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La Première Guerre Mondiale dans la bande dessinée · Pour Eugène Varlot, ancien Poilu de la Grande Guerre reconverti en détective privé, les lendemains de victoire ont un goût

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Page 1: La Première Guerre Mondiale dans la bande dessinée · Pour Eugène Varlot, ancien Poilu de la Grande Guerre reconverti en détective privé, les lendemains de victoire ont un goût

La Première Guerre Mondiale dans la bande dessinée – bibliographie

Papeete : 1914, Didier Quella-Guyot et Sébastien Morice – Emmanuel Proust éd., 2011 Papeete août 1914, la nouvelle des troubles en Europe arrivent péniblement dans l’indifférence presque générale lorsque deux croiseurs allemands feront leur apparition au large de l’île. Dans le même temps Simon Combaud est arrivée en Polynésie sur la trace d’un meurtrier. Un polar bâti autour d’un épisode méconnu de la Grande Guerre : le pilonnage de Papeete par la marine de guerre germanique.

Les godillots, Olier et Marko – Bamboo éd., 2011. Palette et Bourhis ont été « sélectionnés » comme volontaires pour apporter du ravitaillement à la tranchée B12. Mission hautement périlleuse, car pour accéder à cet avant-poste stratégique, il est nécessaire de traverser le terrible plateau du croquemitaine, là où tant d'hommes sont déjà tombés. Foi de pioupiou, la tambouille passera ! Le ton humoristique de cette bande dessinée mélange d'un côté l'horreur du champ de bataille et de l'autre une atmosphère de cour de récréation.

La Grande Guerre : premier de la bataille de la Somme, Joe Sacco – Futuropolis/Arte, 2014. l'ouvrage se présente sous la forme d'une immense illustration muette de près de sept mètres de long décrivant d'une manière synthétique un des combats les plus meurtriers de l'engagement. En vingt-quatre heures, plus de vingt et un mille soldats britanniques et huit mille allemands vont périr sans que les lignes ne bougent d'un pouce.

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La guerre de Lulus, Régis Hautière et Hardoc – Casterman, 2012. La guerre s’invite à l’orphelinat de Valencourt, petit bourg aux confins de la Picardie, en ce mois d’août 1914. Mais quand l’armée française évacue le village et l’abbaye dans la confusion et la précipitation, les Lulus sont, comme à l’accoutumée, à faire les quatre cents coups dans la forêt voisine. Et quand l’ennemi s’installe dans leurs murs, les drôlets doivent apprendre à survivre par eux-mêmes, tromper la faim, vaincre le froid, rester invisibles…

Le der des ders, Didier Daeninckx et Jacques Tardi – Casterman, 1997. Pour Eugène Varlot, ancien Poilu de la Grande Guerre reconverti en détective privé, les lendemains de victoire ont un goût plutôt amer. Tenaillé par un cauchemar obsédant qui le replonge dans l'enfer des tranchées, le voici engagé par un certain colonel Fantin.

C’était la guerre des tranchées, Jacques Tardi – Casterman, 1993. C'était la guerre des tranchées - qui résume d'une manière tragique l'anéantissement d'une génération entière. Avec l'aide d'un "conseiller" spécialiste de 14/18, Tardi nous oblige à plonger dans une guerre dont bien peu ont en conscience qu'elle fut la plus meurtrière de toutes.

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Les folies Bergères, Zidrou et Francis Porcel – Dargaud, 2012. Pour défier la mort, les soldats appellent leur compagnie "Les Folies Bergère" et se donnent à chacun un surnom. Dans les tranchées, ils se serrent les coudes. Plaisantent. Dessinent. Gardent espoir. Et se battent. Meurent dans d'atroces souffrances. Se suicident ou perdent la raison. L'un d'eux est condamné au peloton d'exécution et... en réchappe.

Le front, Nicolas Juncker – Treize étrange, 2003. Ici, pas de personnages principaux ou de héros, Le Front met en scène le soldat réduit à sa plus simple expression : l’individu pris dans la tourmente de la Grande Guerre.

La grande Guerre de Charlie, Patt Mills et Colquhoun Joe – Delirium, 2011. En 1916, Charlie a 16 ans. Ce n’est certainement pas le gamin le plus futé de son village mais il a bon cœur. Alors, quand les recruteurs de l’armée britannique passent près de chez lui, il n’écoute que son courage et son inconscience pour mentir sur son âge et signer un contrat qui l’envoie tout droit au front, de l’autre côté de la Manche. À quelques semaines de la bataille de la Somme, le combat fait rage. Des milliers d’hommes sont sacrifiés pour tenir une position, ou, dans le meilleur des cas, gagner quelques mètres sur les lignes ennemies.

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Mattéo, Jean-Pierre Gibrat – Futuropolis, 2008. Récit romanesque de haute tenue, composé de quatre époques, Mattéo raconte la destinée singulière d’un homme qui, de la guerre de 14 à la Seconde Guerre mondiale, en passant par la révolution russe, le Front Populaire et la guerre d’Espagne, traversera époques tumultueuses et passions exacerbées.

Notre mère la guerre, Kris et Maël – Futuropolis, 2009. Janvier 1915, en Champagne pouilleuse. Cela fait six mois que l’Europe est à feu et à sang. Six mois que la guerre charrie ses milliers de morts quotidiens. Mais sur ce lieu hors de raison qu’on appelle le front, ce sont les corps de trois femmes qui font l’objet de l’attention de l’état-major. Trois femmes froidement assassinées. Et sur elles, à chaque fois, une lettre mise en évidence. Une lettre d’adieu. Une lettre écrite par leur meurtrier.

La ligne de front : une aventure rocambolesque de Vincent Van Gogh, Manu Larcenet – Dargaud, 2004. Manu Larcenet s'attaque à la biographie non officielle de Vincent Van Gogh et à son passage méconnu dans l'armée française lors de la guerre de 14-18. Constamment ballotté entre le rire et l'horreur, la ligne de front est une hallucinante plongée dans la barbarie guerrière où l'on manque cruellement de tournesol et d'harmonie chromatique.

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Cicatrices de Guerre(s), collectif - éditions de la gouttière, 2009. Quinze histoires ayant un thème commun, la Grande Guerre, qui touche de manière différente et pour différentes raisons les auteurs de ce collectif tous picards.

Fritz Haber, David Vandermeulen – Delcourt, 2005. La biographie de Fritz Haber, chimiste allemand au destin extraordinaire, figure clé de l'histoire universelle, prix Nobel de chimie en 1918 qui a élaboré les premiers engrais chimique mais aussi inventé les gaz de combat qui serviront dans les tranchées.

La lecture des ruines, David B. – Dupuis, 2001. Chaque homme tué au combat renaît-il dans le ciel sous la forme d'une étoile ? Voir en rêve un autobus est-ce vraiment le signe d'une mort prochaine ? En 1917, Jan Van Meer, agent des services secrets alliés est un folkloriste distingué qui étudie ces croyances liées à la guerre. Mais il est aussi et surtout mandaté pour partir à la recherche de l'ingénieur Hellequin (inventeur du canon à rêves et du barbelé végétal, passé maître dans la lecture des ruines), avec pour mission de ne surtout pas le retrouver !

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Mauvais genre, Chloé Cruchaudet – Delcourt, 2013. Paul et Louise s'aiment, Paul et Louise se marient, mais la Première Guerre mondiale éclate et les sépare. Paul, qui veut à tout prix échapper à l'enfer des tranchées, devient déserteur et retrouve Louise à Paris. Il est sain et sauf, mais condamné à rester caché. Pour mettre fin à sa clandestinité, Paul imagine alors une solution : changer d'identité, se travestir. Désormais il sera... Suzanne.

Le pilote à l’Edelweiss, Yann et Romain Hugault – Paquet, 2012. En 1917-18, les deux frères Castillac participent activement au conflit mondial ; Henri est devenu un des « as » de l’aviation française et Alphonse, ancien pilote lui aussi, a été sanctionné et muté dans les chars pour raison disciplinaire. Mais tandis que ce dernier ronge son frein et rêve de voler à nouveau, son frère vit dans la terreur d’affronter un certain pilote allemand dont le Fokker est décoré d’une superbe Edelweiss.

Le roi cassé, Nicolas Dumontheil – Casterman, 2005. 1918. Un déserteur, Simon Virjusse, se terre dans son trou. Particulièrement motivé : dans deux heures précises, les cloches vont sonner et ce sera l’armistice, la fin de la guerre. Sauvé, enfin ! Hélas pour lui, le sort en a décidé autrement : un soldat allemand le fait exploser à la grenade juste avant l’échéance tant attendue. Et voilà comment notre homme devient finalement le dernier mort de la guerre ! Tout est donc fini ? Bien au contraire : c’est le commencement d’une histoire peu commune. Car contrairement aux apparences, ce tué-là ne doit rien au hasard : tout avait été prévu à l’avance…

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Le sang des valentines, Christian De Metter – Casterman, 2004. La Première guerre mondiale. Geneviève, citadine de bonne famille, belle, sensible et cultivée, a épousé Augustin Dortet. Le couple vit retiré dans les Pyrénées. Une existence de recluse à la campagne et la mort de leur enfant ont déjà plongé Geneviève dans une profonde dépression quand Augustin doit rejoindre le front. Durant le conflit, Augustin entretient une longue correspondance avec son épouse.

Sang noir, Frédéric Chabaud et Julien Monier – Physalis, 2013. C’est l’histoire d’un tirailleur sénégalais Yacouba Ndaw, issu d’une classe populaire de l’ethnie Wolof. Au départ, il regarde les français avec une forme « d’admiration ». Ce sont des guerriers puissants, des surhommes qui méritent de les dominer. En allant au feu il revoit son jugement. Il croise des hommes blancs qui ont plus peur que lui, qui refusent d’aller au combat, il voit la peur dans le regard du soldat allemand. Dans les tranchées, il apprend l’égalité humaine, dans la peur, la souffrance et la mort. Il apprend à se positionner en égal du blanc.

Svoboda !, Kris et Jean-Denis Pendanx – Futuropolis, 2011. Tout à fois récit historique et épopée romanesque, Svoboda ! est le carnet de guerre imaginaire d’un combattant de la Légion tchèque, racontant une réelle et véritable odyssée ferroviaire, qui se déroula au milieu du chaos de la Révolution russe.

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La tranchée, Eric Adam, Virgine Cady et Christophe Marchetti – Vent d’Ouest, 2006. L'offensive débute, les bombes pleuvent sur les tranchées. Porteur d'un message pour l'État-major, Sauveur est contraint de se réfugier dans un abri de fortune. Le spectacle qui l'attend est surprenant. Un groupe d'hommes s'est massé autour d'un cadavre. Un soldat gît dans la boue, un poignard planté dans la poitrine. Son instinct de policier resurgit aussitôt ! Sauveur s'accroche à ce crime comme un noyé à une bouée, se lançant dans une enquête frénétique.

Les celtiques, Hugo Pratt – Casterman, 2001. Les celtiques retrace le passage de CORTO MALTESE en Europe au début de l’année 1918. De Venise à l’Irlande en passant par Stonehenge et les tranchées de la baie de la Somme, Corto tente de déjouer les offensives allemandes au côté des Alliés en même temps qu’il cherche certains trésors pour son propre compte.

Le cœur des batailles, Jean-David Morvan et Igor Kordey – Delcourt, 2007. Septembre 1939. Un journaliste américain rencontre Blaise Boforlant pour en apprendre plus sur Amaréo Zamaï. En effet, les actes de celui-ci, relatés dans Le Cœur des batailles, ont été mythifiés par nombre de combattants des conflits postérieurs, qui suivent ses préceptes au combat. Grâce à lui, des soldats deviennent de vrais guerriers, porteurs de valeurs que l’armée moderne ne pouvait leur inculquer…

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La mort blanche, Robbie Morrison et Charlie Adlard – Delcourt, 2014. En plein milieu de la "Der des ders", Pietro rentre chez lui dans les montagnes du Trentino. À la place du monde de merveilles et d'aventures dont il se souvient, il trouve un lieu de mort, de désespoir, où les éléments sont aussi dangereux que l'ennemi. Tous les soldats craignent par-dessus tout la Mort Blanche, ces avalanches provoquées par les coups de canons qui écrasent tout sur leur passage...

La grippe coloniale, Appollo et Serge Huo-Chao – Vents d’Ouest, 2003. En mars 1919, les derniers soldats de la Grande Guerre rentrent à la Réunion où ils sont accueillis en héros. Mais le retour dans la vieille colonie n'est pas aussi joyeux qu'on peut l'espérer : les soldats ont changé durant la guerre, ils sont infirmes, révoltés, désabusés, et portent un regard amer sur une île qui a évolué sans eux. Evariste Hoarau et quelques autres démobilisés essaient tant bien que mal de retrouver une place dans une société où les tensions sociales et raciales sont vives, tandis qu'un mal foudroyant frappe la colonie : la grippe espagnole emmenée par le navire des soldats...

L’ambulance 13, d’après Patrice Ordas, Patrick Cothias et Alain Mounier – Bamboo éd., 2010. Médecin de formation, le lieutenant Bouteloup rejoint le front en 1916. À la tête d’une unité répondant au nom d’Ambulance 13, il aura pour charge, avec ses hommes, de venir en aide aux soldats qui, sur les lignes avancées, sont tombés sous le feu de l’ennemi.