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Dossier pédagogique L’ART DE L’ERREUR L’ART DE L’ERREUR Frédéric Pavageau, Le dessin a échoué, 2010 Une constituante de l’œuvre L’erreur et les normes p 2 L’erreur créatrice p 3 L’incident volontaire p 4 L’art du Glitch Une rupture dans le flux p 5 Une structure à l’œuvre p 6 Petit lexique p 7 À découvrir… p 8

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Dossier pédagogique

L’ART DE L’ERREURL’ART DE L’ERREUR

Frédéric Pavageau, Le dessin a échoué, 2010

Une constituante de l’œuvreL’erreur et les normes p 2

L’erreur créatrice p 3L’incident volontaire p 4

L’art du GlitchUne rupture dans le flux p 5Une structure à l’œuvre p 6

Petit lexique p 7À découvrir… p 8

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Une constituante de l’œuvreUne constituante de l’œuvreL’erreur et les normesProcédant d’un écart entre l’imagination et sa matérialisation, l’erreur ponctue leschemins de la création.

La pluralité des évocationsDu latin errare (errer), l’erreur est signifiante. Qu’ellesoit dissimulée ou assumée, elle mémorise l’errancedu créateur. Les artistes se moquent des saisons, desclimats, des époques et des mythes. Depuis toujours, ils se jouent de la réalité et comme le disait si bienVéronèse : « Nous autres les peintres, nous prenonsde ces licences que prennent les poètes et les fous. »

Véronèse, La Dialectique, 1515-1577.

En 1510, Giorgione peint La Tempête. Tout ce que cetableau représente est parfaitement identifiable maisle sens global issu du rapprochement de sesdifférentes composantes échappe et interroge. Ainsi,les multiples commentaires auxquels il a donné lieuconstituent autant d’interprétations erronées dans lamesure où celles-ci, au fil du temps, sont venues secontredire les unes les autres.

Giorgione, La Tempête, 1510.

La véritable erreur ne serait-elle pas dès lors devouloir tout interpréter des œuvres, dans une quêteutopique de la vérité ?

Le choix artistiqueDe même, si l’on entend communément quel’objectif de la perspective est de représenter desvolumes tridimensionnels sur la surface plane dupapier, on découvre que certains artistes s’amusentà créer des erreurs manifestes. Ces erreurs nousrenvoient également à nos propres capacitésd’observation et d’analyse. Ainsi, entrer dans laSatire sur fausse perspective d’Hogarth constitue unvoyage périlleux, plein de mirages, d’illusions,d’embûches et de chausse-trappes.

William Hogarth, Satire sur fausse perspective (détail), 1753.

Une lecture normée nous conduirait ainsi tout droit àl’incompréhension, à l’erreur d’interprétation. LaGrande Odalisque peinte par Ingres, se présente ànous avec un dos particulièrement long - troisvertèbres supplémentaires sont présentes - et unangle peu naturel formé par la jambe gauche. Etpourtant, c’est bien volontairement que Ingressacrifie ici la vraisemblance à la beauté.

Ingres, La Grande Odalisque, 1814.

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L’erreur créatriceAu XXe siècle, à bien des égards, l’erreur est devenue constituante de l’œuvre,acceptée et assumée comme telle.

La sérendipitéLa sérendipité est un concept venant d’unnéologisme anglais la « serendipity », un mot inventéen 1754 par le philosophe anglais Horatio Walpolepour qualifier l’art de tirer partie de l’inattendu. Il nes’agit pas ici de s’en remettre au hasard pour créer,mais de savoir observer les indices fortuits quiapparaissent au cours du travail, et de les intégrerpour infléchir le résultat recherché à l’origine, pourl’enrichir, voire le transformer totalement. « Leserreurs sont les portes de la découverte » disaitJames Joyce.

James Joyce, Carnet de notes (extrait), 1903 -1928.

En 1962 avec Card File, Robert Morris exploite etsouligne la place structurante de l’erreur dans leprocessus de création. Selon une logiqueautoréférentielle, les quarante-huit fiches constituantl’œuvre décrivent toutes les étapes de sonélaboration. La fiche intitulée Mistakes recense lesfautes d’orthographe, les fautes de frappe, lesmanques et les absences de fiches relatifs auxéléments de fabrication de l’œuvre. L’erreur est ainsirevendiquée comme un élément dynamique del’activité créatrice et de l’œuvre achevée.

Robert Morris, Card File - Mistakes, 1962

L’expérimentationL’investigation, la découverte et la notion dedonnées sont convoquées par Guy Debord en 1955dans son Introduction à une critique de lagéographie urbaine. Partant de l’origine scientifiquede l’expérimentation, l’art qui expérimente s’imposealors une règle d’action qui permet de fairel’expérience d’un matériau, d’en essayer lespossibilités plastiques, graphiques, narratives ousonores, de révéler par là des ressources de sens.Préférant la notion de création à celle trop restrictived’art, Robert Filliou privilégie ainsi dans ses travauxl’expérimentation à la forme achevée.

Robert Filiou, Principe d’Équivalence : bien fait, mal fait,pas fait, 1968.

Pour les artistes du mouvement Fluxus, il s’agit icide créer, grâce à une règle, un objet proprementimprévisible. La série de films intitulée FluxfilmProgram, produite à New York en 1966, illustre unedes modalités de l’expérimentation au cinéma. Cesfilms réalisés par plusieurs personnalités suivent undispositif formel relativement fixe, élaborant unedialectique entre la contrainte et le hasard,permettant l’apparition simultanée d’un objetsurprenant qui déjoue et dépasse les intentions.

Paul Sharits, Word Movie (Fluxfilm 29), 1966

En 1984, Francis Ponge soulignait ainsil’importance de l’erreur : « Vivre, être, créer, c’esterrer…. Vivent donc les erreurs. »

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L’incident volontaireÉvènement peu important en lui-même mais susceptible d’entraîner desconséquences, l’incident volontaire résulte non pas du hasard ou de l’accident maisd’une démarche rationalisée, de l’aboutissement d’un processus préalablement établi.

Les interférencesL’insurrection dadaïste, le surréalisme, l’art abstrait...,ont consommé l’opposition entre art et science. Puis,c’est la science elle-même qui a remis en cause leréalisme et le rationalisme classiques. Art et sciencese rejoignent alors pour relever les défis de lacomplexité, de l’incertitude, des logiques floues, desdiscontinuités, des lois du chaos, des systèmes dedissipation ou encore de la pensée non linéaire. Sesaisissant des évolutions technologiques et desmédias, l’artiste Nam June Paik interroge dès 1962les interférences et élabore des stratégies vouées àdéconstruire et réinventer le langage, le contenu etla technologie de l’image électronique, cette imagedigitalisée constituée de points susceptibles d’êtrerecomposés à l’infini.

Nam June Paik, Electronic Television, 1963

Quant à l’art de court-circuiter volontairement desdispositifs électroniques, celui-ci est exploré par ReedGhazala dès 1966 sur les jeux électroniquesémergents. Par la génération de courts-circuits, derajouts de quelques commandes, potentiomètres etboutons poussoirs, il extraie de ces jeux des sonsdéchirants et amusants à la fois, les plus prisés étantles célèbres dictées magiques tout comme denombreux autres jeux pourvus en interne d’un petitcircuit électronique produisant du son.

Reed Ghazala, The Odor Box, 1967

Le codageLorsque l’informatique se développe, un codagespécifique est également développé. En effet, lamachine ne comprend que des éléments binaires(bits) : 0 et 1. Ainsi, une dissociation se fait entre lasource, le signal généré et son affichage. Explorantdès lors l’importance de l’interface graphique, lesartistes questionnent le système et l’entropie, lanormalisation et la corruption, l’expression et le code,le sens et non-sens, déjouant les conventionsd’usage. Cette démarche a pour objet l’incident, lebug et l’inconfort technologique.

Jodi, OSS, 1999

L’œuvre se trouve non plus seulement dans ce quiest donné à voir mais aussi dans le dispositif qui lafait exister. Cette approche particulièrementtechnoïde de l’art peut surprendre : la technique n’aen effet jamais (ou si rarement) justifié une oeuvred’art. Cependant, la chimie (la peinture, la photo), laphysique (la couleur, le son, le cinéma), la géométrie(la perspective) ne sont que quelques exemplessimples de complicité entre savoirs techniques et artqui ont engendré de nouveaux outils de perceptionde la réalité. L’art s’inscrit ici dans cette approche, etest une des conditions de la réappropriation de lamachine par les artistes : créer ses propres outils,promouvoir une approche ouverte et critique dulogiciel, sans oublier la dimension littéraire du codeinformatique... « C’est par la mise en place desituations que les résultats les plus intéressantspeuvent se produire » exprime ainsi Ant Scott.

Ant Scott, Glitch Series (extrait), 2001

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L’art du GlitchL’art du GlitchUne rupture dans le fuxTechniquement, le glitch est le résultat imprévu d’un dysfonctionnement, une rupturedans le flux.

Une défaillance électronique ouélectriqueLe terme de « glitch » aurait été employé pour lapremière fois en 1962, pendant le programme spatialaméricain, par l’astronaute John Glenn décrivantalors des problèmes rencontrés par son équipe.Selon ses termes, « un glitch est un pic ou unchangement dans la tension d’un courantélectrique ». Contrairement aux systèmes industrielsconçus pour des résultats spécifiques, la conceptionde Feedback 2 de Brett Williams et Kevin Harris estde garantir des résultats imprévisibles au sein desystèmes autonomes. En montrant les défaillancesdes circuits analogiques et des appareilsélectroniques, ces deux artistes cherchent non pasà contrer un dysfonctionnement mais à changernotre perception de la technologie.

Brett Williams et Kevin Harris, Feedback 2, 2013

Ainsi, le terme « glitch » renferme-t-il beaucoup plusde significations qu’une simple défaillanceélectronique ou électrique, explorant l’échec,l’obsolescence, le hasard, la mémoire... CrackedRay Tube de James Connolly et Kyle Evans utilise deson côté le tube cathodique non pas comme un objetmort du passé, mais plutôt comme un symbole de laculture matérielle actuelle et de l’obsolescence.Dispositif hybride alliant numérique et analogique, ilgénère des expériences esthétiques mettant enéveil nos mémoires résiduelles.

James Connolly et Kyle Evans, Cracked Ray Tube, 2014

Un défaut de compressionTentant de rendre visible les processus, les artistesdu Glitch Art construisent leur propre programme oudétournent des applications existantes. Auteur denombreuses applications, Kim Asendorf est àl’origine du terme « pixel sorting », une manipulationalgorithmique de l’image résultant d’un défaut decompression (datamoshing), un procédé explorédepuis 2005 par des artistes comme Takeshi Murata,Sven Koenig ou Paul Davis. Cet artiste programmeur,qui aime jouer avec les bugs et les erreurs, proposeégalement une alternative aux formats d’imagespropriétaires standardisés, logiciel qu'il met àdisposition d’artistes adeptes du Glitch Art (BenjaminGaulon, Jimpunk, Rosa Menkman ou Pixelnoizz…).

Takeshi Murata, Monster Movie, 2005

« Le glitch est l’expérience magnifique d’uneinterruption qui détourne un objet de sa forme et deson discours ordinaire » , témoigne ainsi RosaMenkman, auteure du Glitch Studies Manifesto.L’artiste néerlandaise -- qui crée d’hypnotiquesvisuels en manipulant les formats, la compressionvidéo, le feedback et d’autres formes de « bruit » --considère ces moments comme une épiphanie :« Plutôt que de créer l’illusion d’une interfacetransparente vers l’information, la machine se révèleet se rappelle brutalement à l’existence de sonutilisateur. C’est le cri primal des données. » 1

Rosa Menkman, Selfportrait, 2010

1 Extrait de Glitch ! La beauté fatale d’un raté, MarieLechner, Libération, 2010

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Une structure à l’œuvre C’est également aux aspects structurels du glitch que les artistes s’intéressent, et àleur capacité à révéler les systèmes critiques qui nous gouvernent individuellement etcollectivement.

Des médiums subvertisMotivés par le désir de contrer les formats standardsou par un refus de se voir dicter une conduite par lamachine et les impératifs économiques de l’industrieinformatique, les artistes du Glitch Art descendentsous la couche logicielle et renouent avec leslangages informatiques. Ils questionnent les produitsde consommation en les parasitant, cherchantégalement à rendre compte de la façon dont noususons de la technologie. C'est en ce sens que Benjamin Gaulon assemble et combine nos déchetsélectroniques et numériques en une vaste etcomplexe chaîne, ReFunct Media, constituant alorsune nouvelle créature « vivante ».

Benjamin Gaulon, ReFunct Media v4.0, 2011

Situé à l’intersection des modes analogiques etnumériques de (re)production, le Glitch Art se délectedans les couches inférieures et décomposée dutranscodage, entre l’artefact et le filtre. Entre rupturesradicales et processus de marchandisation, PhilippStern explore de son côté le potentiel de conceptiondu glitch dans les arts textiles. Des motifs provenantde caméras court-circuitées et de matérieldéfectueux sont transformés en tissus de laine avecdes motifs algorithmiques vifs, tel le triptyque deportraits Fragmented Memory.

Philipp Stern, Fragmented Memory (détail), 2014

Des fux révélésUsant des données corrompues, des médiasdécomposés et des fichiers détruits, les artistes duGlitch Art subvertissent les conventions et détruisentle médium pour en tirer quelque chose de neuf, à larecherche non de la perfection, mais del’imperfection parfaite. 2 Travaillant sur lacompression et la décompression des images,Jacques Perconte « fabrique des images et les étireen espaces sensibles pour rendre toute la force dela lumière et de la couleur. » Caractérisée parl’altération programmée, par la puissance d’un fluxconstamment renouvelé, ses films ne consistent pasen la cohérence issue d’une structure unifiée, maisdans l’énergie d’une déambulation intime.

Jacques Perconte, Alpi, 2014

Quant à Frédéric Pavageau, le traitementinformatique est avant tout l’outil d’une premièreétape de création. Son installation Hide [Gaïa] #002est un processus de mal compression picturale. Unprocessus qui ne laisse transparaître que les détailsfins et réguliers de l’image, générant alors unerespiration dans un espace commun, un flux flou enconstante déformation à la recherche d’une beauténeutre et universelle en mouvement. Loin d’unedémarche exclusivement technique, il utilise ainsi lecode source de fichiers et de flux comme unestructure à l’œuvre.

Frédéric Pavageau, Hide [Gaïa] #002, 2014

2 Extrait de Glitch ! La beauté fatale d’un raté, MarieLechner, Libération, 2010

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Petit lexiquePetit lexiqueObsolescenceL’obsolescence est le fait pour un produit d’êtredépassé, et donc de perdre une partie de sa valeuren raison de la seule évolution technique, même s’ilest en parfait état de fonctionnement. L’obsolescenceprogrammée est le nom donné par abus de langageà l’ensemble des techniques visant à réduire ladurée de vie ou d’utilisation d’un produit afin d’enaugmenter le taux de remplacement.

Nick Gentry, Self-portrait 2, 2010

AltérationL’altération est la modification volontaire ou latransformation naturelle de l’état d’une chose oud’un élément vivant.

FluxLe mot flux désigne en général un ensembled’éléments (données, énergie, matière...) évoluantdans un sens commun. Un flux peut donc êtreentendu comme un déplacement caractérisé par uneorigine, une destination et un trajet. C’est unequantité déplacée sur un support physique :personnes, marchandises, immatériel.

InterférenceL’interférence est la rencontre, la conjonction de deuxphénomènes distincts. En mécanique ondulatoire,on parle d’interférences lorsque deux ondes demême type se rencontrent et interagissent l’uneavec l’autre.

FeedbackLe feedback ou rétroaction est l’action en retour d’uneffet. La séquence de causes et d’effets forme alorsune boucle dite boucle de rétroaction.

Darsha Hewitt, Feedback Babies, 2011

InterfaceUne interface est la couche limite entre deuxéléments par laquelle ont lieu des échanges et desinteractions. En informatique et en électronique, uneinterface est un dispositif qui permet des échangeset interactions entre différents acteurs.

Tim Bonvallet, Écran de téléphone mobile cassé, 2014

AnalogiqueLe terme analogique désigne les phénomènes quireprésentent une information par la variation d’unegrandeur physique, comme la tension électrique. Ceterme provient du fait que la mesure d’une valeurnaturelle ou d’un élément de signal électrique ouélectronique varie de manière analogue à la source.

NumériqueOn dit numérique une information qui se présentesous forme de nombres associés à une indication dela grandeur à laquelle ils s’appliquent, permettant lescalculs, les statistiques, la vérification des modèlesmathématiques. Le calcul numérique se fait sur cesnombres, par opposition au calcul algébrique qui sefait sur des variables désignées par un symbole.

AlgorithmiqueL’algorithmique est l’étude et la production de règleset techniques impliquées dans la définition et laconception de processus systématiques de résolutiond’un problème et permettant de décrire les étapesvers le résultat. En d’autres termes, un algorithmeest une suite finie et non-ambiguë d’instructionspermettant de donner la réponse à un problème.

DigitalisationLa digitalisation est l’action de transformer uneimage ou un son en un ensemble de donnéeschiffrées, pouvant être traitées informatiquement.

CompressionLa compression est une diminution du volume. Eninformatique, la compression de données est unprocessus qui permet de diminuer la taille desfichiers.

DécompressionLe mot décompression est lié à la diminution de lapression. En informatique, il s’agit de l’opérationinverse à la compression de données.

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À découvrirÀ découvrir# Sur le Glitch Art

L’erreur est humaine : une histoire du Glitchhttp://www.rslnmag.fr/post/2013/10/31/Lerreur-est-humaine-une-histoire-du-Glitch.aspx Glitch ! La beauté fatale d’un ratéhttp://ecrans.liberation.fr/ecrans/2010/10/11/glitch-la-beaute-fatale-d-un-rate_950008 Glitchhttp://www.arte.tv/fr/glitch/7524184,CmC=7503936.html The Glitch Moment(um)http://networkcultures.org/_uploads/NN%234_RosaMenkman.pdf

# Sur les logiciels associés Corrupthttp://www.recyclism.com/corrupt.phpGlitch imageshttp://snorpey.github.io/jpg-glitch/Glitch Art Resourceshttps://phillipstearns.wordpress.com/glitch-art-resources/

# Sur les artistes citésRobert Filiouhttp://mediation.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-filliou/Paul Sharitshttp://lightcone.org/fr/cineaste-294-paul-sharitsNam June Paikhttp://www.paikstudios.com/Jodihttp://oss.jodi.org/Brett Williamshttp://www.brflux.com/James Connollyhttp://jameshconnolly.com/Kyle Evanshttp://www.yaktronix.com/Takeshi Muratahttp://www.takeshimurata.com/Rosa Menkmanhttp://rosa-menkman.blogspot.com/ Benjamin Gaulonhttp://www.recyclism.com/Philipp Sternhttps://phillipstearns.wordpress.com/Jacques Perconte http://www.jacquesperconte.com/Frédéric Pavageauhttp://fredericpavageau.net/ Nick Gentryhttp://www.nickgentry.com/Darsha Hewitthttp://www.darsha.org/

Sources : Francis Ponge, M. Gleize, B. Veck, Actes ou textes, 1984 / The Glitch Moment(um), Rosa Menkman, Institute of network cultures, 2011 / Glitch ! la beauté fatale d’un raté, Marie Lechner, Libération, 2010 / L’erreur est humaine : unehistoire du Glitch, Chloé Rhys, Regards sur le numérique, 2013 / Wikipédia

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