1

Click here to load reader

Le concept de facteur de risque évolue : d’une définition biologique vers une approche pragmatique

  • Upload
    j

  • View
    215

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Le concept de facteur de risque évolue : d’une définition biologique vers une approche pragmatique

Journal des Maladies Vasculaires (2009) 34S, S9—S13

Rapports — Vendredi 9 octobre 2009

sidadDtmAéddp—cd—ldLdrc—a—etm—mA

La maladie athéromateuse : son approche a-t-ellechangé en 10 ans ? (8 h 00—12 h 30)

Le concept de facteur de risque évolue : d’unedéfinition biologique vers une approchepragmatiqueJ. EmmerichService de médecine vasculaire, hôpital européenGeorges-Pompidou, Paris, France

Mots clés : Athérome ; Facteurs de risque

Non recu.

doi:10.1016/j.jmv.2009.07.070

La plaque d’athérome : évaluation ultrasonoreF. Luizy, au nom du groupe Ultrasons de la SFMVCentre d’explorations vasculaires, 7, rue Chalgrin, Paris, France

Mots clés : Plaque d’athérome ; Ultrasons

« L’athérosclérose est une association variable de remaniements dela couche interne des artères de gros et de moyen calibre. Elleconsiste en une accumulation focale de lipides, de glucides com-plexes, de sang et de produits sanguins, de tissus fibreux et dedépôts calcaires. Le tout est accompagné de modification de lastructure interne de l’artère. . . » (OMS, 1958).La classification histologique de l’AHA en 6 types (Stary HC. Arte-riosclerosis, Thrombosis, and Vascular Biology. 1995) a permis demieux comprendre l’histoire naturelle de la plaque coronarienne.Depuis 30 ans, l’échographie vasculaire permet de détecter la

plaque d’athérome et d’en évaluer l’extension. Tous les territoiresvasculaires peuvent être touchés. Les conditions hémodynamiquesparticulières de certaines artères et leur distribution topogra-phique, les contraintes pariétales et les forces de cisaillementen rapport avec leur géométrie, la dominance d’un ou de plu-

eéaAc

0398-0499/$ – see front matter

ieurs facteurs de risque sont des facteurs physiopathologiquesnfluencant le développement de la plaque. L’aspect échographiquee la plaque semble polymorphe et son interprétation subjectivevec de grandes variations intra- et inter-observateurs par défaute standardisation.epuis 10 ans, les technologies ultrasonores et leurs modes deraitement ont évolué, mais leurs applications quotidiennes enédecine vasculaire restent confidentielles.u niveau de la carotide, l’enjeu est de pouvoir non seulementvaluer le risque cardiovasculaire global, mais aussi et en dehorsu degré de sténose, de dépister les plaques à plus haut risque’évènements neurologiques (« unstable plaques ») en fonction dearamètres quantifiés de caractérisation :la mesure de l’EIM est un outil d’évaluation du risque cardiovas-

ulaire, dont les seuils sont définis en fonction de l’âge, du sexe,e l’ethnie et du nombre de facteurs de risque ;

l’analyse de l’écho-structure nécessite une standardisation de’acquisition des données, une standardisation de l’interprétationes résultats et une quantification chiffrée des niveaux de densité.a colorisation des niveaux de densité échographique permettraite mieux évaluer le pourcentage des zones hypo-échogènes parapport aux zones échogènes et hyper-échogènes, en rappelantependant que les ultrasons ne font pas de l’histologie ;

l’appréciation de la surface de la plaque paraît plus pertinentevec l’imagerie de flux en mode B ;

la cinétique locale de la paroi et de la plaque par l’analysen temps réel des contraintes pariétales par des systèmes d’écho-racking, de wall motion ou d’élastographie devrait permettre deesurer les forces de cisaillement ;la mise en évidence de la néovascularisation des plaques inflam-atoires par les produits de contraste semble prometteuse.u niveau de l’aorte, la présence de plaques ou de calcifications

st fréquente. Certains aspects échographiques particuliers sontvocateurs d’ulcères athéromateux perforants ou de rupture sous-dventicielle, dont le diagnostic initial est accessible aux ultrasons.u niveau des membres inférieurs, les lésions sont focales, plurifo-ales ou diffuses. La problématique est différente : l’appréciation