LA FEUILLE VERTE DE BVDU CASTOR À LA VALLÉE D’OR

La Lettre d’Europe-Ecologie/les Verts de Bièvre-Valloire N°17 « Souhaiter la Bonne Année »

Janvier 20

11EUROPE ECOLOGIE LES VERTS de BEAUREPAIRE : 172, CHEMIN DE GAMBALOUP – 38270 REVEL-TOURDANMAIL : CONTACT@LESVERTS-BEAUREPAIRE.FR BLOG : WWW.LESVERTS-BEAUREPAIRE.FR - 04 74 79 51 23

Le mouvement Europe Ecologie-Les Verts (EELV) est né de la fusion des désirs de dépassement et des efforts de convergence de toutes et de tous, quels que soient les origines ou les parcours de chacun/e. Des milliers d’adhérent/es sont désormais rassemblé/es dans la maison commune de l’écologie, partageant la même appartenance organisationnelle et le même horizon politique, ouverts à l’accueil de milliers d’autres au sein de notre mouvement, que ce soit dans le parti ou dans le réseau coopératif.

Cap maintenant sur la transformation écologique et sociale de la société.

Nous en connaissons les principes et les clés. Nous disposons aujourd’hui d’un levier pour les mettre en œuvre, les diffuser et convaincre les citoyen/nes. Il n’appartient qu’à nous d’être au rendez-vous.

Chacun/e a conscience de l’espérance que suscite notre aventure collective. Une espérance à la mesure de l’attente de la société et des angoisses de l’époque. Les solutions politiques classiques se sont fracassées sur le mur des crises. Systèmes et modèles sont à bout de souffle. L’heure de l’alternative est venue. Elle porte un nom : l’écologie politique.

CÉCILE DUFLOT ET JEAN-PAUL BESSET

SAMEDI 13 NOVEMBRE 2010 À LYON, L’ÉCOLOGIE POLITIQUE EST ENTRÉE DANS UNE NOUVELLE VIE.

C’est un gouvernement en fin de course qui a poussé la représentation nationale à voter précipitamment une réforme des retraites élaborée sans concertation ; c’est un président de la république décrédibilisé qui l’a promulguée. Le parlement a, en tout cas, adopté un mauvais projet pénalisant aussi bien les femmes que ceux qui ont commencé à travailler jeunes ou ceux qui ont occupé des emplois pénibles, un projet favorisant le mal-être professionnel.Déjà certains départs en retraite font, ou feront dans un futur immédiat, les frais de cette réforme injuste ; des personnes venant de rentrer depuis peu dans la vie de retraités, ou s’apprêtant à le faire, ont été rappelées à leur poste de travail, sans aucune considération de nature humaine. Quoiqu’il en soit, les drapeaux verts ont toujours été présents dans les rues de Beaurepaire, aux côtés de ceux des syndicats qui appelaient à manifester contre la réforme gouvernementale, et de ceux des autres partis de gauche. Est-ce une défaite ? Non, une simple régression dans le temps, si l’on considère que l’avenir, en lui donnant un bon coup de main, est toujours porteur de progrès social.

MANIFESTATIONS A BEAUREPAIRE POUR UNE AUTRE RETRAITE !

PIERRE ET VACANCES, C’EST PAS QU’À ROYBON, MAIS C’EST PAREIL !

Suite à la présentation par Pierre & Vacances et Euro Disney (parcs de loisirs) de leur «Village nature», voici la position exprimée cet été 2010 par le groupe Europe Ecologie - Les Verts en Ile de France sur ce projet : Mise sous tutelle économique d’un territoire seine-et-marnais votée à travers le projet Villages NatureLe Groupe Europe Ecologie – les Verts regrette l’alliance Majorité Présidentielle et Parti Socialiste qui a voté en faveur du projet Villages Nature en Seine et Marne, à l’occasion de la Commission permanente du 8 juillet au Conseil Régional d’Ile-de-France. Les élus écologistes avaient exprimé leurs nombreuses réserves à l’égard de ce projet et ont sans surprise voté contre. Cette coalition PS-UMP de circonstance aurait dû exiger une gouvernance plus claire et affirmer une plus grande détermination en faveur de la création d’emplois réellement durables et de qualité. Partageant le projet de justice sociale du PS, les élus écologistes franciliens encouragent leurs homologues socialistes à la plus grande vigilance face aux promesses environnementales mais également sociales qui griment ce projet. Les élus écologistes se sont notamment opposés à la logique d’aménagement du territoire portée par le projet Villages Nature car il ouvre la voie à l’urbanisation, à l’étalement urbain et au grignotage des terres agricoles. Le Groupe Europe Ecologie – Les Verts souhaite que les écologistes et leur partenaire socialiste franciliens favoriseront dans l’avenir la promotion d’une ambition forte pour des aménagements réellement soutenables en Ile de France, loin des intérêts à court-terme et des opérations spéculatives.

Groupe Europe Ecologie - Les Verts-île-de-France

LE PÉTROLE SERAIT UNE ADDICTION ?

S’il y a deux choses que nous devons retenir du conflit social des retraites se seraient celles-ci :- La première : c’est notre devoir de rappeler aux élus qu’être élus ce n’est pas abuser du pouvoir pour imposer ses règles- La seconde : c’est la mise en avant de notre dépendance au pétrole.Concernant le pouvoir, il fait l’objet d’un autre article, c’est donc notre dépendance au pétrole que nous allons aborder. Du nord au sud et de l’est à l’ouest, le même spectacle partout : des queues immenses aux stations services, des industries au ralenti, des magasins vides... Partout la pénurie de carburant s’installe et paralyse peu à peu le pays, non pas illégalement comme le fait croire le gouvernement en place, mais en toute légalité par le droit de grève. De loin en loin les esprits s’échauffent et la tension monte, les gens sont à cran, ils commencent à trembler : La France est en manque !!!En manque de carburant, incapable du moindre geste, bloquée, paralysée, prise en otage... Nous sommes des toxicos du pétrole brut ou raffiné.Pourtant quelques mesures simples permettraient de nous sevrer : circuits courts de distribution pour la nourriture, lieu d’habitation à quelques minutes d’une solution de transport qui peut être multimodale, emplois proches de chez soit, télétravail...D’autres solutions existent, surtout dans notre secteur ou un transport collectif en site propre est-ouest, pour le travail, la ballade en ville, la visite des musées, ou le marché du coin...Malheureusement, ce sont les grands producteurs pétroliers qui mènent la danse et nous apportent quotidiennement notre dope. Notre choix est faussé ; aujourd’hui le carburant est au plus haut, comme ce fut le cas en juin et comme ce sera le certainement le cas dans 6 mois : de là à voir un lien avec la présentation semestrielle des comptes des groupes pétroliers aux actionnaires il n’y a qu’un pas...

Le coût est financier mais aussi écologique : en fin 2010, sur la commune de Revel Tourdan, une fuite de joint à laissé s’échapper des milliers de litres de pétrole, avec les dégâts irréparables que l’on peut imaginer sur l’eau et la biodiversité.

Samedi 30 octobre 2010, dans la matinée, les rues de Beaurepaire accueillaient plus d’une centaine de personnes revêtues d’un tee-shirt blanc marqué en noir « Johnny », défilant dans un silence impressionnant, avec banderoles également blanches sur lesquelles on pouvait lire en noir des slogans contre la violence. Il s’agissait d’une cérémonie du souvenir pour Johnny, à l’appel de ses parents et amis. Ce jeune cyclomotoriste de 16 ans, a été tué en octobre 2009 par un gros véhicule 4X4, sur la route de St-Barthélémy à la hauteur du magasin Casino. Un constat et une enquête ont été menés par les gendarmes, dès leur arrivée sur les lieux du drame. L’affaire va être traitée en justice le 15 février 2011. La rue appartient à tout le monde ; elle a ses règles ; chacun(e) l‘emprunte avec son code d’utilisateur permettant d’assurer sa sécurité ainsi que celle des autres ; chaque code prévoit en premier lieu le respect de l’autre en tant que personne humaine ; sans oublier les animaux qui peuvent pour une raison ou une autre se trouver là. Mais il n’y a pas que cela ! Quel que soit son statut d’utilisateur : piéton, cycliste, motocycliste, automobiliste, chacun sait que le degré de sécurité de l’autre dépend déjà de son moyen de déplacement dont le protection varie entre le simple vêtement et l’habitacle en acier rigide et renforcé. Ce rapport entre usagers différents oblige à anticiper des faits et gestes des autres en toutes circonstances.Dès lors que l’on devient acteur de la route, on doit avoir sans cesse à l‘esprit – en plus de la parfaite connaissance du code de la route comme il se doit - que la vitesse, la visibilité, son état psychologique, sa faculté de conduire, la fragilité de l’autre, sont des éléments qu’il faut lister et considérer avant tout démarrage ; sorte de check-list chère aux pilotes d’avion.

La liberté de choix dans l’achat d’un véhicule, quoique souvent dictée par ses moyens financiers, la publicité, son égo ou un instinct sécuritaire, peut aller jusqu’à l’extravagance - masse, vitesse techniquement permise, consommation démesurée - dépassant la nécessité, surtout en milieu urbain. De la sorte, est-on en mesure d’établir des rapports de partage équitables ou cordiaux avec les autres usagers de la route ? Est-on également dans de bonnes conditions matérielles et psychologiques pour anticiper et éviter ce qui pourrait tourner au drame ?Faut-il toujours attendre l’accident grave pour mettre en place des protections ou interdictions, comme c’est le cas là où a eu lieu le pire qui nous bouleverse et nous interpelle ? Cette tragédie au cours de laquelle Johnny, un jeune homme de 16 ans a trouvé une mort affreuse, ne doit pas être classée « cold case » !A moins que l’on se retourne vers une politique de déplacement favorisant le sens des responsabilités, allant des fabricants de véhicules à l’usager, en passant par nos élu(e)s pour les transports en commun et les aménagements.Et pourquoi pas ? C’est le prix de la responsabilité de chacun(e) de nous ; passer outre, c’est rester dans le domaine de la violence routière.

La Pensée du trimestre :Le Sarkosisme, c’est l’avènement du clan des puissants, utilisant l’incohérence du PS et l‘idéologie de FN, comme marches-pieds !

VIOLENCE ROUTIERE, PLUS JAMAIS CELA !

BRÈVES D’ICI ET D’AILLEURS

Train d’enfer : Début novembre 2010, un train de déchets nucléaires a traversé la France d’ouest en est. Il ramenait à Gorleben, en Allemagne, onze conteneurs de déchets très radioactifs en provenance de l’usine de La Hague. Ces 123 tonnes de déchets dont la radioactivité est estimée à 3917,4 Millions de Milliards de Becquerels représentaient plus que deux Tchernobyl : si par malheur un accident ou un attentat était survenu sur ce convoi, une vaste zone aurait été rendue inhabitable pour des générations.

Bagnole ou culture : il faut choisir : 2 millions c’est le montant d’investissement voté par l’ensemble du Conseil général de l’Isère (Droite et Gauche confondues sauf les élus EE/les Verts) pour la voirie, 2 Millions c’est aussi ce qui a été retiré du budget de la culture : entre rond point et connaissance, il faut faire des choix... Le porte-monnaie à la main pour les uns, la main au porte-monnaie pour les autres : La subvention de 15 millions € donnée pour Center, parcs par le Conseil général de l’Isère, coûtera environ 15 € par Isérois ; soit 30 € pour un couple, 60 € pour une famille de 4 personnes...

Retour de la retraite à 60 ans pour nous et … les poissons de mer ? : L’année 2010 est l’année du début du déclin de l’humanité, puisque pour la première fois, l’espérance de vie y a baissé de 6 mois aux Etats Unis. C’est aussi l’année où l’épuisement du poisson nous obligera à manger plus de poissons d’élevage que de poissons sauvages.Et indignez-vous : 3367 suppressions de postes d’enseignants pour la rentrée, dont 40 pour notre département !!!

De dernière heure ! : L’Association « Chambaran sans Center Parcs » vient de déposer deux nouveaux recours au tribunal administratif, à l’encontre : du permis de construire et de l’autorisation de défrichement.

À PROPOS DE LA REDEVANCE INCITATIVE

Eco-emballages est l’organisme créé par les industriels pour piloter et financer le tri sélectif des déchets d’emballage. Il est bien connu par son sigle (représentant une flèche noire cou-rant après une flèche blanche dans un cercle) apposé sur tout emballage. Le Grenelle de l’environnement, dans son texte, impose à éco-emballage le financement du coût du traitement des emballages ménagers à toute collectivité locale, à hauteur de 80% ; il est actuellement de 60%. Le coût global du traitement au niveau du Pays est de 1,3 milliard € ; ce qui veut dire qu’éco-emballage devrait verser 930 millions € au lieu des 640 millions € actuels.Eh bien, nenni, mes seigneurs, grâce aux silences profonds du gouvernement, éco-embal-lage a décidé, lui tout seul, de pratiquer l’ancien barème. Mais dans un élan de générosité et aussi de responsabilité, le ministère de l’écologie a décidé de donner raison à … éco-em-ballage. Ce sont les producteurs de déchets en fin de chaîne, au niveau de chaque collectivité locale, qui vont payer l‘addition (c’est-à-dire la soustraction). Les citoyens que nous sommes et que l’on incite à trier dans le cadre du développement durable vont-ils durablement développer leur tri ? On peut également se demander si éco-emballage n’aurait pas plutôt l’envie durable de dé-velopper l’incinération au détriment du tri. Le Président de la République avait donc raison lorsqu’il disait « maintenant l’écologie, ça suffit comme ça ! » La flèche noire courant après la flèche blanche - ou l’inverse ? – ne risque t’elle pas de tour-ner éternellement dans son cercle ? Le saviez-vous ? Dans le cadre du ramassage des déchets ménagers avec l’application de la redevance incitative, les couches-bébé jetables vont vous poser problèmes. Allez donc voir sur le site : www.bulledecoton.org , une solution intéressante vous est proposée ; peut-être l’adopterez-vous !

NOURRITURE SAINE ET QUALITÉ ENVIRONNEMENTALE, SUITE

Un matin de ce mois de décembre passé, il y avait sur France Inter, un «docteur», interviewé par Audrey Pulvard, qui vantait les mérites de son régime miracle ; à un moment, il a dit lui aussi que la viande était bonne pour la santé puisque les hommes préhistoriques ont vécu pendant des années en ne mangeant que cela. C’est sûr qu’à ce moment-là ils n’avaient pas de problèmes de santé dus à l’alimentation car leur espérance de vie ne leur en donnait pas le temps.

Les éleveurs de notre région refusent qu’on les traite de pollueurs, car comme ils disent, « ils crèvent de faim ». Mais ce problème de santé publique nous concerne tou(te)s, et ceci nous permet de nous poser plusieurs questions, sans quelque acrimonie que ce soit, envers ces producteurs de viande qui nous entourent :

* Sont-ils conscients que leur viande sert de matière spéculative, sur un marché de la misère ? Grâce aux filières classiques de distribution, ils alimentent le marché qui est en train de les faire « crever ».

* Ont-ils recherché d’autres solutions ?

* Sont-ils ouverts à d’autres systèmes comme le poly élevage / polyculture, le bio, la distribution de proximité et autres ?

* Ont-ils réfléchi à des solutions alternatives pour se nourrir ?

* Sont-ils actuellement ouverts sur ses alternatives mais hésitants pour les mettre en actes ?

* Trouvent-ils normal que certains « s’engraissent » sur la satisfaction des besoins primaires de l’homme ?

Après avoir posé ces questions, d’une façon, certes, abrupte, nous tenons à leur dire que leur activité avec ses moyens de production que sont les terres agricoles, ne doit en aucune façon disparaître mais retrouver une activité et une vie normales, aussi dans l’intérêt général. C’est tout du moins notre crédo, un des aspects pour lesquels nous nous opposons, par exemple, à Centre parcs de Roybon qui propose de restreindre encore et encore, comme peau de chagrin, les espaces agricoles et forestiers.

La terre nourricière et celles et ceux qui s’en occupent, sont pour l’avenir de l’Humanité et de la Planète, indispensables ! Ce sont des emplois et la dignité retrouvés !

DESTRUCTION DURABLE

Voici un article d’Hervé Kempf, paru dans le Monde du 8 décembre 2010, chronique « Ecologie » qui montre combien les vilains petits canards d’opposants au projet UMPS de Center Parcs ne sont pas ce que l’on voudrait faire croire :

« Voici quelques histoires d’environnement. Elles constituent des pièces essentielles de la grande histoire qui raconte comment, dans la plus parfaite bonne conscience, nous appauvrissons la biosphère. Ici, pas de conférence internationale, peu d’articles scientifiques, quelques rapports négligés, le désintérêt des médias : on détruit silencieusement.

Tiens, par exemple, c’est en Isère, dans le massif forestier des Chambarans, que l’entreprise Pierre & Vacances veut construire un village de loisirs - il faudra défricher et artificialiser quelques dizaines d’hectares. Ici, c’est dans le Jura que la petite commune de Damblans veut étendre une zone d’activités économiques sur 12 hectares de bonnes terres agricoles - il y a deux ou trois de ces zones aux alentours, mais allez... Voici dans l’Allier, près de Moulins, le projet de Logiparc : on rêve de transformer 184 hectares de champs en une base logistique «au cœur de l’Europe».

Là-bas, à Clermont-l’Hérault, dans l’Hérault, un entrepôt géant de la grande distribution remplacerait 70 hectares de vignes et de vergers. En Seine-et-Marne, près de Disney, Pierre & Vacances - encore ! - voudrait édifier des «villages nature» sur 570 ha de l’excellente terre de Brie - bon, on commencera avec 175... Près de Nantes, le projet de Notre-Dame-des-Landes - qui accède peu à peu à la visibilité, grâce à l’énergie de ceux qui s’y opposent - transformerait plus de 1 300 ha de bocages en un aéroport de plus.

La liste n’est, hélas !, pas exhaustive. Dans chaque cas, quelques points communs. Le projet est vendu grâce à de mirifiques promesses d’emplois qui font oublier le dégât environnemental. L’examen des dossiers tempère beaucoup la force des promesses. Mais, deuxième point, les arguments des opposants se heurtent presque toujours à une alliance UMP-PS, qui forme un mur presque infranchissable : si, au niveau national, ces partis paraissent s’opposer, quand il s’agit de transformer la terre agricole en surface bétonnée, la bonne entente est de règle.

Enfin, le projet s’habille toujours de «développement durable» : Pierre & Vacances opérera un «tourisme durable», Logiparc se «crée dans un concept de développement durable», et Nantes Métropole, qui promeut avec ardeur la création de l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, se vante d’être plus verte que Vert. Son vice-président, Ronan Dantec, est à Cancun, au Mexique, afin de chercher dans les mécanismes des traités sur le climat «la possibilité de nouveaux financements de l’action des villes et des collectivités territoriales». Ô développement durable, que de crimes on commet en ton nom ! »

DEVINETTES :

- Qui a dit en 2010 : « Naturellement que la réforme est douloureuse, qui peut le contester ? Elle consistera à l’horizon 2018 à ce qu’on ait travaillé deux ans de plus sans gagner plus ».

Vous ne trouvez pas ?

Réponse : Celui qui a dit en 2007 : « travailler plus pour gagner plus »

- Allez ! Une dernière pour la route, à la Coluche :

Quelle différence y a-t-il entre le gouvernement actuel ?

Réponse : Robin des bois volait les riches pour donner aux pauvres.

CANCUN AU MEXIQUE

On y craignait le pire mais on y a sauvé l’espoir de voir s’affirmer concrètement l’intention de toutes les nations nord/sud, riches/pauvres, de se donner les moyens pour réduire les sources du réchauffement de la Planète.

Tout reste à faire, rien n’est gagné, mais tout le monde est aujourd’hui d’accord sur le danger qui guette les générations futures. Même Claude Allègre semble en faire parte ; c’est dire le chemin parcouru.

Ces temps de froid et de chutes de neige précoces, font certainement croire à certains qu’en fait de réchauffement on assiste plutôt à un refroidissement ; donc, on y est pour rien, c’est la nature des choses qui s’exprime ; on peut continuer à vivre comme avant en produisant du gaz carbonique.

Le réchauffement est en fait, réel ; la courbe obtenue par les moyennes de températures annuelles est en dents de scie mais ascendante. Ce que nous subissons n’est rien d’autre que les manifestations du dérèglement climatique causé par ce réchauffement à l’échelon de la Planète, sous des formes différentes et de plus en plus violentes et fréquentes. Même chez nous !

A l’échelon local et à portée de chacun, on peut faire des choses : économie d’énergie (isolation, choix du véhicule) ; recours aux énergies renouvelables (panneaux solaires thermiques, bois avec système de contrôle des fumées ) ; pratique du compostage à la place du brûlage.

Mais l’urgence exige surtout des mesures globales. Dans notre pays, où sont donc passées les bonnes intentions du Grenelle de l’environnement affichées lors de la dernière élection présidentielle de 2007 ?

Doit-on attendre 2012 pour d’autres promesses qui à leur tour ne seront pas tenues ?

Commençons par garder dans leur intégrité, nos forêts de Chambaran et de Bonnevaux ; puits de carbone et rétenteurs d’eau ; ce qui n’empêche pas leur exploitation, si on recourt à des méthodes respectant la biodiversité et les avantages offerts aux amoureux de la nature.