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45 pratique conseils du partenaire Actualités pharmaceutiques n° 521 Décembre 2012 L’herpès labial, appelé aussi bouton de fièvre, est la forme d’herpès la plus courante. Il se caractérise par des lésions de la région buccale, précédées de brûlures. Une étude observationnelle, réalisée en pharmacie, a permis d’analyser le profil des personnes demandant conseil à leur pharmacien pour une poussée récurrente d’herpès labial et de mesurer la satisfaction ressentie avec l’utilisation d’un film traitant. L’ herpès labial est une mala- die virale contagieuse due au virus Herpes simplex de type 1 (HSV-1), souvent contracté pendant l’enfance. Contrairement aux autres infections virales courantes, le virus de l’herpès persiste chez l’hôte qu’il infecte toute sa vie. HSV-1 affecte de manière plus ou moins récurrente 15 à 30 % de la population adulte 1,2 . L’herpès labial se manifeste par l’apparition d’un bouquet de vésicules douloureuses, le plus sou- vent sur et autour des lèvres. Son évolu- tion dure habituellement de 8 à 15 jours suivant différents stades : des signes préliminaires (brûlures, démangeaisons) apparaissent, ils sont suivis de rougeurs, puis de papules qui deviennent des clo- ques se transformant en vésicules conte- nant un liquide séreux clair. Ces vésicu- les éclatent, libérant le liquide et laissant place à une plaie souvent douloureuse qui sèche pour former une croûte avant de cicatriser. Toutes ces lésions, quel qu’en soit le stade, sont très contagieu- ses, ce qui explique la forte prévalence de cette affection. Les médicaments antiviraux existants ne peuvent ni prévenir ni éradiquer l’état de latence et, par conséquent, ils sont inefficaces contre le HSV-1 latent. Le traitement de l’herpès labial est le plus souvent local, un traitement antiviral oral étant rarement néces- saire, si ce n’est dans certains cas de récurrence avec au moins six pous- sées par an. Du fait de l’existence de traitements de prescription facultative qui relèvent du conseil pharmaceuti- que, nombre de personnes qui en sont affectées s’adressent désormais direc- tement à leur pharmacien. Une étude pharmaco-épidémiologique nationale prospective, réalisée en phar- macie, décrit pour la première fois les caractéristiques cliniques et la gêne éprouvée par les personnes deman- dant conseil à leur pharmacien pour une poussée récurrente d’herpès labial. L’évolution de la symptomatologie sous l’effet d’Urgo Bouton de fièvre ® est éga- lement décrite. Méthodologie de l’étude Chaque pharmacien devait inclure dans l’enquête dix personnes venant lui demander directement conseil pour une poussée d’herpès labial débutante (avant l’apparition des vésicules conte- nant du liquide) et qu’il estimait pouvoir bénéficier d’Urgo Bouton de fièvre ® . Pour chaque personne, il remplissait une fiche d’observation décrivant ses caractéristi- ques sociodémographiques, les carac- téristiques de la poussée d’herpès labial et son retentissement sur la vie profes- sionnelle, affective et sociale. Il remet- tait à la personne un autoquestionnaire à retourner directement au centre d’éva- luation des données par l’intermédiaire de l’enveloppe T prévue à cet effet. Cet autoquestionnaire, à remplir par le patient après guérison, décrivait l’évolu- tion de la poussée d’herpès labial sous traitement avec le filmogel ® Urgo Bouton de fièvre ® . Les données ont été enregis- trées et analysées avec le logiciel SAS version 9.2. Profil des personnes demandant conseil au pharmacien pour un herpès labial Cent trente-quatre pharmaciens âgés de 45 ans en moyenne et répartis sur l’ensemble de la France ont participé à l’étude. Parmi eux, 40,3 % ont le sen- timent que la fréquence de l’herpès est actuellement en augmentation et 58,2 %, que les patients viennent de plus en plus souvent leur demander conseil directement. Ils ont inclus dans l’étude 1 243 personnes, parmi lesquelles 1045, soit 79,4 %, ont retourné leurs question- naires d’autoévaluation dont 987 sont évaluables. Deux tiers (64,3 %) des patients sont de sexe féminin et l’ensemble des catégo- ries socioprofessionnelles de la popula- tion française sont représentées. Ils sont âgés en moyenne de 39 ans, 30,3 % ayant moins de 30 ans. L’herpès est apparu pour la première fois en moyenne à l’âge de 24 ans. Plus de la moitié des patients (58,4 %) rapportent que d’autres personnes sont atteintes dans leur envi- ronnement, essentiellement un parent ou leur conjoint, ce qui reflète bien le carac- tère très contagieux de cette affection. La moitié seulement (49,6 %) a déjà consulté un médecin pour leur herpès labial, mais 91,3 % ont reçu un traitement pour un épisode antérieur, majoritaire- ment une pommade antivirale par voie locale (74,3 %), ce qui souligne bien le rôle clé du pharmacien dans la confirma- tion du diagnostic et la proposition d’un traitement. Lors de la demande de conseil, 34,2 % des patients présentent un herpès labial au stade préliminaire de brûlures, démangeai- sons, 18,3 % de rougeurs, 20,2 % de clo- ques rouges sans liquide, 17 % de vésicu- les, 5,1 % d’ulcérations ou plaies et 5,2 % de croûtes (figure 1, page suivante). Évalué sur des échelles visuelles ana- logiques variant de 0 mm « Aucune gêne » à 100 mm « Gêne insoutenable », La place et l’intérêt d’un filmogel ® dans le traitement de l’herpès labial

La place et l’intérêt d’un filmogel® dans le traitement de l’herpès labial

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Actualités pharmaceutiques n° 521 Décembre 2012

L’herpès labial, appelé aussi

bouton de fièvre, est la forme

d’herpès la plus courante. Il se

caractérise par des lésions de

la région buccale, précédées

de brûlures. Une étude

observationnelle, réalisée en

pharmacie, a permis d’analyser le

profil des personnes demandant

conseil à leur pharmacien

pour une poussée récurrente

d’herpès labial et de mesurer

la satisfaction ressentie avec

l’utilisation d’un film traitant.

L’herpès labial est une mala-die virale contagieuse due au virus Herpes simplex de type 1

(HSV-1), souvent contracté pendant l’enfance. Contrairement aux autres infections virales courantes, le virus de l’herpès persiste chez l’hôte qu’il infecte toute sa vie. HSV-1 affecte de manière plus ou moins récurrente 15 à 30 % de la population adulte1,2. L’herpès labial se manifeste par l’apparition d’un bouquet de vésicules douloureuses, le plus sou-vent sur et autour des lèvres. Son évolu-tion dure habituellement de 8 à 15 jours suivant différents stades : des signes préliminaires (brûlures, démangeaisons) apparaissent, ils sont suivis de rougeurs, puis de papules qui deviennent des clo-ques se transformant en vésicules conte-nant un liquide séreux clair. Ces vésicu-les éclatent, libérant le liquide et laissant place à une plaie souvent douloureuse qui sèche pour former une croûte avant de cicatriser. Toutes ces lésions, quel qu’en soit le stade, sont très contagieu-ses, ce qui explique la forte prévalence de cette affection.Les médicaments antiviraux existants ne peuvent ni prévenir ni éradiquer

l’état de latence et, par conséquent, ils sont inefficaces contre le HSV-1 latent. Le traitement de l’herpès labial est le plus souvent local, un traitement anti viral oral étant rarement néces-saire, si ce n’est dans certains cas de récurrence avec au moins six pous-sées par an. Du fait de l’existence de traitements de prescription facultative qui relèvent du conseil pharmaceuti-que, nombre de personnes qui en sont affectées s’adressent désormais direc-tement à leur pharmacien.Une étude pharmaco-épidémiologique nationale prospective, réalisée en phar-macie, décrit pour la première fois les caractéristiques cliniques et la gêne éprouvée par les personnes deman-dant conseil à leur pharmacien pour une poussée récurrente d’herpès labial. L’évolution de la symptomatologie sous l’effet d’Urgo Bouton de fièvre® est éga-lement décrite.

Méthodologie de l’étudeChaque pharmacien devait inclure dans l’enquête dix personnes venant lui demander directement conseil pour une poussée d’herpès labial débutante (avant l’apparition des vésicules conte-nant du liquide) et qu’il estimait pouvoir bénéficier d’Urgo Bouton de fièvre®. Pour chaque personne, il remplissait une fiche d’observation décrivant ses caractéristi-ques sociodémographiques, les carac-téristiques de la poussée d’herpès labial et son retentissement sur la vie profes-sionnelle, affective et sociale. Il remet-tait à la personne un autoquestionnaire à retourner directement au centre d’éva-luation des données par l’intermédiaire de l’enveloppe T prévue à cet effet. Cet autoquestionnaire, à remplir par le patient après guérison, décrivait l’évolu-tion de la poussée d’herpès labial sous traitement avec le filmogel® Urgo Bouton de fièvre®. Les données ont été enregis-trées et analysées avec le logiciel SAS version 9.2.

Profil des personnes demandant conseil au pharmacien pour un herpès labial Cent trente-quatre pharmaciens âgés de 45 ans en moyenne et répartis sur l’ensemble de la France ont participé à l’étude. Parmi eux, 40,3 % ont le sen-timent que la fréquence de l’herpès est actuellement en augmentation et 58,2 %, que les patients viennent de plus en plus souvent leur demander conseil directement. Ils ont inclus dans l’étude 1 243 personnes, parmi lesquelles 1045, soit 79,4 %, ont retourné leurs question-naires d’autoévaluation dont 987 sont évaluables.Deux tiers (64,3 %) des patients sont de sexe féminin et l’ensemble des catégo-ries socioprofessionnelles de la popula-tion française sont représentées. Ils sont âgés en moyenne de 39 ans, 30,3 % ayant moins de 30 ans. L’herpès est apparu pour la première fois en moyenne à l’âge de 24 ans. Plus de la moitié des patients (58,4 %) rapportent que d’autres personnes sont atteintes dans leur envi-ronnement, essentiellement un parent ou leur conjoint, ce qui reflète bien le carac-tère très contagieux de cette affection.La moitié seulement (49,6 %) a déjà consulté un médecin pour leur herpès labial, mais 91,3 % ont reçu un traitement pour un épisode antérieur, majoritaire-ment une pommade antivirale par voie locale (74,3 %), ce qui souligne bien le rôle clé du pharmacien dans la confirma-tion du diagnostic et la proposition d’un traitement.Lors de la demande de conseil, 34,2 % des patients présentent un herpès labial au stade préliminaire de brûlures, démangeai-sons, 18,3 % de rougeurs, 20,2 % de clo-ques rouges sans liquide, 17 % de vésicu-les, 5,1 % d’ulcérations ou plaies et 5,2 % de croûtes (figure 1, page suivante).Évalué sur des échelles visuelles ana-logiques variant de 0 mm « Aucune gêne » à 100 mm « Gêne insoutenable »,

La place et l’intérêt d’un filmogel® dans le traitement de l’herpès labial

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Actualités pharmaceutiques n° 521 Décembre 2012

l’herpès retentit de manière impor-tante sur la vie des personnes, avec un impact quantifié à 55 mm sur leur vie professionnelle, mais encore plus sur leur vie sociale ou affective, où le retentissement atteint respectivement 62 mm et 63 mm.

Évolution de l’herpès labial des patients suite au conseilLe bouton de fièvre a disparu rapide-ment, en moyenne en 6,5 jours, soit après 5 jours d’application d’Urgo Bouton de fièvre®. Le délai de guérison est d’autant plus court que le traitement est appliqué tôt, variant de 5,8 jours, quand il est appliqué dès le stade de brûlures, à 9,8 jours, au stade de croû-tes (p<0,0001). On relève également que, lorsque le filmogel® est appliqué préco-cement aux stades des brûlures et des rougeurs, le bouton de fièvre ne sort res-pectivement que chez 42,8 % et 51,1 % des personnes, alors qu’il apparaît chez 72,2 % des patients ayant appliqué Urgo Bouton de fièvre® plus tardivement, au stade de cloque (p<0,0001) (figure 2). Les vésicules, quant à elles, n’appa-raissent que chez 30,1 % des patients traités dès les premiers signes, alors que 56,7 % des patients en présentent s’ils débutent le traitement au stade de clo-ques. De même, les plaies ne surviennent que chez 18,5 % des personnes lorsque le traitement est appliqué au stade des brûlures et démangeaisons ; 17,7 %, au stade des rougeurs ; 30,6 %, au stade des cloques et 41,1 %, au stade des vési-cules (p<0,0001). Les croûtes sont éga-lement plus fréquentes chez les patients ayant appliqué le filmogel® après l’appa-rition des cloques. Plus le traitement est initié tôt, dès les premiers signes, avant l’apparition des cloques, plus discrète et plus courte est la poussée ; plus de la moitié des patients ne présentant même pas de bouton.Urgo Bouton de fièvre® a été bien toléré, puisque parmi les personnes ayant par-ticipé à l’étude, seule une patiente ayant débuté l’application du filmogel® au stade des vésicules a rapporté un effet indésira-ble à type de brûlures et saignements au niveau du bouton.

Figure 1 : Évaluation clinique de la poussée d’herpès labial lors de la demande de conseil.

Figure 2 : Apparition du bouton de fièvre en fonction du stade d’application d’Urgo Bouton de fièvre®.

Figure 3 : Réutilisation d’Urgo Bouton de fièvre® lors d’un nouvel épisode d’herpès labial.

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Opinion des participants à l’étude Au total, 91,5 % des personnes déclarent qu’elles utiliseront à nouveau Urgo Bou-ton de fièvre® lors d’une prochaine réci-dive, « probablement » pour 56,5 % et « sans hésitation » pour 35,0 % (figure 3). Elles sont également 90,7 % à répondre qu’elles le conseilleront probablement (55,7 %) ou sans hésitation (35,0 %) à un proche (figure 4). Les personnes ayant uti-lisé le filmogel® dès les premiers signes sont encore plus enthousiastes, plus de 95 % exprimant leur intention d’utiliser à nouveau le traitement lors d’une pro-chaine poussée et 94,9 % de le conseiller à un proche.Les personnes étaient également invitées à décrire leur appréciation de l’effet du filmogel® en comparaison à leur traite-ment antérieur sur différentes caractéris-tiques de l’évolution du bouton de fièvre en utilisant des échelles visuelles analo-giques variant de 0 – « Non je ne crois pas » – à 100 : « Oui, certainement ». Leurs évaluations sont très positives avec des valeurs supérieures à 60 pour chacune de ces caractéristiques : bouton moins gros, moins douloureux et moins visible, plus esthétique. Les patients ont principalement apprécié une cica-trisation perçue comme plus rapide du bouton de fièvre. La diminution du ris-que de contaminer les autres est éga-lement considérée comme un avantage (figure 5). Ici encore, l’avantage perçu est d’autant plus important qu’Urgo Bouton de fièvre® est appliqué tôt.Au total, 91,7 % des patients trouvent Urgo Bouton de fièvre® au moins aussi efficace que leur traitement antérieur, la moitié, 48,4 %, le considérant même plus efficace, et ce quel que soit le traitement antérieur (figure 6). Si ces résultats sont analysés en fonction du type de traite-ment, 96,7 % des patients trouvent le fil-mogel® au moins aussi efficace et 54,8 %, plus efficace qu’un patch utilisé lors d’une poussée précédente. Urgo Bouton de fièvre® est décrit comme plus efficace qu’une pommade à l’acyclovir par la moi-tié des patients (49 %), en particulier pour ce qui est de la vitesse de cicatrisation, 44,6 % le trouvant aussi efficace.

Figure 5 : Efficacité d’Urgo Bouton de fièvre® par rapport au traitement habituel (échelle visuelle analogique allant de 0 : « Non je ne crois pas » à 100 : « Oui, certainement »).

Figure 6 : Efficacité globale d’Urgo Bouton de fièvre® par rapport au traitement habituel.

Figure 4 : Recommandation d’Urgo Bouton de fièvre® à un proche.

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L’opinion des pharmaciens sur Urgo Bouton de fièvre® (figure 7) rejoint celle des patients. Ils considèrent comme un avantage important ou très important le fait qu’Urgo Bouton de fièvre® :– puisse réduire la durée de cicatrisation (95,5 %) ;– isole la lésion et contribue à réduire les phénomènes de contamination (93,3 %) ;– favorise une cicatrisation esthétique (93,3 %) ;– puisse réduire la douleur induite par le bouton de fièvre (86,6 %) ;– permette d’empêcher la « sortie » du bouton de fièvre (88,1 %) ;– soit un filmogel® (72,4 %)

ConclusionL’herpès labial est une pathologie béni-gne, peu prise en charge par le méde-cin, et pourtant gênante sur les plans social, professionnel et personnel, pour laquelle les personnes viennent donc chercher conseil de plus en plus souvent

directement auprès de leur pharmacien. Cette démarche montre combien, en pra-tique quotidienne, le pharmacien est de plus en plus directement impliqué dans la mise en œuvre des soins et contribue au maintien d’une prise en charge de proxi-mité rapide et efficace.Pour assurer cette mission il doit dispo-ser de produits de prescription facultative à l’efficacité démontrée. Le conseil d’un filmogel® tel qu’Urgo Bouton de fièvre® permet de raccourcir et d’améliorer de manière importante l’évolution de la cica-trisation des lésions, et ce d’autant plus que ce traitement est appliqué aux sta-des précoces, dès les premières brûlures, démangeaisons ou rougeurs. Plus de la moitié des patients ayant appliqué Urgo Bouton de fièvre® à ce stade n’ont pas même présenté de bouton.Lorsque le traitement est initié plus tardi-vement, à un stade plus avancé du bou-ton de fièvre, l’effet préventif est moin-dre puisque les principales lésions sont apparues, mais le filmogel® doit continuer

Figure 7 : Opinion des pharmaciens sur le traitement conseil de l’herpès labial (avantage important ou très important).

à être préconisé pour son effet favorable sur la cicatrisation et son rôle de barrière protectrice de la plaie. Urgo Bouton de fièvre®, par l’écran qu’il forme à la surface de la lésion herpétique, quel que soit son stade, contribue à réduire les phénomè-nes de contamination. Cette notion de prévention du risque de contagion est importante et constitue également l’une des missions du pharmacien au travers de l’éducation thérapeutique du patient, à qui il rappellera les règles d’hygiène (ne pas gratter les vésicules et éviter de toucher ses lésions herpétiques, éviter le contact direct avec d’autres personnes durant la poussée, éviter de se toucher les yeux ou les parties génitales à moins de s’être d’abord bien lavé les mains…). Le traitement vise, en effet, non seulement à soulager le patient, mais aussi à éviter une surinfection bactérienne et à prévenir l’auto-inoculation du HSV-1 ou sa propa-gation à d’autres personnes.Urgo Bouton de fièvre® est, par ailleurs, très bien toléré et jugé au moins aussi efficace que leur traitement antérieur par 91,7 % des patients. Ceci explique que plus de 9 patients sur 10 ayant utilisé Urgo Bouton de fièvre® expriment leur intention de l’utiliser à nouveau lors d’une prochaine poussée et le recommanderont à un proche. �

François-André Allaert

Docteur en médecine et en pharmacie,

professeur titulaire de la Chaire d’évaluation

des allégations de santé, ESC Dijon (21)

[email protected]

Martine Guy

Docteur en médecine, directeur médical Urgo Santé

Références1. Lorette G, Crochard A, et al. A survey on the prevalence of orofacial herpes in France: the Instant Study. J Am Acad Dermatol. 2006 Aug;55(2):225-32.

2. Harmenberg J, Oberg B, Spruance S. Prevention of ulcerative lesions by episodic treatment of recurrent herpes labialis: A literature review. Acta Derm Venereol. 2010 Mar;90(2):122-30.

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