prévues au mois d’avril 2014, de probables futurs candidatslaissent clairement transparaître leurs ambitions d’être de la course lors de cette joute électorale.Car il est des signes qui ne trompent pas.

22LA NATION LA NATION EVENEMENTEVENEMENT

Sécurité Sur La froNtière eSt

Renforcement du dispositif

aLgérie-eSpagNe

Facilitation de délivrance de visas

Le mémorandum d’entente algéro-espagnol relatif à la facilitation réci-proque de la procédure de délivrancede visas, signé le 10 janvier 2013 àAlger, est entré en vigueur le 24 juil-let dernier. Publié dans le Journal of-ficiel n° 34 du 30 juin 2013, ledocument constitue le premier instru-ment conclu avec un pays membre del’Union européenne (UE) dans le do-maine de facilitation des procéduresde délivrance de visas.Il procure notamment aux citoyens

des deux parties, sur une base de ré-ciprocité, le maximum de facilitationleur permettant de circuler entre leterritoire algérien et l’espace Schen-gen dans les meilleures conditionspossibles et dans le respect des légis-lations et réglementations de chacundes deux pays.Le document comporte, en outre,

des facilités en matière de justifica-tion de l’objet de voyage, de la duréedu visa à octroyer, des délais de trai-tement, ainsi que des documents àfournir à l’appui des demandes devisas, alors que ses dispositions s’ap-pliquent à de nombreuses franges dela population allant du simple citoyenaux délégations gouvernementales etofficielles.Par ailleurs, le texte accorde un

traitement d’exception aux cas d’ur-gence et prévoit le remboursementdes frais de visas en cas de non rece-vabilité de la demande introduite au-près des services consulaires desdeux pays.

Le dispositif de sécurité mis en placesur la bande frontalière de la wilaya deTébessa, vient d’être renforcé par deuxnouveaux escadrons des groupes desgardes frontières (GGF) de la gendarme-rie nationale, a-t-on appris samedi auprèsd’une source sécuritaire. Ces deux escadrons implantés à Bekka-

ria et El-Kouif, seront encadrés d’ici lemois d’octobre prochain par la 5ème cir-conscription régionale des groupes gardesfrontières, réalisée dans la localité d’El-Ouinet, qui devrait couvrir également leswilayas de Souk Ahras et El- Tarf, a-t-onfait savoir de même source, précisant quecette structure, la deuxième du genre enAlgérie, devra assurer une formation pé-dagogique de qualité au profit des forceshéliportées. La mobilisation de ces escadrons, s’ins-

crit dans le cadre des mesures de sécurité

prises par le 5ème commandement régio-nal de la gendarmerie nationale pour laprotection de cette bande frontalière,d’environ 300 km de long, assurée aupa-ravant par 28 brigades de gendarmerie na-tionale, 4 compagnies territoriales, 4sections de sécurité et de recherche dontune est chargée de la sécurité des biens etdes personnes, 2 unités de GGF à Bir El-Ater et Laouinet, et un escadron de sécu-rité motorisé. La même source a en outre indiqué, que

les misions des unités des groupes desgardes frontières (GGF) consistent à sur-veiller en permanence les zones fronta-lières, à observer et à détecter touteincursion de nature à porter atteinte à l’in-tégrité ou à la sécurité du territoire et àprévenir et réprimer l’immigration illé-gale et le trafic de carburant et des stupé-fiants.

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Le baromètre de L’oNS

Optimisme mesuré des patronspour les prochains mois

L'Office National des Statistiques (ONS) vient de rendre publics les résultats d'une enquête d'opinion auprès de 740 entreprises dont 340 publiques et 400 privées portantsur le premier trimestre 2013.

L'activité industrielledevrait, selon l'en-quête, connaître du-

rant les mois prochains unereprise. Les chefs d'entre-prises des deux secteurs an-ticipent une hausse del'activité, de la demande etdes prix de vente ainsiqu'une meilleure perspectivede leurs trésoreries. Seloncette enquête, la demande enproduits manufacturés a en-registré une hausse durant le1er trimestre 2013, poursui-vant sa tendance déjà enta-mée depuis le 3è trimestre2011. Les stocks ont eu ten-dance à se vider durant cettepériode puisque près de 46%des chefs d'entreprises pu-bliques et 67% du secteurprivé ont déclaré ne pas sa-tisfaire toutes les com-mandes reçues. C’est lastabilité des prix de ventequi explique la hausse de lademande en produits manu-facturés durant le 1er trimes-tre 2013. Par contre, l’enquête ré-

vèle que le niveau d'approvi-sionnement en matièrespremières est parfois restéinférieur aux besoins expri-més. En conséquence, prèsde 85% du potentiel de pro-duction du secteur public etplus de 70% de celui duprivé ont enregistré des rup-tures de stocks ayant causédes arrêts de travail infé-rieurs à 10 jours. En outre,en raison de la vétusté et desproblèmes de maintenance,près de 80% des représen-tants du secteur public et

près de 36% du privé ontconnu des pannes d'équipe-ments. L'enquête précise queplus de 56% des entreprisespubliques et 64% du secteurprivé ont utilisé leurs capa-cités de production à 75%. Des pannes d'électricité

ayant provoqué des arrêts detravail de moins de 12 joursont été enregistrés alors quel'approvisionnement en eaua été suffisant durant cettepériode pour la majorité desenquêtés. La majorité des patrons

ont relevé l’inadéquation duproduit de la formation avecles besoins de l’activité de labranche manufacturière, endéclarant avoir trouvé desdifficultés à recruter surtout

le personnel d'encadrementet de maîtrise. Une plusgrande assiduité au travail aété noté et cela s’est traduitpar un taux d'absentéismeinférieur durant le 1er tri-mestre 2013 par rapport auprécédent, ajoute l'enquête.Durant le 1er trimestre 2013,la trésorerie des entreprisespubliques est jugée "nor-male" selon plus de 33% desgestionnaires du secteur pu-blic et 90% de ceux duprivé. Selon les chefs d’en-treprise concernés par l’en-quête de l’ONS,«l'allongement des délais derecouvrement des créances,les charges élevées et leremboursement des em-prunts et la rigidité des prix

continuent d'influer sur la si-tuation de la trésorerie desentreprises». Ainsi, près de63% des entreprises pu-bliques et 13% d'entreprisesprivées ont eu recours à descrédits bancaires, et 25% deschefs d'entreprises du sec-teur public et plus de 66%de celles du privé ont trouvédes difficultés à les contrac-ter, relève l'enquête. Enfin,plus de 57% des industrielsdu public et plus de 93% deceux du privé ont affirmépouvoir produire davantage,seulement en réorganisant leprocessus de productionsans renouvellement ni ex-tension de leurs équipe-ments.

amara Khelifiamara Khelifi

11 11 AOÛTAOÛT 2013201333 LA NATION LA NATION EVENEMENTEVENEMENT

La Direction générale du Domainenational a annoncé de nouvelles facili-tations au profit des usagers, portant surla possibilité de télécharger par Internetles documents officiels utilisés par lesrédacteurs d'actes et autres utilisateurs."La Direction générale du Domaine

national (...) porte à la connaissance dupublic la possibilité pour les usagers detélécharger, via son site web, les docu-ments utilisés par les rédacteurs d'actes(notaires, administration des domaines)

et par les banques et établissements fi-nanciers", ainsi que "les documents uti-lisés par les usagers (personnesphysiques et morales)", a-t-elle indiquédans un communiqué. Les documents, utilisés par les rédac-

teurs d'actes, concernés par cette facili-tation sont "le document de formalité depublicité foncière, le bordereau d'ins-cription d'hypothèque et le bordereaud'inscription en renouvellement d'hypo-thèque", précise le communiqué. Pour

les documents utilisés par les usagers,la Direction générale du Domaine a cité"le bordereau relatif à la première for-malité au livre foncier(demande d'éta-blissement et de délivrance de livretfoncier) et la demande de réquisition derenseignement (copies d'actes, extraitsd'autres documents y compris le certi-ficat négatif)".Il s'agit aussi de "la de-mande d'ouverture d'enquête foncièrepour les personnes physiques et moralesainsi que la liste des pièces accompa-gnant la demande d'ouverture d'enquêtefoncière". Tous ces imprimés sont disponibles

sur le site web www.foncier-finance.gov.dz,explique la mêmesource. Désormais, les citoyens ainsique tout autre utilisateurs ne sont plusobligés de se déplacer vers les conser-vations foncières pour le retrait de cesdocuments, a-t-on souligné, ajoutantqu'il suffit aux usagers de les téléchar-ger, de les renseigner et de les déposerau niveau de la conservation foncièreterritorialement compétente accompa-gnés des pièces jointes requises en lamatière.

Plus de 700.000 travailleurs des secteurs du bâ-timent, des travaux publics et de l’hydraulique(BTPH) ont été déclarés en ligne durant le mois dejuillet par leurs entreprises à la Caisse nationale descongés payés et du chômage-intempéries (CACO-BATPH), a-t-on appris mercredi auprès de lacaisse. "La télé déclaration des travailleurs duBTPH effectuée par leurs entreprises à la CACO-BATPH a concerné 767.152 travailleurs durant lemois de juillet dernier", a indiqué à l’APS, le di-recteur général de cette caisse, Abdelmadjid Che-kakri. Il s’agit des travailleurs des secteurs duBTPH qui bénéficient des congés payés annuels etdes indemnités du chômage-intempéries gérés parcette caisse. Par ailleurs, le même responsable aajouté que sur les 62.885 entreprises du secteur duBTPH affiliées à la CACOBATPH, 38.442 ont ef-fectués la déclaration de leurs assiettes de cotisa-tions en ligne durant le mois de juillet dernier, soitun taux de plus de 61% du totale de ces entreprises.La télé déclaration est une nouvelle solution detransmission des déclarations à distance, elle estconstituée d’un portail facile d’accès, sécurisé etrapide.Cette opération a pour objectif l’amélioration de

la qualité des prestations fournies aux adhérents etla facilitation de l’accomplissement de leurs obli-gations et, partant, garantir les droits des travail-leurs de ces secteurs. Ce processus visantégalement la modernisation de l’administration etdes infrastructures publiques. Cette opération per-met aux entreprises affiliées à la CACOBAPTHd’effectuer gratuitement leurs déclarations an-nuelles des travailleurs et d’assiettes de cotisationsà la CACOBATPH via internet. M. Chekakri a ex-pliqué que ce procédé (la télé déclaration) rapideprocure "un gain de temps considérable et une ac-cessibilité permanente et maximale" en matière dedéclaration des travailleurs et de la cotisation.Créée en février 1997, la CACOBATPH intervientessentiellement pour assurer les prestations decongés payés aux travailleurs salariés déclarés dessecteurs du BTPH et leurs indemnisations en casdu chômage-intempéries.

bâtimeNt

Plus de 700.000 travailleurs déclarés en ligne en 1 mois

Le Groupement Touat Gaz, formé de Sonatrach etGDF Suez, opérant sur les gisements gaziers de Touat,a signé mercredi soir avec la société espagnole Técni-cas Reunidas un contrat EPCC (ingénierie, équipe-ment, construction, mise en service) portant sur ledéveloppement des gisements situés dans la wilayad’Adrar. Ce contrat consiste principalement en la réa-lisation d’une usine de traitement de gaz et d’un réseaude collecte de 14,2 millions de mètres cubes (m3) parjour de gaz naturel brut pour la production de 12,8 mil-lions m3/jour de gaz et 1.803 barils par jour decondensât. Le délai de réalisation de ces infrastructures est de

40 mois, alors que leur mise en service, prévue fin2016, devrait permettre de produire 4,6 milliards dem3 par an de gaz naturel brut, selon une présentationdu projet à l’occasion de la cérémonie de signature.En parallèle, le Groupement Touat Gaz a déjà entaméle forage des puits producteurs de gaz naturel pour lesbesoins du centre de traitement et qui sont au nombrede 42, a-t-on précisé. Dans une allocution, le PDG deSonatrach, Abdelhamid Zerguine, s’est félicité de lasignature de ce contrat qui marque le début effectif del’exploitation de l’important périmètre gazier deTouat. Il s’agit, selon lui, d’une nouvelle étape dans laconcrétisation de la stratégie de développement dupôle gazier du sud-ouest. "Je suis très heureux de lasignature de ce contrat pour un projet qui concrétise,une nouvelle fois, le choix du partenariat comme op-tion stratégique de développement", a-t-il affirmé.

expLoratioN gaz

Sonatrach-GDF Suezsur les gisements du TouatfoNcier

Du nouveau pour les investisseurs

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LaNcemeNt de La 3g

C’est le véritable re-tour vers lesvoyages. Les

agences de voyage ont affichédes tarifs vers toutes les desti-nations et les villes côtières ontredynamisé leurs activités com-merciales pour les estivants. Ences derniers vingt jours seule-ment avant la reprise sociale,l’afflux des estivants seraénorme sur les belles plages dupays. La plupart des familles,des groupes de jeunes, prépa-rent leur sorties pour un séjourau bord de la mer ou dans laforêt. Les destinations dépen-dent du prix d’abord, maisaussi de la qualité des services.Dans une ville côtière de paysou à l’étranger, les Algériens sepréparent à partir. En Algérie, les villes côtières

réunissent tous les atouts natu-rels : forêts, plages, mon-tagnes…et autres. Malgré ladiversité des sites touristiques,et aussi la politique engagéepar les pouvoirs public afin depréserver le tourisme interne,notre pays n’a, malheureuse-ment, pas pu accueillir pourl’instant le nombre estimé desestivants. Cet état de fait a en-gendré une faiblesse dansl’économie nationale en termesde rentabilité des villes touris-tiques du pays. Les causes sontnombreuses… de l’héberge-ment, les commerces, le servicejusqu’au comportement mar-qué par l’incivisme. Hôtels, auberges et villas des

particuliers, de la côte est à lacôte ouest les tarifs de locationproposés sont très élevés. Lalocation d’une petite chambredans un hôtel « modeste » allaità plus de cinq milles dinars

pour une seule nuit, en plus laqualité de service est loin desnormes avec en plus le com-portement agressif et lemanque de civisme. Pourquoicette flambée ? D’après les ci-toyens qui ont choisi de passerleur séjour dans une plage dupays, c’est du au « non contrôledes pouvoirs publics ». Cettesituation, faut-il le dire, a faitfuir de nombreux estivants.Toutes nos plages semblentpayantes, et «propriétés pri-vées ». La plupart des plagesont été squattées par des privés,« jeunes non orientés » qui exi-gent des prix exagérés. C’est lavéritable anarchie dans l’orga-nisation des plages. « Cesjeunes squatters sont parfoissources de problèmes, et déran-

gent les familles », indique-t-on. Au niveau des plages lessquatteurs ont dicté leur loi enimposant dans chaque espaceun parking. « Payez obligatoi-rement ». Ces comportements,faut-il le dire, ont poussé denombreux algériens à aller audelà de nos frontières chercher« la liberté, le calme, et le sé-jour tranquille. Les quatorze wilayas litto-

rales ont été renforcées entermes de capacités d’héberge-ment pour cette saison estivale2013 à 142.000 lits. Cette aug-mentation été qualifiée de « lé-gère » à l’ordre de 6.000 lits,par rapport à l’année dernière,selon la dernière déclaration deMohamed Amine Hadj Saïd,secrétaire d'Etat au Tourisme,

interrogé sur la Chaîne III de laradio nationale, en promettantégalement de délivrer 12.000lits supplémentaires avant la finde l’année. Ces nouvelles infrastructures

permettent à la fois de régler ledéficit en matière d’héberge-ment et le brassage entre lescultures. Au niveau du littorale, 371

plages sont ouvertes à la bai-gnade cette année, soit uneaugmentation de 11 plages parrapport à l’an dernier. Concernant l’aménagement

et l’équipement de ces plages,« l’Etat a réservé un peu plusde 13 milliards de dinars et plusde 500 millions de dinars pourleur nettoyage ».

djamel boukermadjamel boukerma

11 11 AOÛTAOÛT 20132013

Contre toute attente la plupart descommerces sont restés fermés durantles deux jours d’aid el fitr. Le citoyena été en quelque sorte pris en otage.Pourtant quelques jours avant, le mi-nistère du Commerce ainsi quel’Union Générale des Commerçanteet Artisans Algériens (UGCAA) ontassuré à plusieurs reprises le citoyenquant à la disponibilité des produits deconsommation et des services durantles jours fériés.Dans la plupart des quartiers algé-

rois, les rideaux des boulangeriesétaient baissés, pourtant, le présidentde la Fédération nationale des boulan-gers (FNB), M. Youssef Kelfat, a af-firmé le jour même que le taux depermanence a été suivi avec plus de50%. Même chose pour les autresproduits de première nécessité,comme le lait. Selon quelques com-merçants interpellés sur la question, lapénurie de lait durant la fête sacrée aété due à la distribution voire aussiaux producteurs qui n’ont pas assuréleurs rôles. Pour précision, les com-merçants ont été tenus d’assurer lapermanence, selon une instructionferme du ministère du commerce. Eneffet, le parlement a adopté récem-ment une loi modifiant et fixant lesconditions d’exercice de l’activitécommerciale qui oblige les commer-çants à approvisionner le citoyen enproduits de large consommation. Uneloi qui reste encore ignorée et inappli-quée, ce qui laisse la reproduction dumême scénario pour chaque année.Pour l’aïd-el-adha passé, quelque

660 commerçants n’ont pas réponduà l’appel lancé par le ministère duCommerce pour assurer la perma-nence durant les jours de la fête ce quileur a coûté de fermes sanctions. Maisà ce moment, la loi régissant la per-manence durant les fêtes religieusesn’existait pas, reste à savoir si lescommerçants qui n’ont pas respecté laloi qui est en vigueur aujourd’hui se-ront sévèrement sanctionnés.

Nabila. aNabila. a

La 3G. Un éternel feuilleton sans fin. L’on s’est distin-gués ces derniers mois par ces promesses non tenues, lan-cées tambour battant, concernant le lancement de latechnologie de la 3G en Algérie y compris par le ministrele ministre de la Poste et des Technologies de l'Informa-tion et de la Communication.Cette fois-ci, c’est l’Autorité de régulation de la poste

et des télécommunications (ARPT) qui vient tout bonne-ment annoncer que le retrait des cahiers des charges parles opérateurs intéressés par une licence mobile de troi-sième génération a été reporté au 15 du moiscourant. L’ARPT en a même informé les opérateurs mo-biles de cette décision, « sans nous fournir la moindre ex-plication ou de motif », a regretté un chargé de lacommunication de l’un des trois opérateurs. « Pour l’heurerien n’est plus clair pour nous », a encore soutenu le mêmeresponsable qui a espéré que « la deuxième date avancéepar l’ARPT soit respectée ». Que comprendre ? Tout sim-plement que notre pays n’est pas encore prêt, ou nos res-ponsables, chacun à son niveau n’arrivent toujours pas,du moins à assumer leurs discours. Et ce n’est pas cela quimanque. Moussa Benhamadi, dans une déclaration à lapresse en juillet dernier en marge de la signature d'un mé-morandum d'entente entre son département ministériel etle ministère coréen de la Sécurité et de l'administrationpublique, avait été clair à ce sujet affirmant que la miseen service de la 3G devrait se faire avant le 1er décem-

bre. «Le lancement du processus d'octroi de la licence 3Ga été officiellement décidé par le gouvernement. J'ai signél'arrêté définissant la date du lancement et la date de miseen exploitation des licences commerciales 3G et 3G+»,avait souligné le ministre « espérant » que les opérateursseront prêts le 1er décembre 2013 pour commencer à offrirles services aux citoyens. Interrogé sur la question del'opérateur de téléphonie mobile Djezzy qui entravait lelancement de la 3G, M. Benhamadi avait indiqué que lesdeux questions sont désormais «complètement disso-

ciées». «Nous avons dissocié complètement le lancementdu processus de la 3G par rapport au dossier Djezzy, cesont deux dossiers différents. Il ne faut pas les lier, il n'ya pas de concomitance», avait il expliqué. Selon lui, unefois le processus d'octroi de la 3G lancé, il revient à l'Au-torité de régulation de la poste et des télécommunications(ARPT) de faire l'appel d'offre et d'octroyer les licenceset «elle est souveraine dans ce cas». Le cafouillage de-meure. Le flou aussi alors que dans les pays voisins la 3Gn’est plus une utopie.

SaiSoN eStivaLe eN aLgérie

Retour vers les voyages !Après un dur mois de ramadhan, coïncidant avec une partie de la saison estivale, les Algérienscommencent, déjà, à reprendre le souffle et préparent leurs bagages pour des séjours dans lesdestinations de leurs choix, ici ou ailleurs.

44LA NATION LA NATION EVENEMENTEVENEMENT

La permaNeNceduraNt L’aïd

Les commerçantsont défié l’instructionministérielle

Bientôt, mais pour quand ?

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11 11 AOÛTAOÛT 2013201355

La wilaya d’Alger a créé récemment deux entreprises pourla prise en charge des déchets domestiques. L’une spécialiséedans la collecte et le transport des déchets (ExtraNet) et l’au-tre dans la gestion des centres de tri et d’enfouissement tech-nique (EGCETAL) qui a commencé la gestion du premiercentre.L’exploitation du centre ExtraNet a démarré au début du

mois d’août dans la région H’missi, dans la circonscriptionadministrative de Zéralda, à l’ouest de la wilaya d’Alger. LePremier ministre Abdelmalek Sellal a donné le coup d’envoide l’exploitation du centre lors de sa visite d’inspection dansla wilaya en juillet dernier. L’ouverture de ce premier centre de tri et d’enfouissement

des déchets à H’missi améliorera la gestion des déchets no-tamment avec la réception, avant fin 2013, d’un autre centresimilaire, en voie de réalisation, dans la région de Corso (wi-laya de Boumerdès), a indiqué Fatiha Slimani, responsableà la Wilaya d’Alger. Pour sa part, Ladjrem Souhila, directrice d’EGCETAL a

estimé que ces deux centres ont permis de "passer d’une ges-tion anarchique des déchets à une gestion scientifique quirépond aux normes environnementales". La wilaya d’Alger a entamé la mise en œuvre d’une stra-

tégie prometteuse pour l’éradication de plus 250 points noirset 8 décharges sauvages, a indiqué le directeur de l’environ-nement de la wilaya d’Alger Messaoud Tebbani. Il a fait sa-voir que ces services ont établi un contrat avec une société

privée pour l’éradication définitive des points noirs au nom-bre de 250 sites au niveau de la wilaya d’Alger à travers lastérilisation des sites et la mise en place de bacs à ordures. Ila indiqué en outre que cette opération qui a débuté le 5 juindernier se poursuivra jusqu’à la fin de l’année 2013. Le responsable a jouté que les travaux d’aménagement de

la décharge d’Oued Smar dont la fermeture définitive a eulieu le 05 juin 2012, sont en cours de finalisation en prévisionde sa transformation en jardin public. Il a dans ce sens rappelé que la fermeture du centre d’en-

fouissement technique d’Ouled Fayet se fera prochainement.Ce dernier sera également transformé en jardin public, a-t-ilajouté. La prise en charge de la collecte et du tri des déchets est

une mission qui incombe à tous les acteurs de la collectivitélocale et des entreprises spécialisées, mais aussi et surtoutau citoyen, estiment les intervenants au processus de gestiondes déchets dont des agents d’hygiène et des élus. Dans ce contexte, le Directeur de l’entreprise ExtraNet,

Rachid Mechab a indiqué que "la priorité consiste au-jourd’hui à réorganiser et restructurer les services d’hygièneau niveau des communes en les dotant des moyens néces-saires". M. Mechab a précisé que son entreprise "comptemener des opérations de sensibilisation continues pour in-fluer sur le comportement des citoyens dans le traitementdes déchets, notamment après avoir mis à sa disposition desbennes à ordures pour chaque type de déchets".

Il a, d’autre part, mis l’accent sur la nécessité d’impliquertoutes les composantes de la société y compris les femmesau foyer et les commerçants. Les médias lourds ne serontpas en reste puisque leur rôle sera déterminant en termes desensibilisation et d’ancrage de la culture environnementale.

Ce serait une lapalissadede dire que le Ramadhanet son corollaire l’Aid

ont siphonné le budget familialpar une mercuriale des prix ini-maginable. C’est une rengainequi nous est servi tous les anssous l’œil bienveillant des pou-voirs publics qui la confortentpar une phraséologie surannéed’une économie de marché, quin’en est pas une chez nous, oùles prix sont libres, alors qu’ilssont plutôt anarchiques, confor-tant la rapine à grande échelledurant ce mois de piété.Pas de répit puisque juste

après ce mois éreintant, il faudrapenser au repos qui sied aveccette période qu’on appelle sousle vocable vacances. Ces der-nières sont presque devenuesune exigence et leur démocrati-sation amène de plus en plus defamilles à prendre de l’air ail-leurs que leur lieu de résidencehabituel. Et chacun va donc pui-ser dans ses bas de laine pour sa-tisfaire ce désir d’évasionquelque part.Cette perception des citoyens

des loisirs semble coïncider avecla nouvelle orientation de l’ad-ministration chargée du tourismequi, désormais, compte privilé-gier le tourisme interne, un slo-gan bien affiché lors de la tenuedu dernier salon international dutourisme et des voyages. Un slo-gan qui n’est pas suivi de me-sures pour drainer les nationauxà choisir les produits touristiquesdu terroir et dissuader au moinsune partie d’entre eux à consom-mer algérien. La maison de« Lokman », sur le plan touris-tique bien sûr, comme dit unadage bien de chez nous, est lamême dans la mesure où aucunefacilitation ou une promotiondes gestionnaires de stations bal-

néaires du pays ou autres struc-tures d’hébergement sur le litto-ral pour persuader la clientèlealgérienne à rester intra muros.Bien au contraire. Les prix deschambres sont scotchés et fontfuir le plus « fortuné » des va-canciers. Une prestation est à neplus en douter est un « label »tant elle est exécrable et vousdonne la nausée. Cette piste tou-ristique est indésirable quoiqueces complexes semblent affichercomplets où résident des tou-ristes d’un genre particulier ouplutôt des invités « étatiques »qui n’ont jamais mis la maindans leurs poches.Les autres iront ailleurs où le

ciel « des prix d’hébergement etde la prestation » est le plus clé-ment. La Tunisie demeure ladestination la plus prisée avecplus d’un million de touristes al-gériens par an. La route, par lebus d’une agence, ou par véhi-

cule particulier est le chemin leplus emprunté .Il faut dire queles prix proposés par les Tuni-siens par ces temps de crise dé-fient toute concurrence. Cesderniers en panne de touristes dufait de l’insécurité qui plane surle pays compte sur les algérienspour combler leur déficit. LeMaroc, malgré la fermeture desfrontières terrestres et les proposvelléitaires de la monarchie àl’égard de l’Algérie, accapareune bonne partie de touristes al-gériens grâce au dynamisme desvoyagistes de ce pays qui « cas-sent » les prix au cours de la sai-son estivale.La Turquie demeure égale-

ment l’autre alternative touris-tique et ne cesse d’année enannée de concurrencer ces deuxpays voisins en attirant unebonne proportion de nationauxqui allient visites dans les sitesmagnifiques d’Ankara et d’An-

talya et sur les rives du Bosphoreet le business.Le reste des algériens qui iront

faire trempette le matin pour ren-trer le soir feront le bonheur desférus des statistiques du côté del’administration chargée du tou-risme pour gonfler des statis-tiques attestant d’un bon bilan deleur vision que même la situa-tion sécuritaire qui ceinture lepays sur toutes ses frontières(Sahel, Tunisie, Lybie) ne sem-ble, selon les responsables encharge de ce secteur, avoir au-cune incidence » sur le tourismealgérien. Et si les agences de tourisme

du Sud qui ont baissé rideaux ouceux qui sont trainés en justicepour des dettes fiscales qu’ellesne peuvent honorer, nous dres-sent un tableau sur lequel onpeut écrire toutes les misères dutourisme algérien.

b.b b.b 

LA NATION LA NATION EVENEMENTEVENEMENT

Le portefeuille de l’Algérien est mis ces jours-ci à rude contribution. Ce dernier ne sort d’une épreuveque pour affronter une autre.

coLLecte deS déchetS

Une nouvelle stratégie pour Alger

L’Algérie se classe en 5e po-sition des pays africains les plusvisités par les touristes étrangersen 2012, selon les dernières sta-tistiques de l’Organisation mon-diale du tourisme (OMT). La stabilité politique du pays,

comparée aux pays voisins, n'apas profité au secteur.Avec des arrivées estimées à

2,3 millions de visiteurs, l’Algé-rie est largement devancée parl’Egypte (11,2 millions de tou-ristes), le Maroc (9,4 millions),L’Afrique du Sud (9,2 millions)et la Tunisie (6 millions). L’OMT souligne que l'ensem-

ble du continent africain a enre-gistré une progression de 6% dela fréquentation. Avec 52 millions de visiteurs

en 2012, l’Afrique dépasse labarre symbolique des 50 mil-lions pour la première fois deson histoire, ce qui lui a permisd’engranger 34 milliards de dol-lars de recettes, soit 3% du totalmondial. Epargnée par les soulève-

ments populaires du « Printempsarabe », l’Algérie n’a pas sutirer profit de ces situations

L’Algérie n’arrive toujours pas à séduire

L’aprèS-ramadhaN

Tourisme, le miroir aux alouettes !

Page 6: La Nation Edition n 118

11 11 AoUtAoUt 2013201366 PUBLICITEPUBLICITE

La direction de la jeunesse et des sports lanceun avis d’appel d’offre restreint pour :

FOURNITURE ET POSE DE LACLOTURE DE SECURITE DU STADE

TCHAKER – BLIDASeules les entreprises qualifiées et spécialisées

dans le domaine du bâtiment comme activitéprincipale ou secondaires ou même spécialisé dansle domaines des travaux de constructionmétallique, peuvent retirer le cahier des chargesauprès de la Direction de la Jeunesse et des Sportsde la wilaya de BLIDA sise à l’avenue KHERITLIMOKHTAR Blida, sur présentation du certificatde qualification en catégorie (01) et plus enbâtiment comme activité principale ou secondaire,en cours de validité ou copie conforme certifiée etlégalisée ou registre de commerce activitéconstruction métalliqueLes offres doivent être accompagnées des

pièces réglementaires en cours de validitéoriginales ou vérifiées copies conformes décritesci-après.NB : les cahiers des charges seront remis sanspaiement préalable.1/ OFFRE TECHNIQUEDéclaration à souscrire dûment remplie daté et

signée, - Instruction au soumissionnaire dûmentsigné et paraphé, - Registre du commerce(photocopie légalisée), - carte d’immatriculationfiscale (copie l égalisée), - Extrait de rôle apuré ouen règle avec les services fiscaux de l’année encours., - Attestation de mise à jour (CNAS,CASNOS, CACOBATH Extrait de casierjudiciaire (original) du soumissionnaire ou dugérant de l’entreprise s’il s’agit d’une personneMorale., - Statut de la société (SARL-EURL-SNC)., - Liste des moyens matériels, justifiées pardes factures d’acquisition et moyens roulants pardes cartes grises accompagnées des attestations depolice d’assurance en cours de validité, certificatde qualification catégorie 1 et plus.Liste des moyens humains visée par la CNAS,

- Références professionnelles justifiés par descopies de diplôme ou attestation de succès. ,- Lesbilans comptables de trois dernières annéesdéclarés au fisc visés par un commissaire encompte – Attestations de bonne exécution dans les

prestations de même nature délivrées par desmaîtres d’ouvrages publics. – Attestation de dépôtdes comptes sociaux pour des les entreprisesdotées de la personne morale- NIS- FicheTechnique du produit, cahier des prescriptionsspéciales (c.p.s) paraphé.NB:tous les documents doivent être cpielégalisée2/ OFFRE FINANCIERE1-Lettre de soumission signée et datée2-Bordereau des prix unitaires BPU dûment

daté et signé3-Devis quantitatif et estimatif.Les offres accompagnées des pièces

réglementaires décrites à l’article 51 du décretprésidentiel N°10/236 du 07/10/2010 modifié etcomplété portant réglementation des marchéspublics, devront être déposées auprès de la DJS deBlida sise à l’avenue kritli Mokhtar Blida. Sousdouble enveloppe cachetée et anonyme.L’enveloppe extérieure doit porter la mention

indiquant le projet :DJS DE BLIDA

SOUMISSION A NE PAS OUVRIRAVIS D’APPEL D’OFFRE NATIONAL

RESTREINTFOURNITURE ET POSE DE LA

CLOTURE DE SECURITE DU STADETCHAKER – BLIDA

La date de préparation des offres est fixée à 21jours à partir de la première parution du présentavis sur les quotidiens nationaux ou BOMOP. Sile jour d’ouverture coïncide avec un jour férie ouun Week end l’ouverture se fera le jour ouvrablequi suit.La durée de validité des offres est la durée de

préparation des offres (21 jours) augmentée de 3mois, conformément à l’article 65 du décret10/236 du 07/10/2010 modifié et complété.Les offres doivent être déposées le 21ème jour

à compter de la première parution de l’appeld’offre avant 12H00 L’ouverture des plis technique et financière se

fera en une seule séance le jour de la date de dépôtdes offres à 14H00 au niveau de la DJS. Si le jourd’ouverture coïncide avec un jour férié ou un Weekend l’ouverture se fera le jour ouvrable qui suit.

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMoCRAtIQUE Et PoPULAIREWILAYA DE BLIDA

DIRECtIoN DE LA JEUNESSE Et DES SPoRtS

AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL RESTREINT N° 14/2013

La Direction de la Programmation et du suivibudgétaires de la Wilaya de Djelfa lance un avisd’appel d’offres national restreint pour leRenouvellement des équipements des établissementsscolaires du cycle primaire y compris chauffage etclimatisation (Programme 2013) repartie comme suit : Lot 06 : Equipement des cantines (complément)Les fabricants de fournitures ou revendeurs agréés

en gros ou détaillants, importateur, disposant descapacités financières, techniques, juridique etréglementaires conformes à la législation algériennepour l’exécution du marché peuvent participer auprésent appel d’offres.Les soumissionnaires intéressés par le présent avis,

peuvent retirer le cahier des charges auprès de ladirection de la programmation et du suivi budgétairesde la Wilaya de Djelfa (secrétariat de direction) citéBenjermain Djelfa gratuitement.Toutes les offres doivent être déposées au niveau de

la direction de la programmation et du suivibudgétaires de la Wilaya de Djelfa cité Benjermain,Wilaya de Djelfa, (Secrétariat de Direction), le 21èmejour de 08h00 à 12h00 à compter de la premièreparution de l’avis d’appel d’offre sur les quotidiensnationaux ou sur le BOMOP.L’offre est déposer conformément au cahier des

charges sous enveloppe principale scellée necomportant aucune inscription extérieure autre quel’objet de l’avis, le nom et l’adresse du servicecontractant.

A MonsieurLa Directeur de la Programmation et du Suivi

BudgétairesAppel d’offres restreint National n° 05/2013.

Renouvellement des équipements desétablissements scolaires du cycle primaire y comprischauffage et climatisation (Programme 2013)Lot 06 : Equipement des cantines (complément)

Soumission à ne pas ouvrirCette enveloppe principale abritera deux autres

enveloppes scellées identifiées A et B*L’enveloppe dénommée A abritera l’offre

technique, constituée des pièces suivantes :Déclaration à souscrire (datée, signée et cacheté)La déclaration de probité (datée, signée et cacheté)Copies des cartes grises et assurances (copies

légalisées)Registre de commerce copie légaliséeStatut pour les entreprises copie légaliséeCasier judiciaire du soumissionnaire, Datant de

moins de 03 mois (copie légalisée ou originale)

Extrait de rôle apuré ou échéancier de moins de 03mois. (copie légalisée ou originale)Attestation de mise à jour doit être validé (CNAS)

Copie légaliséeAttestation de mise à jour doit être validé

(CASNONS) Copie légaliséeRéférences professionnelles (attestation pour les

importants fournitures délivrées par les maîtresd’ouvrages) (les trois dernières années 2013-2012-2011-) copies légaliséesBilan fiscal de l’année antérieure (2012) copies

légaliséesCarte d’Identification fiscale légalisée.Attestations du dépôt légal des comptes sociaux

pour les sociétés (année 2011) (copie légaliséeCertificat de conformité et/ou d’origine (s’il ya a

lieu)Certificat de garantieLes catalogues portant description détaillée des

équipements a fournirNB/ Le fournisseur retenu doit présenté des

pièces originales dans les 8 jours qui suivent la datede jugement des offres

L’enveloppe dénommée B abritera l’offreconstituée des pièces suivantes :

Lettre de soumission (datée cachetée et signée)Cahier des charges (Préscription

générales+Préscription spéciale+caractéristiquestechniques des équipements)(datée, signée et cachetée)Bordereau des prix unitaires dûment rempli (daté

cacheté et signé)Devis quantitatif et estimatif dûment rempli (daté

cacheté et signé)

L’ouverture des plis des offres techniques etfinancières se fera en séance publique, le 21ème jour àpartir de la première publication de l’avis d’appeld’offres dans l’un des quotidiens nationaux ou leBOMOP à 14 heures au siège de la Direction de laProgrammation et du suivi Budgétaires, si ce jourcoïncide avec un jour férié ou un jour de repos légal,les opérations de dépôt des offres et d’ouverture desplis s’effectueront le premier jour ouvrable qui suit auxmême horaires respectifs.Les soumissionnaires resteront engagés par leurs

offres pendant une durée de 111 jours à compter de ladate limité de dépôt des offres.Le présent avis tient lieu d’invitation aux

soumissionnaires pour assister à l’ouverture des plis.

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMoCRAtIQUE Et PoPULAIREWILAYA DE DJELFA

DIRECtIoN DE LA PRoGRAMMAtIoN Et DU SUIVI BUDGEtAIRES

AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL RESTREINT N°05/2013Numéro d’Identification Fiscale : 17018229097

ANEP 536263 ANEP 536327LA NATION le 11-8- 2013LA NATION le 11-8- 2013

La direction de l’administration local de La wilaya de Ain Defla, lance un avis d’appel d’offres national ouvertpour la REALISATION D’UNE UNITE SECONDAIRE DE LA PROTECTION CIVILE A BORDJ ELEMIR KHALEDLOT 01 : BLOC BATIMENT EN T.C.E + AMENAGEMENT EXTERIEUR LOT 02 : MUR DE CLOTURE + BACHE A EAU + POSTE DE TRANSFORMATION PSIII (génie

civile + équipement)LOT 03 : MENUISERIE EN ALUMINIUMle présent avis d’appel d’offres national est destiné aux soumissionnaires titulaires d’un certificat de qualification

et de classification activité Principale travaux de bâtiments catégorie Une (I) ou plus pour LOT 01 : BLOCBATIMENT EN T.C.E + AMENAGEMENT EXTERIEUR et LOT 02 : MUR DE CLOTURE + BACHEA EAU + POSTE DE TRANSFORMATION PSIII (génie civile + équipement), les Micro entreprises créespar les jeunes pour LOT 03 : MENUISERIE EN ALUMINIUM, des capacités techniques et financières,Intéressées par le présent avis d’appel d’offres national ouvert peuvent retirer le cahier des charges auprès de LADIRECTION DE L’ADMINISTRATION LOCALE, RUE EL EMIR KHALED AIN DEFLA, contrepaiement de 1000.00 DA au niveau du trésor de la wilaya d’AIN DEFLA représente les frais d’impression. Les entreprises ordinaires peuvent soumissionnés pour lot 01 cl lot 02 et présentées pour chaque lot un offre

technique. Les micro entreprises ne peuvent soumissionnés que pour lot 03. Les offres doivent accompagnées des pièces suivantes:

Offre Technique : LOT : BLOC BATIMENT EN T.C.E + AMENAGEMENT EXTERIEUR et LOT : MUR DE CLOTURE +

BACHE A EAU + POSTE DE TRANSFORMATION PSIII (génie civile + équipement)1 -Copie légalisée du registre de commerce nouvelle immatriculation 2-Copie légalisée du certificat de qualification et de classification catégorie Une (I) ou plus pour activité

Principale travaux de bâtiments en cour de validité. 3-Extrait du casier judiciaire N°03 du soumissionnaire lorsqu’il s’agit d’une personne physique, et du gérant

ou du directeur général de l’entreprise lorsqu’il s’agit d’une personne morale en cours de validité. copie légalisée. 4-Copies légalisées des attestations de bonne exécution des travaux similaires (bâtiment en TCE + pour le lot

N°01 et pour le lot n°02) délivrées par les services contractants. 5-Liste des moyens matériels signée et cachetée (pour chaque lot), accompagnée des pièces justificatives. copie

légalisée des cartes grises avec attestations d’assurance valide pour matériels roulant —copie légalisée PVd’huissier de justice daté de moins d’une année de la date d’ouverture des plis pour le matériel non roulant.6-Liste des moyens humains signée et cachetée par le soumissionnaire (pour chaque lot), justifiée par les

diplômes et les attestations d’affiliation auprès de services CNAS de moins de trois (03) mois pour le personnellesd’encadrement (technicien supérieur, technicien) et le nombre de salaries figurant sur attestation de mise à jourCNAS pour les ouvriers (maçons, ferrailleurs. manœuvres) 7-Copie légalisée de l’extrait de rôles (moins de trois mois). 8-Copie légalisée d’attestation de mise à jour CNAS 9-Copie légalisée des Attestations de mise à jour. CASNOS 10-Copie légalisée des Attestations de mise à jour. CACOBATPH 11-Planning de réalisation ( pour chaque lot) avec délai écrit en chiffre et en lettre signé. daté et cacheté par le

soumissionnaire, 12-Copie légalisée Attestation de dépôt légal des comptes sociaux 2012 au niveau du centre national du registre

commerce, pour les sociétés commerciales. 13-Copie légalisée des bilans financiers des trois dernières années (202009-2010-2011) portant accusé de dépôt

auprès des services des impôts.

14-Cahier des charges remplie signée, cachetée et datée par le soumissionnaire. 15-La déclaration de probité dument remplie, signée, datée et cachetée. 16-La déclaration à souscrire dument remplie, signée, datée et cachetée. l7-le numéro d’identification fiscale (NIF). 18-Copie légalisée du statut lorsqu’il s’agit d’une entreprise lorsqu’il s’agit d’une personne morale

LOT : MENUISERIE EN ALUMINIUM (Micro entreprises) 1. Cahier des charges remplie signée, cachetée et datée par le soumissionnaire. 2. Le déclaration de probité dument remplie, signée, datée et cachetée. 3. La déclaration à souscrire dument remplie, signée, datée et cachetée. 4. Le numéro d’identification fiscale (NIF), 5. Copie légalisée du registre de commerce nouvelle immatriculation 6. Copie légalisée d’extrait du casier judiciaire N°03 du soumissionnaire lorsqu’il s’agit d’une personne

physique. et du gérant ou du directeur général de l’entreprise lorsqu’il s’agit d’une personne morale en cours devalidité. 7. Copie légalisée des Attestation d’éligibilité délivrée par les organismes concernés. 8. Copie légalisée de la Décision d’octroi des avantages fiscaux en phase d’exploitations délivrées par les

organismes concernés. 9. Planning de réalisation avec délai écrit en chiffre et en lettre signé, daté et cacheté par le soumissionnaire. 10. Liste des moyens humains signée et cachetée par le soumissionnaire. 11. Document bancaire, justifiant la situation financière.

B-offre financière : 1. Lettre de soumission dument rempli, signée cachetée et datée.2. Les bordereaux des prix unitaire dument remplient, signé, cacheté et daté en lettre et en chiffre. 3. Les devis quantitatif et estimatif dument rempli, signé, cacheté et daté. Le soumissionnaire devra signé, cacheté et daté son offre, chaque offre est insérée dans une enveloppe fermée

et cachetée, la référence et l’objet de l’appel offres ainsi que la mention « technique » ou « financière » selon lecas, les deux enveloppes sont mises dans une autre enveloppe extérieur anonyme, comportant la mention « A NEPAS OUVRIR » Appel d’offres National ouvert N°.... /2013- Pour la REALISATION D’UNE UNITÈ SECONDAIRE DE LA PROTECTION CIVILE A BORDJ

EL EMIR KHALED ; LOT N°… :………………………….Les offres doivent être adressées à la direction de l’administration locale de la wilaya de Ain Defla — siège de

la wilaya — RUE EMIR KHALED

La durée du préparation des offres est fixer à Vingt et un (21) jours à partir de la date de le première publicationdans le bulletin officiel des marchés de l’opérateur public (BOMPO) ou la presse. Le jour et l’heure limite de dépôt des offres et le jour et l’heure d’ouverture des plis technique et financiers

correspondent au dernier jour du la durée de préparation des offres avant douze (12.00) heure. Si ce jour coïncideavec un jour férié ou un jour de repos légal, la durée de préparation des offres est prorogé jusqu’au jour ouvrablesuivant. L’heure limite de dépôt des offres est fixé à douze heure (12.00 H). L’ouverture des plis techniques et financiers se fera en séance publique à quatorze heures (14:00) au siège de

la wilaya de Ain Defla, Direction de l’administration locale. Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pendant une période égale à la durée de préparation

des offres augmentée de (03) trois mois à compter de la date limite de dépôt des offres. Les soumissionnaires sont invités à assister à la séance d’ouverture des p1is.

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMoCRAtIQUE Et PoPULAIREWILAYA DE AIN DEFLA

DIRECtIoN DE L’ADMINIStRAtIoN LoCALE NIF : 44015101367

AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL OUVERT N°07/2013

ANEP 536650LA NATION le 11-8- 2013

Page 7: La Nation Edition n 118

11 11 AOUTAOUT 2013201377 LA NATION LA NATION ECONOMIEECONOMIE

COMMERCE EXTÉRIEUR MÉDICAMENTS

La Chine soupçonne Sanofide corruption

Les autorités chinoises ont ouvert uneenquête sur Sanofi, soupçonné d'avoir dis-tribué en 2007 environ 1,7 million deyuans (208.000 euros) à plus de 500 mé-decins chinois pour les inciter à augmenterleurs prescriptions de médicaments, rap-porte samedi l'agence officielle Chine nou-velle. L'agence cite un responsable desservices de santé selon lequel les enquê-teurs vont étudier des documents portantsur différents programmes de recherche, ycompris des listes de patients et des dos-siers médicaux. Sanofi avait déclaré jeudiprendre "très au sérieux" les allégationsd'un journal chinois selon lesquelles cer-tains de ses salariés avaient versé des pots-de-vin à plus de 500 médecins en Chine, ily a six ans, dans le but de doper ses ventes.Un "donneur d'alerte" anonyme a déclaréau quotidien 21st Century Business Heraldque Sanofi avait versé fin 2007 une sommeglobale d'environ 1,7 million de yuans à503 docteurs de 79 établissements hospi-taliers de Shanghai, Pékin, Hangzhou etGuangzhou.Sanofi a expliqué dans un communiqué

avoir eu connaissance de ces informations,mais il a ajouté qu'il était trop tôt pour s'ex-pliquer sur des événements remontant à2007. Le groupe a assuré ne tolérer aucunepratique contraire à l'éthique. Les autoritéschinoises ont multiplié ces derniers moisles enquêtes sur des soupçons de corrup-tion visant des entreprises étrangères. Dansle secteur pharmaceutique, le britanniqueGlaxoSmithKline est pour l'instant le pre-mier visé. Plusieurs autres laboratoires,comme le danois Novo Nordisk, l'anglo-suédois AstraZeneca, l'américain Eli Lilly& Co et le belge UCB ont déclaré récem-ment que les autorités chinoises avaientinspecté certains de leurs locaux en Chine.Pour les analystes, ces procédures pour-raient ouvrir la voie à la mise en œuvre parPékin d'un contrôle plus strict des poli-tiques commerciales des groupes pharma-ceutiques.

Sur les 64,25 milliards dedollars (mds usd)d’échanges commer-

ciaux (importations et exporta-tions) réalisés par l’Algériedurant ce semestre, 39,16 mdsusd ont été effectués avec lespays de l’UE, soit 60,94% ducommerce extérieur global del’Algérie, indique-t-on auprèsdes Douanes. Les importationsalgériennes de l’UE ont atteint14,98 mds usd, durant le pre-mier semestre 2013, soit prèsde 52,8% des importationsglobales du pays, en hausse de22,8%, par rapport à la mêmepériode en 2012, selon leschiffres du Centre national del’informatique et des statis-tiques (Cnis) obtenus parl’APS. Les exportations algériennes

vers ces pays ont atteint 24,17mds usd, soit 67,33% des ex-portations globales du pays, enhausse de 17%, précise leCnis. A l’intérieur de cette ré-gion économique, l’Espagneest le premier client de l’Algé-rie avec 5,39 mds usd, suiviepar l’Italie avec 5,13 mds, la

Grande-Bretagne avec 4,51mds, la France (3,66 mds) etles Pays-Bas avec 2,71 mds.Pour les fournisseurs, les pre-mières places ont été occupéesaussi par les pays de l’UE. LaFrance occupe toujours la pre-mière place avec 3,33 mdsusd, la 3e place revient à l’Es-pagne avec 2,72 mds usd, puisl’Italie à la 4e place avec 2,51mds usd et l’Allemagne (5e)avec 1,34 md usd. La Chine,qui ne fait pas partie de l’UE,a été classée 2e fournisseur del’Algérie avec 3,31 mds usd.Les pays de l’OCDE (horsUE) viennent en deuxième po-sition avec une part de 12,37%(3,50 mds usd) des importa-tions de l’Algérie, et de19,58% (7,03 mds usd) desventes algériennes à l’étran-ger. Par rapport au 1er semestre

2012, les exportations réali-sées avec ces pays ont reculéde 38,6%, au moment ou lesimportations en provenancede ces pays ont augmenté deplus de 11%. Les échangescommerciaux de l’Algérie

avec les pays de l’OCDE, du-rant les six premiers mois2013, ont été réalisés essen-tiellement avec les USA quisont classés 6e client d’Algeravec 7,24% des exportationsde l’Algérie. La Turquie a étéclassée 8e client de l’Algérieet son 6e fournisseur avec res-pectivement 1,8 md et 1,1 mdusd. La région de l’Amériquedu Sud absorbe 3,03% (1,09md) des ventes algériennes àl’étranger alors que ses expor-tations vers le pays ont totalisé6,22% (1,76 md usd) de la va-leur globale des importationsau 1er semestre 2013. Pourcette région, le Brésil estclassé 10e client (994 mil-lions) de l’Algérie et son 11efournisseur (1,12 md usd). Lespays de l’Asie ont absorbé4,62% des exportations del’Algérie (1,66 md usd) et enont expédié 18,26% (5,17 mdsusd). En Asie, la Chine resteun "important" partenaire del’Algérie puisqu’elle est clas-sée 2e fournisseur du pays de-puis 2012 avec 3,31 mds usdet son 13e client avec 644 mil-

lions usd.Le volume des échanges

avec les pays du Maghreb(UMA) a enregistré une aug-mentation de 58,45% le pre-mier semestre 2013 parrapport au 1er semestre 2012,passant de 1,21 milliard usd à1,92 md usd. Le commerce avec les pays

arabes (hors UMA) a enregis-tré une hausse de 32,64% parrapport à la même période, levolume global des échangescommerciaux étant passé de1,2 md usd à 1,59 md usd.Dans le monde arabe, seuls laTunisie et le Maroc figurentparmi les 15 premiers parte-naires commerciaux de l’Al-gérie, occupantrespectivement la 12e et la 14eplace dans la liste des princi-paux clients du pays avec 813millions usd et 521 millionsusd, selon le Cnis. Les expor-tations algériennes ont atteint35,90 mds usd au 1er semestre2013 et les importations 28,35mds usd, donnant un excédentcommercial de près de 7,56mds usd.

Près de 61% des échanges commerciaux de l’Algérie, réalisés durant le premier semestre 2013,ont été effectués avec les pays de l’Union européenne (UE), classant cette communauté écono-mique premier partenaire commercial du pays.

L’UE, premier partenaire de l’Algérie

PetroChina va s'associer àExxon Mobil pour exploiter legisement pétrolier géant WestQurna en Irak et est en négocia-tions avec le russe Lukoil pouracquérir une part dans undeuxième projet sur place, a-t-onappris vendredi de sources in-dustrielles. La Chine est déjà lepremier acteur dans l'exploita-tion de gisements pétroliers enIrak. Une présence dans WestQurna renforcerait sa domina-tion et ferait de PetroChina, nu-méro un chinois du pétrole, leplus gros investisseur étrangerdans les champs pétroliers ira-kiens. West Qurna, situé dans lesud-est irakien, est au cœur de lastratégie de développement de

l'Irak dans la production de pé-trole, avec des réserves qui per-mettraient de pomper plus decinq millions de baril par jour(bpj) et de rivaliser le gisementsaoudien de Ghawar en Arabiesaoudite, le plus riche au monde,une fois que les deux projetstourneront à plein régime. "Pe-troChina va participer au déve-loppement du gisement", adéclaré vendredi une source in-dustrielle proche de l'opération.L'accord devrait être annoncédans plusieurs semaines, a-t-onprécisé de même source, sansplus de détail sur cet accord. Pe-troChina et Exxon ont tous lesdeux refusé de commenter.PetroChina est également en

négociations avec Lukoil pourprendre une participation dansun autre projet d'exploitation dugisement, West Qurna-2, ap-prend-on d'une source proche dugroupe pétrolier russe, qui n'apas précisé le montant de la par-ticipation recherchée. La Chine est le deuxième im-

portateur mondial de pétroleaprès les Etats-Unis et la crois-sance de sa consommation decarburant tire le marché pétrolierdepuis une dizaine d'années.Confrontés à une baisse de la de-mande de pétrole importé par lesEtats-Unis et l'Europe, les pro-ducteurs au Moyen-Orient, enRussie, en Afrique et en Amé-rique latine sont en concurrence

active pour prendre une part dumarché chinois en expansion.West Qurna-2 devrait démarrercette année et produire 500.000

bpj en 2014, via un investisse-ment total de 30 milliards de dol-lars. Lukoil veut investir 5milliards à lui seul en 2013.

ENERGIE

PetroChina s’associe à Exxon Mobil

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11 11 AOUTAOUT 20132013 88LA NATION LA NATION ECONOMIEECONOMIE

LAGHOUAT

Ce quota, qui entre dans le cadredu Fonds national de dévelop-pement des régions du Sud et

confié à l’Entreprise algérienne degénie rural (EAGR), représente 170unités du programme 2011 et 150 uni-tés de 2012, ajoutées à 70 autres distri-buées récemment à leurs bénéficiaires,selon la même source.Les habitants des zones rurales vont

prochainement bénéficier aussi de 196kits solaires visant à contribuer à la pré-servation des zones de pacage et au dé-veloppement de l’élevage, une

opération qui est actuellement en phasede préparation des cahiers des chargeset des procédures liées au lancementdes appels d’offres, a ajouté la mêmesource. Dans le même cadre, il seraprocédé à l’équipement de sept puitspastoraux et l’exploitation de l’énergiesolaire, afin de contribuer à l’améliora-tion du cadre de vie dans les régionsconcernées, selon la même source.Il est attendu, par ailleurs, le lance-

ment des travaux de réalisation de 300km d’électrification rurale, destinés àrépondre aux besoins de 70 périmètres

agricoles à travers la wilaya, aprèsavoir réceptionné un programme de130 km dans sept communes et qui atouché 178 puits. Ce qui va permettrede créer de nouvelles exploitationsagricoles. Bien qu’ayant bénéficié degrands projets, durant les dernières an-nées, dans le secteur agricole, la wilayade Laghouat demeure en quête de pro-grammes d’urgence, notamment enmatière d’électrification rurale, en rai-son de sa vocation essentiellementagro-pastorale, selon les services de lawilaya.

Quelque 320 kits solaires seront distribués prochainement pour équiper des foyers en zonesrurales de la wilaya de Laghouat, dans le but d’y améliorer le cadre de vie du citoyen, a-t-onappris auprès de la Conservation des forêts.

Distribution d’un quota de 320 kits solaires  

La zaouïa des Beni Abbès, si-tuée dans la commune de Menaâ(Batna), constitue un des plus an-ciens et des plus importants lieuxde pratique religieuse et de savoirdans la wilaya des Aurès.Fondée vers l’an 1660 par Sidi

Boubaker Ibn Sidi Mohamed ElAkbar, un homme mystique origi-naire de Marrakech (Maroc), cettezaouïa, selon son Mokadem ac-tuel, Abdelmalek Benabbas, estl’une des plus vieilles de la régionet l’une des toutes premièresd’Algérie, s’attachant directementà la tariqâ (voie soufie) Kadiria.Sidi Boubaker avait choisi

d’établir sa zaouïa sur un site quiaccueillera, plus tard, la premièreextension de la petite aggloméra-tion de Menaâ. La demeure qu’ilbâtit à l’est de l’ancienne cité deMenaâ, au milieu de maigres pâ-turages, était appelée Dar Ech-Cheikh.

Une architecture sobre pourun lieu chargé d’histoireLa mosquée de Sidi Bel Abbès

Ibn Sidi Mohamed El Asghar a étéfondée, quant à elle, sur de vieillesruines romaines vers 1700, deve-nant un important lieu de savoir,d’enseignement du Saint Coran,

du Hadith et des sciences reli-gieuses.Appelée "Moul essbil", elle fut

également connue pour être un re-fuge pour les nécessiteux et lesvoyageurs. Ses cheikhs étaientsollicités pour arbitrer les litiges etles conflits.La zaouïa a conservé, au travers

des siècles, sa place dans lescœurs des habitants de la région.

Son architecture très sobre en faitun monument-témoin d’un passéchargé d’histoire et de dévotion àDieu et à son Prophète Mohamed(QSSSL).

Ahmed Bey, l’hôte demarque

Selon des documents histo-riques et des manuscrits encoreconservés dans la zaouïa, AhmedBey, dernier bey de Constantine,

s’était réfugié dans cette zaouïa en1839, soit deux années après laprise de Constantine par l’arméed’occupation française. Il y fut ac-cueilli avec sa famille par lecheikh Sidi Mohamed Ibn SidiBen Abbas qui lui apporta toutson soutien ainsi qu’à ses combat-tants.Ahmed Bey fréquenta par inter-

mittence, pendant trois années,cette zaouïa. Il s’y fit soigner pen-dant toute une année lorsque samaladie empira. Il y enterra mêmeses deux fils, Mohamed et Mah-moud, précocement fauchés par lamort à l’âge de 13 et 5 ans. Leurstombeaux se trouvent à ce jouraux côtés de ceux des saintscheikhs de la zaouïa.Selon l’imam de la mosquée de

la zaouïa, cheikh Saïd Aksa, lazaouïa était vénérée par la popu-lation des Aurès et respectée parl’autorité ottomane en raison de sagrande influence religieuse.Elle fut aussi un centre de résis-

tance à l’occupation française ac-cueillant, entre beaucoup d’autres,l’un des successeurs de l’EmirAbdelkader dans le combat,Cheikh Mohamed Seghir BenAhmed Ibn El Hadj.

Harcèlements vains de l’ad-ministration coloniale

Selon Abdelmalek Benabbas, lesharcèlements ininterrompus del’administration coloniale, dont laconfiscation de ses biens Habousqui s’étendaient jusqu’à Biskra,n’ont pas empêché la zaouïa depoursuivre ses missions spiri-tuelles, éducatives et sociales. Lesoccupants français avaient faitconstruire en 1915 une école à l’in-térieur de la zaouïa, à moins de 30mètres de sa mosquée pour mieuxépier ses cheikhs et ses fidèles.Après l’indépendance, les activitésde la zaouïa ne s’arrêtèrent que du-rant la décennie noire pour repren-dre de nouveau en 2005. Elles’attache actuellement à la tariqâTabiïya dont la zaouïa mère est àAnnaba et accueille annuellement,les 14 et 15 juin, une rencontre ré-gionale de la tariqâ réunissantquelque 250 fidèles de 16 wilayas.La zaouïa de Menaâ assure actuel-lement l’enseignement du SaintCoran et conserve de nombreuxmanuscrits de grande valeur. Mo-nument de l’histoire de la résistancenationale, elle reçoit la visite decentaines de personnes des Aurès etde plusieurs wilayas du pays.

BATNA

Zaouïa de Beni Abbès : ancien lieu de savoir dans les Aurès

GHARDAIAPlus de 300.000 palmiers dattiers productifs traitéscontre le BoufarouaQuelque 303.450 palmiers dattiers productifs des

palmeraies des wilayas de Ouargla et Ghardaïa ontsubi, à titre préventif, un traitement phytosanitairecontre les parasites du Boufaroua et du Myelois, a-t-on appris auprès du responsable de la station régio-nale de l’institut national de protection des végétaux(INPV) de Ghardaïa. Initiée par le ministère del’Agriculture et du Développement rural, cette opé-ration préventive de lutte contre ces parasites, au titrede la campagne 2013 entamée en début de juillet, apermis de traiter 182.850 palmiers dans la wilaya deOuargla et 120.600 palmiers dans les palmeraies dela wilaya de Ghardaïa, a expliqué M. Ahmed Sek-kouti. Des moyens logistiques et humains de l’INPV,dont une dizaine de camions dotés de pulvérisateurs,ont opéré dans la wilaya de Ouargla et huit autresdans la wilaya de Ghardaïa, ajoutés aux moyens desmicro-entreprises locales de jeunes, sous-traitantesdans cette opération, a indiqué le responsable de lastation de l’INPV de Ghardaïa.Au total 134.000 palmiers répartis entre la wilaya

de Ouargla (84000) et celle de Ghardaïa (48000), ontété traités par des micro-entreprises locales de jeunesassociées à cette opération, a-t-il fait savoir.Ce traitement contre les parasites destructeurs de

la production phœnicicole a été précédé de la miseen place d’un réseau de surveillance et de veille,ainsi que de tournées de prospection et d’évaluationde la situation phytosanitaire dans différentes pal-meraies de ces deux wilayas productrices de dattes,a souligné M. Sekkouti. Une nette régression du pa-rasite du Boufaroua dans les palmeraies de Ouarglaet Ghardaïa a été observée, lors de cette campagne2013, a relevé le même responsable, justifiant cetterégression par l’efficience des traitements effectuésdurant les années précédentes, notamment le traite-ment biologique. Un montant de 96 millions DA aété dégagé par le ministère de tutelle pour la cam-pagne 2013 de lutte préventive contre les parasitesdu Boufaroua et du Myelois, qui ciblera plus de 4millions de palmiers dattiers productifs des wilayasproductrices de dattes (Adrar, Bechar, Biskra, El-Bayadh, El-Oued, Ghardaïa, Illizi, Ouargla, Taman-rasset, Tindouf et Khenchela). Cette opérations’inscrit dans le cadre d’une stratégie nationale vi-sant à protéger le palmier dattier des maladies et pa-rasites nuisibles afin d’améliorer la production et laqualité des dattes algériennes ainsi que de préserverle palmier, a rappelé le responsable de la station ré-gionale de l’INPV de Ghardaïa.

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11 11 AOUTAOUT 2013201399 LA NATION LA NATION ECONOMIEECONOMIE

JIJEL

Le mausolée du cheikh Sidi AhmedAmokrane, érigé en ces lieux char-gés d’histoire, est encore très visité

par la population locale, comme il a puêtre constaté depuis le 27ème jour dumois de Ramadhan et ce, malgré son étatactuel jugé "lamentable" par les citoyenset les descendants du cheikh rencontréssur les lieux par l’APS à la veille de l’AïdEl Fitr.Ce mausolée où reposaient le cheikh et

d’autres chefs spirituels de la ville, détruitpar les bombardements de 1942-1943, aété remplacé, en 1964, par un petit monu-ment en forme de coupole, puis en mos-quée."Autrefois, la première sortie de la

jeune mariée était consacrée à SidiAhmed Amokrane", se souvient HabibaRida qui appartient à la 16ème générationdes descendants de ce cheikh venu de laKalaâ des Beni-Abbas en 1631 pour s’ins-taller à Jijel, d’où, selon des historiens, sadirection spirituelle cimenta l’alliance destribus de la région contre l’expédition mi-litaire du duc de Beaufort (de juillet à oc-tobre 1664), commanditée par Louis XIVet vaincue par la résistance des Algériens.Selon les historiens, c’est par le djihad

contre l’occupant que l’homme de foivenu rejoindre son oncle le cheikh FadelAmokrane, fondateur d’une zaouia à l’en-trée de la vieille ville (rasée en 1859), filsdu sultan éponyme tué par les Turcs en1550, a conquis les coeurs des Jijéliens etcette place qui lui est consacrée sur leshauteurs de Kern El-Djebel."Les youyous fusaient, l’on faisait une

collation de "tamine" (mélange de se-moule, d’huile d’olive et de figuessèches), et du couscous était servi à tous.

La taille de la mariée était ceinte d’unsendjak vert pendant qu’on l’arrosait defigues sèches (karmos). Elle était ensuiteescortée à la maison des Amokrane (au-dessous du cimetière) pour boire de l’eaubénéfique de son puits tandis que desprières et des cantiques à la gloire du Pro-phète (QSSSL) étaient entonnés par tous",se rappelle encore Habiba qui ne cachepas sa nostalgie pour ces rituels nuptiauxqui ont cessé dans les années 1980."Notre pari est aujourd’hui de réhabili-

ter ces lieux et d’en défendre la mé-

moire", soulignent Mohamed et HarounAmokrane, descendants de Sidi Ahmed,qui, les bras chargés de documents d’ar-chives, retracent l’histoire des descen-dants du sultan Nacer de la Kalaâ desBeni-Abbès (mort en 1600), dont les qua-tre fils sont à l’origine, en Kabylie et dansl’est algérien, de la saga familiale des Mo-krani."En 1928, l’administration coloniale a

tenté de détruire le cimetière pour utiliserla roche sur lequel il est bâti afin deconstruire les quais du port.

La famille Amokrane, soutenue parl’ensemble des Jijéliens ont fermementrefusé cette atteinte à leur mémoire col-lective et un émissaire a porté l’affaire àParis’’, narre Haroun Amokrane avec uneémotion non feinte.Les deux frères se souviennent que le

cimetière a été longtemps affublé d’unecaserne de l’armée française avant queces terres ne soient, grâce aux protesta-tions des habitants de Jijel, restituées à lafamille

Le cimetière aérien qui surplombe la baie de Jijel et qui porte le nom du marabout du 17ème siècle, Sidi Ahmed Amokrane, reste unlieu de recueillement incontournable lors des fêtes religieuses célébrées par les familles de cette région littorale.

Sidi Ahmed Amokrane, lieu de recueillementincontournable

Le dromadaire élevé sur toutel’étendue de la zone saharienneest "exposé à diverses menaces,victime à la fois des bourbiersnon traités laissés par des entre-prises pétrolières, les chiens er-rants et les accidents de toutgenre", a-t-on appris de l’asso-ciation des éleveurs de cha-meaux de la région de HassiMessaoud (Ouargla). "Ces me-naces ont conduit à la perte d’unnombre important de ce bétail,estimé entre 60 à 70 %", a-t-onsouligné. L’association tire lasonnette d’alarme concernant cetype d’élevage, source de vie,puisque ce bétail constitue à lafois un capital, un moyen detransport et une source de nour-riture.

Les bourbiers déciment le cheptel camelin

Le principal danger au quoti-dien pour les troupeaux dans legrand Sud demeure les bourbierslaissés par les compagnies pétro-lières, suite aux opérations deforage effectuées, et que lesbêtes prennent malencontreuse-ment pour des puits d’eau à in-diqué Mohamed B (54 ans)

éleveur de Camelin.Ce dernier a révélé au passage

que l’un de ses amis a perdu der-nièrement 11 bêtes, d’un coup,après avoir ingurgité des subs-tances toxiques dans un puitsabandonné.Ces bourbiers laissés à l’air

libre et non traités causent despertes sèches aux éleveurs de larégion, estimés l’an passé à prèsde 30% du troupeau, selon leprésident de l’association deséleveurs Lakhdar Ledhfari.Des efforts sont pourtant

consentis par l’entreprise natio-nale Sonatrach pour l’élimina-tion de ses bourbiers, mais vuleur grand nombre, "cela resteinsuffisant et l’opération va de-mander du temps", a confié unresponsable de l’environnementau niveau d’une filiale de Sona-trach.Et de préciser que des dispo-

sitions ont été prises pour dimi-nuer le phénomène, en mettantdes clôtures autour des anciensbourbiers et que désormais lesbourbiers seront traités selon unprocédé qui va permettre auxnappes toxiques de s’évaporer

dans l’air. Dans ce contexte, lasecrétaire d’Etat chargée del’environnement, Dalila Boudje-maa, avait insisté, lors de sa der-nière visite dans la commune deHassi Messaoud, sur la nécessitéde contrôler les résidus pétro-liers et d’appliquer des mesurescoercitives à l’encontre des en-treprises pétrolières contreve-nantes.

Les chiens errants, le cauchemar des éleveursLes chiens errants sont l’autre

danger qui guette les camélidés,car s’attaquant aux petits chame-lons, empêchant ainsi le renou-vellement de l’espèce etprovoquant des pertes considé-rables aux troupeaux, des dégâtsestimé à hauteur de 10%, selonl’association précitée.Pour sa part la commune de

Hassi-Messaoud a mis en placeun plan d’urgence pour éradi-quer ce fléau qui menace les éle-veurs, mais l’absence demunitions a retardé son applica-tion sur le terrain, a indiqué leprésident de l’Assemblée popu-laire communale, Yacine BenSaci.

Les accidents de la route,autre véritable menace

Les accidents de la route occa-sionnent également des pertes aucheptel camelin, avec des pertesestimées entre 5 et 10%. "Il y acinq mois, un bus de voyageursavait écrasé 6 chameaux sur letronçon reliant Touggourt àHassi-Messaoud’’, a indiqué unéleveur rencontré dans le bureaude l’association."Vu ces multiples dangers,

une douzaine d’éleveurs ont dûabandonner cette activité et ontpréféré vendre leurs troupeauxplutôt que de prendre des

risques, a indiqué le représentantde l’association des éleveurs decamélidés de la région de Hassi-Messaoud.L’association, créée en 1993 et

qui avait reçu le premier prix dela reproduction, lors du salonnational du dromadaire de 2012,compte 182 éleveurs et recensequelque 4.800 têtes de bétail.Elle s’attèle à inciter les éle-

veurs à poursuivre et pérennisercette activité ancestrale quiconstitue la richesse et la res-source quasi principale des po-pulations de cette région dupays, à travers de nouvelles

OUARGLA

L’élevage camelin en danger

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Edward Snowden, ex-agent de la CIA réfugié enRussie et un des hommesle plus recherchés aumonde, ne vit pas àMoscou, a fait savoir àRIA Novosti OlgaKirillova, chef de l'an-tenne locale du Servicefédéral des migrations(FMS). Le Service des migra-

tions de la capitale n'a reçude la part de M.Snowdenaucune demande d'enre-gistrement de son lieu deséjour, ce qui veut direqu'il n'est pas installé àMoscou, a indiqué l'inter-locutrice de l'agence. Le chef du FMS pour la

région de Moscou, Oleg

Molodievsky, avait anté-rieurement fait savoir queM.Snowden avait le droitde se faire enregistrer dansn'importe quel coin dupays. Plus tôt dans la jour-née de vendredi, The WallStreet Journal avait écritque le père de l'agent fugi-tif ainsi que ses amisdevaient se rendre lasemaine prochaine enRussie. D'après l'avocatrusse d'Edward Snowden,c'est après la rencontreavec son père que le sonclient décidera de sesdémarches ultérieures. Edward Snowden est

recherché aux Etats-Unispour avoir révélél'existence d'une décision

judiciaire autorisant lesservices secrets améri-cains à contrôler les com-munications téléphoniquesassurées par l'opérateurVerizon. Il a en outredivulgué des informationssur le programme de sur-veillance électroniquePRISM permettant à laNSA de recueillir les don-nées personnelles d'utilisa-teurs d'Internet. Jeudi 1eraoût, l'ex-consultant desservices spéciaux USEdward Snowden a obtenul'asile temporaire enRussie et a pu quitter lazone de transit de l'aéro-port moscovite deCheremetievooù il restaitcoincé pendant 40 jours

11 11 AOUTAOUT 20132013 LA NATION LA NATION InternationalInternational

L'homme, habitant à Gentilly(Val-de-Marne) et résidantdepuis plusieurs années en

situation irrégulière sur le sol fran-çais, est "proche de la mouvanceislamiste radicale", a précisé leministère dans un communiqué sansdonner de précision sur les deuxjournalistes.Le ressortissant tunisien "a égale-

ment manifesté à plusieurs reprisessa volonté de partir en Syrie pourparticiper au djihad en combattantau sein du groupe Jabhat al Nursaqui a récemment prêté allégeanceà al-Qaida", a ajouté l'Intérieur.Mathieu Guidère, universitaire et

islamologue, a précisé à l'AFP quece mouvement est le "principalgroupe djihadiste syrien". "Une menace réelle""Au regard de ces éléments,

poursuit l'Intérieur, cet individureprésentait une menace réelle pourla sûreté de l'État et la sécuritépublique, justifiant une mesure d'ex-pulsion, prononcée par un arrêtéministériel du 15 mai 2013 et selonune procédure d'urgence absolue".Manuel Valls, cité dans le communi-qué, a rappelé "l'engagement de laFrance à lutter contre le terrorismeet qu'il n'y aura aucune tolérance àl'égard de ceux qui prônent la vio-

lence et qui s'en prennent auxvaleurs de la République". Depuismai 2012, une dizaine d'islamistesprésumés ont été expulsés deFrance. En octobre 2012, un imamtunisien, Mohamed Hammami,accusé d'appel au "djihad violent", àla violence contre les femmes et àl'antisémitisme par l'Intérieur, avaitété expulsé de France. Ses avoirsavaient été gelés, ainsi que ceux del'association Foi et Pratique qu'ilprésidait. L'association appartenait àla mouvance rigoriste tabligh. M.Hammami officiait régulièrement àla mosquée Omar, dans le 11e arron-dissement de Paris.

itaLieSix migrants se noient en Sicile"Les migrants se sont pour la plupart jetés à l'eau" dès qu'ilsont vu les côtes, selon le porte-parole de la Capitainerie duport de Catane.Nouveau drame de l'immigration en Italie : sixmigrants se sont noyés en tentant de débarquer à l'aube surune plage de Catane (Sicile) d'un bateau transportant une cen-taine d'autres immigrés, provenant surtout de Syrie etd'Égypte. "Nous avons été alertés peu après 5h30 (3h30GMT) qu'un bateau s'était ensablé en face d'un établissementbalnéaire" à Plaia di Catania, a expliqué à l'AFP le comman-dant Roberto D'Arrigo, porte-parole de la Capitainerie du portde la grande ville sicilienne.L'embarcation, un bateau de pêche long de 18 mètres, étaitbloquée à une quinzaine de mètres du rivage. "Les migrantsse sont pour la plupart jetés à l'eau" dès qu'ils ont vu les côtes,a poursuivi le commandant D'Arrigo. Les corps de deuximmigrés décédés ont été trouvés sur la plage tandis que "qua-tre autres corps ont été repêchés par les pompiers" autour dubateau, selon ce porte-parole. Les six migrants ne savaientapparemment pas nager et se sont noyés, trompés par la pré-sence d'un canal assez profond à proximité du rivage, selon lapolice également intervenue sur place. Un enfant de trois ans,très déshydraté, et une femme enceinte ont été hospitalisés parprécaution.Le port de provenance n'est pas connu, mais appa-remment les migrants étaient en route depuis une semaine. Lecommandant D'Arrigo a précisé que les passagers étaient tous"de jeunes adultes" et que "parmi les victimes, figure un jeunede 15/16 ans". "Quand nous sommes arrivés, un bon nombrese trouvait déjà sur le rivage", a expliqué le commandantD'Arrigo, en parlant d'un total de "91 immigrés, des Syriens etdes Égyptiens, secourus par la capitainerie et qui sont actuel-lement au port pour identification". Mais il se peut qu'ils aientété plus nombreux, d'autres sources policières évoquant laprésence d'au moins 120 personnes sur le bateau.

Lors des prochains exer-cices conjoints de troupes despays membres de la CEI"Communauté de combat -2013", les systèmes de mis-siles sol-air S-300 PMU-2Favorit prendront pour la pre-mière fois part aux tirs réels, aannoncé samedi le chef d'unedivision de la DCA et desTroupes spatiales russes, leclonel Konstantin Oguienkoau micro de la radio Echo deMoscou. "Deux régimentsrusses participeront auxmanœuvres, dont un équipéde système de missiles S-400.Une unité sera équipé de sys-

tème de missiles sol-air S-300PMU-2 Favorit qui vient dedoter l'Armée russe et qui n'ajamais participé aux tirsréels", a indiqué le colonel.Selon lui, les exercices

comprendront également destirs réels de systèmes de laDCA Bouk et S-300PS.Les exercices conjoints

Communauté de combat sedéroulent une fois tous lesdeux ans. Cette fois, ilsauront lieu en août-septem-bre et impliqueront destroupes de la Russie, de laBiélorussie, de l'Arménie etdu Tadjikistan.

Un Tunisien de 36 ans a été interpellé et expulsé vendredi "en urgence absolue"pour "son implication dans plusieurs projets d'action violente notamment à l'en-contre de deux journalistes", a annoncé le ministère de l'Intérieur.

1010

Snowden ne séjournepas à Moscou Snowden ne séjournepas à Moscou

commuNauté de combat - 2013 Les systèmes «Favorit» essayés pour la première fois

Expulsion d'un Tunisienprônant le djihad

Russie-Etats-Unis:la "guerrefroide" estinexistante Il n'y a pas de "guerre

froide" entre la Russie etles Etats-Unis, a déclarévendredi soir le chef dela diplomatie russeSergueï Lavrov lorsd'une conférence depresse à Washington."Je pense que tout ce

que nous avons dit,SergueïKoujouguetovitch(Choïgou) et moi, à pro-pos de notre travail avecJohn Kerry et ChuckHagel, témoigne du faitqu'il n'y pas du tout de"guerre froide". Aucontraire, nous sommesen partenariat très serré.Et nous avons un trèsbon potentiel pour lerenforcer. La situationautour de Snowdenestune anomalie, comme jel'estime", a soulignéM.Lavrov à l'issue de larencontre 2+2 (les minis-tres russes des Affairesétrangères et de laDéfense et leurs homo-logues américains) àWashington.

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Suite à L’affaire SNowdeN

Obama veut réformer le Patriot Act

Le président améri-cain Barack Obama aannoncé vendredi

qu'il allait "travailler avec leCongrès" pour réformer ladisposition du Patriot Actprévoyant la collecte des mé-tadonnées téléphoniques parla NSA, face à la polémiquedéclenchée par les révéla-tions d'Edward Snowden. "Nous pouvons prendre

des mesures pour mettre enplace davantage de supervi-sion, davantage de transpa-rence et de garde-fous", ajugé Barack Obama lorsd'une conférence de presse àla Maison-Blanche. Il a pro-mis une "nouvelle ère" et aassuré que les États-Unis nesouhaitaient pas espionnerles "citoyens ordinaires". Il adémenti tout abus dans lesprogrammes de surveillancede la NSA, après la polé-mique déclenchée par les ré-vélations d'EdwardSnowden. "Mais étant donnéla taille de ce programme, jecomprends les inquiétudesde ceux qui craignent desabus", a-t-il expliqué. Inter-rogé sur le jeune consultantréfugié en Russie, le prési-dent a estimé qu'il n'était pas"un patriote".

Un responsable vie privée à la NSA

Parmi les mesures envisa-gées, le président américaina évoqué le renforcement dela supervision par la Cour desurveillance du renseigne-ment étranger (la FISC), untribunal secret de 11 jugesqui autorise la NSA à récla-mer auprès des opérateurs té-léphoniques et internet les

données de leurs clients.Jusqu'à maintenant les jugestranchaient sur des requêtesdu gouvernement sanscontradiction. Le président a dit qu'il en-

visageait d'instaurer une"voix indépendante" dans ledialogue avec la cour pour"assurer l'équilibre entre sé-curité et vie privée".Autre mesure, la divulga-

tion "d'autant d'informationsque possible sur ces pro-grammes" de surveillance, aénuméré M. Obama. "Nousavons déjà déclassifié unnombre d'informations à pro-pos de la NSA sans précé-dent. Mais nous pouvonsaller plus loin", a-t-il expli-qué, évoquant notamment lajustification juridique duprogramme de collecte desmétadonnées. Enfin, la NSA(National Security Agency)nommera un responsablechargé de la vie privée et deslibertés publiques tandis

qu'un site internet qui "ser-vira de plate-forme à davan-tage de transparence" sur "ceque font et ne font pas" lesagences de renseignement, aannoncé le président."Quant aux autres dans le

monde, je veux encore unefois rappeler que l'Amériquene s'intéresse pas à l'espion-nage des gens ordinaires.Nos services de renseigne-ment se concentrent sur larecherche d'informations né-cessaires pour protéger sonpeuple et, dans de nombreuxcas, protéger ses alliés", a-t-il plaidé. La révélation duprogramme de surveillanced'Internet, baptisé Prism, aulcéré de nombreux pays al-liés des États-Unis, notam-ment l'Allemagne.Pas de boycott de SotchiLa rhétorique antiaméri-

caine est en hausse depuisque Vladimir Poutine est re-devenu président de la Rus-sie, a-t-il par ailleurs estimé,

tout en jugeant qu'il n'avait"pas de mauvaises relations"avec le chef du Kremlin. Le président américain,

qui a annulé sa participationà un sommet avec son homo-logue russe prévu début sep-tembre, a en revanche écartél'idée d'un boycott des Jeuxolympiques d'hiver de Sot-chi, en Russie en 2014, esti-mant qu'un tel geste était"inapproprié".En outre, Barack Obama a

estimé que les groupes régio-naux affiliés à al-Qaidacontinuaient à "faire peser degraves menaces", tout en ju-geant que la direction du ré-seau extrémiste a été"démantelée". Ces re-marques interviennent alorsque les États-Unis ont ferméces derniers jours une ving-taine de missions diploma-tiques, principalement dansle monde musulman en rai-son de risques d'attentatsd'al-Qaida.

11 11 AOÛTAOÛT 201320131111 LA NATION LA NATION INTERNATIONALINTERNATIONAL

Moscou et Washington sont unanimes sur lanécessité de tenir une conférence internationalesur la Syrie, dite Genève-2, appelée à aboutir àun règlement politique de la crise syrienne, a dé-claré vendredi à Washington le ministre russe desAffaires étrangères Sergueï Lavrov. "Notre objectif est commun : obtenir un règle-

ment politique de la crise syrienne et lancer laconférence Genève-2". A mon avis, cette confé-rence devra déboucher sur la mise en place del'objectif fixé par les leaders du G8 lors du som-met de Lough Erne (Irlande du Nord), celui d'unirle gouvernement et l'opposition syriens dans lalutte contre le terrorisme", a souligné le chef dela diplomatie russe lors d'une rencontre au format"2+2" regroupant les ministres russes et améri-cains des Affaires étrangères et de la Défense. Compte tenu de la situation actuelle en Syrie,

c'est ce qu'il faut faire, a conclu M.Lavrov. Début mai dernier, les chefs de diplomatie

russe et américaine Sergueï Lavrov et John Kerryont convenu à Moscou de convoquer une nou-velle conférence internationale sur le règlementduconflit syrien. Ce forum doit faire suite à celuide Genève tenu en juin 2012. La nouvelle confé-rence - appelée "Genève 2" - aura également lieudans cette ville suisse, bien que sa date n'ait pasencore été fixée. Le but de Genève 2 est de réunirà la table de négociations les représentants desautorités et de l'opposition.

Syrie

Moscou et Washingtonaspirent à un règlementpolitique

La coalition d’opposition tunisienne a annoncésamedi qu’elle va proposer la semaine prochaine ungouvernement composé d’indépendants pour sortirle pays de la crise politique."Le Front de salut national va continuer de tra-

vailler sur le gouvernement de salut national et fairela semaine prochaine ses propositions sur les per-sonnalités indépendantes le composant.Le Front établira aussi une feuille de route bien

précise", a affirmé Karima Souïd député du partiMassar et membre de cette alliance, cité par l’AFP.Elle a aussi souligné que toute négociation avec

le parti au pouvoir Ennahda, qui dirige le gouver-nement, avait pour "préalable" la démission du ca-binet dirigé par Ali Larayedh. "Il ne peut y avoir dediscussion sans mise en place d’un gouvernementde salut national, ce n’est pas négociable", a estiméMme Souïd, assurant que les opposants n’avait euaucun contact direct avec Ennahda.Le mouvement Ennahda s’était dit la semaine

dernière prêt au dialogue après que le président dela Constituante eut gelé les travaux de cette assem-blée pour forcer les deux camps à dialoguer.Les partisans de l’opposition ont continué de se

mobiliser par centaines ces derniers jours au Bardo,dans la banlieue de Tunis où siège la Constituante,un mouvement de contestation quotidien depuisl’assassinat du député d’opposition MohamedBrahmi le 25 juillet attribué à la mouvance salafiste.L’opposition veut relancer la mobilisation en or-

ganisant une nouvelle grande manifestation le 13août.

tuNiSie

L’opposition veut proposer un gouvernementcomposé d’indépendants

Lors d'une conférence de presse, le président américain a appelé à plus de "transparence" et a nié entretenir de "mauvaises relations" avec Poutine.

Des milliers de partisans du présidentdestitué Mohamed Morsi ont manifestévendredi en Égypte et des heurts les ontopposés à la police dans plusieurs villes,sur fond de menaces d’une dispersionimminente par la force de leurs sit-in auCaire. Après la grande prière, plusieurscortèges ont convergé du centre de la ca-pitale vers la place Rabaa al-Adawiya,le principal sit-in depuis plus d’un moisde ceux qui réclament le retour sanscondition à la tête de l’État de M. Morsi,destitué le 3 juillet par l’armée et détenudepuis au secret.Des milliers de manifestants ont aussi

défilé dans d’autres grandes villes, enparticulier à Alexandrie (nord) et à As-siout (centre), arborant des portraits deM. Morsi, en pleines célébrations del’Aïd el-Fitr, marquant jusqu’à di-manche la fin du ramadan.

Dans la cité de Fayyoum, au sud duCaire, des heurts ont opposé des pro-Morsi à la police qui a tiré des gaz lacry-mogènes. Quatre personnes ont étéblessées, selon le ministère de la Santé.Dans la province de Charqiya (nord),

des affrontements ont éclaté dans plu-sieurs villes entre les manifestants et deshabitants, faisant une dizaine de blessés,selon l’agence officielle Mena. La situa-tion est particulièrement tendue depuisl’échec des médiations internationales etl’annonce par le gouvernement intéri-maire mis en place par l’armée de sa dé-termination à en finir avec les

rassemblements des pro-Morsi après leramadan. Redoutant un bain de sang, lesÉtats-Unis et l’Union européenne conti-nuent d’appeler les deux bords à fairedes compromis.Le coup de force a été annoncé par le

ministre de la Défense et chef de l’ar-mée, le général Abdel Fattah al-Sissi,considéré depuis comme le véritablehomme fort du pays. Des élections sontprévues pour début 2014.Jeudi, le premier ministre par intérim

Hazem el-Beblawi répété que la policeallait intervenir pour disperser les deuxsit-in au Caire.« Nous approchons du moment que

nous préférerions éviter », a-t-il prévenu,tout en se disant prêt à « donner aux ma-nifestants une chance de réconciliationet l’opportunité de chercher la voie de laraison ».Les observateurs s’attendent à ce que

le gouvernement - fort du soutien d’unegrande partie de la population et des mé-dias quasi-unanimes contre les Frèresmusulmans - lance son opération aprèsla fin dimanche de l’Aïd al-Fitr.

redoutaNt uN baiN de SaNg eN egypte

Les États-Unis et l’UE appellent lesdeux parties à faire des compromis

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11 11 AOUTAOUT 20132013 1212LA NATION LA NATION SPORTSSPORTS

PSG

Un début de saison inquiétant

INTER DE MILAN

Quelle mouche a piquéMazzarri ?

Mais quellemouche a piquéWalter Mazzarri ?Lorsqu'il entraî-nait Naples, letechnicien italienavait obtenu leprêt de Rolando etne lui avait faitjouer que septmatches (424 mi-nutes de jeu) ensix mois de SerieA. Désormais sur le banc de l'Inter, il vient encorede se faire céder pour une saison le défenseur cen-tral international portugais de 27 ans appartenant àPorto. Une option d'achat a été adossée au contrat.

AS ROME

Un nouveau bail pour Pjanic ?

Après avoir notammentrepoussé les avances del’Atletico Madrid, qui arécemment transmis uneoffre de douze millionsd’euros, l’AS Rome envi-sage de prolonger lecontrat de Miralem Pja-nic (23 ans), l’ancien mi-lieu de terrain de Metz etde Lyon. Sous contrat

jusqu’en juin 2015 avec les Giallorossi, l’interna-tional bosnien – qui figure sur les tablettes de Tot-tenham ou encore de Monaco – pourrait se voirproposer un nouveau bail de deux ou trois ans,avec une revalorisation salariale à la clé (de l’ordrede 3 M€/an). Très apprécié par Rudi Garcia, le nou-vel entraîneur des coéquipiers de Francesco Totti,Miralem Pjanic a également reçu un pont d’or dela part du Zenit Saint-Pétersbourg, mais sans suitepour le moment.

SPARTAK MOSCOU

Barrios jusqu'en 2017Le Spartak Moscou a déboursé sept millions

d’euros pour recruter l’attaquant international pa-raguayen Lucas Barrios (28 ans, Guangzhou Ever-grande). L’ancien joueur du Borussia Dortmund aparaphé un bail de quatre ans avec la formationrusse, qui courtise aussi Toby Alderweireld (24ans), le défenseur central belge de l'Ajax Amster-dam.

Ce sont même les Héraultais quiavaient ouvert le score dès la10e minute, avant que Maxwell

n’égalise à l’heure de jeu. Un scénariodevenu habituel depuis le début de sai-son. Sur les six matches amicaux ouofficiels disputés depuis début juillet,les hommes de Laurent Blanc ont étémenés au score cinq fois. Le bilan de

leurs premières mi-temps est même de6 buts encaissés pour aucun inscrit. Ilpasse à 8-1 en faveur des Parisiensaprès la pause.

Pour sa première apparition sous lemaillot parisien vendredi face à Mont-pellier (1-1), Edinson Cavani s'est il-lustré en se procurant une occasionsauvée de justesse par Siaka Tiéné. Sur

le site officiel du Paris-SG, l'internatio-nal uruguayen a livré ses impressions: "Il y a eu beaucoup d’émotions cesoir en ce qui me concerne. J’ai débutésous ce maillot et j’ai beaucoup de mo-tivation et d’ambitions pour cette sai-son. Mon objectif est de gagner entemps de jeu pour me faire ma placedans l’équipe".

Vendredi soir, à l’occasion du match d’ouver-ture du championnat de France, le PSG n’apu faire mieux que match nul sur le terrainde Montpellier (1-1).

SÉVILLE

Cristoforo remplaceMedel

Le FC Séville va perdre dans les prochainesheures l'un de ses piliers. Milieu défensif in-ternational chilien, Gary Medel (26 ans, 51capes) va être transféré à Cardiff City, promuen Premier League, contre 13 millions d'euros! Il y a deux ans et demi, le "Pitbull" avait étéacheté 3 millions d'euros à Boca Juniors.

Le club espagnol a déjà son remplaçantpuisque Sebastian Cristoforo a signé un contratde cinq ans. Milieu uruguayen de 19 ans, fina-liste malheureux du Mondial des 20 ans contrela France, il a été sacré champion avec sonclub de Penarol en 2013.

Osvaldo dans leviseur

Le VfL Wolfsburg serait disposé àdébourser vingt millions d’euros pourarracher la signature de l’attaquant in-ternational italien Pablo Osvaldo (27ans, AS Rome), dont le contrat expireen juin 2016. L’ancien joueur de l’Es-panyol Barcelone se serait vu propo-ser un salaire annuel de 2,8 millionsd’euros. Fulham ou encore Naples se-raient aussi sur le coup.

VFL WOLFSBURG ANZHI MAKHACHKALA

Quel avenir pour Eto'o ?On pourrait rapidement en savoir davantage sur l’avenirde Samuel Eto’o (32 ans), l’attaquant international ca-merounais de l’Anzhi Makhachkala, dont l’engagementexpire en juin 2014. Un rendez-vous charnière est prévuà Paris. L’occasion de faire le point sur la situationde l’ancien joueur du FC Barcelone ou encore del’Inter Milan et sur les différentes possibilités quis’offrent à lui. Placé sur la liste des transferts, leLion Indomptable n’a pas l’intention de faire unecroix sur l’intégralité de sa dernière année decontrat, mais la porte est ouverte pour des négo-ciations…

Courtisé par les LA Galaxy, Samuel Eto’o neserait pas contre un retour en Serie A et plus pré-cisément à l’Inter Milan. Mais pour l’instant, iln’y a rien de concret. En parallèle, l’ex-socié-taire de Majorque a été proposé à Naples, quisemble néanmoins privilégier d’autres pistesplus abordables au niveau salarial. En Pre-mier League, Tottenham (en cas de ventede Gareth Bale au Real Madrid) et Chel-sea (en cas d’échec des négociationsavec Wayne Rooney) pourraient se ma-nifester.

Recruté pour 2,7 millions d’euros(plus le prêt du Sénégalais Modou Sou-gou), Saber Khlifa, l’attaquant del’Evian TGFC, s’est officiellement en-gagé vendredi avec Marseille. Long-temps annoncé du côté de Montpellier,l’international tunisien a finalement pa-raphé un bail de quatre ans avec le clubdu président Vincent Labrune, qui a pro-fité de la baisse des tarifs en vigueurpour revenir à la charge et boucler l’opé-ration en l’espace de quelques jours. Au-teur de treize buts la saison passée enchampionnat, l’ancien joueur de l’Espé-rance Tunis a aussi reçu des offres deChine ou encore du Qatar, mais ce sontles Phocéens qui ont fini par rafler lamise.

«C’est un grand plaisir de signer à

l’OM, explique celui qui portera le nu-méro 29 sur le site officiel de l’OM.C’est un grand club. C’est un rêve qui seréalise. Le premier contact remonte àdeux mois. Là, ça s’est fait très vite en2-3 jours avec mon manager. Mes objec-tifs, c’est d’être parmi le onze titulaire etd’être à la hauteur. Il faut que je répondeprésent. Ce serait aussi bien de rempor-ter un titre avec Marseille. L’essentiel,c’est de gagner. Même si je suis atta-quant et que je dois marquer des buts.On a un petit peu parlé avec Elie Baup.C’est normal, ça faisait deux mois quej’étais en Tunisie. Il m’a posé quelquesquestions. Je suis bien physiquement.J’ai l’honneur de signer avec un tel clubqui a de grands supporters. Je prometsde donner le meilleur de moi-même.»

O. MARSEILLE

Le rêve de Khlifa

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45athlètes (16 seniors, 6 de haut ni-veau, 10 cadets, 7 féminines et 6juniors), encadrés par huit entraî-

neurs dont des conseillers en sport, sontconcernés par ce stage précompétitif." Ce regroupement devra permettre aux dif-

férents staffs nationaux de préparer beaucoupplus les gestes techniques chez les athlètes etles préparer à la compétition", a indiqué le di-recteur technique national (DTN), YahiaZaidi.Ce stage devra désigner les haltérophiles

qui auront l’honneur de représenter l’Algérieau rendez-vous continental, 3è opération,après une participation aux Championnatsarabes à Qatar (mai dernier) et les Jeux Mé-

diterranéens à Mersin en Turquie (juin der-nier). " Le choix des athlètes dépendra de leurforme et de leur charge. Le niveau des uns etdes autres est très rapproché, donc les entraî-neurs nationaux devront s’appliquer sérieuse-ment dans le choix de nos représentants dansce rendez-vous continental, et sélectionner lesmeilleurs", a expliqué le DTN.Au Nigeria, l’Algérie devra être présente

avec toutes les catégories (cadets, juniors etseniors). Mais la part du lion sera donnée auxcadets (garçons et filles) qu’on prépare pourles qualifications des Jeux Olympiques de lajeunesse (2014). En juillet dernier, coïncidantavec le mois du Ramadan, un groupe élargid’athlètes avait bénéficié d’un stage de

longue durée (15 juil-4 août) qui a été très bé-néfique pour l’ensemble des haltérophiles re-groupés. " Le dernier stage a permis àl’ensemble des athlètes de progresser davan-tage. Le choix d’accentuer le travail durant lemois de Ramadan n’était pas fortuit,puisqu’on savait que les performances et lescharges s’améliorent nettement à partir de la3è et la 4è semaine de ce mois", a fait savoirM. Zaidi. Pour mettre les athlètes et leursstaffs dans de bonnes conditions, la Fédéra-tion algérienne d’haltérophilie (FAH) s’est at-telée à réunir les meilleurs moyens possibles,pour le bon déroulement du regroupement deChéraga qui sera encadré par plusieurs entraî-neurs nationaux.

11 11 AOUTAOUT 201320131313 LA NATION LA NATION SPORTSSPORTS

haLtérophiLie/ champioNNatS d’afrique footbaLL/ traNSfertVers la finalisation du transfert de Taider(Bologne) à l’InterMilanLa direction de l’Inter Milan

(Serie A italienne de football),se réunira avec son homo-logue de Bologne pour finali-ser le transfert du milieuinternational algérien, SaphirTaider, au club lombard, rap-porte samedi le site spécialiséTuttomercatoweb.Considéré comme une prio-

rité pour l’entraîneur milanais,Walter Mazzari, selon lamême source, Taider pourraitsigner son contrat dans la fou-lée. Les exigences de Bologne

sont de 5 ou 6 millions d’eurosplus la seconde moitié desdroits de l’international slo-vène Rene Krhin, actuelle-ment en co-propriété entre lesdeux formations.Le milieu de terrain uru-

guayen de l’Inter Milan,Diego Laxalt, pourrait égale-ment atterrir en Emilie-Ro-magne pour amortir le coup dutransfert de Taïder de la partdu club de Massimo Moratti.L’international algérien, à

Bologne depuis 2011 aprèsavoir joué à Grenoble Foot 38(France), est lié par un contratde quatre ans avec le club ros-soblù".Taider, qui avait effectué

son baptême du feu avecl’équipe nationale le 26 marsface au Bénin (3-1), figuredans la liste des joueurs rete-nus par le sélectionneur VahidHalilhodzic pour le matchamical des Verts face à la Gui-née, le 14 août au stade Mus-tapha Tchaker de Blida(20h30)

Les sélections algériennes en préparationLes sélections nationales algériennes d’haltérophilie (toutes catégories), effectueront du 12 août au 7 sep-tembre au complexe sportif Sveltesse de Chéraga (Alger), le dernier regroupement de préparation en vue deleur participation aux prochains championnats d’Afrique, prévus au Nigeria (7-15 septembre 2013).

footbaLL/ Ligue i

MC Oran : Les Hamraouasaccueilleront à Bouakeul

Le MC Oran (Ligue 1 algé-rienne de football), sera domi-cilié lors de la saisonfootballistique 2013-2014 austade de Habib Bouakeul,comme souhaité par lesjoueurs et le staff technique, aaffirmé samedi le présidentdu club, Youcef Djebbari."Nous avons pris une déci-

sion collégiale de recevoirnos adversaires la saison pro-chaine au stade de Bouakeul.L’entraîneur Gianni Solinas aémis le vœu d’être domiciliédans ce stade, et nous n’avons

qu’exécuter sa demande", aindiqué à l’APS le premierresponsable du club oranais,précisant que La Ligue defootball professionnel (LFP)"va donner son accord pourrecevoir dans cette enceinte",même s’il n’est pas encorehomologué.En effet, une commission

dépêchée par la LFP n’a pashomologué le stade de Boua-keul pour un problème de tra-çage. Ladite commissioncompte y retourner dansquelques jours pour une éven-

tuelle homologation.Le MCO était contraint la

saison dernière de terminer lasaison au stade de Bouakeul,du fait que le stade de Zabanaaccueillait les matchs duchampionnat d’Afrique desnations des moins de 20 ans(U-20). "Le stade de Zabanane pourra être opérationnelavant novembre prochain, enraison des travaux de rénova-tion prévus notamment au ni-veau des gradins", a-t-ilajouté. Par ailleurs, YoucefDjebbari s’est dit "confiant"quant à la possibilité de saformation à faire bonne figurela saison prochaine. "J’ai es-poir de voir le MCO jouer sursa véritable valeur, et éviterde se contenter des secondsrôles. Notre objectif est d’ar-racher une place honorable",a-t-il conclu.Le MCO avait effectué un

stage préparatoire en Tunisie,ponctué par des matchs ami-caux contre des clubs algé-riens et locaux.

athLétiSme/moNdiaux de moScou

Belferar et Bettiche

L'athlète algérien Mohamed La-mine Belferar (800m) a été éliminéaux séries de l'épreuve du 800 mè-tres messieurs, disputée samedi,pour le compte de la première jour-née des Mondiaux 2013 d'athlétisme(10-18 août) à Moscou (Russie).Belferar (22 ans), auteur de son

meilleur temps personnel cetteannée (1.46.07), a terminé la coursede la 5ème série à la 7ème place en1: 47.17, loin derrière le vainqueur,l'Ethiopien Mohamed Aman1:44.93.L’autre athlète algérienne Amina

Bettiche a été aussi éliminée aux sé-

ries de l'épreuve du 3000 m steeple,disputée samedi, pour le compte dela première journée des ces Mon-diaux 2013 d'athlétisme. Bettiche(25 ans), a terminé la course de lapremière série (demi-finale) à la7ème place en 9:45.50, loin de sapropre performance 9:40.71.La série de Béttiche a été rempor-

tée par la Kenyane Milcah ChemosCheweya (9:36.16), suivie de sacompatriote Jepkemoi HyvinKiyeng (9:36.19) et l'EthiopienneSofia Assefa (9:36.66).Les cinq premières de cette série

sont qualifiées en finale.

éliminés aux séries

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PORT DE ZEMMOURI EL BAHRI

La pêche et les secrets de la merChalutier, Sardinier et Petit Métier, ce sont les catégories des bateaux de pêche les plus requises par les pêcheurs au port de Zemmouri El Bahri, wilaya de Boumerdès, connu aussi sur l’appellation « EL Marsa ».La pêche ou métier du pêcheur est un monde des secrets. Un marché où tout se passe de bouche à oreille. Elleest ainsi un métier aux résultats aléatoires. « Hab Tachri El Hot Fi Labhar » (tu veux acheter du poisson dansla mer !), dit le dicton. Mais de jolis coups sont parfois possibles ! Reportage.

En cette journée printanière.Le beau temps est marquépar la fraîcheur de l’air

marin. A notre arrivée au port deZemmouri El Bahri, tout sembleindiquer le contraire : « lespêcheurs ne sont pas sorti aularge depuis une semaine, nouslance le patron d’un « Sardinier», à cause de mauvais temps. Lesbateaux de pêche sont tousaccostés à « El Marssa », laqueue des navires. L’endroit estsilencieux, ni bruit de moteur nimouvement des navires.

Mais, par ailleurs, le plusremarquable est la vivacité del’équipage de chaque navire.Personne ne peut passer, prèsd’eux, insouciant. Par plaisir oucuriosité, tout le monde contem-ple leur travail ; l’impressionévoque une ruche d’abeille: filetsà tisser, maintenance desmoteur… et autres manœuvresmanuelles. C’est une ambiance àla fois festive et sobre, en prépa-rant le nécessaire pour « labataille en mer » le lendemain.

Un port surchargéLe port de Zemmouri est en

situation de surcharge, signalentles pêcheurs. Il compte actuelle-ment environs 85 sardiniers, septchalutiers, une vingtaine de petitsmétiers et des centaines deCanotes (le plus petit navire).Pour la catégorie des Chalutiers,le port de Zemmouri, d’après dessources bien informées, compteuniquement un seul Chalutiersous l’immatriculation deZemmouri, alors que les autressont venus des autres wilayas, àl’exemple d’Alger. « Le travaildes chalutier est même dange-reux pour le poisson », estimentles propriétaires des Sardiniers.

La qualité du poisson la plusrécoltée par les pêcheurs au portde Zemmouri El Bahri, est la sar-dine. Bien évidemment, la plu-part des navires utilisés sont despécialité et de catégorie «Sardinier ». Le Chalutier est spé-cialisé dans les crevettes, mer-lans… et autres bonnes qualités.Néanmoins, ces navires depêche, selon les dires des patronsde navire, « sont un danger pour

le repos biologique des poissons,et ils massacrent tout le reste despoissons ». Le petit métier estspécialisé dans le thon rouge. Chers, très chers lesnavires de pêche…Les navires de pêche, tous types

confondus, sont très chers sur lemarché. Le sardinier est estimé àplus d’un milliard et demi de cen-times. Les mieux équipés attei-gnent les cinq milliards.

Mohamed, 35 ans, patron de sardi-nier, accepte de nous entretenir surles secrets de la pêche ; mais, biensûr, avec quelque réserve. Lemétier de pêche est, selon lui,transmis de père en fils. Mohamedqui a commencé ce métier commesimple matelot, avec son père, àl’âge de 15, est aujourd’hui pro-priétaire d’un navire de pêche. Lejour même où nous nous étionsrendu au port, Mohamed a acquis,pour huit cents millions, un navirede pêche, auprès d’une connais-sance d’Oran. En bon état, néces-sitant néanmoins quelquesinterventions, a-t-il dit.L’équipage de chaque navire depêche oscille entre 12 à 18 per-sonnes.

Problèmes, aléas et autres...

Selon Mohamed, et beaucoupd’autres partagent le même pointde vue : le premier obstacle estcelui de « l’équipage qualifié pourêtre à bord d’un navire ».Pourquoi alors exige-t-on le stagepour chaque personne de l’équi-page, se demandent quelquespatrons de navire. Selon leursdires, le diplôme ne justifiépas la compétence depêcheur. «La pêche estun métier d’héri-tage». «Le diplôme est obli-gatoire depuis 2000 pourchaque pêcheur à bordde navire, mais aussi le nombre del’équipe, qui est de 12 à 15 per-

sonnes, souvent contrôlé par lesservices des garde- côtes. S’ilmanque une seule personne à tonéquipage, le navire n’a pas le droitde sortir de port », lance un patronde navire rencontré sur place. Unautre aléa soulevé par les patronsde navire est celui des méthodesde pêche. Le travail de chalutieravec le filet de quatre faces, seraitinterdit à l’étranger, en raison dudanger pour les richesses de lamer, « c’est un filet qui ramassetoutes les qualités des poissons et

même les petits poisons ».

11 11 AOUTAOUT 20132013 1414LA NATION LA NATION MAGAZINEMAGAZINE 11 11 AOUTAOUT 201320131414 LA NATION LA NATION REPORTAGEREPORTAGE

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Le vécu des pêcheurs

La pêche et les secrets de la merAussi, la sortie du port deZemmouri est un véritable dangersur les bateaux des pêcheurs. «Lors d’un petit mauvais temps, lesnavires ne peuvent plus sortir duport. D’ailleurs, il est très malaménagé. Dans les mouvementsde rentrée et de sortie, la circula-tion devient moins fluide à causedes sables. Par mauvais temps,surtout en hiver, les pêcheursprennent rarement le large. Larécolte est donc médiocre durantcette période. « En hiver, lespêcheurs n’ont rien à gagner, lessorties sont rares et très risquées.»,a fait savoir un patron d’un navire.

Les nouvelles technologies

facilitent la pêche De nouvelles méthodes de

pêche sont acquises, plusieursappareils sont installés sur chaquenavire pour étudier les profon-deurs : G.P.S, Radar, Sondeur pourdétecter les profondeurs. « Lesnouvelles technologies sont unebonne chose. Elles nous indiquentles camps du poisson. Même lesjours de grand brouillard, on a unradar qui nous indique notre place», a fait savoir un patron de navire.Néanmoins, et malgré tous cesmoyens modernes, la récolte resteparfois médiocre. « Parfois, tuarrives à avoir 100 casespar embarcation, d’autres fois tune peux remplir que 4 à 5 cases ».L’autre crainte des patrons denavire c’est le coût du gasoil, « ilatteint les 10 mille dinars parsemaine », affirme-t-on.

une tradition debouche à oreille

Le marché du poisson n’est pascomme les autres. Tout se passe debouche à oreille. Dès l’entrée dunavire de pêche, la prise seraréceptionné par le mandataire. Ilest propriétaire des casiers, et il estchargé de négocier la vente dupoisson avec les détaillants et les

grossistes. Sonpourcentage

est estimé à 8%. «Ce n’est pas lepatron du navire qui prendra encharge la vente, c’est le manda-taire du port. Ce dernier est un vraiconnaisseur du marché. Le port deZemmouri compte douze manda-taires. C’est leur métier et ils ontun bénéfice sur ce qu’ils font », afait savoir Mohamed, patron denavire. Quant à la question de lacherté du poisson, les pêcheursdisent que les détaillants dominentle marché. Cependant, il fautreconnaître que le marché du pois-son n’est pas comme les autres. Ilbascule d’un jour à l’autre, « selonla récolte, et à base de l’offre et lademande, ainsi que la dominationdes grands détaillants ». Par ail-leurs, les prix de poissons diffè-rent selon l’hiver ou l’été. Pour lasaison de l’été, quand les prisessont élevées, le poisson est venduà des prix « acceptables » au port,mais tout le contraire caractériseles prix au niveau des marchés.Par exemple, la case de sardinepeut atteindre les 400 dinars à enété, mais, en hiver, son coûtapproche les quatre mille dinars. «L’anchois » est vendu à un prixtrès élevé, même au port ; il estestimé à plus de quatre mille cinqcent dinars en été et à plus de huitmille dinars en hiver.

Effets néfastesdurant la période du

repos biologique Le monde de la mer a, lui aussi,

sa phase de repos biologique.Cette période est supposée connai-tre une interdiction de pêche. Dela période allant de 01 Mai à 31Août, les poissons sont en reposbiologique. La pêche n’est pas,pour autant, interdite à toute lacatégorie des navires de pêche.Les chalutiers n’ont pas le droit deflotter à hauteur de la ligne debase. Cette ligne est fixée à troismiles nautiques, seuil à partir

duquel a faune marine esten repos biologique. Le

chalutier, avec sonfilet, peut cau-ser de vérita-

bles ravages

sur les poissons. Ce qui n’est pasle cas des sardiniers qui peuventcontinuer à pêcher sans causer dedanger particulier sur les richessesde mer.En somme, le revenu de la prise

des pêcheurs est de plus en plusmédiocre en ces dernières années.Parmi les causes de ce manque,nous fait remarquer un ancienpêcheur, figure, en bonne place, lapollution de la mer, ainsi que l’uti-lisation de moyens interdites parla loi et qui engendre des effetshautement néfastes sur lesrichesses de mer, particulièrementl’utilisation de la dynamite.

Djamel BoukermaDjamel Boukerma

La part desueur, la partde l’argentLe payement de l’équipage du

navire, surtout les Sardiniers,n’est pas par mensuel, mais heb-domadaire. Le salaire n’est pasfixe, mais à base des parts. Larécolte (prix) est divisée, chacunselon son apport, dans le navire.Au départ, la récolte sera partagéeselon pourcentage, l’armateur -legérant du navire - prend les 45%,et le patron et l’équipage pren-dront le reste ; 55%. Et si le patronest le gérant du navire il prend sonpourcentage et a droit, en mêmetemps, à sa part avec l’équipage.Le matelot, le manœuvre dunavire, ont droit à une part etdemie. Le mécanicien a deuxparts. Le lampiste, celui qui prendla lampe, a deux parts. Et le patronde navire à quatre parts. L’équipage de Chalutier,

contrairement au sardinier, estgénéralement, payé par mois. Lepatron touche plus de 100 milledinars. Le mécanicien a entre40 à 55 mille dinarset le matelotentre 25 à 35mille dinars.

La plupart des jeunes qui ontchoisi le monde de pêche, se sontintégrés par tradition. « C’est unmétier hérité du père en fils »,affirme Ali, un ancien pêcheur.Néanmoins, les nouveaux stagesen matière de pêche et le mondede mer ont fait intégrer desjeunes qui n’ont aucun lien parhéritage avec la pêche. En outre,d’autres y sont venus par néces-sité. Ainsi, ce jeune, 20 ans à peine,

enfant d’El Marsa, Zemmouri.Après son échec dans l’école etface aux difficultés de la vie, ildécide de rejoindre le monde dela mer. A l’âge de 15 ans, il estemployé par un propriétaire desardinier. Il était chargé du net-toyage, la préparation et toutesles autres petits manœuvres aubord de navire. Depuis l’annéepassée, il est membre à partentière de l’équipage du sardi-nier. Sa fonction est matelot, unmétier acquis par apprentissage.Le plus désolant : ce gamin tra-vaille sans assurance, faute dediplôme. « Je n’ai pas de

diplôme. J’ai déjà déposé mondossier pour le stage de Matelot.Mon patron ne peut pas m’assu-rer parce que je n’ai pas dediplôme.Lorsque les services dela marine interviennent pourcontrôler notre navire, je mecache », a-t-il dit. La règle de rémunération dans

le secteur de la pêche est parsemaine, aussi, et selon larécolte. « Je gagne parfois plusde 30 mille dinars algériens parsemaine, alors que dans d’autrescas, je gagne moins de milledinars. Le payement selon larécolte », a fait savoir Tarek.D’après un artisan, d’une qua-rantaine d’années, spécialisédans la réparation des filets depêche endommagés, la plupartdes navires emploient 4 à 5jeunes sans assurance. Une chosequi est interdite par la loi. Cetartisan gagne plus de trois milledinars par jour. « Je travaille parheure, mille cinq cent dinarspour quatre heures. Parfois, jegagne plus de trois mille dinarspar jour », lance-t-il.

Et le thon rouge?Cette année, la campagne de la

pêche au thon rouge qui a débutéle 26 mai pour prendre fin le 24juin est assurée par quatrenavires thoniers qui ont été mobi-

lisés par desarmateurs algé-riens pourpêcher le

quota de

l’Algérie qui s’élèveà 243 tonnes, alloué à

l’Algérie par la Commissioninternationale pour la conserva-tion des thonidés de l’Atlantique(ICCAT) lors de sa dernière réu-nion. Soit, autour de 60 tonnes dethon rouge pour chaque arma-teur. Conformément à la règle-mentation en vigueur, les naviresengagés ont subi avec succès uneinspection technique et de sécu-rité par la commission intermi-nistérielle locale d’inspection,pour tenir compte des normesminimales par type de navire,fixées par l’organe scientifiquede l’ICCAT.L’Algérie veut récupérer son

quota historique de thon qui était

de 600 tonnes, c'est-à-dire5,073% du quota global de laMéditerranée et de l’Atlantique,lors des prochaines réunions del’ICCAT. Rappelons qu’en 2012, pour la

première fois, l’Algérie avait missur pied, une pêcherie au thon

rouge. Le quota accordé àl’Algérie avait été réparti

entre deux armateurs qui ontrépondu aux conditions fixéespar l’Iccat et par celles d’un

arrêté interministériel. Unarmateur a pêché

69 tonnes, l’au-tre n’a

pas pu lefaire. Les 69 tonnes dethon rouge pêchées ontété exportées. Des scientifiques ont

publié une nouvelle évalua-tion des stocks de thon rouge, quimontre que la population du thonrouge du Pacifique aurait dimi-nué de 96,5% suite à des décen-nies de surpêche. Les scienti-fiques estiment qu'il n'y a qu'unseul stock de thon rouge duPacifique qui fraie dans les eauxentre les Philippines et le Japonavant de migrer sur une distancede plus de 11 100 kilomètres versle Pacifique Est pour retournerensuite dans ses eaux de nais-sance afin de frayer de nouveau.Yacine Hassani

11 11 AOUTAOUT 201320131515 LA NATION LA NATION REPORTAGEREPORTAGE

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11 11 AOUTAOUT 20132013 1616PUBLICITEPUBLICITE

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11 11 AOUTAOUT 201320131717 LA NATION LA NATION VIRTUELVIRTUEL

Acer sent le souffle chauddu boulet derrière sanuque. Le constructeur a

accusé une perte de sa margeopérationnelle de 0,07% audeuxième trimestre, pas de quoicrier au scandale donc, maissuffisamment inquiétant pour quele président du groupe, JimWang, donne son avis bien sentisur le marché du PC.« Pour l’industrie du PC, je n’ai

pas vu la lumière au bout dutunnel. Premièrement, nousdevons maintenir notre part demarché et protéger notre base, eten fabricant des tablettes et dessmartphones, nous pouvons nouspréparer pour le jour d’après », at-il déclaré. Mais ce serasansMicrosoft : Acer va en effetmiser sur Google,les Chromebooks et les appareilsmobiles sousAndroid.

Les Chromebooks représententd’ailleurs déjà 3% des livraisonsde la société. Sur l’ensemble del’année, les portables sousChrome OS constitueront entre10 à 12% des livraisons d’Acer.En 2014, ce sera plus encore,avec 30% des revenus attendus !Autant dire que Windows 8 a dumouron à se faire si d’autresconstructeurs emboîtent le pasd’Acer.

Acer mise sur les Chromebooks etAndroid plutôt que sur Windows

Nvidia a publié hier ses résultats du deuxième trimestre 2013 etconcernant ses processeurs mobiles Tegra. Malheureusement, ils nesont pas bons. La marque n’a généré que 52,6 millions de dollars surla période, c’est 71% de moins qu’à la même période l’année dernière.Au global, le caméléon totalise un chiffre d’affaires de 977,2 millionsde dollars (-6,4%) pour des bénéfices net de 96,4 millions (-19%).Nvidia explique ces résultats en reculs par une baisse des ventes des

Tegra 3 qui n’ont plus vraiment la côte chez les fabricantsde smartphone et tablettes. Ils optent actuellement majoritairementpour les solutions de Qualcomm, comme LG son G2 par exemple.Mais l’avenir n’est pas aussi sombre qu’il n’y paraît. Dans

un entretien accordé à CNET, le PD-G de Nvidia, Jen-Hsun Huang, adéclaré que son entreprise travaillait « vraiment dur » sur la prochainegénération de Surface. Donc oui, en dépit de son succès mitigé, latablette de Microsoft devrait refaire… Surface…

Nvidia : résultats décevants,la Surface 2 à la rescousse

un portable gamer de 2,1 cm d’épaisseur

MSI GS70 :

la firme Emotiv à l’originedu casque EPOC (capabled’analyser l’activité électro-encéphalographique de sonporteur) propose depuis peu unenouvelle version baptisée EmotivInsight.Financée à 100% en une seule

journée et aujourd’hui à plus de500% de leurs espérances grâceaucrowdfunding via Kickstarter,l’Emotiv Insight est nonseulement capable de recueillir etd’interpréter en temps réell’activité cérébrale de son porteurmais aussi des activités connexestelles que les mouvements de latête, sa rotation …etc.En effet, grâce à la présence de

capteurs inertiels à 6 axescomprenant un gyroscope ainsiainsi qu’un accéléromètre, cenouveau casque (reposant sur lecuir chevelu de son utilisateur)dispose désormais d’uneprécision considérablementaccrue permettant d’user de latechnologie dans de multiplesdomaines.Initialement conçue pour

étudier les troubles du sommeil etmaintenant doté d’un design

futuriste beaucoup plus lisse etesthétique, la société affirmequ’Insight pourrait égalementêtre exploité pour suivre etanalyser les progrès d’unentrainement physique. Ceci enrecueillant des données telles quel’attention, le stress, l’excitation…etc.Prévu pour être livrés en 2014

aux premiers investisseurs, le kitde développement devrait déjàprendre en charge plusieurscommandes mentales de base,ainsi que la détectiond’expressions élémentaires duvisage (clin d’oeil, froncement desourcils, sourire …etc.).Lorsque certains s’inquiètent

avec discernement que l’on soitun jour capable de pirater lespensées et les souvenirs d’unindividu (Remember Me),d’autres comme moi sedemandent s’il pourrait êtreintéressant de combinerun casque EEG avec un OculusRift. Et vous que pensez-vous del’Insight et des domainesd’application possibles ?

EmotivInsight : uneinterfaceneuronaleaméliorée

L’iPad mini peut-ilse comparer àl’Iconia W3 d’Acer ?Microsoft continue sa

campagne d’iPad bashing avecune nouvelle pub comparative.Il s’agit cette fois de se moquerde l’iPad mini, une premièrepour le constructeur quijusqu’à maintenant, s’étaitcontenté de rire auxdépens de l’iPad classique.Redmond oppose donc

un iPad mini à l’IconiaW3 d’Acer,première tablette de 8pouces sousWindows 8 Pro,à 299$. L’ardoise a étécritiquée de toutes partspour sa faible qualité deconception et son écranmédiocre, mais qu’à cela netienne, Microsoft a décidéd’en faire un de ses porte-étendards. La publicité(embarquée ci-dessous) fait lapart belle à Office et à Halo :Spartan Assault, un excellentjeu s’il en est. Microsoftmanque seulement un peud’objectivité quand il présentel’iPad mini. La pub oppose eneffet Halo à iBooks, l’app delecture d’Apple, tandisqu’Office se compare à uneapp de lecture de PDFanonyme. C’est oublier un peuvite que l’AppStore est bourréde jeux d’excellente qualité etque des outils bureautiques (onpense à iWork) sont tout à faitcapables de tenir tête à Office.Réduire l’iPad mini et sonécosystème logiciel à uneliseuse, c’est un peu court etc’est dommage, Windows 8ayant des qualités bien plusconvaincantes qu’iOS sur denombreux points.

Le superhéro le plus populairesur YouTube est ?Google, par le biais de YouTube Trends s’est amusé à

comparer la popularité des superhéros sur sa plateforme, baséesur le nombre de vues cumulées et les milliers d’heures de vidéo.C’est Batman qui arrive en tête du classement avec environ 3milliards de vues et 71 000 heures de vidéo.Le chevalier noir mène la danse, mais Thor n’est pas trop loin

avec 2,1 milliards de vues et 66 000 heures de vidéo cumulées.Le troisième, Superman, est en revanche largement derrière avec1,7 milliard de vue, mais « seulement » 14 000 heures de vidéo.Au total, les 10 superhéros les plus populaires cumulent plus

de 10 milliards de vues pour 234 000 heures de vidéos. La listecomplète est disponible juste en dessous.

Les ordinateurs portables destinés aux joueurs sont certes trèsperformants, mais ils restent malheureusement bien souvent dansle domaine du transportable plus que du portable. On pourra citerpar exemple le Alienware 17 que nous avons récemment testé.MSI a réussi a un tour force avec son GS70 : un ordinateur

portable destiné aux gamers ne mesurant que 0,85 poucesd’épaisseur, soit environ 2,1 cm. Cela en fait « l’ordinateur gamerle plus fin du monde », enfin en 17,3 pouces, puisque le Razer Bladefait mieux avec 1,6 cm, mais l’écran mesure 14 pouces dediagonale. L’affichage se fait bien évidemment sur une dalle FullHD (1920 x 1080), on trouvera en plus dans la bête un core i7-4700HQ à 2,4 GHz épaulé par 16 Go de RAM (2×8 Go), les calculsgraphiques sont assurés par une Nvdia 765M.Deux modèles sont prévus et distingués par leur capacité de

stockage. Le haut de gamme sera vendu 1999 dollars, avec deuxSSD de 128 Go et un HDD de 1 To ; l’entrée de gamme 1799dollars, avec 128 Go de mémoire flash et 750 Go sur un disque àplateau. La date de sortie n’a pas été annoncée, les caractéristiquestechniques sont détaillées dans le tableau ci-dessous.

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Curiosity est parti bien équipésur Mars. Avec des appareilsde mesure très pointus, des

rayons laser… le robot possède toutsur la main pour récupérer lemaximum de données. Ces dernièressont ensuite récupérées par lesscientifiques de la NASA. Maiscomment ? Car, jusqu'à preuve ducontraire, ils n'ont pas le Wi-fi surMars… Curiosity ne possède pas, àproprement parler, un ordinateurclassique. Il embarque deuxcalculateurs principaux. Mais il n'enutilise qu'un seul à la fois pendant quel'autre effectue des sauvegardes àfroid. Ainsi, à chaque instant, le roboteffectue des opérations à l'aide de sonordinateur "A" ou du "B". Curiositypeut donc être contrôlé par l'un oul'autre des ordinateurs. Quelquescomposants comme la caméra denavigation possèdent également cettedualité de commande. L'ordinateurinterne, qui fonctionne avec les deuxcalculateurs, a également servi demachine principale lors du vol entre laTerre et Mars, pratique ! Pour ce quiest des parties internes, Curiosityembarque un processeur central,insensible aux radiations, BAE RAD750. Cela ne vous dit sûrement pasgrand chose, mais il faut surtout

savoir qu'il est cadencé à plus de 200mégahertz. En soutien, chaquecalculateur de Curiosity est équipé de2 gigabytes de mémoire flash, 256mégabytes de RAM et 256 kilobytesde mémoire programmable eteffaçable électriquement. De quoistocker quelques données, sommetoute. La communication du robotTout cela, c'est bien joli, Curiositypeut stocker des millions de données.Mais comment fait-il pour les partageravec les scientifiques sur Terre ? Enfait, c'est assez simple… Curiositypossède trois antennes detélécommunication. Deuxcommuniquent directement avec lesantennes du NASA Deep SpaceNetwork, sur Terre. Elles utilisent unefréquence radio située sur la bande X,soit entre 7 et 8 gigahertz. Latroisième sert à contacter les satellitesen orbite autour de Mars. Cetteantenne utilise la bande de fréquencetrès haute (UHF) située aux alentoursde 400 mégahertz. À l'aide d'un petittranspondeur, Curiosity peutcommuniquer sur la bande X enutilisant son amplificateur de 15Watts. Plus concrètement, grâce à sesdeux premières antennes, Curiositypeut transmettre des données à 160bits par seconde ou plus à l'antenne de

34 mètres du Deep Space Network.Pour l'antenne de 70 mètres dediamètre, les données arrivent à 800bits par seconde, ou plus. Une vitesseplus que raisonnable pour un robotsitué à une centaine de millions dekilomètres… L'antenne en gain hautpermet d'envoyer et de recevoir desdonnées. Sa petite sœur en bas gainest utilisée, elle, pour communiqueravec le Deep Space Network.L'antenne UHF, de son côté, ajusteson taux de transmission de donnéesen fonction des variations du signal.Elle utilise des protocoles decommunication standard et estparticulièrement compatible avec leMars Reconnaissance Orbiter (MRO)de la NASA en orbite autour de Marsainsi que les autres engins. Dès qu'unsatellite comme Mars Odyssey ouMars Express de l'ESA passent, soitdeux fois par jour martien, Curiosityenvoie des données qui sont ensuiterécupérées par les ingénieurs de laNASA ou de l'ESA. Des puces pourtenir compagnie à Curiosity En plusde tous ses appareils, ordinateurs…Curiosity a embarqué des puces unpeu spéciales, puisqu'ellescontiennent les noms de toutes lespersonnes ayant participé auprogramme "Envoyez votre nom surMars". Chacune fait à peu près lataille d'une pièce de 10 centimes.L'ensemble des noms, soit plus de1,24 million, ont été gravés dans dusilicone grâce à un faisceaud'électrons, habituellement utilisépour les appareils minuscules du JetPropulsion Laboratory de la NASA.Une autre puce contient les noms de20.000 visiteurs du Jet PropulsionLaboratory et du Kennedy SpaceCenter qui ont signé le livre d'or. Cesderniers ont été scannés et reproduits,à l'échelle microscopique sur la puce.

11 11 AOUTAOUT 20132013 1818LA NATION LA NATION MAGAZINEMAGAZINE

CURIOSITY

Comment le robot communique-t-il avec la Terre depuis Mars ?

L’étrangleur de Boston 2A dater de ce jour, le monstre qui dort

au plus profond de l’esprit malade de DeSalvo ne le laissera plus un répit. Il aconnu le goût du sang. Il a eu larévélation de la violence. Il lit dans lesjournaux que c’est le propre fils de lavictime qui a découvert le corps, étendudans une position obscène. Et pendantdeux semaines, Albert De Salvo, savoureles effets de son premier meurtre. Deuxlongues semaines qui le conduisent, le 30juin¸ un samedi, au 73, Newhall Street.Là, à nouveau, il sonne au hasard. Uneinfirmière en retraite de soixante-cinqans lui ouvre la porte. Quelques minutesplus tard, Albert De Salvo, ressortira del’appartement après avoir étranglé etviolé sa deuxième victime, Helen Blake.L’étrangleur remonte dans sa voiture,ouvre la vitre, car il fait très chaud, ets’arrête un peu plus loin, devant le 1949,Commonwealth Avenue. Il sonne àplusieurs portes, sans résultat. Enfin, ladernière s’ouvre. Nina Nicholas,soixante –dix huit ans, vient tout juste derentrer. De Salvo procède toujours de lamême manière : il effectuer uneréparation urgente. Nina Nicholas seraretrouvée une heure plus tard à demi nue,

étranglée, violée après sa mort, son corpsprofané. Dans tout l’appartementsoigneusement tenu par la vielle femme,un désordre indescriptible règne : lecontenu des tiroirs d’un meuble git sur lesol. Des albums de photos ont étédéchirés. Mais la mise en scène imaginéepar De Salvo pour faire croire à uncambriolage est inutile. ON trouve dansporte- monnaie une importante sommed’agent, et dans un placard, des appareilsphotos de prix. Pour la police il estévident que ce nouveau meurtre estl’œuvre d’un malade sexuel. D’un foudangereux.A l’annonce de ce troisième meurtre,

c’est l’effervescence dans Boston. Uneconférence de presse est organisée. descommuniqués sont diffusés sans cessepar les stations radio. Les femmes seulesne doivent pas ouvrir leur porte àn’importe qui. Elles doivent se montrerméfiantes quand un inconnu leur proposede faire une réparation gratuite sansqu’elles l’aient demandé. Elles doiventse faire présenter une carte officielleavant d’ouvrir leur porte à un homme quise dit représentant d’un service public…Autant de conseils qui demeureront sans

résultat, car bientôt l’Etrangleur deBoston allait frapper de nouveau…Le lundi 19 août, de De Salvo étrangle

et viole Ida Irga, soixante – quinze ans.Le 20 août, c’est le tour de Jane Sullivan,une infirmière de soixante- sept ans. Puisalors que la ville de Boston est en proie àla terreur, alors que les femmes n’osentplus ouvrir leurs portes à quiconque,même à des gens qu’elles connaissent,alors que dans la rue le moindre regardtrop appuyé panique la passante isolé,c’est le silence. L’étrangleur disparaît.Pendent un mois, un mois et demi, onreste vigilant. Puis on commence àarrêter.. La police, elle a mis lesbouchées doubles. Elle a réuni un épaisdossier sur les cinq victimes del’étrangleur. Les cinq femmes ont étéétranglées et violées dans leursappartements. Au cours de cesassassinats, l’étrangleur a mis a sacl’appartement de sa victime. Souvent, il aprofané le corps sans vie. Toujours, il l’alaissé dans une pose obscène. L’éminentpsychiatre Walter MacLaughlin prête sonconcours à l’enquête. Il insiste sur uneremarque faite par Freud, son illustreprédécesseur : « la disposition à la

perversion n’est pas quelque chose derare et de particulier, mais fait partie de laconstitution dite normale. C'est-à-direque ses horribles meurtres peuvent êtrel’œuvre d’un homme parfaitementnormal en apparence, et n’ayant jamaisau, auparavant, de crise de sadisme. »Voilà qui ne simplifie pas les recherchesde la police. Pendant quatre mois, AlbertDe Salvo mènera une vie normale,auprès de sa femme frigide qui lerepousse toujours et de sa petite filleLucy, handicapée physique.

A suivreA suivre

BILL GATES :Le projet Loon ne soignerapas la malariaCe projet consiste à envoyer des ballons sondes dans

l’atmosphère afin de relayer un signal internet; basiquement,cela permettra à des populations éloignées de la civilisationd’avoir un accès au web. Une expérimentation a été lancéeil y a peu. Certes, cela ne permettra pas de résoudre leproblème de la faim dans le monde, ni de mettre un coupd’arrêt aux guerres. Mais Bill Gates aimerait bien queGoogle résolve ce genre de soucis. « Quand vous mourez dela malaria, je suppose que regarder en l’air et voir ce ballonne va pas vous aider », a ainsi déclaré l’ancien architecte enchef de Microsoft qui est très impliqué dans laphilanthropie, notamment pour l’Afrique – un continent visépar Google avec son projet Loon. «Connecter des centres desoins, connecter des écoles, ce sont de bonnes choses »,admet-il. « Mais non, ce ne sont pas [des priorités], pour lespays à revenus très faibles, à moins que vous ne disiez« nous allons faire quelque chose contre la malaria » ».Alors évidemment, des ballons internet n’aideront sans

doute pas à guérir la malaria, mais au moins Google fourniraune infrastructure qui permettra d’aider les pays en voie dedéveloppement à améliorer leurs systèmes de soins etd’éducation.

Crabster : un hexapode pourexplorer les fonds marinsSource de mystères pour bon nombre d’explorateurs aussi

intrépides soient-ils, les fonds marins devraient bientôt nousrévéler tous leurs secrets grâce aux progrès technologiquesnotamment en matière de robotique.Conçu par les chercheurs de l’Institue Océanique Coréen

de Recherches et Développements (KIOST), Crabster est unhexapode qui devrait bientôt être en mesure de dénicher lestrésors que renferment les profondeurs. Capable d’atteindreles planchers océaniques et donc d’en supporter la pression,ce crustacé mécanique d’une demi-tonne est relié à lasurface et alimenté par un cordon ombilical limitant quelquepeu ses mouvements mais lui garantissant unfonctionnement continu.Utilisant ses pattes pour se déplacer et non un système de

propulsion qui risquerait de soulever les sédiments et doncd’affecter la visibilité, le Crabster est capable de résister à deforts courants en adaptant sa posture et est contrôlé àdistance par quatre opérateurs gérant ses mouvements,les dix caméras, le sonar et l’éclairage…etc tandis que lesdeux pattes avant pourront également servir à lamanipulation et au ramassage d’objets.Ayant effectué un premier test à environ 200 mètres de

profondeur, l’équipe de développement envisage déjà deconcevoir une nouvelle version dotée de pattesrétractables qui devraient lui permettre de nager (si celas’avère nécessaire) et souhaite finalement intégrer unesource d’énergie à bord afin de lui garantir une parfaiteliberté de mouvement.

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BélierPour les célibataires, les rencontresamoureuses seront nombreuses, les flirts et lesaventures ne manqueront pas. Ce tourbillonpourrait peut-être combler certains de vosdésirs, car vous souffrez en ce moment d'unpénible sentiment de solitude.

TaureauVous serez plus décidé à tenir fermement lesrênes du foyer. A la faveur du bel aspect de laLune, vous prendrez une excellente décisionconcernant votre vie familiale.

GémeauxLes astres vous attribueront une chancecertaine sur le plan financier. Mais vousdevrez éviter de voir trop grand dans vosentreprises, car vous pourriez vous laisseraller à prendre des risques inutiles pouvantentraîner de lourdes pertes.

CancerGrâce aux influx revigorants de Jupiter, vosélans redeviendront positifs après un certaintemps de morosité et vous feront retrouver unbon moral. Prenez quand même tout le tempsnécessaire de vous détendre, de vous reposeret de vous changer les idées. Allez voir desamis sympathiques ou dîner en ville.

LionLes bons contacts seront en ce moment. Cesera donc à vous de bouger, et aussi de donnerune forme plus positive et plus durable à vosrelations récemment nouées. Une nouvelleétape, gaie, un peu frivole et en rapport avecdes jeunes, commencera aujourd'hui.

ViergeGrâce aux charmants aspects de Vénus, lescélibataires du signe envisageront leur avenirsentimental avec optimisme, et leur visionplus nette des choses leur permettra de mieuxjuger de ce qui est bon pour eux et de trouverainsi la personne qui leur convient et lescomplète.

BalanceVous manifesterez beaucoup de joie de vivreet un entrain contagieux dans votre foyer.C'est vous qui prendrez les initiatives, et vosproches vous suivront volontiers, subjuguéspar votre attitude résolue et enthousiaste.

ScorpionL'influence de Mars en cet aspect sera àdouble tranchant. Vous pourrez faire fructifiervos ressources à vue d'œil ; mais vous aureztendance à prendre trop de risques à peinejustifiés.

SagittaireAucune planète ne venant semer la zizaniedans les secteurs de votre thème liés à l'argent,vous devriez jouir d'un relatif équilibrebudgétaire. A condition, bien sûr, de ne pasfaire de folies dépensières.

CapricorneVous aurez la bénédiction de Vénus en bonneconfiguration. Ainsi, votre vie conjugales'écoulera sans heurt si tension. Profitez aumaximum de ces excellents influx pourconsolider vos liens affectifs et la stabilité devotre couple. Les natifs célibataires auront defortes chances de faire une bonne rencontre.

VerseauMême si vous affichez parfois des opinionsaudacieuses, vous restez malgré tout attachéaux traditions. Et cette fois plus que jamais,vous accorderez une importance capitale à lafamille. Vous vous arrangerez pour consacrerle plus de temps possible à vos enfants. Votrefoyer constituera votre port d'attache etl'endroit idéal pour faire provision de bien-être.

PoissonsUranus vous protégera sur le plan santé.Même si vous ne débordez pas de dynamisme,vous pourrez, malgré tout, compter sur unebonne résistance physique, et vos défensesnaturelles fonctionneront efficacement.Cependant, si vous commettez trop d'excès,vous risquez d'en subir les conséquences.

11 11 AOUTAOUT 201320131919 LA NATION LA NATION MAGAZINEMAGAZINE

Les tortues vertes, une espèce endanger, sont de plus en plusnombreuses à ingérer en mer desdéchets rejetés par l'homme, voire dessacs plastiques avec lesquels ellespeuvent s'étouffer, indique une étudeaustralienne. Selon cette étude, publiéedans la revue scientifique Conservation

Biology, six des sept espèces de tortuesmarines ingèrent des débris rejetés parl'homme et toutes les six sont classéescomme vulnérables ou en danger.«Pour la tortue verte, la probabilité

qu'elle ingère des déchets a quasimentdoublé en 25 ans», a déclaré QamarSchuyler, qui a piloté la recherche à

l'université du Queensland. «Lestortues vertes en particulier en ingèrentbeaucoup plus qu'auparavant», puisquela probabilité est passée de 30% en1985 à près de 50% en 2012.Les tortues prennent ces sacs pour

des médusesPour parvenir à ces statistiques,

l'équipe de recherche s'est appuyée sur37 études publiées de 1985 à 2012 etqui détaillent des données collectéesdepuis 1900 sur le contenu desestomacs de tortues. Adultes, lestortues vertes mesurent plus d'un mètreet certains spécimens atteignent 1,50m. Leur espérance de vie est de 80 ans.Les débris en plastique avalés par

erreur par les tortues -qui les prennenten fait pour des méduses, dont elles senourrissent- peuvent les tuer, enbloquant leur estomac ou en perçantleurs intestins. Ces déchets peuventaussi libérer des toxines dans le corpsde l'animal et affecter par exemple soncycle reproductif, selon QamarSchuyler.

Un service de courriels codés,considéré comme ayant étéutilisé par Edward Snowden, a

brusquement fermé jeudi sansexplication, son propriétaire semblanttoutefois suggérer avoir préféré lefermer plutôt que de permettre auxautorités américaines d'avoir accès àses clients."J'ai été contraint de prendre une

décision difficile: devenir complice decrimes contre le peuple américain ouquitter près de dix années de dur labeuren fermant Lavabit", déclare sonpropriétaire, Ladar Levison, dans unelettre publiée sur le site internet de lasociété.Ladar Levison précise qu'il a décidé

de "suspendre" Lavabit mais qu'il n'apas le droit de parler des événementsdes six dernières semaines qui l'ontconduit à prendre sa décision.Cela correspond à la période où le

nom d'Edward Snowden, l'ancienconsultant de la National SecurityAgency (NSA), a été rendu publiccomme la source des informationsparues dans la presse sur le programmesecret Prism de la NSA visant àsurveiller les télécommunicationstéléphoniques et par internet.

Le département de la justice n'a pasfait de commentaire.Jeudi également, le dirigeant d'un

autre service de mails sécurisés aannoncé la fermeture de ce service. JonCallas, co-fondateur de Silent Circle, adéclaré sur Twitter et sur un blog queSilent Circle avait fini en Silent Mail."Nous avons décidé qu'il est mieux

pour nous de fermer Silent Mailmaintenant. Nous n'avons pas reçud'assignation, de mandat ou quoi que cesoit de la part d'aucun gouvernement etc'est pourquoi nous agissonsmaintenant", écrit Jon Callas sur unblog à destination de ses clients.Silent Circle, co-fondé par l'inventeur

du programme de codage "Pretty GoodPrivacy" (PGP) continuera à proposerdes appels téléphoniques sécurisés,mais il est plus difficile de conserver lescourriels véritablement privés expliqueJon Callas.Lors d'une conférence de presse à

Moscou il y a près d'un mois, unmembre de l'association Human RightsWatch avait indiqué avoir été contactépar Snowden à partir d'une adresseemail Lavabit, selon le sited'information GlobalPost.com.La déclaration de Lavabit suggère

qu'il est soumis à une obligation desilence. Selon des juristes, cetteobligation pourrait concerner toute unesérie de demandes d'informations. Legouvernement pourrait être à larecherche de versions codées des mailsde Snowden, d'autres informations àson sujet, de moyens techniques dedécrypter ses futurs courriels ou ceuxd'autres clients ou d'informations debase sur la totalité des utilisateurs deLavabit.La décision de fermer une activité

légitime plutôt que de se conformer àune demande de renseignements del'Etat est très rare aux Etats-Unis, voiresans précédent, estime Kurt Opsahl,avocat auprès de la Fondation pour laliberté électronique, une association deSan Francisco.Ladar Levison semble décidé à se

battre. Il dit que sa société a commencéà constituer un dossier pour un recoursdevant une Cour d'appel en Virginie."Tout cela nous apprend la même

leçon: pratiquement rien de ce que nousfaisons sur internet ne peut êtresoustrait à l'espionnage dugouvernement", a déclaré MichaelRatner, un avocat qui a travaillé pourWikiLeaks."

LE COIN

DE SOI-MÊMEDE SOI-MÊME

AMOUR, TRAVAIL,SANTÉAMOUR, TRAVAIL,SANTÉ

HOROSCOPE

Un service de mails codés qu'auraitutilisé Edward Snowden fermé

Les tortues de mer avalent de plus en plus de déchets

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202011 11 AOUTAOUT 20132013 LA NATION LA NATION CULTURECULTURE

Ils seraient à peine plus d’unedizaine ces "gardiens" dutemple de l’artisanat

traditionnel dans la vieillemédina, mais ne sont prêts "pourrien au monde" à abandonner cepatrimoine qu’ils préservent aussiaffectueusement depuis desdécennies et qu'ils ont hérité deleurs aînés.Les aléas du temps et les

diverses transformations qu’aconnues l’ancienne médina ontfait disparaître, un à un, ces lieuxd’un héritage ancestral et d’unsavoir-faire jalousement façonnéset fignolés au fil des générations.Du temps glorieux qui faisait la

réputation de la dinanderiealgéroise de la Casbah, nesubsiste qu’une seule boutiquefièrement tenue par Ben Mira El-Hachemi, plusieurs fois distinguépour "l’authenticité" et"l’innovation" qui caractérisentses produits.Perpétuant un héritage familial,

ce septuagénaire déplore lescontraintes qui ont ralenti cetteactivité, notamment la rareté de lamatière première justifiant desprix aussi exorbitants quedissuasifs.Contraints et résignés, les

dinandiers se contentent souventde recycler des objets déjà conçusou de travailler sur des chutes decuivre, "ce qui réduitconsidérablement la quantitéproduite", regrette ce mêmeinterlocuteur qui s’inquiète dudevenir de cet artisanat.Ayant déjà formé quelques

jeunes passionnés de dinanderie,El-Hachemi aurait aimé"poursuivre l’apprentissage" deson savoir-faire afin de le"préserver" de la disparition,

d’autant qu’aucun de ses enfantsn’est prédisposé à hériter du labelfamilial.Néanmoins, regrette-t-il, la loi

implacable du marché freine cetteambition d’autant plus nourrie parun sentiment de "révolte" quant àla "nonchalance" institutionnellequi pénalise les artisans.A l’instar d’El-Hachemi pour la

dinanderie, Mahiout Khaled est"le dernier des Mohicans" enmenuiserie d’art, jadis plusprospère dans la Casbah et dont ilest le seul à porter aujourd’huil’authentique empreinte.Le local renferme, tel un

musée, des souvenirs précieuxliés à ce métier, qui lui ont étélégués par un des doyens de cetart, Tchoubane Abdelkader,décédé il y a 5 mois.Si cet artisan tire plutôt son

épingle du jeu, c’est grâceessentiellement à la conventionqui le lie au ministère de laCulture pour les besoins derestauration et décoration, maisdéplore l’absence de relève, ycompris concernant ses enfants,afin de sauver ce patrimoine de latotale éclipse.Seule échoppe traditionnelle du

genre à "survivre" encore, laboulangerie Slimani continued’attirer une clientèle quiapprécie encore les fournées depain chaud cuit au gaz et siparticulièrement embaumé.Ayant racheté le local datant de

1948 et appartenant à l’origine àun pied-noir juif, le père deSlimani Youcef a entretenu ce quireprésente son gagne-painjusqu’au moment où celui-ci futpris en main par un de ses frèreset son fils, Youcef.A 63 ans, il continue à se lever

à 3h du matin pour préparer unequantité impressionnante de pâtemoyennant les même outilstraditionnels d’il y a plus d’undemi-siècle avec au bout duparcours quotidien, la satisfactiond’avoir apporté du "plaisir" à sesclients. A quelques kilomètres delà, rue Abderrahmane Arbadji,Khelifaoui Abderezak dit "AâmiMustapha" perpétue l’art de latorréfaction légué de ses aînés augrand bonheur d’une clientèleférue du stimulant arôme. Unautre "survivant" en la matière.Des métiers à jamais perdus...Il y a quelques années, la rue

Ben Acher dans la Basse Casbahétait réputée pour les épices danslesquelles se sont spécialisés descommerçants, à l’instar d’autresvenelles dédiées, chacune d’elle,

à des activités traditionnellesspécifiques. Aujourd’hui, seuleune famille y tient ce commercequi "ne nourrit pas tellement",affirme l’un des filscommerçants, Zinou M. quiavoue que s’il avait "le choix", ilaurait choisi une activité plus"rentable" et beaucoup moins"aléatoire".Ses clients sont en majorité des

habitués issus du voisinage maisils sont loin d’être aussinombreux qu’avant, des dizainesde familles ayant quitté lequartier, pense savoir Zinou.Et de se remémorer avec

nostalgie la "belle époque" où lequartier foisonnait de restaurantsqu’il approvisionnait en épices, sibien qu’il pouvait gagneramplement sa journée "avantmême que la matinée ne fûtterminée".C’est dire qu’il suffit de peu

pour que des métiers disparaissentencore du paysage de la

légendaire médina et du quotidiende ses habitants, comme ce fut lecas pour le tisseur, le tanneur et leforgeron.Idem pour le métier des

hayakkine, confectionneurs du"haïk", cet habit si typique d’El-Mahroussa et plus précisément dela Casbah et dont les usagèresrelèvent aujourd’hui de la"curiosité". Une note d’optimismecependant pour atténuer ce morneconstat : le retour progressif destouristes étrangers vers la Casbah,constaté ces dernières années,comme l’atteste un couplefrançais arrivé à Alger par bateau.Faisant fi de la chaleur et des

contraintes du jeûne -- du reste ilsne sont pas concernés --, cesnostalgiques de la Casbah desannées 1970 ont revisité leurssouvenirs à travers les dédales dela cité à la recherche des senteurs,et de l’ambiance d’antan. Dumoins ce qui en reste.

mekioussa chekirmekioussa chekir

caSbah d’aLger

Des films algériens entre fictions etdocumentaires seront présentés au Festival "Filmsd’Afrique de Cologne" en Allemagne prévu du 12au 22 septembre, a-t-on appris auprès d’un desparticipants."El Taïb" (le repenti) de Merzak Allouache, "El

Gusto" de Safinez Bousbiaâ, le court métrage "Lehublot" de Anis Djaâd et "Rengaine" réalisé par leFranco-Algérien Rachid Djedaïni seront présentés àCologne, une des plus grandes villes d’Allemagne,dans la section "Nouveaux films d’Afrique duNord". Ces films figurent parmi d’autres œuvres enprovenance d’Afrique du Nord choisis, pour laplupart, lors de la 24e édition des Journéescinématographiques de Carthage (JCC-2012).Il s’agit en particulier du film "Le Professeur" du

Tunisien Mahmoud Ben Mahmoud, "Istislam" del’Egyptienne Alia Ayman, "My makhzen and me"du Marocain Nadir Bouhmouch ainsi que le filmévénement de l’année 2012 dans la région, "Beautéscachées", du Tunisien Nouri Bouzid.Plusieurs cinéastes de la région sont attendus à ce

festival, à l’instar de Anis Djaâd, Rachid Djedaïni,

du Tunisien Mahmoud Ben Mahmoud et duMarocain Mahdi Alaoui.Particulièrement attentif aux bouleversements

politiques et sociaux survenus dans la région, lefestival prévoit de rendre hommage aux 24es JCC,première édition à être organisée en Tunisie après lachute du régime de Benali, en reconduisant uneexposition urbaine montée en 2012 sur la principaleavenue de Tunis. Une autre exposition dédiée auxartistes et militants égyptiens, qui ont investil’espace public après la chute de l’ancien présidentMoubarek, sera également montrée lors du festival."Street art" (art de la rue) -- son nom --,

l’exposition se compose de fresques muralesrassemblées par l’organisation humanitaire"Amnesty International".Le festival souhaite aussi fêter le 20e anniversaire

de l’adoption de la constitution de transition enAfrique du Sud, une convention qui avait ouvert lavoie aux premières élections libres et à l’abolitionde l’Apartheid, avec la section "Nouveaux filmsd’Afrique du Sud".

r.c.r.c.

fiLmS d’afrique de coLogNe

Quatre films algériens en lice

Théâtre de Verdure « Laâdi-Flici »-Le 15 août, à partir de 20h, « Swagg Party » pour la première fois

en Algérie avec G-Unit (Lloyd Banks) USA, DJ Q 45, USA, MissIlham, Monaco, Dirty 16, Algérie…Palais de la culture « Moufdi-Zakaria »-Le 16 août, à partir de 19h, en partenariat avec l'Orchestre

Symphonique National d'Alger, soirée avec l’Ensemble OrchestrePasdeloup.Cinéma « Sierra Maetra »-Les 24 et 25 août, première édition du Festival Algeria Metal Fest.

Alors qu’ils faisaient autrefois la réputation del’antique Casbah, les artisans traditionnels n’enfinissent pas de voir leur nombre se rétrécircomme une peau de chagrin au fil des ans pourdiverses raisons, au point de n’être plus au-jourd’hui qu’une poignée à braver le diktat dutemps pour préserver un pan important du patri-moine culturel algérien.

Agenda

Des artisans résistent au diktat du temps

Page 21: La Nation Edition n 118

11 11 AOUTAOUT 201320132121 LA NATION LA NATION CULTURECULTUREmuStapha tigroudJa NouS a quitté iL y a uN moiS

« L’artiste des plateaux »laisse un vide…

Il y a un peu plus d’un mois, le 5 juillet 2013, Mustapha Tigroudja nous quit-tait, à l’âge de 34 ans. Beaucoup ne le connaissent peut-être pas, mais ceuxqui ont eu à le côtoyer ou à travailler avec lui ne pourront jamais l’oublier. Ilétait si talentueux et pétri de qualité que sa disparition prématurée restecomme une plaie béante.

Mu s t a p h aTigroudja aété emporté

par la maladie, uncancer de l’estomacqu’il a combattucourageusement depuis2012. Mais laFaucheuse a été aurendez-vous en cevendredi 5 juillet, fêtede la jeunessealgérienne, pouremporter l’un de nosmeilleurs jeunes, unartiste bourré de talent,promis à un brillant avenir. Natif de la capitale des Genêts, Tizi-Ouzou, il y

a vu le jour le 22 avril 1979. Admis à l'Ecolesupérieure des beaux-arts d'Alger, il y suit uneformation au département des beaux-arts optionpeinture et en obtient son diplôme en 2006. Artistecurieux, discret mais surtout bourré de talent,Mustapha Tigroudja se fait très vite remarquer pourses multiples qualités, tant humainesqu’artistiques. Il rencontre sur son chemin d’autresartistes qui lui mettent le pied à l’étrier. C’est le casde Jaoudet Gassouma qui confie l’avoir « formédans la décoration après l’avoir sélectionné à laBiennale internationale de Tipaza que j’organisais.Il a ensuite participé à la Biennale d’Athènes en2005 avant d’entamer une carrière de décorateur aucinéma » (Algérie News). Se découvrant unevéritable passion, il persévère dans cette voie,devenant d’abord assistant décorateur dans« Délice Paloma » de Nadir Moknèche en 2007,« Mascarade » en 2008 puis chef décorateur delongs métrages comme « Mustapha Ben Boulaïd »de Ahmed Rachedi (2009), « Parfums d’Alger » deRachid Benhadj, « Iminig » de Menad Embarek et« Zabana » de Saïd Ould Khelifa (2011) et« Hanout Maker » (2012). Le dernier projet surlequel il travaillait était le film « OpérationMaillot » d’Okacha Touita, malheureusement, iln’aura pas eu le temps d’aller jusqu’au bout, lamaladie puis la mort l’en auront empêché. Plusieurs expositions à son actifAvant d’entamer une carrière de décorateur sur

des plateaux de cinéma, Mustapha Tigroudja aaccroché ses toiles sur les cimaises de plusieurs

galeries, notammentdans la capitale. On sesouvient de sesexpositions à la Maisonde jeunes de Réghaïa(individuelle), àl'Université « Houari-Boumediene » de BabEzzouar (collective,1999), au Festival« Taous-Amrouche » deBéjaïa (2000), à l'Ecolesupérieure des beaux-arts d'Alger(individuelle, 2001), àl'Ecole supérieure des

banques, Bouzaréah (individuelle, 2001), à l'hôtel«Aurassi » (collective, 2002, individuelle 2003), àl'hôtel « El-Djazaïr » (individuelle, 2003), à la salle« El-Mouggar » (collective 2002, 2004), à laGalerie de Tiaret (collective 2003), au Centreculturel de Boumerdès (collective 2004), à laGalerie « Racim », lors de la Journée de l'artiste età la salle Ibn Khaldoun (collective, 2004), auBastion 23 « Palais des raïs », « Mosaïque d'été »(collective 2004) mais aussi à l’étranger commelors de la 11e Biennale des jeunes créateursméditerranéens et européens à Athènes, Grèce(2003). Il a également été sollicité pour diverses

réalisations, comme ce fut le cas pour le ministèredu Tourisme qui lui a confié le projet de réalisationde plusieurs maquettes monumentales à échellehumaine à l'occasion de la Foire internationaled’Alger ou encore la réalisation de l'arc de Trajande Timgad (Arc de Triomphe) en 2001 et 2002, laréalisation de décors pour l’événement « Année del'Algérie en France 2003 ». Il a également participéà la réalisation de plusieurs fresques monumentalesdans les différentes régions d'Algérie, de mêmequ’il a été décorateur de dessins animés. Excellent peintre et portraitiste, il a réalisé

plusieurs œuvres picturales autour de l’œil ou desarts populaires d’où sa collaboration avecl’anthropologue Zaïm Khenchelaoui. Il a encoreillustré plusieurs livres pour les Editions Alpha,dont le beau livre sur l’Emir Abdelkader. MustaphaTigroudja repose désormais dans son village natalde Timizar dans la daïra de Ouaguenoun.

amina b.amina b.

Une représentation de la pièce théâtrale"Kessas Nessin", du regretté dramaturgeAbdelkader Alloula (1939-1994), a étédonnée à Oran en hommage à cette grandefigure du 6e art algérien.Cette création artistique a été jouée

mardi sur la scène du Théâtre régionald’Oran (TRO) portant le nom du défuntAlloula, devant un public nombreux et enprésence de Mme Raja Alloula, veuve dudramaturge et présidente de la fondationAbdelkader Alloula."Kessas Nessin" (nouvelles de Nessin)

a été interprétée par de jeunes comédienssous la direction de Jamil Benhamamouch(neveu de Alloula), assisté de RihabAlloula (fille de Alloula).L’histoire qui est adaptée du texte de

Alloula et inspirée de l’œuvre duromancier turc Aziz Nesin (1915-1995),se compose de deux nouvelles intitulées

"El Wajib el Watani" (le devoir national)et "El Wissam" (la médaille ou larécompense).Abdelkader Alloula est né le 8 juillet

1939 à Ghazaouet. Après des étudessecondaires à Oran, il débute au théâtre en1956 avec la troupe Echabab. En 1962, ilmet en scène "Les Captifs" de Plaute avecl’Ensemble Théâtral Oranais.Il est appelé en 1963 à faire partie de la

troupe naissante du Théâtre nationalalgérien (TNA) et participe à denombreux spectacles. Il est égalementacteur au cinéma. Il met en scène entre1964 et 1968 plusieurs textes d’auteurscontemporains dont Rouiched, Tewfik ElHakim, Gorki et Cervantès.Il écrit et se met en scène pour le

théâtre, entre autres dans "El Aleg" (LesSangsues) en 1969, "El Khobza" (LePain) en 1970, "Homq Salim" adapté du

"Journal d’un fou" de Gogol en 1972,"Lagouel" (Les Dires) en 1980, "ElAjouad" (Les Généreux) en 1985, ElLithem (Le Voile) en 1989, "Arlequinvalet de deux maîtres" en 1993(adaptation de Carlo Goldoni) et"Etteffah" (Les Pommes) en 1994,devenant l’un des auteurs majeurs de sagénération en Algérie.Abdelkader Alloula a été assassiné le 10

mars 1994 à Oran, à la sortie de sondomicile par un soir de Ramadan, rue"Mohamed-Boudiaf" (ex-rue deMostaganem). Aziz Nesin est né le 20décembre 1915 à Heybeliada, Istanbul(Turquie). Il était écrivain, journaliste,chroniqueur, éditorialiste, dramaturge ethumoriste. Auteur d’une centaine deromans, de pièces de théâtre et de poèmes,le prolifique Nesin est le quatrièmeécrivain turc le plus traduit dans le monde.

Il décède le 5 juillet 1995 des suites d’unecrise cardiaque.La Fondation Abdelkader Alloula

œuvre, depuis sa création en 1999, àsoutenir les projets de création de jeunestroupes théâtrales tout en mettant sonfonds documentaire à la disposition desuniversitaires et des chercheurs.Elle a créé dans ce cadre un Centre de

documentation et d’archives théâtrales quicompte plus de 800 ouvrages spécialisésdans le théâtre, les arts et la culture ainsiqu’un fonds audiovisuel sur l’expériencede Alloula. L’œuvre, le parcours et ladimension humaine de ce grand nom du6e art national seront également mis enrelief lors d’un colloque internationalprévu à Oran en mars 2014, datecoïncidant avec la 20e année de sadisparition, a annoncé Raja Alloula.

apSapS

Vibrant hommage au maître du chaâbi

L’Association culturelle El-Hachemi Guerouabi, dédiée àl’œuvre et au parcours artistique du défunt chanteur, a rendumercredi soir au Palais des raïs (Bastion 23), un vibrant hommageau chantre de la musique chaâbi en présence de plusieurs artisteset fans.Il s’agit du deuxième hommage de cette association qui a vu le

jour en février 2012, rendu au regretté El-Hachemi Guerouabiayant réuni plusieurs personnalités du monde des arts et de laculture, à l’instar du réalisateur Djamel Bendedouche, le comédienFouzi Saïchi et le chanteur Mehdi Tamache.Présents à cette soirée, les chanteurs interprétant le même genre

musical, Abdelkader Chaou et Hamidou, ont salué l’initiative quiévoque le legs laissé par le défunt, décédé le 18 juillet 2006 et quimalgré sa disparition, "est toujours parmi les siens et sa voixenchanteresse résonne encore".La soirée était donc l’occasion de rendre hommage à la chanson

chaâbi dont Guerouabi aura été, incontestablement, l’interprète quil’a le mieux développée.Abdelmadjid Meslem, un chanteur chaâbi est venu de Souk

Ahras pour assister à cette soirée et ressusciter le legs deGuerouabi en interprétant "Karsani Ghennem", l’une des plusbelles chansons du défunt, Tout comme Lilya Mekadir, Hamidouet Chaou Abdelkader qui ont interprété à leur tour des chansons detype "madih".Présidée par Chahira Guerouabi, veuve du défunt, l’association

vise à rendre hommage au chantre de la musique chaâbi chaqueannée à l’occasion de l’anniversaire de sa disparition à traversnotamment une soirée artistique mettant en avant le patrimoine decet artiste qui a bercé des générations entières de mélomanes.Selon Mme Guerouabi, l’association vise également la création

d’une "école" pour la préservation de l’art Guerouabi et lasauvegarde du patrimoine chaâbi comme l’interprétait le défunt.Mme Guerouabi avait déclaré récemment à l’APS que le

patrimoine légué par El-Hachemi et qui comporte même desœuvres inédites, sera ouvert à la recherche académique. Dans cesens, une pléiade de chanteurs de chaâbi sillonneront à partir deseptembre prochain plusieurs wilayas du pays, a-t-elle ajouté.L’interprète de "Youm el-khemis" et de "Aouicha ou el-Herraz"

possédait un riche répertoire qui s’étendait des mélodiesalgériennes jusqu’aux chansons marocaines, en passant par lachansonnette.Adopté, sur conseil du poète et parolier, Mahboub Bati, ce genre

a fait conquérir à l’artiste de nouveaux adeptes, notamment avecl’éternelle "El Barah" qui aura bercé plusieurs générations depuisune quarantaine d’années.

apSapS

« KeSSaS NeSSiN » préSeNtée à oraN

En hommage à Alloula

aSSociatioN eL-hachemi guerouabi

Page 22: La Nation Edition n 118

11 11 AOUTAOUT 20132013 2222LA NATION LA NATION JEUXJEUXSolution

P,A,J,R,T,M,U, BANGLADESH,OAS,KILOMETRE,UNS,MICA,B,II,INNE,SOULE,ALERTE,ETIRE,GIA,ABER,ASET,ORNA,ASA,UNE,BEKE,T,T,NAJA,ARETES,GANDHI,Y,OMET,TU,UNES,DINAR,ET,ANNA,ARE,GI,LCI,AU,NOTEES,PEUR,H,,GMT,SE,EMET,I,LEAR,E,I,RIVEE,IONS,BENGALE,TC,UE,L,,PET,ENIGME,NERHU,TA-RINE,S,EMU,BEUR,DURS,ANIERES,EMERGE

Page 23: La Nation Edition n 118

The Blues Brothers19H46

11 11 AOUTAOUT 201320132323 LA NATION LA NATION TELEVISIONTELEVISION

La menace d'un mégaséisme

Quotidien National d’Information.Edité par SPA GROUPE DE

PRESSE ACTUELLE Capital social de 2 000 000 DaPrésident Directeur Général

Responsable de la publicationOmar ATTIA

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Tous les manuscrits, lettres et tous documents remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une quelconque réclamation

19H35

19H4519H50

Adaptation

19H50

Quatre étoilesCoco

19H45 Commissaire Brunetti (Saison 7)

19H30

Réalisation : Sigi RothemundRÉSUMÉ

Alors qu'il est venu retrouver son épouse, Paola, à l'université où elle enseigne,Brunetti est accosté par une étudiante, Claudia Leonardo.

Réalisé par

Spike Jonze

RÉSUMÉLe scénariste

Charlie Kaufman

est rongé par le

doute. Engagé

pour adapter à

l'écran un livre tiré

de la vie de John

Laroche, chasseur

et trafiquant

d'orchidées dans

les Everglades.

Réalisation : Christian VincentRÉSUMÉ

Franssou hérite de 50 000 euros, dont elle ne sait que faire. Elle décide alorsde les dépenser et file sur la Côte d'Azur, où elle s'installe dans un palace.

Réalisation : GadElmalehRÉSUMÉ

Coco, 40 ans, selfmade man, estl'exemple parfait de laréussite sociale. Partide rien, immigré, il aréalisé en quinze ansl'une des plusfulgurantes successstories des tempsmodernes grâce à soninvention de l'eaufrétillante.

Réalisation :

Stéphane Jacques

RÉSUMÉLe 11 mars 2011,

la terre tremble

comme jamais au

Japon. Le pays

subit de plein fouet

un séisme de

magnitude 9 et un

tsunami provoquant

la catastrophe

nucléaire de

Fukushima.

Réalisation :John Landis

RÉSUMÉJake Blues, tout

juste sorti deprison, et son frèreElwood, égalementdélinquant patenté,tentent de seracheter uneconduite en partanten quête des cinqmille dollars.

Présentation :Thomas Sotto.

RÉSUMÉAu sommaire :

«Feux d'artifice :un businessexplosif !». Quitire les mèches dece business ? -«Mojitomania :guerre mondialepour un cocktail».«Croatie : lanouvelledestination fête del'été ?».

Capital: Fiesta tout l'été

Page 24: La Nation Edition n 118

"Au total, 75 personnesont été arrêtées, 51 en Es-pagne et 24 en France, dontles principaux responsablesen Europe de cette organi-sation, installés à Barce-lone", a précisé dans uncommuniqué la police, quia mené l'enquête avec lapolice des frontières fran-

çaise. Les membres de ceréseau "touchaient entre40.000 et 50.000 euros pourtransporter, sous de faussesidentités, des citoyens chi-nois aux Etats-Unis et dansdes pays comme l'Espagne,la France, la Grèce, l'Italie,le Royaume-Uni, l'Irlandeet la Turquie". La policeespagnole a également af-firmé avoir saisi 81 passe-ports falsifiés de paysasiatiques comme Taïwan,la Corée du Sud, la Malai-sie, le Japon, Hong Kong etSingapour.L'enquête sur ce réseau

"complexe", selon la police,avait démarré en juillet2011. "La composition decette organisation, parfaite-ment structurée, hiérarchi-sée, avec son plus hautresponsable installé enChine et des cellules indé-pendantes opérant dans dif-férents pays, dans le plusgrand hermétisme, a com-pliqué l'enquête", souligne

le communiqué.Le réseau cherchait en

Chine des candidats au dé-part et, en échange de40.000 à 50.000 euros, leurfournissait de faux passe-ports et les faisait accompa-gner tout au long du voyagepar des "passeurs", selon lecommuniqué. "L'Espagneétait la dernière escale"pour les immigrés clandes-tins,servant de "tremplin pour

la destination finale, habi-tuellement le Royaume-Uniou les Etats-Unis", a expli-qué la police."Outre les deux respon-

sables européens du réseau,arrêtés à Barcelone, la po-lice a interpellé 49 per-sonnes dans différentsaéroports espagnols, no-tamment ceux de Barce-lone, Madrid, Malaga etPalma de Majorque, et 24personnes en France", aprécisé la police.

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

Q U O T I D I E N N A T I O N A L D ’ I N F O R M A T I O N

La police espagnole a annoncé samedi le démantèlement d'unréseau de 75 membres en Espagne et en France qui introdui-sait illégalement des immigrés chinois en Europe et aux Etats-Unis, en leur fournissant de faux passeports.

Le caveau de la famille du marchand floren-tin Francesco del Giocondo, dont la femmeLisa Gherardini pourrait avoir servi de modèleà Léonard de Vinci pour son célèbre tableau LaJoconde, a été ouvert vendredi par une équipede scientifiques. L'équipe de l'historien SilvanoVinceti est à la recherche de restes susceptiblesde contribuer à la confirmation de l'identité dela femme au célèbre sourire énigmatique.Un orifice juste assez grand pour qu'une per-

sonne puisse s'y faufiler a été découpé dans lesol de la basilique de la Santissima Annunziata,au-dessus du caveau familial des Giocondo.Silvano Vinceti, historien de l'art et présidentdu Comité national pour la promotion du pa-trimoine historique et culturel italien, prévoitde faire des prélèvements ADN sur les os re-trouvés dans le caveau et de les comparer avecceux de trois femmes enterrées dans le cou-vent Saint Orsola, non loin de là. Les restes del'une des trois, un crâne notamment, pourraient

être ceux de Lisa Gherardini.Lisa Gherardini, dont le nom de femme ma-

riée "Gioconda" est à l'origine du nom Jo-conde, a en effet passé les dernières années desa vie à Saint Orsola, selon les historiens. Leschercheurs ont commencé l'an dernier à fouil-ler ce bâtiment aujourd'hui délabré à la re-cherche de ses os. Silvano Vinceti espère quecertains des os dans le caveau familial de la ba-silique Santissima Annunziata seront ceux d'aumoins un parent de la muse de Léonard deVinci, sans doute de son fils, Piero.Une fois la correspondance entre les ADN

établie, Silvano Vinceti espère lancer une re-constitution du visage de Lisa Gherardinià partir du crâne retrouvé au couvent Saint Or-sola. Cette reconstitution sera ensuite compa-rée à la Joconde au Louvre à Paris. "Si noustrouvons une correspondance mère-enfant,alors nous aurons trouvé la Joconde", a-t-il ex-pliqué.

11 blessés et deshabitations effon-drées suite à desPluies diluviennesà Bordj Badji-MokhtarLes pluies diluviennes qui sesont abattues vendredi soirsur la région de Bordj BadjiMokhtar, extrême sud de lawilaya d’Adrar, ont fait 11blessés et détruit des habita-tions, a-t-on appris samedidu secrétaire général de lawilaya.M. Abdelkader Bra-dai a indiqué que les fortespluies enregistrées vers21H50 sur la région fronta-lière de Bordj Badji Mokhtaret qui ont duré 45 minutes,ont fait 11 blessés, dont 10sans gravité sont rentrés chezeux après avoir reçu les soinsnécessaires, et un cas gravequi a été évacué vers l’hôpi-tal de Reggane. Ces pluiesont causé, selon un bilan pro-visoire, l’effondrement totalde 25 habitations et l’effon-drement partiel de 40 autres,a-t-il ajouté. Une cellule decrise présidée par le secré-taire général de la wilaya aété aussitôt mise en place,ainsi qu’une commission lo-cale pour évaluer la situationet les dommages et la priseen charge des sinistrés.Cette dernière a déjà procédéà la distribution de tentespour abriter les familles si-nistrées, en plus de leur assu-rer des aides alimentaires etun suivi médical, selon leresponsable.

Sortis enfin de la jungleUn Vietnamien de 82 ans etson fils de 42 ans, qui au-raient vécu pendant quaranteannées dans la jungle du cen-tre du pays, ont été ramenésdans le village qu’ils avaientfui pendant la guerre du Viet-nam, a rapporté la presse of-ficielle. Des images de latélévision locale ont montréles deux hommes, émaciés,être emmenés apparemmentcontre leur gré, le père portédans un hamac. Au début desannées 1970, Ho Van Thanh,alors membre d’une guérillacommuniste, avait fui sonvillage après la mort de samère et de deux de ses en-fants lors d’un bombarde-ment américain, selon lequotidien Tuoi Tre. Il avaitemmené avec lui son fils HoVan Lang, alors âgé de deuxans. Ils ont été retrouvés « vi-vant dans une cabane à cinqmètres du sol, et les deuxhommes portaient seulementun pagne en écorce d’arbre »,est-il ajouté. Le quotidien aprécisé avoir obtenu ses in-formations du plus jeune filsdu vieil homme qui avaitseulement trois mois lors dubombardement. Il savait oùétaient son frère et son pèredepuis longtemps, et leurrendait visite une fois par an.Selon le journal en ligne DanTri, citant les autorités lo-cales, il aurait même déjà es-sayé en 2004 de ramener sonpère et son frère chez eux.Mais ils avaient refusé derester longtemps, «préférantleur vie indépendante à la vietraditionnelle des famillesvietnamiennes», est-il écrit.Les deux hommes auraientvécu de fruits et de maïs

qu’ils cultivaient. Et ils neparlent que quelques mots dudialecte de la minorité eth-nique Kor.

La police chinoisea résolu 19.000 affaires criminellesde contrefaçonLa police chinoise a résoluen 2013 plus de 19.000 af-faires criminelles liées à lafabrication et la vente de pro-duits contrefaits ou de mau-vaise qualité, a annoncé leministère de la Sécurité pu-blique.Selon le ministère, les forcesde police à travers le paysont maintenu cette année uneferme position à l'égard descrimes liés à la contrefaçonet à la violation des droits depropriété intellectuelle.Parmi les produits contre-faits ou de mauvaise qualitésaisis par les policiers figu-rent plus de 5.000 tonnes deproduits alimentaires et deboissons, deux milliards detablettes ou de bouteilles demédicaments et d'injections,plus de 3.100 tonnes degraines, d'engrais et de pesti-cides, ainsi que plus de 53millionsde produits de soin, de ma-chines et d'appareils élec-triques. Le ministère aindiqué que la plupart deslieux où sont fabriqués lesproduits contrefaits étaientsitués dans les banlieues oudans des zones reculées. Cesproduits, généralement fabri-qués avec des matériaux demauvaise qualité ou decontrebande, sont intelligem-ment emballés et vendus en-dessous des prix dumarché.

Mise en échec d’une tentative de trafic de 40 kg de kif vers l’Espagne au port d’OranUne tentative de trafic de 40 kilogrammes de kiftraité vers l’Espagne a été mise en échec, vendredisoir au port d’Oran, par les services des douanes, a-t-on appris samedi auprès d’une source sécuritaire.La marchandise prohibée a été découverte à l’inté-rieur d’un véhicule au moment de l’inspection parscanner préalable à l’embarquement, a précisé lamême source. Le passager propriétaire du véhicule,un Algérien résidant à l’étranger, a été aussitôt ar-rêté par les services compétents, signale-t-on.

Un mort et 4 blessés dans unaccident de la circulation à DjelfaUn accident de la circulationsurvenu samedi matin, dansla wilaya de Djelfa a fait unmort et quatre blessés, a-t-onappris auprès de la Protectioncivile.Une sexagénaire estmorte sur le coup suite au dé-rapage, puis au renversementd’un véhicule léger sur letronçon du chemin de wilaya122 reliant les communes deDouis et de Ain Chouhada, ausud de Djelfa, est-il précisé.Les blessés, dont l’âge variede 16 à 53 ans, ont été éva-cués à l’hôpital de Laghouat,le plus proche du lieu de l’ac-cident, a-t-on ajouté de mêmesource

16 éléments de laGarde Royale tuéset 42 autres bles-sés dans un acci-dent de la routeSeize éléments de la GardeRoyale ont été tués et 42 au-tres blessés, dont 8 griève-ment, dans un accident de laroute survenu tôt samedi surla route reliant Tétouan à AlHoceima, a rapporté l'agencede presse marocaine(MAP).Des sources de la protectioncivile ont précisé que l'acci-dent est survenu près de lacommune de Sidi Fettouhentre Chefchaouen et Al Ho-ceima (El Jabha) après que leconducteur de l'autocar trans-portant les éléments de laGarde Royale ait perdu lecontrôle du véhicule au ni-veau d'un virage.L'autocar s'est renversé etchuté dans un ravin d'une al-titude de 200m, a-t-on pré-cisé. Le roi Mohammed VIdoit se rendre dans les pro-chaines 24 heures dans cetterégion, a précisé un responsa-ble de la province d'Al-Ho-ceima.

Ouverture d'une tombe florentine pour identifier la Joconde

Démantèlement d'un réseau d'immigration clandestine en Espagne et en France