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“Nous signons ce jeudi 20 mars une lettre d’intention pour une commande de deux prototypes représentant une enveloppe d’investissement de 1,5 milliard d’euros, en posant une option pour deux autres prototypes de la même série, ce qui doublerait la somme à 3 mil- liards d’euros”, a dit Erminio Eschena, direc- teur général de MSC Croisières pour la France, la Belgique et le Luxembourg. Cette commande est la plus importante de l’histoire de MSC Croisières, dont l’ensemble de la flotte ac- tuelle de douze navires est issue de Saint-Nazaire. Pour les chan- tiers français, c’est une bouffée d’air cruciale. 16 MILLIONS D’HEURES DE TRAVAIL “Les deux paquebots vont re- présenter 16 millions d’heures de travail pour les chantiers”, a indiqué Erminio Eschena. Cela “donne une sécurité pour 2.000 employés pour plusieurs années”, s’est félicité le mi- nistre de l’Économie, Pierre Moscovici. Il y a vu “la preuve de l’excellence de cette entreprise, de l’excellence de ces chantiers avec aussi l’appui des finance- ments à l’export que nous avons perfectionnés depuis deux ans”. Chaque bâtiment aura une lon- gueur maximale de 315 mètres pour 43 mètres de large. Il pourra accueillir 5.700 passagers et 1.700 membres d’équipage, avec à son bord 2.250 cabines. “Ces bateaux d’une nouvelle géné- ration figureront parmi les plus grands du monde en termes de capacité. Ce sera même les plus grands jamais construits par un armateur euro- péen”, a dit le directeur général France de l’arma- teur. “Ils pourront être accueillis dans tous les ports du monde, par tous les temps, quelle que soit la saison. Ce qui est une grande nouveauté pour des bateaux de grande capacité comme ceux-là”, a-t-il ajouté. Les bonnes nouvelles s’accu- mulent ces derniers temps pour les chantiers de Saint-Nazaire qui emploient 2.000 salariés et font travailler environ 4.000 sous- traitants à pleine charge. Ils avaient décroché en janvier un contrat de 270 millions d’euros auprès de la compagnie bretonne Brittany Ferries pour construire l’un des plus grands ferries “éco- logiques” du monde, au gaz na- turel. De plus, le conseil de sur- veillance de la SNCM vient de donner son feu vert au président du directoire de la compagnie pour commander quatre ferries à STX France. L’américain Royal Caribbean Cruises pourrait en outre passer commande d’un second paquebot de la famille Oasis, dont le premier exemplaire construit par STX France avait coûté un milliard d’euros. Une option avait été posée pour un second et la date limite approche. Le premier des deux nouveaux bateaux de MSC Croisières doit être livré au premier se- mestre 2017 et le suivant au premier semestre 2019. MSC affiche de grandes ambitions et concurrence le leader européen Costa Croisières, propriété du numéro un mondial, l’américain Carnival. ACCORD DE COMPéTITIVITé Ce contrat majeur était en bonne partie suspendu à la signature d’un accord de compétitivité aux chan- tiers STX France, qui a finalement été entériné fin janvier après un bras de fer avec certains syndi- cats dont la CGT. La direction des chantiers avait fait valoir que, faute d’un tel accord, le conseil d’administration de l’entreprise ne donnerait pas son feu vert à de nouvelles commandes au prix ré- clamé par le client. “Cet accord de compétitivité a été un élément important, mais pas le seul, et je salue la clairvoyance de la di- rection des chantiers et des re- présentants syndicaux qui l’ont rendu possible. Cela a contribué à faire aboutir la commande”, a dit Erminio Eschena. STX France était en concur- rence avec les chantiers italien Fincantieri et allemand Meyer Werft, même si MSC est his- toriquement lié à STX France depuis son tout premier bateau sorti de Saint-Nazaire en 2002. Par ailleurs, l’État, actionnaire de STX France, “a remarquablement joué son rôle, en accompagnant à la fois la réflexion de Saint- Nazaire sur l’accord de compé- titivité, et le montage de la struc- ture financière”, a ajouté Erminio Eschena. Les chantiers de Saint- Nazaire sont détenus à 66,6 % par STX Europe et à 33,3 % par l’État français. Audrey KAuffMAnn MSC Saint-Nazaire pour les deux prochains paquebots L’armateur italo-suisse MSC Croisières a choisi les chantiers STX France à Saint-Nazaire pour faire construire ses deux prochains paquebots géants, un investissement de 1,5 milliard d’euros, avec une option pour deux paquebots supplémentaires, a déclaré le directeur général France du croisiériste. “Ces bateaux figureront parmi les plus grands du monde” Une ligne ferroviaire transfrontalière avec la Suisse Une convention a été signée mercredi 19 mars entre la France et la Suisse pour la modernisation et l’exploitation de la ligne ferroviaire, en construc- tion, qui reliera Genève à Annemasse (Haute-Savoie) à partir de fin 2017. Les compagnies ferroviaires française SNCF et suisse CFF, avaient signé en oc- tobre dernier une lettre d’intention, fixant à dé- cembre 2017 la mise en service de ce réseau trans- frontalier. Le coût total de la liaison ferroviaire Ceva (Cornavin-Eaux-Vives- Annemasse), longue d’en- viron 15 km (dont 1,8 km en territoire français), est de 1,5 milliard d’euros dont 234 millions pour la partie française. L’architecture des cinq gares, anciennes et nouvelles, qui jalonneront le parcours, a été confiée aux Ateliers Jean Nouvel. Cette liaison ferroviaire devrait bénéficier à plus de 40.000 passagers quo- tidiens, avec un temps de trajet entre Annemasse et Genève-Cornavin estimé autour de 20 min. Les tra- vaux ont démarré en Suisse en novembre 2011, plus de 100 ans après le lancement officiel en 1912 d’un projet de ligne entre les deux ag- glomérations. Ils débute- ront en France début 2015. Le premier des deux bateaux de MSC sera livré en 2017 © MSC Logiparc : Un port sec au centre de la France Appelée à devenir un pou- mon économique régional, la plateforme Logiparc débute sa commercialisation. À proximité de Moulins dans l’Allier en Auvergne, le site conçu comme un port sec développe 184 hectares avec, à terme, un embranchement ferroviaire et un terminal de transport combiné rail-route. ICE : Le marché du coton devient plus international Le lancement par l’opérateur boursier américain ICE d’un nouveau contrat à terme sur le coton, adossé pour la première fois à une offre internationale, reflète l’évolution du marché mondial, de moins en moins dominé par les États-Unis. Industrie : Une France un cran en dessous Euler Hermes, leader mondial de l’assurance-crédit, a publié mardi 18 mars une étude souli- gnant un “écart de dynamique industrielle” entre la France d’une part, et l’Europe et les États-Unis d’autre part. page 2 Infrastructures/ Institutions International Transport Company Freight Forwarder - Project & Oil Field cargo - Deepwater and off shore project - Supply chain specialist - 4 PL dedicated Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt) 48 rue de l’Aubépine 92160 ANTONY Tél : + 33 1 55 59 07 70 Fax : + 33 1 49 84 06 54 mailto: [email protected] http://www.Transprojets.com EUROREGIE 12/2013 69 e année - N°19.164 Vendredi 21 mars 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0319T79480 FedEx : Un hiver rude aux États-Unis Le groupe américain de messa- gerie Federal Express (FedEx) a beaucoup souffert au troisième trimestre d’un hiver extrêmement rude aux États-Unis, qui l’a forcé à abaisser ses prévisions annuelles. Finmeccanica : Un bénéfice de 74 M EUR Le groupe italien d’aéronautique et de défense Finmeccanica est repassé dans le vert en 2013 avec un bénéfice net de 74 millions d’euros, contre une perte de 792 millions d’euros l’année précédente. Entreprises page 3 Stef : Consolidation en France, développement à l’international Confortant Stef dans le transport routier en France, l’acquisi- tion d’Ebrex accélère aussi sa diversification logistique dans la restauration hors domicile avec le contrat Quick. L’international se présente comme un relais de croissance pour le groupe tandis que La Méridionale, sa filiale maritime, entame une nouvelle DSP sur la Corse avec des résultats positifs. Entreprises page 3

Lantenne 21 03 2014

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“Nous signons ce jeudi 20 mars une lettre d’intention pour une commande de deux prototypes représentant une enveloppe d’investissement de 1,5 milliard d’euros, en posant une option pour deux autres prototypes de la même série, ce qui doublerait la somme à 3 mil-liards d’euros”, a dit Erminio Eschena, direc-teur général de MSC Croisières pour la France, la Belgique et le Luxembourg. Cette commande est la plus importante de l’histoire de MSC Croisières, dont l’ensemble de la flotte ac-tuelle de douze navires est issue de Saint-Nazaire. Pour les chan-tiers français, c’est une bouffée d’air cruciale.

16 millions d’heures de travail

“Les deux paquebots vont re-présenter 16 millions d’heures de travail pour les chantiers”, a indiqué Erminio Eschena. Cela “donne une sécurité pour 2.000 employés pour plusieurs années”, s’est félicité le mi-nistre de l’Économie, Pierre Moscovici. Il y a vu “la preuve de l’excellence de cette entreprise, de l’excellence de ces chantiers avec aussi l’appui des finance-ments à l’export que nous avons perfectionnés depuis deux ans”.

Chaque bâtiment aura une lon-gueur maximale de 315 mètres pour 43 mètres de large. Il pourra accueillir 5.700 passagers et

1.700 membres d’équipage, avec à son bord 2.250 cabines. “Ces bateaux d’une nouvelle géné-ration figureront parmi les plus grands du monde en termes de capacité. Ce sera même les plus grands jamais construits par un

armateur euro-péen”, a dit le directeur général France de l’arma-teur. “Ils pourront être accueillis dans tous les ports du monde, par tous les temps,

quelle que soit la saison. Ce qui est une grande nouveauté pour des bateaux de grande capacité comme ceux-là”, a-t-il ajouté.

Les bonnes nouvelles s’accu-mulent ces derniers temps pour les chantiers de Saint-Nazaire qui emploient 2.000 salariés et font travailler environ 4.000 sous- traitants à pleine charge. Ils avaient décroché en janvier un contrat de 270 millions d’euros auprès de la compagnie bretonne Brittany Ferries pour construire l’un des plus grands ferries “éco-logiques” du monde, au gaz na-turel. De plus, le conseil de sur-veillance de la SNCM vient de donner son feu vert au président du directoire de la compagnie pour commander quatre ferries à STX France. L’américain Royal Caribbean Cruises pourrait en outre passer commande d’un second paquebot de la famille Oasis, dont le premier exemplaire construit par STX France avait coûté un milliard d’euros. Une option avait été posée pour un second et la date limite approche.

Le premier des deux nouveaux bateaux de MSC Croisières doit être livré au premier se-mestre 2017 et le suivant au premier semestre 2019. MSC affiche de grandes ambitions et concurrence le leader européen Costa Croisières, propriété du numéro un mondial, l’américain Carnival.

accord de compétitivité

Ce contrat majeur était en bonne partie suspendu à la signature d’un accord de compétitivité aux chan-tiers STX France, qui a finalement été entériné fin janvier après un bras de fer avec certains syndi-cats dont la CGT. La direction des chantiers avait fait valoir que, faute d’un tel accord, le conseil d’administration de l’entreprise ne donnerait pas son feu vert à de nouvelles commandes au prix ré-clamé par le client. “Cet accord de compétitivité a été un élément important, mais pas le seul, et je salue la clairvoyance de la di-rection des chantiers et des re-présentants syndicaux qui l’ont rendu possible. Cela a contribué à faire aboutir la commande”, a dit Erminio Eschena.

STX France était en concur-rence avec les chantiers italien Fincantieri et allemand Meyer Werft, même si MSC est his-toriquement lié à STX France depuis son tout premier bateau sorti de Saint-Nazaire en 2002. Par ailleurs, l’État, actionnaire de STX France, “a remarquablement joué son rôle, en accompagnant à la fois la réflexion de Saint-Nazaire sur l’accord de compé-titivité, et le montage de la struc-ture financière”, a ajouté Erminio Eschena. Les chantiers de Saint-Nazaire sont détenus à 66,6 % par STX Europe et à 33,3 % par l’État français.

Audrey KAuffMAnn

MSC

Saint-Nazaire pour les deux prochains paquebots

L’armateur italo-suisse MSC Croisières a choisi les chantiers STX France à Saint-Nazaire pour faire construire ses deux prochains paquebots géants, un investissement de 1,5 milliard d’euros, avec une option pour deux paquebots supplémentaires, a déclaré le directeur général France du croisiériste.

“Ces bateauxfigureront parmi les plus grands

du monde”

Une ligne ferroviaire transfrontalière avec la Suisse

Une convention a été signée mercredi 19 mars entre la France et la Suisse pour la modernisation et l’exploitation de la ligne ferroviaire, en construc-tion, qui reliera Genève à Annemasse (Haute-Savoie) à partir de fin 2017. Les compagnies ferroviaires française SNCF et suisse CFF, avaient signé en oc-tobre dernier une lettre d’intention, fixant à dé-cembre 2017 la mise en service de ce réseau trans-frontalier. Le coût total de la liaison ferroviaire Ceva (Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse), longue d’en-viron 15 km (dont 1,8 km en territoire français), est de 1,5 milliard d’euros dont 234 millions pour la partie française. L’architecture des cinq gares, anciennes et nouvelles, qui jalonneront le parcours, a été confiée aux Ateliers Jean Nouvel. Cette liaison ferroviaire devrait bénéficier à plus de 40.000 passagers quo-tidiens, avec un temps de trajet entre Annemasse et Genève-Cornavin estimé autour de 20 min. Les tra-vaux ont démarré en Suisse en novembre 2011, plus de 100 ans après le lancement officiel en 1912 d’un projet de ligne entre les deux ag-glomérations. Ils débute-ront en France début 2015.

Le premier des deux bateaux de MSC sera livré en 2017

© M

SC

Logiparc :Un port sec au centre de la FranceAppelée à devenir un pou-mon économique régional, la plateforme Logiparc débute sa commercialisation. À proximité de Moulins dans l’Allier en Auvergne, le site conçu comme un port sec développe 184 hectares avec, à terme, un embranchement ferroviaire et un terminal de transport combiné rail-route.

ICE :Le marché du coton devient plus internationalLe lancement par l’opérateur boursier américain ICE d’un nouveau contrat à terme sur le coton, adossé pour la première fois à une offre internationale, reflète l’évolution du marché mondial, de moins en moins dominé par les États-Unis.

Industrie :Une France un cran en dessousEuler Hermes, leader mondial de l’assurance-crédit, a publié mardi 18 mars une étude souli-gnant un “écart de dynamique industrielle” entre la France d’une part, et l’Europe et les États-Unis d’autre part.

page 2

Infrastructures/Institutions

International Transport CompanyFreight Forwarder

- Project & Oil Field cargo- Deepwater and off shore project

- Supply chain specialist- 4 PL dedicated

Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt)

48 rue de l’Aubépine92160 ANTONY

Tél : + 33 1 55 59 07 70Fax : + 33 1 49 84 06 54

mailto:[email protected]

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EUR

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EGIE

12/

2013

69e année - n°19.164 vendredi 21 mars 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0319T79480

FedEx :Un hiver rude aux États-UnisLe groupe américain de messa-gerie Federal Express (FedEx) a beaucoup souffert au troisième trimestre d’un hiver extrêmement rude aux États-Unis, qui l’a forcé à abaisser ses prévisions annuelles.

Finmeccanica:Un bénéfice de 74 M EURLe groupe italien d’aéronautique et de défense Finmeccanica est repassé dans le vert en 2013 avec un bénéfice net de 74 millions d’euros, contre une perte de 792 millions d’euros l’année précédente.

Entreprises

page 3

Stef :Consolidation en France, développement à l’internationalConfortant Stef dans le transport routier en France, l’acquisi-tion d’Ebrex accélère aussi sa diversification logistique dans la restauration hors domicile avec le contrat Quick. L’international se présente comme un relais de croissance pour le groupe tandis que La Méridionale, sa filiale maritime, entame une nouvelle DSP sur la Corse avec des résultats positifs.

Entreprises

page 3

La Russie va construire un pont entre son territoire et la péninsule de Crimée, a annoncé mercredi 19 mars le président Vladimir Poutine, le gouvernement chiffrant le projet à 3 milliards de dollars. “Il nous faut un pont et pour les automobiles, et pour le train”, a souligné Vladimir Poutine devant le conseil des ministres. La traversée du détroit de Kertch, un bras de mer de 4,5 km au plus étroit entre mer d’Azov et mer Noire, à l’est de la Crimée, est le seul moyen, hors avion, de rejoindre la péninsule depuis le territoire russe sans passer par l’Ukraine.

Construction

2 - Vendredi 21 mars 2014 - l’antenne

La Suisse a dégagé un excédent commercial de

2,6 milliards de francs suisses (2,1 milliards d’euros) en février grâce à une nette

progression des exportations, en particulier dans l’industrie

chimique et pharmaceutique, a indiqué hier l’Administration

fédérale des douanes (AFD). Sur le mois écoulé, les

exportations ont affiché une hausse en valeur nominale

de 7 % par rapport à l’année précédente, à 17 milliards de francs suisses. Le secteur de la chimie et de la pharmacie, un des piliers de l’économie suisse, s’est montré particu-lièrement dynamique, avec un bond de 16,7 % de ses

exportations.

Excédent

Les sociétés kenyane Bahari Ressources Ltd (immatriculée à Jersey) et Safari Petroleum ont obtenu l’autorisation du Parlement des Comores pour lancer la prospection pétrolière dans trois blocs de 6.000 km2 chacun. Rien ne prouve encore qu’il y a du pétrole aux Comores mais la probabilité de l’existence d’hydrocarbures en offshore est élevée. Elle ne sera avé-rée que dans quatre à six ans. L’économie de l’archipel dépend beaucoup de l’argent envoyé par les émigrés et des exportations agricoles ou in-vestissements étrangers dans les routes et ports.

Attribution

La Commission européenne a clos mercredi 19 mars

un nouveau chapitre dans sa lutte contre différents cartels d’équipementiers

automobiles, en infligeant un total de 953 millions d’euros

d’amendes à cinq entreprises européennes et japonaises spécialistes des roulements pour voitures et camions. Il

s’agit de la sixième amende cumulée la plus lourde infligée à ce jour par la

Commission européenne à un groupe d’entreprises ayant

participé à une entente. Au total, six entreprises avaient

participé à une entente entre 2004 et 2011.

Cartel

Infrastructures/Institutions

Le site multimodal Logiparc sort de terre. “Au cœur du ter-ritoire national, de l’Europe de l’Ouest et de ses ports maritimes, il bénéficie d’une localisation stra-tégique reliée aux réseaux routiers et autoroutiers Nord-Sud avec l’A77 ou la N7, et Est-Ouest avec la RCEA”, va-lorise Moulins Communauté . Aménagé selon une démarche ISO 14001 et Seveso par la communauté d’ag-glomération présidée par Pierre-André Périssol, le site s’étend sur 184 hectares. Il compren-dra un embranchement ferro-

viaire ouvert sur un faisceau de trois voies de plus de 600 mètres, et un chantier rail-route de 5 hec-tares. “Parallèle à la réalisation de l’embranchement, un appel à candidatures sera prochainement

lancé pour sélec-tionner l’entre-prise ferroviaire chargée d’opérer les services fer-roviaires et de pi-loter les aména-gements ferrés”, confie Pierre-André Périssol.

La proximité immédiate du parc avec l’aérodrome Moulins-Montbeugny, équipé d’une piste de 1.300 mètres accessible par avions de 18 m3 ou 10 tonnes de fret, ren-

force son offre intermodale.

intégrationenvironnementale

Conçu comme un port sec et proposant un foncier très compé-titif (15 euro HT/m2 !), Logiparc est organisé autour de trois es-paces : une zone logistique pour l’accueil de bâtiments de toute taille et pour toutes activités, marchandises classées dange-reuses comprises, une zone ter-tiaire avec pôle de vie (restaura-tion, bureaux, etc.), et un espace dédié aux activités de recyclage et de valorisation. Signataire de la charte de développement durable des parcs d’activité d’Auvergne, le site se distingue aussi par ses mesures environnementales. Près de 32 hectares sont ainsi consa-crés à la préservation de corridors écologiques et zones humides gérées avec la Ligne de protec-tion des oiseaux.

premières marquesd’intérêt

Après la signature d’une convention de partenariat avec Sète Port Sud de France pour étendre son hinterland, deux ac-cords de commercialisation ont été conclus avec Gazeley, et un groupement composé d’Eiffage Immobilier et du prestataire logis-tique local Bourrat. Pour des sur-faces de 6,5 hectares, ils prévoient

la construction de bâtiments de classe A de 18.000 à 24.000 m2 divisibles, dont l’un capable de recevoir des produits classés dan-gereux. “Projet d’aménagement stratégique représentant un in-vestissement de 30 millions d’eu-ros pour Moulins Communauté, Logiparc comble un déficit d’ins-tallations régionales de qualité pour relever les enjeux de la logis-tique moderne et de l’industrie du recyclage”, défend Pierre-André Périssol. Sans compter les retom-bées économiques locales, l’amé-nagement et l’exploitation du site seraient à l’origine de 1.500 à 2.000 nouveaux emplois.

Érick DEMAngEon

LogiparcLogistique

un port sec au centre de la FranceAppelée à devenir un poumon économique régional, la plateforme Logiparc débute sa commercialisation. À proximité de Moulins dans l’Allier en Auvergne, le site conçu comme un port sec développe 184 hectares avec, à terme, un embranchement ferroviaire et un terminal de transport combiné rail-route.

“Sète Port Sud de France, premier partenaire portuaire

de Logiparc”

Pierre-André Périssol, président de Moulins Communauté

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Depuis ses débuts en 1870, sur le New York Cotton Exchange, le marché à terme américain du coton s’est imposé au fil des dé-cennies comme la référence mon-diale dans les échanges financiers sur les contrats de fibre blanche. L’IntercontinentalExchange (ICE) est actuellement le leader mondial des échanges de contrats à terme de coton. Les prix du marché se basent uniquement sur l’offre amé-ricaine, comptant pour uniques points de livraison des villes du Sud des États-Unis au Texas, au Tennessee et en Caroline du Sud.

Mais “les États-Unis avaient bien plus d’importance dans le passé qu’aujourd’hui sur le marché

mondial, en termes d’échanges et de volumes de production. Leurs récoltes sont devenues depuis moins abondantes et le reste du monde a gagné en importance, particulièrement l’Inde et la Chine”, relève Peter Egli, de la maison de courtage britannique Plexus Cotton. Par conséquent, le lien entre les prix des contrats à terme et la réalité du marché mondial “n’est plus aussi évi-dent”, juge-t-il.

L’offre totale en coton aux États-Unis devrait chuter à la fin de la campagne 2013-2014 à un plus bas depuis 1984.

Prune PErroMAt

ICEMatières premières

le marché du coton devient plus international

Le lancement par l’opérateur boursier américain ICE d’un nouveau contrat à terme sur le coton, adossé pour la première fois à une offre internationale, reflète l’évolution du marché mondial, de moins en moins dominé par les États-Unis.

Petite annonce

Commissionnaire de Transport recherche UN respoNsable opératioNNel

UN assistaNt ainsi que son

respoNsable commercialpour asseoir ses activités maritimes.

Postes à pouvoir en région parisienneEnvoyez CV à l’Antenne - Réf. 03142

En termes de dynamique in-dustrielle, Euler Hermes dresse le portrait d’une France “un cran en dessous”. Le groupe, qui établit un indice de dynamique indus-trielle au travers de 6 secteurs-clés de par leur poids et leurs performances dans l’économie française, juge que “la France n’a pas pu profiter en 2013 du début de rétablissement de ses voisins européens et reste ainsi à la traîne”. “La tendance de fond demeure négative pour la majorité des grands secteurs in-dustriels de l’économie française. Les États-Unis ont continué de creuser l’écart, sauf pour l’aéro- nautique, qui fait encore figure d’exception”, selon nicolas Delzant, président du directoire d’Euler Hermes France.

Ludovic Subran, directeur de la recherche de l’assureur-crédit, précise qu’en “2010 la France s’est fait prendre des parts de marché par l’Asie, et aujourd’hui, avec la reprise de la zone euro, le risque est

d’en perdre au profit par exemple de l’Espagne dans l’industrie et de l’Allemagne dans les ser-vices”. “Il y a le risque d’un cannibalisme à l’intérieur de la zone euro”, assure-t-il, préci-sant : “Nous estimons à 19 mil-liards d’euros le surcroît de de-mande extérieure adressée à la France en 2014 et mon inquié-tude, c’est de savoir si la France est capable de la capter”. Pour 2014, “la situation se stabilise mais la France serait toujours un cran en dessous de l’Europe et des États-Unis, et le secteur du BTP reste fragilisé”, conclut-il.

Plus généralement, Euler Hermes a livré son appréciation des risques attachés aux divers secteurs d’activité dans le monde entier. Dans les secteurs les plus “à risque”, Euler Hermes classe le textile, la construction et le transport aérien. Au contraire, la chimie, la pharmacie et l’in-dustrie alimentaire conservent “les profils de risque les plus favorables”.

Euler HermesIndustrie

une France un cran en dessous

Euler Hermes, leader mondial de l’assurance-crédit, a publié mardi 18 mars une étude soulignant un “écart de dynamique industrielle” entre la France d’une part, et l’Europe et les États-Unis d’autre part.

Le groupe japonais de trans-port ferroviaire et hôtellerie Seibu Holdings a annoncé mercredi 19 mars avoir reçu l’approbation du Tokyo Stock Exchange pour effectuer son retour en Bourse le 23 avril. Le prix d’introduction de l’action sera fixé le 14 avril pour quelques 80,86 millions de titres qui devraient être mis sur le marché. La capitalisa-tion boursière initiale de cette société radiée de la cote fin 2004 pourrait être de 500 à 700 milliards de yens (de 3,5 à 5 milliards d’euros), selon des évaluations de la presse ja-ponaise. Ce devrait être l’une des plus grosses entrées en Bourse de 2014.

Bourse

Boeing a révélé mercredi 19 mars que la compagnie sud-africaine Comair était

l’acquéreur non identifié de huit avions monocouloirs

remotorisés 737 Max 8. Cette commande, d’un montant

catalogue de 830 millions de dollars, figurait déjà au bilan commercial du constructeur

américain, mais le nom de la compagnie acheteuse n’y

était pas précisé. C’est la première commande de cet

avion par une compagnie africaine. Le premier vol du

737 Max est prévu pour 2016 et les premières livraisons

aux clients l’année suivante.

Révélations

l’antenne - Vendredi 21 mars 2014 - 3

Airbus a démarré à Toulouse l’assemblage final du premier A320 Neo, version remotorisée du moyen-courrier dont le premier vol est prévu au dernier trimestre 2014. Cet assemblage a démarré avec la jonction de deux parties du fuselage arrivées de Saint-Nazaire et Hambourg. Le premier vol de l’A320 Neo doit avoir lieu au quatrième trimestre de cette année et la première livraison au quatrième trimestre 2015. Depuis son lancement fin 2010, le Neo a été commandé à plus de 2.600 exemplaires par 50 clients.

Assemblage

Le groupe d’ingénierie helvético-suédois ABB a

décroché une commande de 110 millions de dollars (79 mil-

lions d’euros) pour renforcer l’infrastructure énergétique en

Arabie saoudite. La com-mande, passée par la Saudi

Electricity Company, l’opérateur national de transmission et de

distribution d’énergie, porte sur la construction de sous-stations

qui doivent accroître la capa-cité de transmission de courant dans l’ouest du pays. Elle inclut

la planification, l’installation et la mise en service d’une

nouvelle sous-station ainsi que l’extension de sous-stations

existantes.

Contrat

Entreprises

Parmi les satisfactions 2013 figure “l’obtention par La Méridionale d’une déléga-tion de service public de dix ans pour la desserte de la Corse”, valorise Stef. Cette nouvelle DSP s’accompagne d’une améliora-tion sensible de la rentabilité de la compagnie. Avec un chiffre d’affaires stable de 108 millions d’euros, La Méridionale déclare un bénéfice opérationnel de 1,7 M EUR contre une perte de 2,7 M EUR en 2012. Plusieurs facteurs expliquent ce retour-nement. En termes de trafics, la croissance du nombre de pas-sagers de 3 % a tout d’abord com-pensé le repli de 4 % dans le fret “affecté par la conjoncture éco-nomique et une concurrence exacerbée au départ de Toulon”, selon Jean-Pierre Sancier, directeur général du groupe. En parallèle, le coût de

possession de la flotte a sensible-ment diminué. “Sur les quatre navires détenus, trois sont désor-mais amortis”, soit le “Girolata”, le “Kalliste” et le “Scandola” affrété toute l’année contre six mois en 2012.

international, relais de croissance

L’évolution des activités inter-nationales est une autre satisfac-tion. Si leurs recettes sont stables (513 M EUR, + 1,4 %), elles en-registrent un résultat opérationnel

positif en hausse de plus de 37 % ; l’Italie, en diffi-culté ces dernières années, étant dé-sormais bénéfi-ciaire. En France, la logistique se dé-veloppe de 6,1 %

(465 M EUR) et améliore en pa-rallèle sa rentabilité de 11,6 %. Marqués par un premier semestre atone, des investissements pour

l’heure caduques pour préparer l’Écotaxe et les coûts d’intégra-tion d’Ebrex, les comptes du pôle Transport sont plus contrastés. Malgré des revenus en augmen-tation de 2,5 % (1,16 milliard d’euros), son bénéfice opéra-tionnel se dégrade de 13,4 % à près de 59 M EUR. Au final, le chiffre d’affaires de Stef s’établit à 2,6 milliards en hausse de 2,6 %, et dégage un résultat net de 60 M EUR en croissance de 8,7 %.

croissances externes

Au cours de l’exercice, le groupe a procédé à quatre acqui-

sitions : deux entrepôts auprès de clients à Kriens en Suisse et à Burgos en Espagne, et deux entre-prises en France. Après Gringore en Normandie, la reprise d’Ebrex a été finalisée en octobre. Au total, Stef a investi près de 120 M EUR l’an passé dont la moitié consa-crée à la modernisation et au ren-forcement de son parc immobilier, et 40 % à ses croissances externes. Ce niveau devrait être maintenu en 2014, la part dédiée aux acqui-sitions, à l’international en parti-culier, devrait même augmenter à hauteur de 70 M EUR.

Érick DEMAngEon

StefRoutier

consolidation en France, développement à l’international

Confortant Stef dans le transport routier en France, l’acquisition d’Ebrex accélère aussi sa diversification logistique dans la restauration hors domicile avec le contrat Quick. L’international se présente comme un relais de croissance pour le groupe tandis que La Méridionale, sa filiale maritime, entame une nouvelle DSP sur la Corse avec des résultats positifs.

“Concurrence exacerbée au

départ de Toulon dans le fret”

Finmeccanica repasse dans le vert en 2013 avec un béné-fice de 74 millions d’euros. Le bénéfice du seul quatrième tri-mestre 2013 s’élève à 210 mil-lions d’euros, contre une perte de 933 millions d’euros sur la période correspondante de 2012. “Avec l’exercice 2013 se ter-mine pour Finmeccanica une année de transition au cours de laquelle a été mise en œuvre une profonde réorganisation et re- structuration du groupe”, sou-ligne l’entreprise.

les commandesprogressent de 10,72 %

Celle-ci a “renforcé sa gou-vernance”, “réorganisé ses activités industrielles” et mis l’accent sur les secteurs de l’aérospatial et de la défense en cédant Ansaldo Energia et en cherchant à déconsolider le sec-teur des transports. “Une nou-velle phase de relance démarre pour Finmeccanica”, qui pourra désormais se concentrer davan-tage sur ses activités centrales et avoir un portefeuille plus

homogène de technologies, de produits et de marchés.

Le carnet de commandes 2013 a progressé de 10,72 % à 17,571 milliards d’euros grâce à la performance du secteur aérospatial et défense, nettement meilleur qu’en 2012. Le chiffre d’affaires a en revanche dimi-nué de 2,85 % à 16,033 milliards d’euros en raison d’une baisse des budgets de défense en Europe et aux État-Unis.

Pour l’année en cours, Finmeccanica donne des prévi-sions chiffrées qui ne sont pas directement comparables aux chiffres 2013 en raison d’un chan-gement de méthode comptable. Il déclare ainsi tabler sur un béné-fice d’exploitation (Ebita) de 930-980 millions d’euros, et sur un chiffre d’affaires de 13 à 13,5 mil-liards d’euros. La filiale de ma-tériel ferroviaires AnsaldoBreda devrait “continuer de peser sensi-blement sur la performance géné-rale du groupe, en particulier sur sa génération de caisse”, souligne Finmeccanica qui réaffirme de ce fait la nécessité de “déconsolider les activités de transport”.

FinmeccanicaIndustrie

un bénéfice de 74 millions d’euros

Le groupe italien d’aéronautique et de défense Finmeccanica est repassé dans le vert en 2013 avec un bénéfice net de 74 millions d’euros, contre une perte de 792 millions d’euros l’année précédente.

“Traditionnellement l’hi-ver affecte nos ventes du troi-sième trimestre”, a commenté le PDG de FedEx, frederick Smith. Mais la séparation des canaux d’envois express des envois terrestres permet sou-vent de maintenir de “solides volumes et un niveau d’activité élevé”, poursuit le patron, re-grettant que cette stratégie n’ait pas marché cette année. Lors des trois mois achevés fin février, le bénéfice net a progressé de 5 % sur un an à 378 millions de dollars. Le chiffre d’affaires est ressorti à 11,30 milliards de dol-lars, en hausse de 3 % sur un an. L’activité a enregistré une baisse des volumes alors que les coûts ont augmenté. Le bénéfice opéra-tionnel a logiquement reculé de 16,3 % à 641 millions de dollars.

L’hiver a été particulièrement rigoureux aux États-Unis, de nombreuses régions habituel-lement épargnées par le froid ayant subi des tempêtes de neige à répétition. De nombreux sec-teurs de l’économie, dont l’auto- mobile, en ont pâti. Les résultats de FedEx, dont l’activité dépend beaucoup de la météo, étaient

ainsi très attendus à Wall Street où les investisseurs voulaient avoir une idée un peu plus pré-cise de l’impact des basses tem-pératures sur les résultats des entreprises. Pour les analystes, la mauvaise performance de FedEx est liée essentiellement aux coûts liés à la météo.

envois express en baisse

La division de transport express a augmenté son béné-fice d’exploitation de 14 % à 135 millions de dollars, en dépit d’un léger recul de son chiffre d’affaires (- 0,4 % sur un an à 6,67 milliards de dollars). Les volumes des colis prioritaires ont diminué de 5 % en moyenne par jour à l’international, tandis que ceux des envois économiques ont progressé de 8 %. Les ser-vices de transport terrestre (FedEx Ground) ont en revanche enregistré des performances jugées mitigées. Le bénéfice a augmenté de seulement 2 % à 477 millions de dollars, pour un chiffre d’affaires en hausse de 10 % à 3,03 milliards.

FedExExpress

un hiver rude aux états-unisLe groupe américain de messagerie Federal Express (FedEx) a beaucoup souffert au troisième trimestre d’un hiver extrêmement rude aux États-Unis, qui l’a forcé à abaisser ses prévisions annuelles.

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En baisseEn hausseLes stocks de pétrole brut ont

bondi la semaine dernière aux États-Unis, selon les chiffres du département américain de l’Énergie (DoE) publiés mercredi 19 mars. Les réserves de brut ont gonflé de 5,9 millions de barils, à 375,9 millions, lors de la semaine achevée le 14 mars. Il s’agit de la neuvième semaine consécu-tive de hausse de ces stocks, qui avaient déjà progressé de près de 20 millions de barils au cours des huit semaines précédentes. Les réserves de produits distillés (dont le gasoil et le fuel de chauf-fage) ont, elles, reculé de 3,1 mil-lions de barils, à 110,8 millions de barils. Les stocks d’essence ont de leur côté chuté de 1,5 mil-lion de barils, à 222,3 millions. Surveillées de près par les cour-tiers, les réserves du terminal pé-trolier de Cushing (Oklahoma), qui servent de référence au WTI, ont à nouveau reculé la semaine dernière, de 1 million de barils.

Les impôts payés par les com-pagnies productrices d’hydro- carbures dans les eaux britan-niques de la mer du Nord sont attendus en baisse de 21 % en 2014-2015 par rapport à la pré-cédente année fiscale, selon l’Office de responsabilité bud-gétaire (OBR). L’OBR prévoit désormais que les impôts dérivés de la production de pétrole et de gaz en mer du Nord se monteront à 3,7 milliards de livres (4,4 mil-liards d’euros) en 2014-2015, contre une précédente estimation de 4,6 milliards de livres, selon les nouvelles prévisions de l’Office publiées mercredi 19 mars pour coïncider avec la présentation du budget du Royaume-Uni. Ces re-venus chuteraient donc de 21 % par rapport à 2013-2014, année au cours de laquelle ils devraient s’établir à 4,7 milliards de livres.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté mercredi 19 mars à l’unanimité une résolution qui sanctionne l’exportation illégale du pétrole libyen, après l’odyssée du”Morning Glory”, pétrolier nord-coréen arraisonné lundi 17 mars par la marine américaine. La résolution, présentée par les États-Unis, “condamne les tentatives faites pour exporter illiciteme nt du pé-trole brut depuis la Libye”. Elle “autorise les États membres à inspecter en haute mer les navires” suspects que Tripoli aura désignés à un comité de l’ONU chargé de surveiller l’application de cer-tains sanctions internationales contre la Libye. Les États membres de l’ONU de-vront “prendre les mesures nécessaires

pour interdire à ces navires d’entrer dans leur port”, sauf en cas d’inspection, d’ur-gence ou de retour en Libye. Ils devront veiller à ce que leurs ressortissants “ne se livrent à aucune transaction afférente

à ce pétrole brut” exporté illégalement. En arraisonnant le “Morning Glory”, un navire égyptien battant un pavillon nord-coréen de complaisance, la marine américaine avait mis fin à la première tentative des rebelles qui bloquent les terminaux pé-troliers depuis juillet, d’exporter le pétrole qu’ils détiennent. Ces autonomistes de la Cyrénaïque, partisans d’un système fédéral en Libye, réclament l’autonomie de la région orientale de Libye. Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en octobre 2011, la Libye est confrontée à une forte instabilité politique, à des ten-dances séparatistes et à des violences incontrôlées dans un contexte de prolifé-ration des armes.

Libye : l’ONU sanctionne l’exportation illégale de pétrole brut

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508 suppressions d’emplois dont 319 à Lyon

La direction de Renault Trucks SAS a confirmé mercredi 19 mars en CCE à Saint-Priest (Rhône) la suppression de 508 emplois en France, dont 319 sur le site de Lyon, a-t-on appris de sources syndicales. Les autres sites affectés sont l’usine de Blainville (Orne) où 128 postes devraient être supprimés, “conséquence des gains de rentabilité exigés par les actionnaires”. Ces chiffres ont été annoncés aux organisations syndi-cales de Renault Trucks réunies en comité central extraordinaire (CCE) à Saint-Priest (Rhône). Outre les 508 postes en CDI, 800 prestataires et intérimaires devraient dis-paraître, souligne la CFDT qui s’inquiète des “conséquences psycho-sociales et de la charge de travail pour les salariés qui resteront” et appelle la direction à la “vigilance” sur ce point. Ces suppressions d’emplois “ne sont que des licenciements boursiers”, dénonce pour sa part la CGT.

Le 4 mars, le groupe automobile suédois Volvo, numéro deux mondial des poids lourds, avait annoncé envisager de supprimer 508 emplois sur 8.900 postes en France, pour l’essentiel dans sa filiale de véhicules industriels Renault Trucks. Présenté en CCE, ce projet entre dans le cadre d’un plan de restructuration globale du construc-teur, prévoyant 4.400 réductions d’effectifs à l’échelle mondiale. Renault Trucks SAS “profite de la réorganisation du groupe pour externaliser un certain nombre d’activités”, dénonce la CFDT, citant le cas des “maintenances des bâtiments de Blainville et Bourg-en-Bresse, alors même qu’elles viennent juste d’être transférées vers RES (Real Estate Services) fin 2013”. Le syndicat déplore en outre l’absence “d’objectifs chiffrés” dans ce projet qui “s’inscrit dans une démarche de sauvegarde de la compétitivité” et sur son opportunité, alors que “la masse salariale chez Renault Trucks ne représente que 15 à 20 % du chiffre d’affaires”.

Sur le vif...

AgendaLa délégation supranationale

Méditerranée-Provence-Alpes-Côte d’Azur-Ligurie et la commission Transport de l’Union des avocats euro- péens (UAE) organisent le 13 mai 2014 un dîner-débat sur le thème : “Le Pavillon français face au pavillon européen”. Pour traiter ce sujet, l’UAE a invité le président d’Armateurs de France, Raymond Vidil. Le dîner-débat se déroulera à Marseille au Cercle des nageurs. Contact : gérard Abitbol : 06.11.55.95.59.

SatisfecitLes autorités américaines ont conclu

mercredi 19 mars que la conception du B787 “Dreamliner” était sûre, mais elles ont décelé des “problèmes” dans la fabrication de l’appareil et décidé de contrôler plus étroitement les sous-traitants du constructeur américain. L’Agence fédérale américaine de l’avia-tion (FAA) avait décidé en décembre 2012 de mener une enquête approfon-die sur le B787, après une série d’inci-dents techniques sur des appareils déjà en service, notamment deux débuts d’incendie. À l’issue de cet examen mené conjointement par des ingénieurs de l’Agence fédérale et des techniciens de Boeing, le régulateur a attribué un satisfecit accompagné de quelques recommandations.

BlocageLe trafic ferroviaire entre Montréal

et Toronto, l’axe le plus fréquenté au Canada, a été suspendu pendant plu-sieurs heures mercredi 19 mars en raison d’un barrage installé par des manifestants d’origine amérindienne. Mercredi soir, le barrage était levé. Les protestataires, pour la plupart d’entre eux des Amérindiens provenant d’une communauté voisine, avaient bloqué la voie dans la région de Napanee, en Ontario, stoppant le trafic au départ de Toronto vers Ottawa ou Montréal. Ils entendaient dénoncer le refus du Parlement fédéral de tenir une en-quête nationale sur la disparition et le meurtre de centaines de femmes Amérindiennes au Canada depuis les années 60. Selon les médias locaux, au moins 600 femmes sont concernées.

RecherchesUn navire militaire britannique a été

dépêché dans le Sud de l’océan Indien pour se joindre aux recherches du B777 de la Malaysia Airlines disparu depuis bientôt deux semaines. Déjà en patrouille dans l’océan Indien, le “HMS Echo”, un navire de 90 mètres spécialisé dans les opérations de recherche, se trouve dans la zone où des débris ont été dé-tectés. Un navire norvégien, le “Saint-Petersburg”, est également arrivé hier dans cette partie de l’océan Indien. Les opérations mobilisent 18 navires, 29 avions et 6 hélicoptères.

SNCM

EDF dément être intéresséEDF a démenti mercredi 19 mars

être intéressé par une prise de par-ticipation dans la SNCM, tandis que le groupe norvégien Siem Industries a confirmé avoir eu “des discus-sions” mais réclamé “de clarifier la situation” de la compagnie maritime en difficulté. Mardi 18 mars, les élus syndicaux CFE-CGC de la SNCM affirmaient avoir “eu confirmation” que “de véritables industriels”, le groupe norvégien Siem Industries, spécialiste du transport maritime et des services offshore, mais aussi EDF, “étaient intéressés par le projet industriel de la SNCM”. Le syndicat demandait à l’État (actionnaire direct à 25 % de la SNCM, mais aussi indirect via l’actionnaire majori-taire à 66 % Transdev, lui-même codétenu par Veolia et la Caisse des dépôts étatique) de “coordonner” dans l’urgence la recherche d’un actionnariat alternatif”.

Siem Industries, enregistré aux îles Caïmans mais basé en Norvège, a donné de la substance à l’information syndicale. “Il est exact que nous avons regardé le dossier SNCM et que nous avons eu certaines discussions”, a déclaré Eystein Eriksrud, direc-teur adjoint de Siem Industries. “Mais c’est à l’État français, à l’administration française et à Veolia de clarifier la situation”, a-t-il dit. “C’est quelque chose qui est toujours sur la table mais la situation doit être clarifiée”, selon le cadre norvégien, qui a refusé d’entrer dans le détail. EDF en revanche a démenti être intéressé. “Nous démentons l’informa-tion”, a déclaré un porte-parole du géant français de l’électricité.

L’avenir de la SNCM, qui souffre de pertes chroniques, est assombri depuis l’an der-nier : la Commission européenne exige que la compagnie basée à Marseille rembourse un total de 440 millions d’euros d’aides désormais jugées illégales. Un fardeau qui dé-passe de très loin ne serait-ce que son chiffre d’affaires annuel. Veolia et Transdev ont depuis renoncé à investir davantage dans la compagnie (2.600 postes), le PDG de Veolia, Antoine Frérot, défendant la “protection du tribunal” avant que les rembourse-ments ne deviennent exigibles.

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Le “Morning Glory”, pétrolier nord-coréen arraisonné lundi 17 mars par la marine américaine

Siem Industries a regardé le dossier SNCM

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