L a p o l i t i q u epublique municipalede la petite enfance

vise à proposer aux Pennois unmode de garde multiple adaptéà leurs besoins dans le respectdu libre choix des familles».Comme le rappelle l'adjointedéléguée à la Petite enfance,Francette Meppi, la petiteenfance a toujours été unepriorité dans notre commune,matérialisée par un soutienconstant à différents modesd'accueil : crèches, halte-

g a r d e r i e , a s s i s t a n t e smaternelles... Une politique quia, évidemment, un coût et quis'appuie notamment, sur desoutils financiers proposés par laCAF des Bouches-du-Rhône :«contrat enfance» dès 1993devenu «contrat temps libre» en2002. Ces contrats concernantégalement l'enfance et lajeunesse.Mais, en 2007 la Caissed'allocations familiales a décidéde mettre en place de nouvellesmodalités d'intervention plus

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Dossier | Fév. 2012

restrictives à partir d'un contratdénommé «contrat enfancejeunesse». Celui-ci donnantp r i o r i t é a u x a c t i o n sq u a n t i t a t i v e s ( c r é a t i o nd'équipements, augmentationde places d'accueil...) audétriment des qualitatives(animation, événementiel...).Signe des temps, le «contratenfance jeunesse, 2èmegénération» (2011/2014) setraduit par un montantforfaitaire de cofinancementrevu à la baisse.

Pour autant, malgré cetteévolution conjoncturelle, la villepoursuit sa politique dedéveloppement au service desfamilles pennoises et a élaboréun plan d'actions dont lesquatre axes forts actuels sontl'ouverture d'une Maison Câlins,la création d'une crècheassociative «Microbulles»,l'achat de deux places dans lanouvelle crèche d'entreprises etde collectivités «Les Griottes» etun soutien renouvelé au Relaisassistantes maternelles.

Maison CâlinsPour les enfants... et lesparents

uvrir un établissementde ce type aux Pennes-

Mirabeau était un choixjudicieux, les faits leprouvent». Responsablede la Maison Câlins,Patricia Ouradou a dequoi être satisfaite :depuis son ouvertureen septembre 2010,cette structure aaccueilli près de 1000 enfants de 0 à 4ans, dans un localmis à la dispositionpar la ville se situant aurez-de-chaussée del'école maternelle du Saint-Georges à La Gavotte.

Un lieu de socialisationOuvert deux jours par semaine(les lundi et jeudi matin), cetteMaison n'est ni une crèche, niune halte-garderie, toutsimplement parce qu'ici enfantset parents sont reçus en mêmetemps, jamais les uns sans lesautres. Un lieu particulier,ouvert à tous, où l'on respectel'anonymat des familles et la

confidentialitédes propos échangés ;un lieu où l'on arrive et onrepart quand on veut ; un lieuoù les animatrices sont des«accueillantes», à savoir aux

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Pennes-Mirabeau unepsychanalyste familiale (PatriciaOuradou) et trois psychologues(Astrid Ha, Emilie Hospital etCamille Taliana). «Nous sommesà l'écoute des questionséventuelles de parentalité, maisnotre fonction première estd'accueillir. Il ne s'agit pas d'uncentre de soins», précise PatriciaOuradou. Et d'ajouter : Ici, rienn'est imposé. Jouets, mobilier,tout est à la disposition dechacun pour une pause.L'important demeure lesdifférentes interactions entreenfants, entre enfants etadultes, entre adultes etaccueillantes».Effectivement, pour les enfants,il s'agit d'un espace où l’on joue,on se détend en se mêlant auxautres ; un lieu d'éveil et de

partage dans un cadre extérieurà la cellule familiale mais enprésence d'un adulte référent.Habitante des Cadeneaux,Martine Pernatte et ses deuxenfants de quatre mois et deuxans et demi, viennentrégulièrement à la Maison Câlins :«C'est un lieu de socialisationidéal. La présence discrète despsychologues est également unebonne chose». ChrystelleFontanet, qui réside à Septèmes,est d'accord : «Mes deux enfantsattendent, impatiemment, lesrendez-vous du lundi et jeudi.Les jouets et les jeux sontdifférents de ceux de la maison,leur comportement aussi». En fait, les deux mamans n'ontqu'un seul reproche à faire : «Ilest vraiment dommage que laMaison Câlins ne soit ouverteque deux demi-journées parsemaine !».

Crèche d'entreprises etcollectivitésLe temps des Griottes

otre vocation et notreambition sont de

contribuer à la création deplaces d'accueil en collectivité,les besoins de places en crèche

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étant très largement nonsatisfaits». Partant de cepostulat, la société People andBaby a ouvert 120 crèchesd'entreprises et collectivitésdont une des dernières se situedans le nouveau complexe de LaPalmeraie à Plan-de-Campagne.

Des entreprises de la zonecommerciale y ont achetédes places pour lesenfants de leurscollaborateurs. Dem ê m e , d e scollectivitéscomme Cabriès etLes Pennes-Mirabeau en ontréservé deux pourdes enfants de lacommune.

L'intérêt de ce type decrèche est l'amplitude deshoraires, de 7h30 à 19h00,«avec la possibilité d'ouvrir lesamedi si le besoin s'en faitsentir», précise Lucie Dumait,éducatrice jeunes enfants etdirectrice de cet établissementqui porte le nom de «Griottesde La Palmeraie». Pour le reste,cette crèche, qui peut accueillirjusqu'à 30 enfants, a tout

d'une... crèche avec seséquipements adaptés et sonpersonnel d 'an imat ionspécialiste de la petite enfance.Toutes les crèches People andBaby sont créées en partenariatavec les collectivités locales

(conseils

généraux, mairies) etles acteurs de la petite enfance(CAF, PMI) dans le respect desnormes et un coût encadré parla Caisse d'allocations familiales.«Ainsi, aux Griottes de LaPalmeraie, le tarif payé par lesparents est identique à celui des

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autres crèches» ajoute LucieDumait.

Relaisassistantes maternellesLe rendez-vous du vendredi

n appelle cela la«rançon de la gloire».

Chaque vendredi matin, dans lemême local que la MaisonCâlins, l'atelier d'éveil proposépar le relais assistantesmaternelles (RAM) affiche

complet. Et pourtant, depuisseptembre dernier, les ateliersont lieu, chaque vendredi matin

de 9h00 à 11h00 (deuxgroupes d'assistantesmaternelles en alternance,une semaine sur deux). Unsuccès dû à la qualité decette animation et àl'explosion du nombre de«nounous» comme les

appellent affectueusementbeaucoup de parents.

«Il s'agit d'une mission qui nousest confiée par la CAF afin derompre l'isolement dans lequelpeuvent se trouver certa inesass i s tantes maternelles. Elleest également très utile pour lesenfants qui peuvent bénéficierde temps collectifs avantd'entrer à l'école», expliqueFrançoise Nadaud Cerboni,animatrice responsable durelais.Un succès qu'elle souhaiteraitégalement rencontrer avec lesparents. En effet, toujours levendredi, à la suite de l'atelier

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RELAIS ASSISTANTES MATERNELLES

Renseignements04 42 77 56 94 (du lundi au jeudi)

et 04 91 60 18 47 (vendredi)

d'éveil, Françoise NadaudCerboni assure une permanencepour les parents. Un rendez-vous bien utile mais bien peuutilisé. Pourtant, les parents quis o n t e m p l o y e u r sd'assistantes maternel les nedoivent pas hésiter à serenseigner en amont auprès durelais plutôt que d'attendred'être en conflit avec elles enraison de méconnaissances oud'incompréhensions. Car leRAM détient non seulement uneliste actualisée des assistantesmaternel les pennoisesdisponibles, mais peut aussiapporter une séried'informations : contrat detravail, déclaration àl'URSSAF, bulletin desalaire, avantages CAF,déductions fiscales...

Bulle d'Azur La micro-crèche va faire lemaximum

épondreaux

attentes de famillesen recherche d'emploi,en formation et qui sont

en quête d'un mode de gardeassoupli, plus adapté à leursituation. Tel est l'objectif de lamicro-crèche «Bulle d'Azur» quiouvre ses portes en ce mois defévrier dans les locaux du rez-de-chaussée de la halte-garderieLa Petite Farandole à la Gavotte,quartier où il existe unedemande importante. «Il s'agitde proposer un nouveau modede garde collectif de petite taille(dix places) s'articulant autourde l'offre existante et favorisantun accueil personnalisé du jeuneenfant tout en permettant demener un véritable travail socialen direction des familles»,

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février)

Anny-Joël Piol, représentante del'association «Crèches Micro-Bulles» qui a signé uneconvention departenariat avec laville pour lacréation de cenouveau lieu.

Unvraiprojet socialEt pour que cette micro-crèchevoit le jour, la commune a nonseulement mis à dispositionlocal, mobilier et matérielnécessaires à l'accueil desenfants, mais aussi unesubvent ion annuel le defonctionnement de 50 000euros. En effet, cette nouvellestructure sera animée par une

équipe de professionnels : troisCAP petite enfance, un agent

d'entretien et decuisine à temps

partiel.L'associationgestionnaire devrajustifier l'accueildu public dans le

respect des critèrespartagés avec la ville.

Ainsi, priorité sera doncfaite aux parents en

démarche ou en insertionprofessionnelle(recherche d'emploi,formation,alphabétisation), auxfamillesmonoparentales, ou

encore les familles dontl'enfant ou le parent est

porteur d'un handicap ouatteint d'une maladie et enfinaux salariés précaires (tempspartiel, CDD, intérimaires).

«Nous pensons et surtoutsouhaitons que Bulle d'Azur, quis'inscrit en complément et nonen conccurrence avec les autresmodes d'accueil, apporte uneamélioration sensible dans lequartier de La Gavotte», conclutAnny-Joël Piol.

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