Le Mag’Céréales des 7 - 11 ans

N°1

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Févr

ier

2018

Epi’Tête Romain Faroux, un inventeur qui a su prendre de la hauteur !

Une recette, un atelier créatif et un jeu

Epi’Cycle

Des drones à tout faire !

La technologie au service de l’agriculture

Ta BD : Grains de folie

Epi’Zode

La ferme ultra-connectée

l’île mystérieuse

Epi’Tête : un inventeur qui a su prendre de la hauteur

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Les champs vus du ciel ! C’est dans la grange de ses parents que Romain Faroux a imaginé son projet d’entreprise avec deux camarades d’école, ingénieurs comme lui. Aujourd’hui, sa société AIRINOV fabrique des capteurs qui équipent des drones permettant d’observer

les cultures afin d’aider les agriculteurs dans leur travail.

(1) Teinte : couleur. (2) Concevoir : créer, inventer.

EPOK’EPI : Romain, racontez-nous

comment vous avez créé votre entreprise ?

Romain : Quand j’étais enfant, je voyais mon père agriculteur s’occuper des cultures. D’un champ à l’autre, la terre, l’humidité, la taille des plantes, tout peut être différent. Il est souvent difficile de nourrir, protéger et arroser les plantes selon leurs besoins exacts. Ce qui entraîne des gaspillages et des récoltes difficiles à maîtriser. Du coup, en grandissant, j’ai eu une idée…

Laquelle ?Nous étions alors en 2010. Les drones n’étaient pas encore utilisés en agriculture. Avec mes camarades d’école nous avons décidé de fabriquer un drone qui serait équipé d’une sorte d’appareil photo, capable d’observer les feuilles des plantes à partir du ciel, et de distinguer des choses que l’œil ne peut pas voir. C’est le système de l’infrarouge.

C’est quoi l’infrarouge ?C’est un peu comme lorsque l’on fait une radiographie du corps humain. Quand l’œil humain

voit le même vert partout, le système d’infrarouge peut distinguer jusqu’à 10 teintes(1) différentes de vert. Nous avons donc inventé cette sorte d’appareil photo, appelé capteur. Puis nous l’avons installé sur un drone que nous avons conçu(2) nous-mêmes, pour qu’il puisse transporter notre appareil à 150 mètres de hauteur. Cela permet de surveiller l’état des cultures et leurs besoins en eau ou en nourriture. C’est aussi utile pour détecter la présence de mauvaises herbes ou encore du passage d’animaux sauvages, et ainsi de pouvoir mieux réagir. À quoi devez-vous votre réussite ?Nous avons créé ce qu’on appelle une start-up, c’est-à-dire une entreprise qui se développe très vite, le plus souvent grâce à une invention et l’argent de personnes qui croient en cette bonne idée. Notre société a connu un rapide succès car notre idée apporte de vraies réponses aux problèmes des agriculteurs. Nous avons déjà eu la chance de faire voler nos drones chez plus de 10.000 agriculteurs en France ces trois dernières années.Quand je repense à notre premier drone avec ses immenses ailes oranges, et à son tout premier décollage dans la cour de la ferme… Nous avons eu bien raison d’y croire !

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Des drones à tout faire !Epi’Cycle : l’agriculture prend de la hauteur

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Observer les culturesC’est en détectant la couleur exacte des feuilles que l’appareil photo (ou capteur) embarqué par le drone collecte les informations utiles à l’agriculteur. Ces données lui indiquent qu’une plante est en bonne santé dans cette partie du champ, qu’elle a faim ou bien soif. Tous ces détails sont traités par un outil informatique appelé un logiciel. Les informations recueillies sont reportées sur une carte utilisable par le système GPS(1) du tracteur, qui indique les zones exactes où l’agriculteur doit intervenir. Il peut alors nourrir, soigner et même arroser ses plantes en leur donnant la bonne dose, au bon endroit et au bon moment, sans gaspiller.

Lâcher des insectes utiles…On peut également utiliser le drone pour lâcher au- dessus des champs des œufs de micro-guêpes (inoffensives pour l’homme), appelées trichogrammes, qui sont des auxiliaires des cultures(2). Une fois les œufs éclos, ces guêpes iront manger les insectes ravageurs(3), comme la pyrale par exemple, un papillon dont la larve s’attaque à la tige du maïs. Cette méthode de protection du maïs fait partie de ce qu’on appelle la lutte biologique(4).

Mener l’enquête sur les intrus(5)

En photographiant les sillons(6) bien droits que forment les plantations de blé ou de maïs, le drone repère immédiatement les tâches de mauvaises herbes qui sortent du rang. Donc inutile d’utiliser du désherbant sur tout le champ : à l’aide des informations collectées, le céréalier pourra ne traiter que la partie envahie.

Grâce à ses vues du ciel, le drone permet également de repérer des trouées qui pourraient apparaître dans les cultures. Ces endroits sans végétation peuvent indiquer le passage de sangliers ou de rongeurs (lapins). Cela permet à l’agriculteur d’estimer les surfaces endom-magées(7) et de prendre les précautions nécessaires.

On connaît ses talents de photographe des airs, mais le drone est doué dans plein d’autres domaines. Dans l’agriculture, il se montre agile pour aider les céréaliers dans leur travail : observer les cultures afin de mieux les soigner, repérer les intrus et même lâcher des insectes utiles au-dessus des champs. Champion… le drone !

L’étude des photos que le drone prend avec son système infrarouge permet de connaître l’état des cultures.

Ce drone lâche sur les cultures de maïs des billes contenant des oeufs de micro-guêpes (lire ci-dessous).

(1) GPS : le Global Positioning System est un système d’aide à la navigation qui permet d’indiquer la route pour se rendre à une adresse donnée sur une carte. (2) Un auxiliaire de culture : un insecte utile, qui mange les insectes nuisibles de la culture. (3) Ravageurs : qui font des gros dégâts. (4) Biologique : qui utilise le vivant. (5) Un intrus : quelqu’un qui ne fait pas partie du même groupe. (6) Des sillons : les lignes formées par les semis des cultures. (7) Endommager : abîmer, détériorer.

Ces micro-guêpes mènent un combat écologique contre les pyrales !

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Dès l’arrivée des nouvelles technologies, les agriculteurs en ont profité pour s’équiper d’outils capables de les aider à mieux produire notre alimentation, à faire des économies et bien sûr respecter l’environnement. Engins connectés, drones, robots, satellites… Voici la ferme connectée 2.0 !

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Epi’Zode : les nouvelles technologies au service de l’agriculture

Smartphone et applications : Le smartphone et la tablette sont des

outils précieux qui permettent à l’agri-culteur de consulter des informations, de se connecter à son ordinateur ou d’y installer toutes sortes d’applica- tions, qui lui sont utiles pour mettre en mémoire l’évolution de ses cultures, mais aussi pour reconnaître immédiate- ment un insecte ou une mauvaise herbe dans un champ, et obtenir des conseils sur place en direct.

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En direct de la station météo : De plus en plus de fermes s’équipent

de stations météorologiques qui transmettent des données sur la quantité de pluie tombée, les températures, la vitesse du vent, mais aussi la disponibilité de l’eau dans le sol grâce à des sondes(2) installées dans la terre. Toutes ces informations sont extrêmement utiles à l’agriculteur dont le travail au quotidien(3) dépend en grande partie de la météo.

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Le robot qui se débrouille tout seul… c’est presque pour demain ! Capable de passer entre deux rangs de culture, le robot équipé d’un capteur laser et d’une caméra sait déjà se déplacer tout seul, tractant outils de désherbage ou de binage(1). Bientôt sur les fermes, il sera capable de repérer et de détruire les mauvaises herbes à l’endroit indiqué.

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(1) Biner : ouvrir légèrement la terre.(2) Une sonde : un instrument qui mesure la profondeur.(3) Au quotidien : tous les jours.(4) GPS : le Global Positioning System est un système d’aide à la navigation qui permet d’indiquer la route pour se rendre à une adresse donnée sur une carte. (5) Autoguidage : système qui permet à un véhicule de se diriger lui-même, sans l’aide d’un conducteur.(6) Chlorophylle : c’est le vert des feuilles qui capte la lumière du soleil pour la transformer en énergie nécessaire à la plante pour vivre.

C’est pourquoi les feuilles redeviennent vertes au printemps, lorsque le soleil revient.(7) L’analyse : l’étude précise et détaillée.

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Engins autoguidés : Associé au GPS(4), il est possible

d’équiper une moissonneuse ou un tracteur d’un système d’autoguidage(5). Pendant que l’engin avance tout seul, l’agriculteur, lui, peut se concentrer sur son travail et non sur la conduite, même lorsqu’il y a du brouillard ou qu’il fait nuit.

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En direct de la station météo : De plus en plus de fermes s’équipent

de stations météorologiques qui transmettent des données sur la quantité de pluie tombée, les températures, la vitesse du vent, mais aussi la disponibilité de l’eau dans le sol grâce à des sondes(2) installées dans la terre. Toutes ces informations sont extrêmement utiles à l’agriculteur dont le travail au quotidien(3) dépend en grande partie de la météo.

Vue du ciel ou vue de l’espace ! Envoyé à 800 km au-dessus de la Terre, un

satellite est capable d’observer les cultures et d’estimer par exemple la quantité de chlorophylle(6) fabriquée par les feuilles grâce à l’énergie du soleil, à partir de l’analyse(7) de leur couleur verte. Ces informations permettent de préciser sur une carte les endroits où les céréales ont besoin de plus de nourriture et en quelles quantités, pour obtenir des grains de bonne qualité. Les drones font la même chose mais de beaucoup plus près !

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6 C’est le GPS qui décide : Comme le GPS d’une voiture indique la

route à suivre, celui d’un tracteur aide le céréalier à intervenir sur des zones précises signalées par un drone ou un satellite, ou bien sur un champ entier sans jamais passer deux fois au même endroit. Cela permet d’économiser les produits de traitement utilisés, mais aussi l’essence des tracteurs, et de limiter les traces de roues qui peuvent tasser le sol.

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Epi’Funny : pages récréatives

Délicieusement croquants, ces biscuits sont souvent attribués à la Bretagne sous le nom de palets, mais on les trouve partout en France sous différents noms, comme les lunettes, les canoles, les petits mariniers, ou encore les tuilettes. À toi de fabriquer les tiens !

Astuce :Si ces sablés sont délicieux en sortant

du four, tu peux aussi les conserver

quelques jours dans une boîte en

métal ou dans un bocal bien fermé.

Les sablés bretons

Recette pour 6 personnesPréparation : 20 minutes + 2 heures de reposCuisson : 15 minutes

Préparation : 1 Sors le beurre du réfrigérateur pour

qu’il soit facile à travailler.

2 Fouette les jaunes d’œufs avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse.

3 Ajoute le beurre petit à petit dans cette préparation.

4 Ajoute ensuite la farine et la levure.

5 Mélange bien, puis fabrique avec cette pâte un boudin, que tu entoures avec un film plastique et que tu mets au réfrigérateur pendant 2 heures.

6 Sous la surveillance d’un adulte, découpe ensuite le boudin en tranches épaisses et retire le film plastique.

7 Fais préchauffer le four à 170°.

8 Place les sablés sur une feuille de papier sulfurisé posée sur une plaque de cuisson.

9 Laisse cuire pendant 15 minutes.

6 RÉPONSE AU JEU : SATELLITE.

À quel mot te font penser ces 4 images ?Le mot s’écrit avec une partie des 12 lettres proposées en dessous des 4 images.

4 images = 1 mot

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Recette à réaliser avec l’aide d’un adulte !

Pour cuisiner, tu auras besoin de :

n Un fouet ou une fourchetten Une cuillère en boisn Une cuillère à cafén Un saladiern Du film plastiquen Du papier sulfurisén Une plaque à pâtisserie

Voici ce qu’il te faut :n 2 jaunes d’œufs

n 80 g de sucre

n 80 g de beurre demi-sel

n 140 g de farine

n 1 petite cuillère à café

de levure

« Dans la famille Blé tendre, je voudrais la graine, et puis aussi la madeleine… ».

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Le petit atelier d’Epok’Epi

Ce jeu des 7 familles est imaginé à partir de 7 catégories de céréales : blé dur, blé tendre, maïs, riz, orge, avoine et seigle.

Dans chaque famille, les 5 cartes représentent la graine, la plante et 3 aliments, des plats ou des desserts que

l’on connaît bien. Ce jeu à construire toi-même permet d’apprendre plein de choses sur ces céréales et sur certains aliments qui en sont issus.

Demande à tes parents de télécharger le fichier PDF de ces cartes (voir le lien ci-contre), et de les imprimer en couleur sur un papier cartonné, puis de découper avec soin les 35 cartes.

La règle du jeu est celle du jeu des 7 familles classique : celui qui réussit à obtenir le plus de familles complètes remporte la partie !

Voici le lien pour télécharger le PDF représentant les cartes :

www.passioncereales.fr/espace-enfant

Jouons avec les céréales !

Au salon de l’agriculture

Grains de foliel’île mystérieuse

BOB CORN SAM BLÉBIEN SAM BARBE ORGELINA JOLIE RIZ KRAC et, heu… MICKAEL POISSELE MAIS LE BLÉ TENDRE LE BLÉ DUR L’ORGE LE RIZ LE PETIT POIS qui rêve de devenir une céréale

Magazine d’information jeunesse édité par Passion Céréales : 23-25 avenue de Neuilly 75116 Paris

Directeur de la publication : Philippe Dubief Rédacteur en Chef : Olivia RuchConception / réalisation : Junior City - 69 Ecully Maquette : Hervé Laroche – Rédaction : Sylvie Grand Illustrations : © Eglantine Ceulemans - © Passion CéréalesImpression : Quadriplus - 69 Champagne au Mont d’Or.

Avec le soutien d’Intercéréales

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