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“On a obtenu la suspension sine die du péage de transit poids lourds, ce qui veut dire sup- pression de cette taxe”, estime Nicolas Paulissen, appuyant fortement, à l’instar de Pierre Sibut, vice-président national, et d’Olivier Thievenaz, prési- dent de la FNTR Rhône-Isère, sur l’importance d’adhérer à un orga- nisme représentatif, de conclure des alliances, de jouer collectif avec détermina- tion mais dans un esprit de dia- logue constructif avec les pouvoirs publics. “Nous nous sommes engagés à participer à une réflexion collec- tive sur le financement des infra- structures. Mais nous avons posé deux conditions : d’une part, que tout soit bien mis sur la table car n’oublions pas que nous sommes de gros contributeurs à travers toutes les taxes que nous payons comme les taxes sur les carbu- rants, les taxes à l’essieu, les péages, et nous ne voulons pas payer les pots cassés de la priva- tisation des autoroutes et, d’autre part, qu’il ne nous soit pas affecté de fiscalité spécifique supplémen- taire pour financer les infrastruc- tures”, résume Nicolas Paulissen, très apprécié par l’assistance. Il considère avoir trouvé avec Ségolène Royal une “ministre à l’écoute…” et davantage infor- mée ces derniers jours des réali- tés du terrain et des contraintes qui pèsent déjà si lourdement sur le transport routier de marchan- dises !” “Ces derniers mois, nous avons su construire l’image d’une fédération plutôt dans le dialogue et la construction avec les pou- voirs publics”, estime Nicolas Paulissen. Mais attention, l’État va vouloir reve- nir sur certaines exonérations qu’avait obte- nues la profes- sion pour adou- cir l’Écotaxe. Il faut donc rester vigilant mais “éviter d’être en position de refus de tout car de mauvaises infrastructures et des investissements défaillants nuiraient à la profession”. “Il y aura des concessions à faire”, lance dans la salle un profession- nel lucide, mais il faut surtout que le prochain système soit lisible. “Le support le plus simple, à mon avis, c’est le carburant avec une possibilité de répercussion”, pense Nicolas Paulissen, qui sait que le transport routier a besoin de visibilité et de progressivité. Les professionnels routiers se demandent quelle pourrait être la nouvelle utilité des oné- reux portiques, regrettent que les transporteurs étrangers passent à travers les mailles du filet, s’in- quiètent de l’attitude que vont adopter maintenant les chargeurs lors de discussions tarifaires sou- vent si âpres, redoutent les sté- riles “usines à gaz” et passent ra- pidement sur les milliers d’heures perdues dans des milliers d’entre- prises à cause de l’Écotaxe et du péage de transit… UNE FéDéRATION CO-CONSTRUCTIVE Nicolas Paulissen a évoqué le plan de modernisation qui pour- rait être une réponse au pacte de responsabilité. Les caisses de l’État sont archi vides, celles des routiers bien maigres et il faut pourtant préparer l’avenir et donc investir. Le dossier de la compé- titivité roule avec le volet déve- loppement durable. “Là, nous pouvons être une force de propo- sitions avec le gaz naturel ; il ne faut pas rater ce dossier en cours ni le volet de la protection sociale pour rendre notre profession at- tractive”. Des réflexions sont en cours sur les classifications et la formation professionnelle. Trois juristes du cabinet Stratej qui ont passé en revue les récentes dispositions, prochaines réglementations et obligations, souvent abstruses, relatives au repos hebdomadaire hors cabine, au travail de nuit, au compte per- sonnel de prévention de la pénibi- lité et à la réforme de la formation professionnelle. Pierre Sibut, président du tri- bunal de commerce de Vienne (et qui se représentera aux prochaines élections FNTR), et M e Martin ont longuement évoqué le bien- fondé de la prévention et des mesures aisément accessibles en amont pour conserver la capa- cité de transporter. Opérées en toute confidentialité, ces mesures peuvent éviter des liquidations et dépôts de bilan créant des cor- tèges de chômeurs. “Les TPE et les PME doivent savoir profiter de certains dispositifs qui évi- tent le pire. La prévention coûte moins cher qu’un redressement judiciaire”, insiste Pierre Sibut qui, en plusieurs années d’exer- cice au tribunal, à l’instar d’Yves Chavent, au tribunal de Lyon, et de M. Mazet, en Ardèche, a ac- cumulé une expérience précieuse mise au service d’entrepreneurs traversant une mauvaise période financière. Annick BéROud FNTR Rhône-Isère Un peu de baume avec la suppression du péage de transit Deux jours après l’annonce de la suspension sine die du péage de transit poids lourds, l’Assemblée générale de la FNTR Rhône-Isère s’est tenue dans un climat relativement apaisé. La vigilance s’impose pourtant. “Le plan de modernisation pourrait être une réponse au pacte de responsabilité” 69 e année - N°19.310 Mardi 21 octobre 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0319T79480 Nicolas Paulissen, délégué général de la FNTR International Transport Company Freight Forwarder - Project & Oil Field cargo - Deepwater and off shore project - Supply chain specialist - 4 PL dedicated Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt) 48 rue de l’Aubépine 92160 ANTONY Tél : + 33 1 55 59 07 70 Fax : + 33 1 49 84 06 54 mailto: [email protected] http://www.Transprojets.com EUROREGIE 07/2014 © FBTR Écotaxe : Une vignette pour les poids lourds étrangers La ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, a évoqué dimanche 19 octobre l’imposi- tion possible d’une vignette pour les poids lourds étrangers transitant sur le territoire français pour financer le manque à gagner de la suppression de l’Écotaxe. TGV : La gestion du réseau critiquée par la Cour des comptes La Cour des comptes pointe les dérives de la gestion du réseau des Trains à grande vitesse (TGV) dans un rapport qui doit être présenté jeudi 23 octobre. Infrastructures/ Institutions page 2 Bolloré : Lancement d’une OPE sur Havas Le groupe français Bolloré, qui a lancé une offre publique d’échange sur le groupe pu- blicitaire Havas dont il détient jusqu’ici 36 %, est fortement diversifié avec des intérêts dans la logistique, les médias, l’auto- mobile et même le vin. page 3 Entreprises

Lantenne 21 10 2014

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Page 1: Lantenne 21 10 2014

“On a obtenu la suspension sine die du péage de transit poids lourds, ce qui veut dire sup-pression de cette taxe”, estime Nicolas Paulissen, appuyant fortement, à l’instar de Pierre Sibut, vice-président national, et d’Olivier Thievenaz, prési-dent de la FNTR Rhône-Isère, sur l’importance d’adhérer à un orga-nisme représentatif, de conclure des alliances, de jouer collectif avec détermina-tion mais dans un esprit de dia-logue constructif avec les pouvoirs publics.

“Nous nous sommes engagés à participer à une réflexion collec-tive sur le financement des infra- structures. Mais nous avons posé deux conditions : d’une part, que tout soit bien mis sur la table car n’oublions pas que nous sommes de gros contributeurs à travers toutes les taxes que nous payons comme les taxes sur les carbu-rants, les taxes à l’essieu, les péages, et nous ne voulons pas payer les pots cassés de la priva-tisation des autoroutes et, d’autre part, qu’il ne nous soit pas affecté de fiscalité spécifique supplémen-taire pour financer les infrastruc-tures”, résume Nicolas Paulissen, très apprécié par l’assistance. Il considère avoir trouvé avec

Ségolène Royal une “ministre à l’écoute…” et davantage infor-mée ces derniers jours des réali-tés du terrain et des contraintes qui pèsent déjà si lourdement sur le transport routier de marchan-dises !” “Ces derniers mois, nous avons su construire l’image d’une fédération plutôt dans le dialogue et la construction avec les pou-voirs publics”, estime Nicolas

Paulissen. Mais attention, l’État va vouloir reve-nir sur certaines e x o n é r a t i o n s qu’avait obte-nues la profes-sion pour adou-cir l’Écotaxe. Il faut donc rester vigilant mais “éviter d’être

en position de refus de tout car de mauvaises infrastructures et des investissements défaillants nuiraient à la profession”. “Il y aura des concessions à faire”, lance dans la salle un profession-nel lucide, mais il faut surtout que le prochain système soit lisible. “Le support le plus simple, à mon avis, c’est le carburant avec une possibilité de répercussion”, pense Nicolas Paulissen, qui sait que le transport routier a besoin de visibilité et de progressivité.

Les professionnels routiers se demandent quelle pourrait être la nouvelle utilité des oné-reux portiques, regrettent que les

transporteurs étrangers passent à travers les mailles du filet, s’in-quiètent de l’attitude que vont adopter maintenant les chargeurs lors de discussions tarifaires sou-vent si âpres, redoutent les sté-riles “usines à gaz” et passent ra-pidement sur les milliers d’heures perdues dans des milliers d’entre-prises à cause de l’Écotaxe et du péage de transit…

Une fédération co-constrUctive

Nicolas Paulissen a évoqué le plan de modernisation qui pour-rait être une réponse au pacte de responsabilité. Les caisses de l’État sont archi vides, celles des routiers bien maigres et il faut pourtant préparer l’avenir et donc investir. Le dossier de la compé-titivité roule avec le volet déve-loppement durable. “Là, nous pouvons être une force de propo-sitions avec le gaz naturel ; il ne faut pas rater ce dossier en cours ni le volet de la protection sociale pour rendre notre profession at-tractive”. Des réflexions sont en cours sur les classifications et la formation professionnelle.

Trois juristes du cabinet Stratej qui ont passé en revue les récentes dispositions, prochaines réglementations et obligations, souvent abstruses, relatives au repos hebdomadaire hors cabine, au travail de nuit, au compte per-sonnel de prévention de la pénibi-lité et à la réforme de la formation professionnelle.

Pierre Sibut, président du tri-bunal de commerce de Vienne (et qui se représentera aux prochaines élections FNTR), et Me Martin

ont longuement évoqué le bien-fondé de la prévention et des mesures aisément accessibles en amont pour conserver la capa-cité de transporter. Opérées en toute confidentialité, ces mesures peuvent éviter des liquidations et dépôts de bilan créant des cor-tèges de chômeurs. “Les TPE et les PME doivent savoir profiter de certains dispositifs qui évi-tent le pire. La prévention coûte moins cher qu’un redressement judiciaire”, insiste Pierre Sibut qui, en plusieurs années d’exer-cice au tribunal, à l’instar d’Yves Chavent, au tribunal de Lyon, et de M. Mazet, en Ardèche, a ac-cumulé une expérience précieuse mise au service d’entrepreneurs traversant une mauvaise période financière.

Annick BéROud

FNTR Rhône-Isère

Un peu de baume avec la suppression du péage de transit

Deux jours après l’annonce de la suspension sine die du péage de transit poids lourds, l’Assemblée générale de la FNTR Rhône-Isère s’est tenue dans un climat relativement apaisé. La vigilance s’impose pourtant.

“Le plan de modernisation

pourrait être uneréponse au pacte

de responsabilité”

69e année - n°19.310 Mardi 21 octobre 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0319T79480

Nicolas Paulissen, délégué général de la FNTR

International Transport CompanyFreight Forwarder

- Project & Oil Field cargo- Deepwater and off shore project

- Supply chain specialist- 4 PL dedicated

Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt)

48 rue de l’Aubépine92160 ANTONY

Tél : + 33 1 55 59 07 70Fax : + 33 1 49 84 06 54

mailto:[email protected]

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2014

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Écotaxe :Une vignette pour les poids lourds étrangersLa ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, a évoqué dimanche 19 octobre l’imposi-tion possible d’une vignette pour les poids lourds étrangers transitant sur le territoire français pour financer le manque à gagner de la suppression de l’Écotaxe.

TGV :La gestion du réseau critiquéepar la Cour des comptesLa Cour des comptes pointe les dérives de la gestion du réseau des Trains à grande vitesse (TGV) dans un rapport qui doit être présenté jeudi 23 octobre.

Infrastructures/Institutions

page 2

Bolloré :Lancement d’une OPE sur HavasLe groupe français Bolloré, qui a lancé une offre publique d’échange sur le groupe pu-blicitaire Havas dont il détient jusqu’ici 36 %, est fortement diversifié avec des intérêts dans la logistique, les médias, l’auto-mobile et même le vin.

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Entreprises

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2 - Mardi 21 octobre 2014 - l’antenne

Pour compenser la défunte Écotaxe, Ségolène Royal évoque une vignette pour les poids lourds étrangers. Elle a rappelé qu’une partie de l’argent manquant serait financé par une hausse du prix du gasoil (4 centimes par litre) pour les transporteurs rou-tiers français dont ils devaient initiale-ment être exonérés à l’entrée en vigueur début 2015 de l’Écotaxe, supprimée le 9 oc-tobre. Selon elle, “comme le prix du gasoil est au plus bas, cette taxe sera à peine ressentie” par les transporteurs.

renforceMent dU fret ferroviaire

“Restera à régler le problème des camions étrangers”, a-t-elle dit, en citant l’exemple d’un

poids lourd qui “fait son plein en Belgique, traverse toute la France pour arriver en Espagne sans avoir payé la taxe sur le gasoil, ce qui

n’est pas juste”. “On regarde si ce sera une vignette ou une interdic-tion de prendre les routes nationales avec obligation d’emprunter les au-toroutes”, a-t-elle dit, en disant que sa

“préférence c’est ce qui sera juste et efficace”. “Il n’y a pas l’Éco-taxe ou rien, il faut trouver l’ar-gent (environ 400 millions d’euros devant servir à financer les in-frastructures de transport, NDLR) et que ça ne retombe pas sur les Français, et suivre le principe «usagers-payeurs»”, a-t-elle dit en soulignant que les camions qui endommagent davantage les routes que d’autres véhicules devaient financer leur entretien.

Ségolène Royal a assuré aussi au passage vouloir “renforcer le fret ferroviaire” et a plaidé pour la création des autoroutes de la mer.

En ce qui concerne la société Ecomouv’ qui emploie près de 200 salariés et devait gérer les por-tiques et la collecte de l’Écotaxe, “il faut trouver des solutions”, a martelé Ségolène Royal, qui s’est déjà dite prête la semaine passée à aller “jusqu’au contentieux” judiciaire pour revoir les condi-tions du contrat “exorbitant” avec la société italienne qui a engagé entre 800 millions et 1 milliard

d’euros d’investissements. “Nous sommes en train de regarder juri-diquement ce qui nous engage et non”, a-t-elle précisé, en disant vouloir “s’impliquer personnel-lement pour trouver des solutions pour les salariés” de l’entreprise. Ecomouv’ est une filiale entre l’italien Autostrade, qui détient 70 % du capital, et les français Thales (11 %), SNCF (10 %), SFR (6 %) et Steria (3 %). La société basée à Metz emploie 200 salariés et quelque 130 fonctionnaires des douanes, recrutés pour la plupart entre 2012 et 2013 pour assurer le recouvrement de la taxe.

Ministère de l’ÉcologieRoutier

Une vignette pour les poids lourds étrangersLa ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, a évoqué dimanche 19 octobre l’imposition possible d’une vignette pour les poids lourds étrangers transitant sur le territoire français pour financer le manque à gagner de la suppression de l’Écotaxe.

“Ségolène Royal a plaidé pour

la création des autoroutes

de la mer”

La Chine et la Russie ont signé un protocole d’accord

sur un projet de train à grande vitesse reliant leurs capitales,

une ligne destinée à remplacer le Transsibérien en écourtant le trajet de six à deux jours, a rapporté vendredi 17 octobre

la presse chinoise. La voie ferrée envisagée dépasserait les 7.000 km de long et pas-serait par Kazan, la capitale

de la république du Tatarstan, à 800 km à l’est de Moscou,

selon le journal “Jinghua Shibao” et la télévision d’État

CCTV. Le budget de la ligne à grande vitesse Moscou-Pékin

a été estimé à 230 milliards de dollars.

Étude

Les députés ont finalement maintenu vendredi 17 octobre la taxe générale sur les acti-vités polluantes (TGAP), qui devait faire partie de la liste des petites taxes supprimées dans le projet de budget 2015. Prévue dans le projet de loi de finances, la suppres-sion de cette taxe, qui pèse sur les installations classées pour la protection de l’envi-ronnement (ICPE) et rapporte près de 25 millions d’euros, aurait été malvenue à l’heure de la transition énergétique, a estimé la commission des Finances à l’origine de l’amen-dement voté en séance.

Taxe

Manuel Valls a apporté ven-dredi 17 octobre son soutien au projet “indispensable” de ligne ferroviaire à grande vitesse entre Lyon et Turin, maintes fois retardé, alors que la France et l’Italie viennent de déposer un dossier commun pour obtenir des subventions européennes. “Ce projet est bien sûr indispensable d’un point de vue économique”, a-t-il dit dans les locaux du consortium “Lyon Turin Ferroviaire” à Chambéry. “Nous devons raccrocher pleinement l’Italie du Nord, première région industrielle de l’Europe, à la France”, a dit le Premier ministre français, en soulignant les “plusieurs mil-liers d’emplois” que créera le chantier, estimé à 8,5 milliards d’euros.

Projet

Infrastructures/Institutions

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Aucune des six liaisons à grande vitesse citées dans le dernier rapport de la Cour des comptes n’a atteint les objectifs de rentabilité annoncés, selon un article de “Contexte” intitulé “L’Asphyxie du modèle français de la grande vitesse”, publié sur le site internet du journal, qui cite en exemple les lignes LGV Nord et LGV Méditerranée. La pre-mière atteindrait une rentabilité de 3 % contre 12,9 % initialement

envisagée et la seconde 4,1 %, soit deux fois moins que prévu, selon le journal spécialisé dans les “politiques publiques fran-çaises et européennes”.

rff exagère le niveaU des trafics

La rentabilité des futurs inves-tissements pèche elle aussi par “optimisme”, poursuit le journal, qui indique en citant la Cour des

comptes que pour évaluer la fré-quentation du barreau (portion, NDLR) Poitiers-Limoges, RFF (Réseau ferré de France) “exagère significativement le niveau des trafics”. Une rentabilité biaisée qui impliquerait un apport de sub-ventions pouvant “aller jusqu’à 80 %”, souligne “Contexte”, re-prenant le rapport de la Cour.

La SNCF, qui opère le TGV, doit “restaurer la marge opé-rationnelle de l’activité grande vitesse”, préconise la Cour en s’inquiétant d’une “trajectoire peu soutenable”. “Entre 2008 et 2013, le taux de marge enre-gistré par l’entreprise dans cette activité est passé de 29 % à 12 % du chiffre d’affaires”, rappelle

Contexte. “C’est très important de distinguer ce qui relève de la construction d’une ligne à grande vitesse” et “ce qui concerne en-suite les TGV”, a indiqué Barbara dalibard, directrice générale de la branche SNCF Voyages, qui a seulement eu “des versions inter-médiaires”. “Ce qui est dit dans le rapport c’est qu’après trente années de succès du TGV, au fur et à mesure qu’on étend ces lignes à grande vitesse, elles sont de moins en moins rentables et que leur coût, payé essentiellement par l’activité de péage (droit d’uti-lisation de la ligne versé à RFF, NDLR), vient obérer l’activité ferroviaire elle-même”, indique Barbara Dalibard.

Cour des comptesFerroviaire

la gestion du réseau tgv critiquéeLa Cour des comptes pointe les dérives de la gestion du réseau des Trains à grande vitesse (TGV) dans un rapport qui doit être présenté jeudi 23 octobre, et dont les principales conclusions sont diffusées dans le journal spécialisé “Contexte”.

Page 3: Lantenne 21 10 2014

Entreprises l’antenne - Mardi 21 octobre 2014 - 3

Le groupe diversifié Bolloré a annoncé vendredi 17 octobre qu’il allait lancer une offre pu-blique d’échange (OPE) sur Havas, dont il est actuellement le premier actionnaire. Une prise de contrôle majoritaire dans la prestigieuse doyenne de la publicité permettrait au groupe, que Vincent Bolloré a transformé, en une généra-tion, d’une papeterie familiale en difficulté en un géant au chiffre d’affaires de 10,8 mil-liards d’euros, de consolider sa présence dans le secteur des médias et de la communication. Entre autres, il détient déjà 5 % de Vivendi, est présent entre les mains de 900.000 lecteurs au quotidien grâce au gratuit “Direct Matin” et possède l’ins-titut de sondages CSA, ainsi qu’une participation de près de 14 % dans l’américain Harris Interactive et de 9,6 % dans la société cinématographique

Gaumont. C’est également Bolloré qui a créé en 2005 la chaîne de télévision Direct 8 avant de la revendre en 2011 à Canal +.

51 % dU ca dans le transport

et la logistiqUe

Les activités de logistique de Bolloré couvrent l’ensemble de la planète, avec des participa-tions ciblées ou des rachats qui lui permettent d’être présent dans 99 pays, de la Grande-Bretagne au Timor oriental. En Afrique, la société “Bolloré Africa Logistics” gère 14 grands terminaux conte-neurisés : Abidjan, Douala, Lagos, Libreville, Pointe-Noire, Cotonou, Lomé, Conakry, Freetown... Elle opère également deux lignes de chemin de fer.

Depuis une vingtaine d’an-nées, Bolloré a aussi entrepris d’investir dans les batteries

“Lithium Métal Polymères” (LMP), dans la foulée de son activité de fabrication de films plastiques spéciaux pour condensateurs. Il a franchi une étape supplémentaire en pro-posant une solution de mobilité à partir de voitures électriques équipées de ses batteries, les Bluecar : Autolib, lancé en 2011 à Paris, rencontre un fort succès avec 6 millions de locations, et des services d’autopartage sur le même modèle ont été installés à Lyon, Bordeaux et Indianapolis (États-Unis). Bolloré et Renault ont annoncé en septembre que la “Bluecar” serait à terme as-semblée par la marque française dans une de ses usines.

En Afrique, en Asie et en Amérique du Nord, le groupe est présent dans l’agriculture et la sylviculture : plantations d’hé-véas et de palmiers à huile via sa participation de 38,7 % dans le groupe Socfin, et même trois fermes aux États-Unis, de 3.000 hectares au total. Au chapitre des participations diverses, Bolloré détient 7,5 % de Mediobanca, une des princi-pales banques italiennes, 1,6 % de Vallourec (tubes en acier) et 21,2 % de Bigben Interactive,

fabricant d’accessoires de jeux vidéo. En France, Bolloré dit être le premier distributeur indé-pendant de fuel domestique et de carburant pour engins agricoles, exploite l’oléoduc de Donges-Melun-Metz et possède les dépôts de carburants de Caen, Belfort, Clermont-Ferrand, Mulhouse et Strasbourg.

Par secteur, Bolloré réalisait 51 % de son chiffre d’affaires dans le transport et la logistique en 2013, 30 % dans la logistique pétrolière, 17 % dans la com-munication et 2 % dans le stoc-kage d’électricité et les solutions pour le stockage d’électricité. Il réalise par ailleurs 44 % de son

chiffre d’affaires en France, 21 % en Afrique, 18 % en Europe (hors France), 10 % sur le continent amé-ricain, et 7 % en Asie-Pacifique. Il a aussi in-vesti dans le vin en France, dont

le cru classé “Domaine de la Croix”. Ses domaines viticoles produisent “environ 550 milliers de bouteilles par an”. Le groupe familial fondé en 1822, et dont les Bolloré détiennent toujours la majorité, a dégagé un résultat net de 450 millions d’euros en 2013. Il revendique 53.600 salariés dans le monde.

BolloréFinances

lancement d’une ope sur Havas

Le groupe français Bolloré, qui a lancé une offre publique d’échange sur le groupe publicitaire Havas dont il détient jusqu’ici 36 %, est fortement diversifié avec des intérêts dans la logistique, les médias, l’automobile et même le vin.

“Bolloré, un groupe fortement diversifié”

© BolloRé aFRica logiSTicS

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Pensez aux PETITES ANNONCES DE L’ANTENNE

Les chantiers du désamiantage et démantèlement du navire-école de la marine “Jeanne d’Arc” et du croiseur lance-missiles le “Colbert” ont été confiés à Veolia, spécialiste français de l’eau et des déchets, pour un montant de 11,5 millions d’euros, a annoncé vendredi 17 octobre le groupe. Ces deux chan-tiers se dérouleront pendant 32 mois au port de Bassens-Bordeaux. Les deux navires retirés du service actif, en 2010 pour la “Jeanne d’Arc” et en 1991 pour le “Colbert”, seront découpés en blocs de ferraille destinés au recy-clage, a précisé Bernard Harambillet, responsable chez Veolia du recyclage et de la valorisation des déchets.

Démantèlement

Le groupe espagnol de BTP et de services Ferrovial a

annoncé hier avoir présenté une offre publique d’achat sur le groupe australien Transfield

Services pour 999,38 mil-lions de dollars australiens

(686,8 millions d’euros), que ce dernier a immédiatement

rejeté. Ferrovial indique avoir présenté une offre non contrai-

gnante pour le rachat de 100 % de Transfield Services au prix de 1,95 dollar austra-

lien par action. La direction du groupe australien de mainte-

nance présent dans l’industrie et les transports a rejeté cette offre, la jugeant non attractive.

Achat

La compagnie aérienne low-cost australienne Virgin, propriétaire de 60 % de Tigerair Australia, a acquis vendredi 17 octobre pour un dollar symbolique les 40 % encore détenus par Tiger Airways, filiale de Singapore Airlines (SIA). Tiger Airways a simultanément annoncé que SIA allait prendre le contrôle majoritaire de son capital dans le cadre d’un plan destiné à redresser ses opérations commerciales. Virgin, deuxième compagnie australienne après Qantas, s’était offert 60 % du capi-tal de Tigerair Australia l’an dernier pour 35 millions de dollars australiens.

Acquisition

Airbus a annoncé vendredi 17 octobre qu’il allait réduire l’an prochain la cadence de

production de son long- courrier A330 “en vue de per-

mettre la transition vers l’A330 Neo”, version remotorisée

du best-seller de l’avionneur européen qui doit entrer en

service fin 2017. “Airbus a dé-cidé d’adapter la cadence de

production de ses appareils de la famille A330, qui passera,

au quatrième trimestre 2015, de 10 actuellement à 9 ap-

pareils par mois”, indique-t-il. Le constructeur rappelle qu’il

produit dix exemplaires par mois depuis 2013, “le rythme

de production le plus élevé jamais atteint dans l’industrie

pour cette catégorie” d’avions.

Cadence

En Afrique, la société “Bolloré Africa Logistics” gère 14 grands terminaux conteneurisés

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4 - Mardi 21 octobre 2014 - l’antenne

L’or profite des turbulences sur les marchés financiersL’or a bénéficié d’une certaine faiblesse du dollar et d’une montée de l’aversion au risque.

Du côté des alimentaires, maïs, soja et blé accentuent leur rebond tandis que le café, le sucre et le cacao se replient légèrement.PLATINE/PALLADIUM - Les métaux platinoïdes,

dont l’utilisation est majoritairement industrielle (l’in-dustrie automobile s’en sert pour fabriquer les pots ca-talytiques), ont été emportés par les craintes sur l’éco-nomie mondiale.

Le platine a chuté jeudi 16 octobre à un minimum depuis dix jours (à 1.238,72 dollars l’once) tandis que le palladium a dégringolé à un plus bas depuis sept mois et demi (à 729,80 dollars l’once).

Pourtant, les données publiées dans la semaine sur l’industrie automobile ont été positives, avec une hausse de 6,4 % des immatriculations de voitures neuves en septembre en Europe et une augmentation de 2,5 % des ventes de voitures le mois dernier en Chine.

“La demande robuste de l’industrie automobile devrait soutenir les prix du platine et du palladium” à l’avenir, ont ainsi estimé les analystes de Commerzbank.

Sur le London Platinum and Palladium Market, l’once de platine a fini à 1.259 dollars, contre 1.256 dol-lars sept jours plus tôt.

L’once de palladium a terminé pour sa part à 753 dollars, contre 784 dollars à la fin de la semaine précédente.

MÉTAUX DE BASE - Les métaux industriels ont commencé la semaine en progressant, “soutenus par des données chinoises sur le commerce extérieur étonnamment bonnes”, ont expliqué les analystes de Commerzbank.

La Chine a enregistré un rebond surprise de ses im-portations en septembre (+ 7 % sur un an) après plu-sieurs mois de repli, ainsi qu’une progression plus ro-buste que prévu de ses exportations, selon les données officielles publiées lundi 13 octobre.

Le marché des métaux est très sensible à l’évolution de l’économie chinoise, la Chine étant de loin le pre-mier consommateur mondial de ces matières premières.

Le cuivre a ainsi bondi, atteignant mardi 14 octobre son plus haut niveau depuis un mois (à 6.825 dollars la tonne).

En milieu de semaine, la tendance sur le marché s’est retournée, dans le sillage de la chute des marchés d’actions en plein doute sur la pérennité de la reprise économique mondiale.

Les métaux de base ont tout particulièrement dégrin-golé jeudi 16 octobre, à cause de “la peur de la déflation et d’un manque de croissance dans toutes les princi-pales économies”, ont expliqué les analystes du courtier Triland Metals.

Confrontée à un ralentissement continu des prix, la zone euro pourrait tout particulièrement basculer dans la déflation, un cercle vicieux dont le Japon peine à sortir depuis vingt ans. À la baisse des prix, succède la baisse de la consommation, des investissements puis des salaires, avec des retombées néfastes sur l’activité.

L’aluminium a chuté jeudi 16 octobre à son plus bas niveau depuis deux semaines (à 1.893,50 dollars la tonne) tandis que le cuivre est tombé vendredi 17 octobre jusqu’à son plus bas niveau depuis six mois (à 6.530 dol-lars la tonne).

Le plomb et l’étain ont quant à eux glissé jeudi 16 octobre jusqu’à des minimums depuis respectivement mai 2013 (à 1.961,50 dollars la tonne) et juillet 2013 (à 19.000 dollars la tonne).

Enfin, le nickel et le zinc sont tombés jeudi 16 oc-tobre à des plus bas depuis respectivement sept mois (à 15.340 dollars la tonne) et trois mois et demi (à 2.193 dollars la tonne).

Vendredi 17 octobre en fin d’échanges européens, les métaux de base se redressaient, bénéficiant d’achats à bon compte après leur dégringolade de la veille.

Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s’échangeait à 6.615 dollars vendredi 17 oc-tobre, contre 6.631,50 dollars le vendredi précédent.

L’aluminium valait 1.962 dollars la tonne, contre 1.923,75 dollars.

Le plomb valait 2.030 dollars la tonne, contre 2.059,25 dollars.

L’étain valait 19.426 dollars la tonne, contre 19.961 dollars.

Le nickel valait 15.648 dollars la tonne, contre 16.462 dollars.

Le zinc valait 2.245,75 dollars la tonne, contre 2.313,75 dollars.

CACAO - Les cours du cacao ont évolué en dents de scie, encaissant des chiffres décevants sur le broyage de fèves en Europe mais encourageants en Amérique du Nord.

Selon les données publiées mardi 14 octobre par l’Association européenne du cacao (ECA), le volume de fèves de cacao concassées de juillet à septembre en Europe s’est établi à 327.866 tonnes, soit 1,1 % de moins qu’à la même période l’année dernière.

Le marché n’a pas bien accueilli ces données, qui sont utilisées comme baromètre de la demande, et le cacao échangé à New York a même marqué mardi 14 octobre un plus bas depuis quatre mois et demi (à 3.022 dollars la tonne).

Les prix du cacao se sont ensuite redressés en fin de semaine, grâce à des données encourageantes en prove-nance d’Amérique du Nord.

Le volume de fèves concassées au troisième trimestre en Amérique du Nord a grimpé de 4,59 % sur un an, s’établissant à 138.027 tonnes, selon les chiffres diffusés jeudi 16 octobre par la fédération professionnelle amé-ricaine NCA.

À Londres, la tonne de cacao pour livraison en dé-cembre valait 2.038 livres sterling, contre 2.029 livres sterling le vendredi précédent.

À New York, la tonne pour livraison en décembre valait 3.119 dollars, contre 3.128 dollars sept jours plus tôt.

CAFÉ - Les prix du café ont légèrement baissé, at-teignant des minimums depuis une dizaine de jours jeudi 16 octobre à Londres (à 2.136 dollars la tonne) et ven-dredi 17 octobre à New York (à 210,40 cents la livre).

Ce petit repli intervient après une forte hausse des cours la semaine précédente – jusqu’à des plus hauts depuis janvier 2012 à New York et depuis sept mois à Londres – en raison d’inquiétudes sur une nouvelle sé-cheresse au Brésil, premier producteur mondial de café.

“Certaines prévisions annoncent des pluies en fin de semaine prochaine”, a rapporté Jack Scoville, ana-lyste chez Price Futures Group, ce qui explique la légère baisse des cours.

Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour li-vraison en janvier valait 2.152 dollars vendredi 17 oc-tobre, contre 2.186 dollars pour le contrat de novembre le vendredi précédent.

Sur le ICE Futures US de New York, la livre d’ara-bica pour livraison en décembre valait 213,20 cents, contre 220,80 cents sept jours auparavant.

SUCRE - Dans un marché où les fondamentaux res-tent baissiers (à cause de la surabondance d’offre), les prix du sucre se sont quelque peu affaissés, marquant jeudi 16 octobre des plus bas depuis deux semaines à Londres (à 419,30 dollar la tonne) et à New York (à 16,28 cents la livre).

La semaine précédente, les cours du sucre avait bondi, bénéficiant de craintes sur la production brési-lienne, qui a nettement ralenti au cours de la seconde quinzaine de septembre.

À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en décembre valait 426,40 dollars, contre 425,10 dollars le vendredi précédent.

À New York, la livre de sucre brut pour livraison en mars valait 16,59 cents, contre 16,63 cents sept jours auparavant.

CÉRÉALES/SOJA - Les cours du maïs, du soja et du blé ont accentué leur rebond à Chicago, des précipi-tations trop importantes dans le Midwest américain et des conditions trop sèches en Amérique latine retardant moissons et ensemencement des cultures.

Vendredi 17 octobre, des ventes à l’exportation de produits agricoles américains jugées encourageantes ont par ailleurs accéléré la hausse des prix.

Les prix agricoles ont “bénéficié de conditions trop humides dans le centre et l’est de la Corn Belt aux États-Unis qui ont encore aggravé les retards des moissons”, a noté Dewey Strickler, d’AG Watch Market Advisors.

La semaine précédente, seulement 24 % de la pro-duction de maïs avait été récoltée contre 43 % en moyenne à cette époque de l’année et 40 % de celle de soja contre 53 % en moyenne.

L’offre sur le marché physique s’est en conséquence contractée, faisant monter les prix à Chicago.

Les précipitations trop importantes ont également soutenu les cours du blé, “ralentissant l’ensemencement des plants de blé rouge d’hiver, ce qui pourrait se tra-duire par un recul des superficies plantées à temps”, a noté Dewey Strickler.

En outre, la hausse des prix de l’oléagineux a été accentuée par des craintes en Amérique du Sud, où “une météo chaude et sèche dans le Nord du Brésil a susci-té des inquiétudes pour la mise en culture du soja”, a relevé Dewey Strickler.

“Ces deux éléments ont aidé les prix à rebondir mais la semaine prochaine, la pression des récoltes aux États-Unis devrait s’accélérer”, a noté Dax Wedemeyer, de US Commodities.

En effet, “la pluie devrait quitter le Midwest aujourd’hui, annonçant une série de jours de beau temps qui vont permettre aux moissons d’avancer”, a relevé Paul Georgy, de la maison de courtage Allendale.

Les prévisions météos “font état de 7 à 10 jours de ciel bleu”, a souligné Dax Wedemeyer.

Du côté des ventes hebdomadaires, les États-Unis ont vendu environ 1,9 million de tonnes de maïs (cam-pagne 2014-2015), un chiffre en haut de la fourchette des attentes des analystes, selon un rapport hebdo- madaire publié vendredi 17 octobre par le ministère américain de l’Agriculture (USDA).

En soja, les États-Unis ont aussi fait le plein de com-mandes avec 935.000 tonnes de la récolte automnale achetée, soit plus que prévu.

Les ventes de blé pour cette campagne ont aussi été jugées encourageantes (454.000 tonnes).

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre 2014, le plus échangé actuellement sur le marché, a fini à 3,48 dollars contre 3,34 dollars le ven-dredi précédent (+ 4,2 %).

Le boisseau de blé pour livraison en décembre, le contrat le plus actif en ce moment, a clôturé à 5,16 dol-lars contre 4,985 dollars en fin de semaine précédente (+ 3,5 %).

Le boisseau de soja pour livraison en novembre, le plus coté, a terminé à 9,5175 dollars contre 9,225 dol-lars (+ 3,2 %).

COTON - Les cours du coton n’ont pas réussi à transformer l’essai à New York : ils sont repartis en baisse après un rebond la semaine précédente, des ex-portations américaines décevantes occultant les craintes liées à la météo aux États-Unis.

En première partie de semaine, “une météo à nouveau très défavorable dans le Sud-Est (des États-Unis) et un rebond technique ont permis aux prix de se hisser jusqu’à 65,65 cents”, ont relevé les experts de Plexus Cotton.

Mais l’annonce du retour du ciel bleu au cours des prochains jours et des signes d’une demande vacillante, malgré l’accessibilité des prix, faisaient pencher la ba-lance dans l’autre sens en fin de semaine.

La livre de coton pour livraison en décembre, la plus échangée actuellement sur l’IntercontinentalExchange (ICE), a fini vendredi 17 octobre à 63 cents contre 64,10 cents en fin de semaine précédente (- 1,7 %).

L’indice Cotlook A, moyenne quotidienne des cinq prix du coton les plus faibles sur le marché physique dans les ports d’Orient, s’échangeait à 70,20 dollars les 100 livres contre 71,00 dollars le vendredi précédent (- 1,1 %)

En vedette…OR/ARGENT

“Les fondamentaux sont devenus moins bais-siers pour l’or après la récente faiblesse du dollar ainsi que la baisse des bourses et des taux d’em-prunt”, a expliqué Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.

Le dollar a récemment reculé face au yen et à l’euro après des commentaires de la Réserve fé-dérale américaine (Fed) laissant entendre qu’elle pourrait s’abstenir de relever ses taux d’intérêt de façon anticipée en raison des incertitudes quant à l’économie mondiale.

De plus, la panique qui s’est emparée des mar-chés financiers mercredi 15 et jeudi 16 octobre, en raison de la dégradation de la conjoncture écono-mique mondiale, a renforcé l’attrait de l’or en tant que valeur refuge aux yeux des investisseurs.

Le métal jaune a ainsi grimpé mercredi 15 oc-tobre jusqu’à son plus haut niveau depuis cinq se-maines (à 1.249,84 dollars l’once), entraînant l’ar-gent, monté le même jour à un maximum depuis trois semaines (à 17,82 dollars l’once).

Sur le London Bullion Market, l’once d’or a terminé à 1.234,25 dollars vendredi 17 octobre au fixing du soir, contre 1.219 dollars le vendredi précédent.

L’once d’argent a clôturé à 17,36 dollars, contre 17,26 dollars il y a sept jours.

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Page 10: Lantenne 21 10 2014

10 - Mardi 21 octobre 2014

En baisseEn hausseLe marché automobile euro-

péen a connu une nouvelle em-bellie au mois de septembre, avec une hausse de 6,4 % des imma-triculations de voitures neuves, tirée par le rebond de l’Espagne. Dans ce marché toujours en convalescence mais en crois-sance pour le 13e mois consé-cutif, les constructeurs français tirent particulièrement bien leur épingle du jeu, Renault progres-sant de 10,7 % et PSA Peugeot Citroën de 9,8 % par rapport à septembre 2013.

La chute des prix du pétrole vénézuélien à leur plus bas depuis 2010 met plus à mal encore les finances du gouvernement de Nicolas Maduro, qui pourrait être contraint de réaliser des ajuste-ments économiques longtemps repoussés pour combattre un défi-cit budgétaire de plus de 15 % du PIB. Vendredi 17 octobre, le baril de pétrole du Venezuela s’échan-geait à 77,65 dollars, un plancher jamais atteint depuis novembre 2010. Quelque 96 % des recettes en devises de l’État vénézuélien, assis sur les plus importantes ré-serves du monde, proviennent des exportations de pétrole.

TurbulencesLes 22 passagers et l’équipage d’un

A380 de Singapore Airlines (SIA), en provenance de Singapour et à destina-tion de Bombay en Inde, ont été bles-sés lorsque l’avion a été pris dans des turbulences pendant sa descente, a indiqué la compagnie dimanche 19 oc-tobre. Huit passagers et 14 membres d’équipage du vol SQ 424 ont été blessés. Selon la compagnie, l’avion “a été pris dans des turbulences sou-daines pendant la descente”. Il y avait 408 passagers à bord et 25 membres d’équipage.

GrèveL’Allemagne connaît un début de

semaine inhabituellement agité sur le front social avec la grève, hier et au-jourd’hui, des pilotes du groupe aérien Lufthansa, juste après les conducteurs de train de Deutsche Bahn. Après la grève des conducteurs de train qui, en plein chassé croisé des vacances d’au-tomne, a perturbé le trafic ferroviaire ce week-end, c’est le tour de l’aérien avec le mouvement des pilotes de Lufthansa, en conflit avec la direction sur les conditions de fin de carrière. Les deux conflits durent depuis plusieurs semaines, mais dans les deux cas les syndicats ont singulièrement durci le ton ces derniers jours. Celui des pilotes Cockpit a appelé ses membres à cesser le travail depuis hier 13 heures à ce soir, sur les vols intérieurs et moyen-courrier. Lufthansa prévoit de ce fait 2.150 vols et 200.000 passagers impactés. Mais la compagnie, en sollicitant d’autres pi-lotes, prévoit d’assurer un tiers du trafic, soit 700 vols.

IndemnisationLes Prud’hommes de Paris ont ré-

cemment solidairement condamné la SNCF à indemniser les employés d’un de ses sous-traitants au titre du préjudice d’anxiété lié à leur exposi-tion à l’amiante, une première. Selon Me Xavier Robin, avocat des salariés, 12.000 euros de dommages et intérêts ont été accordés à chacun des huit sa-lariés de ISS, la société de nettoyage sous-traitante. Cette somme est due solidairement par la SNCF et ISS. Ces salariés soutenus par le syndicat Sud-Rail étaient chargés du nettoyage d’un atelier de maintenance de la SNCF au Mans.

CrashLe renseignement allemand accuse

les séparatistes prorusses en Ukraine d’avoir abattu en juillet le vol MH17, avec 298 personnes à son bord, à l’aide d’un missile sol-air volé à l’armée ukrainienne, rapporte dimanche 19 oc-tobre l’hebdomadaire “Der Spiegel”. Les séparatistes auraient dérobé un système de missiles sol-air de moyenne portée Bouk dans une base militaire ukrainienne, avant de l’utili-ser pour abattre l’avion de la Malaysia Airlines le 17 juillet, estime le patron des services secrets allemands, cité par le “Spiegel”.

CollisionUn chauffeur routier français a été

tué, samedi 18 octobre sur l’autoroute A64, dans une collision entre une bé-taillère et un bus transportant des tou-ristes philippins qui partaient en pèleri-nage à Lourdes. Avant le lever du jour, le bus aurait percuté par l’arrière le vé-hicule transportant six ânes et poneys. La bétaillère était apparemment mal éclairée.

Vol Air France vers la Guinée annulé samedi 18 octobre

Le vol Air France pour Conakry a été annulé samedi 18 octobre, l’appareil n’ayant pas pu décoller de Paris à cause du cas suspect d’Ebola détecté lors des premiers contrôles sanitaires sur le sol français. Un seul avion assure la liaison entre Roissy et la Guinée pour Air France. Il a dû être “désinfecté en vertu du prin-cipe de précaution”, a expliqué un porte-parole de la compagnie.

Des syndicats d’hôtesses et de stewards d’Air France avaient exigé ven-dredi 17 octobre “la fermeture de la des-serte de Conakry” en Guinée, inquiets d’un “risque grave de propagation de l’épidémie”. L’Unsa et le SNPNC-FO, syndicats des personnels navigants et commerciaux (PNC) représentatifs à Air France, réclament la “fermeture de la ligne de Conakry jusqu’à ce que l’épidé-mie du virus Ebola soit complètement maîtrisée”. L’intersyndicale, qui s’appuie sur la décision prise par d’autres compagnies (British Airways et Emirates) de suspendre cette ligne, “dénonce la scandaleuse obstination” d’Air France, qui leur a fourni “une simple paire de gants” en guise de protection.

Par ailleurs, la Belgique a mis en place lundi 20 octobre des contrôles sur les voyageurs venant de pays touchés par Ebola, après la France et le Royaume-Uni. La température des quelque 200 passagers du vol de la compagnie Brussels Airlines en provenance de Conakry via Freetown a été contrôlée à leur arrivée à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem vers 4 h 15, et ils ont dû remplir un formulaire de l’Organisation mondiale de la santé. La Belgique est avec la France le seul pays européen à assurer des dessertes directes avec le centre de l’épidémie en Afrique. Brussels Airlines assure des vols le lundi et le jeudi vers Conakry, en Guinée, avec une étape à Freetown, au Sierra Leone, et le mardi et le samedi vers Monrovia, au Liberia.

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Un porte-conteneurs russe était à la dérive vendredi 17 octobre dans le Pacifique Nord, aux confins du Canada et de l’État américain de l’Alaska, alors que la mer est “déchaînée”, ont indi-qué les garde-côtes canadiens. Long de 135 mètres, le “Simushir” a subi une panne de moteur dans la nuit du 16 au 17 octobre et se situait vendredi après-midi à environ 17 km au large des îles canadiennes de la Reine Charlotte. “Il dérive actuellement en parallèle” de cet archipel, en direction de l’Alaska, “donc il n’y a pas de danger d’échouage pour le moment”, a indiqué l’enseigne de vaisseau Ron MacDougall, du centre canadien de coordination des

opérations de sauvetage de Victoria. Un navire des garde-côtes canadiens fait route actuellement vers le “Simushir” et devait être sur zone vers 15 heures lo-cales, a ajouté Ron MacDougall. Même si ce n’est pas un remorqueur, le bâti-ment dispose de “capacités limitées pour

stabiliser” le porte-conteneurs russe. Les Amérindiens de la nation Haida, qui peu-plent principalement cet archipel, ont dé-claré l’état d’urgence, indiquant sur leur page Facebook être en train d’installer un poste de commandement dans le petit village d’Old Masset, au nord des îles de la Reine Charlotte. Parti du port d’Everett, dans l’État de Washington, en direction de la Russie, le “Simushir” renferme dans ses cales 450 tonnes de gasoil. La mer sur zone est “démontée” avec des vents de 50 nœuds et des vagues atteignant 7 mètres, mais la météo devait se calmer samedi matin, a dit l’enseigne de vaisseau Ron MacDougall.

Le “Simushir” à la dérive dans le Pacifique Nord

Ebola

Un navire avec du riz avarié chassé de Freetown

La Sierra Leone a chassé de ses eaux un navire transportant plus de 1.000 tonnes de riz, les autorités assurant que la cargaison était impropre à la consommation. Le navire était entré jeudi 16 octobre dans les eaux territoriales sierra-léonaises et a été escorté jusqu’à un quai du port de Freetown par la Marine, qui a interdit aux dockers de décharger la cargaison du navire en attendant une décision officielle, selon les au-torités portuaires et des dockers. Les autorités portuaires, l’agent local du transpor-teur et d’autres responsables des questions de sécurité et d’environnement ont ensuite décidé, après une réunion à huis clos jusqu’à tard vendredi 17 octobre, d’interdire le déchargement du navire, après confirmation qu’il transportait du “riz avarié, impropre à la consommation”, a expliqué l’administration portuaire samedi 18 octobre. Ordre a ainsi été donné au navire de quitter “nos eaux territoriales avec effet immédiat. Le navire ne venait pas en Sierra Leone, mais partait soit pour l’Afrique du Sud, soit pour le Ghana, le Liberia ou la Guinée. Nous ne savons pas pourquoi le consignataire en Sierra Leone a demandé à accéder à nos ports”, a-t-elle affirmé. Selon Cornelius Max Williams, l’agent local du transporteur, le navire transportait “1.073 tonnes de riz dans des sacs de 50 kg pour la Guinée”. “Nous avons respecté l’ordre reçu, et le navire a quitté les eaux territoriales sierra-léonaises vendredi soir. Je ne peux formellement pas dire quelle est actuellement sa destination”, a déclaré Cornelius Max Williams. Selon lui, le navire a connu en route un problème qui a causé une infiltration d’eau de mer dans la zone où se trouvait le riz. Samedi 18 octobre à Freetown, le vice-ministre du Commerce et de l’In-dustrie, Alie Badara Mansaray, s’est félicité de la décision de refuser l’introduction en Sierra Leone de riz avarié. “Nous ne voulons pas ajouter un problème supplémentaire à la crise d’Ebola à laquelle nous sommes confrontés. Nous avons autorisé l’entrée du navire en Sierra Leone pour en vérifier la cargaison”, a-t-il dit.

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