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du jeudi 9 au mercredi 22 décembre 2010 N°23 Réveillons Noël ! Au delà des illuminations et des préparatifs pour embellir les rues, la Ville accompagne, organise et soutient différentes fêtes de Noël : crèches, écoles, solidarité, marché… Cette période est également l'occasion de rappeler le besoin de solidarité et de lien dans les familles, les quartiers et la ville. > pp.3 et 8 mains d’œuvres J’ai 10 ans ! Pour marquer son dixième anniversaire, le lieu culturel, reconnu pour sa programmation d’avant-garde, organise une méga-fête, samedi 18 décembre. L’occasion de revenir sur les moments forts d’une décennie d’existence. > p.5 solidarité Des dessins pour les otages Les enfants des centres de loisirs ont réalisé 330 dessins destinés aux otages en Afghanistan. Une note de soutien et d’espoir pour la libération des journalistes, dont un Audonien, et de leurs accompagnateurs. > p.7 la sécurité vue par le commissaire Dans une interview exclusive, le commissaire François Joënnoz fait le point sur l’état de la délinquance à Saint-Ouen. Il met l’accent sur l’importance de la présence pérenne d’agents sur le territoire communal pour agir efficacement contre les trafics. > p.2 Pascal Raynaud

Le Journal de saint-Ouen 23

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Le Journal de saint-Ouen 23

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du jeudi 9 au mercredi 22 décembre 2010

N°23

Réveillons Noël !Au delà des illuminations et des préparatifs pour embellir les rues, la Ville accompagne,organise et soutient différentes fêtes de Noël : crèches, écoles, solidarité, marché… Cette période est également l'occasion de rappeler le besoin de solidarité et de lien dans les familles, les quartiers et la ville.> pp.3 et 8

mains d’œuvres

J’ai 10 ans !

Pour marquer son dixièmeanniversaire, le lieu culturel, reconnupour sa programmation d’avant-garde,organise une méga-fête, samedi18 décembre. L’occasion de revenirsur les moments forts d’une décennie d’existence.

> p.5

solidarité

Des dessins pour les otages

Les enfants des centres de loisirs ontréalisé 330 dessins destinés aux otagesen Afghanistan. Une note de soutienet d’espoir pour la libération desjournalistes, dont un Audonien,et de leurs accompagnateurs.

> p.7

la sécurité vue par le commissaireDans une interview exclusive,le commissaire François Joënnozfait le point sur l’état de ladélinquance à Saint-Ouen. Il metl’accent sur l’importance de laprésence pérenne d’agents sur le territoire communal pour agirefficacement contre les trafics.

> p.2

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Sécurité

Estimant les relations avec la Ville très constructives, le commissaire de Saint-Ouen,François Joënnoz, explique que des fonctionnaires fidélisés sur le territoire communalsont plus efficaces.

« Attaquer le problèmeà la racine »

Vous avez pris la direction du commissariat de Saint-Ouenle 30 septembre 2009. Quel bilan dressez-vous de cesquatorze mois ?Dans la lutte contre les stupéfiants, nous avons saisi plusde 30 kg de résine de cannabis et près de 100000 euros en liquide.C’est un résultat exceptionnel pour un commissariat. Dansles autres domaines, nous avons eu également une activitésoutenue. Dans le secteur du marché aux Puces, tous lesindicateurs sont en baisse et ce, depuis plusieurs années,grâce au maillage policier : la délinquance de proximité esten baisse de 19 % et nous avons obtenu des succès dans lalutte contre la contrefaçon. De ce point de vue, on note unrelatif apaisement, c’est un point positif pour la vitalité éco-nomique, mais nous ne sommes jamais à l’abri.

Vous n’avez pas de points noirs ?Si, nous en avons deux. Les vols avec violences : 328 en 2010,soit une augmentation de 9% . Dans 2 cas sur 10, des mineursétaient incriminés. Les smartphone se vendent très bien surle marché parallèle. Quant à la délinquance des mineurs,elle passe de 16 à 21 % – une augmentation due à une meil-leure prise en compte de notre activité. Je précise que Saint-Ouen n’est pas plus touchée que les autres communes, noussommes proches de la moyenne nationale.

Concernant le trafic de drogue, vous insistez sur lessaisies d’argent. Pour quelles raisons ? C’est une façon d’attaquer le problème à la racine. Les dea-lers ont des dettes envers leurs fournisseurs, qui sont dessemi-grossistes. Il en va de même lorsqu’on saisit une voi-ture ou un scooter, on perturbe le ravitaillement quelquesjours. Mais nous sommes confrontés à deux problèmes :tout d’abord, le dealer s’adapte en permanence. Lorsquel’un d’eux est interpellé, les guetteurs restent et prennentdu galon. Ensuite, le consommateur a ses habitudes.Constamment en demande, il va toujours se fournir au

même endroit et il sait qu’à Saint-Ouen, il est relativementen sécurité.

Donc, malgré les succès enregistrés, le problème persiste?On bouscule le trafic, malheureusement on ne le tarit pas.Si les coups portés ne sont pas toujours décisifs, le maintiende la pression policière associée à des mesures techniquesdonne d’excellents résultats. A ce titre, je pense que la miseen place d’une vidéosurveillance place du 8-Mai-1945 seraitparticulièrement efficace.

Et qu’en est-il du trafic dans les cités ?Les dealers ne cachent pas leur marchandise chez leursparents. Ce type de trafic exige une logistique qui permetde cacher et de faire circuler la drogue. Il y a des boxes, desappartements nourrices. Quand on intervient dans les cités,on interpelle, on démantèle une partie de l’organisation,sans forcément toucher aux autres réseaux qui se trouvent

deux ou trois lots plus loin. On peut très bien louper unecache ou un scooter qui sert au ravitaillement. Il y a tou-jours une force vive où la fratrie joue un rôle essentiel.Dans la rue, on trouve aujourd’hui des dealers qui sont nésen 1995 ou 1996 !

Et les plus âgés ?Ce sont eux que nous voulons atteindre, ceux âgés de 30 à40 ans. Ce sont les chefs, ils ont plusieurs halls sous contrôleet se réunissent par définition dans des lieux secrets. On nesait pas toujours de quelle façon ils se partagent le territoire.

Ne pensez-vous pas que la police de proximité récla-mée par Jacqueline Rouillon jouerait ici un rôle clé ?Il ne m’appartient pas de polémiquer sur ce concept ambigu.Il est vrai que la police de proximité telle qu’elle avait été définie par le gouvernement de gauche dans les années 1997à 2002 a vécu et que la doctrine de la police est différenteaujourd’hui. Ce que je peux vous dire, c’est que je travailleavec des fonctionnaires affectés à Saint-Ouen depuis cinqans, voire dix ans. Ils sont fidélisés, tout comme d’autresagents de la police judiciaire ou du service de renseigne-ment. Ils connaissent le territoire sur le bout des doigts et ilsconnaissent les délinquants. Ils sont capables de donnerleurs caractéristiques physiques. Ils les ont eus en garde à vue,ils connaissent leurs grands frères, leurs petits frères, leursoncles, leurs cousins. Comme je le disais, la fratrie joue unrôle important dans les trafics.

Quels rapports entretenez-vous avec la municipalité ?Les relations avec la Ville sont très bonnes, très constructi-ves. Nous avons des contacts quotidiens avec la directionde la prévention et de la sécurité. Vous savez, Saint-Ouenest une petite ville, tout finit par se savoir.

Et avec la population ?Je ne pense pas qu’à Saint-Ouen, il y ait une défiance vis-à-vis de la police, je dirais plutôt qu’il y a une très forte attente.Si les délinquants s’opposent systématiquement aux inter-pellations, ce n’est pas le cas de la population honnête ausein de laquelle je n’ai pas constaté de mouvement hostileau cœur des quartiers sensibles. Ce n’est pas le cas, croyez-moi, dans toutes les villes…

Propos recueillis par Jacqueline Martinez

Photo : Pascal Raynaud

Deux armureries fermées aux PucesLe préfet vient de fermer par arrêté préfectoral les

deux armureries situées au 38 rue Paul-Bert. Une

décision saluée immédiatement par le maire dans

un courrier qu’elle lui a adressé. En effet, dans son

action en faveur de la lutte contre l’insécurité, la muni-

cipalité avait demandé à ce que ce type d’établisse-

ment soit mieux contrôlé.En mai dernier,une délibération

du conseil municipal demandait d’accentuer le contrôle

des ventes d’armes. « L’Etat a été à la hauteur de notre

colère », a réagi Jacqueline Rouillon. Une colère d’ail-

leurs partagée par les puciers qui avaient, à plusieurs

reprises, exprimé leur lassitude quant à la gêne occa-

sionnée par ce type de commerce. La propriétaire

historique des armureries a donc deux de ses trois

magasins frappés d’interdiction administrative et se

voit du même coup retirer son autorisation d’exercer.

Elle devra en outre se rendre prochainement au tri-

bunal administratif pour « des faits relevant de contra-

ventions, notamment des vitrines non sécurisées qui

auraient pu favoriser des vols survenus cette année »,

a indiqué Le Parisien dans son édition du 7 décembre.

Le commissaire dans son bureau.

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3du jeudi 9 au mercredi 22 décembre 2010

Dans sa version 2010, le marché de Noël passe de dix à sept jours.Mais l’événement gagne en activités ce qu’il perd en durée! Aumenu : cracheur de feu (les 18 et 24 décembre), orgue de bar-barie (le 20), jongleur (le 22), sculpteur sur ballon (les 21 et 23),etc. Le tout ponctué par quelques intermèdes musicaux : laSwing Romane Académie et la chorale O’Puces se produirontentre 18 heures et 20 heures, dimanche19 décembre. Des ate-liers seront également proposés aux plus jeunes: séance d’écri-ture d’une lettre au Père Noël, fabrication de décorations deNoël, etc. Sans oublier que, durant cette semaine de festivités,les sens seront en éveil ! Car des 23 chalets installés place dela République s’échapperont, ici, la délicate odeur des épicesdu vin chaud ; là, le puissant parfum d’un foie gras. Les papil-les gustatives en émoi et l’œil aux aguets, les visiteurs décou-vriront bijoux en ambre, vêtement du Népal, décorations deNoël en bois et des « petits plaisirs » en tout genre. « Notremarché de Noël se doit d’être un modèle de diversité, où l’artisanatdu monde entier se trouve sa place, assure Paul Macédo, conseil-ler municipal délégé au commerce. Lors de la première édition,nous avions reçu des Péruviens et des Marocains. A l’avenir, j’ai-merais – et c’est un souhait partagé au sein de la municipalité– quece rendez-vous devienne un marché du monde. Une idée à travail-ler pour l’édition 2011. »

« Coup de pouce » aux commerçants audoniensLes commerçants audoniens ne sont pas en reste. Des chaletssont mis à la disposition de cinq d’entre eux: le restaurant LePetit Landais proposera des paniers gastronomiques; ChristopheChasseboeuf, auto-entrepreneur audonien, des produits cos-métiques ; la boulangerie Boughemza, des pains spéciaux etdes chocolats artisanaux; la galerie Art et Paix une carte pos-tale et des tableaux. «L’idée étant de faire participer les commer-çants de la ville en leur attribuant un chalet pour qu’ils présentent leursproduits et leurs savoir-faire», souligne Paul Macédo.

Egalement présente sur le marché, l’Association des com-merçants et des artisans dynamiques audoniens (Acada)propose une pléiade d’animations. Un concours de vitrinesen partenariat avec la Ville, par exemple : une trentaine decommerçants se prêteront au jeu et six vitrines seront récom-pensées jeudi 23 décembre en fin d’après-midi. L’Acada feraaussi gagner chaque jour dix bons d’achat valables dans lescommerces audoniens ; elle proposera également du vinchaud pour les plus frileux.

Bien d’autres animations sont au programme mais, en cestemps de fête, il convient de laisser un peu de place aux surprises. Pour en savoir plus, rendez-vous devant la mairiela semaine précédant Noël… •

Géraldine Bouton / Photos : Pascal Raynaud

en savoir plus

Du samedi 18 au vendredi 24 décembre, de 14 heures à 18 heures,

place de la République. Renseignements au 01 49 18 97 84 et sur

www.ville-saintouen.fr

Tournez manège !La Ville offreà chaqueenfant lapossibilité de faire gratuitementun tour demanège. Quelque 8 000 bons seront distribués notamment dans les écolesmaternelles et élémentaires ainsi quelors du Noël de la solidarité.

Guirlandes, décorations lumineuses… La ville se met aux couleurs de Noël. Et accueille, pour la secondefois, un marché de Noël devant la mairie. Du 18 au 24 décembre, plus de 20 chalets proposeront produitsdu terroir, objets artisanaux, bijoux et autres surprises.

Commerce

Derniers préparatifs pour le marché de Noël

Habituée des marchés estampillés «commerce équi-

table », la styliste audonienne Patricia Levalois va

proposer ses créations sur le marché de Noël :cha-

peaux,bijoux,tabliers et sacs.Son créneau:la matière

recyclée.«J’aime assez le principe de la vente directe.

Cela me permet d’expliquer ma démarche,d’évoquer

le commerce équitable et de proximité.C’est l’occa-

sion de découvrir un nouveau public à Saint-Ouen,

de me faire connaître et… de retrouver mes élèves!»

La jeune femme donne en effet des cours de sty-

lisme au Cap’J et dans les maisons de quartier.

Le Père Noël fait son marchéEn cette fin d’année, les marchés du Landyet Ottino accueillent un invité un peuspécial : le Père Noël ! Le 18 décembre auLandy et le 24 à Ottino, le vieil hommeà la barbe blanche se prêtera à la photosouvenir. Une initiative gratuite, financéepar les commerçants des marchés. Avisaux petits Audoniens !

Stylisme au chalet

Jacqueline Rouillon etPaul Macédo, déléguéau commerce, lors du

premier marché deNoël en 2009.

Ottino et Landy

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4du jeudi 9 au mercredi 22 décembre 2010

Depuis le 9 novembre, élus et services municipaux vontà la rencontre des Audoniens. Au total, six visites aurontété organisées dans les différents quartiers de la ville.Chaque rencontre donne lieu à des échanges au cours desquels les habitants interrogent les élus, livrent leurpoint de vue et débattent de sujets aussi divers que la sécu-

rité, la propreté, le commerce, les transports ou la vie asso-ciative. Dernière étape de ce cycle de visites le mardi14 décembre à 18 heures, place Payret. Le Journal de Saint-Ouen reviendra dans son édition du 23 décembre sur l’en-semble de ces rencontres. •

Photo : Pascal Raynaud

::10 décembre::::::::::::::Inauguration du nouvel espace des beaux-arts

en bref

11 décembre Récompenses fleuriesLes lauréat(e)s du concours de fleurisse-

ment organisé chaque printemps par la

Ville sont attendu(e)s samedi 11 décem-

bre à 14 h 30 à la salle Barbara. Le maire et

Morgane Garnier, adjointe chargée de l’en-

vironnement, du cadre de vie et de la pro-

preté, leur remettront les récompenses.

11 décembreBraderie du Secours populaireLe Secours populaire de Saint-Ouen orga-

nise une grande braderie le samedi 11

décembre de 10 heures à 16 heures dans

ses locaux de la rue des Rosiers. On pourra

s’y procurer des vêtements, des jouets, des

rollers…

L’association tient par ailleurs une perma-

nence hebdomadaire les mardis de 14 heu-

res à 17 h 30.

en savoir plus

Secours populaire français,

32 rue des Rosiers

Tél. : 06 08 66 13 51 (Mme Morin)

13 décembreConseil municipalProchain conseil municipal lundi 13 décem-

bre à 20 heures en mairie. Accès libre en

fonction des places disponibles.

seniors

Début janvierAtelier théâtre La Ville et Mains d’œuvres, qui mettent en

place un projet théâtral à destination des

personnes âgées, recherchent des volon-

taires pour participer à ces ateliers gra-

tuits. Hebdomadaires et d’une durée de

deux heures, ils débutent en janvier. Un

stage de cinq jours clôturera le projet et

permettra aux seniors de rencontrer des

lycéens qui auront travaillé sur les mêmes

thèmes. Les amateurs de théâtre, débu-

tants comme initiés, sont bienvenus.

en savoir plus

Renseignements et inscriptions auprès du

Point accueil retraités, espace Valérie-Geoffroy,

41 rue Albert-Dhalenne – Tél. : 01 49 45 77 01

14 décembre

Visite de quartier: l’ultime étape

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::jusqu’au 22 décembre::::::Enquête publique sur le 25 rue Emile-CordonUne enquête publique préalable à la décla-ration d’utilité publique dans le cadre du pro-jet d’aménagement du 25 rue Emile-Cordon– mise en place d’un espace vert – est ouverte.Les pièces du dossier ainsi qu'un registred'enquête resteront à la mairie jusqu’au 22décembre 2010 inclus. Toutes les person-nes intéressées peuvent les consulter aucentre administratif (heures d’ouverturehabituelles) en vue d’éventuelles remar-ques. Celles-ci seront examinées par le com-missaire enquêteur Micheline Belfort,personnalité indépendante, qui recevra éga-lement le public les samedi 11 et mercredi22 décembre de 9 heures à 12 heures enmairie, après l’avoir reçu le 1er décembre.•

::17 décembre::::L’espace Gavroche à l’honneurLe nouvel espace enfant « Gavroche » situé50 rue Arago sera inauguré officiellementvendredi 17 décembre à 17 h 30. Les enfantset leurs familles sont évidemment atten-dus pour découvrir ce nouveau lieu dédiéà l’expression de leur vitalité.•

Vendredi 10 décembre à 18 heures, les ateliers d’art plastiquede l’école municipale des beaux-arts, 10 rue Mariton, serontinaugurés en présence du maire et de son adjointe à la cul-ture. Remplaçant les anciens locaux des quais de Seine, ilsoccupent trois pièces au rez-de-chaussée en fond de cour, àproximité de l’atelier de Guy Ferrer. Des œuvres de ce der-nier ainsi que des élèves de l’école seront d’ailleurs expo-sées à l’occasion de l’inauguration. •en savoir plus

Ecole municipale des beaux-arts, 12 rue Albert-Dhalenne –

Tél. : 01 49 48 95 25

12 janvier

Inscrivez-vous au Banquet Le Banquet des seniors aura lieu, comme

chaque année, dans les neuf écoles de

Saint-Ouen,le 12 janvier prochain :Anatole-

France primaire,Bachelet primaire,Joliot-

Curie primaire, Jules-Vallès primaire,

Langevin maternelle et primaire, Michelet

primaire et collège, Emile-Zola primaire.

Les tables sont à réserver soit par télé-

phone (01 49 45 77 01 ou 77 30 ou 77 31),

soit au Point accueil retraités, Espace

Valérie-Geoffroy, 41 rue Albert Dhalenne.

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Fête à Mains d’œuvres

Le lieu dédié à la création dans tous ses états et à l’expérimentation sous toutes ses formes prépare une“hénaurme” fiesta pour son 10e anniversaire, le 18 décembre. En dix dates, retour sur l’aventure qui a transformél’ancien centre social de Valéo, aujourd’hui propriété de la Ville, en espace référence des friches culturelles.

Dix ans d’avant-garde_Printemps 1998 Découverte du lieu

Christophe Pasquet, passé maître dans l’art d’investirun espace public pour le transformer en site artistiqueéphémère, et Fazette Bordage, connue pour avoir dirigéla salle de concert et d’exposition Le Confort moderne àPoitiers, s’entichent de l’ancien centre social et sportif desusines Valéo. Deux ans de travaux seront nécessaires pourque le bâtiment de 4 000 m2 puisse recevoir des artistes.Le lieu – qui devient « Mains d’œuvres » à l’occasion d’uneexposition d’artistes québécois– ouvre au public le 26 janvier2001. Il doit relever un défi de taille: financer l’espace avecdes subventions publiques et des recettes propres, lesquellesreprésentent aujourd’hui 50% de son budget global.

_Septembre 2001 Deux univers, deux époques

Quatre-vingts anciens salariés de Férodo/Valéo sont invitésà (re)découvrir le bâtiment qu’ils avaient jadis fréquenté.Cette rencontre, qui confronte deux univers et deuxépoques, va accoucher d’un projet sur quatre ans :« Mémoire et transmission d’une histoire industrielle àSaint-Ouen », articulé autour de documentaires,d’expositions, de conférences, etc.

_Juin 2002 L’Antifolk festival, futur Mo’fo

Le festival Antifolk, devenu Mo’Fo au bout de deuxéditions, voit le jour et fait la part belle au folk, au rocket à l’électro-rock. The Gossip, Shannon Wright, HermanDune ou encore French Cowboy s’y sont notammentproduits. Prochaine édition : du 28 au 30 janvier 2011.

_A partir de 2003 Ça tourne à Mains d’œuvres

Podium de Yann Moix, Coluche d’Antoine de Caunes ouGainsbourg de Joann Sfarr, autant de films qui, pour

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supporters qui repose sur des notions de citoyenneté,d’appartenance et de créativité. Il s’inscrit dans la volontéd’ouvrir de nouveaux horizons aux enfants et auxadolescents de la ville. Au programme de ce « laboratoire d’idées » figurentnotamment l’écriture d’un hymne de supporters,la réalisation d’une vidéo d’encouragements et laconception de bâches et de drapeaux.

_21 juin 2010 Mains d’œuvres prend feu

Le jour de la Fête de la musique, l’incendie qui se déclaredans un entrepôt d’antiquaire mitoyen dévaste une partiedu bâtiment. Il ne fait aucune victime mais cause desérieux dégâts matériels. Des œuvres d’artistes résidentssont réduites en cendres.

_Samedi 18 décembre 2010 Grosse teuf pour les 10 ans

Pour le dixième anniversaire du lieu, c’est une supernouba qui s’annonce. Au menu : des concerts en veux-tuen voilà, des projections à gogo, des performances en cas-cade, des installations à profusion, bal, clubbing… Le touten présence d’artistes en résidence ou anciens résidents.La nuit promet d’être folle !

Grégoire Remund

Photos : Anna Rouker

en savoir plus

Les 10 ans de Mains d’œuvres.

Samedi 18 décembre à partir de 20 heures.

Entrée libre avant 22 heures (sur présentation d’un gâteau

d’anniversaire).10 euros après 22 heures – 8 euros en prévente.

Infos sur www.mainsdoeuvres.org

certaines scènes, élisent domicile à Mains d’œuvres.De fait, l’accueil de tournages ou la location d’espaces,qui génèrent d’importantes rentrées d’argent, sontindispensables au bon fonctionnement du lieu.

_Mars 2005 Plongée dans la langue des signes

Le Grand Cahier, spectacle proposé par la compagnieHyppolyte a mal au cœur, met en scène deux acteurs,un sourd et un entendant. Deux êtres qui s’échinentà détruire tout ce qui fait souffrir. Vocal ou en langagedes signes, le résultat est à couper le souffle.

_Du 19 au 28 mars 2008 Printemps des richesses, première

A la faveur de spectacles, de rencontres, d’ateliers etd’expérimentations, Mains d’œuvres propose de donnersa propre définition de la richesse et de tout ce qui endécoule. Une démarche saupoudrée de « riches » débatsen présence d’invités de marque, dont Danielle Mitterrand.

_2009 Artiste à la maison

En collaboration avec le bailleur social Saint-Ouen HLM,Mains d’œuvres s’externalise avec le dispositif «Artiste à la maison». Une vingtaine de spectacles sont réalisés dansles cours et les salles communes des immeubles HLM deSaint-Ouen. A la fin des représentations, le public est invitéà échanger avec les artistes pour exprimer son ressenti.

_2010 Red Star + Mains d’œuvres = Red Star Teen’

Qui a dit que l’univers « viril » des supporters de footn’était pas compatible avec la création artistique ?La récente collaboration entre le Red Star FC 93 et Mainsd’œuvres prouve le contraire. Le fruit de leur union : Red Star Teen’, un club de jeunes

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6du jeudi 9 au mercredi 22 décembre 2010

Violences faites aux femmes

La salle Barbara s'est remplie peu à peu jeudi25 novembre pour la soirée consacrée aux violen-ces faites aux femmes. Avec des mots qui sonnentjustes, la slameuse Diatta a évoqué le mariage forcé,le viol, les coups portés par le compagnon… Elle asurtout, d'histoire vécue en histoire contée, laissés'accrocher dans le cœur de ceux qui l'écoutaient

une note d'espoir. Espoir que Sophie Jacquot-Gautuna repris au bond, en y ajoutant la combativité. L'adjointeau maire en charge du droit des femmes, de la petiteenfance et du handicap a regretté que seules « 10 %des violences soient dénoncées et finissent par une procé-dure judiciaire ». Elle a aussi rappelé le dispositif misen place par la municipalité : la possibilité de logerd'urgence des femmes en danger, une permanenceouverte tous les mercredis à la maison de quartier duLandy et un travail transversal des services munici-paux. Elle a aussi présenté les deux guides pratiquesque vient d'éditer la Ville, en direction des profes-sionnels et du public.Le docteur Emmanuelle Piet, de l'Observatoire dépar-temental des violences envers les femmes, a animéla dernière partie de la soirée consacrée à l'ordon-nance de protection que peut prononcer le juge auxaffaires familiales, qui traduit « la prise en compte desviolences subies et de la peur vécue ». Cette ordonnancevise à protéger les femmes victimes de violences, a-t-elle expliqué, « avant ou après un dépôt de plainte,que l'agresseur ait été condamné ou non ». Les formu-laires sont à retirer auprès du tribunal de grande ins-tance de Bobigny. •

Jacqueline Martinez

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La Ville expose ses projetsLe Salon de l'immobilier d'entreprise (Simi), qui setenait du 1er au 3 décembre au Palais des congrès à Paris,a réuni les aménageurs, les promoteurs et les pres-tataires de service qui, pour certains, comptent s'ins-taller ou se développer à Saint-Ouen. Ils ont pu

prendre connaissance des projets urbains de la Ville– notamment l’aménagement du quartier des Docksavec son parc de 12 hectares – et s’entretenir avecles services municipaux et les élus.

Une soirée d'espoir et de combativité

Sophie Jacquot-Gautun, adjointe en

charge des droits desfemmes, a rappelé le

dispositif mis en placepar la municipalité

pour aider les femmesen détresse.

Les visiteurs se sont pressés dans l'usine detraitement des déchets ménagers de la rueArdoin, dimanche 28 novembre, à l'occasionde la journée portes ouvertes que le Syctomorganisait. Casque sur la tête, Morgane Garnier,adjointe au maire chargée de l’environne-ment (photo), et les curieux se sont fait expli-quer en détail les étapes du circuit quitransforme les plastiques, les emballages etles restes de repas en énergie.

Syctom

Dans les arcanes du tri

Master class cinéma

Tavernier à l'Espace 1789

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Il y avait foule pour la leçon de cinéma deBertrand Tavernier, vendredi 26 novembreà l'Espace 1789. Venu présenter son dernieropus, La Princesse de Montpensier, le réalisa-teur a également rencontré les lycéens deBlanqui et de Cachin, avant de finir la soi-rée par une analyse magistrale de films clas-siques qui l'ont influencé – avec un focus surTaking Off, de Milos Forman (1971). Au total,près de 250 personnes ont écouté et interrogéle cinéaste, dont l'érudition le dispute àla simplicité. Il s'est déclaré « ravi » de ren-contrer le public dans les salles du réseauCinémas 93, qu'il a chaleureusement féli-cité pour sa vitalité.

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Jacqueline Rouillon et Nadia Soltani, adjointe aux affaires économiques, avec Patrice Charrier,de Sequano Aménagement, et Francis Dubrac, président de l’agence départementale de dévelop-pement économique.

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Otages en Afghanistan

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Forum de la robotique

Bientôt Caprica3!En matière de robotique, le progrès ne s’arrête jamais. La preuve en a été faite le 4 décem-bre lors du forum Caprica2 organisé par l’Atlas et l’association Caliban. Une dizaine de robotscréés par des amateurs passionnés ont été présentés. Venus de toute la France, et même deBelgique, ces derniers ont pu échanger sur les techniques, programmations et autres systè-mes de robotique. Egalement présent, le robot Caprica – joyau de l’association audonienneCaliban – est toujours en cours de conception. Mais, au fil des forums, il ne cesse d’évoluer.Il est aujourd’hui capable – entre autres – de se repérer dans un environnement. La suite auprochain forum : rendez-vous le 26 mars prochain pour Caprica3 à l’Atlas. •en savoir plus

http://atlas.ville-saintouen.fr

Espace nautique Auguste-Delaune

Le calendrier fixéDernier plongeon le 24 décem-bre au soir ! L’espace nautiqueAuguste-Delaune ferme sesportes avant Noël pour unesérie de travaux d’envergure(restauration de la charpentemétallique, traitement de l’air,isolation de l’espace forme,chauffage, etc.). La réouver-ture devrait intervenir au der-nier trimestre 2011. Courant janvier, les entrepri-ses candidates à l’appel d’of-fres prendront la mesure dela complexité des travaux ense rendant sur place. Ce sera également l’occasion pour les services muni-cipaux d’intervenir pour la mise en sécurité de l’établissement. La commis-sion en charge du choix des entreprises se prononcera fin janvier. Le moisde février sera consacré à la mise en place du chantier, lequel commenceradébut mars.D’ici la fin des travaux, la Ville propose des alternatives aux sportifs. Ainsi,début janvier – le temps de transférer le matériel et de sécuriser les lieux –,un espace forme temporaire ouvrira dans l’ancienne bibliothèque munici-pale, place de la République. Une délibération sur la baisse des tarifs de l’es-pace forme sera prise en conseil municipal, le 13 décembre. Elle sera effectivedébut janvier.Enfin, scolaires et clubs sportifs auront des créneaux horaires assurés à lapiscine de l’Ile-des-Vannes. Seuls les plongeurs de l’Usma pratiqueront, letemps des travaux, à Aubervilliers. •

G.B.

Mercredi 24 novembre, le parvis de lamairie avait des allures de préau d’école.Deux barnums avaient été déployés pourabriter les 330 dessins réalisés par les enfantsfréquentant les centres de loisirs de la villeen faveur des journalistes Hervé Ghesquière,Stéphane Taponier ainsi que de leurs troisaccompagnateurs, otages en Afghanistandepuis le 29 décembre 2009. Baptisée « Undessin pour leur liberté » et menée depuisle 10 novembre par la municipalité, le comitéde soutien aux otages, Reporters sans fron-tières (RSF) ou encore l’association Otagesdu monde, l’opération s’est donc achevée –à Saint-Ouen du moins – par un grand rassem-blement en présence de dizaines d’enfants.Pour Jacqueline Rouillon, cette étape contri-bue à accentuer « la bataille engagée voilà plu-sieurs mois pour obtenir la libération des otages.Nous souhaiterions d’ailleurs que Nicolas Sarkozys’exprime davantage sur leur cas sans que cela,bien sûr, nuise aux négociations ». Et le mairede s’adresser au jeune auditoire : « Plus onsera nombreux, plus ils auront de chances d’être

libérés. Vos dessins sont très importants, celava leur permettre de savoir que des gens pen-sent à eux. (…) Pour leurs familles, le plus beaucadeau de Noël serait qu’ils soient libérés avantles fêtes. »Florence Aubenas, journaliste et ex-otageen Irak, a été enthousiasmée par la créativitédes enfants. « Vos dessins sont merveilleux, ilssont des rayons de soleil pour les otages», a-t-ellejugé.Tous les dessins seront acheminés enAfghanistan grâce aux contacts locaux de RSFet d’Otages du monde, dans l’espoir qu’aumoins un d’entre eux arrive jusqu’à Hervé,Stéphane et leurs accompagnateurs afghans.D’autres devraient suivre puisque, aprèsavoir été initié à Saint-Ouen, le dispositifva désormais essaimer dans toute la France.Ainsi, Nesrine, Lena ou Julian vont être imi-tés par d’autres enfants afin que les otagesreçoivent un message de réconfort et qu’ilssachent qu’on ne les oublie pas. •

Grégoire Remund

Photo : Pascal Raynaud

Cela fait 345 jours, le 9 décembre, que l’Audonien Stéphane

Taponier et son confrère Hervé Ghesquière, journalistes de

France 3, ainsi que leurs trois accompagnateurs afghans sont

retenus en Afghanistan. Soutiens sur www.ville-saintouen.fr –

www.liberezles.net – soutienherveetstephane.org

Ne les oublions pas !

«Un dessin pourleur liberté»

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Pour la dernière rencontre de

l’année, contre la réserve du Losc,

le Red Star organise samedi

18 décembre une fête avant,

pendant et après le match.

Au menu, musique, performances

free style de foot, etc.

Début des festivités à 17 heures

au stade Bauer.

Noël:le Red Star aussi

8du jeudi 9 au mercredi 22 décembre 2010

Solidarité

YASSIR FICHTALIAdjoint au maire

en charge de l’action sociale,

de la politique d’insertion et du

CCAS

Nous réfléchissons à l’organi-

sation d’un Noël commun à

l’ensemble des Audoniens. Car

la Ville organise plusieurs

Noëls : solidarité, enfance, etc.

L’idée serait donc de réunir

tous les gens concernés, dans

un esprit de mixité sociale et

de vivre ensemble.

Les fêtes de fin d’année restent

un moment fort de convivia-

lité et de solidarité. Preuve en

est avec le Noël de la solidarité

orchestré par le CCAS. Lequel

œuvre, toute l’année, aux côtés

des autres services de la Ville

dans le domaine de la solida-

rité. Le CCAS met notamment

en place des actions sociales par

le biais des aides facultatives.

Un budget d’environ 400 000

euros y est consacré chaque

année. Une réflexion est actuel-

lement menée quant au réajus-

tement de ces aides, le but étant

de les adapter au mieux aux

besoins de la population audo-

nienne.

A l’approche de la trêve des confiseurs, la ville s’attelle activement à la prépaL’objectif : permettre à des milliers d’Audoniens de clore 2010 sur une note réde mêler fêtes de fin d’année et solidarité.

Les rues revêtent leurs habits de lumière, les sapins font leurentrée dans les chaumières… Ça sent Noël ! Et pour quechacun puisse célébrer comme il se doit la fin d’année, laVille multiplie les initiatives. D’abord les mercredi 15 et jeudi16 décembre avec le Noël de la solidarité, salle Barbara,organisé par le centre communal d’action sociale (CCAS).Les Audoniens de 18 à 60 ans – inscrits au Pôle emploi,bénéficiaires du RSA ou de l’allocation aux adultes handi-capés – recevront un colis à l’intérieur duquel se cachentquelques savoureuses surprises. Les agents des servicesmunicipaux se relaieront pour les accueillir. Des specta-cles à destination des enfants seront aussi proposés.Les moins de 3 ans – non scolarisés et non accueillis encrèche, halte-jeu ou chez une assistante maternelle – sontégalement attendus au Cap’J, les lundi 13 et mardi 14 décem-bre. Au menu, distribution de cadeaux, goûter et specta-cle. Près de 2 000 personnes sont invitées. A noter que lesstructures d’accueil pour petits – crèches, halte-jeu LaGalipette – vont elles aussi fêter Noël.

En plein préparatifs, les écoles primaires et élémentairesorganisent des fêtes de fin d’année dans les règles de l’art.Au milieu des préaux trône fièrement le sapin de Noël.L’heure est à la décoration du conifère. Chaque année, lesécoles bénéficient d’un budget de 50 euros pour acheterboules et guirlandes. Et d’ici les vacances, tous les petitsécoliers recevront un cadeau (jeu, séance de cinéma àl’Espace 1789…).

Pour petits et grands enfantsLes maisons de quartier préparent également leurs aga-pes. Du côté de Pasteur, journée un peu spéciale le mardi22 décembre. Dès 10 heures, petits et grands sont atten-dus pour décorer la maison de quartier. Dans le mêmetemps, un atelier maquillage permettra aux plus jeunesde se grimer quelques heures. L’après-midi, magie à tous lesétages avant un goûter collectif.Le même jour à la maison du Landy, on met les petits platsdans les grands. Atelier cuisine le matin et dégustation

Les fêtes se conjug

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Page 9: Le Journal de saint-Ouen 23

l’après-midi ! Si l’antenne Cordon parie sur une animationle mercredi 15 décembre, Debain-Michelet s’associe à Unispour réussir et au service jeunesse pour une soirée fami-liale – repas, spectacle des 6-12 ans, concours de danse – lejeudi 30 décembre de 19 heures à 22 heures.Au Cap’J, chaque période de vacances est synonyme detemps forts. Et Noël ne déroge pas à la règle. En plus des acti-vités proposées quotidiennement, il y aura un après-midigoûter et vidéo vendredi 24 décembre et une soiréefestive, jeudi 30, de 15 h 30 à 22 h 30… un avant-goût duréveillon ! •

Dossier réalisé par Géraldine Bouton

Photos : Pascal Raynaud

en savoir plus

www.ville-saintouen.fr

9du jeudi 9 au mercredi 22 décembre 2010

préparation des festivités.ote réjouissante. C’est tout l’art

ccas

En termes de visibilité, les fêtes de

fin d’année représentent la partie

émergée de l’action solidaire.

En effet, toute l’année, le centre

communal d’action sociale (CCAS)

aide les Audoniens en difficulté. Il

consacre 400 000 euros – un dixième

de son budget global – aux aides

dites facultatives, qui permettent des

actions sociales pour les Audoniens

en difficulté. Soixante-dix mille euros

sont ainsi consacrées à des aides directes,

qui se classent en plusieurs catégories :

secours (aide au règlement de factures ou de

dépense imprévue), parascolaire (dette à la

cantine, crèche ou centre de loisirs), transport, formation,

alimentaire, etc. « Les aides facultatives répondent à une

demande ponctuelle. Elles ne sont pas destinées aux

personnes qui ont des besoins structurels », explique Yassir

Fichtali, adjoint en charge de l’action sociale et du CCAS.

Les 330 000 euros restants sont dédiés à la tarification

sociale.

« La définition et les modalités d’attribution de ces aides

n’ont pas été revues depuis plusieurs années. Il nous faut

désormais réfléchir à leur évolution et analyser les besoins

sociaux des Audoniens », rapporte l’élu. Le CCAS a donc

engagé, courant 2010, une réflexion sur le sujet. Plusieurs

rencontres ont d’ores et déjà été organisées avec les

partenaires – la Caisse d’allocations familiales (CAF),

les associations, les institutions sociales et les services

municipaux. « La Ville n’est pas le seul intervenant dans

le domaine social, poursuit Yassir Fichtali. Il est essentiel

que nous allions tous dans le même sens. La coordination

des actions est un enjeu sur lequel nous avons également

travaillé cette année. »

Le comité de pilotage mis en place pour l’occasion a

amorcé plusieurs pistes de réflexion, notamment l’analyse

annuelle des besoins sociaux de la population.

« Une manière de définir les grands thèmes sur lesquels

nous allons travailler. Ce pourrait être la problématique

du surendettement, la précarité énergétique, etc. »

Pour répondre à ces difficultés, les partenaires ont imaginé

la mise en place d’appels à projets sociaux. Autres pistes

de réflexion : la tarification et les quotients sociaux.

« La généralisation du RSA change la logique d’attribution

des aides. Avec le RMI, nous étions dans une logique de

statut. Aujourd’hui, c’est le revenu qui prévaut. Les règles

du jeu changent », analyse l’adjoint au maire. Ainsi, parmi

les hypothèses de travail avancées par le comité de

pilotage, figure la mise en place d’un « quotient social

familial pour établir l’éligibilité aux aides et d’un “reste à vivre”

pour définir les montants », révèle l’élu.

A noter que la révision des aides facultatives n’en est qu’au

stade de la réflexion. Sa mise en œuvre ne devrait pas

intervenir avant la rentrée 2011.

Aides à l’année

C’est quoi pour vous la solidarité?

Micheline, 39 ans

« Mon mari et moi sommes

bénévoles aux Restos du

cœur. La solidarité, c’est

aussi un don de soi.

Cette année, il y a un peu

plus de bénévoles. Les gens

se mobilisent. Mais toujours

plus de personnes viennent

aux Restos… »

Martine, 58 ans

« J’essaie d’être solidaire

au quotidien. Je me suis

longtemps occupée de ma

voisine âgée de 89 ans.

Je lui faisais ses courses,

lui tenais compagnie. Il y a

quelque temps, j’ai hébergé

une dame qui fait quelques

travaux chez moi…

Elle venait d’être expulsée

de son logement et de pas-

ser trois nuits dehors

avec son mari. Ces choses-

là ne devraient pas arriver. »

Ahmed, 30 ans

« Pas de saison pour la

solidarité ! Généralement,

je donne via des associa-

tions. Noël pour les plus

démunis, aides en tous

genres… Il faut que ce type

d’initiatives perdure. Cela

montre que les gens peuvent

encore compter les uns

sur les autres. La solidarité,

il ne reste que ça. »

guent au pluriel

RSA : un service de proximitéMême si le revenu desolidarité active (RSA)relève du département,la Ville, par le biais du CCASet de ses services dédiésà l’insertion, intervient dansl’instruction des dossierset l’accompagnement social(insertion professionnelle,santé, etc.). Elle a eul’opportunité, en signantla convention avec leConseil général, d’apporterune réponse de proximité.Cela lui permet de connaîtrele public concerné, composéparfois de personnessuivies sur d’autres typesd’aide. Aujourd’hui,3 200 Audoniens« bénéficient » du RSA.

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10du jeudi 9 au mercredi 22 décembre 2010

Un tournoi d’amitiés internationalesCentre-ville

Le 20 décembre, c’est la fête chez Alliance Entreprise ! La société crééele 16 novembre 1960 célèbre ses 50 ans. L’initiative émane du nouveau direc-teur de l’entreprise de travaux publics, Pascal Le Bris, qui entend rattacherl’événement à la tradition de l’entreprise. « Je n’ai pas souhaité louer une sallede réception dans un grand hôtel. J’ai préféré organiser la fête dans les locaux del’entreprise afin de montrer le caractère familial et local d’Alliance. » Si la sociétén’appartient plus à son propriétaire initial, les locaux administratifs se situenttoujours dans son ancienne maison d’habitation, à proximité des entrepôts,donnant ainsi un esprit convivial à l’entreprise, propriété du groupe Fayolle.Environ 120 personnes sont attendues pour ce « cocktail-déjeunatoire »,parmi lesquelles Jacqueline Rouillon. La fête représente en effet une bonneoccasion de réunir les principaux clients de la société – notamment les col-

lectivités de Seine-Saint-Denis ainsi que Clichy–,les actionnaires et la cinquantaine d’employés.L’entreprise, ancrée dans le « terroir » audo-nien, emploie une majorité de salariés habi-tant Saint-Ouen ou les alentours. « Mais nousrecrutons encore trop peu de jeunes », regrette ledirecteur, qui précise vouloir accroître lesembauches en contrat de qualification. « Jevoudrais insérer les jeunes dans ce métier qui peutêtre appris sur le terrain et qui ne demande pasde formation particulière. »La fête sera également l’occasion de présen-ter le nouveau logo d’Alliance, devenue récem-ment l’un des sponsors du Red Star.•

Laure Martin

en savoir plus

Alliance entreprise, 23 rue Jean-Jacques-

Rousseau – Tél. : 01 40 11 48 48

Après seulement quelques mois d’existence, l’association Music’O Puces,qui vise à fédérer les acteurs musicaux des Puces et à valoriser la luxurianteculture musicale des lieux, propose dimanche 19 décembre un «rendez-vousrock» au théâtre-café Le Picolo. La journée se déclinera en deux temps forts.Le premier, à 15h30, avec le journaliste rock Philippe Manœuvre, qui dédica-cera son livre Le Rock français – d’ailleurs disponible chez le disquaire Yeti’sRecords, en face du Picolo. Puis, à 17 heures, réception du groupe BB Brunesqui offrira un concert acoustique gratuit.•en savoir plus

Le Picolo, 58 rue Jules-Vallès – Tél. : 01 40 11 11 19

Environ 80 joueurs ont participé samedi 4 décembre au 10e tournoi d’échecsde l’amitié à la salle Barbara. Parmi eux, neuf joueurs de trois villes jumelées– Salford en Angleterre, Terni en Italie et Roussé en Bulgarie*. George WilliamWilson, le maire de Salford qui avait fait le déplacement, s’est montré «agréa-blement surpris de voir qu’autant de jeunes se sont inscrits à ce tournoi ».Organisé par la section échecs de l’Union sportive multisections audonienne(Usma), avec le soutien du Comité de jumelages de Saint-Ouen, le tournoi aété l’occasion de célébrer près de 50 ans d’amitié avec des villes étrangères. «Jepense que c’est très important de maintenir le lien qui existe entre nos villes, jugeGeorge William Wilson. Les échecs, comme le sport, sont un bon moyen d’entrete-nir une amitié franco-anglaise vieille de plusieurs siècles. »Pour sa première visite à Saint-Ouen, l’édile anglais a été frappé par la res-semblance entre Saint-Ouen et sa cité. « Saint-Ouen est plus petit que Salford(250 000 habitants), mais les deux villes sont similaires par leur architecture etleurs habitants. Saint-Ouen est une ville très dynamique. J’ai été fasciné par lemarché aux Puces, et j’ai hâte de revenir aux beaux jours pour découvrir les lieuxsous un autre angle. »George William Wilson était venu aussi encourager les deux joueurs anglais,dont le gagnant de l’an dernier, « Totty ». Mais la concurrence était rude cetteannée et c’est le bulgare Zlati Gunev qui a l’emporté. Nos amis anglais aurontl’occasion de se rattraper en avril 2011 pour la 10e édition de la Vivicittà.•

Béatrice Catanese / Photo : Anna Rouker

* Les joueurs russes de Podolsk n'ont pu se déplacer.

Les passionnés d’échecs ont rencontré des joueurs de trois villes jumelées avec Saint-Ouen lorsdu 10e tournoi de l’amitié. Le maire de Salford était venu d’Angleterre saluer l’initiative.

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Alliance Entreprise,50 ans d’ancrage local

Rosiers-Les Puces

Puces’n’Rock!

L’association Mosaïques 93 organise le 11 décembre un Noël pour petitset grands. Une centaine d’enfants – et leurs parents – sont attendus de 15 heu-res à 18 heures, salle Marie-Charlotte-Mananga (10 place Payret). Au programme:jeux, musique, goûter et conteur de la méditahèque Glarner. Un après-midiorganisé en partenariat avec les services de la Ville, la Semiso et Saint-OuenHabitat. L’association organise également un réveillon du Nouvel An pour lespersonnes seules. Repas de fête et musique au programme! •en savoir plus

Renseignements et inscriptions – pour le 31 décembre (participation

de 10 euros) – au 06 59 79 47 47. Email : [email protected]

Arago-Payret-Zola

Vieux Saint-Ouen

Les fêtes avec Mosaïques 93

A l’occasion de la Saint-Sylvestre, l’Union des locataires de la cité SoubiseDhalenne (ULACSD) propose aux Audoniens de se retrouver autour d’unrepas de fête et d’un réveillon dansant, le 31 décembre à 20 heures, au SovereignHôtel, 54 quai de Seine. •en savoir plus

Participation : 50 euros par personne. Réservation indispensable avant le 20

décembre auprès de Mme Bayon – Tél. : 01 40 11 50 99

Repas de Nouvel An

Pascal Le Bris, directeur d’AllianceEntreprise, spécialisée en travaux publics.

Pour Mr Wilson, « les échecs, comme le sport, sont un bon moyen d’entretenir l’amitié franco-anglaise ».

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Portrait

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83 rue Arago Construction d’un immeuble de bureau.

Pose d’une grue. 12 mois de travaux.

21/23 rue Alexandre-Dumas Raccordement au réseau

d’égout du 14 au 18 décembre.

36/40 rue Pasteur Intervention sur réseau ERDF.

Stationnement interdit jusqu’au 21 décembre.

118 rue avenue Gabriel-Péri Ravalement.

Echafaudage, occupation de domaine public et

stationnement perturbé pendant 5 mois.

13 à 13t rue Garibaldi Intervention sur réseau ERDF.

Stationnement interdit jusqu’au 18 décembre.

Rues Ardoin/Bateliers Sondages sur voirie. Circulation

perturbée jusqu’au 18 décembre.

41 rue Albert-Dhalenne Installation d’un séparateur de

propriété. Occupation du domaine public jusqu’au début

janvier.

51/59 et 69/75 rue Albert-Dhalenne Réfection de la

chaussée. Stationnement et circulation perturbés jusqu’au

11 décembre.

Rue du Docteur-Bauer Travaux d’étanchéité à la

patinoire. Circulation gênante jusqu’au 20 décembre

environ.

PMI Barbusse Installation spectacle. Stationnement

interdit les 14 et 15 décembre.

Villa du centre Démolition d’un pavillon. Occupation du

domaine public jusqu’à mi-janvier environ.

21/23 rue Mathieu Intervention sur réseau ERDF.

Stationnement interdit jusqu’au 18 décembre.

57 rue des Rosiers Echafaudage pour ravalement.

Jusqu’à début mars.

Bauer Remplacement de canalisation d’eau. Circulation

et stationnements gênants jusqu’à fin décembre.

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du jeudi 9 au mercredi 22 décembre 2010

Manuela, Piaf sereine

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Manuela, c’est une fidèle. Elle n’a qu’unrépertoire : Piaf. Et une maison, son « refuge » :Chez Louisette, bien au chaud, dans le ventre dumarché Vernaison. Tailleur noir, chemisier blanc,coiffure impeccable. Elle sait se frayer un cheminparmi les clients qui se balancent, chaise contrechaise, au rythme des refrains.La décoration qu’elle a reçue le 25 avril 2010 desmains du ministre de la Culture, il faut avoir l’œilpour la dénicher. Elle est accrochée là, justederrière l’accordéoniste : chevalier de l’ordre desArts et des Lettres. « Moi, j’suis pas bêcheuse, tu vois.J’ai chanté dans la rue, dans le métro, à l’étranger,partout. Aujourd’hui t’es une star, demain t’es plusrien. » Elle se souvient comme si c’était hier de sonpremier voyage en avion, « flotter au dessus desnuages, c’était magique », et du commandant de bordavec lequel elle a chanté « Allez venez Milord… ».Soixante-dix ans aujourd’hui et trois enfants dontpas un ne reprendra le flambeau. Pincement aucœur : « Ils sont venus me voir peut-être une ou deuxfois. » Et une larme, à peine retenue, lorsqu’elleévoque sa mère qui chantait Piaf tout le temps.« Petite mère, elle est partie trop tôt. » Gamine,Manuela avait pris l’habitude de monter au grenier

et elle chantait, elle chantait : « Ca résonnait, j’avaisquelque chose qui sortait de là… » Elle montre sa gorgeet pouffe de rire. « Tu sais, quand Fred m’a décorée,j’avais peur qu’il me pique le sein comme MarionCotillard. » Elle l’appelle Fred, le ministre [FredericMitterand, ndlr], parce qu’elle le connaît depuisquarante ans. Quelques émissions de radio, une oudeux télés. « Une fois, je l’ai fait attendre plus d’uneheure, il voulait m’offrir un Ricard après mon tour dechant. »Soixante-dix ans et un seul regret : n’avoir jamaischanté à l’Olympia. L’occasion s’est présentée unefois. On lui avait proposé la première partied’Hervé Vilard, elle a dû refuser parce qu’elle étaiten tournée en Allemagne. « C’était pour elle, c’étaitpour Piaf. Je voulais lui dire merci. Je lui dois tout. »Et si vous demandez à Manuela quels sont sesprojets, elle répondra tout simplement : « Chanterencore un peu, si je peux. Et puis rester chez moi,tranquille. » •

Jacqueline Martinez

en savoir plus

Chez Louisette, marché Vernaison, 136 avenue Michelet –

Tél. : 01 40 12 10 14. Ouvert les samedis, dimanches

et lundis de 12 heures à 18 heures. An

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William Delannoy etmoi-même portonsdepuis quelquesannées laresponsabilitéd’incarner l’opposition

municipale. Nous nous battons pourun Saint-Ouen plus fraternel, plussolidaire et plus populaire. Nous pensonsque la majorité municipale actuelle estusée, éclatée, divisée et tragiquementimpuissante devant la montée des périls.Seulement lui, c’est lui et moi, c’est moi.Si nous étions semblables, cela seraittragique pour Saint-Ouen. De l’uniformiténait l’ennui et de l’ennui, le néant. Je suisun homme libre et chacun s’en apercevralors des prochaines consultationsélectorales. Mais je n’ai nullementl’intention, sur la plan municipal, dechanger ni l’esprit ni la lettre de notreaccord politique. Nous partageons lamême vision de Saint-Ouen, la même

condamnation de la politique immobilièrede la municipalité, soutenue par lessocialistes, de l’aventure de la constructiondes Docks à l’ombre des fumées del’incinérateur d’ordures.Nous contemplons, avec tristesse,la saleté, l’insécurité et la dégradationcroissante des services municipaux :la piscine qui fait plouf, le logement socialaux abonnés absents, la désespérancede tous ceux qui ont donné à la gaucheet voient celle-ci les abandonner en rasecampagne.William Delannoy et moi, ensemblenous avons essayé de changer les choses,ensemble nous allons tenter de leschanger et ensemble nous gagnerons.Dommage pour ceux qui espéraient,il ne leur reste plus qu’à désespérer.Bon Noël à tous.

Albert Kalaydjian reçoit sur rdv au 06 77 51 38 70

Albert Kalaydjian _ Tiziana Zumbo-Vital

Mais qui est l’éluchargé du commerce ?Paul Macédo (PS) ouPaul Planque (PC) ?Nous ne pouvons queles féliciter de cet

heureux évènement qu’est l’arrivée dupetit Paul !Le commerce nouveau est en route,ou du moins l’implantation de grandesenseignes cotées en bourse. Nousavions demandé des comptes sur l’acquisition de l’ancienne brasserie « Le Cercle » sans obtenir la moindreréponse sur sa destination. Belle affairemunicipale avec 300 m2 achetés600 000 euros et revendus étrangementle même prix à une holding qui a flairé le bon coup : 2 000 euros du m2 !Les petits artisans ou restaurateurindépendant n’ont pas eu le droit dejouer dans la cour des grands. A Saint-Ouen, le business c’est pour les riches.Le grand capital a donc eu encore raison

de nos communistes « bon chic bongenre », de plus en plus disposés à faireallégeance au pouvoir de l’argent et auxmaîtres de forge. Quant aux Audoniens,bonne pâte, ils seront roulés dans la farine et comme d’habitude reste-ront dans le pétrin avec cette nouvelleboulangerie, alors qu’il manque biend’autres commerces de bouche plusabsents tels un poissonnier, un caviste,un fromager ou un charcutier traiteur.Avec un local commercial en rez dechaussée et un appartement au dessus,cet espace aurait pu faire le bonheurd’un vrai artisan-commerçant !

www.audonien.com Permanence tél. pour rdv : 01 49 45 66 08

William Delannoy _ Marina Venturini _ WahibaZedouti _ Brigitte Zucchiati

12du jeudi 9 au mercredi 22 décembre 2010

LES GROUPES DE LA majorité municipaleLES GROUPES DE L’ opposition municipale

Groupe Saint-Ouen en toute liberté

« Un Paul peut en planquer un autre !... »

Groupe Les Verts

L’intercommunalité : il faut en débattre !

Alors que se succè-dent affirmations etdémentis à propos del’adhésion prochainede Saint-Ouen à PlaineCommune, nousdemandons que

l’entrée de la ville dans une communautéd’agglomération fasse l’objet d’une discussion publique et plus sérieuse.Plaine commune est formée depuis plusde 10 ans par le regroupement successifde Saint-Denis, Aubervilliers, Epinay,Pierrefitte, Villetaneuse, L’Ile-Saint-Denis,Stains et La Courneuve, c’est-à-dire descommunes pour la plupart voisines deSaint-Ouen, avec lesquelles les liens etéchanges sont nombreux. Cette commu-nauté a fait ses preuves dans le partagedes compétences en matière de dévelop-pement économique, aménagement,transports, logement, politique de la Ville

et constitue désormais une référencedans la région.Le projet « Boucle Nord », à la formationduquel discutent plus ou moins réguliè-rement les villes d’Asnières, Colombes,Bois-Colombes, Gennevilliers, Clichyet Saint-Ouen présente plus de difficul-tés à partir d’un véritable projet commun,ayant pour but d’atténuer les inégalitéssociales et territoriales, d’instaurerune authentique solidarité financièreet fiscale entre les communes.Que Saint-Ouen rejoigne PlaineCommune ou participe à la créationde « Boucle Nord », il est indispensablede rendre publique la discussion dèsmaintenant, afin que les Audonienssoient informés des enjeux, puissenten débattre afin de pouvoir se prononceren connaissance de cause.

Brigitte Marigault _ Rémi Fargeas

BrigitteMarigault

Groupe socialiste et citoyen

Avançons, ensemble Alors que l’ensemblede la collectivité prépare le ConseilMunicipal du13 décembre, il estdu devoir de chacunde faire preuve de res-

ponsabilité, de propension au dialogue,d’écoute.Dans une Cité démocratique, la vie politi-que est ainsi faite qu’elle doit permettreà chacun de s’exprimer dans les limitesde la décence ; en même temps, l’exer-cice d’un mandat électif ne fait vivrela démocratie que lorsque l’oppositionet la majorité savent se parler, non paspour s’arranger sur le fond mais pourfixer des cadres formels, respectueuxde l’expression et des sensibilités.Néanmoins, vouloir récupérer ces cadresest certes tentant et logique, mais c’estsurtout regrettable et cela même sile Conseil Municipal reste pour certainsla seule tribune visible. Ainsi, stigmati-

ser, manipuler, insulter, transformeune enceinte républicaine en forumpopuliste et ne grandit personne.Défenseur des valeurs républicaines etde la démocratie, le PS et ses élus sontconsternés par l’évolution de notre ConseilMunicipal. Fidèle à ces valeurs, et en leurnom, mais aussi au nom des habitantsde cette ville, l’ensemble des élus dugroupe appelle donc à la responsabilitéde tous, à la promotion du travail collectif,à la reprise du dialogue, à la reconnais-sance et au respect des différences ausein du Conseil. Ici comme ailleurs, luttercontre une politique rétrograde ne peutse faire qu’en reconnaissant et réunissanttoute la richesse de la gauche.

Notre blog : www.saint-ouen-socialiste.fr

Sophie Jacquot-Gautun _ Abdelhak Kachouri _ MorganeGarnier _ Yassir Fichtali _ Karim Bouamrane _ DominiqueGarcia-Durocher _ Mustapha Krimat _ Henri Lelorrain _Paul Macedo _ Jean-Claude Le Ny _ Élisabeth Auerbacher_ Elise Boscherel _ Estelle Villard

Henri Lelorrain

Willian Delannoy

Association Saint-Ouen Ensemble Autrement - Europe Ecologie

Le droit des enfants

Oui MesdamesRouillon et Amedro,les enfants de St-Ouen ont droit aupréau «prévu» depuisdes années au centrescolaire Zola, à des

sols dépollués à la toute nouvelle écoleMandela, à des trottoirs refaits etsécurisés rue Vallès, dans des « puces »qui, disiez-vous il y a cinq ans déjà,devaient se piétonniser, avec les semi-remorques de K. Mazeau et desbrocanteurs envahissants, à l'« Usine » ,où la police municipale passe sansverbaliser les nombreux stationnementssauvages et incivils, à Victor Hugo oùla présence d'un agent de circulations'impose. La liste est encore longuede ces projets en suspend pour lesquelson s'entend répondre qu'ils sont« à l'étude », pour certains depuis dix ans!

Comme pour l'amour, où les preuvesvalent lieux que toutes les déclarations,la conduite de la politique municipale doitcesser sa com' couteuse et s'attacherà résoudre les problèmes des habitants.Les conseils d'école sont les lieux adéquatspour entendre les besoins des parents,une fois que l'aimable représentante dela mairie aura fini d'énumérer, contrite,les projets à l'étude, souvent les mêmed'une année sur l'autre ! Le luxueuxannuaire du sport ne remplace pas l'accèsde plus en plus socialement sélectif desenfants à l'activité sportive de leur choix.Les annonces sur le logement ne servirontà rien pour cette femme expulsée avecson fils de quinze ans, « placé » dans safamille déjà bien à l'étroit! De grâce,cessez vos déclarations inconvenantes,et agissez !

Lias Kemache _ Cyrille Plomb

Lias Kemache

Groupe Union centriste-UDF-Modem

L’avenir de l’opposition municipale

Albert Kalaydjian

Groupe citoyen, communiste, républicain

Eradiquer la pauvreté

La précédente éditionde ce journal a saluél’action des Restosdu cœur, « devenusun partenaire incon-tournable sur le terrain

de la solidarité ».Créés en 1985 par Coluche, les Restosdu cœur, qui ne devaient pas durer, enta-ment leur 26e saison. Quel plaidoyer celaconstitue contre les politiques qui sesont succédées aggravant considérable-ment les difficultés pour les catégoriesdites moyennes et les plus pauvres !Absence ou perte d’emploi, précarité dutravail, pénurie et cherté du logement,sont les causes du dénuement d’unepart grandissante de la population.S’y ajoutent les effets néfastes de dimi-nution ou de suppression de prise encharge des soins médicaux.Les politiques à l’œuvre, réduction desdépenses sociales, loi sur les retraites,loi sur le logement aggravent une situa-tion déjà catastrophique.

En cette période de l’année où lesconditions météo se traduisent par desdrames, nous rappelons avec forceet colère que ce n’est pas le froid qui tuemais la pauvreté !Il faut en combattre ses effets et noussaluons et soutenons l’action de tousles bénévoles et la solidarité dont fontpreuve beaucoup de nos concitoyens,particulièrement ceux qui œuvrent àSaint-Ouen.Alors que s’affichent d’indécentesrichesses, que l’Etat dépense des mil-liards pour soutenir un système spécu-latif rejeté par le peuple, nous avonsun véritable devoir d’humanité à nousinsurger contre ces agissements quidétruisent de plus en plus de vies.Le véritable combat, c’est d’éradiquerla pauvreté !

Hayat Dhalfa _ Jacqueline Rouillon _ Paul Planque _Nicole Amédro _ Nadia Soltani _ François Giunta _Monique Tesseyre _ Hakim Hallouch _ Françoise Arnaud _Gnamé Bagayoko _ Roger Guérin _ Sandrine Besse _Gilbert Haustant _ Ndeye Fatou Kébé

Françoise Arnaud

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Page 13: Le Journal de saint-Ouen 23

Le projet de loi deréforme des collectivi-tés territoriales,adopté par leParlement, changeprofondément l'archi-tecture institutionnelle

locale. L’intercommunalité en est renfor-cée et simplifiée afin que le territoirenational soit couvert par des structuresintercommunales d'ici à juin 2013.Les polémiques actuelles sur l’entrée deSaint-Ouen dans la Plaine Commune,avec un démenti de son présidentP. Braouezec dans Le Parisien, sont duesau réel manque de clarté et à la totaleabsence de débats associant les élus, leshabitants et les salariés de la Mairie dontcertains verront leur cadre de travailimpacté par les transferts de compéten-ces. Nous réclamons du Maire la mise enplace immédiate d’informations et deconcertations afin que les Audoniensconnaissent et comprennent les enjeux

que représente l’intercommunalité. Ladécision de rejoindre la Plaine communeou la Boucle Nord ne doit en aucun casêtre l’affaire de quelques-uns.Bannissons ces procédés en rapprochantles décisions municipales des citoyens,réfléchir ensemble pour décider conjoin-tement. Toutefois, nous manifestonsnotre intérêt pour ce processus car nousconsidérons que dans notre région où lesvilles sont totalement imbriquées, il fautsavoir réfléchir et agir collectivement,mettre en commun ses projets et sesmoyens pour répondre aux importantsenjeux écologiques, socioéconomiques,de logement et de transports publicsdont devront faire face nos villes.

Mamadou Keita _ Nour-Eddine Senhadji

13du jeudi 9 au mercredi 22 décembre 2010

6 rue Diderot 93406 Saint-Ouen Cedex tél. : 01 49 45 67 89 fax: 01 49 45 77 08 courriel: [email protected] web: ville-saintouen.fr DIRECTRICE DE LA PUBLICATION: Jacqueline Rouillon DIRECTRICE DE LA COMMUNICATION: Monique Valageas RÉDACTEUREN CHEF : Christophe Disic RÉDACTRICE EN CHEF ADJOINTE : Isabelle Terrassier SECRÉTAIRE DE RÉDACTION: Pierre Desirat RÉDACTION: Géraldine Bouton, Grégoire Remund ONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO: Béatrice Catanese, Jean Demille, Steeve Fauviau, Laure Martin,Jacqueline Martinez SECRÉTARIAT : Sandra Buisson PHOTOGRAPHES : Pascal Raynaud, Jérôme Panconi ONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO : Sébastien Bossi, Anna Rouker DESSINS : Dalaine CONCEPTION ÉDITORIALE ET GRAPHIQUE : Anatome MAQUETTE : DGC 01 48 03 50 30Bertrand Bourn, Jean-Charles Lardeau IMPRESSION : Public Imprim PUBLICITÉ : Médias et Publicité 01 49 46 29 46 CE NUMÉRO A ÉTÉ IMPRIMÉ SUR PAPIER RECYCLÉ À 25400 EXEMPLAIRES. Prochain numéro jeudi 23 décembre

Les contributions publiées dans ces colonnes n’engagent pas la rédaction duJournal de Saint-Ouen. Elles sont publiées sous la responsabilité de leurs auteurs.

Groupe de gauche Ensemble pour Saint-Ouen & Citoyens

L’intercommunalité, quel choix pour Saint Ouen ?

Mamadou Keita

vos élus

Madame le maire, conseillère générale

Jacqueline Rouillon

• Les adjoints

Paul Planque, 1er adjoint, finances,

urbanisme, administration générale,

patrimoine et travaux

Abdelhak Kachouri, prévention, sécurité

Morgane Garnier, environnement, cadre

de vie, propreté

Nicole Amédro, ressources humaines,

enfance, enseignement

Nadia Soltani, affaires économiques,

vacances

Hayat Dhalfa, culture, animation

de la cité

Rémi Fargeas, plan de déplacement

urbain, transports, circulation,

stationnement

Yassir Fichtali, action sociale, politique

d’insertion, CCAS

Karim BouamraneSophie Jacquot-Gautun, petite

enfance, droits des femmes, handicap

François Giunta, logement, cultes

•Les conseillers municipaux délégués

Monique Tesseyre, prévention, santé

Hakim Hallouch, jeunesse

Françoise Arnaud, retraités, prévention

des expulsions locatives

Gnamé Bagayoko, relations

internationales, coopération décentralisée

Dominique Garcia-Durocher, tourisme,

promotion de la ville

Roger Guérin, histoire locale, mémoire,

culture de paix

Mustapha Krimat, vie associative

Henri Lelorrain, politique sportive

Paul Macedo, commerce, artisanat,

développement économique des Puces

Jean-Claude Le Ny, popularisation

du projet de ville

• Les autres conseillers municipaux

de la majorité

Brigitte Marigault, Gilbert Haustant, Estelle

Villard, Elisabeth Auerbacher, Sandrine

Besse, Elise Boscherel, Ndeye Fatou Kébé

• Les conseillers municipaux

de l’opposition

Vivre et s’épanouir à Saint-OuenWilliam Delannoy, Brigitte Bachelier, Albert

Kalaydjian, Marina Venturini, Lias Kemache,

Tiziana Zumbo-Vital, Cyrille Plomb,

Wahiba Zedouti

Groupe de gauche Ensemble pourSaint-Ouen & CitoyensMamadou Keita, Nour-Eddine Senhadji

• Permanences

Madame le maire, conseillère générale,tous les mardis matin sur rendez-vous

uniquement. Adressez votre demande

exclusivement par courrier en mairie.

Bruno Le Roux, député, sur rendez-vous

en mairie de 17 h à 19 h.Tél. : 01 40 63 68 58.

Mathieu Hanotin, conseiller général,

lundi après-midi à partir de 16 h,

sur rendez-vous au 01 43 93 93 30.

Les élus Verts - Europe Ecologie tous les

mardis de 17 h à 19 h en mairie, sur rendez-

vous uniquement. Tél. : 06 85 27 16 10.

Saint-Ouen Ensemble Autrement -Europe Ecologiele 3e jeudi de chaque mois de 20 h à 22 h,

salle municipale, 69 rue des Rosiers.

Email : [email protected]

Abdelhak Kachouri, adjoint au maire

en charge de la prévention/sécurité

et vice-président du Conseil régional

d’Ile-de-France en charge de la citoyen-

neté/politique de la ville/sécurité, tous

les mercredis de 9 h à 17 h 30 en mairie,

sur rendez-vous uniquement.

état civil

Naissances _ Diallo Chameya _ Saadat Rafee _ Boulkroun Dalia _ Bensbah

Hamza _ Ntoogue Nguembock Ankhénaton _ Chivoret Prune _ Bouchane Zakariya

_ Aggar Néïla _ Bachi Mayssa _ Lofidi Gébril _ Couvin Grégo Noa _ Krissaane

Yahya _ Berthier Marianne _ Mohamed Mouad _ Dubois Sacha _ Sekai Walid _Harzallah Môna _ Moreau Pestel Manon _ Savané Aminata _ Drame Abdoul-Aziz

Mariages _ Rajalingam Rameshkumar et Kisoga Tharmarajah _M'hammed Rahoui et Saâdia Fatah _ Josiane Bernard et Roger Latard-Viol

Décès _ Lamour Claude François _ Carmignani Victor Ange François _ Guibal

Yvette Eliane Vve Jarry _ Vignes Louise Georgette _ Do Calvario Filipe _ Nachba

Adolphe _ Stemper François _ X (personne non identifiée) _ Mellouk Mohammed

_ Cichostepski Lucien Jean _ Lilie Michel Lucien _ Puente Thérèse Vve Lopez _Arbis Inocencia Vve Perez _ Cledat Pierre Joseph Georges _ Mehatef Lakhdar _Fosse Ginette Vve Guillemard _ El Ouaar Ali _ Carreras Carmen Louise Henriette

_ Lopez Marie Francicsa _ Hubert Remy Alain _ Petrova Nenova Ema _ Fudala

Wieslaw Tadeusz _ Bounaga Fatiha _ Meng Josiane

::caso::::::::::::::::::::::::

Accueil des sourdset malentendantsDébut octobre, les hôtesses d’accueildu centre administratif ont suivi uneformation pour l’accueil du publicsourd et malentendant. Uneformation qui comprenait desconseils et des témoignages depersonnes en difficulté auditive ainsiqu’une initiation à la langue dessignes. L’apprentissage ne vise pas àrendre les hôtesses spécialistes despersonnes en situation de handicap,mais de les sensibiliser à leursbesoins. D’autres séances autour duhandicap moteur, psychique ouvisuel sont programmées.en savoir plus

Centre administratif Fernand-Lefort,

7 place de la République

Tél. : 01 49 45 67 89

Syctom

Relevé des rejets de poussières et gazLes relevés atmosphériques dûs à l’incinération des déchets sont mesurés par

trimestre et en continu. Voici le relevé du mois d’octobre pour ces derniers.

Produit Seuil réglementaire Moyenne des valeurs journalières

(valeurs journalières) Four 1 Four 2 Four 3

Poussières 10 mg/Nm3 1,2 1,0 1,2Chlorure d'hydrogène 10 mg/Nm3 0,6 1,0 0,9Dioxyde de soufre 50 mg/Nm3 18,1 17,2 15,9Oxydes d'azote 80 mg/Nm3 47,8 48,0 48,5Monoxyde de carbone 50 mg/Nm3 14,3 11,9 16,4Carbone organique total 10 mg/Nm3 2,2 1,6 2,2mg : milligramme ; Nm3 : normaux mètre cube.

::intoxications,incendies:::::::::::::::::

La vigilance s’imposeAvec l’arrivée du froid, les intoxicationsau monoxyde de carbone et lesincendies domestiques augmentent.D’autant que le monoxyde de carboneest un gaz inodore et incolore, doncindétectable! Principale caused’intoxication: le système d’aérationbouché. Aussi, même par grand froid,veillez à aérer votre logement.Les incendies domestiques sontégalement très fréquents. Ils peuvententraîner de graves séquelles physiques,respiratoires et traumatiques. Un quartdes incendies est causé par uneinstallation électrique défectueuse.Aussi, surtout en hiver, pensez à vérifiervos installations de gaz et d’électricitéainsi que votre système de ventilation.

AUTRE SENSIBILITÉ DU conseil municipal

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Page 14: Le Journal de saint-Ouen 23

La signification du mot karaté est approximativement « voie

de la main libre » (de té, technique de la main, et kara, vide

– au sens bouddhique de relâchement). Mais c'est les mains

et la tête pleines que Karim Bouchekal est venu à Saint-Ouen

dispenser son savoir-faire. Avec son expérience de combat-

tant international et d'éducateur à Clichy, il a rapidement

déposé sa griffe sur les tatamis audoniens. « En octobre 2008,

lorsque je suis arrivé pour reprendre la section qui avait cessé

ses activités, nous étions 7 licenciés, se souvient l'entraîneur

champion du monde à Venise en 2008. Ce temps est bien

révolu puisque, à ce jour, nous comptons 66 adhérents. »

Des «baby karaté» aux adultes, les cours s’adressent à toutes

les classes d’âge,pour permettre à chacun de progresser à son

rythme.Du côté du centre sportif de l'Ile-des-Vannes,on s'atta-

che surtout à développer la technique du combat.Face à l'école

des katas, celle de la technique martiale pure et dure, Karim

oppose une vision plus spectaculaire de son sport.«Tous les jeux

d'opposition sont tournés autour d'un karaté de combat, argu-

mente-t-il. La technique pure, on peut l'apprendre sur le long

terme,mais si on veut être rapidement opérationnel,il faut se diri-

ger vers un karaté plus offensif et moins strict.Par exemple,pour

les baby ou pour les débutants,si je privilégie une approche spé-

cifique basée sur le jeu pour les aider à avoir plus d'équilibre et de

motricité, j'oriente toujours le travail vers la notion du combat.»

La méthode a fait ses preuves puisque les débutants ont par-

ticipé avec succès à leurs premières compétitions. Edson

Vainqueur (2e) et Sami Riat (3e) ont réalisé un joli tir groupé

sur le podium benjamin des championnats de Seine-Saint-

Denis, tandis que Selma Idrès (1re) remportait le titre en pupil-

les.De quoi envisager de belles promesses pour les championnats

de France qui auront lieu au printemps. Dans la catégorie

ados et adultes, les techniques d'attaque Tsuki, Uchi, Geri

n'ont plus aucun secret pour les combattants. Ici, on travaille

l'explosion, la vitesse et la stratégie sous l'œil attentif de

Karim, qui est passé maître dans l'escrime des poings et des

pieds. Dans ses cours, au fil de l'inspiration, on découvre des

techniques de combat inédites. Et, comme sous le règne de

Funakoshi, le célèbre créateur du karaté au début du XIXe siè-

cle,avec le champion du monde 2008 on découvre que l’art mar-

tial est une véritable école de la vie.•Steeve Fauviau

Photo : Pascal Raynaud

pour tous les âges

Tous les cours se déroulent à l'Ile-des-Vannes

_ Baby karaté (4-5 ans) : mercredi de 17 heures à 18 heures.

_Débutants (6-12 ans) : mercredi de 18 heures à 19 heures.

_Non débutants (6-12 ans) : lundi et mercredi de 19 heures

à 20 heures.

_Ados/adultes: lundi et mercredi de 20 heures à 21 h 15.

Tarifs : enfants, 150 euros ; adultes, 187 euros.

Pour tout renseignement, contacter Karim Bouchekal au

06 35 48 66 25

14du jeudi 9 au mercredi 22 décembre 2010

usm

a

Pieds, mains et esprit libresKaraté

Depuis la fin 2008, la section karaté de l'Usma a repris du service. Désormais, 66 licenciés s'entraînent à l'Ile-des-Vannes pour parfaire leurs techniques de combat. Aux côtés de KarimBouchekal, l'entraîneur champion du monde, une philosophie de la vie se décline sur les tatamis.

::patinage artistique:::::::::::::::::Un gala de stars !Le gala départemental André-Molard s’est déroulédimanche 5 décembre après-midi à la patinoire munici-pale. Alléchante, l’affiche avait attiré la foule. Sur lapiste, les Audoniens ont vu s’élancer Surya Bonaly(photo), Franck Levier et Leslie Rogers (du Lido), la troupecanadienne du Patin libre ainsi que l’équipe audoniennedes Confettis, championnes de France de ballet sur glace.

Pa

sc

al

Ra

yn

au

d

en bref

Football _ Le Red Star FC 93 s’est

imposé à domicile face

à Moissy-Cramayel (1-0)

lors de la 13e journée

du championnat de CFA.

Le club audonien occupe

actuellement la 2e place

du classement derrière

Bastia. Initialement

prévue le 4 décembre,

la rencontre contre l’AFC

Compiègne (15e du

classement) se déroulera

samedi 11 décembre,

sur le stade compiégnois

Paul-Cosyns.

Rugby_ Après une prestation

difficile sur la pelouse de

Béthune (6-8), le Red Star

olympique rugby (RSOR)

s’est ressaisi,

le 28 novembre, face

à Armentières. Toujours

8e du classement, il s’est

imposé au stade Pablo-

Neruda 18 à 0 face à

Armentières.

rendez-vous

Sportifs à l’honneur _ Le 11 décembre au

gymnase Tommie-Smith,

l’OMS, en collaboration

avec la Ville, organise la

Soirée des sportifs

en présence des élus.

L’occasion pour les

associations et les clubs

sportifs de mettre

en avant un bénévole,

un dirigeant, une équipe,

un sportif, etc. La soirée

sera rythmée par

des démonstrations de

double dutch et de danse.

Stages de Noël_ Le service municipal des

sports organise un stage

pendant les vacances

d’hiver, pour les enfants

de 10 à 12 ans. Aux

gymnases Ex-pompiers

et Alliance ainsi qu’à

Ampère, ils pourront

pratiquer de 14 heures

à 16 heures volley,

badminton, gym-

nastique, hand-ball, etc.,

ou s’initier au jumping

basket, au roller…

en savoir plus

Inscriptions au gymnase de

l’Alliance le jour même de

13 h 30 à 14 heures.

Renseignements au 01 49 45

68 42 ou au 01 49 45 68 43.

ba

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en

Bo

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Malachi, Liam et Semaus Farrell

Fratrie subversive

Les trois frères se sont associés pour uneexposition en deux temps, à Mains d’œuvrespuis à Montreuil, où ils embarquent lesvisiteurs à l’intérieur d’un aéroport, métaphorede la mondialisation. L’univers « global mix » detrois artistes – dont deux Audoniens – entreart populaire et haute technologie.

morale, plus pour interpeller le spectateur que pour asséner

des réponses. L’objet n’est que d’activer les neurones», insiste

Semaus.

Ouverture des frontières mais contrôle renforcé des identités

en transit, les frères interrogent les paradoxes de l’époque.

Phase 1: le décollage, à Saint-Ouen. Face B: l’atterrissage,

à Montreuil. Le benjamin Malachi, plasticien de 40 ans qui

confectionne des installations électromécaniques, ironise:

«Tu prends l’avion pour venir en banlieue, un univers parallèle.

L’exposition est aussi une manière de parler de la périphérie.

Entre l’aéroport et le centre-ville, le trajet est toujours le même,

partout dans le monde. Des normes de sécurité, avec

un corridor pour éviter la banlieue. Tu n’es jamais dedans,

tu ne la vois pas, tu ne fais que l’observer. »

Le cadet Liam, 42 ans, ex-batteur de Taxi Girl puis d’Assassin,

producteur-mixeur de sons et

d’images connu sous le nom de

Doctor L, renchérit: «Depuis le

11 septembre, l’avion est devenu

un engin de guerre; les Etats ont

utilisé cela pour resserrer la vie

de tout un chacun. Comme Internet, comme le football, cela

permet de dévier des vrais sujets!» Cet amateur de l’oblique

envoie illico un missile à l’endroit de la pensée unique: «On a

voulu re-romancer poétiquement le fait que le capitalisme veut

nous déconnecter de tout, pour notre survie et notre bonheur.»

Semaus est raccord: «Que tu paies ton kérosène ou ton Airbus

100% européen, tu paies cash, en dollars!» A 45 ans, l’aîné fait

depuis des lustres de l’«art craft». Tous les trois sont engagés

sur tous les fronts et sur tous les continents, autodéfinis

comme des artistes artisans autonomes sans assistants.

du mercredi 8 au jeudi 23 décembre 2010

Des chaussures enlacées ouvrent grand leurs semelles pour

fredonner She Loves You par le doux-dingue Peter Sellers, des

escaliers mécaniques se dérobent pour dévoiler des dollars,

des images de la sinistrée Detroit projetées sur des buildings

en modèle réduit… Pour leur première exposition commune,

à Mains d’œuvres, Malachi, Liam et Semaus Farrell ont choisi

l’aéroport comme espace symbolique des temps modernes.

Histoire de donner leur version du monde. Celle de trois poils

à gratter qui ont de qui tenir: leur père Micheal, un peintre

irlandais, s’exila à Paris en 1972. Les gamins ont grandi à la

Ruche, bouillonnante cité d’artistes du XVe arrondissement,

où Modigliani, Léger et Chagall ont œuvré. «C’était le Mains

d’œuvres d’il y a cent dix ans!» Outre le goût de l’art populaire,

ils en ont hérité l’esprit de contestation. Et le désir d’urgence.

Alors, ils parlent vite, de tout, de l’actualité. Sur Berlusconi et

Sarkozy, sur la situation des Roms et les exclusions en tout

genre. «On évoque tout ça dans notre travail. Sans faire de la

«Parler de la banlieue, c’est parler des mélanges. C’est là où ça

vibre, où ça vit, où toutes les cultures viennent.» Malachi vit à

Malakoff. Les deux autres, pères de famille, ont déménagé à

Saint-Ouen – Liam, juste derrière Mains d’œuvres; Semaus,

en centre-ville –, poussés par la gentrification*. «On dit que

la banlieue, c’est dangereux. C’est là que ma boulangère m’a dit

bonjour au bout de deux jours. Ici, la pharmacienne te fait

crédit, et le cafetier te paie un coup… choses que dans la vie

parisienne, ils ne te l’auraient pas lâché, même pour cinq

cents!» analyse Seamus, qui comme les deux autres glisse

toujours un anglicisme entre les lignes. Lui a investi une

ancienne Lavomatique pour en faire son atelier, où il lui arrive

d’exposer des camarades de proximité. «A Saint-Ouen, ça se

croise, ça se brasse, ajoute Liam. C’est encore très indus, pas

trop bobo. Ça bosse encore!»

Tous deux louent la «vie communautaire» de la ville et se

sentent Audoniens, «de base, de tout et partout ». Au fait,

comment les habitants ont réagi à cette expo choc? Pour une

fois, les trois sont au diapason: «Les écoles défilent, les

grands-mères viennent avec leurs petits-enfants, les ados

passent jeter un œil. C’est quand même plus sympa que si on

l’avait faite dans le Marais!»•Jean Demille / Photo : Jérôme Panconi

* Processus de transformation d'un quartier urbain ancien au profit

d’une classe sociale supérieure.

en savoir plus

Puis au moment du crash, suite de l’exposition présentée à Mains

d’œuvres, jusqu’au 17 décembre à la Maison populaire de Montreuil.

www.mainsdoeuvres.org et www.maisonpop.net

«Parler de la banlieue, c’est parler desmélanges. C’est là où ça vibre, où ça vit.»

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