La Science Du Hadith

8/9/2019 La Science Du Hadith

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Il nest en aucune manire permis de mettre en pratique le hadithfaible que ce soit dans lesmrites des actions ou dans tout autre chose.

Cheikh al Albani quAllah lui fasse misricorde dt dans son livre da3if aljaami3 assaghir tome

1 page 45 :

Je dis : alhafidh ibnou Rajab alhanbali a dit dans charh Attirmidhi (112 /2) :

Ce qui apparat de ce qua cit limam Mouslim dans lintroduction de son livre (cest--dire sonauthentique) ncessite que lon ne rapporte les ahadiths dans attarhib wa attarghib

(littralement : le fait de faire esprer et de faire peur) que de celui dont on rapporte lesjugements

Je dis (cheikh AlAlbani) : cest mon avis (littralement : cest ce avec quoi jadore Allah) et ce ce quoi jappelle les gens car on ne peut jamais mettre en pratique un hadith faible ni dans lesmrites et les choses prfrables, ni dans autre chose car le hadithfaiblenest

quune faible conjecture et je ne connais aucune divergence sur cela entre les savants; commentpeut on dire alors : on peut le mettre en pratique alors quAllah la rprouv dans plus dun verset

de Son Livre :

Alors que la conjecture ne sert rien contre la vrit Sourate ltoile verset 28

Ils ne suivent que la conjecture et ne font que fabriquer des mensonges Sourate lesbestiaux versets 116

Et le messager dAllah a dit :

Prenez garde la conjecture car la conjecture est le plus mensonger des hadith Rapport par Albokhari et Mouslim

Et saches que ceux qui ne sont pas daccord avec cet avis que jai choisi nont pas de preuve ni duCoran ni de la Sunnah

Cheikh AlAlbani a dtaill ce sujet dans lintroduction de son livre sahih attarghib wa attarhib

Source : arrawdou addaani fi alfawaaidi alhadithia lil3alaamati alalbani pages 178-179


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Selon la rfrence de son autorit particulire

Qoudsi - Divin

Al-mabna (la construction) est bien celle du prophete. Mais el ma'na (le sens) vient de Dieu. A la

difference que dans un hadith qoudousi le prophete dit : "Allh a dit"alors que dans un hadithtout court le prophete parle directement sans faire reference a Dieu.

Marfou' - lev

Un rcit du Prophte, commenant par exemple par : "J'ai entendu le Prophte dire...".

Mawqof - arrt

Il s'agit de la "Tradition fixe", dont la chane de transmission s'arrte un compagnon ( ). Ce genre de tradition relate ainsi les propos, les gestes ou les approbations des

"Sahbas".

Certaines formes de "Hadith Mawqof" ont valeur de "Hadith Marfou'" : C'est le cas parexemple quand un Compagon ( ) dit : "Il nous a t ordonn de faire ceci", ou quand il

voque des choses qui ne relvent pas de son interprtation personnelle, comme les prdictionsportant sur les faits venir ( condition qu'il ne les tienne pas des "Gens du Livre").

Maqtou' - divis

Il s'agit de la "Tradition interrompue", qui relate les propos, gestes ou approbations d'unTABIHI ou Tabi' Tbi'i.

De nombreux savants utilisent le terme "Athar" pour se rfrer au [Mawqof] et au [Maqtou'],et rservent donc l'emploi du mot "Hadith" uniquement pour les propos, gestes et approbationsdu Prophte ( ).

Selon la chane de transmission [Isnad]

Mousnad - support

un Hadth qui a t rapport par un traditionaliste, bas sur ce qu'il a appris de son professeur

une poque approprie l'tude ; de mme pour chaque professeur jusqu' ce que la chaneatteigne un compagnon bien connu, qui de son ct, rapporte des propos du Prophte.

Moutassil - continu

Un Hadth avec une chane ininterrompue qui va jusqu' un compagnon ou un de ses successeurs.


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Moursal - altr

Il y a dj quelques divergences ds la dfinition du moursal. Les 2 dfinitions que l'on trouvemajoritairement sont :

y Il manque le compagnon dans l'isnad

Il est dit dans la Bayqouniya : [wa mursal minhu al-sahabi saqata].

y L'isnad s'arrte au niveau d'un suivant

Les terminologistes prfrent cette dfinition. On utilise alors le terme [mursal ul-sahabi] pourfaire rfrence la situation 1.

Si l'isnad s'arrte sur un suivant, on ne sait pas s'il rapporte d'un compagnon ou d'un suivant quipourrait tre non fiable... La majorit des spcialistes du hadith pense qu'on ne peut pas seprononcer ( moins videmment qu'une autre chane vienne renforcer le hadith).

De nombreux juristes pensent qu'on peut l'utiliser sous certaines conditions. Par exemple, l'imamAch-Chfi'i admettait les marasil de Sa'id b. al-musayyab.

D'aprs l'Imm Abou Hanifa, Mlik et Ahmad Ibn Hambal (selon l'avis qui a t le plus retenu delui), le "Hadith Moursal" est acceptable (sous deux conditions : le "Tbi'i" est sr, et il al'habitude, lorsqu'il cite un "Hadith Moursal", de le tenir d'une personne sre et fiable). L'un desouvrages les plus connus recensant des Traditions de ce genre est le "Marsl Abou Dod".

Mounqati' - cass

Ce dit d'un Hadth dont le lien n'importe quel endroit de la chane avant le successeur estmanquant.

Ibn Hajar ( ) a dit : "Malik et Al-Boukhari ont une diffrente comprhension de la validitdes hadiths. Malik ne considre pas l'interruption dans la chane comme une dfaillance dans lehadith. Pour cette raison, il cite des hadiths avec des chanes interrompues du type moursal etmounqati', et des communications sans chanes (balaghat) comme une partie de l'objet principalde son livre (al-Mouwatta), alors que Al-Boukhari, considre l'interruption comme une dfaillance

dans la chane de transmission. Ainsi, il ne cite pas ces hadiths sauf comme quelque chose en

dehors de l'objet principal de son livre (al-jami' al-sahih), par exemple les commentaires (ta'liq)et les titres de chaptres". (Hadi al-sari p.21)

Mou'adal - perplexe

Ce dit d'un Hadth dont le rapporteur omet deux (ou plus) rapporteurs de la chane, les uns lasuite des autres. Ce genre de Hadith est unanimement considr comme tant "Dha'f".


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Mou'allaq - arrt, suspendu

Ce dit d'un Hadth dont un ou plusieurs narrateurs qui se suivent ont t retir au dbut de lachane de transmission.

Ce genre de "Hadith" est considr comme tant irrecevable dans l'argumentation, sauf s'il estmentionn dans un ouvrage sr et fiable ("Sahh Boukhri" par exemple), auquel cas, son statutest diffrent.

Selon le nombre de rapporteurs impliqus dans chaque tape

de la chane de transmission

Moutawtir - Conscutif (ou notoire)

Ce dit d'un Hadth qui est rapport par un si grand nombre de personnes qu'il est impossiblequ'ils se soient concerts pour convenir d'un mensonge. Il n'existe aucun doute sur la validit, la vracit et l'authenticit d'un tel Hadith. Pour ce genrede tradition, il n'y a aucun besoin de faire des recherches sur l'tat des transmetteurs et desnarrateurs ("Rwi"). Des ouvrages spcifiques ont t rdigs par les savants afin de compiler cegenre de Hadiths. On pourrait citer titre d'exemple le "Qatf oul Azhr" de l'Imm As-Souyoti et le [Nazm oul Moutanthir min al Hadithil Moutawtir] de Mouhammad Al Kattni.

Ahad - isol

Ce dit d'un Hadth qui est relat par un nombre important de personnes mais dont le nombre

n'atteint pas celui du moutawatir.

Il est encore divis en :

y Mach'Hour - clbre(ou rput)

Le Hadth a t rapport chaque niveau de transmission par au moins trois rapporteurs.Certains savants utilisent l'appellation de [Hadith Moustafdh] pour se rfrer ce genre de

Tradition.

y Aziz - rare, fort

A n'importe quelle tape de la chane, deux rapporteurs au moins relatent le Hadth.

y Gharib - trange


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A un certain moment de la chane, seulement un rapporteur relate le Hadth.

Selon la nature du texte et de la chane

Mounkar - dnonc

Ce dit d'un Hadth qui est rapport par un narrateur faillible, et dont le rcit va l'encontre

d'un Hadth authentique.

Moudraj - interpol

Un ajout au texte du Hadth par un rapporteur.

Selon le srieux et la mmoire des rapporteurs

Sahih - Sr, solide

Ach-chafi'i ( ) indique les obligations pour un tel Hadth, qui n'est pas moutawatir, afinqu'il soit acceptable :

"Chaque rapporteur doit tre digne de confiance dans sa religion; il devra tre connu pour trevridique dans son rcit, de comprendre ce qu'il rapporte, savoir comment une expression

diffrente peut modifier la signification du Hadth, et de rapporter les mots du Hadth mot pourmot, et pas seulement au niveau de sa signification".

Il est noter que l'on distingue deux types de "Hadith Sahh" : Le "Hadith Sahh li dhtihi"(Hadith valide en lui-mme), qui correspond la dfinition donne ci-dessus, et le "Hadith Sahhli Ghayrihi" (Hadith valide par autre que lui), qui dsigne la Tradition dont l'une des personnesprsentes dans la chane de transmission prsente une dfaillance minime sur un point prcis,mais le Hadith en question est rapport par d'autres voies, avec d'autres chanes detransmission de force gale ou suprieure.

Hasan-Sahih

Pour information, il dit que les savants ont diverg sur l'explication de cette terminologie bienspcifique At-Tirmidhi, et que le plus juste est que "hassan sahih" signifie que pour un hadithdonn, le rapporteur pouvait tre considr comme transmetteur du sahih chez certainsmuhaddithin alors qu'ils n'tait considr que transmetteur du hassan chez certains autres, d'ol'adoption par l'imam Tirmidhi d'une classification intermdiaire des hadith rapports par de

telles personnes en "hassan sahih".


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Hasan - bon

C'est celui qui ne prsente pas de marginalit ou de dfaut et qui a t rapport par une chanede transmetteurs continue dont l'un des membres prsente une dfaillance minime par rapport

aux conditions ncessaires pour le "Sahh", et ce manque n'est pas compens non plus par uneautre chane de transmission.

Il est vident que ce genre de Hadith a une fiabilit et une force probante moindre par rapportau "Sahh". Il n'en reste pas moins cependant qu'il est considr comme source d'argumentationvalide.

Da'if - faible

Ce dit d'un Hadth qui n'atteint pas le statut de hasan.

Habituellement, la faiblesse est : une discontinuit dans la chane, dans ce cas le Hadth pourraittre - selon la nature de la discontinuit - mounqati' (cass), mou'allaq (arrter), mou'dal(perplexe), oumoursal (altr), un des rapporteurs ayant un caractre suspect, par exemple enraison de ses mensonges, erreurs excessives, opposition au rcit des sources plus fiables,participation dans l'innovation, ou ambigut entourant sa personne.

Cependant, quand un [Hadith Dh'if] est rapport par diffrentes voies, et que sa faiblesse

n'est pas d la perversit et au mensonge d'un de ses transmetteurs, dans ce cas, il acquiertune certaine fiabilit et devient valide dans l'argumentation.

On l'appelle alors Hadith bon par autre que lui [Hasan li ghayrihi].

Mawdou' - fabriqu ou forg

Ce dit d'un Hadth dont le texte va l'encontre des normes tablies pour les paroles duProphte, ou la chane comprend un menteur.

Un Hadth fabriqu peut galement tre identifi par une anomalie prsente une poqueparticulire (rbellion...)

Quelques faibles transmetteurs :

Abd Al Karim Ibn Al-Aouja

Hamad Ibn Zaid crit :

"Les Zanadiquas ont forg quatorze mille hadiths.


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QuatremilleonttforgsparAbd Al KarimIbn Al Aouja.Cedernier,avantd'treexcutparlecalifeAlMahdi,avoual'avoirfait.Ildit: "J'aiforgquatremilleahadithsrendantleliciteilliciteetl'illicitelicite".

'Abd ar-Rahmn Ibn Ishq Al-Wsiti

AbouDwoudadit:

"J'ai entendu Ahmad Ibn Hanbal dclarer 'Abd ar-Rahmaan Ibn Ishq al-Koufi est da'if(faible)".

C'estpourquoil'ImamAhmadn'apasacceptceHadith.An-NawawiaditdansMajmou' (3/313),etaussidansCharhSahihMouslimetailleurs:

"Ils (lessavantsduHadith)dclaraientceHadithfaible,parcequec'estunrcitde 'Abdar-

Rahmaan IbnIshq al-Wasiti, quiest un narrateur faible [Da'f], comme il a tjug par les

Imamsdel'logeetcritiquedesrapporteurs".

Zayla'iaditdansar-RaayahNasb(1/314):

"Bayhaqiaditdansal-Ma'rifah : "Sachanen'estpasferme,carc'estunrcituniquede'Abdar-RahmaanIbnIshqAl-Wsiti,quiestabandonn [Matrok]"

Abou Bakr Ibn Abi Maryam

IbnHibbnadit:

"AboubakrIbnAbiMaryamfaisaitpartiedesmeilleurshabitantsdeSham(Syrie,Liban..). Maisilpossdaitunemauvaisemmoiredesortequ'ilrapportaitmalcequ'ilrapportait; pasassezmalpourmriter lerejet,maissuffisammentmalpournepas tre intgrdans legroupe sr. Ensomme,pourmoi,onnedoitpasacceptercequ'ilestseul rapporter".(al-Madjrouhin3/146)

Abou Ishaq as-Soubay'i

Al-Albani l'a jug faible dans As-Silsila as-Sahiha n1281.

Abou Ja'far ar-Razi

Al-Albni ( ) a dit : "Abou Ja'far ar-Razi avait une trs mauvaise mmoire".

'Ali Ibn 'Oubayd

Al-Albni ( ) a dit qu'il est un inconnu.


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Al-Waqidi

Ahmad ( ) a dit : "Al-Waqidi est un pilier du mensonge".

'Amr Ibn Thbit

Abdallah Ibn Moubarak ( ) disait : "dlaissezles hadithde'AmrIbnThabit car ilinsultaitles salafs".

'Atiyya al-'Awfi

Il n'est pas crdible l'unanimit, comme cela a t rapport par certains savants du hadith.

Faid Ibn Abderahman

Il a t critiqu par Ahmad ( ) et d'autres.

Faraj Ibn Fudala

Faible

Hamza an-Noussaybi

An-Nassa : "Ses hadith sont rejeter". (ad-dou'afa wa l-matroukin p.39)

Ibn al-Djawzi : "Le hadithde Hamza est rejeter. Yahya dit : il n'estrien; il ne vautpas un fals(centime). Al-Boukhari et ar-Razi disent : ses hadith sont contestables. Nassa et Daraqutnidisent : ses hadith sont rejeter. Ibn Adydit : il invente des hadith. Ibn Hibbn dit : il sesingularise par l'attribution aux hommes srs de hadith invents la manire de celui qui agitdlibrment. Il n'estpas permis de rapporter ses hadith".(ad-doua'fa wa al-madjrouhin 1/237)

Haram Ibn 'Outhmn

Ach-Chfi'i ( ) a dit au sujet de son contemporain : "Rapporter des hadithde Haram, c'est

interdit (

)".

Mouhammad Ibn Ibrahim

Ibn Habban crit que Mohamed Ibn Ibrahim forgeait des hadiths.

Mouhammad Ibn Ishaq


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Mlik ( ) a dit de lui : "C'est un menteur".

Oubayd Ibn Ishaq al-Attar

Yahya Ibn Ma'in dit : "Oubayd Ibn Issehaq al-Attar n'est rien".

Abou Hatim ar-Razi dit : "nous n'avons vu que du bien! il n'est pas ferme; ses hadithcomportaient des parties contestables". (al-Jarh wa at-ta'dil 5/401)

An-Nasi a dit : "Ses hadith sont rejeter". (ad-dou'afa wa al-matroukin p.72)

Ad-Dhahabi dit : "Yahya lejugefaible. Al-Boukhari dit : ilrapportedeshadith contestables. Al-Azdi dit : ses hadith sont rejeter. Ad-Daraqutni dit : il est faible. Mais Abou Hatim est

satisfait delui. Ibn Ady dit : la totalitdeseshadith sont contestables".(Mizan al-I'tidal5/24)

Ibn Ady dit : "La plupart decequ'ilrapporteest contestable,soit cause deson contenuou

pour sa voie de transmission".

Sa'id b. Bishr al-Khaddi

Habitant de Damas.

Ibn Mahdi rejtait seshadith. Quand Ahmad, Ibn al-Madini et al-Nasa'i,queDieuleuraccordeSa misricorde, ils les ont jug comme tant faibles.

Sanan Ibn Haroun al-Bardjami

Ibn Hibbn : "ses hadith sont trs contestables; mme s'il en rapporte d'aprs desgensclbres."

Yahya Ibn Ma'in : "Leshadith deSanan Ibn Harouneal-Bardjami nevalent rien". (Al-madjrouhin

1/354)

Al-Aquili l'a mentionndansAd-dhu'afa, 2/171.

Sayf Ibn Omar at-Tamimi

Al-Hakim ( ) crit : "Sayfest accus d'avoir uneexistenced'hrtique. Sesrcitssontabandonns".

An-Nasi ( ) acrit : "LesrcitsdeSayfsont faibleset ilsdevraient trengligsparce

qu'ilstaient peufiableet indignedeconfiance".

AbouDwoud( ) acrit : "Sayfn'est rien. Iltait unmenteur. Quelques-unsdesesHadithsont t vhiculset lamajorit nis".


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Ibn Hibbn ( ) a crit : "Sayfa attribu destraditionsfabriques desbonsrapporteursdeHadiths. Ila t accus d'existencehrtiqueet dementeur".

Al-Darqoutini ( ) a crit : "Sayfest faible".

As-Souyouti ( ) a crit : "LesHadithsdeSayfsont faibles".

Ibn Hajar al-Asqalani ( ) aprsavoir relat unetradition, a dit : "Beaucoupderapporteurs

decettetradition sont faibles, et leplusfaibleparmi eux est Sayf".

Yahya Ibn salama Ibn KouHayl

Al-Boukhri a dit de lui : "Il a fait de graveserreurs".

An-Nasi a dit : "Sesahdth doivent tre abandonns".

Ibn Ma'in a dit : "On n'crit passesahadth".

Dfinitions des termes utiliss dans la science du hadth

Le hadth

Au sens propre : synonyme de "jadd" au sens de nouveau.Son pluriel est "ahdth", contrairement la construction rgulire.

Au sens terminologique : ce qui est rapport du Prophte ( ) comme

paroles, actions, acquiescements ou caractristiques.

La sounna -

Sens linguistique: La voie, qu'elle soit bonne ou mauvaise.

Sens chez les savants du [ousol] : Toute parole, acte, ou consentement rapports demanire sre du Prophte (paix et bndiction de Dieu soient sur lui) pouvant tre une preuvedans la lgislation.


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Sens chez les savants de la jurisprudence [fiqh]: Tout ce qui est rapport de manire sredu Prophte (paix et bndiction de Dieu soient sur lui) sans que ce soit une obligation.

Sens chez les savants du hadth: Tout ce qui est rapport du Prophte (paix et bndiction

de Dieu soient sur lui) comme parole, acte, consentement, ou description physique et morale; etcela avant ou aprs le dbut de la rvlation.

La science des normes du hadth -

C'est une science compose de sources rfrentielles et de rgles, par laquelle on connat l'tatde la chane des transmetteurs de l'information et de l'nonc de l'information, de manire l'accepter ou la refuser.

Son domaine est la chane des transmetteurs et l'nonc de l'information traditionnelle, de

manire l'accepter ou la refuser.

Son intrt est de discerner l'authentique du dfaillant parmi les ahadth.

L'information traditionnelle -

Sens propre : l'information, au pluriel : "akhbr"

Sens terminologique. Il y a trois avis :

y Il a le mme sens que le hadth, c'est --dire qu'ils ont le mme sens terminologique.

y Il lui est diffrent. Ainsi, le hadth est ce qui provient du Prophte () tandis que l'information [al-khabar] estce qui provient d'un autre que lui.

y on sens est plus gnral que le hadth. Ainsi, le hadth est ce qui provient de l'Envoy () et l'informationtraditionnelle ce qui provient de lui ou d'un autre que lui.

L'information traditionnelle au sens large -

Sens propre : "athar" signifie ce qui reste de la chose.


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Sens terminologique : il y a deux avis :

y mme sens terminologique que le hadth.

y diffrent de lui : c'est ce qui est rapport des compagnons [Sahba] et des Suivants [tbi'n], comme paroles ouactes.

La chane des transmetteurs -

Elle a deux significations :

C'est imputer le hadth son locuteur, en relatant la succession des transmetteurs.

C'est la succession des personnes conduisant l'nonc du hadth. En cela, il a le mmesens que "sanad".

La chane de transmission -

Sens propre : synonyme de support [mou'tamad]. Appel donc ainsi, car le hadth s'appuieet repose sur elle (la chane des transmetteurs).

Sens terminologique : la chane des hommes conduisant l'nonc de l'informationtraditionnelle.

L'nonc de l'information traditionnelle -

Sens propre : lieu quelconque de la terre, dur et lev.

Sens terminologique : l'nonc des termes de l'information traditionnelle, la suite de lachane des transmetteurs.

La rfrence [al-mousnad] -


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Nom passif, au sens d'tre rapport quelque chose.

Sens terminologique : trois significations.

y Tout livre dans lequel est runi ce qui est attribu chaque compagnon, sparment, comme relationsd'informations traditionnelles.

y Le hadth remontant jusqu'au Prophte () dont la chane de transmetteurs est con tinue.

y A le mme sens que "sanad" [chane de transmetteurs]

Le rapporteur de chane de transmetteurs [al-mousnid]

Celui qui rapporte le hadth avec sa chane de transmetteurs, qu'il en ait une science ou qu'il se

borne simplement la rapporter.

Le connaisseur du hadth [al-mouhaddith]

Celui qui s'occupe de la Science du hadth en la rapportant, et aussi en la matrisant, et qui aconnaissance de nombreuses relations d'informations traditionnelles et de l'tat de leurstransmetteurs.

L'rudit [al-hfiz]

Deux avis :

mme sens que le "mouhaddith" [connaisseur du hadth].

il est un rang plus lev que le mouhaddith, de sorte que ce qu'il sait de chaque gnrationde transmetteurs l'emporte sur ce qu'il ignore.

L'autorit [al-hkim]

Celui dont la Science recouvre l'ensemble des hadth, de sorte que seul un nombre restreintd'entre eux, lui manque. C'est l'opinion de certains savants.


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Science du hadth

On entend par science du Hadth, la parfaite connaissance de l'nonc des hadths, de leurchane de transmission jusqu'au Prophte ( ), avec la connaissance

d'ventuelles imperfections ou brisures dans la chane de narration et galement le degrd'authenticit de chaque Hadth.

Science traitant des narrateurs du hadth ['ilm rijl Al-Hadth]

Science fondamentale pour que le savant analyse les maillons de la chane de narration du hadth,les noms des narrateurs, leurs surnoms, leurs titres, leurs lignes et leurs biographies.

Science dite de la Critique du hadth [Al-Jarh wa At-Ta'dl]

Science minutieuse qui permet d'analyser l'authenticit du hadth en connaissant avec prcisionles qualits de chaque narrateur et leur capital en terme de confiance, mmoire, savoir,

honntet, vridicit.

Science des dfauts du hadth ['ilal Al-Hadth]

C'est la science qui traite des dfauts du Hadth.

Le hadth [Chadh]

Al-'Iraqi ( ) a dit : "Ce qui contient une irrgularit (Choudhoudh) est ce qui contreditquelqu'un qui est fiable et ce qui est abondamment prserv, et Ach-Chafi'i a vrifi cela".(Al-Alfiya)

IbnHajar ( ) a dit : "Ainsi,si unenarrationest oppose cequi est pluscrdible, alorslanarration correcte est ce qui a t prserv et ce qui le contredit est considr Chadh".

(Nakhba)


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Le lien entre la jurisprudence (fiqh - ) et la science du

hadith

Question :

Quel est le lien entre la jurisprudence (fiqh) et la science du hadith?

Est-ce quil est ncessaire que le spcialiste duhadith (muhaddith) soit jurisconsulte (faqih) ouest-ce quil lui suffit dtre simplement un spcialiste du hadith?

Rponse [1] :

Il est ncessaire que le faqihsoit muhaddith, par contre il nest pas ncessaire que

le muhaddithsoit faqih, car naturellement le muhaddithest faqih.

Est-ce que les compagnons du prophte (salallahu alayhi wa salam) tudiaient le fiqh?

Et quel type de fiqhtudiaient-ils ?

Ils prenaient ce que le prophte (salallahu alayhi wa salam) leur donnait, en loccurrence lehadith.

Quant aux jurisconsultes qui tudient les propos des savants et leurs fatawas, et ntudient pasles hadithde leur prophte (salallahu alayhi wa salam) qui sont la source du fiqh, ceux-l nousdisons :

Il est indispensable que vous tudiez la science du hadith car on ne peut imaginer une jurisprudence authentique sans la connaissance du hadith: en apprenant son texte et enconnaissant son degr de validit.

De mme, on ne peut imaginer quunmuhaddithne soit pas faqih.

Le Qurn et la Sunna sont les deux sources du fiqh, de tout le fiqh.

Quant au fiqhauquel nous faisons rfrence aujourdhui, cest le fiqhdes savants, ce nest pasle fiqhextrait du Livre et de la Sunna.

En effet, une partie de ce fiqhse retrouve dans le Livre et la Sunna, quant lautre partie, ellenest quavis et efforts personnels, qui pour beaucoup sont en contradiction avec le hadithpuisquils nen ont pas connaissance.

[1]Fatwa parue dans la revue Al Assala , n7, le 15 Rabi At-Thany1414.


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Le hadith sahih (authentique)

Le hadith sahih est le plus haut degr dans l'authenticit. Il doit runir cinq conditions qu'ontdfini les savants :

1. Qu'il possde une chine de transmission lie2. Que ses rapporteurs soient justes ('udl, pl. de 'adl)3. Que ses rapporteurs aient une excellente mmoire4. Qu'il ne soit pas chdh (litt. singulier)5. Qu'il ne contienne pas de dfaut (mu'allal)

Qu'il possde une chine de transmission lie

Ceci signifie que chacun des rapporteurs composant la chane qui conduit au matn (texte du

hadith) ait pris le hadith de son shaykh.

Que ses rapporteurs soient justes

Ceci signifie pour chacun: que la plupart de ses situations soit dans l'obissance Allah, malgrquelques pchs pouvant survenir (car tout le monde fait des pchs et seuls les prophtes sont

infaillibles).

Que ses rapporteurs aient une excellente mmoire

C'est dire que chacun rapporte le hadith comme il l'a entendu de son shaykh, soit de sammoire, soit de son livre, et que la majorit de ses transmissions soient authentiques, droites,ne contredisant pas d'autres, et que ses erreurs soient des plus minimes (car tout le monde faitdes erreurs).

Qu'il ne soit pas chdh

C'est lorsque le thiqah (de confiance) contredit celui qui est plus thiqah que lui ou plus nombreux.

Qu'il ne contienne pas de dfaut

C'est dire de dfaut cach qui affaiblit le hadith. Car certains dfauts dans les transmissionsne sont pas importants.

Exemple :Voici un hadith pris de Sahih Al Bukhr

et qui est galement rapport par Muslim dans son Sahih


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Al Bukhr dit donc :(Al Humad 'Abd Allah Ibn Az Zubar) nous a rapport :

il a dit: (Sufyn) nous a rapport :il a dit: (Yahy Ibn Sa'd Al Ansr) nous a rapport :il a dit: (Muhammad Ibn Ibrhm At Tam) m'a rapport qu'il a entendu ('Alqamah Ibn

Waqqs Al Lath) dire:j'ai entendu ('Umar Ibn Al Khattb) -qu'Allah l'agre- dire sur le minbar:j'ai entendu le messager d'Allah ( ) dire:

"Lesactesne sontqu'aveclesintentions, etchacunn'aque ce qu'ilaeul'intention. Celui dontl'migrationestversquelque chose de ladunyouversune femme pouser,sonmigrationseraversce versquoi ilamigr."

y Est-ce que la chane est lie ?

'Umar Ibn Al Khattb, Ab Hafs, le deuxime calife, grand compagnon du prophte (

) a entendu le hadith de lui. En plus il le prcise clairement ici (j'ai entendu).

'Alqamah Ibn Waqqs Al Lath, fait parti des lves de 'Umar, comme l'a affirm Al Hfiz AlMizz dans Tahdhb Al Kaml, en plus de la clarification de l'entente ici (j'ai entendu).

Muhammad Ibn Ibrhm At Tam, fait parti des lves de 'Alqamah, comme affirm ici (qu'il aentendu).

Yahy Ibn Sa'd Al Ansr, fait parti des lves de Muhammad Ibn Ibrhm, et l'entente duhadith est affirm ici (m'a rapport).

Sufyn, qui est Ibn 'Uyanah, Ab Muhammad Al Makk. Il a clairemet pris le hadith de Yahy(nous a rapport).

Al Humada pris de Sufyn comme affirm ici (nous a rapport).

Enfin, Al Bukhr a clairement pris le hadith de son shaykh Al Humad en disant (nous arapport).

Conclusion: la chane est lie et la premire condition est remplie.

y Ses rapporteurs sont-ils 'udl et ont-ils une excellente mmoire ?

'Umar Ibn Al Khattb : La rgle est que tous les compagnons sont 'udl, donc lorsqu'il esttabli que la personne est un compagnon, pas besoin de rechercher les paroles des gens son

sujet ou contre lui, et rien de tout a dans les livres de jarh wa ta'dl de ce fait. Et critiquer lescompagnons est l'acte des innovateurs wAllahu l Musta'n!

Les rapporteurs sont tous thiqt (pl. de thiqah) qu'on peut traduire par "sr" ou "de confiance"et qui indique que la personne fait partie des rapporteurs du hadith sahih, c'est dire que sonquit et sa trs bonne mmoire sont affirmes. Certains d'entre eux sont mme des rfrences

dans le hadith comme Sufyn Ibn 'Uyanah pour qui Ibn Hajar a affirm, dans Taqrb AtTahdhb: "Thiqah, hfiz, faqh, imm, hujjah (argument) sauf que sa mmoire a chang la fin de


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sa vie, et il faisait parfois du tadls, mais d'aprs des thiqt, et il tait le plus ferme des gens ence qui concerne 'Amr Ibn Dnr"

y Qu'il ne soit pas chdh

Ce hadith ne contredit pas un autre plus fort ou rapport par plus de voies que lui. Il est mme

appuy par le Coran, lorsqu'Allah dit:

Et ne repousse pas ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir en dsirant Son visage...

y Qu'il ne contienne pas de dfaut

Il ne contient pas de dfaut, dans sa chane ou son texte. Quant ce que les innovateurs ontprtedu, comme le fait que le hadith sahih a comme condition d'tre mutawtir, c'est dire

rapport par de trs nombreuses voies, qui rendent impossible le fait qu'ils se soient assemblssur un mensonge ou une erreur, et bien c'est une condition rejete. Et ce hadith est rapportseulement par la voie de 'Umar, puis seulement par la voie de 'Alqamah, puis seulement par la voiede Muhammad Ibn Ibrhm At Tam, puis seulement par la voie de Yahy Ibn Sa'd.

Le premier ayant rassembl le sahih est Al Bukhr, puis Muslim, qui sont les deux livres les plusauthentiques aprs le Livre d'Allah.

Les plus hauts degrs du sahih sont:

1. Ce qu'ils ont tous deux rapport (et dont on dit muttafaqun 'alayh)2. Ce qu'a rapport Al Bukhr seul3. Ce qu'a rapport Muslim seul4. Ce qui est sahih d'aprs leurs conditions mais qu'ils n'ont pas rapport5. Ce qui est sahih d'aprs les conditions d'Al Bukhr seul6. Ce qui est sahih d'aprs les conditions de Muslim seul7. Ce qui est sahih d'aprs les conditions d'autre qu'eux

y Quelle est la diffrence entre les conditions d'Al Bukhr et celles de Muslim dans leursSahihs respectifs?

Al Bukhr a conditionn le fait que le rapporteur soit contemporain de son shaykh et que le fait

qu'il l'ait entendu ait clairement t affirm.

Quant Muslim, il a seulement conditionn le fait qu'il soit contemporain.

Le fait qu'il soit contemporain est clair, c'est dire qu'ils ont vcu la mme poque. S'il est n

aprs la mort de son prtendu shaykh par exemple, il est impossible qu'il ait pris le hadith de lui.

Quant au fait que l'entente entre les deux soit tabli, c'est par exemple par le fait de trouverun hadith ou l'lve prend le hadith de son shaykh en disant "il m'a rapport" ou "il nous a


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Classifications du hadith

Un certain nombre de classifications de hadith ont t faites. Cinq de ces classifications sontmontres dans la figure ci-dessous, et sont brivement dcrites.

1 Selon la rfrence d'une autorit particulire, quatre types de hadith peuvent treidentifis :

y Qoudsi - Divin : une rvlation de Dieu, transmis par relais des mots du prophte .

y Marfou - lev : un rcit du prophte , commenant par exemple par : "J'ai entendule prophte dire..."

y Mauqouf- arrt : un rcit rapport par un seul compagnon, commenant par exemple par: "On nous a ordonn de..."

y Maqtou' - divis : un rcit manant du premier successeur du compagnon.

2 Selon la chane de transmission (Isnad), interrompue ou non, six catgories peuvent treidentifies :

y Mousnad- support : un hadith qui a t rapport par un traditionaliste, bas sur ce qu'ila appris de son professeur une poque approprie l'tude ; de mme pour chaqueprofesseur jusqu' ce que la chane atteigne un compagnon bien connu, qui de son ct,

rapporte des propos du prophte .

y Moutassil - continu : un hadith avec une chane ininterrompue qui va jusqu' un compagnonou un de ces successeur.


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y Moursal- altr : si le lien entre le successeur et le prophte est manquant, parexemple quand le successeur dit " le prophte a dit...".

y Mounkati - cass : ce dit d'un hadith dont le lien n'importe quel endroit de la chaneavant le successeur est manquant.

y Mou'adal- perplexe : ce dit d'un hadith dont le rapporteur omet deux (ou plus)rapporteurs de la chane.

y Mou'allaq- arrt : ce dit d'un hadith dont le rapporteur omet toute le chane detransmission et cite directement le prophte directement.

3 Selon le nombre de rapporteurs impliqus dans chaque tape de la chane de

transmission, cinq catgories de hadith peuvent tre identifies :

y Moutawatir- Conscutif : ce dit d'un hadith qui est rapport par un si grand nombre depersonnes qu'il est impossible qu'ils se soient concerts pour convenir d'un mensonge.

y Ahad- isol : ce dit d'un hadith qui est relat par un nombre important de personnes

mais dont le nombre n'atteint pas celui du moutawatir. Il est encore divis en :

y Mash'hur- clbre : le hadith a t mmoris par plus de deux rapporteurs.

y Aziz - rare, fort : n'importe quelle tape de la chane, seulement deuxrapporteurs relate le hadith.

y Gharib - trange : un certain moment de la chane, seulement un rapporteurrelate le hadith.

4 Selon la nature du texte et de la chane, deux catgories de hadith peuvent treidentifies :

y Mounkar- dnonc : ce dit d'un hadith qui est rapport par un narrateur faillible, et dontle rcit va l'encontre d'un hadith authentique.

y Moudraj- interpol : un ajout au texte du hadith par un rapporteur.

5 Selon le srieux et la mmoire des rapporteurs, quatre catgories de ahadith peuventtre identifies (ceci fournit le verdict final sur un hadith) :


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y Sahih - Sr, solide. L'imam Al-shafi'i indique les obligations pour un tel hadith, qui n'estpas moutawatir, afin qu'il soit acceptable : "Chaque rapporteur doit tre digne de

confiance dans sa religion ; il devra tre connu pour tre vridique dans son rcit, decomprendre ce qu'il rapporte, savoir comment une expression diffrente peut modifier la

signification du hadith, et de rapporter les mots du hadith in extenso, et pas seulementau niveau de sa signification".

y Hasan- bon : c'est celui o sa source est connue et ses rapporteurs digne de confiance.y Da'if- faible : ce dit d'un hadith qui n'atteint pas le statut de hasan. Habituellement, la

faiblesse est :

a. une discontinuit dans la chane, dans ce cas le hadith pourrait tre - selon lanature de la discontinuit -

mounqati (cass), mou'allaq(arrter),mou'dal(perplexe), ou moursal(altr),

b. un des rapporteurs ayant un caractre suspect, par exemple en raison de sesmensonges, erreurs excessives, opposition au rcit des sources plus fiables,participation dans l'innovation, ou ambigut entourant sa personne.

y Maudou' - fabriqu ou forg: ce dit d'un hadith dont le texte va l'encontre des normestablies pour les paroles du prophte, ou la chane comprend un menteur. Un hadithfabriqu peut galement tre identifi par une anomalie prsente une poqueparticulire (rbellion, etc.)

Introduction la science du Hadith

Tir des audios de Shaykh Abdallah Assa'd - Qu'Allah le protge -

Je commence cette oeuvre recherchant l'aide et la Bndiction auprs de tous les Noms d'Allah, LeTout Misricrdieux qui accorda une Misricorde gnrale toutes les cratures ,croyants etmcrants leur permettant ainsi de vivre , d'exister, et de profiter aux diverses bienfaits de ce basmonde. Le Trs Misricordieux qui octroyaune une Misricorde spcifique certaines de Sescratures les croyants parmi eux, en dverssant sur leurs coeurs les secrets de la Certitude, diuBohneur et de la connaissance du chemin qui mne Leur Seigneur.

La science du Hadith est une science base sur deux domaines:a) le domaine scientifiqueb) le domaine pratique

Les ouvrages crits dans l'expos des rgles de la terminologie du Hadith sont de 2 sortes:a) Une partie rserve cette scienceb) Une autre expose divers sujets, parmi lesquels: Mostalah Al-Hadith- la terminologie du Hadith.

Les premiers auteurs

1. L'Imam Acchafi'y - qu'Allah lui fasse Misricorde- dans son ouvrageArrisala.Bien que cet


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ouvrage soit l'origine rserv au domaine des fondements du DroitOusoul Al Fiqh, certainsfondements du Hadith y sont mentionns, parmis lesquelles:

.Les conditions d'une personne intgreThiqa

.Les conditions du Hadith authentique Sahih

.La dfinition du Hadith faible Dha'if

.La dfinition du Hadith Chadz- nous verrons cette dfinition par la suite in chaa Allah

2. L'Imam Abou Bakr ibn Abdillah ibn Azzoubayr Al Houmaydi- qu'Allah lui fasse Misricorde-auteur du Mousnad d'Al Houmaydi, connu pour tre le Cheikh de l'Imam Al Boukhary (mort en218-219 de l'hgire)aurait selon toute vraisemblance crit une Risala- un pitre- dans la terminologie du Hadith. Du faitqu'Al Khatib Al Baghdadi dans son ouvrageAl Kifaya ait rapport d'aprs une seule chaine detransmission selon Al Houmaydi des points lis cette science.

3. L'Imam Mouslim ibn Hajjaj- qu'Allah lui fasse Misricorde- dans 2 de ses ouvrages:Le premier: l'introduction de son Sahih receuil authentique.Cette Mouqaddima traite de 2 choses:a. Le Manhaj- la voie emprunt par l'Imam Muslim dans son Recueil

b. La terminologie du Hadith, le classement des diverses catgories de Rawyrapporteurs deHadiths selon 2 critres principales :

1. L'apprentissage ou le degrs de retenu 2. Le degrs de justesse dans la transmission desHadiths.Il classa ainsi ces Rawyen 4 catgories:

La premire: Al Houffadh Atthiqat - la dfinition est venir in chaa Allah, retenir simplement quecette catgorie est la plus grande

La deuxime: une catgorie infrieure la premire: ils s'associrent aux premiers dans la base deretenu et de transmission mais se distingurent par les erreurs dont ils furent victimes

La troisime: Ceux dont les erreurs furent majoritaires dans la transmission et la retenu desHadiths.

La quatrime: Les Dhou'afa rapporteurs rputs pour la faiblesse de leur Hadith et ceux qui furentdlaisssAl Matroukines - les dfinitions sont venir in chaa Allah-.

Le second: ce que l'Imam Muslim a crit dans son ouvrage " Attamhid".A savoir que l'imam Muslim se distingue de l'Imam Al Boukhary par le fait de simplifier le savoir,contrairement l'imam Al Boukhary. Seul lune personne ayant son solde de longuesintroductions aux sciences pourra dcouvrir les trsors dAl Boukhary.

Seul une partie de cet ouvrage est actuellement entre nos mains mais quant la majorit elle amalheureusement disparu.

4.Ibn Rajab Al Hanbali dans son "Charh Al 'ilali " de l'Imam Atthirmidzi, cet ouvrage est sans aucundoute le meilleur crit dans le domaine.Parmi les ouvrages d'Al Hafidh Ibn Rajab: "fathou Al Bari" dans le Charh de Sahih Al Boukhary ne

pas confondre avec celui du Hafidh ibn Hajar Al'Asqalani, qui porte le mme nom.Le premier se distingue du second 3 niveaux:a. La 'Aquidab. L'tude des chaines de transmissionsc. L'tude des Moutoun des textes rapports par les chaines de transmissions

a. Ibn Rajab est un exemple dans la 'Aquida, empruntant la voie des Salafs, quant Ibn Hajarqu'Allah lui pardonne, il fut fortement touch par la croyance des Ash'ariyya que ce soit sur lesquestions des Noms et Attributs Divins, dans la dfinition de La Foi.b et c: Ibn Rajab a emprunt la voie des anciens dans les thmes de son ouvrages: tel que: "Azziyadat" les versions supplmentaires d'une version de base.Ibn Rajab a rsum la Voie des anciens dans la science du Hadith et mentionna les rgles


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permettant de comprendre leur mthodologie.Sa connaissance des paroles des Salafs est remarquable, ne rapportant que trs peu les paroles deces contemporains, sauf s'il s'y trouve une Fa'ida une prcieuse information, comme lorsque ansson Charh de Sahih Al Boukhary il cita une parole d'Al Khatib Al Baghdadi et dit: " Je n'ai rapportles paroles d'Al Khatib que du fait que je neus trouv personne parmi ceux qui prcdrent quitraitrent de cette question". Bien qu'Al Khatib est n'est dcd qu'en 380 de l'hgire.

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La Science Du Hadith