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ÉDITION d’Attijariwafa bank ÉCONOMIQUE CONFÉRENCE LUNDI 23 JUILLET 2012 Le décollage économico-social du Maroc Une analyse sur les deux dernières décennies

Le décollage économico-social du Maroc

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Page 1: Le décollage économico-social du Maroc

ÉDIT

ION

d’Attijariwafa bank É C O N O M I Q U EC O N F É R E N C E

LUNDI 23 JUILLET 2012

Le décollage économico-social du MarocUne analyse sur les deux dernières décennies

Page 2: Le décollage économico-social du Maroc

Préambule

Les avancées réalisées par le Maroc sont incontestables. Son développement

est perceptible par tous et chacun. La qualification de ces progressions, répond

néanmoins à des critères de choix opportuns des indicateurs, de l’horizon d’analyse

et aussi du benchmark.

À travers cette note de recherche, nous avons l’ambition de tracer les avancées

historiques du Maroc dans des domaines stratégiques. Pour cela, nous avons

retenu les critères les plus pertinents que nous avons illustrés à travers des

représentations graphiques schématiques.

Le choix d’un horizon d’analyse long terme s’explique par notre volonté de diluer

tout biais de volatilité conjoncturelle et d’asseoir des évolutions qui correspondent

à des tendances lourdes.

Les benchmarks répondent d’abord à une logique de proximité géographique,

de taille et aussi de similitude de profil socio-économique.

Au-delà de dresser un bilan d’étape pour le Maroc, cette parution a pour objectif

de constituer un réel référentiel pour l’identification des capacités du pays, de

ses carences et surtout de ses futures tendances.

Bonne lecture

Page 3: Le décollage économico-social du Maroc

Plan

Tableau de bord économique

Une croissance marocaine forte tirée par le bon comportement de la valeur ajoutée agricole et des secteurs manufacturiers permettant au Maroc de se positionner parmi les pays les mieux lotis en matière de croissance dans la région d’Afrique du nord.

La vigueur de la croissance économique marocaine tire profit essentiellement de la bonne orientation de la demande intérieure qui a pu amortir le choc de la flambée des prix des matières premières à l’international.

Le dynamisme du secteur privé, tant en investissement qu’en épargne, a permis le financement partiel de l’économie marocaine.

Le système financier a joué un rôle prépondérant dans le financement de l’économie marocaine, un soutien considérable qui a su tirer avantage de l’appui d’une politique monétaire accommodante de l’économie.

Le changement du mode de vie du consommateur marocain

Le Marocain d’aujourd’hui : un citoyen de plus en plus jeune, plus soucieux de sa qualité de vie et croyant en l’avenir de son pays.

L’espérance de vie se rallonge parallèlement à une couverture médico-sociale progressivement élargie.

Bien que souffrant du chômage à ses débuts, le jeune actif a davantage de chance d’intégrer le monde du travail que par le passé.

Conséquence de tous ces facteurs, le comportement du Marocain a changé… Les services de base développés, son pouvoir d’achat se voit amélioré, lui permettant de s’imprégner de nouvelles habitudes de consommation.

L’effort de développement des services de base et d’infrastructure a renforcé la croissance économique du pays, soutenant le pouvoir d’achat des ménages.

L’espérance de vie du Marocain se rallonge parallèlement à une couverture médico-sociale progressivement élargie.

L'infrastructure au Maroc : le socle du développement économique.

L’acquisition de la propriété, premier acte d’investissement des ménages, s’améliore de manière significative...

Par conséquent, la pauvreté a baissé et la perception des ménages de leurs niveaux de vie a changé

L’inclusion économico-financière et sociale, bien qu’en deçà des standards internationaux, a tendance à augmenter.

Des efforts palpables en termes d’inclusion à tous les niveaux, néanmoins des disparités subsistent.

Au final, le Royaume, conforté par la mise en oeuvre d’un arsenal de réformes structurelles et de stratégies sectorielles pragmatiques, parvient à faire face aux conjonctures internationales.

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Algérie Tunisie Egypte Maroc

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Secteur secondaire;

29,1

Secteur primaire;

14,9

Secteur tertiaire; 56

2010

Secteur tertiaire; 55

Secteur primaire;

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Secteur secondaire;

29,7

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Secteur tertiaire;

52,9

Secteur primaire;

18,2

Secteur secondaire;

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PIB PIB non agricole PIB agricole

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1990-1999 2000-2005 2006-2011

Moyenne PIB Moyenne Inflation

Une croissance marocaine forte tirée par le bon comportement de la valeur ajoutée agricole et des secteurs manufacturiers permettant au Maroc de se positionner parmi les pays les mieux lotis en matière de croissance dans la région d’Afrique du nord.

Une évolution de la croissance marocaine digne d’un pays émergent ...

Malgré une actualité économique morose à l’international, marquée par la multiplication des plans d’austérité et des risques de récession, la Maroc arrive à maintenir une croissance soutenue du produit intérieur brut. Cette évolution favorable du PIB confirme le positionnement du Maroc en tant que pays à caractère émergent.

… soutenue par les évolutions positives des deux composantes agricole et non agricole

Ce renforcement de la vigueur de la croissance économique nationale est le résultat d’une consolidation du PIB non agricole qui a su tirer profit des avantages compétitifs du pays et s’adapter aux mutations mondiales. D’un autre côté, le PIB agricole s’est raffermi sur la décennie et devient de moins en moins dépendant des aléas climatiques grâce aux efforts du gouvernement pour moderniser ce secteur qui emploie plus d’un tiers de la population marocaine.

Un produit intérieur brut qui devient de moins en moins dépendant du secteur agricole

Ainsi, la mise en place de mesures concrètes et de réformes stratégiques a permis à l’économie nationale une tertiarisation de son tissu productif. En effet, le secteur primaire représente en moyenne sur les quatre dernières années moins de 16 % de la valeur ajoutée globale.

Une croissance forte et durable qui a pu se concrétiser sans pour autant attiser des tensions inflationnistes…

Dans ce contexte, l’économie marocaine a pu entamer depuis les années 2000 un nouveau sentier de croissance forte et durable sans pour autant attiser les tensions inflationnistes. En effet, l’inflation s’est caractérisée par un niveau maîtrisé passant de 4,2% durant la période 1990-1999 à 1,5% durant la période 2000-2005 pour enfin se stabiliser autour des 1,7% durant la période 2006-2011.

PANORAMA ÉCONOMIQUE

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Baril de pétrole Brent Compensation

1991 - 2004 : Baril moyen : 22 $

Compensation : 3 MMDhs

2005 - 2008 : Baril moyen : 72 $

Compensation : 17.5 MMDhs

2009 - 2011 : Baril moyen : 84 $

Compensation : 30 MMDhs

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Consommation finale des ménages FBCF Solde commercial

PIB moyen de 5% PIB moyen de 4,9%PIB moyen de 2,4%

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Taux d'importations Taux d'exportations

Déficit commercial moyen de -7,7%

Déficit commercial moyen de -3,9%

Déficit commercial moyen de -10,3%

ExportationDéficit

1999: -3,3%

2005: -5,6%

2011: -13%

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69,1%31,5%

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Cons

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Consommation finale des ménages en % du PIB

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Baril de pétrole Brent Compensation

1991 - 2004 : Baril moyen : 22 $

Compensation : 3 MMDhs

2005 - 2008 : Baril moyen : 72 $

Compensation : 17.5 MMDhs

2009 - 2011 : Baril moyen : 84 $

Compensation : 30 MMDhs

1,6 2,1

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1990-1999 2000-2005 2006-2010

Consommation finale des ménages FBCF Solde commercial

PIB moyen de 5% PIB moyen de 4,9%PIB moyen de 2,4%

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1990 1993 1996 1999 2002 2005 2008 2011

Taux d'importations Taux d'exportations

Déficit commercial moyen de -7,7%

Déficit commercial moyen de -3,9%

Déficit commercial moyen de -10,3%

ExportationDéficit

1999: -3,3%

2005: -5,6%

2011: -13%

57,8%

61,4%

69,1%31,5%

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Cons

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Consommation finale des ménages en % du PIB

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Baril de pétrole Brent Compensation

1991 - 2004 : Baril moyen : 22 $

Compensation : 3 MMDhs

2005 - 2008 : Baril moyen : 72 $

Compensation : 17.5 MMDhs

2009 - 2011 : Baril moyen : 84 $

Compensation : 30 MMDhs

1,6 2,1

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1990-1999 2000-2005 2006-2010

Consommation finale des ménages FBCF Solde commercial

PIB moyen de 5% PIB moyen de 4,9%PIB moyen de 2,4%

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1990 1993 1996 1999 2002 2005 2008 2011

Taux d'importations Taux d'exportations

Déficit commercial moyen de -7,7%

Déficit commercial moyen de -3,9%

Déficit commercial moyen de -10,3%

ExportationDéficit

1999: -3,3%

2005: -5,6%

2011: -13%

57,8%

61,4%

69,1%31,5%

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1990 1993 1996 1999 2002 2005 2008 2011

Cons

omm

atio

n

10%

15%

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FBCF

Consommation finale des ménages en % du PIB

Taux d'investissement (FBCF % PIB)

1990 2000 2011

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Baril de pétrole Brent Compensation

1991 - 2004 : Baril moyen : 22 $

Compensation : 3 MMDhs

2005 - 2008 : Baril moyen : 72 $

Compensation : 17.5 MMDhs

2009 - 2011 : Baril moyen : 84 $

Compensation : 30 MMDhs

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1990-1999 2000-2005 2006-2010

Consommation finale des ménages FBCF Solde commercial

PIB moyen de 5% PIB moyen de 4,9%PIB moyen de 2,4%

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1990 1993 1996 1999 2002 2005 2008 2011

Taux d'importations Taux d'exportations

Déficit commercial moyen de -7,7%

Déficit commercial moyen de -3,9%

Déficit commercial moyen de -10,3%

ExportationDéficit

1999: -3,3%

2005: -5,6%

2011: -13%

57,8%

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69,1%31,5%

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1990 1993 1996 1999 2002 2005 2008 2011

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Consommation finale des ménages en % du PIB

Taux d'investissement (FBCF % PIB)

1990 2000 2011

La vigueur de la croissance économique marocaine tire profit essentiellement de la bonne orientation de la demande intérieure qui a pu amortir le choc de la flambée des prix des matières premières à l’international ...

… à travers la subvention de l’État des principaux produits de base constituant le panier du consommateur

Cette évolution favorable de l’inflation témoigne de la pertinence de la politique économique du gouvernement qui met au devant de la scène le soutien du pouvoir d’achat des ménages. Un objectif de stabilité des prix qui s’est traduit par la subvention des produits de base afin de neutraliser l’effet de la volatilité des prix des matières premières à l’international sur les prix domestiques.

La consommation finale des ménages demeure le principal moteur de la croissance marocaine

La demande intérieure demeure le principal moteur de l’économie nationale. En effet, grâce au bon essor de ses deux piliers, à savoir la consommation et l’investissement, la demande intérieure constitue depuis deux décennies plus de 80 % du produit intérieur brut national. Si la part de la consommation finale des ménages a légèrement régressé en 10 ans passant de 61 % du PIB en 2000 à 58 % du PIB en 2011, elle demeure la plus forte contributrice à la croissance.

Après la consommation, l’investissement contribue fortement à la consolidation de la demande intérieure

De son côté, l’investissement a contribué à la consolidation de la demande intérieure. Une dynamique d’investissement encouragée par l’évolution favorable des crédits à l’équipement et l’habitat. En résumé, la croissance moyenne est tirée principalement par la consommation des ménages. Cette composante a tiré profit essentiellement du bon comportement des crédits à la consommation mais aussi des actions du gouvernement visant le soutien du pouvoir d’achat des ménages.

Une dynamique de la demande intérieure qui a pu contrer le creusement du solde commercial ...

Le solde commercial, quant à lui, a contribué négativement à la croissance et ce en raison des effets de la crise financière internationale mais aussi de la faible diversification en termes de produits et de destination. Les agrégats extérieurs du pays demeurent toujours fragilisés par la détérioration du climat économique international. En effet, le déficit commercial s’est ainsi amplifié de 6 points passant de 3,9% du PIB durant la période 2000-2005 à plus de 10% du PIB durant la période 2006-2011.

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1990 1993 1996 1999 2002 2005 2008 2011IDE % PIBTransferts courants étrangers dont recettes MRE % PIBRecettes voyages % PIB

1990 2000 2011IDE: TCAM 12%

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cité

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% d

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capacité de financement Taux d'épargne intérieure brute

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Le dynamisme du secteur privé, tant en investissement qu’en épargne, a permis le financement partiel de l’économie marocaine...

… et d’amoindrir l’impact qu’a eu la crise internationale sur les éléments de la balance des paiements

La balance des paiements pâtit du retranchement des recettes voyages et MRE depuis 2008 suite à la crise financière mondiale. Cependant, l’analyse des taux de croissance des éléments de la balance des paiements en % du PIB montre le raffermissement de ces derniers. Ainsi, l’économie nationale a pu alimenter sa capacité de résilience et son potentiel de croissance tout en s’adaptant aux évolutions mondiales.

Une croissance moins rapide de la consommation par rapport à la dynamique du revenu national disponible...

L’importance de la mobilisation de l’épargne nationale brute trouve son origine dans la volonté des économies de disposer de ressources nécessaires à leur financement. Ainsi, l’appréciation notable du revenu national brut disponible de manière plus rapide que les dépenses de consommation finale ont pu drainer un volume d’épargne nationale important.

… qui a permis une bonne évolution de l’épargne nationale brute

Concernant la structure de l’épargne nationale, la part moyenne de l’épargne publique a régressé à 4% en 2011 contre une portion de 7% en 2000 et de 15% en 1990. Cette évolution témoigne de la dégradation des finances publiques de l’État depuis 2009. En plus, la part de l’épargne privée au niveau de l’épargne nationale s’est améliorée pour atteindre 78% en 2011 contre seulement 65% en 1990.

L’ampleur des besoins de financement dépasse, néanmoins, l’épargne intérieure brute

Ainsi, et en dépit de l’amélioration constatée du niveau de l’épargne nationale, celle-ci demeure insuffisante pour répondre à la demande d’investissement. Le besoin de financement est situé à 4,3% du PIB en 2010 contre 1,3% du PIB en 2000 et 0,3% du PIB en 1990.

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Le système financier a joué un rôle prépondérant dans le financement de l’économie marocaine, un soutien considérable qui a su tirer avantage de l’appui d’une politique monétaire accommodante de l’économie

Des investissements soutenus face auxquels l’épargne évolue à un rythme moins rapide ...

Toutefois, le taux d’investissement brut a progressé de plus de 12 points durant la période 2000-2011 passant de 25,5% du PIB en 2000 à 37,8% du PIB en 2011. En effet, le Maroc continue à moderniser ses fondements économiques et à promouvoir les investissements publics en infrastructures. Dans ce contexte, le secteur financier a joué un rôle primordial afin d’accompagner les choix stratégiques du pays.

… grâce à l’appui considérable du secteur financier qui a pu accompagner le secteur privé

En effet, le système financier marocain a pu répondre aux exigences de l’économie en matière de besoins de financement à travers la réforme des marchés des capitaux. Pour exemple, le poids de la capitalisation boursière dans le PIB s’est amélioré pour atteindre 65,2% durant la période 2003–2010 contre 28,9% durant la période 1998-2002, et 14,4% durant la période 1990-1997.

… à travers une hausse soutenue des crédits à l’économie et un taux de liquidité en perpétuelle amélioration

Le poids des crédits à l’économie dans le PIB nominal s’est amélioré, passant de 39,1% durant la période 1990-1997 pour atteindre 72,1% durant la période 2003-2010. Par ailleurs, la hausse continue de l’agrégat M3 s’est traduite par une augmentation notable du taux de liquidité de l’économie qui est passé de 64,1% en 1990 à 89,5% en 2000, pour atteindre les 162% en 2011.

Le pays a pu baisser son taux d’endettement malgré une légère hausse du déficit budgétaire

Le déficit budgétaire a viré au rouge à partir de 2009 en raison essentiellement de l’augmentation fulgurante des charges de compensation. Celle-ci s’inscrit dans la politique volontariste de l’État visant la redynamisation de la croissance à travers le soutien du pouvoir d’achat des ménages et le maintien de l’effort d’investissement.

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jeunes croyant que leur avenir est prometteur

Le Marocain d’aujourd’hui: un citoyen de plus en plus jeune, plus soucieux de sa qualité de vie et croyant en l’avenir de son pays...

L’évolution du Maroc est une certitude...

Sur les cinquante dernières années, la population marocaine a triplé. Son taux d’urbanisation a doublé pour atteindre 58% de la population globale, alors que la part des actifs (15-59 ans) a augmenté de la moitié aux deux tiers de la population.

Le Marocain est de plus en plus rationnel dans son mode de vie

Se souciant de la qualité de leur vie, la femme et l’homme marocains ont largement retardé leur âge de premier mariage d’une moyenne de 8 ans. La planification familiale est ancrée dans les mœurs puisque le nombre moyen d’enfants a été divisé par trois pour s’établir à 2,4 enfants par couple.

Ce qui situe le pays dans une fenêtre d’opportunité démographique...

Alors que la population des dépendants (< 15 ans & > 59 ans) dépassait celle des actifs durant les années 60, la pyramide du Maroc a évolué favorablement. Actuellement, les actifs (15-59 ans) représentent près du double des dépendants démographiques. Une situation qui pourrait s’inscrire dans le temps tant que le taux de croissance démographique est en baisse.

...qui pourrait se transformer en aubaine démographique

Au-delà d’une grande richesse culturelle, le jeune marocain* exprime majoritairement sa confiance en l’avenir de son pays et en son avenir propre.

Le changement du mode de vie du consommateur marocain

* Enquête menée auprès des jeunes connectés.

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1,50%1,10%

11020691

Sources: HCP, CNSS

Taux de mortalité infantile

0,149%

0,030%

01020691

Espérance de vie

47,0

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Infrastructure de santé

2 689

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8,35

4

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1000

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2500

3000

3500

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01020691012345678910

Etablissements SSB Nombre d'ESSB pour 100k hab

QP des affiliés à la CNSS

22%

78%

oui non

dépenses de santé et d'éducation / PIB

5,90%

5,0%

1,50%1,10%

11020691

Sources: HCP, CNSS

Taux de mortalité infantile

0,149%

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01020691

Espérance de vie

47,0

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Infrastructure de santé

2 689

400,0

8,35

4

0

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1000

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01020691012345678910

Etablissements SSB Nombre d'ESSB pour 100k hab

QP des affiliés à la CNSS

22%

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oui non

dépenses de santé et d'éducation / PIB

5,90%

5,0%

1,50%1,10%

11020691

Sources: HCP, CNSS

Taux de mortalité infantile

0,149%

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01020691

Espérance de vie

47,0

74,8

11020691

Infrastructure de santé

2 689

400,0

8,35

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0

500

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01020691012345678910

Etablissements SSB Nombre d'ESSB pour 100k hab

QP des affiliés à la CNSS

22%

78%

oui non

dépenses de santé et d'éducation / PIB

5,90%

5,0%

1,50%1,10%

11020691

Sources: HCP, CNSS

L’espérance de vie du Marocain se rallonge parallèlement à une couverture médico-sociale progressivement élargie

Une espérance de vie qui progresse de moitié

Une couverture sociale toujours en phase de généralisation

Le Maroc revient de loin. Le nombre d’affiliés a atteint 2,5 millions en 2011 contre 30 mille durant les années 60. Un niveau qui demeure tout de même inférieur au quart de la population active. Il faut reconnaître les efforts gouvernementaux en matière de généralisation de la couverture médicale. En effet, afin d’améliorer l’accès de la population à la couverture médicale de base, les pouvoirs publics ont entériné plusieurs mesures concrètes dans ce sens. Nous citons la mise en place de l’AMO depuis 2002 et la généralisation du RAMED en 2012 qui vise la couverture médico-sociale de nouvelles couches démographiques.

Une infrastructure médicale en amélioration en termes relatif et absolu

Si l’infrastructure médicale a connu une nette évolution historique, que ce soient en termes absolu ou relativement à la taille de la population, la couverture médicale demeure insuffisante et concentrée autour des agglomérations.

Des dépenses de santé évoluant à un rythme soutenu

Bien que les dépenses de santé aient connu une croissance plus rapide comparée au secteur de l’éducation, le Maroc n’est classé que 125ème sur le plan de l’équité de contribution financière pour la santé.

Page 10: Le décollage économico-social du Maroc

Taux de chômage 2011

8,90% 13,40% 18,30%32,20%

National Urbain Urbain ayantdiplôme

urbain- 15-24ans

Typologie du chômage longue durée

66,1%78,2%

semmeF semmoH

Chômage longue durée vs. diplôme

52,4%

74,6%83,6%

non diplômé diplôme de niveaumoyen

diplôme de niveausupérieur

Création nette d'emploi pour 1 point de croissance

30,7

28,6

2000-2004 2005-2010

Taux de chômage 2011

8,90% 13,40% 18,30%32,20%

National Urbain Urbain ayantdiplôme

urbain- 15-24ans

Typologie du chômage longue durée

66,1%78,2%

semmeF semmoH

Chômage longue durée vs. diplôme

52,4%

74,6%83,6%

non diplômé diplôme de niveaumoyen

diplôme de niveausupérieur

Création nette d'emploi pour 1 point de croissance

30,7

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2000-2004 2005-2010

Taux de chômage 2011

8,90% 13,40% 18,30%32,20%

National Urbain Urbain ayantdiplôme

urbain- 15-24ans

Typologie du chômage longue durée

66,1%78,2%

semmeF semmoH

Chômage longue durée vs. diplôme

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non diplômé diplôme de niveaumoyen

diplôme de niveausupérieur

Création nette d'emploi pour 1 point de croissance

30,7

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2000-2004 2005-2010

Taux de chômage 2011

8,90% 13,40% 18,30%32,20%

National Urbain Urbain ayantdiplôme

urbain- 15-24ans

Typologie du chômage longue durée

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semmeF semmoH

Chômage longue durée vs. diplôme

52,4%

74,6%83,6%

non diplômé diplôme de niveaumoyen

diplôme de niveausupérieur

Création nette d'emploi pour 1 point de croissance

30,7

28,6

2000-2004 2005-2010

Bien que souffrant du chômage à ses débuts, le Marocain actif a davantage de chances d'intégrer le monde du travail que par le passé

Un taux de chômage national observant une tendance baissière

Le taux de chômage au Maroc s’inscrit dans une tendance baissière depuis plus d’une dizaine d’années. Le niveau actuel de 8,9% est en absolu un gage de stabilité et de croissance économique pour le pays.

Si la moyenne nationale établie à 8,9% n’augure rien d’alarmant, le chômage urbain des jeunes et, notamment, diplômés est une grande préoccupation. Ce niveau est en quasi-stagnation depuis 5 ans.

Néanmoins, une croissance économique qui s’avère moins porteuse d’emplois

La croissance économique marocaine est moins génératrice d’emplois. On se situe ici dans un chômage d’inadéquation quantitative où l’on ne crée pas suffisamment de profils qualifiés pour répondre aux besoins du marché du travail.

Et un enseignement qui présente une inadéquation avec les exigences du marché de travail

L’ascension du taux de chômage avec le niveau de diplôme est une preuve de la nature de chômage d’inadéquation qualitative (degré d’adaptation des politiques d’enseignement aux nouvelles exigences du marché du travail) qui prévaut au Maroc.

relativement contenu

Page 11: Le décollage économico-social du Maroc

61,5%

77,5%

0%

10%

20%

30%

40%

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60%

70%

80%

90%

01029991

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45,0%

97,4%

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80%

90%

100%

1996 2000 2011

55,9%

71,6%

92,4%

0%

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1998 2004 2009

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0,6

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5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

35 000

40 000

1996 2000 20110,0

0,5

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1,5

2,0

2,5

Villages (nombre) Abonnés (millions)

327 327407 464 479 506 529

611 639827 866 916

1096

1416

1645

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

1600

1800

19981998

19992001

20022003

20042005

20062007

20082009

20102011

2012p

x5

Évolution du réseau autoroutier (en kms)

Évolution du taux d’électrification rurale Évolution du nombre de villages ruraux couverts

Population bénéficiant de l’eau potable Évolution du nombre de ménages ayant accès à l’électricité

Sources : HCP, ONCF, ADM, ONE

L’effort de développement des services de base et d’infrastructure...

Plus de 92% de la population a accès à l’électricité, contre 56% en 1998

Un taux d’électrification rurale de 97,4% contre 22,0% en 1996, permettant de couvrir 2,0 millions de ruraux

Des infrastructures autoroutières multipliées par 5

Conséquence de tous ces facteurs, le mode de vie du Marocain a changé. Les services de base développés, son pouvoir d’achat se voit amélioré, lui permettant de s’imprégner de nouvelles habitudes de consommation

Page 12: Le décollage économico-social du Maroc

L’infrastructure au Maroc : le socle du développement économique

Un parc internet qui a été multiplié par plus de 50 fois en huit ans

Un trafic portuaire et aéroportuaire en plein essor traduisant l’engagement de l’État dans les grands projets

9,89%

5,92%

3,81%

2,46%

1,72%1,34%

0

500

1 000

1 500

2 000

2 500

3 000

3 500

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

0%

2%

4%

6%

8%

10%

12%

Marché Internet Taux de pénétration

X 52

Trafic marchandises (en milliers de tonnes)

-

10 000

20 000

30 000

40 000

50 000

60 000

70 000

80 000

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Transport ferroviaire Transport maritime

Ferroviaire : Moyenne anuelle de 30396 MT Maritime : Moyenne anuelle de 58847 MT

Ferroviaire : 32683 MT Maritime : 68071 MT

Trafic voyageurs (en milliers)

0

5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

35 000

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Transport ferroviaire Transport aérien

Ferroviaire : Moyenne anuelle de 16227 voyageurs Aérien : Moyenne anuelle de 7440 voyageurs

Ferroviaire : 27566 voyageurs Aérien : 12894 voyageurs

Sources : ANRT, ONDA, ONCF, MARSA MAROC

Page 13: Le décollage économico-social du Maroc

93,6

60,6

63,8

70,2

77,3

41,445,5

50,0

20

40

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1996 2000 2004 2011

SM IG journalier SM AG journalier

1,61,3

1,2

54%

22%25%

0,0

0,2

0,4

0,6

0,8

1,0

1,2

1,4

1,6

1,8

2002 2005 2011

200020012002200320042005200620072008200920102011

0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%100%

Densité bancaire (nbre de guichets / 10000 habitants)Taux de bancarisation (population > 15 ans) Endettement des ménages (en MMDhs)

58 64 69 7688

101 117

154176

198216

-

50

100

150

200

250

x4

Évolution du pouvoir d’achat des ménages DAM ne GAMS te GIMS ud noitulovÉ

Évolution du taux de ba ed noitulovÉ noitasiracn l’endettement des ménages

Sources : BAM, Ministère de l’Économie et des Finances

1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011

4,2%

1,7%

0,7%

1,5%

4,1%

3,3%

1990-1999 2000-2005 2006-2011

5,1% 5,0%5,6%

Moyenne PA Moyenne Inflation Moyenne RNBD

TCAM 1996-2011 (SMIG) 2,6%

TCAM 1996-2011 (SMAG) 2,8%

93,6

60,6

63,8

70,2

77,3

41,445,5

50,0

20

40

60

80

100

1996 2000 2004 2011

SM IG journalier SM AG journalier

1,61,3

1,2

54%

22%25%

0,0

0,2

0,4

0,6

0,8

1,0

1,2

1,4

1,6

1,8

2002 2005 2011

200020012002200320042005200620072008200920102011

0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%100%

Densité bancaire (nbre de guichets / 10000 habitants)Taux de bancarisation (population > 15 ans) Endettement des ménages (en MMDhs)

58 64 69 7688

101 117

154176

198216

-

50

100

150

200

250

x4

Évolution du pouvoir d’achat des ménages DAM ne GAMS te GIMS ud noitulovÉ

Évolution du taux de ba ed noitulovÉ noitasiracn l’endettement des ménages

Sources : BAM, Ministère de l’Économie et des Finances

1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011

4,2%

1,7%

0,7%

1,5%

4,1%

3,3%

1990-1999 2000-2005 2006-2011

5,1% 5,0%5,6%

Moyenne PA Moyenne Inflation Moyenne RNBD

TCAM 1996-2011 (SMIG) 2,6%

TCAM 1996-2011 (SMAG) 2,8%

...a renforcé la croissance économique du pays, soutenant le pouvoir d’achat des ménages

Un pouvoir d’achat fortement amélioré ...

Le pouvoir d’achat des ménages s’est amélioré durant la dernière décennie, dans un contexte de maîtrise de l’inflation et de dynamisme du marché du travail. Ainsi, les revenus des ménages ont progressé suite aux revalorisations salariales, à la baisse de l’impôt sur le revenu et à la diminution de l’impact négatif des sécheresses sur le revenu des ménages.

Durant la période 2000-2011, le revenu brut disponible a augmenté de 5,2% par an. Avec une inflation de 1,8%, le pouvoir d’achat de la population marocaine s’est donc amélioré de 3,5% par an, contre une évolution moyenne de seulement 0,9% sur la période 1990-2000.

...incitant le ménage marocain à adopter de nouvelles habitudes de consommation....

Une bancarisation qui a doublé sur la décennie, favorisant l'inclusion des ménages...

L’effort de bancarisation réalisé par l’ensemble des établissements bancaires, matérialisé par l’ouverture annuelle de plus de 300 agences sur ces cinq dernières années, a permis de porter le taux de bancarisation à 54% en 2011 contre 22% en 2002. Par conséquent, la densité bancaire est passée de 8500 à 6250 habitants par guichet, soit 1,6 guichets pour 10 000 habitants, un niveau supérieur à celui enregistré dans la quasi-totalité des pays de la région MENA.

Pour sa part, l’endettement des ménages a été multiplié par 4 sur la dernière décennie, totalisant un encours de 216 MMDh et représentant moins de 30% du PIB. L’endettement des ménages marocains, dominé à hauteur de 60% par les crédits à l’habitat, est assuré à 80% par les banques et 20% par les sociétés de crédit à la consommation. Notons que ce niveau d’endettement est largement inférieur à celui observé en Europe où il se situe entre 70 et 100%.

Page 14: Le décollage économico-social du Maroc

1,11,10,9

3,22,9

4,3

0

0,5

1

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2

2,5

3

3,5

4

4,5

5

M odestes M oyennes Aisées

1985-2001 2001-2007

Taux de croissance des dépenses de consommation par habitant

25,0 26,6 27,6 30,3 31,7 34,440,8

50,3

61,3

69,473,5

79,1

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

Crédits à la consommation (en M M Dhs)

x3

Évolution de l’encours des crédits à la consommation (en MMDh)

92%

18%

44%

5%

21%

38%

85%

37%

73%

0%

71%

76%

18%

57%

32%

1%0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

1985 1998 2006 2010

Téléviseur Parabole Réfrigérateur Machine à laver

Évolution du taux d’équipement des ménages en biens

0,9

1,8 1,9

2,9

2938

62

90

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

1990 2002 2003 20110

10

20

30

40

50

60

70

8090

100

Nombre de véhicules (en millions)Nombre de vehicules/1000 personnes

Évolution du parc automobile

12661269

2394

29913516 3749

3566

37

16

32

2523

20

7

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000

2000-2005

2006 2007 2008 2009 2010 20110

5

10

15

20

25

30

35

Téléphonie fixe ( en milliers) Téléphonie mobile GSM ( en millions)

Évolution du nombre d’abonnés à la téléphonie

x 3

Sources : HCP, BAM, ANRT, Ministère de l’Economie et des Finances

200020012002200320042005200620072008200920102011

...et encourageant le Marocain à multiplier les actes de consommation.

Les dépenses de consommation des ménages ont atteint 470,8 MMDh à fin 2011 contre 268,6 MMDh sur la période 2000-2005, portant leur contribution au PIB nominal à 57,8%. La dépense annuelle moyenne par ménage s’établit à 57 925 Dhs en 2007 contre 46 351 en 1998, progressant annuellement de 2,5%. Les classes sociales les plus aisées voient leurs dépenses de consommation augmenter de 4,3% sur la période 2001-2007 contre +0.9% sur la période 1985-2001. Pour leurs parts, les classes sociales moyennes et modestes enregistrent une évolution de leurs dépenses respectivement de 2,9% et 3,2%, en hausse de 1,8 pts et 2,1 pts par rapport à la performance enregistrée sur la période 1985-2001. L’équipement n’est pas en reste au regard de l’évolution du taux d’équipement des ménages en biens durables, du parc automobile et du nombre d’abonnés à la téléphonie. Cette dynamique d’achat intervient dans un contexte de multiplication par trois des encours de crédits à la consommation distribués par les établissements bancaires et sociétés de financement et des crédits à l’équipement pour des encours respectifs de 79,1 MMDh et 141,0 MMDh.

Page 15: Le décollage économico-social du Maroc

1400000

1240000

1044000984480

840000

0

200 000

400 000

600 000

800 000

1 000 000

1 200 000

1 400 000

1 600 000

2000 2002 2007 2008 2010

x2

Évolution du déficit en unités d’habitat

Évolution de la proportion de propriétaires en milieu urbain

46%

40%

53%

66%

31%

24%

14%12%

10%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

1990 2000 2010

Propriétaires Locataires Autres

128 036

226 425

0

50 000

100 000

150 000

200 000

250 000

11020002

Évolution de la production de logement annuelle (en unités)

Évolution de la production de logement social

25,030,1 32,6

37,643,4

53,8

66,3

85,5

99,3111,0

125,8

138,4

0

20

40

60

80

100

120

140

160

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Évolution des crédits à l’habitat (en MMDhs)

0,1 0,1 0,10,2 0,3

0,4

0,8

1,6

2,3

0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

2,5

400249912891

Villa Appartement M aison marocaine

Évolution du parc logement urbain selon la typologie en million

30 000

113 000

100 000

0

20000

40000

60000

80000

100000

120000

2000 2005 2011

x2

x3

x6

Sources : HCP, BAM, Ministère de l’habitat

L’acquisition de la propriété, premier acte d’investissement des ménages, s’améliore de manière significative...

L’amélioration du pouvoir d’achat des ménages a permis à ces derniers d’accéder à la propriété, dans un contexte de politique d’habitat proactive et de dimension culturelle enracinée. En effet, la proportion de Marocains propriétaires de leur logement (en milieu urbain) s’élève à 66% en 2010 contre 40% en 1990. Pour sa part, l’État, a accéléré son plan de construction de logements, à travers une production annuelle multipliée par 2 pour atteindre plus de 220 000 unités en 2011. Un effort particulier a concerné le logement social qui a été multiplié par trois pour atteindre 100 000 unités et ce, dans le but d’aider les ménages les plus défavorisés à avoir accès à la propriété. Cette dynamique de construction a permis au pays de réduire son déficit en logement par deux, à 0,8 million d’unités en 2011 contre 1,4 millions en 2000. Notons que les établissements bancaires ont contribué significativement à l’équipement des ménages en logement, à travers une stratégie volontariste de distribution du crédit à l’habitat dont l’encours a été multiplié par 6 sur la période 2000-2010.

Page 16: Le décollage économico-social du Maroc

21,0%

12,5%

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Taux de pauvreté relative Taux de pauvreté absolue Taux de vulnérabilité

1985 1998 2001 2007

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1756 1752

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961

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1985 1998 2001 20070,385

0,39

0,395

0,4

0,405

0,41

0,415

Seuil de pauvreté alimentaire Urbain (Dh)Seuil de pauvreté alimentaire Rural (Dh)Indice de Gini

Évolution du taux de pauvreté et du taux de vulnérabilité Évolution du seuil de pauvreté alimentaire et de l’indice Gini

51%

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47%

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0%

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30%

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50%

60%

70%

80%

900270021002

Améliorat ion ou st abilit é Régression

Évolution du niveau de vie (Niveau National)

Inquiétudes des chefs de ménage quant à l’avenir

8%

9%

9%

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21%

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0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35%

Aut res causes

Améliorat ion des revenus à cause dest ransf ert s f amiliaux

Diminut ion des besoins

Améliorat ion de l'accès aux services etinf rast ruct ures de base

Améliorat ion du revenu en raison de l'emploid'unmembre

Augment at ion du revenu

4573

2724

5263

4534

2181

6665

4461

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6613

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Pauvres relat if s Pauvres absolus Vulnérables

1985 1998 2001 2007

Évolution de l’effectif des pauvres et vulnérables en milliers

0% 5% 10% 15% 20% 25% 30%

Sécheresse

Chômage des jeunes

Cherté de la vie

Interruption de scolarisation

Délinquance

M aladie ou invalidité

Manque de ressources monétaires

Complication d'éducation des enfants

Consommation des cigarettes et drogues

Problèmes familiaux complexes

Autres

2001 2007 2009

Raisons d’amélioration du niveau de vie en 2009

Source : HCP

Par conséquent, la pauvreté a baissé et la perception des ménages de leurs niveaux de vie a changé

L’amélioration globale du niveau de vie des ménages a permis de réduire de manière significative la pauvreté et la vulnérabilité. Ainsi, le taux de pauvreté relative, au niveau national, a baissé de 16,2% en 1998 à 9,0% en 2007. Parallèlement, l’effectif des pauvres relatifs a diminué principalement sur la période 2001-2007 alors que l’effectif des vulnérables demeure à un niveau similaire à celui observé en 1983. Par ailleurs, nous mesurons la concentration des dépenses de consommation par l’indice Gini, indice reconnu à l’échelle internationale comme mesure du niveau des disparités des niveaux de vie. Celui-ci s’est amélioré quelque peu pour atteindre 0,41 en 2007 contre 0,39 en 1998. (1 inégalité absolue / 0 égalité absolue) Enfin, la perception des ménages de leur niveau de vie s’est améliorée passant de 51% des ménages satisfaits en 2001 à 61% en 2010, avec pour principale raison l’augmentation du revenu. Les principales inquiétudes des ménages quant à l’avenir, à savoir le chômage des jeunes et la cherté de la vie, ont baissé respectivement de 6 pts et 10 pts sur la période 2001-2009.

Page 17: Le décollage économico-social du Maroc

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Chômage longue durée

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Nomenclature du chômage en 2011

8,40% 8,90% 10,2%

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Masculin Moyenne Féminin FemininUrbain

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Femmes Hommes

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Des efforts palpables en termes d’inclusion à tous les niveaux… néanmoins des disparités subsistent....

Une couverture médico-sanitaire disparate entre les zones urbaines et rurales

Un taux de couverture médical 6x plus élevé en zone urbaine comparé à la zone rurale. L’axe Casablanca Rabat y trouve une place particulière, tant le nombre de médecins présents sur cette zone est de 45% de l’effectif national.

Une croissance molle de l’emploi et une structure régionale stable

La région du Sud est de loin celle qui favorise l’insertion professionnelle suivie du Grand Casablanca. Ce dernier représente, à lui seul, 12% de la population active du Maroc, suivie par Marrakech-Tensift-Al Haouz qui emploie 11,4% en 2010 (11,2% en 2000) et Souss-Massa-Draa (10,5% en 2010). Les parts des autres régions dans l’emploi total ne dépassent pas 8% chacune; traduisant une stabilité de la structure régionale de l’emploi.

Les femmes souffrant plus de chômage que les hommes, et pour de plus longues durées...

Une caractéristique typique de notre chômage est sa longue durée. 66% des chômeurs hommes et 78% des chômeurs femmes sont restés au chômage pour une période supérieure à 1 an. La moyenne étant de 3 ans. Alors que plus de 6 jeunes chômeurs sur 10 n’ont jamais travaillé.

L’inclusion économico-financière et sociale, bien qu’en deçà des standards internationaux, a tendance à augmenter

Source : HCP

Page 18: Le décollage économico-social du Maroc

Source : HCP, Bank Al Maghrib

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1999 2010 1999 2010

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Or iental

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2010 2011

Nombre de guichets pour 10 000 habi ertne eriacnab noitatnalpmI stnat zones urbaines et zones rurales

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11022002

Zones rurales Zones urbaines

PIB régional par tête d’habitant (en Dh)

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2007 2009

Si l’accès à l’électricité est quasi-généralisé, la moitié des ménages ruraux ne dispose toujours pas d’accès à l’eau potable

Une densité bancaire en amélioration mais qui demeure fortement concentrée au niveau des principales agglomérations urbaines

Un PIB par habitant certes en évolution mais de plus en plus concentré… Cinq régions s’accaparent 58% de la richesse nationale

Page 19: Le décollage économico-social du Maroc

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2007 2009

Source : HCP

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Urbain Rural Ecart Urbain/Rural

Dépenses annuelle moyenne par ménage selon le milieu de résidence Dépenses de consommation finale par tête et par région

2009

2007

+39%

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Structure des dépenses de consommation par milieu

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Autres

Loisirs, culture et enseignement

Transport et communications

Hygiène et soins médicaux

Equipements ménagersHabitation

Habillement

Alimentation

Rural

Urbain Rural

Urbain Rural

en M

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Les dépenses de consommation des ménages s’améliorent plus significativement dans le milieu rural …

L’alimentaire s’accapare toujours la part importante du budget mais enregistre un recul...

Une nette amélioration du niveau de confort des ménages ruraux...et une mutation du modèle de consommation

Page 20: Le décollage économico-social du Maroc

Source : HCP

Taux de pauvreté et de vulnérabilité par milieu de résidence

Taux de pauvreté selon la région

0% 5% 10% 15% 20% 25% 30%

Régions du Sud

Souss-M assa-Drâa

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Oriental

Grand-Casablanca

Rabat-Salé-Zemmour-Zaer

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Fès-Boulemane

Taza-Al Hoceima-Taounate

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1994 2001 2007

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Régions du Sud

Souss-M assa-Drâa

Gharb-Chrarda-Beni Hssen

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Grand-Casablanca

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Fès-Boulemane

Taza-Al Hoceima-Taounate

Tanger-Tétouan

1994 2001 2007

2007 2001 1994

Taux de vulnérabilité selon la région

0%

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Urbain Rural Urbain Rural Urbain Rural

1985 1998 2001 2007

Taux de pauvreté relative Taux de pauvreté absolue Taux de vulnérabilité

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27%30%

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70%

80%

900270021002

Améliorat ion ou stabilité Régression

30,6% 31,7%

37,7%40,9%

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26,2%

0%

5%

10%

15%

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30%

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40%

45%

Rassuré Avoir un peu peur Avoir très peur

Urbain Rural

Par conséquent, le taux de pauvreté relative diminue plus fortement en milieu rural….

...et se réduit à des rythmes différents selon les régions...

La perception des ruraux de leur niveau de vie s’améliore significativement...et sont plus rassurés en l’avenir(Enquête 2010, HCP)

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Maroc Tunisie Turquie Egypte

BB+

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Afrique dunord

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23194

7686

11026002

Maroc Afrique du nord

X 0,33

X 1,03

Au final, le Royaume, conforté par la mise en oeuvre d’un arsenal de réformes structurelles et de stratégies sectorielles pragmatiques, parvient à faire face aux conjonctures internationales

La notation Maroc s’améliore au moment où tous les pays partenaires subissent un déclassement de leur rating...

...confortant par conséquent le niveau relativement modéré de la prime de risque pays

Une évolution remarquée de la part des IDE destinés au Maroc

Sources : CNUCED, Bloomberg

Page 22: Le décollage économico-social du Maroc

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