La plaquette de Reporters sans frontières

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« Le droit de dire et d’imprimer

ce que nous pensons est

Le droit de tout

homme Libre, dont on ne

saurait Le priver

sans exercer La tyrannie

La pLus odieuse. »

Voltaire, Questions sur les miracles,1765 © Peter Marlow / Magnum Photos


reporters sans FrontiÈres

« promouvoir et déFendre La Liberté de L’inFormation partout dans Le monde. »

ses missions

Assurer une veille permanente des atteintes à la liberté de l’information dans le monde.Dénoncer ces atteintes dans les médias. Agir auprès des gouvernements pour combattre la censure et les lois visant à restreindre la liberté d’information.Soutenir moralement et financièrement les journalistes persécutés ainsi que leurs familles. Apporter une assistance matérielle aux reporters de guerre pour améliorer leur sécurité.

reporters sans frontières en chiffres

Présence dans 150 pays500 000 euros par an dépensés en fonds d’assistanceUn budget de 4,3 millions d’euros en 2010Plus de 1 000 communiqués de presse rela-tant les violations de la liberté de l’informa-tion publiés chaque annéeChaque année, 3 albums de photographies publiés et 150 000 exemplaires vendus en moyenne par an200 000 visiteurs uniques et 500 000 pages vues chaque mois sur rsf.org

histoire

Fondée en 1985 à Montpellier par quatre journalistes (Robert Ménard, Rémy Loury, Jacques Molénat et Émilien Jubineau), l’association, reconnue d’utilité publique depuis 1995, a rapidement pris une ampleur internationale.

Reporters sans frontières organise son équipe de chercheurs par zone géographique. L’association a également développé, au fil du temps, deux pôles très spécifiques et essentiels dans les actions de l’association : un bureau dédié à la censure sur Internet et les nouveaux médias et un pôle consacré à l’assistance des journalistes partis en zones difficiles (assistance matérielle, financière et psychologique).

la liberté d’information

La liberté d’expression et d’information reste la première des libertés. Comment lutter contre le fléau des enfants soldats ou défendre les droits des femmes, comment préserver notre environnement si les jour-nalistes ne sont pas libres de rapporter les faits, de dénoncer des abus et d’interpeller la conscience générale ? Dans certains pays, les tortionnaires cessent leur triste besogne le jour où la presse parle d’eux. Dans d’autres, ce sont les hommes poli-tiques corrompus qui abandonnent leurs pratiques illicites lorsque les journalistes d’investigation publient des informations compromettantes. Ailleurs encore, des massacres sont empêchés lorsque la presse internationale pointe son regard et ses caméras.

La liberté d’information est le fondement de toute démocratie. Pourtant, près de la moi-tié de la population mondiale n’a toujours pas accès à une information libre.


Les rendeZ-vous annueLs

12 mars : journée mondiale contre la cyber-censure

Depuis 2008, cette journée, créée par Reporters sans frontières, est destinée à mobiliser chacun pour un Internet libre et accessible à tous. À cette occasion, Reporters sans frontières publie la liste des « Ennemis d’Internet » et attribue le prix du « Net-citoyen ». Il récompense un inter-naute, blogueur ou cyberdissident qui s’est illustré par ses activités de défense de la liberté d’expression sur le Net.

outre ses communiqués quotidiens, ses rapports de mission ou d’enquête

et ses pubLications périodiques, reporters

sans FrontiÈres rythme L’année de temps Forts dédiés à La Liberté de

La presse.

3 mai : journée internationale de la liberté de la presse

Journée célébrée depuis 1992, Reporters sans frontières publie à cette occasion la liste des « Prédateurs de la liberté de la presse » : hommes politiques, dirigeants d’institutions d’État, chefs religieux, milices et organisations criminelles qui s’attaquent directement aux journalistes. À titre d’exemple : le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, le président ouzbek Islam Karimov, le mollah Omar à la tête des Talibans, les cartels de drogue mexicains ou encore le président érythréen Issaias Afeworki.

décembre : prix reporters sans frontières Depuis 1992, le prix Reporters sans frontières est destiné à mettre en valeur le travail d’un journaliste et d’un média ayant contribué de manière notable à la défense ou à la promotion de la liberté de la presse dans le monde. Il est décerné en décembre par un jury international composé de profes-sionnels des médias et de défenseurs des droits de l’homme. Il a notamment été attri-bué à Liu Xiaobo en 2004 (prix Nobel de la paix en 2010), ou au Journalistic Freedoms Observatory of Iraq en 2007.

janvier : classement mondial de la liberté de la presse Publié chaque année, le classement permet de mesurer le degré de liberté dont béné-ficient les médias dans plus de 170 pays et permet ainsi, via une cartographie du monde, de mettre en avant les régions où la liberté de la presse s’améliore et celles où elle recule. Ce classement suscite de nombreuses réactions de la part de gouver-nements, qu’ils soient bien ou mal classés.



Retrouvez le baromètre de la liberté de la presse sur www.rsf.org


une viGiLance partout sur La pLanÈteune veille quotidienne

C’est la mission que mène le pôle Recherche de Reporters sans frontières, organisé par zone géographique : Europe, Asie et Paci-fique, Afrique du Nord et Moyen-Orient, Afrique, Amériques. Les chercheurs experts de leurs zones observent et rapportent les atteintes à la liberté de la presse dans le monde. Leur travail quotidien de veille est un préa-lable essentiel à toute action menée par l’association.

une chaîne d’alerte

Recenser toutes les atteintes à la liberté de la presse ;

Vérifier les informations ;Adresser des lettres de protestation aux autorités, afin de peser sur les gouverne-ments qui ne respectent pas le droit d’infor-mer et d’être informé ;Envoyer des communiqués aux médias, afin de les mobiliser en faveur des journalistes persécutés.Dans certains cas, recenser les informations ne suffit pas. Une délégation de Reporters sans frontières se rend alors sur le terrain afin de mieux connaître les conditions de tra-vail des journalistes, d’évaluer la situation de la liberté de la presse, d’enquêter sur des cas de journalistes emprisonnés ou assas-sinés et de rencontrer les autorités du pays.

www.rsf.org

Le site internet de Reporters sans frontières est actualisé en permanence. Tous les com-muniqués et publications diffusés par Reporters sans frontières sont disponibles en ligne sur le site de l’organisation en six langues (français, anglais, espagnol, arabe, persan, chinois). www.rsf.org comptabi-lise en temps réel le nombre de journa-listes, net-citoyens et collaborateurs des médias emprisonnés ou ayant perdu la vie dans l’exercice de leur activité via son « baromètre de la liberté de la presse ». Le site propose aux internautes de se mobiliser en faveur de la libération des journalistes détenus en signant des pétitions.

chaque année, environ 500 journaListes

sont arrêtés, 1 000 autres aGressés ou menacés et

pLus de 500 médias sont censurés.

autant de vioLations aux conséquences Lourdes qu’iL Faut

pouvoir recenser pour mieux Les combattre.


Lutter contre La yber-censure

le rôle crucial d’internet dans la société de l’information

Les net-citoyens occupent désormais une place essentielle dans le monde de l’information, aux avant-postes de la couverture de l’actualité. Pourtant, ils sont de plus en plus victimes de menaces et de la censure des gouverne-ments, qui se sentent mis en danger par ce nouvel espace de liberté que représente le Net.

la création du bureau « nouveaux médias » en 2001

Devant ces nouveaux enjeux, Reporters sans frontières réagit et s’organise en créant, il y a plus de 10 ans, un bureau « Nou-veaux Médias », positionnant l’association parmi les premières ONG généralistes à s’intéresser de près à un nouveau domaine d’action : la protection des net-citoyens et la défense de la liberté d’expression en ligne.

dans Le monde, un internaute

sur trois n’a pas accÈs à un

internet Libre.Le rôLe d’internet

comme outiL de mobiLisation et

d’inFormation a été consacré par Le

printemps arabe.

le 12 mars, la journée mondiale contre la cyber-censure

En 2008, le bureau lance la journée mon-diale contre la cyber-censure, pour rendre hommage aux net-citoyens qui continuent de s’exprimer librement malgré la répres-sion. À cette occasion, l’association publie un rap-port sur la liberté d’information sur Internet et une liste des « Ennemis d’Internet », ces pays qui censurent le Web et harcèlent les internautes.

le prix du « net-citoyen » Le prix du « Net-citoyen » est décerné à un blogueur ou cyberdissident qui s’est illus-tré par ses activités de défense de la liberté d’expression sur le Net. En 2011, le prix est attribué au blog tunisien Nawaat pour son rôle crucial dans la couverture de la Révolution de Jasmin. En 2012, il est décer-né aux centres des médias des comités locaux de coordination en Syrie (LCC Syria).


l’abri anti-censure

Le 24 juin 2010 était inauguré à Paris, au sein des bureaux de l’organisation, le premier « abri anti-censure » : un espace destiné aux journalistes, blogueurs et dissidents réfu-giés ou de passage à Paris pour apprendre à contourner la censure, protéger leurs communications et conserver leur anony-mat en ligne.

L’abri met à la disposition des journalistes des outils de contournement et d’anonymi-sation incluant :

Un Virtual Private Network (VPN), soit un réseau privé virtuel qui garantit l’anonymat de l’usager et lui permet l’accès à des sites bloqués.

Plusieurs logiciels de contournement de la censure et de chiffrement ainsi que des manuels d’utilisation.

Un site qui publie des contenus censurés et leur donne une visibilité afin de rendre la censure caduque.

Un coffre-fort numérique pour permettre aux internautes de confier à Reporters sans frontières, de manière sécurisée, des infor-mations sensibles.

Reporters sans frontières tente de sou-tenir au mieux les net-citoyens qui défendent la liberté d’expression dans le bras de fer qui les oppose aux gouver-nements répressifs. L’association reste attentive aux pratiques potentiellement dangereuses des pays démocratiques ten-tés d’imposer une forme de régulation au Web.


soutenir et protéGer Les journaListesdévelopper, renforcer et soutenir les médias Reporters sans frontières soutient maté-riellement et financièrement des médias indépendants qui exercent dans un environ-nement sensible ou instable. En situation de crise, telle que des périodes de conflits, de troubles politiques ou des catastrophes humanitaires, l’organisation œuvre au main- tien de la chaîne de l’information. Dans ce cadre, l’organisation a créé un centre d’appui aux médias en Haïti après le séisme de janvier 2010.

offrir une assistance directe aux journalistes Depuis vingt ans, l’organisation apporte son soutien aux demandes de protection ou d’asile des journalistes en exil et octroie des bourses d’assistance aux journalistes en situation d’urgence ainsi qu’à leurs familles.

Ces aides ponctuelles permettent aux journalistes poussés à l’exil, agressés ou poursuivis en raison de leurs activités, de subvenir à leurs besoins de première néces-sité, de payer leurs frais médicaux ou de se mettre en sécurité. En 2011, 163 bourses d’assistance ont été attribuées.

convaincre les institutions Le bureau engage différentes actions auprès des autorités nationales et internationales, notamment auprès de l’UNHCR, l’agence des Nations unies pour les réfugiés. Depuis 2009 et les élections contestées en Iran, une cinquantaine de visas ont été accordés par les autorités françaises à la demande de Reporters sans frontières.

Le bureau assistance de reporters

sans FrontiÈres apporte une aide

concrÈte aux journaListes

et médias en diFFicuLté.


protéger les journalistes sur le terrain Face à l’intensité des violences commises contre les professionnels des médias, l’organisation a mis en place un dispositif de sécurité pour les journalistes partant en reportage à l’étranger.

La préparation et l’information : le Guide pratique du journaliste, élaboré par Reporters sans frontières en partenariat avec l’Unesco, ainsi que les stages pratiques proposés par le ministère de la Défense sont des outils permettant de limiter les risques encourus par les journalistes partant en reportage dans des zones à risques.

Le prêt de gilets et casques pare-balles : Reporters sans frontières prête gracieuse-ment ce matériel siglé “PRESS”.

Des solutions d’assurance adaptées aux besoins des journalistes. L’association, en partenariat avec April International, propose des formules permettant aux journalistes d’avoir accès à des polices incluant le risque de guerre à des tarifs préférentiels.

Une hotline “SOS presse” gratuite pour les journalistes en difficulté : American Express s’associe à Reporters sans frontières pour apporter aux journalistes qui en ont besoin une assistance téléphonique d’urgence, dis-ponible 7j/7, 24h/24.

Le soutien psychologique : l’organisation informe les journalistes sur la détection des traumatismes post-mission et fournit les contacts de professionnels susceptibles de les aider.


une présence mondiaLe

Paris Berlin Bruxelles Genève Madrid Rome Stockholm Tunis Vienne Washington

L’action de Reporters sans frontières est relayée sur les cinq continents grâce à son réseau de plus de 150 corres-pondants, à ses sections nationales et à une collabora-tion étroite avec des associations locales ou régionales de défense de la liberté de la presse. Reporters sans frontières est reconnue d’utilité publique en France et dispose d’un statut consultatif auprès des Nations unies et de l’Unesco.Reporters sans frontières compte aujourd’hui 10 bureaux et sections à travers le monde.

Nos bureaux

Les organisations partenaires

L’organisation travaille également en étroite collaboration avec des associations locales ou régionales de défense de la liberté de la presse, membres du « Réseau Reporters sans frontières ».

Bangladesh Bélarus BirmanieColombie Érythrée Kazakhstan Mexique Honduras Irak Pakistan

République démocratique du Congo Roumanie Russie Somalie Sri Lanka ThaïlandeZimbabwe


Un réseau de correspondants locaux

L’organisation est par ailleurs présente dans 150 pays par le biais de correspondants locaux qui agissent comme re-lais d’information.


Les campaGnesLes campagnes, réalisées en collaboration avec des professionnels de la communication, ont pour objectif d’informer le public et de faire de la mauvaise publicité aux États qui ne respectent pas la liberté de l’information.

Depuis plusieurs années, Reporters sans frontières diffuse ses cam-pagnes dans la presse, auprès des organisations internationales, des gouvernements, mais aussi à de nombreuses institutions scolaires, afin de sensibiliser le jeune public sur l’importance de la liberté d’expression.

À gauche : la campagne imaginée par l’agence de communication JWT Paris, et intitulée « Arrêtons la chasse aux journalistes », rappelle que 615 journalistes ont été assassinés ces dix dernières années à travers le monde et souhaite mettre en garde tous ceux qui emprisonnent et tor-turent les professionnels des médias. (2011)

arrêtons la chasse aux journalistes Depuis 10 ans 615 journalistes ont été tués dans le monde www.rsf.org


1 • Campagne internationale, dix ans après les rafles de journalistes et la suspension de la presse privée en Érythrée (Reporters sans frontières - 2011) / 2 • Dans le classement mondial de la liberté de la presse, la France termine en 44e position, perdant 33 places en 8 ans (Saatchi & Saatchi - 2010) / 3 • « Seule une presse libre peut leur faire mal » (Saatchi & Saatchi - 2010) / 4 • Les anneaux olympiques transformés en menottes ont fait le tour du monde, lors des Jeux de Pékin en 2008 (M. Otruba et P. Lopez - 2007) / 5 • Affiche en hommage à la journaliste russe Anna Politkovskaïa, assassinée en 2006 (Nestor Salas - 2006) / 6 • « Au rythme où l’on tue les journalistes en Irak, vous serez bientôt obligé d’aller chercher l’information vous-même » (Saatchi & Saatchi - 2006) / 7 • L’image de la bouche qui refuse de se laisser bâillonner est devenue un symbole de la résistance aux censeurs (Saatchi & Saatchi - 2005) / 8 • Pour dénoncer la gravité des atteintes à la liberté de la presse, Guillaume Durand simule son assassinat (Saatchi & Saatchi - 2003)

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La liberté de la presse est notre combat. Soutenez Reporters sans frontières.

L’érythrée est la deuxième plus grande prison du monde pour les journalistes, après la Chine. Des dizaines d’entre eux sont torturés et croupissent dans les geôles du pays. à l’occasion des 10 ans de la suspension de la presse privée et des grandes rafles de journalistes, la communauté internationale doit réagir.

Cet homme n’est pas un joueur de rugby.C’est un journaliste érythréen.

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La Chine accueillera les Jeux olympiques en août prochain. Elle est pourtant la plus grande prison du monde pour les défenseurs de la liberté dʼexpression. Mobilisons-nous pour obtenir leur libération sur www.rsf.org

avec


opérations coup de poinGFace à l’urgence de certaines situations, Reporters sans frontières organise également des actions symboliques devant des ambassades de pays répressifs, ou à l’occasion de sommets ou de grands événements internationaux.Les photos et les vidéos prises pendant ces opérations « coup de poing » sont diffusées par les médias internatio-naux et permettent de pointer du doigt les ennemis de la liberté de la presse.


1 • Mobilisation à l’occasion du premier anniversaire de l’assassinat de la journaliste russe Anna Politkovskaïa. Octobre 2007 / 2 • Les stars de l’info posent lors d’un rassemblement de soutien à Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, journalistes de France 3 otages en Afghanistan. Mai 2010 / 3 • Au passage du cortège officiel du président chinois Hu Jintao sur les Champs-Élysées, des militants de Reporters sans frontières déploient des parapluies portant l’inscription «Free Liu Xiaobo». Novembre 2010 / 4 • Le drapeau des menottes olympiques est déployé sur la cathédrale Notre-Dame, lors du passage de la flamme olympique à Paris. Avril 2008 / 5 • Action de soutien à Florence Aubenas, grand reporter pour Libération et Hussein Hanoun, son fixeur, retenus en otage en Irak. Mars 2005 / 6 • Catherine Deneuve s’engage aux côtés de Reporters sans frontières en solidarité avec les journalistes cubains. Septembre 2003 / 7 • Pour marquer le premier anniversaire de l’enlèvement du journaliste Guy-André Kieffer à Abidjan, des seaux de cacao et des faux dollars sont jetés devant l’ambassade de Côte-d’Ivoire à Paris. Avril 2005 / 8 • En soutien aux journalistes emprisonnés à Cuba, des militants simulent leur incarcération sur le Parvis des droits de l’homme à Paris. Décembre 2006 / 9 • Projection sur l’Arc de Triomphe des portraits de Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, journalistes de France 3 otages en Afghanistan, à l’occasion du premier anniversaire de leur captivité. Décembre 2010 / 10 • Lors de la visite officielle du président rwandais, Paul Kagamé, devant l’hôtel Ritz où il rencontre une délégation du Medef, des militants sont bâillonnés d’un foulard rouge pour dénoncer le silence autour des violations de la liberté de la presse. Septembre 2011 / 11 • Exposition des « prédateurs de la liberté de la presse » sur le Parvis des droits de l’homme à Paris. Octobre 2007 / 12 • À l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse, des militants jetent des seaux d’encre bleue sur les murs de l’enceinte de l’ambassade de Syrie à Paris, inscrivant à la peinture rouge le slogan « C’est l’encre qui doit couler, pas le sang ». Mai 2011

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Le Financement

comment sont utilisés nos fonds ?

Les missions sociales, représentant 83 % de l’emploi des ressources, sont de 2 natures : Une mission d’information, de plaidoyer, de sensibilisation : nos enquêtes, rapports, publications, supports de commu-nication, etc.Une mission d’assistance et de soutien aux journalistes, blogueurs et médias : bourses d’assistance, prise en charge de frais juridiques, programmes de soutien à des médias, etc.

Frais de recherche de fonds : coût des appels aux dons liés à la recherche de fonds privés et de subventions publiques

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Frais de fonctionnement

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Dotations aux provisions

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Mission sociale réalisée à l‘étranger 21,8%

Mission sociale réalisée en France 61,1%

Le budget de Reporters sans frontières s’élève à 4,3 millions d’euros en 2010. 75 % des ressources, soit plus de 3 millions d’euros, proviennent de fonds privés. L’association privilégie depuis des années le déve-loppement de ses ressources propres, principalement par la vente de ses trois albums de photographies annuels, pour bénéficier d’une totale indépendance.

83 % des ressources ont été utiLisées

au proFit des missions sociaLes


d’où proviennent nos ressources ?

Autres produits dont reprises de

provision

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Autres produits : cotisations des membres, gain de change, pro-duits financiers,

transferts de charges, etc.

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Ressources issues de

la générosité du public :

dons et legs

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Dotation du prix Roland Berger pour la dignité

humaine

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Ventes aux enchères

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Publications et produits

dérivés

45,4% 75 % des ressources

sont issus de fonds privés, constitués principalement

de la vente d’albums de photographies et des fonds

liés au mécénat d’entre-prise et aux fondations

Financements publics : Instrument IEDDH de l’Union

européenne, Agence française de développement,

Organisation internationale de la Francophonie, etc.

16,9% Mécénat et fondations 17,8%


100 photos pour La Liberté de La presse

reporters sans FrontiÈres a déveLoppé, depuis 1992,

L’édition d’aLbums de photoGraphies pour

Financer ses actions en toute indépendance.

La sortie de ces aLbums, trois Fois par an, est

devenue un événement incontournabLe pour

Le Grand pubLic.

les albums

Pour chaque numéro, un grand nom de la photographie offre à l’association 100 de ses plus belles images. Ainsi, Henri Cartier-Bresson, Robert Doisneau, Yann Arthus-Bertrand, Helmut Newton ou plus récemment Don McCullin ou René Burri se sont associés à son combat en faveur d’une presse libre. L’association publie également des numéros consacrés à des thématiques populaires comme le foot, la nature, les stars de cinéma, etc.Ces albums bilingues français-anglais sont diffusés en France et dans près de 30 pays à l’étranger, notamment en Belgique, au Canada, en Suisse, en Espagne, en Italie et en Allemagne, pour les ventes les plus signi-ficatives.

nos partenaires

Grâce au soutien des photographes ou de leurs ayants droit, mais aussi grâce à la mobilisation historique et fidèle des réseaux de distribution et de promotion, l’intégralité du produit de la vente de ces albums revient à l’association pour mener son combat et faire reculer la censure. Aujourd’hui, le produit de la vente de ces éditions cumulé au produit des recettes publicitaires repré-sente près de la moitié des ressources de Reporters sans frontières.

Le réseau Presstalis, l’UNDP et le SNDP s’engagent aux côtés de l’association en distribuant gracieusement ses albums dans 16 000 points de vente presse en France, nous permettant d’être présents en kiosques, presse-tabac, ainsi que dans des enseignes telles que Relay et Maison de la presse.Le réseau Interforum nous soutient éga-lement et nous permet d’être distribués gracieusement dans les grandes librairies comme la Fnac, Virgin, Cultura, ainsi que dans les librairies de musées.Grâce au soutien de réseaux de promotion tels que Mediakiosk ou Mediatransports, notre album est superbement mis en avant, à titre gracieux ou à des tarifs privilégiés.

un succès public et médiatique

Avec ses 40 000 à 70 000 exemplaires vendus par numéro, la collection « 100 photos pour la liberté de la presse » a acquis une belle notoriété auprès du grand public qui s’explique à la fois par la qualité des photos présentées, son prix accessible à tous (9,90 euros) et la dimension enga-gée d’un tel achat. Autant d’éléments qui poussent les médias à soutenir notre combat en en faisant gracieusement la promotion. À chaque parution, plus de 200 supports média, réseaux d’affichage, stations

de radio, chaînes TV, sites internet, maga-zines et journaux, diffusent gracieusement nos campagnes et plus de 1 200 journalistes reçoivent l’album afin de le chroniquer. Il n’est pas rare que les journaux TV annoncent en direct au 20h la sortie de notre album et assurent ainsi une visibilité essentielle à son succès.

la nouvelle formule

À l’occasion des 20 ans de sa collection d’albums, Reporters sans frontières renou-velle, en 2012, son projet éditorial et évolue vers un produit engagé entièrement dédié à la photographie. Avec un portfolio rehaussé d’une vingtaine d’inédits, un format plus maniable et un design plus actuel, la col-lection « 100 photos pour la liberté de la presse » fait peau neuve. La nouvelle formule met en avant les travaux de jeunes photo-graphes lauréats et présente une interview d’un photoreporter exerçant dans des zones sensibles. Autre nouveauté, une rubrique « lucarne », en partenariat avec de grandes agences de presse, propose un zoom sur une photographie d’actualité et son auteur. Le 3 mai 2012, le premier numéro de cette nouvelle édition des albums de Reporters sans frontières met à l’honneur 100 photos de Martin Parr.


Reporters sans frontières

pour la liberté de la presse

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SANS UNE PRESSE LIBRE AUCUN COMBAT NE PEUT ÊTRE ENTENDU

Cet album a reçu le soutien de la Fondation

IMPRIMÉ EN FRANCE

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Vos rendez-vous avec les albums de Reporters sans frontières en 2009 / 2010

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Nicolas HulotPrésident de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme

Ne sommes-nous pas entrés dans une ère de double schizophrénie ? Et d’abord, celle de scier la branche sur laquelle nous sommes assis ?

Ne sommes-nous pas entrés dans une ère de double schizophrénie ? Et d’abord, celle de scier la branche sur laquelle nous sommes assis ?Avons-nous oublié quelle incroyable combinaison de facteurs il a fallu pour que la vie puisse s’épanouir sur terre ? Cette combinaison de facteurs revient à la même probabilité qu’il y aurait de prendre une boîte avec des lettres d’imprimerie, de la jeter par terre et que les lettres s’agencent pour écrire au sol l’article 1 de la Déclaration des droits de l’homme.Nous sommes devenus une force tellurique au point de modi�er en cinquante ans les écosystèmes de la planète plus vite qu’au cours de n’importe quelle autre période de l’histoire de l’humanité.Et comble de schizophrénie, celles et ceux qui aujourd’hui témoignent par leurs photos ou leurs écrits des atteintes à ce patrimoine commun de l’humanité sont parfois harcelés, menacés, voire emprisonnés, alors même qu’ils nous alertent pour mieux nous sauver. La liberté de préserver notre environnement et la liberté de la presse ne font qu’un. Pour avoir posé mes premiers pas de reporter photo au pays de l’apartheid, j’ai pu prendre conscience à la fois de leur unicité et de leur force pour faire avancer les justes causes.Ces pages sont d’abord un hymne au vivant, un �amboyant voyage au cœur des écosystèmes. Mais que deviendront ces merveilles ne serait-ce que dans dix ou vingt ans ?Puissent ces photos nous convaincre de la nécessité de faire alliance avec la nature et avec les hommes.Notre modèle de développement actuel n’est viable, ni pour la planète, ni pour l’homme.Les enjeux écologiques et sociaux sont étroitement liés et ne peuvent plus être traités de manière différenciée.Economiser et partager sont les mots clef d’une vision renouvelée du progrès qui place le bien-être de tous les hommes comme critère premier.”

Reporters sans frontières Reporters sans frontières

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tirage et diffusion /// Tirage : 150 000 exemplaires en moyenne par numéro /// Diffusion France payée : 120 000 exemplaires en moyenne par numéro /// Diffusion à l’étranger : 18 000 exemplaires en moyenne par numéro

3 albums par an : mai, septembre, décembre


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PrintemPs | été 2012n°39

Nous devons être conscients des enjeux et conséquences de notre activité touristique ; j’espère, par ces photographies, nourrir la réflexion à ce sujet.Martin Parr, plage d’Hua Hin, Thaïlande, mars 2012

100 photos de martinparrpour la liberté de la presse

EAN13 GR 0.9 T=15 REF : ALBUM

Imprimé en France


entreprises, Fondations, deveneZ partenaire

trois bonnes raisons de vous engager à nos côtés Distinguez-vous ! En soutenant Reporters sans frontières, vous manifestez votre engage-ment en tant qu’entreprise citoyenne auprès de vos clients, actionnaires, médias mais aussi auprès de vos futurs collaborateurs.

Renforcez votre RSE. Aujourd’hui, Reporters sans frontières a besoin des entreprises et des fondations pour avancer. Il est crucial que tous les acteurs économiques s’en-gagent pour préserver le droit à l’informa-tion. Plus que jamais, vous avez un rôle à jouer dans l’instauration de sociétés plus démocratiques. Agissez à nos côtés.

Fédérez vos collaborateurs autour d’une cause juste. Le mécénat fédère vos collabo-rateurs autour d’un projet nouveau et moti-vant. L’implication de l’entreprise dans un domaine qui fait sens stimule les salariés et leur donne une autre image de l’entreprise.

Comme Air France, American Express, Google, Radio France, la FNAC, Roland Berger, soutenez-nous !

bénéficiez d’incitations fiscales avantageuses

La législation accompagne ceux qui s’engagent dans un projet d’intérêt général. Reporters sans frontières est reconnue d’utilité publique, et vos dons sont déduc-tibles à hauteur de 60 %. Ainsi, un don de 10 000 euros ne coûte en réalité que 4 000 euros.

comment nous aider ?

Pour faire coïncider l’intérêt de la commu-nauté et celui de l’entreprise, les partena-riats peuvent prendre des formes multiples, selon les capacités et les objectifs de chacun :

Don financier ou en nature : soutenez direc-tement notre association.

Mécénat de compétence : impliquez vos colla-borateurs à nos côtés.

Produits-partage : reversez une partie de la vente du produit à Reporters sans frontières.

Achat d’espace publicitaire : communiquez dans nos albums photos ou sur leurs cam-pagnes de promotion.

ensembLe, chanGeons L’ordre des choses.

enGaGeZ-vous dÈs maintenant

aux côtés de reporters

sans FrontiÈres.


3 projets réalisés grâce à nos mécènes

Ouverture d’un bureau en Tunisie :réactive aux changements intervenus au Maghreb, Reporters sans frontières ouvre en 2011 un bureau en Tunisie. L’organisation s’engage à accompagner la transition poli-tique en termes de liberté de la presse.

Centre des médias en Haïti : Reporters sans frontières est intervenue aux lendemains du séisme en Haïti en 2010, en créant le Centre opérationnel des médias à Port-au-Prince. La structure a permis le rétablissement des médias sinistrés, facteur essentiel dans le processus de reconstruc-tion et dans la dynamique de développement politique, économique et social.

Radio Erena : établie en 2010 par un journaliste érythréen en exil, la radio émet par satellite à desti-nation des Érythréens. Aucun média indé-pendant n’est autorisé dans le pays, faisant de l’information un instrument étatique contrôlé. Grâce à Radio Erena, des dizaines de milliers de personnes reçoivent une information indépendante.


Reporters sans frontières est l’une des principales organisations indépendantes au monde qui se consacre à la promotion et à la défense de la liberté de l’information. Avec un réseau actif dans plus de 150 pays, Reporters sans frontières œuvre au quoti-dien pour une presse libre, partout dans le monde.

B E R L I N T U N I S G E N È V E M A D R I DPA R I S R O M E S T O C K H O L M V I E N N EB R U X E L L E S E T W A S H I N G T O N

Reporters sans frontières 47 rue Vivienne 75002 ParisTél +33 1 44 83 84 [email protected]

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Documents

La plaquette de Reporters sans frontières