9
La croisière a le vent en poupe et s’expose en large au Salon du Tourisme. “Depuis deux jours, on reçoit vraiment beaucoup de monde. Et un visiteur sur deux nous félicite pour notre com- mande aux chantiers navals de Saint-Nazaire...”, raconte Morane Brossolette, respon- sable commercial sur le stand de MSC Croisières. L’armateur italo-suisse a signé jeudi 20 mars une lettre d’intention pour faire construire deux nouveaux pa- quebots géants par les chantiers STX France, une commande de 1,5 milliard d’euros, signe de sa bonne santé et de ses ambitions de développement. Présente depuis une dizaine d’années dans l’Hexagone, MSC Croisières est passée de 40.000 voyageurs fin 2008 à 150.000 fin 2013 et en vise jusqu’à 20.000 de plus cette année, talonnant le numéro un Costa Croisières. 522.000 CROISIèRES RéSERVéES EN 2013 Le marché français est loin d’être saturé, selon les profes- sionnels. La clientèle française a mis longtemps avant de s’in- téresser réellement à ce type de vacances mais depuis le début des années 2000, la mayonnaise a pris et ne cesse de monter. Avec 522.000 croisières réservées en 2013, soit 9 % de plus en un an, les Français ont conquis pour la première fois l’an dernier la quatrième place du marché européen, détrônant ainsi les Espagnols. Ils se placent der- rière les Britanniques (1,73 mil- lion de voyages), les Allemands (1,69 million) et les Italiens (869.000), selon l’association européenne du secteur, CLIA Europe. Aujourd’hui la croisière est accessible. Chez Costa, le panier moyen est d’environ 1.000 euros par passager pour sept nuits en Méditerranée. Deux tiers des croisiéristes fran- çais choisissent d’ailleurs la Méditerranée, devant les Caraïbes et l’Europe du Nord. “Il y a un engouement. Nous avons fait une très belle jour- née hier sur le Salon, on sent une réelle demande”, témoigne Christelle Maubec, responsable de développement au Club de la croisière Marseille-Provence. Marseille a profité l’an dernier de son statut de “capitale culturelle” et est devenue le sixième port de croisières de Méditerranée, re- montant de trois places en un an dans le classement européen dominé par Barcelone, Rome et Venise. “Nous avons comptabili- sé 1.190.000 passagers en 2013”, en tête de ligne ou en escale, ex- plique Christelle Maubec. Pour 2014, l’objectif du principal port de croisières français est 1.350.000 passagers, soit un mil- lion de plus qu’en 2004. Vingt- deux compagnies sont repré- sentées au Salon du tourisme, et presque toutes desservent Marseille. Chez Croisières de France, on attend avec hâte de prendre possession en avril du deu- xième navire de la compagnie, le “Zénith”. “On espère doubler notre clientèle française, pour passer à environ 100.000 clients”, indique Fabienne Baudrier, responsable Communication et Marketing de la compagnie. “Les croisières de l’été se remplissent vraiment bien cette année. Notre cible, c’est les 39-59 ans. Notre concept, c’est «francophone et gastronome», pas un tourisme de masse, mais avec un prix abordable”, dit- elle. “Nous avons par exemple une croisière superbe au départ de Calais, à travers la Baltique et jusqu’à Saint-Pétersbourg, à 1.337 euros les quinze jours en basse saison”, ajoute-t-elle. Venue de Tours pour la jour- née, Hélène Babin, 67 ans et re- traitée de l’enseignement, se ren- seigne : son mari veut justement aller à Saint-Pétersbourg, il rêve de voir le musée de l’Ermitage. Elle a repéré une croisière pro- posée par la compagnie Regent Seven Seas Cruises, spécialiste des voyages de luxe sur des ba- teaux accueillant 700 passagers au maximum et du “tout com- pris” total, excursions incluses. “J’aime ce bateau, il n’est pas bling bling”, dit-elle. “Nous avons découvert les croisières il y a quatre ans. Saint-Pétersbourg serait la troisième”. Hélène Babin recherche “du beau et de l’authentique”. Et elle est prête à “mettre le prix”. Audrey KAuFFMAnn Anvers : Le trafic annuel a progressé de 3,6 % en 2013 Le port belge d’Anvers a achevé l’année sur un record meilleur que prévu. Au 31 décembre 2013, à 190,84 millions de tonnes, son trafic global a pro- gressé de 3,6 % celui qui avait été enregistré en 2012. Allemagne : Première en performance logistique L’Allemagne est le pays du globe qui dispose des meilleures infrastructures pour le com- merce international, distançant notamment les États-Unis (9 e ), la France (13 e ) ou la Chine (28 e ), selon un classement de la Banque mondiale publié jeudi 20 mars Fer de France : Convention avec Ubifrance pour l’international L’agence pour le développement international des entreprises Ubifrance et Fer de France, organisme interprofessionnel du transport ferroviaire, ont signé vendredi 21 mars une convention pour le développe- ment des entreprises du secteur hors de l’Hexagone, en vue d’augmenter les exportations ferroviaires de 30 % d’ici 2017. Infrastructures/ Institutions Un important couloir de navigation fermé au Texas Un important couloir de navigation du port de Houston, au Texas, était fermé hier pour laisser les équipes de nettoyage venir à bout d’une nappe de pé- trole qui s’est répandue dans le golfe du Mexique après l’accident d’une barge ce week-end. La barge pétrolière est entrée en collision avec un navire samedi 22 mars et quelque 635.000 litres de pétrole sous forme de mazout se sont échappés dans l’eau. Des équipes de nettoyage ont été déployées près du lieu de l’accident et “le long des côtes sensibles” du litto- ral. Près de 24 bateaux “tra- vaillent activement à retirer le pétrole” de la surface. Les équipes de nettoyage ont par ailleurs siphonné le pétrole restant de la barge endommagée pour le dispo- ser dans un autre comparti- ment, tandis que la barge a été transportée sur un chan- tier naval. Le Houston Ship Channel, un important cou- loir de navigation du port de Houston, “reste fermé au trafic”, selon les gardes- côtes américains. Maritime La croisière s’expose en large au Salon du Tourisme Trafic en hausse constante, renforcement des flottes et des escales, nouvelles commandes de navires... Les bonnes nouvelles se succèdent pour la croisière en France et l’intérêt croissant du public est palpable au Salon du Tourisme, où un espace dédié aux croisières a été aménagé pour la première fois. “Le marché français est loin d’être saturé” page 2 37 La compagnie singapou- rienne à bas coûts Tigerair a annoncé hier une commande de 37 A320 Neo à Airbus, pour un prix catalogue de 3,8 milliards de dollars. Les 37 appareils doivent être livrés entre 2018 et 2025, selon les termes du contrat qui prévoit une option pour l’achat de 13 appareils sup- plémentaires et la conversion des A320 Neo dans leur ver- sion augmentée, A321 Neo. Tigerair a de ce fait annulé une commande datant de 2007 portant sur 9 A320 li- vrables en 2014 et 2015. le chiffre du jour 69 ème année - N°19.166 Mardi 25 mars 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0319T79480 International Transport Company Freight Forwarder - Project & Oil Field cargo - Deepwater and off shore project - Supply chain specialist - 4 PL dedicated Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt) 48 rue de l’Aubépine 92160 ANTONY Tél : + 33 1 55 59 07 70 Fax : + 33 1 49 84 06 54 mailto: [email protected] http://www.Transprojets.com EUROREGIE 12/2013 © STX Gaussin : À la conquête des terminaux portuaires mondiaux Les difficultés financières du groupe Gaussin Manugistique sont derrière lui. À la tête d’une gamme innovante de véhicules et remorques portuaires, l’entre- prise française engrange les commandes à l’image de celle signée il y a quelques jours avec l’allemand FSH pour équiper le port de Hambourg. MHI : Perte sur les chantiers navals Maviflex : La robustesse des produits Entreprises page 3

Lantenne 25 03 2014

Embed Size (px)

DESCRIPTION

 

Citation preview

La croisière a le vent en poupe et s’expose en large au Salon du Tourisme. “Depuis deux jours, on reçoit vraiment beaucoup de monde. Et un visiteur sur deux nous félicite pour notre com-mande aux chantiers navals de Saint-Nazaire...”, raconte Morane Brossolette, respon-sable commercial sur le stand de MSC Croisières. L’armateur italo-suisse a signé jeudi 20 mars une lettre d’intention pour faire construire deux nouveaux pa-quebots géants par les chantiers STX France, une commande de 1,5 milliard d’euros, signe de sa bonne santé et de ses ambitions de développement. Présente depuis une dizaine d’années dans l’Hexagone, MSC Croisières est passée de 40.000 voyageurs fin 2008 à 150.000 fin 2013 et en vise jusqu’à 20.000 de plus cette année, talonnant le numéro un Costa Croisières.

522.000 croisières réservées en 2013

Le marché français est loin d’être saturé, selon les profes-sionnels. La clientèle française a mis longtemps avant de s’in-téresser réellement à ce type de vacances mais depuis le début des années 2000, la mayonnaise a pris et ne cesse de monter. Avec 522.000 croisières réservées en 2013, soit 9 % de plus en un an, les Français ont conquis pour la première fois l’an dernier la quatrième place du marché européen, détrônant ainsi les

Espagnols. Ils se placent der-rière les Britanniques (1,73 mil-lion de voyages), les Allemands (1,69 million) et les Italiens (869.000), selon l’association européenne du secteur, CLIA Europe.

Aujourd’hui la croisière est accessible. Chez Costa, le panier moyen est d’environ 1.000 euros par passager pour sept nuits en Méditerranée. Deux tiers des croisiéristes fran-çais choisissent d’ailleurs la Méditerranée, devant les Caraïbes et l’Europe du Nord.

“Il y a un engouement. Nous avons fait une très belle jour-née hier sur le Salon, on sent une réelle demande”, témoigne Christelle Maubec, responsable de développement au Club de la croisière Marseille-Provence. Marseille a profité l’an dernier de son statut de “capitale culturelle” et est devenue le sixième port de croisières de Méditerranée, re-montant de trois places en un an dans le classement européen dominé par Barcelone, Rome et Venise. “Nous avons comptabili-sé 1.190.000 passagers en 2013”, en tête de ligne ou en escale, ex-plique Christelle Maubec. Pour 2014, l’objectif du principal port de croisières français est 1.350.000 passagers, soit un mil-lion de plus qu’en 2004. Vingt-deux compagnies sont repré-sentées au Salon du tourisme,

et presque toutes desservent Marseille.

Chez Croisières de France, on attend avec hâte de prendre possession en avril du deu-xième navire de la compagnie, le “Zénith”. “On espère doubler notre clientèle française, pour passer à environ 100.000 clients”, indique Fabienne Baudrier, responsable Communication et Marketing de la compagnie. “Les croisières de l’été se remplissent vraiment bien cette année. Notre

cible, c’est les 39-59 ans. Notre concept, c’est « f r a n c o p h o n e et gastronome», pas un tourisme de masse, mais avec un prix abordable”, dit-

elle. “Nous avons par exemple une croisière superbe au départ de Calais, à travers la Baltique et jusqu’à Saint-Pétersbourg, à 1.337 euros les quinze jours en basse saison”, ajoute-t-elle.

Venue de Tours pour la jour-née, Hélène Babin, 67 ans et re-traitée de l’enseignement, se ren-seigne : son mari veut justement aller à Saint-Pétersbourg, il rêve de voir le musée de l’Ermitage. Elle a repéré une croisière pro-posée par la compagnie Regent Seven Seas Cruises, spécialiste des voyages de luxe sur des ba-teaux accueillant 700 passagers au maximum et du “tout com-pris” total, excursions incluses. “J’aime ce bateau, il n’est pas bling bling”, dit-elle. “Nous avons découvert les croisières il y a quatre ans. Saint-Pétersbourg serait la troisième”. Hélène Babin recherche “du beau et de l’authentique”. Et elle est prête à “mettre le prix”.

Audrey KAuFFMAnn

Anvers :Le trafic annuel a progressé de 3,6 % en 2013Le port belge d’Anvers a achevé l’année sur un record meilleur que prévu. Au 31 décembre 2013, à 190,84 millions de tonnes, son trafic global a pro-gressé de 3,6 % celui qui avait été enregistré en 2012.

Allemagne :Première en performance logistiqueL’Allemagne est le pays du globe qui dispose des meilleures infrastructures pour le com-merce international, distançant notamment les États-Unis (9e), la France (13e) ou la Chine (28e), selon un classement de la Banque mondiale publié jeudi 20 mars

Fer de France :Convention avec Ubifrance pour l’internationalL’agence pour le développement international des entreprises Ubifrance et Fer de France, organisme interprofessionnel du transport ferroviaire, ont signé vendredi 21 mars une convention pour le développe-ment des entreprises du secteur hors de l’Hexagone, en vue d’augmenter les exportations ferroviaires de 30 % d’ici 2017.

Infrastructures/Institutions

Un important couloir de navigation fermé au Texas

Un important couloir de navigation du port de Houston, au Texas, était fermé hier pour laisser les équipes de nettoyage venir à bout d’une nappe de pé-trole qui s’est répandue dans le golfe du Mexique après l’accident d’une barge ce week-end. La barge pétrolière est entrée en collision avec un navire samedi 22 mars et quelque 635.000 litres de pétrole sous forme de mazout se sont échappés dans l’eau. Des équipes de nettoyage ont été déployées près du lieu de l’accident et “le long des côtes sensibles” du litto-ral. Près de 24 bateaux “tra-vaillent activement à retirer le pétrole” de la surface. Les équipes de nettoyage ont par ailleurs siphonné le pétrole restant de la barge endommagée pour le dispo-ser dans un autre comparti-ment, tandis que la barge a été transportée sur un chan-tier naval. Le Houston Ship Channel, un important cou-loir de navigation du port de Houston, “reste fermé au trafic”, selon les gardes-côtes américains.

Maritime

La croisière s’expose en large au Salon du Tourisme

Trafic en hausse constante, renforcement des flottes et des escales, nouvelles commandes de navires... Les bonnes nouvelles se succèdent pour la croisière en France et l’intérêt croissant du public est palpable au Salon du Tourisme, où un espace dédié aux croisières a été aménagé pour la première fois.

“Le marché français est loin d’être saturé”

page 2

37La compagnie singapou-

rienne à bas coûts Tigerair a annoncé hier une commande de 37 A320 Neo à Airbus, pour un prix catalogue de 3,8 milliards de dollars. Les 37 appareils doivent être livrés entre 2018 et 2025, selon les termes du contrat qui prévoit une option pour l’achat de 13 appareils sup-plémentaires et la conversion des A320 Neo dans leur ver-sion augmentée, A321 Neo. Tigerair a de ce fait annulé une commande datant de 2007 portant sur 9 A320 li-vrables en 2014 et 2015.

le chiffre du jour

69ème année - n°19.166 Mardi 25 mars 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0319T79480

International Transport CompanyFreight Forwarder

- Project & Oil Field cargo- Deepwater and off shore project

- Supply chain specialist- 4 PL dedicated

Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt)

48 rue de l’Aubépine92160 ANTONY

Tél : + 33 1 55 59 07 70Fax : + 33 1 49 84 06 54

mailto:[email protected]

http://www.Transprojets.com

EUR

OR

EGIE

12/

2013

© S

TX

Gaussin :À la conquête des terminaux portuaires mondiauxLes difficultés financières du groupe Gaussin Manugistique sont derrière lui. À la tête d’une gamme innovante de véhicules et remorques portuaires, l’entre-prise française engrange les commandes à l’image de celle signée il y a quelques jours avec l’allemand FSH pour équiper le port de Hambourg.

MHI :Perte sur les chantiers navals

Maviflex :La robustesse des produits

Entreprises

page 3

En 2013, le port flamand d’An-vers a dépassé de plus de 3 % le trafic de 2012. Il a en effet frôlé la barre des 191 millions de tonnes. Le chiffre définitif, qui s’est élevé précisément à 190.849 tonnes, a connu une hausse de 3,6 % par rapport à l’année précédente. L’autorité portuaire scaldienne attribue cette progression à la hausse des vracs liquides tout en tenant compte de la morosité du conteneur, secteur toujours victime de “la persistance de la crise mondiale”.

L’année 2014 a bien démarré avec la première escale du “CSCL Jupiter”, indique la direction du port, rappelant la capacité de 14.074 EVP de ce porte-conte-neurs chinois. Et les dirigeants portuaires belges de souligner que CSCL fait partie, aux côtés de Maersk Line, MSC et Cosco, des quatre grands armateurs qui ont recours à Anvers pour des

méga-porte-conteneurs de cette capacité. Du côté des vracs li-quides, le trafic a bondi de 31,4 % l’an dernier pour atteindre 59,5 Mt. Les flux dérivés des pro-duits raffinés ont progressé de 34,8 % pour achever l’année sur un trafic de 43,1 Mt.

Bond de 83,4 % du pétrole Brut

Le port d’Anvers a vu grimper en flèche les produits chimiques et le pétrole brut. En effet, le brut a progressé en un an de 83,4 % pour atteindre 4,7 Mt pendant

que les produits chimiques ont bénéficié d’une a u g m e n t a t i o n de 9,7 % pour finir l’année sur un volume de 11,2 Mt.

Les vracs so-lides, pour leur

part, n’ont pas subi le même sort puisqu’ils ont chuté de 26,8 % à 14, 37 Mt. Le trafic de charbon est le responsable de ce recul.

À 2,17 Mt, il a marqué un plon-geon de 62 % l’an dernier.

Enfin, dans le secteur des marchandises diverses, le conte-neur a enregistré une légère contraction. Le trafic a marqué un repli de 0,7 % pour s’éta-blir à 8,57 millions d’EVP. En matière de tonnage, l’activité a reculé de 1,7 % pour se chiffrer à 102,3 Mt. Quant au ro-ro, il a diminué l’an dernier de 4,9 % à 4,56 Mt malgré la hausse de

4,8 % du nombre de voitures qui s’est chiffré à presque 1,3 mil-lion au 31 décembre 2013.

Au total, le port scaldien a traité l’an dernier 14.220 escales, soit 2,3 % de moins qu’en 2012. Le nombre de porte-conteneurs de plus de 10.000 EVP ou plus s’est élevé à 198, soit 31 de plus que l’année précédente.

V. J. C.

2 - Mardi 25 mars 2014 - l’antenne

L’activité du secteur privé français a renoué avec la croissance en mars, retrouvant un dynamisme qui n’avait plus été vu depuis 31 mois, selon l’indice flash PMI composite publié lundi 24 mars par le cabinet Markit. L’indice PMI s’établit à 51,6, après 47,9 en février, et dépasse la barre des 50 qui sépare les périodes d’expansion des périodes de récession, pour la première fois depuis octobre 2013. L’indice a été calculé à partir de 85 % environ des réponses à l’enquête mensuelle. “Cette tendance résulte d’une hausse de l’activité dans le secteur des services et dans l’industrie manufacturière”, a détaillé le cabinet.

Croissance

La province autonome du Kurdistan irakien s’est enga-gée jeudi 20 mars à exporter 100.000 barils de pétrole par

jour à travers les oléoducs contrôlés par le gouverne-

ment central pour tenter de résoudre l’impasse avec

Bagdad. Les autorités kurdes et le gouvernement irakien se

livrent depuis plusieurs mois une bataille sur le contrôle des exportations de brut :

Bagdad estime que le pétrole appartient au pays tout entier,

tandis qu’Erbil veut traiter directement avec des compa-

gnies pétrolières.

Proposition

Infrastructures/Institutions

La compagnie énergétique d’État d’Oman, Orpic (Oman Oil Refineries and Petroleum industries Compagny), s’ap-prête à réaliser trois grands projets dans les cinq pro-chaines années, pour un investissement de 7 milliards de dollars. Le sultanat a lancé le 23 mars le premier, un important projet pétrochimique avec la réalisation d’une usine de production de polyéthylène et de polypropylène. L’usine sera construite à Sohar et le début de la production est prévu pour 2018, avec une ca-pacité annuelle de 1,4 million de tonnes.

Pétrochimie

Le gouvernement du Brésil va investir plus de 3 milliards

de dollars pour l’extension de 270 aéroports dans tout

le pays afin qu’ils soient intégrés dans le réseau

national. La mesure fait partie du Plan d’aviation régionale, et l’objectif est que 95 % de la population brésilienne ait

accès à un aéroport dans un rayon de 100 km de son lieu

d’habitation. Le gouverne-ment projette aussi d’envoyer

au Congrès une proposition pour diminuer le prix des

vols régionaux, qui seraient subventionnés par le Fonds national de l’aviation civile.

Investissements

AnversMaritime

le trafic annuel a progressé de 3,6 % en 2013Le port belge d’Anvers a achevé l’année sur un record meilleur que prévu. Au 31 décembre 2013, à 190,84 millions de tonnes, son trafic global a progressé de 3,6 % celui qui avait été enregistré en 2012.

“La crise nuit à l’évolution

du trafic conteneurisé”

© P

orT

of A

nTw

erP

L’Allemagne se retrouve au premier rang d’un classement de la Banque mondiale. Établi tous les deux ans, ce classement évalue la “performance logis-tique” de 160 pays dans leurs échanges commerciaux avec le reste du monde en passant notam-ment en revue le rendement des services douaniers ou la qualité des livraisons.

soMalie :lanterne rouge

L’édition 2014 voit l’Alle-magne, un des premiers expor-tateurs mondiaux, grappiller trois places par rapport au clas-sement 2012 pour ravir la pole position à Singapour, relégué au 5e rang. Le podium de cette année est complété par les Pays-Bas et la Belgique dans un top 10 dominé à 90 % par les pays occidentaux. La France perd, elle, une petite place par rapport à 2012, selon ce clas-sement établi après une enquête auprès de 1.000 professionnels du secteur. Quant à la Chine, pre-

mier exportateur mondial, elle perd deux places pour tomber à la 28e position. Hong Kong, pourtant rattaché à la Chine, est traité sépa-rément et occupe la 15e position.

En proie à une longue crise po-litique, la Somalie est la lanterne rouge, derrière la République démocratique du Congo et l’Afghanistan. “En dépit d’une lente convergence amorcée depuis 2007, l’écart reste grand entre les pays les plus perfor-mants et les moins performants dans le domaine de la logistique commerciale”, indique la Banque mondiale. Réduire cet écart et ap-puyer le développement des pays mal classés sera une tâche diffi-cile, admet l’institution. “On ne peut pas se contenter d’améliorer les infrastructures sans traiter en même temps les problèmes de gestion des frontières. Il est difficile de tout mener de front. Les projets sont plus compliqués, ils font intervenir plusieurs ac-teurs”, témoigne Jean-François Arvis, spécialiste du commerce international à la BM.

AllemagneCommerce

première en performance logistique

L’Allemagne est le pays du globe qui dispose des meilleures infrastructures pour le commerce international, distançant notamment les États-Unis (9e), la France (13e) ou la Chine (28e), selon un classement de la Banque mondiale publié jeudi 20 mars Ubifrance et Fer de France

ont signé une convention pour promouvoir le ferroviaire fran-çais à l’international. “Cette convention doit permettre de renforcer l’image de l’excellence française à l’international, et la visibilité des marchés porteurs pour les acteurs de la filière fer-roviaire française qui comporte plusieurs grands champions et de nombreuses PME (petites et moyennes entreprises) et ETI (entreprises de taille intermé-diaire)”, ont indiqué Ubifrance, Fer de France et le ministère du Commerce extérieur.

+ 30 % d’exportd’ici 2017

L’objectif est d’augmenter les exportations ferroviaires fran-çaises de 30 % d’ici 2017, pour les porter à 1,1 milliard d’eu-ros. Le partenariat est conclu pour une durée de deux ans. Il se concrétisera, entre autres, par l’organisation de pavillons fran-çais sur les salons internationaux ou la création d’un site internet vitrine de l’offre ferroviaire à

l’export. Un plateau technique visant à aider les entreprises à ré-pondre aux appels d’offre inter-nationaux doit être créé, auquel l’État, au travers des investis-sements d’avenir, contribuera à hauteur de 600.000 euros.

Bercy estime à plus de 11 mil-liards d’euros d’ici dix ans le potentiel d’export de la filière ferroviaire française et a recensé plus d’une centaine de projets dans le monde sur lesquels les entreprises françaises sont po-sitionnées. Deuxième puissance ferroviaire européenne avec un chiffre d’affaires de 4,24 mil-liards d’euros en 2013, la France était le troisième exportateur mondial avec 8,1 % de parts de marchés en 2002. Elle est passée à la neuvième place en 2012 avec 3,4 %.

“Nous devons renforcer cette présence française à l’inter- national dans un contexte de baisse annoncée de la com-mande publique en France pour maintenir nos emplois”, a dit la ministre du Commerce extérieur, nicole Bricq, lors de la signature de la convention.

Fer de FranceFerroviaire

convention avec ubifrance pour l’international

L’agence pour le développement international des entreprises Ubifrance et Fer de France, organisme interprofessionnel du transport ferroviaire, ont signé vendredi 21 mars une convention pour le développement des entreprises du secteur hors de l’Hexagone, en vue d’augmenter les exportations ferroviaires de 30 % d’ici 2017.

Un chiffre d’affaires multiplié par trois à 12,3 millions d’eu-ros, et un résultat net positif de 2,3 millions contre une perte de 16,3 millions un an auparavant. Ces chiffres illustrent le retour-nement en 2013 de Gaussin Manugistique dont l’une des ac-tivités phares est la fabrication de véhicules et remorques por-tuaires. Portée par sa nouvelle gamme ATT qui compte six modèles, la-quelle est à l’ori-gine de plus de 83 % de ses revenus à travers des ventes à plusieurs opérateurs majeurs : DP World à Djibouti et en Irak, Dayworth en Australie, APM T filiale du groupe AP Möller-Maersk à

Tanger au Maroc, Pelindo en Indonésie.

Menant de front sa seconde spécialité dédiée à la conception de remorques industrielles et de machines spéciales dont des automoteurs, l’activité portuaire concentre pour l’heure le déve-loppement de l’entreprise. Sur un carnet de commandes de près de

30 millions d’euros multiplié par 3,3 par rapport à l’an passé, 95 % provient de la vente de matériels portuaires à l’inter- national pour l’es-

sentiel. En 2013, le groupe a engrangé plusieurs succès com-merciaux : contrat de 11 millions d’euros avec la société d’État indonésienne PT Pelabuhan III

(Pelindo), de 15 millions avec le groupe turc Akansel et avec DP World Dubaï. Le 10 mars dernier, une commande ferme de 20 ATT-V4 qui équiperont le port de Hambourg a été signée avec l’allemand FSH. Au total, Gaussin livrera plus de 150 matériels cette année, et confie être en discussions pour 335 ATT supplémentaires avec leur système d’alimentation.

Horizon éclairci

Au-delà de ces performances et succès commerciaux, le ren-forcement de la structure finan-cière de l’entreprise éclaircit aussi son horizon. Le litige avec Dubaï

Investments Industries résolu avec le versement de 1,6 million d’euros, Gaussin a procédé à une nouvelle augmentation de capi-tal début 2014. “L’incertitude sur la continuité d’exploitation est levée du fait de la réalisation des objectifs principaux de prises de commandes et de financement. Nos premiers succès ne sont qu’un début. S’ouvre devant nous un cycle de croissance que nous es-pérons long dédié à l’équipement de nombreux terminaux por-tuaires à travers le monde”, selon Christophe Gaussin, président de l’entreprise.

E. D.

Le gestionnaire du réseau gazier espagnol Enagas a annoncé hier deux rachats d’un montant total de 481 millions de dollars (350 millions d’euros) qui lui permettent de devenir l’un des principaux actionnaires du système de transport de gaz au Pérou. Enagas a ra-cheté 22,38 % de la société péruvienne de transport de gaz TGP, grâce à un accord avec le groupe énergétique américain Hunt, qui en dé-tenait 12,38 %, et le groupe pétrolier espagnol Repsol, qui en avait 10 %.

Rachats

La compagnie aérienne d’Abou Dhabi doit grimper

à 49,9 % du capital de la deuxième compagnie alle-mande Air Berlin, qui sera

retirée de la cotation, selon l’hebdomadaire allemand

“Wirtschaftswoche”. Actuelle-ment, Etihad, entré au capital

d’Air Berlin fin 2011, en dé-tient 29 %. Un groupe d’ac-tionnaires allemands, parmi

lesquels d’actuels et anciens responsables d’Air Berlin,

vont eux porter leur part légè-rement au-delà de 50 % pour

préserver le statut allemand de la compagnie. Faute de cette nationalité, la compa-

gnie pourrait perdre ses droits de vols hors de l’UE.

CapitalGaussin ManugistiqueLogistique

À la conquête des terminaux portuaires mondiauxLes difficultés financières du groupe Gaussin Manugistique sont derrière lui. À la tête d’une gamme innovante de véhicules et remorques portuaires, l’entreprise française engrange les commandes à l’image de celle signée il y a quelques jours avec l’allemand FSH pour équiper le port de Hambourg.

“95 % des ventes à l’export”

© GAuSSin

L’ATT (Automotive Terminal Trailer) associe une nouvelle forme de véhicules portuaires à des motorisations hybrides ou électriques

l’antenne - Mardi 25 mars 2014 - 3 Entreprises

Le fonds souverain de Singapour, Temasek, va acqué-rir près de 25 % de la branche grande distribution du conglo-mérat détenu par le milliardaire de Hong Kong Li Ka-shing pour quelque 4 milliards d’euros, a indiqué vendredi 21 mars le groupe hongkongais. Le mon-tant du rachat des 24,95 % de AS Watson, la branche grande distribution de Hutchison Whampoa, le groupe de Li Ka-shing, s’élève à quelque 44 milliards de Hong Kong (4 milliards d’euros). Cette transaction valorise AS Watson à 177 milliards de dollars de Hong Kong, a ajouté Hutchison, propriété de l’homme le plus riche d’Asie.

Acquisition

Le groupe d’ingénierie helvé-tico-suédois ABB a annoncé

vendredi 21 mars avoir signé un accord avec le groupe

américain Nortek pour lui cé-der les activités de chauffage,

de ventilation et air condi-tionné de Thomas & Betts

pour 260 millions de dollars (188 millions d’euros). La tran-saction, qui doit recevoir l’aval

des autorités de régulation, sera effectuée en numéraire,

a indiqué le groupe basé à Zurich, qui a précisé s’attendre

à ce qu’elle soit bouclée au cours du deuxième trimestre. ABB avait racheté Thomas &

Betts en 2012 pour 3,9 mil-liards de dollars.

Vente

Depuis 1998, date de lance-ment de son concept révolution-naire breveté, la coulisse souple en remplacement de montant rigide, Maviflex a franchi plu-sieurs étapes techniques et hu-maines qui en font un passage incontournable dans le secteur de la conception, de la fabrica-tion et de la commercialisation de portes souples industrielles.

“Nous allons exposer une «Flexipass», une porte extérieure qui peut avoir 6 mètres de lon-gueur et 6 mètres de hauteur. Elle permet d’isoler les bâtiments tout en optimisant le trafic. Grâce à ces coulisses déformables, il n’y a plus de glissières détériorées ni d’interruptions de trafic. La «Flexipass»est équipée d’une barrière immatérielle qui permet de détecter tout obstacle jusqu’à 2,5 mètres sans aucun contact avec la porte”, explique Marie-Paule Vaujany du service marketing qui poursuit : “Nous aurons aussi une «Maviroll» équipée d’un tablier triple isolation pour les milieux en froid positif et négatif et aussi une porte à lanières «Maviclip»”.

En France, la production est entièrement réalisée sur le site

de Décines, près de Lyon, où est implanté le siège social. Maviflex maîtrise ainsi ses coûts de produc-tion et ses approvisionnements en matières premières, améliore sa productivité, accroît sa flexibilité et réduit ses délais de livraison. Des groupes comme Stef, Norbert Dentressangle ou Pomona optent pour les produits lyonnais.

les portes du succès s’ouvrent

sur le Monde

Les dépôts de plusieurs di-zaines de brevets assurent une avance technologique sur les concurrents et ils favorisent notamment les transferts de technologie vers les États-Unis, l’Italie et l’Australie où les pro-duits sont fabriqués sous licence. L’entreprise emploie 130 per-sonnes et dispose aujourd’hui d’une implantation en Asie des-tinée à ce vaste marché.

Le chiffre d’affaires 2013 a atteint 21 millions d’euros dont 20 % à l’international, part amenée à croître fortement.

Annick BérouD

MaviflexIndustrie

la robustesse des produits, la souplesse des structures

Spécialiste de la porte souple industrielle, l’entreprise familiale Maviflex garde un cap déterminé, affirmé et rentable. Le numéro 2 en France et dans les cinq premiers en Europe en son domaine montrera ses plus récents produits lors du prochain salon SITL-Intralogistic sur lequel il exposera pour la première fois.

Mitsubishi Heavy Industries (MHI) enregistre une perte excep-tionnelle de 425 millions d’euros sur les chantiers navals. En no-vembre 2011, MHI avait reçu une commande pour deux bateaux de croisière de la part d’une filiale de Carnival Corporation, et avait par la suite établi ses prévisions de revenus en prenant en compte ces bâtiments. Mais depuis la mise en chantier, les projets ont été substantiellement modifiés, ce qui rend ces calculs caducs, a justifié le groupe. Le chantier, débuté mi-2013 pour le premier navire, a pris du retard, “et cela s’est non seulement traduit par une augmentation des coûts de conception, mais aussi par des effets négatifs sur les achats de matières premières, le tout ayant

remis en cause la structure de coûts initialement prévue”, a justifié MHI. Du coup, le groupe s’est résolu à provisionner 60 mil-liards de yens sur les deux navires, un montant qui sera pris en compte dans les résultats financiers conso-lidés pour l’exercice d’avril 2013 à mars 2014. Pour autant, à ce stade, MHI n’a pas revu ses prévisions financières annuelles annoncées le 6 février dernier. MHI avait alors nettement relevé son estimation de bénéfice net, grâce à un gain exceptionnel lié à la fusion de ses activités d’énergie thermique avec celles de son compatriote Hitachi. Pour l’exercice en cours, le groupe escomptait alors un bénéfice net de 150 milliards de yens (1,1 mil-liard d’euros), contre 100 mil-liards espéré précédemment.

MHIIndustrie

perte sur les chantiers navalsLe groupe japonais d’industries lourdes Mitsubishi Heavy Industries (MHI) a annoncé hier avoir enregistré une perte exceptionnelle de 60 milliards de yens (425 millions d’euros) à cause d’une révision des plans de construction de deux navires.

Petite annonce Commissionnaire de Transport recherche UN respoNsable opératioNNel

UN assistaNt ainsi que son

respoNsable commercialpour asseoir ses activités maritimes.

Postes à pouvoir en région parisienneEnvoyez CV à l’Antenne - Réf. 03142

Le cacao grimpe toujoursLe cacao poursuivait son ascension dans un marché en manque d’offre, tandis que le café et le sucre ont subi une nette correction.

De son côté, ’or, valeur refuge par excellence, a oscillé au gré de la situation en Crimée.

OR - L’or a oscillé, passant d’un plus haut depuis plus de six mois lundi 17 mars à un plus bas en trois se-maines jeudi 20 mars, au gré de l’évolution en Ukraine.

Dès lundi 17 mars, après avoir atteint en début d’échanges son plus haut niveau depuis le 9 septembre (1.392,22 dollars l’once), l’or a amorcé un repli en raison de “prises de bénéfices”, ont expliqué les experts de Commerzbank.

La chute a continué les jours suivants “en raison d’une demande déclinante pour les valeurs refuges et des prises de bénéfices avant la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale” américaine (Fed) communiquée mer-credi 19 mars, ont signalé les experts de Macquarie.

L’or, vu comme la valeur sûre de référence, avait bé-néficié la semaine précédente de l’intensification de la crise en Crimée. Mais les premières sanctions prises par les Occidentaux contre la Russie suite au référendum en Crimée ont été jugées timides, ce qui a temporairement apaisé les craintes d’une escalade des tensions.

Après la décision de politique monétaire de la Fed, le métal jaune a été “frappé par de nouvelles prises de bénéfices”, a-t-on indiqué chez Macquarie. La Fed a décidé mercredi 19 mars de poursuivre la diminution de ses injections mensuelles de liquidités en avril, à 55 mil-liards de dollars pour avril contre 65 milliards en mars.

L’or est ainsi tombé jeudi 20 mars à son plus bas niveau depuis trois semaines, à 1.320,57 dollars l’once. L’argent, considéré comme une alternative bon marché à l’or, a également chuté, atteignant jeudi 20 mars un plus bas en cinq semaines, à 20,14 dollars l’once.

L’or s’est finalement quelque peu redressé vendredi 21 mars, à la faveur d’une recrudescence des tensions entre la Russie et les États-Unis au sujet de la Crimée.

Sur le London Bullion Market, l’once d’or a terminé à 1.336 dollars vendredi 21 mars, contre 1.385 dollars le vendredi précédent.

L’once d’argent a clôturé à 20,55 dollars, contre 21,36 dollars il y a sept jours.

PLATINE/PALLADIUM - Le platine et le palla-dium, entraînés par la chute de l’or, sont tombés jeudi 20 mars à leurs plus bas niveaux depuis trois semaines, à respectivement 1.422,60 dollars l’once et 746,05 dol-lars l’once – malgré le fait que la grève dans les mines de platine en Afrique du Sud dure toujours.

Le palladium a effectué un rebond spectaculaire vendredi, grimpant jusqu’à 799,40 dollars l’once, son niveau le plus élevé depuis début août 2011.

Le cours de ce métal a été dopé par l’annonce de la mise en route fin mars d’un nouveau ETF (“Exchange-Traded Fund”) spécialisé dans le palladium par la banque sud-africaine Absa. Les ETF sont des fonds d’in-vestissement adossés à des stocks physiques de métal qui permettent aux investisseurs de bénéficier de l’évolution de l’actif concerné sans pour autant le détenir.

“Si l’ETF sur le palladium connaît le même succès que l’ETF d’Absa Capital sur le platine, qui a été lancé fin avril 2013, une grande part de l’offre pourrait être retirée du marché, contribuant ainsi à une augmentation notable du prix du palladium”, ont expliqué les experts de Commerzbank.

Sur le London Platinum and Palladium Market, l’once de platine a fini à 1.439 dollars, contre 1.478 dol-lars une semaine auparavant.

L’once de palladium a clos à 789 dollars, contre 780 dollars sept jours auparavant.

MÉTAUX DE BASE - Les métaux échangés sur le London Metal Exchange (LME) ont majoritairement été sous pression des inquiétudes sur l’économie chinoise, même si le cuivre s’est un peu repris en fin de semaine.

Le métal rouge a particulièrement souffert des craintes persistantes sur un ralentissement de la deuxième écono-mie mondiale, tombant mercredi 19 mars à un nouveau plus bas depuis trois ans et demi, à 6.321 dollars la tonne.

Si le cuivre est si sensible aux inquiétudes sur la Chine, c’est notamment parce que ce pays “représente 35 % à 40 % de la consommation mondiale de cuivre”, ont rappelé les économistes de la Société générale.

D’autres métaux de base ont également été pénalisés par les craintes sur la Chine, l’aluminium atteignant mer-credi 19 mars son plus bas niveau depuis cinq semaines (à 1.704,25 dollars la tonne) et le zinc tombant jeudi 20 mars à un minimum depuis six semaines (à 1.948,50 dollars).

En fin de semaine, le cuivre a toutefois retrouvé quelques couleurs, soutenant les autres métaux de base et contrebalançant un renforcement du dollar qui a ren-chéri le coût de ces matières premières.

Le métal rouge a d’une part bénéficié du fait que “Jinchuan Group, troisième producteur chinois de cuivre, a déclaré un cas de force majeure sur certaines livraisons de cuivre raffiné après un problème technique”, ont rap-porté les analystes du courtier Triland Metals.

D’autre part, le cuivre a été soutenu par les derniers chiffres publiés jeudi 20 mars par le Groupe inter- national d’étude sur le cuivre (ICSG), montrant l’exis-tence d’un déficit d’offre de 193.000 tonnes sur le marché mondial du cuivre en 2013.

“Même si le déficit s’est réduit par rapport à l’an-née dernière (il était de 266.000 tonnes en 2012, NDLR), il est considérablement plus élevé que ne le pensaient beaucoup d’acteurs du marché”, ont indiqué les écono-mistes de Commerzbank.

La situation est différente pour le nickel, qui a été en excédent d’offre de 9.400 tonnes en janvier selon les données du Groupe international d’étude sur le nickel (INSG) rapportées vendredi 21 mars par Commerzbank.

Le nickel, qui avait marqué mercredi 19 mars un nou-veau plus haut depuis près d’un an (à 16.385 dollars la tonne), a ainsi terminé la semaine en baisse.

Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s’échangeait à 6.508,50 dollars vendredi 21 mars, contre 6.469 dollars le vendredi précédent.

L’aluminium valait 1.719 dollars la tonne, contre 1.733,50 dollars.

Le plomb valait 2.080 dollars la tonne, contre 2.032,50 dollars.

L’étain valait 22.967 dollars la tonne, contre 23.000 dollars.

Le nickel valait 15.955 dollars la tonne, contre 15.921 dollars.

Le zinc valait 1.956 dollars la tonne, contre 1.979,25 dollars.

CAFÉ - Les cours du café ont dégringolé après avoir grimpé de façon quasi ininterrompue depuis le début du mois de février.

Le café est ainsi tombé vendredi 21 mars à son plus bas niveau en trois semaines, à 2.014 dollars la tonne à Londres et 172,20 cents la livre à New York.

La graine noire a souffert de “prévisions météo- rologiques annonçant beaucoup de pluies au Brésil dans les prochains jours”, a explique Jack Scoville, analyste de Price Futures Group.

“Les pluies pourraient stabiliser la production après les très secs mois de janvier et de février”, a-t-il ajouté.

Malgré l’arrivée de la pluie, “les dégâts sur la récolte ne pourront pas être complètement évalués avant la ré-colte en mai et juin”, a-t-on rappelé chez Macquarie.

Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour li-vraison en mai valait 2.034 dollars vendredi 21 mars, contre 2.176 dollars le vendredi précédent.

Sur le ICE Futures US de New York, la livre d’ara-bica pour livraison en mai valait 174,05 cents, contre 203,75 cents sept jours auparavant.

SUCRE - Les cours du sucre, qui avaient déjà entamé une correction la semaine précédente en raison de l’amélioration de la météo au Brésil, ont poursuivi leur baisse la semaine précédente.

Le sucre blanc échangé à Londres a ainsi atteint lundi 17 mars son niveau le plus faible depuis un mois, à 450,30 dollars la tonne, et le sucre brut côté à New York est tombé mardi 18 mars a son minimum depuis fin fé-vrier, à 16,63 cents la livre.

Comme pour le café, l’arrivée des pluies dans les zones de cultures concernées au Brésil, premier expor-tateur de sucre, a rassuré le marché.

À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en mai valait 453 dollars, contre 460,70 dollars le vendredi précédent.

À New York, la livre de sucre brut pour livraison en mai valait 16,98 cents, contre 17,59 cents sept jours auparavant.

CÉRÉALES-SOJA - Les cours du blé sont montés à Chicago, les investisseurs misant sur une récolte d’hiver moins abondante aux États-Unis alors que l’humidité se fait attendre. Les prix du soja ont aussi progressé tandis que ceux du maïs sont en baisse.

“La forte hausse sur le marché du blé est principa-lement liée au temps sec qui sévit dans la région des Plaines”, principale zone de production du pays, a sou-ligné Rich Nelson de la maison de courtage Allendale. “Et les prévisions météorologiques ne prévoient pas vraiment de changement dans les jours à venir”.

Les investisseurs continuent par ailleurs à surveiller la situation en Ukraine, sixième exportateur mondial de blé.

Les cours du soja ont de leur côté continué à profiter d’une demande solide, aussi bien aux États-Unis qu’à l’étranger.

Mais “l’état d’esprit du marché est en train de chan-ger”, a prévenu Rich Nelson. “Les investisseurs com-mencent à s’inquiéter d’un ralentissement de la demande en Chine où sévit la grippe aviaire...”, a-t-il expliqué.

Selon des rumeurs persistantes, des acheteurs chinois sont en train d’essayer d’annuler des commandes de soja brésilien déjà en route pour la Chine, et certains cargos sont déviés vers les États-Unis.

Sur le marché du maïs, la demande reste importante à l’exportation mais aussi aux États-Unis pour la pro-duction d’éthanol.

Certains s’inquiètent toutefois d’un affaiblissement de la consommation de maïs dans le pays, alors que plu-sieurs exploitations de porcs sont affectées par un virus de diarrhée porcine, mortel pour les porcelets.

Mais de façon générale, “le marché du maïs est resté plutôt tranquille ces derniers jours”, a observé Dewey Strickler. “Il pourrait devenir plus erratique à mesure qu’on se rapproche du rapport sur les réserves de cé-réales et des intentions de semences le 31 mars”.

Dans ce document très attendu, le ministère américain de l’Agriculture dévoilera ses estimations sur les superfi-cies dédiées à chaque produit agricole cette année.

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mai, le plus échangé, a terminé vendredi 21 mars à 4,79 dollars contre 4,86 dollars en fin de semaine précé-dente (- 1,44 %).

Le boisseau de blé pour la même échéance a clôturé à 6,9325 dollars contre 6,8725 dollars le vendredi pré-cédent (+ 0,87 %).

Le boisseau de soja également pour livraison en mai s’est établi à 14,0875 dollars contre 13,885 dollars la semaine précédente (+ 1,45 %).

COTON - Les cours du coton échangé à New York ont légèrement progressé dans un marché sans élan mais toujours marqué par les faibles réserves aux États-Unis. “Le marché reste indécis sur la direction à prendre”, ob-servaient les analystes de Plexus Coton.

Le rapport hebdomadaire des autorités américaines sur les ventes de coton à l’étranger lors de la semaine achevée le 13 mars a bien fait état de chiffres “étonnam-ment solides si on considère que les prix ont augmenté de 3 à 4 cents par rapport à la semaine précédente”, soulignaient-ils. “Cela renforce les inquiétudes sur le niveau très tendu des réserves aux États-Unis, le pre-mier exportateur mondial” de fibre blanche, remarquait Sharon Johnson, agent de courtage pour KCG Futures.

La livre de coton pour livraison en mai cotée à New York, le contrat de référence actuellement, a ter-miné vendredi 21 mars à 93,31 cents contre 92,19 cents le vendredi précédent (+ 1,21 %), son plus haut niveau depuis mi-août.

L’indice Cotlook A, moyenne quotidienne des cinq prix du coton les plus faibles sur le marché phy-sique dans les ports d’Orient, s’échangeait à 97,35 dol-lars les 100 livres contre 97,40 dollars le vendredi pré-cédent (- 0,05 %).

En vedette…CACAO

Les prix du cacao ont atteint de nouveaux plus hauts depuis deux ans et demi, dans un marché où la demande est en forte progression tandis que l’offre reste contrainte.

La fève brune a ainsi atteint 1.902 livres sterling la tonne mercredi 19 mars à Londres et 3.039 dollars la tonne lundi 17 mars à New York, des niveaux incon-nus depuis début septembre 2011.

“La principale récolte en Afrique et en Asie est maintenant finie et la demande est solide, donc les prix peuvent continuer à augmenter sur le court terme”, a jugé Jack Scoville de Price Futures Group.

Selon l’Organisation internationale du cacao (ICCO), le marché mondial du cacao devrait être de nouveau en déficit au cours de la saison 2013-2014 (115.000 tonnes) et le rester jusqu’en 2018-2019.

À Londres, la tonne de cacao pour livraison en mai valait 1.889 livres sterling, contre 1.879 livres sterling le vendredi précédent.

À New York, la tonne pour livraison en mai valait 2.985 dollars, contre 3.006 dollars sept jours plus tôt.

4 - Mardi 25 mars 2014 - l’antenne International

MarseillePr

évis

ions

de

dépa

rts

Roulant / Conventionnel / ConteneursALGER

DAINA ............................................................................... 28 Mars

BEJAIA - SKIKDAHANSALAND ..................................................................... 31 Mars

ORAN - MOSTAGANEMTEBESSA ......................................................................... 31 Mars

Réception : SOCOMA Poste 44

–––––––––––––52 rue Emmanuel Eydoux - 13016 MARSEILLE

Tél.: 04.91.14.27.80 - Fax: 04.91.56.65.05/06www.agent-maritime-marseille.com

MAROC

GROUPAGE TUNISIEDépart hebdomadaire TUNIS/SFAX tous les mercredis

TOUS TYPE DE MARCHANDISE CONTENEURISABLE(Dangereux accepté suivant classe)

Tél. 04 91 13 27 07 ou 04 91 13 27 02e-mail : [email protected] ; [email protected]

Le monde à votre portée

Le monde à votre portée

TRANSCAUSSELots complets / Groupages

MAROC - TUNISIE - ALGÉRIEDéparts hebdomadaires

de Marseille, Lyon et Paris–––—————––

Tél. : 04.91.13.15.37 / 38Fax : 04.91.90.54.29

l’antenne - Mardi 25 mars 2014 - 5

Service hebdomadaire DIRECTconteneurs (FCL)

MARSEILLE - CASABLANCAIMPORT / EXPORT

Réception Poste 157_____________Depuis FOS hebdomadaire

ALGER port secORAN - SOUSSE

Réception EUROFOS

Marseille - Tél. 04.91.13.16.16e-mail : [email protected]

ARKASFRANCE/SMI

aU Départ De sÈte

Service Fret direct en 40 heures2 départs par semaine en Ro/Ro

Depuis sÈte sur taNGer et NaDorCotations et réservations :

Burger-Fé[email protected] - Tél. 04 91 39 93 66

TRANSCAUSSEMessagerie / Lots complets

ExpressCORSE

Livraison tous pointsDéparts quotidiens

––––––––Tél. 04.91.13.14.52 Fax: 04.91.91.16.50

CORSE ET SARDAIGNERéservations Fret Marseille

Tél. : 04 91 99 45 91Fax : 04 91 99 45 96

Départs du 25 marsMarseille-Bastia PIANAAjaccio-Marseille GIROLATAPropriano-Marseille GIROLATAPorto Torres-Marseille KALLISTE

Départs du 26 marsBastia-Marseille PIANA Marseille-Ajaccio GIROLATAMarseille-Propriano KALLISTEMarseille-Porto Torres KALLISTE

www.lameridionale.fr

SFC - Tel : 04.91.39.93.60.Email : [email protected]

– SFC –marseille / al Khoms (libye)

Conteneur / Roro Conventionnel

L'amicale des professionnelsdu shipping marseillaisRetrouvez-nous sur notre site :

www.bladingclub-marseille.com

B’LADING CLUB

MAROC

MARMEDSA MARSEILLE :Fabien Micaelli : 04 96 17 17 32

[email protected]ébastien Cusson : 04 96 17 17 14

[email protected]

Service ALGÉRIEDépart de Fos-sur-Mer

via BARCELONE sur ALGERIE/ALGER (Port sec)

ves. SMARAGD ................... 26 Marsves. BF PHILIPP .................. 2 Avrilves. SMARAGD ................... 9 Avril

Sloman Neptune Lines

6 - Mardi 25 mars 2014 - l’antenne Prévisions de départs du port de Marseille

EVERGREEN LINEwww.evergreen-line.com

Service hebdomadaire DIRECT au départ de FOS

IMPORT ASIE / EXPORT ASIE & sous continent IndienSERVICE MD2 : Ningbo - Shanghai - Xiamen - Kaohsiung - Yantian

Singapour - Port Said - AshdodYM UTMOST 046E ...................................................... 27 Mars YM UTILITY 029E ....................................................... 3 Avril YM UPWARD 032E .................................................... 17 Avril YM ULTIMATE 044E ................................................... 24 Avril

Réception SEAYARD FOSRéception SEAYARD FOSMARSEILLE : 04 96 17 17 72/91

LYON : 04 72 61 19 91PARIS : 01 58 58 02 32/40

LE HAVRE : 02 32 74 50 52/54

Certificat AEO n°FR00000335

Simplifications douanières/Sécurité et sûreté

www.cargo-lines.com

Certificat AEO n°FR00000335

Simplifications douanières/Sécurité et sûreté

www.cargo-lines.com

Une course d'avance pour toutes vos courses et transports

urgents, ponctuels ou réguliers.

120, bd de Paris - 13003 MarseilleTél 04.96.15.16.66 - Fax 04.96.15.16.67

C O G E P A R T

LIgNES RégULIèRESTOUR DU MONDE ET INDE/MOyEN ORIENTTransport de marchandises conventionnelles, projets et colis lourds

Départ des ports d’Anvers / Hambourg / Gènes ou autres ports en route si aliments suffisants

Hervé MoigneTél. +33 (0) 1 55 81 09 30Mob. +33 (0) 6 10 65 38 30

[email protected]

Elena LazarevaT +33 (0) 1 55 81 09 30

[email protected]

eUrope to soUtH east asia / Far eastRICKMERS TOKYO .............. 3 AvrilRICKMERS DALIAN .............. 17 Avril

eUrope to miDDle east / iNDia

RICKMERS TBN .................... 7 AvrilRICKMERS CHENNAI ........... 28 Avril

Marmedsa Paris : [email protected]

RICKMERS GROUP

Medmarseille-Fos /NoVorossiYsK

sotcHi - VlaDiVostocKDéparts hebdomadairesRussie + réexpeditionCotations et réservations

[email protected]él. : 04.91.39.93.66

Marseille - Tél. 04.91.13.16.16e-mail : [email protected]

ARKASFRANCE/SMI

Depuis FOS hebdoConteneurs

DAKAR ABIDJAN TEMALAGOS LIBREVILLE

MAURITANIERéception SEAYARD

BorCHArD LInES LtdSERVICE DIRECT

Full Containers 20'/40' au départ de MARSEILLE

Bosphorus ServiceKATHERINE BORCHARD ...... 27 MarsMIRIAM BORCHARD ............. 3 AvrilLE PIRÉE ................... 4 joursAMBARLI ................... 5 joursGEBZE YILPORT ...... 6 joursIZMIR .......................... 7 jours

West MediterraneanService

SARA BORCHARD .............. 26 MarsJOANNA BORCHARD ......... 2 AvrilLIMASSOL ................. 5 joursASHDOD .................... 6 joursHAïFA ......................... 7 joursALEXANDRIE ............ 8 joursMERSIN ..................... 9 jours

(transbordement Haïfa) MARMEDSA MARSEILLE

59, av. André Roussin - BP 106 - 13321 MARSEILLE Cedex 16Tél. 04 96 17 17 12 / 32 / 09 / 37 — Fax 04 91 09 38 22

Départs de MARSEILLE/FOSRoulant - Projets - Conventionnel

Service hebdomadaire direct vers la Turquie GEMLIK - DERINCE - YENIKOY

En transbordement via SALERNE :Palerme - Malte - Tunis - Tartous - Le Pirée

Beyrouth - Lattaquié - Al Khoms - AlexandrieGRANDE ITALIA .............................................................. 27 MarsGRANDE ANVERSA ........................................................ 3 Avril

Réception à FOS : Darse 3 - Nicolas Frères–––––––

AMArSuD / GRIMALDI

17 A, Av. Robert Schuman - 13002 MarseilleTél. : 04.91.15.44.00 - Fax : 04.91.56.09.10

Groupage direct HebdoDepuis Marseille / Fos sur

Israel - Chypre Asie - Moyen Orient

et bien plus encore !!Tél. 04 91 39 93 58 - [email protected]

Service hebdomadaireMatériels roulant uniquement

Au départ deMarseille

LE PIRÉE - GEMLIKDERINCE

MAGNY COURS EXPRESS .. 27 MarsNEPTUNE ILIAD .................... 28 Mars

––––––Pour fret et réservations :

O.T.M.10, place de la Joliette

13002 MARSEILLETél.: 04.91.91.04.04

Téléfax: 04.91.91.46.56e-mail : [email protected]

Service hebdomadairedepuis FOS

GRÈCE - TURQUIE - LIBANÉGYPTE - SYRIE - CANARIES

MER NOIRE - LIBYE_____________

Marseille - Tél. 04.91.13.16.16e-mail : [email protected]

ARKASFRANCE/SMI

Tous les jours, les départs pour plus

de 200 ports dans le Monde

Service direct Méditerranée - Afrique de l’OuestMatériel roulant - Project cargo - Conteneurs

Départs tous les 14 jours de Marseille pour :Casablanca - Dakar - Abidjan

Lagos - Cotonou - Loméet en transbordement via Dakar pour :

banjoul - conakry - Freetown - monrovia - tema - takoradiDouala - pointe Noire - libreville - boma - louanda

———————————

GRIMALDI LINES

griMaldi acl France agenciesEurope Building - Quay de L’Europe - 76051 Le Havre Cedex

email : [email protected] - Tel. : + 33 2 35 25 90 30

ServicesMaritimes Rouen

Une desserte des pays côtiers et de l’hinterland de l’Afrique au départ de ROUEN

Destinations côtières :NOUAKCHOTT - DAKAR - ABIDJAN - CONAKRY - TÉMA

LOME - COTONOU - LAGOS - DOUALA - LIBREVILLEPORT GENTIL - POINTE NOIRE - MOMBASA

Destinations enclavées : NIAMEY - BAMAKOOUAGADOUGOU - BANGUI - N’DJAMENA - KINSHASA

Contact : [email protected] - Tél. : 02.32.18.83.60

www.tsl-nvocc.comUne maitrise de bout en bout avec le réseau du groupe Bolloré

ServicesMaritimes Dunkerque

© D

unke

rque

Por

t

© D

unke

rque

Por

t

North West EuropeDUNKerQUe /

st-petersboUrG+ reéxpédition RUSSIE

Départ hebdomadaireService direct

Cotations et réservations

[email protected]él. : 33.3.28.58.05.63

roUeN-casablaNcaService conteneur

hebdomadairedirect 4 Jours

[email protected]

roUeN raDicatelFiNlaNDe – rUssie

Nouveau service RO-RO & conventionnel direct sur st petersbourg

Service conteneur : 20’ / 40’ / 45’ (dry, pallet-wide, high cube, flat) Service conventionnel : colis lourds, matériel roulant, yachts

[email protected]

Service RoRo et conventionnel depuis Rouen

DaKar, abiDJaN, tema, laGos, coNaKrY, lomé,

cotoNoU et [email protected]

  Le HavreTél. 02 35 19 72 72Fax 02 35 21 42 34

www.agena.fr

Fort de FrancePointe à Pitre

La Havane

  Le HavreTél. 02 35 19 72 72Fax 02 35 21 42 34

www.agena.fr

Fort de FrancePointe à Pitre

La Havane

l’antenne - Mardi 25 mars 2014 - 7

Le HavreServicesMaritimes

SERVICE HEBDOMADAIRE DIRECT

IMPORT / EXPORTSERVICE TAE

NEW YORK – NORFOLK CHARLESTON

SANTA PAOLA ...................... 1er AvrilYM VANCOUVER.................. 10 Avril

Réexpéditions ports secondaireset villes intérieures

—————PARIS : Tél. : 01.58.58.02.38/07 21LE HAVRE : Tél. : 02.32.74.52.39/54STRASBOURG : Tél. : 03.88.55.96.40MARSEILLE : Tél. : 04.96.17.17.87/93LYON : Tél. : 04.72.61.19.91

EVERGREEN LINEwww.evergreen-line.com

3 Afrique Occidentale et Equatoriale

Certificat AEO n°FR00000335

Simplifications douanières/Sécurité et sûreté

www.cargo-lines.com

5 Amérique du Nord

9 Moyen-Orient

Certificat AEO n°FR00000335

Simplifications douanières/Sécurité et sûreté

www.cargo-lines.com

14 Mer du Nord / Baltique

Antilles / Amérique Centrale

6

10Extrême-Orient

SERVICE HEBDOMADAIRE DIRECT

SERVICE CESIMPORT : LE HAVRE, 1er PORT touché Kaohsiung - Ningbo - Shanghai - TaipeiHongKong - Shekou - Tanjung Pelepas

Piraeus - Algeciras LE HAVRE

EXPORT : AU DÉPART DU HAVREPiraeus - Jeddah - Tanjung Pelepas

Kaohsiung - Ningbo - ShanghaiTaipei - HongKong - Shekou

+ Réexpéditions - sur la Méditerranée Orientale et la Mer Noire - via le Piraeus- sur l’Afrique de l’Ouest ( NE6 ) - via Algeciras - sur l’Afrique de l’Est - via Colombo / Tanjung Pelepas

__________

PARIS : Tél. : 01.58.58.02.22LE HAVRE : Tél. : 02.32.74.50.50STRASBOURG : Tél. : 03.88.55.96.40MARSEILLE : Tél. : 04.96.17.17.70LYON : Tél. : 04.72.61.19.91

EVERGREEN LINEwww.evergreen-line.com

LE HAVrE/ST PETErSBourG & ArKHAnGELSK+ rEEX ruSSIE/C.E.I. (CnTr DrY & rEEFEr/ConV)

AGENT GÉNÉRAL :LE HAVRE : 02 35 22 81 30

FAX : 02 35 22 44 [email protected]

PARIS : 01 44 09 47 09 - Fax : 01 40 55 05 [email protected]

ARKHANGELSK LINES

aLA RUSSIE ORIENTALE(Vostochniy, Vladivostok, Korsakov,

Petropavlovsk-Kamchatskiy, Magadan)

aU Départ DU HaVreAVEC

North West Europedépart hebdomadaire

Cotations et réservations

[email protected]él. : [email protected]él. : 33.3.35.25.57.35

Fort de FrancePointe à Pitre

La Havane

  Le HavreTél. 02 35 19 72 72Fax 02 35 21 42 34

www.agena.fr

8 - Mardi 25 mars 2014 - l’antenne

Groupage direct HebdoDepuis Le Havre sur

USA - Argentine - AsieMoyen Orient - Liban

et bien plus encore !!Tél. 02 35 25 57 45 - [email protected]

SERVICE RORO

Prins Boudewijnlaan 43B-2650 Edegem, BelgiumPhone : +32(0)3 451.09.14

[email protected]

EUROpE - MIddLE EAST(EME SERVICE)

2 SAILINGS pER MONTHEUROpE - ASIA(ESEA SERVICE)

3 SAILINGS pER MONTHEUROpE - SOUTH AMERICA

WEST COAST(USCX SERVICE)

2 SAILINGS pER MONTHRAMP : 150WT

MAX HEIgHT : 6,30 m

http://www.niledutch.comSERVICE WEST AFRICA EXPRESS

DIRECT : ABIDJAN - POINTE NOIRELUANDA - LOBITO - NAMIBE

Transbordement via POINTE NOIRE :LIBREVILLE - DOUALA - MATADI

BATA - MALABORéexpédition possible depuis Pointe Noire sur Cabinda (Angola), Boma (RDC), Soyo (Angola)NILEDUTCH PALANCA.......... 27 MarsNILEDUTCH ORYX ................ 3 Avril

TURQUIE : Izmir, Merzin et Istambulen transbordement via Leixoes au Portugal

NileDutch France S.A.S.Espace Caillard - 3, rue Louis Eudier

76600 Le HavreBertrand DEMARE 02.77.67.50.01Nathalie LEVEEL 02.77.67.50.03

[email protected]

France

9 - Mardi 25 mars 2014 - l’antenne

En baisseEn hausseL’agence de notation financière

Standard and Poor’s a annoncé vendredi 21 mars le relèvement d’un cran de la note de la dette à long terme du gestionnaire des aéroports parisiens, ADP, de “A” à “A+”. S&P estime en effet qu’ADP va bénéficier d’une hausse du trafic et de sa gestion rigoureuse du contrôle des coûts. Cette note est assortie d’une perspective stable, précise l’agence, ce qui signifie qu’elle ne compte pas la modifier à moyen terme. Selon les calculs de S&P, le nombre de passagers accueillis à Roissy-Charles-de-Gaulle et à Orly devrait augmenter de 1,2 % en 2014 et 2,8 % en 2015. Les taxes d’aéroport devraient croître pour leur part de 3,2 % cette année et de 3,6 % l’an pro-chain, tandis que les ventes dans les boutiques devraient passer de 17,7 euros par personne en 2013, à 18,4 euros cette année, puis envi-ron 19 euros en 2015.

Le PDG du groupe énergétique GDF-Suez, Gérard Mestrallet, a demandé jeudi 20 mars dans un en-tretien au “Figaro” “la réduction des subventions” pour l’éolien et le solaire et “leur maintien” pour l’éolien en mer. “Nous demandons la réduction des subventions pour les technologies renouvelables matures, comme le solaire et l’éolien, et leur maintien pour les énergies de demain, comme l’éo-lien marin, par exemple”, déclare Gérard Mestrallet.

Une nuit glaciale en Alaska. Un pétro-lier aux cuves remplies de pétrole et un haut-fond insoupçonné : il y a 25 ans, l’“Exxon-Valdez” faisait naufrage et ré-pandait 42 millions de litres de brut, pro-voquant l’une des pires marées noires de l’histoire. Le liquide noir et épais a tué plus de 250.000 oiseaux, des mil-liers de baleines, de loutres de mer, de poissons. Les images des cormorans englués dans le pétrole ont servi d’élec-trochoc aux États-Unis en matière envi-ronnementale et permis de renforcer les règles du transport maritime pétrolier. Par son ampleur, la catastrophe du 24 mars 1989 n’a été surpassée qu’en 2010 par la marée noire dans le golfe du Mexique en-

gendrée par l’explosion de la plateforme Deepwater Horizon. Mais l’Alaska, l’État américain le plus septentrional et dont l’économie repose en grande partie sur l’exploitation des ressources maritimes, ne s’est jamais totalement remis du nau-

frage de l’“Exxon-Valdez”. Un quart de siècle plus tard, l’ire des riverains est intacte à l’endroit d’Exxon, rebaptisé en 1999 ExxonMobil. Le colosse pétrolier avait été condamné à verser 5 milliards de dollars aux 32.000 autochtones, rive-rains et pêcheurs de la région. Mais en juin 2008, la Cour suprême avait abaissé le montant de l’amende à 500 millions de dollars. Exxon a aussi dépensé 2 mil-liards de dollars pour le nettoyage des 2.000 km de côtes souillées et des fonds marins. La nouvelle législation impose dorénavant que tous les pétroliers transi-tant par le détroit de Prince-William aient une double coque et soient escortés par deux remorqueurs.

25 ans après la marée noire de l’“Exxon-Valdez”

l’antenneÉdité par la SMECI

SArl au capital de 102.300 eurosR.C. 447 889 395 00037

Siège social : 32, avenue André-RoussinBP 36 - 13321 Marseille Cedex 16ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480

Dépôt Légal : 01 mars 2013Gérant : Jacques RICCOBONO

Directeur de la publication :Jacques RICCOBONO

————Tél. : 04.91.33.25.81 - Fax : 04.91.55.58.97

Site internet : www.lantenne.com

Publicité : Grand Sud F. Revenaz 04.91.13.71.60Normandie F. Papion : 06.21.88.97.42Annonces maritimes : 04.91.33.83.01

Abonnement : 04.91.13.71.62

Rédaction : V. Grunchec : [email protected]

[email protected]@lantenne.com

——————Cette publication peut être utilisée dans le

cadre de la formation professionnelle continue

Libye

L’équipage du “Morning Glory” remis à la police

L’équipage du “Morning Glory” a été remis dimanche 23 mars à la police à Tripoli. La marine li-byenne qui avait pris le contrôle du navire samedi a remis à la police judiciaire les 21 membres d’équi-page de différentes nationalités ainsi que trois Libyens qui les ac-compagnaient à bord du pétrolier. Selon le porte-parole du procureur général libyen, al-Seddik al-Sour, le capitaine du navire ainsi que les trois Libyens qui étaient à bord étaient interrogés dimanche. Washington avait an-noncé samedi avoir remis aux forces de sécurité libyennes le pétrolier chargé de brut acheté illégalement à des rebelles autonomistes de l’Est libyen. Le transfert avait eu lieu dans les eaux internationales, selon l’ambassade américaine à Tripoli qui a précisé avoir reçu des assurances du gouvernement libyen, “que le capitaine, les membres de l’équipage et les ressortissants libyens qui étaient à bord du pétrolier apatride seront trai-tés humainement, conformément aux normes internationales des droits de l’Homme”. Le “Morning Glory”, un navire égyptien battant pavillon nord-coréen de complaisance, que Pyongyang a dénoncé quelques jours plus tard, était arrivé le 8 mars au port d’al-Sedra, contrôlé par les rebelles. Peu après, il se mettait à charger du brut, vendu par les rebelles autonomistes de l’Est de la Libye qui bloquent depuis juillet 2013 les terminaux pétroliers, suspendant les exportations de brut et privant ainsi le pays de sa principale source de revenus. Le procureur général libyen avait immédiatement or-donné l’arrestation du navire et de son équipage, et la marine libyenne avait annoncé avoir cerné le port pour l’empêcher de sortir. Mais le 11 mars, les autorités libyennes ont admis que le navire, chargé d’au moins 234.000 barils de brut, avait réussi à “pro-fiter des mauvaises conditions climatiques pour se diriger vers le large” et échapper à l’escorte des forces libyennes. Le 16 mars, le chef d’état-major de la marine libyenne Hassan Bouchnak, a précisé que la marine libyenne était sur le point de bombarder le navire qui tentait d’échapper à son escorte. “Une intervention des forces américaines qui craignaient une catastrophe naturelle en Méditerranée nous a empêchés de détruire le navire”, a ajouté ce responsable.

JusticeLe tribunal de grande instance de

Bobigny a condamné Air France à ap-pliquer des accords collectifs à l’en-semble de ses hôtesses et stewards de province, alors qu’ils étaient jusqu’à présent réservés aux salariés de région parisienne. Les quelque 600 personnels navigants commerciaux des trois bases d’Air France en province (Marseille, Toulouse et Nice) se voyaient appliquer une note de la direction instaurant des règles d’emplois et de rémunérations spécifiques, différentes de celles de la région parisienne. “Les salariés de province avaient une plus grande flexi-bilité dans les heures de travail et en moyenne 10 % de moins de rémunéra-tion à l’heure de vol qu’à Paris”.

GrèveDes salariés d’Astrium Toulouse,

réunis vendredi 21 mars en assemblée générale, ont décidé d’une grève et d’une manifestation jeudi 27 mars, pour refu-ser le plan de suppressions d’emplois d’Airbus Group (ex-EADS) qui frappe particulièrement leur unité de fabrication de satellites. Des mouvements de grève ont déjà eu lieu vendredi sur les sites d’Astrium situés à Élancourt (Yvelines) et près de Bordeaux. Airbus Group avait dé-taillé fin janvier un plan de 5.800 suppres-sions d’emplois sur 144.000 salariés. En France, Astrium est le plus visé avec 1.070 suppressions d’emplois sur en-viron 7.000 salariés, dont 396 suppres-sions à Toulouse, 309 dans les Yvelines et 213 près de Bordeaux.

Marine Marchande

Avis favorable au projet de décret “État d’accueil”

Lors de sa dernière séance, le Conseil supérieur de la Marine marchande (CSMM) a émis un avis favorable au projet de décret “État d’accueil” par vingt-sept votes “pour”, huit abstentions et deux votes “contre”. Le texte vise à harmoniser le cadre social entre compagnies maritimes opérant au cabotage dans les eaux territoriales françaises, et à instaurer ainsi une concurrence loyale. Couvrant l’ensemble des marins au sens du Code des transports, personnels de service général dont d’hôtellerie et de restauration inclus, il prévoit que la nationalité de l’équipage respecte les dispositions des navires immatriculés en France, soit enregistrés au premier registre d’immatriculation. Les gens de mer devront être originaires de pays communautaires et pays associés, respecter le dispositif issu du Code des transports et relatif à la détermination des effectifs à bord des navires français liés à la sécurité et à l’organisation du travail. Mention de la convention collective applicable dans le contrat de travail, reprise d’éléments de l’article du Code du travail sur le détachement de travailleurs (congés, durée du travail, etc.), protection so-ciale... sont d’autres aspects abordés par le projet de décret dont l’application réduirait les déficits de compétitivité entre armements opérant sur les mêmes lignes. Après “un débat très technique, les réticences traduites par les huit abstentions et les deux votes «contre», sont motivées par une crainte de complexification administrative et un surcoût salarial qui pourrait affecter les équilibres actuels de navires marchands sous pavillon français notamment aux Antilles et Guyane pour l’approvisionnement des départements d’Outre-Mer”, évoque le CSMM.

E. D.

Zoom...

DélibérationLe tribunal de commerce de Reims

a mis en délibéré au 25 mars sa dé-cision pour la reprise de l’entreprise Reims Aviation Industries, filiale du groupe Geci International, pour laquelle trois repreneurs sont en lice. Le fonds d’investissement chinois Raydelon General Aviation Company (RGAC) a proposé de conserver 47 emplois parmi les 61 employés actuels. La start-up ré-moise ASI Innovation composée d’an-ciens de Reims Aviation conserverait dans son offre 31 emplois. La dernière offre émane de l’entrepreneur français Christophe Février qui propose de maintenir 19 emplois.

RecherchesD’importants moyens logistiques

sont engagés dans le Sud de l’océan Indien pour retrouver des débris pro-venant peut-être du B777 de Malaysia Airlines disparu le 8 mars. Huit avions, des navires marchands et des bâtiments de guerre dotés de capacités de re-cherche sous-marine écumaient encore dimanche 23 mars un périmètre de 59.000 km2 à environ 2.500 km au sud-ouest de la ville australienne de Perth.

Côté mer, la marine australienne a mis à disposition le “HMAS Success”, conçu pour le soutien logistique aux bâtiments de combat. Il est pourvu d’un vaste pont et de grues d’une capacité de levage de 2 tonnes. La marine bri-tannique est venue avec son “HMS Echo”, conçu pour venir en soutien d’opérations sous-marines et amphibie. Sept bateaux chinois de sauvetage et de combat ont mis le cap sur la zone, ainsi que le brise-glace “Xue Long”. Et un navire marchand norvégien, le “Saint-Pertersburg”, a également parti-cipé aux recherches mais a été relevé de sa mission.

Sur le vif...