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L’AMENAGEMENT DU CDI : SYNTHESE

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La présentation ci-dessous est inspirée d’un travail mené en ERR avec une collègue de Saint-Junien à l’époque (2003) qui est maintenant responsable de la formation des enseignants documentalistes à l’IUFM, Pascale Peurot. Le CDI est un centre de ressources multimédia à finalité pédagogique. Il constitue un lieu, un outil et un objet d’apprentissage. (Voir RAGACHE Claude, TREUT Michel, VIGER Jean-Pierre.Organiser l’espace CDI : un espace de formation des élèves. CRDP de l’académie de Rouen, 2000 [en ligne voir sitographie]. Quand on a dit cela, tout reste à faire. Dans l’article paru dans Inter CDI n°199 de janvier-février 2006 (voir documentographie), dont nous avons parlé tout à l’heure, intitulé La conception et le fonctionnement du CDI, principes et rôles, Hubert Fondin, université Bordeaux 3, réfléchit sur les grands principes qui fondent les institutions documentaires et applique ces principes au CDI. Il s’interroge : Le CDI est-il organisé autour du document ? Le CDI est-il un lieu d’apprentissage à la recherche documentaire et à ses outils Le CDI est-il un « système » ? Le CDI est-il « orienté-usager » ? Et de dénoncer des pratiques trop technicistes dont nous reparlerons plus loin qui vont à l’encontre de l’effet recherché. Il faut réfléchir aux missions que l’on assigne au CDI avant de penser son organisation. La question fondamentale à se poser est : comment créer un système d’information de qualité, sans cesse actualisé, à dimension pédagogique puisque le lieu d’implantation est l’établissement scolaire et que cette finalité est explicitement demandée dans les textes officiels ? La réponse à cette question commence par la remarque qu’il n’existe pas de modèle de CDI transposable puisque le système d’information doit répondre aux besoins des usagers c'est-à-dire les élèves et les enseignants. Chaque établissement scolaire doit définir et faire évoluer son CDI en fonction de sa politique documentaire à partir d’une démarche d’analyse de besoins prenant en compte l’environnement documentaire, le public de l’établissement et son projet pédagogique. Chaque CDI doit donc être pensé en fonction de paramètres différents et présente donc une organisation de l’espace différente. Les seuls paramètres communs que nous allons retenir sont que le CDI est un lieu, un outil et un objet d’apprentissage.

1. UN LIEU D’APPRENTISSAGE Le CDI constitue un lieu d’apprentissage dans l’espace plus vaste de l’établissement scolaire. Le choix de son emplacement procède de considérations pratiques : proximité des flux de circulation, de la salle des professeurs, de la vie scolaire, de l’administration, recherche d’un lieu calme… Doit-il être comme on l’a dit dans les années 80 au centre même de l’établissement dans la mesure où on le place au centre du projet pédagogique de l’établissement et ce d’autant plus que le discours institutionnel articule les axes de la politique documentaire autour de la formation à la maîtrise de l’information (voir la sitographie, texte de cadrage de l’académie de Nantes). Effectivement, le CDI

- offre une approche globale du savoir : il est au croisement des disciplines et contribue au développement de l’interdisciplinarité ; de nombreux enseignants documentalistes considèrent par ailleurs qu’ils enseignent une interdiscipline

- joue un rôle important dans le développement des pédagogies de l’autonomie. Le CDI contribue à accroître l’égalité des chances ou il devrait y contribuer.

L’identité pédagogique du CDI s’est structurée autour de cette notion de centre, modèle fortement ancré. Mais ce modèle aujourd’hui évolue très rapidement avec le développement des

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réseaux numériques. Et on prend conscience qu’un CDI placé physiquement au centre d’un établissement scolaire peut se retrouver complètement marginalisé dans les pratiques car l’espace informationnel ne se trouve plus seulement entre ses murs. Souvenons-nous des réflexions de Jean Michel et de l’image de son barycentre, point de stabilité où s’équilibrent les forces en présence mais qui n’a pas plus de poids qu’un autre. La forme réticulaire (= en réseau) qu’ont les données dans l’espace informationnel mondial transforme le rapport à l’information : ce n’est plus l’accumulation des informations qui constitue la priorité, mais leur mise en relation. Le CDI devient un portail. Le développement des réseaux pédagogiques dans les établissements (multiplication des salles multimédia, des espaces numériques de travail, des accès à internet…) ouvre, à côté du CDI, des accès variés à l’information. Le CDI tend donc à devenir le pôle structurant d’un réseau documentaire d’établissement, lui-même inclus dans un réseau plus vaste. L’enseignant documentaliste se situe dans une problématique de gestion de la complexité.

2. UN OUTIL D’APPRENTISSAGE Ce sont là des compétences reconnues des documentalistes qui sont à maintenir et qui ne doivent pas passer au second plan par un envahissement des tâches pédagogiques. La qualité de cet outil passe par son adaptation

- Aux caractéristiques du public accueilli : quantitatives (nombre d’élèves, analyse des flux dans la journée, la semaine…) ; qualitatives (âge, difficultés et besoins spécifiques…)

- Aux types d’activités privilégiées par le projet pédagogique Le cahier des charges de l’espace documentaire s’attachera donc à définir :

- L’identité et l’articulation des différentes zones du CDI - L’organisation matérielle de chaque zone

2.1 L’identité et l’articulation des différentes zones du CDI Les zones doivent être articulées et clairement identifiables

Un espace dynamisé Bonne organisation des zones de circulation, bonne lisibilité générale de l’espace encouragent l’usager à s’avancer dans le CDI et à s’approprier cet espace.

- La zone d’accueil se situe près de l’entrée/sortie du CDI. Elle permet d’identifier le CDI comme un espace public en offrant aux usagers un repère familier qui existe dans la majorité des lieux publics. Elle permet aussi au documentaliste d’assurer l’accueil et le suivi des usagers (qui ne sont pas toujours demandeurs même si leurs besoins sont réels).

- La zone de circulation : quand la taille du CDI le permet, des allées de pénétration disposées à partir de l’entrée et desservant les différentes zones incitent à explorer l’espace et permettent de mieux gérer les flux d’usagers en évitant la déambulation au milieu des zones de travail ou de lecture.

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Un espace structuré La répartition des activités et des ressources dans le volume du CDI n’obéit pas au hasard, mais s’appuie sur un schéma fonctionnel prenant en compte de nombreux facteurs :

- La présence de ressources de natures matérielles (supports) et intellectuelles (contenus) variées

- La gestion de flux documentaires diversifiés (chaîne documentaire suivie par les acquisitions, gestion des prêts, documentation utilisée pour des travaux de longue durée…)

- La cohabitation d’activités diverses (silencieuses/bruyantes, individuelles/en groupes….) voire de publics différents en cité scolaire (le public de collège n’a pas les mêmes besoins ni le même comportement que celui des classes post bac, par exemple)

- La recherche de cohérence entre la circulation des usagers et les niveaux d’accessibilité des documents (les documents consultés fréquemment et pendant un laps de temps court sont en général placés près de l’entrée, ou dans une zone facilement accessible

- La nécessité de surveillance du matériel et des usagers Plusieurs solutions existent : espace commun modulable en fonction des activités, espaces différenciés réservés à certaines activités (espace ou salle de travail de groupe, espace de la lecture-plaisir, salle multimédia, réserve…) Exemple : la réserve En fonction de la politique documentaire, une réserve « active » (à distinguer d’une salle d’archivage) et/ou une salle d’archivage peuvent être nécessaire pour entreposer les documents que l’on ne souhaite ou que l’on ne peut pas proposer en accès direct. Les espaces dévolus aux activités privilégiées par le projet pédagogique sont en général plus importants et bien mis en valeur Ex. La lecture détente Si l’accent est mis sur la nécessité de faire découvrir aux élèves la conquête que représente la fréquentation de l’écrit sous toutes ses formes (Le plaisir de lire ne peut venir qu’une fois cette rencontre faite), l’espace dévolu à l’activité de lecture sera mis en valeur par un mobilier, un aménagement, un classement, une signalétique spécifiques… Ex. L’insertion professionnelle En lycée professionnelle, la matérialisation d’un espace réservé à l’insertion scolaire (poursuite d’études) et surtout professionnelle (documentation sur les métiers et sur le bassin d’emploi, annuaires professionnels, techniques de recherche d’emploi, offres d’emploi…) permet de conférer une visibilité indispensable à un axe important de la formation de l’élève. Des études sur l’agencement des bibliothèques montrent que l’usager diversifie plus facilement ses pratiques documentaires dans un espace organisé en « ensemble flous » (voir Gascuel Jacqueline. Un espace pour le livre. Editions du Cercle de la librairie, 1993), c’est-à-dire en zones nettement identifiables mais sans frontières rigides. De même, l’usager peu familiarisé avec les espaces documentaires peine à appréhender un espace unifié : les « territoires » plus faciles à investir, favorisent l’appropriation du lieu, surtout si des micro-animations (différenciations et propositions de lecture) en rompent l’uniformité.

Un espace signalisé

Une signalétique générale claire aide l’usager - A se repérer sir le CDI est vaste (panneaux d’orientation : « c’est par là ») - A identifier les zones (panneaux d’identification : « c’est là ») Une signalétique de détail efficace permet de localiser les documents (« c’est ici ») en s’aidant des différents classements mis en œuvre.

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La signalétique doit être conçue avec soin : c’est elle qui permet de mettre en évidence la structuration de l’espace, c’est-à-dire de faire comprendre à l’usager qu’il ne se trouve pas devant une juxtaposition aléatoire de ressources, mais dans un espace organisé selon des principes intellectuels de classement parmi lesquels la hiérarchisation joue un rôle important. 2.2 L’organisation matérielle de chaque zone

Certaines conditions matérielles doivent être respectées pour le bon fonctionnement des différentes zones. Ce qui paraît une évidence doit être réaffirmé : un CDI a besoin d’espace (il doit pouvoir accueillir le dixième de l’effectif total de l’établissement) et d’équipements pour remplir véritablement sa fonction. Exemple : la zone de travail Deux types d’occupation doivent être conciliés :

- L’accueil de groupe-classes pour des séquences pédagogiques Salle ou espace de travail présentant un nombre de places suffisant et permettant de

regrouper les élèves, équipement informatique suffisant, vidéoprojecteur, tableaux, écran…

- L’accueil d’usagers en autonomie (travail individuel ou en petits groupes) Espace calme de travail permettant l’utilisation des diverses ressources y compris

numériques Par ailleurs, l’équipement et le mobilier doivent être adaptés au public (âge, présence ou non d’élèves handicapés…) et au projet documentaire. Exemple : l’équipement informatique

Il doit permettre le travail avec une demi-classe sans dépasser deux élèves par poste. Il doit permettre le travail sur documents numériques, des recherches sur internet, l’utilisation de logiciels bureautiques et éducatifs. Tous les postes sont en réseau (réseau pédagogique) et les élèves ont accès à leur espace de travail personnel et peuvent mener leurs travaux à bien quel que soit le poste sur lequel ils travaillent. Les cédéroms, selon leur version (monoposte, réseau, établissement) sont installés sur le réseau de l’établissement ou des postes particuliers (inspiré du Guide d’aménagement Toulouse 2005)

3. UN OBJET D’APPRENTISSAGE

Le CDI constitue un objet d’apprentissage. Par là même, l’espace du CDI est producteur de sens. Le nouvel environnement informationnel des élèves leur donnent l’impression de pouvoir tout trouver grâce à Internet par le seul biais des moteurs de recherche. Mais nous savons bien que pour trouver l’information recherchée et l’expertiser (cf ma première intervention « le CDI lieu de médiation »), il faut posséder des repères, avoir une représentation des connaissances quelque peu ordonnée et une connaissance sur les différents supports d’information et leurs particularités ; toute chose que le lieu CDI peut apporter. En effet l’agencement du fonds dans l’espace documentaire, la lecture et l’utilisation qu’en fait l’élève ancrent chez ce dernier

- Des représentations culturelles - Une structuration des pratiques

1. Des représentations culturelles

Espace fortement symbolique, le CDI offre une représentation de la connaissance et, par là même, du monde. Ainsi l’organisation de l’espace documentaire croise plusieurs paramètres auxquels l’usager est, consciemment ou non, sensible :

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- Le déploiement dans l’espace des différents domaines de la connaissance A travers le classement des documentaires, l’élève se familiarise avec la délimitation de grands domaines de la connaissance, voire avec leur dénomination (compétence qu’il réinvestira dans l’interrogation d’un moteur de recherche, par exemple). Par ailleurs, l’importance accordée aux différents domaines, leur accessibilité/éloignement de l’entrée, leur signalisation plus ou moins visible, établissement une hiérarchie implicite que l’usager intériorise plus ou moins consciemment. Une culture scolaire, « autorisée », valorisant certains domaines et en dévalorisant d’autres, est ainsi dessinée en filigrane dans l’espace documentaire.

Exemple : le classement des fictions Quelles classifications et quels classements pour les œuvres de fiction dans les bibliothèques ? La question des frontières Par Marianne Pernoo in bbf 2001 - Paris, t. 46, n° 1 (voir documentographie) Le monde des bibliothèques est traversé par une interrogation concernant le classement des fictions. Dans son article l’auteure se demande si une mise en espace trop formelle n’est réductrice de sens par rapport aux mille et une facettes que présentent les ouvrages de fiction. http://www.crdp-limousin.fr/Journee-departementale-des,606.htmlCompte rendu d’un atelier qui a eu lieu au cours d’une journée départementale d’enseignants documentalistes organisée avec l’ABF le 19 mai 2008 sur le thème « Parcours de lecteurs, parcours de lecture : les enjeux de la lecture à l’adolescence. L’atelier s’intitulait : La littérature de passage ou comment favoriser l’envie de lire chez les jeunes et l’entretenir. C’est un vaste débat mais on peut le résumer ainsi pour les enseignants documentalistes :

- Comment concilier la prescription culturelle (l’affirmation d’une échelle de valeurs) et l’ouverture culturelle (l’exploration de territoires n’appartenant pas à la culture scolaire) ? Entre le temple de la culture scolaire et le libre-service indifférencié, quel équilibre instaurer ?

- Comment fournir à l’usager un outil de repérage efficace, tout en l’encourageant à explorer et à diversifier ses pratiques ? (Voir ce-dessous « Une structuration des pratiques »)

Exemple : la place de la culture scientifique et technique dans le CDI De même que la culture ne se limite pas aux lettres, aux arts et aux sciences humaines, il est difficilement concevable qu’un CDI présente un fonds indigent et quasiment invisible en matière de culture scientifique et technique.

- Les rapports entre les différents supports documentaires Il faut être conscient que l’organisation du CDI révèle la valeur que l’Ecole accorde aux différents supports. La documentation imprimée est fortement valorisée dans les CDI et il faut en être conscient lorsqu’on observe les stratégies plus ou moins conscientes déployées par les élèves en recherche d’informations : ils valorisent eux fortement le vecteur électronique. Le choix de l’emplacement des postes de consultation à internet n’est pas neutre et il vaut sans doute mieux choisir d’intégrer ces postes à l’espace de documentation au même titre que les ressources papier car cette configuration privilégie l’interrogation sur le contenu et fait passer au second plan le choix du support.

- L’aménagement général du lieu et les postures autorisées :

Fermeture/ouverture sur l’extérieur : la culture est-elle un espace fermé ou un espace ouvert ?

Présentation linéaire (étagères) et/ou étalée (tables de livres) des documents : la culture est-elle un domaine réservé (on ne voit que les dos des livres sur les

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étagères), ou un domaine accessible librement (on voit les 1ères de couverture sur les tables, comme en librairie ou au supermarché)

Convivialité (les pratiques de lecture, de recherche d’informations sont elles obligatoirement des pratiques solitaires ?)

Postures autorisées (en particulier, mobilier et postures autorisées dans l’espace de lecture détente, les postures couché/caché/perché étant les préférées des enfants les plus jeunes mais aussi des jeunes adolescents et à ce titre généralement considérées comme légitimes dans les sections jeunesse des bibliothèques publiques).

2. Une structuration des pratiques

L’appropriation de l’espace documentaire par l’élève possède une dimension cognitive que l’enseignant documentaliste s’attache à activer : l’espace documentaire n’est pas une simple mosaïque de « coins », mais présente une structuration signifiante, permettant la construction de savoirs et de savoir-faire. Quelques exemples :

- Fiction et documentation Une partition nette entre

La zone des fictions (écrits fictionnels) La zone de la documentation (documentaires, usuels)

Aidera les élèves maîtrisant mal la différence entre les types d’écrits à identifier deux types d’énonciation radicalement différents. En outre, la présence de la presse d’information dans une zone spécifique permettra de mettre en évidence son statut particulier, la presse n’étant ni un écrit fictionnel, ni un écrit documentaire validé.

- Le classement et la signalétique des documentaires http://www.crdp.ac-grenoble.fr/doc/biblio/cdicapes/bb_classement.pdfLe classement par centres d’intérêt Sélection bibliographique avril 2008, CRDP de l’académie de Grenoble http://enssibal.enssib.fr/bibliotheque/documents/dcb/lebertois.pdfL’accès au savoir : la classification, les pôles documentaires et l’interdisciplinarité à la croisée des chemins par François Lebertois. Mémoire d’étude janvier 2005 diplôme de conservateur de bibliothèque. Cette étude permettra une réflexion approfondie à appliquer à la problématique des CDI. Le classement hiérarchique ou arborescent (Dewey ou CDU) est remis en cause depuis une dizaine d’années. Faut-il lui préférer un classement par centres d’intérêt, hérité de la pédagogie Freinet ? Ou un classement par pôle qui concilie http://entreleslignes.hautetfort.com/matinees_de_travail/Compte rendu d’une réunion qui a rassemblé des bibliothécaires jeunesse de Gironde au cours de laquelle a été rendu compte d’un nouveau classement (classement par pôle) mis en œuvre dans une des bibliothèques de la région. Juillet 2008 Quel que soit le choix effectué, il paraît important de mettre en œuvre le principe de l’arborescence qui constitue la base du classement CDU ou Dewey, et de proposer une signalétique permettant de visualiser au moins deux niveaux avec identification claire des relations de hiérarchie (par la taille des panneaux, la police des caractères, la couleur…) : l’élève apprendra ainsi à structurer sa démarche, compétence qu’il réinvestira par exemple dans la lecture exploratoire ou dans la formulation d’une demande sur internet.

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