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108" ANNEE. — N° 15. LE NUMERO VINGT-QI^ q CENTIMES DIMANCHE 11 AVRIL 1937 DE L'OISE JOURNAL DE L’ARRONDISSEMENT DE SENLIS Paraissant le Dimanche A 33 O TST IST 33 JSÆ 13 ÏST rV S=> Un an Sii mois .. 15 il I<*s Ijui-ouiix tic poste. - I/abonnement est payable d'avance et continue de plein droit jusqu'û réception d ’a-viii. Cfirt**'-»?-'' TiOd Abounemaxïts partent du 1"' de chaque mois BUREAUX, RÉDACTION & ADMINISTRATION S* r-v-.IM S>, JFMaoe» î=»,|ESisr | ISS* TÉLÉPHONÉ N' 4 Compte Chèquat-Poataux Pari* 478-60 Directeur Co/nmercial : B V1GNON id e s iisrsEîTaTxoisrs Annonce» légale* .................................. Veilles volontaires. — PubMciUS» com niereiules. 2 francs la ligne l>eiiiu itUot* e t otlT«» U’euaplois (I‘our tous renseignements écrire au journal) I.es manuscrits, insérés ou non, ne sont pas rendus Le Problème de la Défense des Classes moyennes 11 n ’e s t présentement question que de voler nu secours des classes moyennes, que de défen dre les classes moyennes, que de protéger ou de sauver les classes moyennes. — De quoi s’agit-il ? Qu’est-ce encore que ce nouveau cliché ? Il faut bien se dire qu’il y a quelque chose là-dessous qui n’est pas clair, quelque chose môme qui est dangereux ou qui peut le devenir et l'on se de mande s’il ne s’agirait pas plutôt de faire disparaître les classes moyennes que de les sauver, tout au moins de travailler à leur disparition en les « prolétari sant ». * * ★ Qu’est-ce d’abord que les clas ses moyennes ? Il n’y a pas une classe moyenne et pour cause. Il y a une foule de catégories so ciales composées de gens moyens ni très riches, ni très pauvres, comme par exemple les artisans, les intellectuels, les artistes, les cultivateurs, les maraîchers, les employés, les commerçants, les petits producteurs n’appartenant à aucune firme, ne faisant pas de grosses affaires. Mais cette classification n’est pas suffisante, elle repose sur des distinctions très superficielles. Il est évident par exemple que des petits et moyens rentiers vivant sur leurs économies et retirés des affaires" appartiennent égale ment aux classes moyennes. 11 est non moins difficile de dire quand une affaire ou une fortune cesse d’être petite et devient grande ! En réalité ceux qui constituent les classes moyennes, ce sont les travailleurs indépen dants, ceux qui entendent dé- ployer librement leur initiative, qui n’attenaent leur vie que de leurs libres efforts, que de leur travail personnel. Ce sont des gens qui entendent se débrouiller eux-mêmes et édifier eux-mêmes par l’économie et par l’épargne leur fortune personnelle. De tel les gens n’attendent rien de per sonne si ce n’est de bonnes rela tions d’affaires ou d’amitié, des services de personnes à person nes, une clientèle sérieuse. Ils ne demandent qu’une chose : c’est q u ’o n les laisse tranquilles et c ’e s t de demeurer eux-mêmes tranquilles. De l’Etat, ils atten dent la sécurité extérieure et in térieure, une bonne police et une politique financière saine et rai sonnable. Donc souplesse, initia tive, liberté, sécurité, tranquilli té, moyennant quoi les classes moyennes travaillent à l’édifica tion de la fortune publique et font la richesse de l’Etat. Or il se trouve que ces classes moyennes sont particulièrement malmenées par la politique fi nancière èt économique de l’Etat qui leur rend la tâche sinon impossible du moins de plus en plus difficile. La situation s’ag grave chaque jour. On n’y peut plus tenir, il faut que cela change. Et l’on ne parle, comme nous le disions, que d!e la défense des classes moyennes. Certes on Les Catastrophes lie la Semaine ON MEURT D’AMOUR... AUX ETATS-UNIS L’Amour fait parler de lui de puis que le monde est monde. Il fait pleurer, rire, souffrir ou dis tribue le bonheur au hasard de sa fantaisie aveugle. L’amour est représenté sous l’aspect d’un petit bonhomme possédant arc et car quois garni de flèches, et malgré sa taille réduite il s’installe en despote dans le cœur humain. Très moderne il a su s’adapter à la T. S. F. dont il s’est assuré un peu le monopole, en effet il ne se passe pas d ’a u d i t i o n sans que l’amour ne soit rimé, joué, mur muré ou chanté à satiété. Certains mortels se trouvent heureux d’être sous la puissance du dieu Cupidon, d’autres au contraire se considèrent comme des martyrs et des imcompris et ils espèrent trouver dans l’au-delà la réalisa tion de leur rêve. Pour atteindre tel idéal ces désespérés placent leur espoir dans le suicide, soit par le gaz, le revolver ou l’im mersion prolongée. Hélas, à la minute fatale, ils s ’a p e r ç o i v e n t que leur flamme s’éteint à tout jamais et qu’ils sont refroidis 100 % pour l’éternité. En Amérique un jeune amou reux a imaginé pour se détruire un truc inédit. Dans notre pays les poètes chantent encore : que l’on est bien dans un grenier à vingt ans... Mais le mot grenier a raison. Cependant, à notre avis, les classes moyennes doivent, se défier de celte déclaration de sympathie qui leur est faite. On en veut à leur argent, c’est clair, on veui les mettre e confiance pour qu’elles versem généreuse- inenit ou plutôt qu des déver sent une bonne partie de leurs économies dans le Trésor public. Mais il y a plus. On veut les prolétariser, les accaparer, les embrigader dans le mouvement cégétiste. Au fond, les classes moyennes ne peuvent pas être très sympathiques au mouve ment unitaire de la C. G. T. parce qu’eilles constituent, du seul fait <U- leur exirileino. Je plus sérieux obstacle ([ne puisse rencontrer la réalisation de l’idéal marxiste. Le monde ouvrier est prison nier des syndicats unitaires, le monde patronal est prisonnier des exigences financières inhé rentes au fonctionnement des grosses entreprises ; ouvriers et grands patrons sont prisonniers de l’esprit de classe : les classes moyennes n’ont pas l’esprit de classe, elles répugnent essentiel lement à tout embrigadement. Nous sommes avec elles dans le domaine des libres initiatives. Les classes moyennes, c’est la vie sociale évoluant librement et progressant incessamment de la pauvreté à l’aisance vers la ri chesse. Par des degrés insensi bles, par des élévations sociales successives,- elles établissent le passage des classes dites « infé- rieures » aux classes dites « su périeures ». On conçoit que ce rôle de jonction et d’unification sociales et que cette activité créatrice de richesses personnel les doit être particulièrement suspect à et singulièrement dé testé de tout ce qui est Cégétiste el Gom m n niste. * * * C’est pourquoi tout en recon naissant l’urgente nécessité qu’il y a à protéger et à défendre les classes moyennes nous disons (jue la grande sympathie qu’on leur témoigne tout soudain, doit les porter à faire grandement attention à toutes les' invitations et à toutes les propositions qu’on leur adresse. Répétons le : il ne saurait être question de sauver les classes moyennes en les absorbant dans les classes pro,- létariennes ou dans la, classe dite « bourgeoise ». La tactique du mouvement unitaire de la C. G. T. est actuellement d’exploiter le mécontentement et l’inquiétu de des classes moyennes et d’en disloquer les éléments pour ab sorber les uns et refouler les autres. Le but de l’opération est la suppression des classes moyennes. Dans ces conditions et vu les difficultés actuelles, la défense et la protection des classes moyennes constituent un problème capital — un problème central —- et singulièrement ar du. Tellement même q u ’il se pourrait fort bien que ce soit en lui que consiste essentiellement et que se résume le problème social de l’heure présente. C’est dire qu’il mérite la plus sérieuse attention. A. C h e n e t . est intraduisible pour un améri cain puisque la hauteur des « Buiding » ne lui permet pas de pouvoir se rendre compte de ce que peut être un toit ! Bref Harold Huren aimait Flo rence Huribut d’un amour pro fond. Il fit toutes les déclarations permises à son amie, toutes les supplications, rien n’y fit et la belle resta insensible. Alors Ha rold déclara à Florence : puisque vous ne voulez pas m’écouter je vais me détruire lentement et sous vos yeux. Et s’enchaînant à un radiateur, stoïque, sans boire ni manger, il attendit. Personne ne prit au sérieux la décision du jeune homme qui après avoir attrapé bronchite et pneumonie fut emporté à l’hôpital il mourut. Ainsi un américain a pu périr de froid près d’un élément de chauffage central. Faut-il en conclure que l’an thracite était de mauvaise qua lité ? Que la circulation dans la tuyauterie était défectueuse ? Ou que les soupirs du pauvre amant furent assez prolongés pour re froidir le chauffage central ? Ajoutons, pour finir également, q u ’a v a n t de rendre le dernier soupir Harold avait eu la force de tracer sur un bout de papier la vague silhouette de chaînes ceinturant un radiateur et dans un désespoir immense de griffon ner comme épitaphe à son Huri but chérie, ces quelques mots : FLORENCE... JE MEURS OU JE M’ATTACHE !... Plumedoie. Actualités Politiques LE MIDI BOUGE C’ost dans un moment politique assez trouble que M. Marx Dor- moy a prononcé à Lille, au ban- (|uet de la Journée des Maires, un important discours politique. Le ministre de l'Intérieur a été le porte-parole du chef du gouver nement. Celui-ci ne se laisse pas prendre à l'illusion trompeuse d’accalmie que créent les vacan ces pascales et surtout l’absence des Chambres. Il note, dans sa majorité de droite et de gauche, certains flottements, annoncia teurs des difficultés politiques de demain. flottement à droite, où l’émo tion causée par le rassemblement des jeunesses socialistes de Creil, -urvciiaiU. après. los^Jja^ai'rei»,, de.. Liiehy, n est pas rncore apaisée." C’est pourquoi les Jeunesses radicales n’ont pas été l’objet, au contraire, de conseils de patience et de silence quand leurs chefs ont décidé, en réponse à la mani festation de Creil, le rassemble ment de Carcassonne. Cette réu nion doit grouper, le 18 avril, 5.000 membres des Jeunesses ra dicales du Midi, auxquels se joindraient environ 8.000 mili tants adultes. C’est en plein fief de la « Dépêche de Toulouse » qu’a lieu cette manifestation où M. Yvon Delbos doit être le porte- parole des Sarraut. Tous ces dé tails indiquent que le Nestor du parti radical, après Clichy et Creil, entend faire signifier à M. Jouiiaux, suivant le mot frater nel : « Pas ça et pas toi ! » A la Fédération radicale de la Seine, M. Perney a fini par l'éussir à faire ratifier sa pré sence aux obsèques des victimes de Clichy. Mais rassemblée du 2 avril a voté à l’unanimité une motion où, après une affirmation de principe de fidélité au res- sernblement populaire, était pré- risée la vol on formelle de voir respecter par tous les libertés républicaines. Par l’exemple de la Fédération de la Seine, qui n’est pas suspec te d’un centrisme excessif, on peut juger de la température des Fédérations de.province. * LE DISCOURS DE LILLE . Le discours du ministre de l'In térieur à Lille, est une date poli tique. La harangue de M. Dormoy s’est placée quinze jours avant le conseil national extraordinaire du parti S. F. I. O. qui doit se réunir le 18 avril, c’est-à-dire moins de ti^ois semaines avant le Congrès national de Marseille. On sait qu’à ce conseil doivent avoir lieu certaines radiations dans un sens Centriste. D’autre part, on sait qu’avant de l’appeler au ministère de l'Intérieur, M. Léon Blum avait entendu faire de M. Dormoy, à la présidence du Conseil, l'instrument le plus inti me de la liaison que la direction socialiste du gouvernement dési- rait conserver avec le parti S. F. I. O. Beaucoup plus que l ’h o m m e responsable de l’ordre à Clichy, c’est donc l’incarnation même du militant socialiste au pouvoir, — ce militant socialiste que M. Léon Blum espérait pouvoir rester lui- même. au gouvernement, — qui s’est adressée à Lille par-dessus la tête des maires, à tous les au- res militants. M. Dormoy a commencé par faire le bilan de la gestion de ses prédécesseurs. Le bilan que l’on fait toujours le plus aisément a dit quelqu’un, c’est le bilan des autres. M. Dormoy est enchanté de'la situation économique du pays. Or, M. Léon Blum a recon nu que la France était toujours en état « d’autarchie », c’est-à- dire continuait à vivre repliée sur elle-même, sans pouvoir à cause du déséquilibre des prix, faire d’échanges avec l’extérieur. Puis M. Dormoy a supplié les masses ouvrières d ’ê t r e sages, d’être patientes. Est-ce ainsi qu’il, obtiendra gain de cause ? flmîeale des Retraités de la Gendarmerie et de la Garde Républicaine de l’Oise Pour ceux de la Terre Renouveliemânt des Contrats L’amicale des retraités do la gendarmerie et de la garde répu blicaine de l’Oise tiendra sa pre mière assemblée annuelle statu taire le dimanche 11 avril pro chain, à 14 heures 30, dans une salle de l’Hôtel de Ville de Beau- vais. Ordre du jour. Assemblée générale pleinière en 1937 ; date et lieu de réunion ; questions re- latives aux pensions ; paiement des cotisations ; résolution con cernant les adhérents retardatai res ou défaillants ; vœux divers a soumettre au congrès national. ("était le titre de notre dernier entretien de dimanche. Pour em bêter les patrons au moment où ils se sentent en retard, il était évident que la C. G. T. ordonne rait de dénoncer l’accord de l’été dernier. Pour que l’argent lui ar rive A flots, pour que les agita teurs de profession soient payés et aient une situation stable de bourgeois largement rentés, il faut périodiquement relancer le momie, pousser une nouvelle va gue d’assaut ! Ça y est. Le citoyen, Pluin a bien parlé de faire lu utiuse. Le citoyen &pinas.'is! a t/rdrL fallait travailler cl beaucoup produire. Le citoyen Marx Dormoy a bien dit à Lille dimanche dernier qu’il fallait laisser aux diverses caté gories de professions le temps de digérer les nombreuses lois so ciales votées depuis dix mois. Ces hommes qui ont la charge de gouverner la belle et grande na tion française d’autrefois, qui re çoivent des informations des pays étrangers, sentent enf in la gravité des responsabilités qui pèsent sur leurs épaules. Le Ministre Vincent Auriol lient les cordons d’une bourse qui se remplit beau coup plus difficilement que tous les gaspilleurs ^ voraces ne la rident ! Le Ministre Daladicr songe avec inquiétude aux périls que court la défense nationale ! Mais tout ceci importe, peu aux energumènes de cabarets. Pour assurer leur avenir il faut qu’ils en promettent toujours, davanta ge. Seuls les imbéciles peuvent croire dur comme fer à leurs bo-, bords simplistes de réunions pu bliques. Mous affirmons qu’ils mènent à ia i'iii/ir toiil le monde rural : cultivateurs petits, moyens et grands ; ouvriers aussi bien que patrons. Kl pour le démontrer, il n’est besoin ni de grands mots, ni de grande science. Le bon sens suffit. LES BASES SERIEUSES DE LA PROSPERITE Afin d’être heureux (autant qu’on peut l’être en ce monde), il faut avoir de quoi se payer beau coup de choses correspondant à des besoins essentiels et à des plaisirs variés. Ceci est indiscuta ble. Un Etat se vantant de chercher le bonheur, non de quelques fa vorisés de la fortune, mais de la plupart des citoyens c’est-à- dire un Etal socialiste au bon sens du mol doit engager à produire beaucoup de tout ce qui est nécessaire ou agréablement superflu. Il doit donc être parti san du travail régulier, zélé ce qui ne veut pas dire excessif engendrant l'abondance. i)’un-autre cédé il doit se préoc cuper d’une répartition équitable du prix des produits entre le ca pital-argent, (."ést-à-dire l’épar gne, le capilaÇdireclion qui est une forme de travail et le capital- main-d’œuvre qui est une autre [orme de travail. Cette répartition, depuis l’essor non contrôlé par les Gouvernements qui se sont suc cédé jusqu’à ce jour de la f inan ce, du capital anonyme, des ai grefins parasites de la société, a, été mal faite. Les politiciens n’ont pas rempli leur devoir. Ils ont même été souvent parmi les pê cheurs en eau trouble ! Ceux qui ont un peu de mémoire n’ont pas perdu le souvenir des affaires Stavisky et autres. Il y a donc lieu de réviser la répartition du prix des richesses mises à la dis position de la Société, Il faut faire peau neuve. En résumé :~avoir des marchés largement apjnovisionnés en tou tes choses et donner au plus grand nombre de gels le moyen'de se les procurer constitue dans l’or dre social u n i ges tâches essen tielles d’un vtdi bon gouverne ment. Si maintenant nous passons du plan général (i ce qui nous re garde particulièrement, nous ter riens, nous fjmySEpnons facile ment que pour f'M-i'bien placés à la table commune y ne faul pas qu’il y ait déséquilibre entre notre situation et celle des camarades du commerce, de l’industrie, etc... A cet effet, une entreprise agri cole bien dirigée, chacun y tra vaillant normalement, doit avoir un rendement en argent permet tant de rémunérer convenable ment les fonds engagés et ris ques ; te travail de prévoyance d’organisation, de direction d’achats, de ventes et de comnta- bilité ; le travail des empulyés, des collabora leurs et ceci suivant leurs qualités leurs responsabi- lilés. le caractèi e plus ou, moins pénible el plus ou moins impor tant de leur labeur. L’égalité ab solue est une stupidité. COMMENT OBTENIR . LA VRAIE PROSPERITE Partant des principes qui vien nent d’être posés, que chacun se met naturellement dans la tête en réfléchissant un brin et en tâ chant de regarder plus loin que le bout de son nez, il dévient évi dent que pour obtenir globale ment leur dû, employeurs et em ployés, ouvriers et patrons doi vent d’abord s’entendre pour être assez nombreux et assez forts afin de faire reconnaître leur droit à une existence convenable, à un travail honorablement payé. Pour créer une prospérité dur -able, il ne sert à rien de prendre l’argent dans la poche de celui avec lequel on travaille, de celui avec lequel on a des intérêts soli daires. Lui ruiné, on aura changé de maître, remplacé un cheval borgne par un aveugle. A quoi cela avancera-t-il ? Il y a des intérêts de classe rurale, oui bien sûr. Il n’y a pas intérêt à la guer re de classes au sein d’une pro fession qui ne paie jamais assez pour qu’il y ait abus de la part d’une fraction de cotte, profession. Il y a de bons el de mauvais patrons. Il faut encourager les premiers et délaisser les seconds mais il faut d’abord faire à l’ef fort rural sa place et lui donner sa récompense. Il faut que les produits de la terre se vendent à, des prix permettant de bien ré munérer tous ceux qui s’achar nent à les faire pousser pour nourrir le monde. EST-CE LA METHODE PROPOSEE ? Non, c’est même tout le con traire que veulent imposer les meneurs au service des masses urbaines et au service des révolu tionnaires de VEtranger. Ne leur parlez pas d’obtenir un bon prix du blé, du lait, de la bet terave, de la. viande, etc... pour que la situation des travailleurs des champs soit égale à celle des travailleurs des villes. Ils ne sont pas de cet avis. Après toutes leurs 'manigances l’écart n’est que plus grand. D’abord ils ne sont pas de notre bord. Ensuite, même 'ils l’étaient, il leur faudrait obéir à ceux qui les paient pour faire miroiter des salaires épa tants, des filons mirifiques en faisant payer les riches, en pre nant demain l’argent là où il est. El surtout ne vous avisez pas de demander à. un de ces provoca teurs on prendra l’argent après-demain ? Il vous traitera de vendu, de fasciste, de jaune, de renégat et d’imbécile... Interdic tion de penser, c’est la règle au jourd’hui. Ces loustics là n’ont jamais eu la responsabilité d’une entreprise. Ils sont habitués à remuer â plei nes mains de l’argent qui n’est pas à. eux. Quand ils ont à payer quelque chose en tirant les sous de leur poche croyez bien qu’ils ne sont généreux que dans la mesure où ils peuvent les rem placer sans prendre de peine. Ils ne veulent avoir aucune notion de ce qu’est un budget en équilibre. Ce ne sont pas des redresseurs de torts comme il nous en faudrait; ce sont des exploiteurs des pas sions les plus basses. Ils n’ont qu’un but : prendre le pouvoir et exercer une dictature implacable. Pour y arriver ils n’ont q u ’u n moyen : exalter un vice : l’envie. Oui, il faut un labeur moins long ; oui il faut gagner sa vie à la. parité des autres mais pour y arriver il faut prendre les bons moyens. Il faut que les salaires soient proportionnés aux recettes. C’est ce que ne veulent pas les faux-frères, qui prétendent im poser leurs théories en nous con sidérant comme des gosses inca pables de réfléchir, d’avoir une opinion cl de la soutenir. Ceux de la terre sauront distin guer le bon grain de l’ivraie. Au cune loi ne les oblige à suivre de mauvais bergers. Ceux-ci font croire que la loi sur les conven tions collectives est promulguée ; c’est un mensonge de plus. Un Carnaval d ’É t é A SAINT-QUENTIN Un carnaval d’été subventionné par la municipalité et le sous- comité local de la Loterie des Régions Libérées, aura lieu à St- Quentin, le 16 mai, dimanche de Pentecôtè. . 60.000 francs de prix et primes sont répartis dans les diverses catégories et les sociétés, couples ou individuels que cette manifes tation intéresse, peuvent obtenir tous renseignements en écrivant au comité du carnaval d’été, mai rie de Saint-Quentin. BSssBassp o L m ^ sSÏW Revue mensuelle d'initiation à la vie ■politique 10, rue Chardin, PARIS (XVI«) ü’Unioü Départementale DES SAPEURS-POMPIERS DE L'OISE tient son assemblée générale à Creil Dimanche dernier a eu lieu à Creil l’assemblée générale de l’Union départementale des Sa peurs-Pompiers de l’Oise, de nombreux officiers et d’importan tes délégations des compagnies de Sapeurs-Pompiers, venues de toutes les directions du départe ment avaient répondu à la con vocation de leur fédération ; on connaît l’esprit de solidarité qui anime nos braves sapeurs-pom piers, ceci explique l’empresse ment et l’exactitude avec lesquels chaque année ils suivent de plus en plius nombreux les travaux de leur congrès. Le matin, à l’Hôtel de Ville, le conseil d’administration examina les différents rapports inscrits à l’ordre du jour de l’assemblée générale, cette première réunion précéda le traditionnel déjeuner qui réunissait à midi à l’Hôtel du Commerce, 200 convives. A la table d’honneur, aux côtés de M. Armand Dupuis, député de Clermont, qui présidait, nous avons noté la présence de M. Marcel Philippe, conseiller géné ral du canton de Creil; comman dant Riche, président de l’Union départementale ; commandant üeffroy, délégué au Conseil su périeur des Sapeurs-Pompiers ; Lebrun, président des S. A. G. de l’Oise ; lieutenant Dupont, con seiller général de Nivillers; ca pitaine Danger, de l’Union de la Seine ; commandant Mahieux, trésorier général ; capitaine Per- pette, secrétaire général ; c o m mandant Garbet, de Beauvais ; capitaine Portebois, de C reil ; capitaine Pont, de Sentis ; capi taine Gandière, etc., etc. On re marquait également la présence de plusieurs dames qui égayaient cette assistance de leur grâce et de leurs fraîches toilettps. Le menu bien composé lit hon rieur au sympathique propriétai re de l’Hôtel du Commerce. Au dessert, le commandant Riché qui pour la première fois occupe ia présidence, rappela la mémoire du vénéré commandant Guesnet, il remercia les person nalités présentes et en particu lier les dames, il présente les ex cuses de M. le Préfet empêché et de M. le Sous-Préfet de Senlis retenu à la chambre par suite d’un accident, il fait des vœux pour son prompt rétablissement, il remercia la presse départe mentale et souligna la récente ad mission comme membre du jury de la fédération nationale du lieutenant Dupont, commandant la compagnie de Nivillers. Des toasts furent ensuite por tés par M. Philippe, conseiller gé néral de Creil et par M. Dupuis, député. A l’issue du banquet, un cortè ge se forma et précédé du dra peau de l’Union l'on se rendit au monument, aux morts puis ce fut la remise des décorations dont voici le palmarès pour l’arrondis sement de Senlis. Médaille d ’a r g e n t Lebrun Louis, sapeur à Précy- sur-Oisc. Médailles de bronze Minouflet Raymond, caporal- fourrier à Fontaine-Chaâüs. T ru me le t Alphonse, sapeur à Béthisy-Saint-Pierre, Collas Léon, caporal à Fresnoy- le-Luat, Tantôt André, caporal à Fres- noy-le-Luat. Lequeux Emile, sapeur à St- Leu-d’Esserent. Daire René, sapeur à Saint- L e u - d ’Ë s s e r e n t . Genest Maurice, sous-lieute nant à Mortefontaine. Genest Paul, sergent à Morte- fontaine. Ancelin Henri, caporal à Mor tefontaine. De Mol André, sapeur à Baron. Dusanter René, caporal à Mon ta ta ire. Dierarert Eugène, sapeur à Montataire. Delayen Florentin, sergent à Précy-sur-Oise. Riché Luce, sous-lieutenant à Précy-sur-Oise. Ban ter Laurent, sapeur à Pré- Cÿ-sur-Oise. Sacow Georges, sapeur à Pré- cy-sur-Oise. Vibert Henri, caporal à Erme nonville. Lebon Pierre, sergent-fourrier à Senlis. Meunier Joseph, caporal à La Chapellç-en-Serval. A tous, nous adressons nos bien sincères salutations. L’assemblée générale Dans la grande salle du patro nage située dans le parc de la ville et mise gracieusement à la disposition de la fédération par la municipalité de Creil, se dérou lèrent' ensuite les travaux de l’assemblée générale sous la pré sidence de M. le député Dupuis. 1 a séance est ouverte et la pa role est donnée à M. le comman dant Riche. En se levant, le commandant Riché demande une minute de si lence à la mémoire du comman dant Guesnet, il salue l’excellent homme de bien et de devoir qu’était le grand-père des Sa peurs-Pompiers, il renouvela les excuses de M. le Préfet et de M. le Sous-Préfet, ainsi que celles de M. Biondi, maire de Creil, retenu auprès de son père gravement malade; M. Warusfel, conseiller général de Senlis, puis il fit un très intéressant exposé qui fut écouté avec la plus grande atten tion. Puis ce fut la lecture du comp te rendu moral par le capitaine Perpette, du compte rendu finan cier et enfin deux intéressants discours de M. le commandant Geoffroy et de M. le député Du puis. Ensuite des titres de membres d’honneur sont décernés à M. le commandant Geoffroy, ainsi qu’à nos excellents confrères Liénard, du « Messager de l’Oise », Le roux, de la « Tribune », et Fa- vard, de T « Avenir » qui reçoi vent avec l’accolade du comman dant Riché, les insignes de la fédération. , Il est enfin décidé que la pro chaine assemblée générale d’ar rondissement aura lieu à Senlis, en août prochain et les manœu vres cantonales à Creil et à No- gent les 28 juin et 19 juillet. Avant de lever la séance, il est procédé au renouvellement du bureau ; les membres sortants sont réélus par acclamation : président : commandant Riché ; secrétaire : capitaine Perpetteœt trésorier : commandant Mahieux. La Basoche de l’Oise 1 Association Syndicale et Profes sionnelle des Clercs de Notaire et d’Avoué du département de l’Oise. L’assemblée générale ordinaire annuelle de la Basoche de l’Oise, aura lieu à Creil, le jeudi 6 mai 1937, à 10 heures, en l’une des salles de l’Hôtel de Ville, sous la présidence de M. Baillet, prési dent. Cette assemblée sera appelée à délibérer sur : 1° Les rapports du Conseil, du Trésorier et du Syndic-Rappor teur. 2° La nomination de cinq ad ministrateurs en remplacement de MM. Bonin, Legros, Roeltgen, Pecqueur et Marigny, sortants et rééligibles. 3° La ratification de la bonifica tion servie par la Basoche. 4° L’étude des questions diver ses et des vœux qui seront par venus au Président. L’aSsemblée générale sera sui vie d’un banquet amical qui sera servi à midi Ût dans les salons de l’Hôtel du Chemin .de Fer. Afin de faciliter l’organisation de ce banquet, il est nécessaire de connaître à l’avance le nombre des convives, if y a lieu de fixer le Président, ayant le V mai, der nier délai. Pour les Mutualistes Election d’un représentant de# Sociétés de secours mutuel», approuvées au Conseil »»pé- rieur de la Mutualité Scrutin du dimanche 14 mars Inscrits : 362; votants : 249 ; bulletins nuls : 1 ; suffrages ex primés : 248, Ont obtenu ; MM. Porchez Georges, président de la Fédération des Sociétés de secours mutuels de la Somme ; 211 voix ; Loyal Gustave, secré taire général du Conseil d’admi nistration de l’Union mutualiste de la Meuse ; 36 voix ; Prozel : 1 voix. * * * Elections d’un représentant des Sociétés de secours mutuels li bres, au Conseil supérieur de la Mutualité. Scrutin du dimanche 21 mars Inscrits ; 30 ; votants : 23 ; suffrages exprimés : 23. Ont obtenu : i , , MM. Degouy Victor, président de l’Union départementale dés Sociétés de S. M. du Nord, à Lille: 18 voix ; Duputel, président de la Mutualité familiale de Creil : 3 voix ; Porchez Georges, président de la Fédération des Sociétés de secours mutuels de la Somme : 1 voix ; Loyal Gustave, secrétaire générai du Conseil d’administra tion de l’Union mutualités de la Meuse : 1-voix.

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DIMANCHE 11 AVRIL 1937

DE L'OISEJOURNAL DE L’ARRONDISSEMENT DE SENLIS

P araissan t le Dimanche

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I.es m a n u scr i ts , insérés ou non , ne son t pas rendu s

Le Problème de la Défensedes Classes moyennes

11 n ’e s t p r é s e n t e m e n t q u e s t io n q u e de v o le r nu s e c o u r s d e s c la s se s m o y e n n e s , q u e de d é f e n ­

d r e les c la s se s m o y e n n e s , q u e de p r o té g e r ou de s a u v e r les c la s se s m o y e n n e s . — De q u o i s ’ag i t- i l ? Q u ’es t-ce e n c o re q u e ce n o u v e a u c l ic h é ?

Il f a u t b ie n se d i r e q u ’il y a q u e lq u e ch o se là -d e s s o u s q u i n ’es t p a s c la ir , q u e lq u e ch o se m ô m e q u i es t d a n g e r e u x ou q u i p e u t le d e v e n i r e t l 'o n se d e ­m a n d e s ’il n e s ’a g i r a i t p a s p lu tô t de f a i r e d i s p a r a î t r e les c la s se s m o y e n n e s q u e de les s a u v e r , t o u t a u m o in s de t r a v a i l l e r à l e u r d i s p a r i t i o n en les « p r o l é t a r i ­s a n t ».

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Q u ’es t-ce d ’a b o r d q u e les c l a s ­ses m o y e n n e s ? Il n ’y a p a s u n e c la sse m o y e n n e e t p o u r c a u se . Il y a u n e fo u le de c a té g o r ie s so­c ia le s c o m p o sé e s d e g e n s m o y e n s n i t r è s r ic h e s , ni t r è s p a u v r e s , c o m m e p a r e x e m p le les a r t i s a n s , le s in te l le c tu e ls , les a r t i s t e s , les c u l t iv a te u r s , les m a r a î c h e r s , les em p lo y é s , les c o m m e r ç a n t s , les p e t i t s p r o d u c t e u r s n ’a p p a r t e n a n t à a u c u n e f i rm e , n e f a i s a n t p a s de g ro s se s a f fa ires .

M a is c e t t e c la s s i f ic a t io n n ’es t p a s su f f i s a n te , e lle r e p o s e s u r des d i s t i n c t io n s t r è s su p e rf ic ie l le s . Il e s t é v id e n t p a r e x e m p le q u e des p e t i t s e t m o y e n s r e n t i e r s v iv a n t s u r l e u r s é c o n o m ie s et r e t i r é s d e s affaires" a p p a r t i e n n e n t é g a le ­m e n t a u x c la sse s m o y e n n e s . 11 est n o n m o in s d iffic ile de d i re q u a n d u n e a f f a i r e ou u n e f o r tu n e cesse d ’ê t re p e t i te e t d e v ie n t g r a n d e ! E n r é a l i t é c e u x q u i c o n s t i t u e n t le s c la s se s m o y e n n e s , ce s o n t les t r a v a i l l e u r s i n d é p e n ­d a n t s , c e u x q u i e n t e n d e n t dé- p lo y e r l ib r e m e n t le u r in i t ia t iv e , q u i n ’a t t e n a e n t le u r vie q u e de l e u r s l ib re s e f fo rts , q u e de l e u r t r a v a i l p e r s o n n e l . Ce s o n t des g e n s q u i e n t e n d e n t se d é b r o u i l le r e u x - m ê m e s e t éd i f ie r e u x - m ê m e s p a r l ’é c o n o m ie e t p a r l ’é p a r g n e l e u r f o r t u n e p e r s o n n e l le . D e te l­les g e n s n ’a t t e n d e n t r i e n de p e r ­s o n n e si ce n ’e s t de b o n n e s r e l a ­t io n s d ’a f fa i re s o u d ’a m i t ié , des s e rv ic e s de p e r s o n n e s à p e r s o n ­nes , u n e c l ie n tè le s é r ie u se . Ils ne d e m a n d e n t q u ’u n e ch o se : c ’es t q u ’o n les la is se t r a n q u i l l e s et c ’es t de d e m e u r e r e u x - m ê m e s t r a n q u i l l e s . De l ’E t a t , i ls a t t e n ­d e n t la s é c u r i té e x t é r i e u r e e t i n ­t é r i e u r e , u n e b o n n e po lice e t u n e p o l i t iq u e f in a n c iè r e s a in e e t r a i ­so n n a b le . D onc so u p le sse , i n i t i a ­tive, l ib e r té , s é c u r i té , t r a n q u i l l i ­té, m o y e n n a n t q u o i les c lasse s m o y e n n e s t r a v a i l l e n t à l ’éd if ica­t io n de la f o r t u n e p u b l iq u e et f o n t la r ic h e s s e de l ’E ta t .

O r il se t r o u v e q u e ces c la sse s m o y e n n e s s o n t p a r t i c u l i è r e m e n t m a lm e n é e s p a r la p o l i t iq u e fi­n a n c iè r e èt é c o n o m iq u e d e l ’E t a t q u i l e u r r e n d l a t â c h e s in o n im p o s s ib le d u m o in s d e p l u s en p lu s difficile . L a s i t u a t i o n s ’a g ­g ra v e c h a q u e j o u r . O n n ’y p e u t p lu s te n i r , i l f a u t q u e ce la c h a n g e . E t l’o n n e p a r le , c o m m e n o u s le d is io n s , q u e d!e la d é fe n se d e s c la s se s m o y e n n e s . C e r te s on

Les C a ta s t r o p h e s lie la Sem aine

ON M EURT D’AMOUR...AUX E T A T S -U N IS

L ’A m o u r fa i t p a r l e r de lu i d e ­p u is que le m o n d e es t m onde . Il fa i t p le u re r , r i re , sou ffr i r ou d is ­t r ib u e le b o n h e u r a u h a s a r d de sa f a n ta is ie aveug le . L’a m o u r es t r e p r é s e n té sous l ’a s p e c t d ’u n p e t i t b o n h o m m e p o s s é d a n t a rc et c a r ­quo is g a r n i de flèches, et m a lg ré sa ta i l le r é d u i te il s ’in s ta l le en desp o te d a n s le c œ u r h u m a in . T rè s m o d e rn e il a su s ’a d a p te r à la T. S. F. d o n t il s ’est a s s u ré u n p e u le m onopole , en effet il ne se p a s se p a s d ’a u d i t io n s a n s que l’a m o u r ne soit r im é , joué , m u r ­m u r é ou c h a n té à sa t ié té . C e r ta in s m o r te ls se t r o u v e n t h e u r e u x d ’ê t re so u s la p u i s s a n c e d u d ieu C upidon , d ’a u t r e s a u c o n t r a i r e se c o n s id è r e n t com m e des m a r t y r s et des im c o m p r is et i ls e s p è r e n t t r o u v e r d a n s l ’a u -d e là la r é a l i s a ­t io n de l e u r rêve . P o u r a t te in d re te l idéa l ces d é s e s p é ré s p la c e n t l e u r e s p o i r d a n s le su ic ide , soit p a r le gaz, le r e v o lv e r ou l ’im ­m e rs io n p ro lo n g ée . Hélas, à la m in u te fa ta le , i ls s ’a p e rç o iv e n t q ue l e u r f lam m e s ’é te in t à to u t ja m a i s et q u ’ils so n t re f ro id is 100 % p o u r l ’é te rn i té .

En A m ér iq u e u n je u n e a m o u ­r e u x a im a g in é p o u r se d é t ru i r e u n t r u c inéd it . D an s n o t r e p a y s les poètes c h a n te n t en c o re : que l ’on es t b ie n d a n s u n g r e n ie r à v in g t ans... M ais le m ot g r e n ie r

a r a i s o n . C e p e n d a n t , à n o t r e av is , les c l a s s e s m o y e n n e s doivent, se d é f ie r de c e l te d é c la r a t io n de s y m p a th i e q u i le u r est fa i te . O n en v e u t à l e u r a r g e n t , c ’e s t c la ir , o n v e u i les m e t t r e e co n f ia n ce p o u r q u ’elles v e rse m g é n é re u s e - inenit o u p lu tô t q u d e s d é v e r ­s e n t u n e b o n n e p a r t i e de l e u r s é c o n o m ie s d a n s le T r é s o r pub l ic . M ais il y a p lu s . O n v e u t les p ro lé ta r is e r , les a c c a p a r e r , les e m b r i g a d e r d a n s le m o u v e m e n t cégé t is te . A u fo n d , les c la s se s m o y e n n e s n e p e u v e n t p a s ê t r e t rè s s y m p a t h i q u e s a u m o u v e ­m e n t u n i t a i r e de la C. G. T . p a r c e q u ’eilles c o n s t i tu e n t , d u seu l f a i t<U- le u r ex iri le ino . Je p lu s sé r ie u xo b s ta c le ([ne p u i s s e r e n c o n t r e r la r é a l i s a t i o n de l ’id é a l m a rx i s t e .

Le m o n d e o u v r ie r e s t p r i s o n ­n ie r des s y n d ic a t s u n i t a i r e s , le m o n d e p a t r o n a l e s t p r i s o n n ie r des e x ig e n c e s f in a n c iè re s i n h é ­r e n te s a u f o n c t i o n n e m e n t des g ro s s e s e n t r e p r i s e s ; o u v r ie r s et g r a n d s p a t r o n s s o n t p r i s o n n ie r s de l’e s p r i t de c la s se : les c la s se s m o y e n n e s n ’o n t p a s l ’e s p r i t de c lasse , e l les r é p u g n e n t e s s e n t i e l ­l e m e n t à t o u t e m b r i g a d e m e n t . N o u s s o m m e s avec e l les d a n s le d o m a in e des l ib re s in i t ia t iv e s . L es c la s se s m o y e n n e s , c ’e s t la vie soc ia le é v o lu a n t l i b r e m e n t et p r o g r e s s a n t i n c e s s a m m e n t de la p a u v r e t é à l ’a i s a n c e v e r s la r i ­chesse . P a r des d e g r é s i n s e n s i ­bles, p a r des é l é v a t io n s soc ia les success ives ,- e l les é t a b l i s s e n t le p a s s a g e des c la s se s d i te s « in fé - r i e u r e s » a u x c la sse s d i te s « s u ­p é r i e u r e s ». O n co n ç o i t q u e ce rô le de j o n c t io n e t d ’u n i f ic a t io n soc ia les e t q u e c e t te a c t iv i té c r é a t r i c e de r ic h e s s e s p e r s o n n e l ­les do i t ê t re p a r t i c u l i è r e m e n t s u s p e c t à e t s i n g u l i è r e m e n t d é ­tes té de to u t ce q u i e s t C égét is tee l Gom m n n is te .

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C’es t p o u r q u o i t o u t en r e c o n ­n a i s s a n t l ’u r g e n t e n é c e s s i té q u ’il y a à p r o té g e r e t à d é f e n d r e les c la s se s m o y e n n e s n o u s d is o n s (jue la g r a n d e s y m p a th i e q u ’on l e u r té m o ig n e t o u t s o u d a in , do it les p o r t e r à f a i r e g r a n d e m e n t a t t e n t io n à to u te s les' i n v i t a t i o n s e t à to u t e s les p r o p o s i t io n s q u ’on l e u r a d re s se . R é p é to n s le : il ne s a u r a i t ê t r e q u e s t i o n de s a u v e r l e s c la s se s m o y e n n e s e n les a b s o r b a n t d a n s le s c la s se s pro,- l é t a r i e n n e s ou d a n s la, c lasse d i te « b o u rg e o ise ». L a t a c t i q u e d u m o u v e m e n t u n i t a i r e de la C. G. T . e s t a c tu e l l e m e n t d ’e x p lo i te r le m é c o n te n t e m e n t e t l ’i n q u i é t u ­de des c la s se s m o y e n n e s e t d ’en d is lo q u e r le s é l é m e n ts p o u r a b ­s o r b e r les u n s et r e f o u le r les a u t r e s . Le b u t de l’o p é r a t io n es t la s u p p r e s s io n des c la s se s m o y e n n e s . D a n s ces c o n d i t io n s et vu les d i f f icu l té s a c tu e l le s , la d é fe n se et la p r o te c t io n des c la s se s m o y e n n e s c o n s t i t u e n t u n p r o b lè m e c a p i ta l — u n p r o b lè m e c e n t r a l —- e t s i n g u l i è r e m e n t a r ­d u . T e l l e m e n t m ê m e q u ’il se p o u r r a i t f o r t b ien q u e ce so i t enlu i q u e c o n s is te e s s e n t i e l l e m e n t et q u e se r é s u m e le p r o b lè m e soc ia l de l’h e u r e p r é s e n te . C’es t d i re q u ’il m é r i t e la p lu s s é r ie u se a t t e n t io n .

A. C h e n e t .

es t in t r a d u i s ib le p o u r u n a m é r i ­c a in p u is q u e la h a u t e u r des « B u id in g » ne lu i p e r m e t p a s de p o u v o ir se r e n d r e co m p te de ce que p e u t ê t re u n to i t !

B ref H aro ld H u re n a im a i t F lo ­re n c e H u r ib u t d ’u n a m o u r p r o ­fond. Il fit to u te s les d é c la ra t io n s p e r m is e s à son am ie, to u te s les s u p p l ic a t io n s , r ie n n ’y fit et la belle r e s ta in se n s ib le . A lo rs H a ­ro ld d é c la ra à F lo re n ce : p u isq u e vous ne voulez p a s m ’é c o u te r je v a is me d é t ru i r e l e n te m e n t et sous vos yeux . Et s ’e n c h a î n a n t à u n r a d ia te u r , s to ïque , s a n s bo ire n i m a n g e r , il a t te n d i t . P e r s o n n e ne p r i t au sé r ie u x la d éc is ion du je u n e h o m m e qu i a p r è s a v o i r a t t r a p é b ro n c h i t e et p n e u m o n ie fu t e m p o r té à l ’h ô p i ta l où il m o u ru t .

A ins i u n a m é r ic a in a p u p é r i r de fro id p r è s d ’u n é lé m e n t de chau ffage ce n tra l .

F a u t- i l en c o n c lu re que l ’a n ­th r a c i te é ta i t de m a u v a is e q u a ­l ité ? Que la c i rc u la t io n d a n s la tu y a u te r i e é ta i t dé fe c tu e u se ? Ou que les so u p i r s d u p a u v r e a m a n t f u r e n t a s sez p ro lo n g é s p o u r r e ­f ro id i r le cha u ffa g e c e n t r a l ?

A jou tons , p o u r f in i r é g a le m en t , q u ’a v a n t de r e n d r e le d e r n i e r s o u p i r H aro ld a v a i t eu la fo rce de t r a c e r s u r u n b o u t de p a p i e r la v a g u e s i lh o u e t te de c h a în e s c e in tu r a n t u n r a d i a t e u r e t d a n s u n d é s e s p o i r im m e n s e de g r if fon ­n e r co m m e é p i ta p h e à son H u r i ­b u t chér ie , ces q u e lq u e s m o ts : FLORENCE... JE MEURS OU JE M’ATTACHE !...

P lum edo ie .

Actualités PolitiquesLE MIDI BOUGE

C’ost d a n s u n m o m e n t po li t ique a ssez t ro u b le que M. M a rx Dor- m oy a p ro n o n c é à Lille, a u b an - ( |uet de la J o u r n é e des M aires, u n im p o r ta n t d isc o u rs polit ique. Le m in i s t r e de l ' I n t é r i e u r a é té le p o r te - p a r o le du chef du g o u v e r ­n em en t . Celui-ci ne se la is s e p a s p r e n d r e à l ' i l lu s ion t r o m p e u s e d ’a c ca lm ie q ue c r é e n t les v a c a n ­ces p a s c a le s e t s u r to u t l ’a b s e n c e des C h am bres . Il note, d a n s sa m a jo r i té de d ro i te e t de g a u c h e , c e r t a in s f lo t tem en ts , a n n o n c ia ­te u r s des d ifficu ltés p o l i t iq u es de d em ain .

f l o t t e m e n t à d ro ite , où l’é m o ­tion ca u sé e p a r le r a s s e m b le m e n t d es je u n e s s e s so c ia l is te s de Creil, -urvciiaiU. a p r è s . los^Jja^ai'rei»,, de..L iiehy, n est pas r n c o r e apaisée."

C’e s t p o u rq u o i les J e u n e s s e s ra d ic a le s n ’o n t p a s é té l’obje t, au c o n t ra i r e , de conse ils de p a t ie n c e e t de s i lence q u a n d le u r s chefs o n t déc idé , en r é p o n s e à l a m a n i ­fes ta t io n de Creil, le r a s s e m b le ­m e n t de C a rc a s so n n e . Cette r é u ­n ion do i t g r o u p e r , le 18 av r i l , 5.000 m e m b r e s des J e u n e s s e s r a ­d ica le s d u Midi, a u x q u e ls se j o i n d r a i e n t e n v i ro n 8.000 m il i ­ta n ts adu l tes . C’e s t en p le in fief de la « D épêche de T o u lo u se » q u ’a lieu ce tte m a n i f e s ta t io n où M. Yvon Delbos do it ê t re le p o r te - p a ro le des S a r r a u t . T o u s ces d é ­ta i ls i n d iq u e n t que le N e s to r du p a r t i r a d ic a l , a p r è s C lichy et Creil, e n t e n d fa ire s ig n i f ie r à M. Jo u i ia u x , s u iv a n t le m o t f r a t e r ­nel : « P a s ça et p a s toi ! »

A la F é d é ra t io n r a d ic a le de la S eine , M. P e r n e y a fini p a r l 'é u s s i r à f a ire r a t i f ie r sa p r é ­sence a u x ob sè q u es des v ic t im es de Clichy. M ais r a s s e m b lé e d u 2 av r i l a voté à l ’u n a n i m i t é u n e m o tion où, a p r è s u n e a f f i rm a tio n de p r in c ip e de f idélité a u re s - s e rn b le m e n t p o p u la i r e , é t a i t p r é -r i s é e la vol o n té f o r m e l l e d e v o i rr e s p e c te r p a r tous les l ib e r té s ré p u b l ic a in e s .

P a r l ’ex e m p le de la F é d é ra t io n de l a S eine , qu i n ’e s t p a s s u s p e c ­te d ’u n c e n t r i s m e excessif , on p e u t j u g e r de la t e m p é r a tu r e des F é d é r a t io n s d e .p ro v in ce .

★★ *LE DISCOURS DE LILLE

. Le d isc o u rs d u m in i s t r e de l ' I n ­t é r i e u r à Lille, e s t u n e d a te p o l i ­tique. La h a r a n g u e de M. D orm oy s ’e s t p la cé e q u in z e jo u r s a v a n t le conse il n a t io n a l e x t r a o r d in a i r e d u p a r t i S. F. I. O. q u i do i t se r é u n i r le 18 av r i l , c ’e s t - à - d i r e m o in s de ti^ois s e m a in e s a v a n t le C ongrès n a t io n a l de M arse il le . On s a i t q u ’à ce conse il d o iv e n t a v o i r l ieu c e r ta in e s r a d ia t io n s d a n s u n se n s Centr iste . D ’a u t r e p a r t , on s a i t q u ’a v a n t de l ’a p p e le r a u m in i s tè re de l ' I n t é r i e u r , M. Léon B lu m a v a i t e n t e n d u fa ire de M. D orm oy , à l a p ré s id e n c e du Conseil, l ' i n s t r u m e n t le p lu s in t i ­me de la l ia iso n que l a d i re c t io n so c ia l is te d u g o u v e r n e m e n t d és i- r a i t c o n s e r v e r avec le p a r t i S. F. I . O .

B e a u c o u p p lu s q u e l ’h o m m ere s p o n s a b le de l ’o r d r e à Clichy, c ’es t donc l ’i n c a r n a t i o n m ê m e d u m i l i t a n t so c ia l is te a u p o u v o ir , — ce m i l i t a n t so c ia l is te que M. L éon B lu m e s p é r a i t p o u v o i r r e s t e r lu i- même. a u g o u v e r n e m e n t , — qui s ’es t a d re s sé e à Lille p a r - d e s s u s la tê te des m a i re s , à tous les a u - res m i l i ta n ts .

M. D orm oy a c o m m en c é p a r fa ire le b i la n de la ges t io n de ses p ré d é c e s se u r s . Le b i la n que l ’on fa i t to u jo u r s le p lu s a i s é m e n t a d i t q u e lq u ’u n , c ’e s t le b i l a n des a u t re s . M. D orm oy es t e n c h a n té d e ' l a s i tu a t io n é c o n o m iq u e du pays . Or, M. Léon B lu m a r e c o n ­nu que l a F r a n c e é t a i t to u jo u r s en é ta t « d ’a u t a r c h ie », c ’e s t -à - d ire c o n t in u a i t à v iv re rep l iée s u r e l le -m êm e, s a n s p o u v o i r à c a u se d u d é s é q u i l ib re des p r ix , fa ire d ’é c h a n g e s avec l ’ex té r ie u r .

P u is M. D orm oy a su p p l ié les m a s s e s o u v r iè re s d ’ê t re sa ges , d ’ê t re p a t ie n te s . E s t-ce a in s i q u ’il, o b t i e n d r a g a in de c a u s e ?

flmîeale des Retraitésde la G e n d a rm e r ie

et de la G arde R é p u b l ic a in e de l ’Oise

Pour ceux de la TerreRenouveliemânt des C o n t r a t s

L ’a m ic a le des r e t r a i t é s do la g e n d a r m e r ie et de l a g a r d e r é p u ­b l ic a in e de l ’Oise t i e n d r a s a p r e ­m iè re a s se m b lé e a n n u e l le s t a t u ­ta i r e le d im a n c h e 11 a v r i l p r o ­ch a in , à 14 h e u r e s 30, d a n s u n e sa lle de l ’Hôtel de Ville de B e a u - vais.

O rd re du jou r . — A ssem blée g é n é r a le p le in iè re en 1937 ; da te e t l ieu de r é u n io n ; q u e s t io n s re - la t ives a u x p e n s io n s ; p a i e m e n t des c o t isa t io n s ; r é so lu t io n c o n ­c e r n a n t les a d h é r e n t s r e t a r d a t a i ­res ou d é fa i l la n ts ; v œ u x d iv e rs a s o u m e t t r e a u c o n g rè s n a t io n a l .

("é ta it le titre de no tre d ern ier en tre t ien de d im a n c h e . P o u r e m ­bêter les p a tro n s au m o m e n t où ils se se n ten t en retard, il était év iden t que la C. G. T. o rdonne­rait de d én o n c er l’accord de l’été dernier. P o u r que l’argen t lu i ar­rive A f lo ts , pour que les agita­teurs de p ro fe ss io n so ien t payés et a ien t u n e s itua tion stable de bourgeois la rgem en t rentés, il fa u t p ér io d iq u e m e n t re lancer le m om ie, p o u sser une nouvelle v a ­gue d’assaut ! Ça y est.

L e citoyen, Pluin a b ien parlé de fa ire lu utiuse. L e c i to yen &pinas.'is! a t/rdrL fa l la i ttrava il le r cl beaucoup produ ire . Le c i to ye n Marx D orm oy a b ien dit à L il le d imanche dern ier q u ’il fa l la i t laisser a u x d iverses ca té­gories de professions le t e m p s de d ig é rer les nom breuses lois so­cia les votées depuis d ix m o is . Ces h o m m e s qui ont la charge de g o u v e rn e r la belle et g ra n d e n a ­tion frança ise d ’autre fo is , q u i re­ço iven t des in form ations des p a y s étrangers , sentent e n f in la g ra v i té des responsabilités q u i p è s e n t s u r leurs épaules. Le M in is tr e V in c en t Auriol lient les cordons d’u n e bourse qui se r e m p l i t b e a u ­coup p lu s d i f f ic i lem e n t q u e tous les gasp il leurs voraces n e la r id e n t ! Le M in is tre D aladicr songe avec inquiétude a u x p ér i ls que court la d é fense n a t io n a le !

M a is tout ceci importe, p e u a u x e n e r g u m è n e s de cabarets. P o u r a ssu re r leur avenir il f a u t q u ’ils en p ro m e t ten t toujours, d a v a n ta ­ge. S e u l s les im béc i le s p e u v e n t croire d ur co m m e fe r à leurs bo-, bords s im p l i s te s de r é u n io n s p u ­b liques.

M ous a f f i r m o n s q u ’ils m è n e n t à ia i'iii/ir toiil le m o n d e r u r a l : c u l t iv a teu rs petits, m o y e n s et g r a n d s ; ouvr iers a uss i b ie n que pa trons . K l pour le d ém o n trer , il n ’est b eso in n i de g ra n d s m o ts , n i de g ra n d e science. Le bon se n s s u f f i t .

LES BASES SERIEUSES DE LA PROSPERITE

A f i n d ’être h e u r e u x (au tan t q u ’on p e u t l ’être e n ce m o n d e ) , il f a u t avo ir de quoi se p a y e r b e a u ­coup de choses co r resp o n d a n t à des beso ins essen tie ls et à des p la is ir s variés. Ceci est i n d i s c u ta ­ble.

U n E ta t se va n ta n t de ch e rc h er le b o nheur , n o n de q u e lq u e s f a ­vor isés de la fo r tu n e , m a is de la p lu p a r t des c i toyens — c’es t-à - dire u n E ta l socialiste a u bon se n s d u m o l — doit en g a g e r à p ro d u ire beaucoup de tout ce q u i est n éc es sa ire ou a g r é a b le m e n t s u p e r f lu . I l doit donc être p a r t i ­sa n du trava il régulier, zé lé — ce q u i ne v e u t p as dire e x c e s s i f — e n g e n d r a n t l'abondance.

i)’u n -au tre cédé il doit se p r é o c ­cu p e r d ’u n e répartition équ i tab le du p r ix des produits en tre le c a ­p i t a l - a r g e n t , (."ést-à-dire l’ép a r ­gn e , le capilaÇ direc lion q u i est u n e fo rm e de travail et le cap i ta l- m a i n - d ’œ u v r e q u i est u n e au tre [o rm e de travail. Cette réparti t ion , d e p u is l’es so r n o n contrôlé p a r les G o u v e r n e m e n ts qu i se so n t s u c ­cédé j u s q u ’à ce jo u r de la f i n a n ­ce, d u cap i ta l a n o n y m e , des a i­g r e f in s p arasi tes de la société, a, été m a l fa ite . Les p o l i t ic iens n ’ont pas r e m p l i leur devoir. I ls ont m ê m e été so u v en t p a r m i les p ê ­ch e u rs en eau trouble ! C e u x qu i o n t u n p eu de m é m o ir e n ’o n t p as p erd u le souven ir des a f fa i r e s S t a v i s k y et autres. I l y a donc l ieu de réviser la rép a r t i t io n d u p r ix des r ichesses m i s e s à la d i s ­pos i t ion de la Société, Il f a u t fa ir e p eau neu v e .

E n r é s u m é :~avoir des m a r c h é s la r g e m e n t a p jn o v is io n n é s en to u ­tes choses et donner a u p lu s g r a n d n o m b r e de g e l s le m o y e n 'd e se les p ro c u rer constitue d a n s l’or­dre socia l u n i g es tâches e s s e n ­tielles d ’u n vtdi bon g o u v e rn e m en t .

S i m a in tenan t n o us p a s s o n s d u p la n généra l (i ce qu i n o u s re ­g arde particu lièrement, n o u s ter­r i e n s , n o u s fjmySEpnons fa c i l e ­m e n t q u e pour f'M-i'bien p la c é s à la table com m une y n e f a u l p as q u ’il y ait déséquilibre en tre no tre s i tu a t io n et celle des c a m a ra d e s du co m m e r c e , de l’industr ie , etc...

A cet e f fe t , une entreprise a g r i ­cole b ie n dirigée, chacun y tra ­va i l la n t norm a lem en t , doit avo ir u n r e n d e m e n t en argent p e r m e t ­tan t de rém unérer c o n v e n a b le ­m e n t les fo n d s engagés et r i s ­q u es ; te travail de p ré v o y a n c e d ’organisa tion , de d ir e c t i o n d ’acha ts , de ventes et de c o m n ta - bili té ; le travail des e m p u ly é s , des collabora leurs et ceci s u iv a n t leurs qua li tés leurs re sp o n sa b i- li lés. le caractèi e p lu s ou, m o in s p é n ib le el p lu s ou m o in s im p o r ­ta n t de leur labeur. L ’égalité a b ­so lue est u n e stupidité .

COMMENT OBTENIR .LA VRAIE PROSPERITE

P a rta n t des p r in c ip e s q u i v i e n ­nent d ’être posés , q u e c h a c u n se m et n a tu r e l l e m e n t d a n s la tête en ré f lé c h is s a n t u n b r in et e n tâ ­chan t de regarder p lu s lo in q u e le bout de son nez , il d é v ie n t év i­d en t que p o u r ob ten ir g lo b a le ­m e n t leur dû, e m p lo y e u r s et e m ­p lo y és , o u vr iers et p a tro n s doi­v e n t d ’abord s ’e n te n d r e p o u r être a sse z n o m b r e u x et a s se z fo r t s a f in de fa ir e reco n n a î t re leur droit à u n e e x is te n c e co nvenab le , à un travail h o n o r a b le m e n t payé .

P o u r créer u n e p ro sp é r i té dur -able, il n e sert à r ie n de p re n d re l ’a rg e n t d a n s la p o ch e de ce lu i avec le q u e l on travaille , de ce lu i a ve c leque l on a des in té rê ts so li­daires. L u i ru iné , on aura ch a n g é de m a î tre , r e m p la c é u n cheva l borgne p a r u n a ve u g le . A quoi cela a v a n c e r a - t - i l ? Il y a des in té rê ts de c lasse rurale , ou i b ien sûr. I l n ’y a p as in té rê t à la g u e r ­re de c la sses a u s e in d ’u n e p r o ­fe s s io n q u i ne pa ie j a m a i s a sse z p o u r q u ’il y a it a b u s de la par t d’u n e fra c t io n de cotte, p ro fe ss io n .I l y a de bons el de m a u v a i s pa trons . I l fa u t en c o u ra g e r les p r e m ie r s et dé la isser les se co n d s m a is il f a u t d ’abord fa i r e à l’e f ­fo r t ru ra l sa p lace et lu i d o n n e r sa r é c o m p e n s e . I l f a u t q u e les p rodu its de la terre se v e n d e n t à, des p r ix p e r m e t ta n t de b ie n ré ­m u n é r e r tous c e u x q u i s ’a c h a r ­n en t à les fa i r e p o u s s e r p o u r n o u rr ir le m o n d e .

EST-CE LA METHODE PROPOSEE ?

N o n , c ’est m ê m e tout le co n ­traire q u e v e u le n t im p o s e r les m e n e u r s a u se rv ic e des m a s s e s u rb a in e s et a u se rv ic e des r é v o lu ­t ionna ires de VE tranger .

N e leur p a r le z p a s d’o b te n ir u n bon p r ix d u blé, d u lait , de la be t­terave , de la. v ia n d e , etc... p o u r q u e la s i tu a t io n des trava i l leurs d e s c h a m p s soit éga le à celle des t ra v a i l leu rs des vi lles. I ls n e so n t p a s de cet avis . A p r è s tou te s leurs 'm a n ig a n c es l’écart n ’es t que p lu s g ra n d . D ’abord i ls n e son t p as de no tre bord. E n s u i te , m ê m e

'ils l’é ta ien t , il leu r fa u d r a i t obéir à c e u x q u i les p a ie n t p o u r fa ir e m iro i te r des sa la ires é p a ­tan ts , des f i l o n s m i r i f i q u e s en fa i s a n t p a y e r les r iches , en p r e ­n a n t d e m a in l’a rg e n t là où il est. E l su r to u t n e v o u s a v i s e z p a s de d e m a n d e r à. u n de ces p ro v o ca ­teurs où on p r e n d r a l’a rg e n t a p r è s - d e m a i n ? I l v o u s tra itera de v e n d u , de fa sc is te , de ja u n e , de renéga t et d ’im bécile .. . I n te r d ic ­tion de p e n s e r , c’est la règ le a u ­jo u r d ’hui.

Ces lous t ics là n ’on t j a m a i s eu la re sp o n sa b il i té d ’u n e en treprise . I ls son t h a b i tu é s à r e m u e r â p le i ­n e s m a in s de l’a rg e n t q u i n ’est p a s à. eux . Q u a n d ils on t à p a y e r q u e lq u e chose e n t iran t les sous de leur p o ch e c ro ye z b ie n q u ’ils n e son t g é n é r e u x q u e d a n s la m e s u r e où ils p e u v e n t les r e m ­p lacer s a n s p r e n d r e de p e ine . I ls n e v e u le n t avo ir a u c u n e n o t io n de ce q u ’es t u n b u d g e t e n équilibre . Ce n e so n t p a s des re d re s s e u r s de torts c o m m e il n o u s en fa u d r a i t ; ce son t des e x p lo i te u r s des p a s ­s io n s les p lu s basses . I ls n ’ont q u ’u n bu t : p r e n d r e le p o u v o ir et ex ercer u n e d ic ta tu re im p la c a b le . P o u r y a rr iver ils n ’on t q u ’u n m o y e n : ex a l te r u n v ice : l ’env ie .

Oui, il f a u t u n la b e u r m o in s long ; ou i il f a u t g a g n e r sa v ie à la. p a r i té des a u tre s m a i s p o u r y arr iver il fa u t p re n d r e les bons m o y e n s . I l f a u t q u e les sa la ires so ien t p ro p o r t io n n és a u x recettes . C’est ce q u e n e v e u le n t p a s les fa u x - f r è r e s , q u i p r é te n d e n t i m ­p o se r le u rs théories e n n o u s c o n ­s id é ra n t c o m m e des g o sse s in c a ­p a b le s de ré f lé ch ir , d ’avo ir u n e o p in io n cl de la so u ten ir .

C e u x de la terre s a u ro n t d i s t in ­g u e r le bon g ra in de l’ivraie. A u ­c u n e loi n e les ob lige à su iv re de m a u v a i s bergers . C e u x -c i fo n t croire q u e la loi su r les c o n v e n ­tio n s co l lec tives es t p r o m u lg u é e ; c’es t u n m e n s o n g e de p lu s .

U n C a r n a v a l d ’É t éA S A IN T-Q U ENTIN

Un c a r n a v a l d ’é té s u b v e n t io n n é p a r l a m u n ic ip a l i té e t le so u s - co m ité local de l a L o te r ie des R é g io n s L ib é ré es , a u r a l ieu à S t- Q u en tin , le 16 m a i , d im a n c h e de P en tecô tè .. 60.000 f r a n c s de p r ix e t p r im e s

s o n t r é p a r t i s d a n s les d iv e rse s c a té g o r ie s e t les soc ié tés , co u p le s ou in d iv id u e ls q ue ce tte m a n i f e s ­ta t io n in té re s se , p e u v e n t o b te n i r to u s r e n s e ig n e m e n ts e n é c r iv a n t a u com ité d u c a r n a v a l d ’été, m a i ­r ie de S a in t -Q u e n t in .

B S ssB assp o L m ^ s S Ï WR evue mensuelle d'in itia tion à la v ie

■politique10, rue Chardin, PARIS (XVI«)

ü ’U n i o ü D é p a r t e m e n t a l eDES S A P E U R S-P O M P IE R S

DE L'OISE tien t son assem b lée gén érale

à Creil

D im a n c h e d e r n i e r a eu l ieu à Creil l ’a s se m b lé e g é n é r a le de l ’U n io n d é p a r te m e n ta le des S a ­p e u r s - P o m p ie r s de l ’Oise, de n o m b r e u x offic ie rs et d ’im p o r t a n ­te s d é lé g a t io n s des c o m p a g n ie s de S a p e u r s - P o m p ie r s , v e n u e s de to u te s les d i r e c t io n s d u d é p a r t e ­m e n t a v a ie n t r é p o n d u à la c o n ­vo ca t io n de l e u r f é d é ra t io n ; on c o n n a î t l’e s p r i t de so l id a r i té qu i a n im e nos b ra v e s s a p e u r s - p o m ­p ie rs , ceci e x p l iq u e l’e m p r e s s e ­m e n t et l’e x a c t i tu d e avec le sq u e ls c h a q u e a n n é e ils s u iv e n t de p lu s en plius n o m b r e u x les t r a v a u x de l e u r co n g rè s .

Le m a t in , à l ’Hôtel de Ville, le conse il d ’a d m in i s t r a t io n e x a m in a les d if fé ren ts r a p p o r t s in s c r i t s à l’o r d re d u jo u r de l ’a s sem b lée g é n é ra le , ce tte p r e m iè r e r é u n io n p r é c é d a le t r a d i t io n n e l d é j e u n e r qu i r é u n i s s a i t à m id i à l’Hôtel du C om m erce , 200 convives.

A la ta b le d ’h o n n e u r , a u x côtés de M. A r m a n d D u p u is , d é p u té de C le rm o n t , q u i p r é s id a i t , n o u s a v o n s no té la p r é s e n c e de M. M a rc e l P h i l ip p e , c o n s e i l le r g é n é ­ra l d u c a n to n de C re i l ; c o m m a n ­d a n t R iche, p r é s id e n t de l’U n io n d é p a r te m e n ta le ; c o m m a n d a n t üe f f roy , d é lé g u é a u Conseil s u ­p é r i e u r des S a p e u r s - P o m p ie r s ; L e b ru n , p r é s id e n t des S. A. G. de l’Oise ; l i e u t e n a n t D u p o n t , c o n ­se i l le r g é n é r a l de N iv i l le r s ; c a ­p i ta in e D a n g e r , de l ’U n ion de la S e in e ; c o m m a n d a n t M a h ieu x , t r é s o r i e r g é n é r a l ; c a p i t a in e P e r - pet te , s e c r é ta i r e g é n é r a l ; co m ­m a n d a n t G arbe t , de B e a u v a is ; c a p i t a in e P o r te b o is , de C re il ; c a p i t a in e P o n t , de S e n t is ; c a p i ­ta in e G a n d iè re , etc., etc. O n r e ­m a r q u a i t é g a le m e n t la p r é s e n c e de p lu s i e u r s d a m e s q u i é g a y a i e n t ce t te a s s i s t a n c e de l e u r g r â c e e t de le u r s f ra îc h e s to ilettps.

Le m e n u b ie n co m p o sé lit hon r ieur a u s y m p a th iq u e p r o p r i é t a i ­re de l ’H ôtel d u C om m erce .

A u d e s se r t , le c o m m a n d a n t R iché q u i p o u r l a p r e m iè r e fois o cc u p e ia p ré s id e n c e , r a p p e l a la m é m o ire d u v é n é ré c o m m a n d a n t G u esn e t , il r e m e r c ia les p e r s o n ­n a l i té s p r é s e n te s e t e n p a r t i c u l i e r les d am es , il p r é s e n te les e x ­cu ses de M. le P ré fe t e m p ê c h é e t de M. le S o u s -P ré f e t de S e n l is r e t e n u à la c h a m b r e p a r su i te d ’u n ac c id en t , il f a i t de s v œ u x p o u r son p r o m p t r é ta b l i s s e m e n t , il r e m e r c i a l a p r e s s e d é p a r t e ­m e n ta le et s o u l ig n a l a r é c e n te ad m is s io n c o m m e m e m b r e d u ju r y de l a fé d é ra t io n n a t io n a l e d u l i e u t e n a n t D u p o n t , c o m m a n d a n t la c o m p a g n ie de N iv il lers .

Des to a s ts f u r e n t e n s u i te p o r ­tés p a r M. P h i l ip p e , c o n s e i l le r g é ­n é ra l de Creil e t p a r M. D u p u is , dépu té .

A l’i s sue d u b a n q u e t , u n c o r tè ­ge se fo rm a et p ré c é d é d u d r a ­p e a u de l ’U n io n l 'on se r e n d i t au m onum en t , a u x m o r ts p u is ce fu t la r e m ise des d é c o ra t io n s d o n t voici le p a l m a r è s p o u r l ’a r r o n d i s ­s e m e n t de Senlis .

M é d a ille d ’a r g e n t L e b ru n Louis , s a p e u r à P ré c y -

su r-O isc .M édailles de bronze

M inoufle t R a y m o n d , c a p o r a l - f o u r r i e r à F o n ta in e - C h a â ü s .

T ru me le t A lp h o n se , s a p e u r à B é th i s y - S a in t -P ie r r e ,

Collas Léon, c a p o r a l à F re s n o y - le -Luat,

T a n t ô t A n d ré , c a p o r a l à F re s - n o y - le -L u a t .

L e q u e u x Em ile, s a p e u r à S t- L e u - d ’E sse re n t .

D a ire R ené , s a p e u r à S a in t - L e u -d ’Ë sse re n t .

G enes t M au rice , s o u s - l ie u te ­n a n t à M o r te fo n ta in e .

G enes t P a u l , s e r g e n t à M orte- fon ta ine .

A n ce l in H enri , c a p o r a l à M or­te fon ta ine .

De Mol A n d ré , s a p e u r à B a ro n . D u s a n te r R ené , c a p o r a l à M o n ­

ta ta ire.D ie r a re r t E u g èn e , s a p e u r à

M o n ta ta ire .D e la y en F lo re n t in , s e r g e n t à

P ré c y - su r -O ise .R iché L uce , s o u s - l i e u te n a n t à

P ré c y -su r -O ise .Ban te r L a u r e n t , s a p e u r à P r é -

Cÿ-sur-O ise.S a c o w G eorges , s a p e u r à P ré -

cy -su r -O ise .V ib e r t H e n r i , c a p o ra l à E r m e ­

nonv il le .Lebon P ie r re , s e r g e n t - f o u r r i e r

à S en lis .M e u n ie r Jo se p h , c a p o r a l à La

C h a p e l lç -e n -S e rv a l .A to u s , n o u s a d r e s s o n s nos

b ien s in c è re s s a lu ta t io n s .L’assem b lée gén érale

D a n s l a g r a n d e sa l le d u p a t r o ­n a g e s i tu é e d a n s le p a r c de la v ille e t m ise g r a c ie u s e m e n t à la d isp o s i t io n de l a fé d é ra t io n p a r l a m u n ic ip a l i t é de Creil, se d é r o u ­l è r e n t ' e n s u i t e les t r a v a u x de l’a s se m b lé e g é n é r a le sous la p r é ­s id e n ce de M. le d é p u té D upu is .

1 a s é a n c e e s t o u v e r te e t l a p a ­role es t d o n n é e à M. le c o m m a n ­d a n t R iche.

En se le v a n t , le c o m m a n d a n t R iché d e m a n d e u n e m in u te de s i ­lence à l a m é m o ire d u c o m m a n ­d a n t G uesne t , il s a lu e l ’ex c e l len t h o m m e de b ie n e t de devo ir q u ’é ta i t le g r a n d - p è r e des S a ­p e u r s - P o m p ie r s , il r e n o u v e la les ex c u se s de M. le P r é f e t e t de M. le S o u s -P ré fe t , a in s i q u e ce lles de M. B iond i, m a i r e de Creil, r e t e n u a u p r è s de son p è re g r a v e m e n t m a la d e ; M. W a r u s fe l , c o n s e i l le r g é n é r a l de S en l is , p u is il f it u n t r è s in t é r e s s a n t ex p o sé q u i fut écou té avec la p lu s g r a n d e a t t e n ­tion.

P u is ce fu t l a l e c tu re d u c o m p ­te r e n d u m o ra l p a r le c a p i t a in e P e r p e t t e , d u c o m p te r e n d u f in a n ­c ie r e t en f in d e u x in té r e s s a n t s d i s c o u r s de M. le c o m m a n d a n t Geoffroy et de M. le d é p u té D u ­puis .

E n s u i te des t i t re s de m e m b r e s d ’h o n n e u r so n t d é c e rn é s à M. le c o m m a n d a n t Geoffroy, a in s i q u ’à nos ex c e l le n ts c o n f rè re s L ié n a rd , du « M e ssa g e r de l ’Oise », L e­roux , de la « T r i b u n e », e t F a - v a rd , de T « A v e n i r » q u i r e ç o i­v en t avec l ’acco lade d u c o m m a n ­d a n t R iché , les in s ig n e s de la féd é ra t io n . ,

Il e s t en f in déc idé q ue la p r o ­c h a in e a s se m b lé e g é n é r a le d ’a r ­ro n d i s s e m e n t a u r a l ieu à S en l is , en a o û t p r o c h a in e t les m a n œ u ­v res c a n to n a le s à Creil e t à No- g e n t les 28 ju in e t 19 ju il le t .

A v a n t de le v e r la sé a n c e , il e s t p ro c é d é a u r e n o u v e l l e m e n t d u b u r e a u ; les m e m b r e s s o r t a n t s so n t r é é lu s p a r a c c la m a t io n : p r é s id e n t : c o m m a n d a n t R ich é ; s e c r é ta i r e : c a p i ta in e P e r p e t t e œ t t r é s o r ie r : c o m m a n d a n t M a h ieu x .

La Basoche de l’Oise1A ssocia tion S yn d ica le et P rofes­

sio n n e lle des C lercs de N otaire e t d’A voué du d ép artem en t de l ’O ise.

L ’a s se m b lé e g é n é r a le o r d in a i r e a n n u e l l e de l a B a so ch e de l ’Oise, a u r a l ie u à Creil, le j e u d i 6 m a i 1937, à 10 h e u re s , en l ’u n e des s a l le s de l ’Hôtel de Ville, sous la p ré s id e n c e de M. B a il le t , p r é s i ­den t .

Cette a s se m b lé e s e r a a p p e lé e à d é l ib é r e r s u r :

1° Les r a p p o r t s d u Conseil , d u T r é s o r i e r e t d u S y n d ic - R a p p o r ­teu r .

2° L a n o m in a t io n d e c in q a d ­m in i s t r a t e u r s e n r e m p la c e m e n t de MM. B on in , L eg ros , R oe l tgen , P e c q u e u r et M a r ig n y , s o r t a n t s e t réé lig ib les .

3° L a r a t i f ic a t io n de la b o n if ic a ­tion se rv ie p a r la B asoche .

4° L’é tu d e des q u e s t io n s d iv e r ­ses e t des v œ u x qu i s e r o n t p a r ­v e n u s a u P ré s id e n t .

L ’aSsem blée g é n é r a le s e r a s u i ­v ie d ’u n b a n q u e t a m ic a l q u i s e r a se rv i à m id i Ût d a n s les s a lo n s de l’Hôtel d u C h e m in .d e F er .

Afin de f a c i l i te r l ’o r g a n i s a t io n de ce b a n q u e t , il e s t n é c e s s a i r e de c o n n a î t r e à l ’a v a n c e le n o m b r e des conv ives , if y a l ie u de f ixe r le P ré s id e n t , a y a n t le V m a i, d e r ­n ie r délai.

Pour les MutualistesElection d’un représentant de#

Sociétés de secours mutuel», approuvées au Conseil »»pé- rieur de la Mutualité

S c r u t in d u d im a n c h e 14 m a rs

In s c r i t s : 362; v o ta n ts : 249 ; b u l le t in s n u ls : 1 ; su f f r a g e s e x ­p r im é s : 248,

O n t o b te n u ;MM. P o rc h e z G eorges, p r é s id e n t

de la F é d é r a t io n des S oc ié tés de s e c o u rs m u tu e l s de l a S o m m e ; 211 voix ; L oyal G ustave , s e c ré ­ta i r e g é n é r a l d u Conseil d ’a d m i­n is t r a t io n de l ’U n io n m u tu a l i s te de la M euse ; 36 voix ; P ro z e l : 1 voix.

** *E lection s d’un rep résen tan t des

S ociétés de secou rs m u tu els li­bres, au C onseil su p érieu r de la M utualité.

S c r u t in d u d im a n c h e 21 m a r s

I n s c r i t s ; 30 ; v o ta n ts : 23 ; su f f r a g e s e x p r im é s : 23.

O nt o b te n u : i , ,MM. D egouy V ictor, p r é s id e n t

de l ’U n io n d é p a r te m e n ta le dés S ocié tés de S. M. d u N ord , à L il le : 18 voix ; D u p u te l , p r é s id e n t de la M u tu a l i té fam i l ia le de Creil : 3 voix ; P o rc h e z G eorges , p r é s id e n t de la F é d é ra t io n des S o c ié tés de se co u rs m u tu e ls de l a S o m m e : 1 vo ix ; L oyal G ustave , s e c r é ta i r e g é n é r a i d u Conseil d ’a d m i n i s t r a ­t ion de l ’U n io n m u tu a l i t é s de l a M euse : 1-voix.

jfî travers \SeniisPHARMACIE OUVERTE :

D im a n ch e 11 a v r i l : l ’i ia rm noie L esagef p la c e ' H cnri- IV .

ASSISTA N C E JUDICIAIREL a r é u n io n d u b u r e a u a u r a lieu

le s a m e d i 24 av r il , à 14 h e u re s , a u P a la i s de Ju s t ice .

------

NOS A R TISA N S S ’O RGANISENT

P o u rq u o i p a s . , , to u t le m o n d e s ’o r g a n is e a u j o u r d ’h u i e t les a r t i s a n s o n t eu le to r t de r e s t e r t r o p lo n g te m p s isolés. C’e s t ce que le s e c r é ta i r e de l 'U n io n A rt i -snnalo. e x p l iq u a i t m a rd i so ir avec force d é ta i l s o ux a r t i s a n s qu i ra - p o n d a u l à son a p p e l s ’é t a ie n tg r o u p é s à. l ’hô te l de ville, m is g r a c ie u s e m e n t à l a d isp o s i t io n des g e n s de m é t ie r s : A ppren tis , , c o m p a g n o n s 'e t m a î t r e s . .

P e n d a n t u n e b o n n e h e u re , M. R ousse l , de B e au v a îs , l i t l ’h i s t o r i ­que de l ’a r t i s a n â t , m o n t r a les av a n ta g es ' d é jà o b te n u s p a r les o r g a n i s a t io n s e x is ta n te s .

Il nous re s te b e a u c o u p à f a i re : c h a m b r e des m é t ie r s , a m é l io r a ­tions fisca les , a p p r e n t i s s a g e , lois soc ia les , c ré d i t a r t i s a n a l , c a isse de ch ô m ag e , etc., etc. N ous n 'o b ­t i e n d r o n s r ie n s a n s o r g a n i s a ­tion *.

Cette idée lit, son c h e m in d a n s • a u d i to i re p u is q u e l a p l u p a r t dos a s s i s t a n t s a d h é r è r e n t .

Q u a t r e d é lég u é s s e n l i s ie n s f u ­r e n t d é s ig n é s , soit : d e u x m a î t r e s a r t i s a n s e t d e u x c o m p a g n o n s .

U n e nouvel le r é u n io n a u r a lieu je 20 avril .

C haque mois , le p r e m i e r s a m e d i de 2 à 4 h e u re s , f o n c t io n n e r a u n e p e r m a n e n c e e t u n e ex p o s i t io n de t r a v a u x a r t i s a n a u x fu t e n v isa g é e p o u r le d éb u t de l’a u to m n e p r o ­ch a in .

Cette r é u n io n é t a i t p r é s id é p a r M. S toeflle r , c o rd o n n ie r , ru e du Châtel. Elle fu t su iv ie d ’u n e sé r ie de q u e s t io n s a u x q u e l le s le co n fé ­r e n c ie r s ’efforça de r é p o n d re .

S a lu o n s , avec joie ce c o m m e n ­ce m e n t d ’o r g a n i s a t io n de nos a r ­tisans .

-«on ­

de

AMICALEdes A n c ie n s E lèves

l ’Ecole de la r u e de V illever t

On n o u s p r ie de r a p p e l e r que r a s s e m b lé e g é n é r a le a n n u e l le de l ’A m ic a le a u r a l ieu d e m a in d i ­m a n c h e 11 avr i l .

Voici le p r o g r a m m e de la j o u r ­née : R é u n io n à l ’école : p a i e ­m e n t des co t isa t io n s . R a p p o r t s m o r a l e t f in an c ie r .

A l ’is sue de la r é u n io n , v is i te a u ci.metière .et d é p ô t de g e rb e s s u r lés to m b e s des p r é s id e n t s et a m is décédés.

A l t h e u r e s 30, m e sse à l a c a ­th é d ra le , il l ’in te n t io n des p a r e n t s e t am is d é fu n ts des m e m b r e s de l ’A m ica le . •

A 14 h e u r e s 30, s é a n c e r é c r é a t i ­ve à la s a l l e J e a n n e d ’A rc. Les e x c e l le n ts a r t i s t e s «-Les A m is de l a S cèn e » i n t e r p r é t e r o n t La M a r r a in e de C harley , com éd ie bouffe e n 3 ac tes de M a u r ic e O r - ' d o n n e a u e t B r a n d o n - T h o m a s .

A u c o u rs des e n t r ’ac te s : m u s i ­que et in te r m è d e s v a r ié s .

P r i x des p la c e s : 4, 5 e t G fr P r ix u n iq n e : de 4 f r a n c s à to u te s les p la c e s p o u r les m e m b r e s h o ­no ra ire s . et ac tifs e t l e u r fam ille , a in s i que p o u r les fam il le s des e n f a n t s des écoles l ib re s . L o c a ­tion g r a tu i te , 10, ru e de V illever t .

A 19 h e u re s , d î n e r a m ic a l à J Hôtel R id a rd , ru e B ellon .

Optique Médicale Spécialisée

FESTIV A L OFFENBAGHN ous r a p p e lo n s à nos le c te u rs

(lue c ’es t jcudi< p r o c h a in , q u ’a u r a lieu au t h é â t r * m u n i c i p a l , le t ro i ­s ièm e e t d e f h i e r fes t iva l que l ’H a rm o n ie M u n ic ip a le offre à son lidèle et éc le c t iq u e p u b l ic S en l i-

Les- c o n c o u rs de M m e R e ine L o rin , de l’A thénée , de M. P h i l i p ­pe L e u l l ie r d é jà t a n t a p p r é c ié des fe rv en ts de ces m a n i f e s ta t io n s e t de M, R e n é P ro t , t é n o r des Oonccéts Colonne, s o n t a c tu e l le ­m e n t a s su ré s .

A jo u to n s que le p r o g r a m m e s e r a c o m m e n té et p r é s e n té de façon h u m o r is t iq u e et é lé g a n te pa r u n -spé c ia liste, do ces fes t iva ls M. Echgho tïo r , p r o f e s s e u r de le t­t re s et d iso n s en c o re que l 'H a r ­m on ie M u n ic ip a le >met. d e b o u t u n p r o g r a m m e m u sica l- dé 'p r e m i e r o rd re .

N ous e s p é r o n s donc que la p o ­p u la t io n S cn l îs ie r in e a u r a à c œ u r de v e n i r a p p l a u d i r ce c o n c e r t de choix , q u i lui e s t o ffert d a n s dos co n d i t io n s de p r i x t r è s a b o r d a ­bles.

La loca tion a l ieu a u T h é â t r e s a n s a u g m e n ta t io n de p r ix .

de

ASSOCIATION AMICALE des A n c ie n s E lèves

l ’Ecole P u b l iq u e des G arçons de S en l is

R E P R IS E DU T IR A u jo u r d ’h u i d im a n c h e .11 avril ,

s é a n c e d ’e n t r a în e m e n t a u s t a n d du M o n ta u b a n , de 0 h e u r e s à 11 h e u r e s p réc isés .

AFFICHAGEDANS LA VILLE DE SENLISM a d am e Veuve Elie LEQUEUX,

4 bis, r u e de la F o n ta in e des A r è n e s , à SENLIS', in fo rm e M es­s ie u rs les Officiers P u b l ic s et M in is té r ie ls e t s a n o m b r e u s e c l ien tè le , q u ’elle c o n t in u e à a s ­s u r e r le se rv ice de l ’a ï f lch âg e d a n s la V ille d e ; S en l is , avec le m ê m e soin et a u x m ê m e s c o n d i­t ions q ue son d é fu n t m a r i . 2598

» o « — -

A TTE N T IO N 11!UNE SEULE SEANCE !!!

L a t r è s a m u s a n t e com édie en 3 a c te s « L a M a r r a i n e de C h a r ­ley » de M a u r ic e O rd o n n e à u e t B r a n d o n - T h o m a s qu i s e r a jouée p a r les a r t i s t e s r é p u té s de la t ro u p e « Les A m is ;de l a S cèn e », n ’a u r a q u ’u iie s e u le r e p r é s e n t a -

- l ion à la S a l le J e n a n e d ’A rc , d i ­m a n c h e 11 av r i l , en m a t in é e à 14 h e u r e s 30 ; a u c o u rs des e n t r ’a c ­tes : ja zz des a m is de l ’a m ic a le et in te r m è d e s va r ié s .

M a lg ré les f ra is q u ’e n t r a în e ce tte i n te r p ré ta t io n , l ’A m ic a le des A n c ie n s E lèves de l ’Ecole des F r è r e s e t de l ’Ecole l ib re de l a ru e de V il le v e r t a m a in t e n u les p r ix à 4, 5 et 6 f r a n c s avec t a r i f u n i ­que do 4 f r a n c s à to u te s les p laces p o u r les m e m b r e s h o n o r a i r e s et ac tifs et l e u r s fam il les a in s i que p q u r les fam il le s des e n fa n t? des- écoles l ib res .

On p e u t r e t e n i r ses p la ce s , 10, r u e de V illevert.

Et s u r to u t n ’-oubliez p a s u n e s eu le s é a n c e à la sa l le . J e a n n e d ’A rc d im a n c h e 11 av r i l , à 14 h. 30, N ous vous d o n n o n s r e n d e z - vous ! Venez n o m b re u x . Les p e r ­so n n e s q u i c r a ig n e n t l e - r i r e e t sa co n tag io n ; fe ro n t b ie n de s ’a b s te ­n i r , c a r l a p ièce e s t l i t t é r a l e m e n t d éso p i la n te .

AUX VINS DIRECTS16, r u e d u Châtel, S EN LIS

ECLAIREURS DE FRANCE H e n r i L H 0T E , à S en lis

M. Henri Lhoia, jeune, e x p lo ra ­te u r d o n tm u u s a v o n s p a r l é d a n s u n préeéd.enl a r t ic le , fe ra le m e r - c m l i 21 av r i l , e n so irée a u T h é â ­tre m u n ic ip a l , /u n e c o n fé re n ce s u r le s u je t : « A u x p r i s e s avec le S a h a r a .’i». V . .

a r é c e m m e n t l iv re p u b l ié sous ses lo n g u e s I# déser t , qu i o u v r a i t

, l ’é d i te u r le

r a n -

l ’ou-p ré .

I. e x p lo ra te u r r o q lq d a n s u n ce m êm e litre ,( l o n n n é f # d a n s

D an s l a note v ra g e de LhôU ■sentait a in s i :

« H e n r i Lhote es t le fils d ’u n s c u lp te u r a n i m a l i e r d ’u n e c e r t a i ­ne no to r ié té . R es té o r p h e l in à 12 an s , il d u t p o u rv o i r à sa s u b s i s ­t a n c e . A insi se p r é p a r a i t - i l à n e p a s c r a i n d r e l ’in d ig e n c e des m o y e n s . C om m e b e a u c o u p de p e t i ts p a r i s i e n s , il l i t t r e n te - s ix m é tie rs , ' des m é t ie rs a l i ­m e n ta i r e s qu i lu i p e r m e t ta ie n t d ’a t t e n d r e suh h e u r e * et de V y

fïet to u t en g a - il p a r a c h e v a i t

iux cou rs d u ’so ir d u M u sé u m d ’H isto ire

p u is le d im a n c h e

lion

POU»►OUB VOIR oc PRES

Gleuvenot- Opticien professionnel

ï , rue de l ’Apport-au Pain, SENLIS (en face de l ’Hôtel-de-Vilie)

•E x écu tio n des Ordonnances

E xam en par méthode subjectiveLunetteries et Verres de marques

Toutes Réparations de suiteB a r o m è t r e s — T h e r m o m è t r e s

— J u m e l i .e s —876

- ■ ■ ■ ■ * ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■

COMPAGNIE D’ARCDE S E N L IS -M O N T A U B A N

D im a n c h e d e rn ie r , p a r u n soleil p r in t a n i e r , la c o m p a g n ie d ’a r c d u M o n ta u b a n e f fec tu a i t so n t i r à l ’o ise a u p o u r d é s ig n e r le roi p o u r F a n h é e 1937.

Dès 14 h e u r e s 15, en p r é s e n c e d e M. C a rte r , c o n n é ta b le de la c o m p a g n ie , le vo la ti le fu t exposé a u x (lèches de nos b r a v é s c h e v a ­l ie rs d ’a rc ; b ie n p e rc h é s u r s a p la n c h e t te , le f ier m o in e a u fut loin d e s ’ef f rayer , c r â n e m e n t il o p p o s a u n e r é s i s ta n c e fa ro u c h e a u x flèches d u c a p i t a in e L cb lond e t des au thes c h e v a l ie r s p o u r s ’a v o u e r v a in c u à l a 15” h a l te , sous celle d u c h e v a l ie r P i e r r e Le- b lond , qui fu t p ro c la m é roi.

AI. u* Alo.i i •< • tYîlicitM l e 'n o u v e a up r o m u et M. T ro n c in , c a p i ta in e h o n o r a i r e de la c o m p a g n ie , lui r e m i t le c a d e a u h ab i tu e l . .

Le roi r é u n i t la c o m p a g n ie p o u r la fo rm a t io n du b u r e a u qu i fut co m p o sé com m e il su i t :

C o n n é ta b le : M. C a r t e r ; V ice- co n n é ta b le : M. T u r q u c t ; c a p i t a i ­nes h o n o r a i r e s : MM. H o tt in et T ro n c in ; l i e u t e n a n t h o n o r a i r e :

.M . B o n te m p s ; roi : c h e v a l ie r P ie r r e L cb lond ; c a p i ta in e : M. Lcblond V. ; so u s - L ieu tenan t p o r te d r a p e a u : M. P ré v o s t ; e é n - se.ur : M. P ie r d o n ; s e c r é ta i r e - t r é s o r ie r : M. B e r n a r d V.

Les offic iers et c h e v a l ie r s de la c o m p a g n ie r e m e r c ie n t l e u r s m em bres, h o n o ra i r e s , l e u r fam ille et a m is qu i o n t a s s is té à cette fête*

V ousLes

Le café

a u r e z d u b o n vin. p r ix les p lu s b a s de l a rég ion .

Le v in r o u g e '9°5 à 2 fr. 35 Le vin ro u g e i l 0 à 2 fr. 50

La b iè re et le c id re 0,95 le lit.Les f ro m a g e s , f r a i s ............;...

................. à l a c rè m eà 3 fr. 50 les 250 gr. P ro f i tez ! ! ! 2599

FETE PLACE DEN ’oub liez pas,

r e de ce lte fête.S ig n a lo n s q u ’à la d e m a n d e de

n o m b r e u x d a n s e u r s , le ba l «aura l ieu les s a m e d i et. d im a n c h e so i r et n o n le lund i .

Les se c t io n s f é m in in e s et m a s ­c u l in e du « Réveil de S en l is », a in s i que la c l ique en su p e rb e fo rm e , d o n n e r o n t l e u r ' co n c o u rs le d im a n c h e .

1 ! I

CREILce so i r T o u v er tu -

VELODROME DE SENLISLa d e u x iè m e ré u n io n d u c a le n ­

d r ie r 1937 aura , l ieu le d im a n c h e 25 'avril , avec u n s u p e rb e p r o ­g r a m m e de co u rse s c o m p o r t a n t :

E l im in a t io n d é p a r te m e n ta le , 3e, 4e c a té g o r ie s et d é b u ta n t s : 25 fr., 20 fr., 15 fr., 10 fr., 10 fr.

P r ix du P r in t e m p s , v i te sse 1.000 m è tres . F in a le : 100 fr., 70 fr., 50 fr. Le d e u x iè m e des Ta linale*-. 20 f ra n cs .

G ra n d P r ix de l ’Hôtel d u G ra n d - Cerf, in d iv id u e l le 30 to u rs , d e u x c la s s e m e n ts : 80 fr., 60 fr., 40 fr. 25 fr., 15 fr.

G ra n d P r ix T u r q u e t de la Bois- serie , a m é r ic a in e I h e u r e : 350 fr.,

■250 fr., 150 fr., 100 fr., 80 f ra n c s , p lu s p r im e s sp é c ia le s a u x cou-rHuirs do. l ’Oiwn.

Au c o u rs de l a r é u n io n : leje u n e , « Toto M a rn a y », le p lu s je u n e a c ro b a te m o to c y c l is te du m o n d e fera u n e exh ib i t ion .

S o n t d é jà e n g a g é s : les p a r i ­s ie n s : B u a t-L esp i l lez , du V ol­ta i r e S po rt i f , V uillem i n -R ou il- la rd , de la P édalo C h a re n to n n a is e , u n e b o n n e équiper de R e im s, etc., etc. Nos am is G a lla rd -L e te l l ie r , a u r o n t des é q u ip e s t rè s « d u r e s » en a m é r ic a in e e t .a v e c le u r fo rm e ac tu e l le n o u s àâbisteronts à u n e for! jolie s é a n c e de spor t .

p r é p a r e r . En < g n a n t s a vie, son i n s t r m ‘ e t à ceux n a tu re l le p r o f i t a n t de ses r a n d o n n é e s scou­tes, il c o n s t i tu a i t u n p e t i t musée avec l a f lo re et la f a u n e de forêts f ra n ç a is e s , d e v e n a n t f in a lem e n t u n y é r i ta b lé sp é c ia l is te de Ther- pélologie , la sc ience des reptiles.

E t le rêv e p r e n a i t c o rp s a u fur e t à m e s u r e de l ’a m p l i l ic a t io n des c o n n a is s a n c e s , ce rêve éclô t un jo u r d a n s sa, p sy c h o lo g ie d ’e n ­fan t , à la su i te de l a le c tu re de l’o u v r a g e d u p r o f e s s e u r G au tie r s u r le S a h a r a e t des réc i ts v e r ­b a u x d ’u n v ie u x p a r e n t , officier a u S o u d a n . . . H e n r i L ho te i r a « d é c o u v r i r » d a n s le d é ta i l ces im m e n se s e sp ac es , p o u r r é v é le r a u x h o m m e s d ’é tu d e le u r p h y s io ­nom ie e th n iq u e , géo log ique et zoo log ique q u a s i in c o n n u e .

G’es t a lo rs la lu t te e n tê té e avecIci d e s t in cjui se m b le 'vouloir*l ’év in ce r , s a c h a n t p r o b a b le m e n t q u ’il e s t ta i l lé p o u r le t r io m p h e . U ne p r e m iè r e p o ss ib i l i té é c h o u é : il d e v a i t p a r t i r e n 1925 avec la M ission C i troën d ’in a u g u r a t i o n de la l ig n e au to m o b i le t r a n s a - h a r ie n n e , p r o je t f in a le m e n t a b a n ­d o n n é p a r ce tte l i rm c c o m m e r ­cial!'. P u is u n e a u t r e o cc as io n se p ré s e n té , qu i se m b le ce tte fois c e r ta in e : Je M u sé u m l ’a d jo in t co m m e n a tu r a l i s t e a u n e m is s io n q u ’o r g a n is e le p r in c e S ix te de B o u rb o n . Il p a r t p o u r A lger , b a s e de d é p a r t où le p r in c e av isé t rop t a r d de so n a r r iv é e , lu i a p p r e n d qu 'il ne p e u t p lu s l ’em m e n e r .

V a- t- i l s ’en r e t o u r n e r à P a r i s à la qu ê te d ’u n no u v e l em p lo i sé ­d e n ta i r e , q u a n d il se t ro u v e à la p o r te du H o g g a r ? B ien q u ’il n ’ait à la d isp o s i t io n d e son d é s i r que q u e lq u e s p a u v r e s économ ies p e r ­s o n n e l le s e t son ig n o r a n c e des choses de l ’A fr ique , il déc ide de t e n t e r sa , c h a n c e : les dés so n t jo u é s ce tte fois-, s a n s r é m is s io n . . .

Le p r in c e l 'e n c o u ra g e a , le r e ­c o m m a n d a a u c a p i t a in e L e h u - r e a u x qui le p r é s e n te a u g é n é ra l M e y n ie r , lequel o b t ie n t f in a le ­m e n t p o u r lui u n e a u d ie n c e du G o u v e r n e u r G énéra l . E t c ’e s t a i n ­si q u ’il reço i t Tà.d juvent p ré c ie u x d ’u n e m is s io n ,officielle : é tudedes m ig r a t io n s et du déve loppe m e n t des a c r id ie n s . M ais to u t ce la n ’a p a s é té s a n s d ifficultés , c a r r ie n d ’e x t é r i e u r n e p a r l e e n sa faveu r . Il e s t p a u v r e de m o y e n s p é c u n ia i r e s ; m a lg r é u n e rée lle fo rm e p h y s iq u e ac q u ise p a r la p r a t iq u e de l a m é th o d e n a tu re l le H ébert , ne d o n n e p a s l ’im p r e s ­s ion de p o s s é d e r b ea u c o u p d ’e n ­d u r a n c e , en f in es t n a ïv e m e n t r e ­v ê tu de son cos tu m e sc o u t . . . H’im a g in e - t - i l que c ’e s t d a n s ce t­te te n u e q u ’il p o u r r a se r e n d r e a u S a h a r a ?

M ais la f lam m e de sa. déc is ion fe ra m o l l i r ces ob jec tions . S a i t - on ja m a i s ? L ’e n g a g e m e n t p r i s à son é g a r d n ’es t p a s si c o m p ro ­m e t ta n t , on v e r r a b ie n ce q u ’il fera..' . Q u ’il se r e p d e donc à El Goléa où do i t p a s s e r p r o c h a in e ­m e n t le convoi au to m o b i le de r a ­v i ta i l l e m e n t p o u r T a m a n r a s s e t . Il p a r t i r a avec lu i r e jo in d re le c œ u r du H o g g ar , c e n t r e des r e c h e rc h e s qui lui so n t confiées.

I' se r e n d d o n c à El Goléa.E t a lo rs c o m m e n c e m ie av e n -

tu r e en tro is p h a s e s qui se d é r o u ­le n t a in s i :

Un vo y ag e de 3 a n s d ’El Goléa a T a m a n r a s s e t , d a n s le H oggar , de jà à A gadez d a n s TAïr, p u is d a n s le S o u d a n , s u r le N iger , j u s ­q u ’à B a m a k o , avec , r e to u r p a r l’A d r a r des I fo ras , le H oggar , l’E rg o r ien ta l . 15.000 k i lo m è tre s de ro u te , 400 k i lo s .d e d o c u m e n ts sc ien t i f iq u e? q u ’il v a o f f r i r a u M uséum .

Un second v oyage de 12.000 k i ­lo m è tre s e n a u to m o b i le avec la M ission. L e b a u d y .

Un t ro is iè m e v o y ag e de 20 m ois de Dja.net d a n s le T c s s a l i des A d d je r s ; p u is à t r a v e r s le T é n é ré et les con f in s S a l ja ro -S o u d a n a is , le H o g g ar , F o r t P o l ig n ac . 12.000 k i lo m è tre s , 24 c a is se s de d o c u ­m e n ts d o n t 14 sq u e le t te s h u m a in s e t des m il l ie r s d ’ob je ts t ro u v és d a n s 7 g is e m e n ts n éo l i t iq u e s m is à jo u r . 11 c h a m e a u x u sé s ou m o r ts d ’épu isem en t . . . « L hote es t en t r a i n de d é m é n a g e r le S a h a r a d ira un offic ier des T e r r i to i r e s du S u d ».

De f a i t L ho te a c h e v a u c h é s ix fois le S a h a r a , t r a v e r s é a u t a n t de l'ois_ le Tanozrouft. e t le T én é ré ,« d é s e r t s de la soif » ou d eu x fois il fu t s u r le p o in t de m o u r i r fau te d ’eau , seu l avec son éto ile .. .

LA r e c o n s t i t u t i o n h i s t o r i q u e

d u 30 MAI PROCHAINAVIS IMPORTANT

R'J vue de l 'o rgan isa t ion du rorteg'e^des co rp o ra t io n s e t do la ' ' ' ' ' 'm 'u tion des rues q u ’e m p r u n - m a le cortège une r é u n io n a u r a !i'u diRU l a ' g r a n d e sa l le de lu)b'l de ville jeud i p r o c h a in 15

a v n l , à 20 hemy» Muco comité d ’o rg an isa t io n , les

b u r e a u x du Byndioat d ’in i t ia t iv es cl de PUnion des C o m m erça n ts et In d u s t r ie l s de Sentis, p r ie n t in s - la m in c u l toUs jeu rs a d h é r e n t s de v o u lo ir bien y assister.

LA SEMAINE DE 40 HEURES ' A LA BARqtft DE FRANCELa B anque (jo P \ance , su e c u r -

»salc de S e n l i s a l 'h u n u eu r de PUf 1e r , à la cu/niciisisu^^Q p u - blic, qu en ap p l ica t io n du d éc re t d u 31 m a rs 1937 s u r ta se m a in e de 40 heu res , ses b u r e a u x r e s te ­ront ferm és • ch a q u e se m a in e le .samedi à p a r t i r du 17 a v r i l in c lu ­sivem ent.

ET LA PATENTE !Au m arché , l e -m a rc h a n d b o n -

n e l i e r Gilles Ségal, de P a r is , n é ta i t pas en possession de sa p a t e n te de m a rc h a n d a m b u la n t .

R é su l ta t : une co n tra v en tio n .

DE L’ESSENCE A BON MARCHED im anche soir, ve rs m in u i t , u n e

au tom ob ile s toppait d ev a n t le g a ­r a g e de M. Urbain Decock, a v e ­n u e d u Maréchal Fort), e t se m i ­sai! s e rv i r //v-/,,.—liiros d ’essence.

U ne fois servi, l 'au to m o b il is te d e m a n d a un b idon d ’huile , p e n ­d a n t que M. Decock se r e n d a i t c h e r c h e r ce bidon, l ’in c o n n u en p ro f i ta p o u r m ettre son m o te u r en ro u te et p re n d re la fuite.

La. g e n d a rm e r ie de S en l is a o u ­ver t une enquête .

G râce à l ’hab ile e n q u ê te de la g e n d a r m e r ie , on a a p p r i s que T au tom obil ip do n t le c o n d u c te u r s était_ a r r ê té au g a r a g e Decock, a v a i t é té volée à P a r is , à l a p o r te d ’un g a r a g e , au p ré ju d ic e d ’un h a b i t a n t de l a capita le .

E lle a été re trouvée a b a n d o n ­née, d a n s u n e ru e du 2e d is sem e n t .

a r r o n -

«Va toilette^ un seu l appareil

C H A U F F E -E A U

vous permet davoi r d er e a u c h a u d e € £ G n o m i q u s f n € n t

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THEATRE MUNICIPAL CINEMA DE SENLIS

S a m e d i 10 av r i l î so irée à, 20 h. 45 D im a n c h e 11, m a t in é e à 15 h.

so irée à 20 h. 45 L u n d i 12 avr i l , so irée à 20 h. 45

Les Deux Gossesd 'a p r è s la pièce cé lèbre de P ie r r e DlCGUBCELLE

in tem pétée p a r li' c o m iq u e ïo p u la i r e Dorville avec M a u ric e F l a n d r e G erm a in e Rouer, sociétaires de la Comédie F r a n ç a i s e ; Annie D ucaux , M a r ­g u e r i te P i e r r y et les p e t i ts S erge G rave e t Jacques Tavoli, d a n s Tes rô les de Claudinet e t de F a n fa n .

G us tav PlfOHLICH d a n s u n e production v ienno ise

Lieutenant B obya v e c laJuutUAAROVA - ..

EX.LAIR JOtJll.XAL (A c tua li té s

— I L o c a t i o n g ra tu i te

- » o « -

A V I SM. CHORON, e n t r e p r e n e u r de

m a ç o n n e r ie , à Senlis , in fo rm e sa c l ien tè le , qu 'il a c h a n g é de do ­m ic ile et q u ’il e s t in s t a l l é m a i n ­t e n a n t r u e des V ignes .

H O T E L ,D U G R A N D C E R F 5

S E N U S

Henry WONDRAK, D i r e c t e u r - P r o p r i é t a i r e

1 réunions f a m i l i a l e sm a r i a g e s , ,

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!« yrandi el petits Silons de

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Etat-Civil de Senlis

BANQUE MERCIERA p p lic a t io n de la loi de 40 h e u re s

N ous avons l ’h o n n e u r d ’in f o r ­m e r n o tre c l ien tè le q u ’en a p p l i ­ca t io n du d éc re t du 31 m a r s 1937, les b u r e a u x , ca isses , sa l le des coffres, s e ro n t fe rm és le sam edi tou te la jo u rn é e à p a r t i r d u 17 a v r i l inc lus .

» o « --------

AERO-CLUB DU VALOISL ’A éro-C lub du Valois s es t

réun i m e rc re d i so ir , a u siège du S y n d ic a t d ’in i t ia t iv es , sous la p ré s id e n ce de M. B ricout, son p rés id en t , aÿTint à ses côtés MM. Is idore P révost e t Hallo, v ice- p rés id e n ts .

M. Louât, m aire de Senlis , qui av a i t é té oonyimà cette r é u n io n , fut in fo rm é iofs dn l ’A éro-Tdub et u. promis d ’a i d e r à leu r ré a l i s a t io n dans toute la m e su re d u possible.

— ~ » o « - — -,UN CYCLISTE

TOMBE DE SA MACHINED an s la soirée de d im a n c h e ,

s u r la route de Creil, u n cyc lis te d u nom de Eugène Boissons, âgé de 55 ans , exerçan t la p ro fe s s io n ' de m enu is ie r , et d e m e u r a n t r u e des Bouleaux, à N ogen t-su r-O ise , es t tom bé de s a m achine .

Relevé blessé, il a été t r a n s p o r ­té à l ’hôpita l général p o u r q u e l ­q ues jours .

1937

-E u g é n ie M a r-

Fossiez ,

du T'r a u S A vril N a is sa n c e s

2 . T h é rè s e -M a r ie lin, \ i l lem étr ie .

3. S o la n g e -G e rm a in o 22, ru e des J a r d in i e r s .

5. G la u d e -E rn e s t Colin, 1, f a u ­b o u r g S a in t -M a r t in .

P u b l ic a t io n s de M a r ia g esE n tre M. H u b er t-V i lf r id -A lc id e

B é gard , s e rg e n t a u 5“ r é g im e n t du Génie, à V ersa i l le s , e t Mlle R e n é e -J o s é p h in e E snou , s a n s p ro fe ss io n , d e m e u r a n t à S en l is , 25, p lace de la Halle.

E n t r e M. L uc ien - A le x a n d re - A chil le F asque l le , ta p is s ie r , d o ­micilié à S en l is , 35, ru e de P a r i s , el Mlle R a y m o n d e -A n d ré e M é n a ­ger , c o u tu rè re , dom ic il iée à V itry - su r -S e in e (S e in e ) , 6 , b o u le v a rd L am o u ro u x .

E n tre M. J u l i e n - R a p h a ë l B ouko, b r ig a d ie r -c h e f a u 4" r é g im e n t de S p ah is m a ro c a in s , en g a r n i s o n à Senlis , e t Mlle M a rc e l l in e -R a y - m onde M a u ry , s a n s p ro fess ion , domiciliée à * N o g c n t- su r -O ise , 42, ru e P as te u r .

E n t r e M. D efay A rsèn e -E m ile , m a ço n , dom ic ilié a u M ans , 5, ru e du P o rt , p ré c é d e m m e n t à A r n a g e

■ ( S a r th e ) , et Mlle L é o n t in e -M a r ie - G eorge t te Hugot, s a n s p ro fe ss ion , dom ic il iée à Senlis , ro u te de Grépy.

Décès1 " .avr i l . J o se p h -V ic to r H a rd ie r ,

m a n o u v r ie r , 77 an s , dom ic il ié à N o g e n t- su r -O ise , décédé 1, fau - b o u r g S a in t - M a r t in .

2. E l ie -A le x an d re L eq u e u x , a f ­f ich eu r m u n ic ip a l , 56 a n s , 4 bis , ru e de la F o n ta in e des A rènes .

2 . A d è le -A n g é liq u c L e g r a n d , 63 an s , dom ic il iée à C han ti l ly , ro u te de Creil, décédée 1, f a u b o u r g S t- M a rt in .

4. A n g é l iq u e M o r t i è r e , é p o u s e D u m ut, 85, a n s , r u e de P a r i s .

— » o « —

C A R N E TMARIAGE

— N ous a p p r e n o n s le m a r i a g e de Mlle G e rm a in e Boiv in avec M. R ené B erge .

La b é n é d ic t io n n u p t ia le le u r s e r a d o n n é e s a m e d i p r o c h a in 17 av r i l , à 11 h.'Va en la c a th é d ra le de Senlis .

Nous p r é s e n to n s nos m e i l le u rs v œ u x a u x f u tu r s ép o u x e t nos c o m p l im e n ts à le u rs fam illes .

■— On n o u s p r ie d ’a n n o n c e r le m a r i a g e de M. L u c ien F asq u e l le avec Ville Ra y m onde M é n ag e r , qu i s e r a cé lé b ré à V i t r y - s u r - S e ine . * 2597

— Nous M. M a r in s

je u d i

NECROLOGIEa p p r e n o n s la m o r t de H u g u es , d éc éd é à P a -

l ' r av r i l , d a n s sa 44'r is, le a n n é e .

Le r e g r e t t é d é fu n t , em p lo y é à la C o m p ag n ie du N ord , es t le p è re de* M! lu l lug ’uu s , d a c ty l o a u g’r e j ïed u t r ib u n a l civil.

Les o b sè q u e s o n t eu l ieu lu n d i d e r n i e r en la c a th é d ra le de S en - 1 ts.

N ous p r é s e n to n s à M m e H u ­gues , a ses e n f a n ts et à tou te la fam ille , nos s in c è re s c o n d o lé a n ­ces.

— M ard i d e r n i e r o n t eu lieu, en ia c a th é d ra le de S en l is , les obsè- q u es de M. E l ie -A le x an d re Le- 1 m e u x , a f f ic h e u r m u n ic ip a l , a n ­cien^ c o m b a t ta n t , décédé , à l’âg e de 55 an s , en son dom ic ile , 4 bis , ru e de l a F o n ta in e des A rènes .

N ous a d r e s s o n s n os s in c è re s co n d o léa n ce s à la fam ille en deuil .

— N ous a p p r e n o n s avec pe in e la m o r t de M m e veuve G au lt ie r , décédée s u b i t e m e n t chez ses e n ­fan ts , M m e e t M. B e a u d e q u in , f a c te u r à B é th i s y - S a in t - P ie r r e d a n s - - -n ie r.

Les o b sè q u es o n t lieu le sa m ed i 10 c o u r a n t , e n la c a th é d ra le de Senlis .

N ous p r é s e n to n s à M m e et M. B e a u d e q u in , l ’e x p re s s io n de nos b ien v ives cond o léa n ce s .

— On n o u s p r i e d ’a n n o n c e r la m o r t de A hue veuve F o u rn ie r , née H e n r ie t te B o u la n g e r , fille de M me veuve B o u la n g e r , de S en l is , en son dom ic ile , à B e a u v a îs , le 2 av r i l , d a n s s a 45 ' an n é e .

Cette p e r s o n n e qu i a eu t re ize e n f a n ts , d o n t h u i t so n t en c o re v iv a n ts , é t a i t t r è s c o n n u e à S e n ­lis, a y a n t vu le j o u r et p a s s é sa je u n e s s e d a n s n o tr e ville.

Une m e sse se ra d ite à son in ­t e n t io n le m e rc re d i 14 av r i l , à 8 h e u re s , e n l ’é "Sertlis.

Le pré. f a ire p a r

sa 74e a n n é e , le 7 a v r i l d e r -

J i s e c a th é d ra le de

s e n t av is l ien t h e u de 2589

r e m e r c i e m e n t sM me Elie L e q u e u x et ses

e n f a n ts , M m e veuve L ouis L e­q u eu x , M me v euve H e n r i Del âge e t ses e n fa n ts , M. et M me Léon C h a r p e n t i e r et le u rs fils, t r è s to u ­chés des n o m b r e u s e s m a rq u e s de

e m p a th i e q u ’ils o n t re ç u e s à occas ion du décès de M. Elie

L equeux , a d r e s s e n t l e u rs r e m e r ­c ie m e n ts a u x p e r s o n n e s q u i on t iss is té a u x o b sè q u es ou q u i le u r

o n t e x p r im é des r e g re ts , à celles qui on t o ffert des f leu rs e t s ’ex -ciisonl a u p r è s de celles uni, p a r u n oub li in v o lo n ta i re , n ’a u r a ie n t p a s r e ç u de fa ire p a r t .

e u r s r e m e rc ie m e n ts s ’a d r e s ­s e n t en co re , to u t s p é c ia le m e n t , à a S ec t ion de l’U. N. G. de S en l is

p o u r le p ie u x h o m m a g e r e n d u à la m é m o ire du dé fu n t . 2596

— M me H u g u es , scs E n fa n ts et la r a m i l l e , t r è s to u c h és des n o m ­b r e u s e s m a r q u e s de s y m p a th ie q u i l s o n t re ç u e s à l ’o cc as io n du deces de M. H u g u es , a d r e s s e n t le u r s r e m e rc ie m e n ts a u x p e r s o n - nes qui o n t a s s is té a u x obsèques , a l a Caisse de S o l id a r i té , à ses c a m a ra d e s , à tous c e u x q u i o n t o ffert des f leurs ou q u i l e u r o n t e x p r im é des r e g r e ts e t s ’e x c u s e n t a u p r è s des p e r s o n n e s qui, p a r u n oubli in v o lo n ta i re , n ’a u r a i e n t p a s r e ç u de f a i r e - p a r t . 2599

C H AN TILLYL E S E LEC TIO N S M UNICIPALES

com plém enta ires du 4 avrilNous donnons ci-dessous les ré ­

sultats du sc ru tin et le nom bre dep a r chacun des can-voix obtenus

d ida ts :Nom bre d ’électeurs insc ri ts 1.490Nombre de votants .............. 1.224Bulletins b lancs ou nuls . . . 22Suffrages exprim és . . . . . . . . 1.202Majorité absolue ..................... 602

Ont obtenu :MM. Dubrouillet Jean . . 437 voix

Doucet Aristide . . 395 —P o tie r Cyrille . . . . 373 —liez Maxime ......... 293 —Ferveu r Jean ........ 202Catelot F e rd in an d . 201P nquier Georges . . 247Lesaffre Camille . . 239 ■—Vally Louis ........... 217 —Sauvegrain H enri . 208 —Saint-Sauveur .1. . . 194 —Texier H enri . . . . 77 —Voix diverses . . . . 46

Ainsi q u ’il était facile de le p ré ­voir il y a ballottage et les élec­teurs au ron t à voter à nouveau de­m ain d im anche 11 avril .

Les 3 cand ida ts de F ron t po p u ­laire qui a r r iven t en tête totalisent ensemble 1.200 voix. E n face d ’eux les 9 autres cand ida ts que nous ap ­pellerons pour la com m odité de la chose « na t ionaux » réunissen t 2.000 voix.

Ceci veut d ire, pou r faire une très simple ar i thm étique électorale — et en supposant en fin de com p­te que les élections se soient jouées sur les pa r t i s -— que le f ron t po p u ­la ire représen te p ou r l’instan t à Chantilly à peu près les 3 /8 de la population .

P a r ailleurs, chacun des ca n d i­dats de F ro n t popula ire ayant réu ­ni une m oyenne de 400 voix co n ­tre 666 ,voix environ aux candida ts « na t ionaux » si ceux-ci avaient été 3 au lieu d ’être 9 ; on peut en ­core avancer — réserve faite que. nous tablons sur 3 cand ida ts nat io ­naux im personnels — que l ’élec­tion des cand ida ts du F ron t popu­la ire dépend de la sente entente des cand ida ts « na t ionaux »,

Nous tenons de source autorisée , que deux listes reste ron t en p ré ­sence celle de F ro n t popu la ire et une liste nationale com posée de MM. Dez, F erveu r et Catelot, qui ont réun i le plus de voix d im anche dern ier. Félic itons-nous de cette d isc ipline, elle est r a re p ou r que nous la soulignions.

Aussi bien p lusieurs candida ts , un en par t icu lie r , ont-ils su faire ta ire de très légitimes aspira tions, espérons q u ’à leu r exemple c e r ­ta ins électeurs voudron t bien ne pas t rad u ire leur susceptib ili té par des abstentions.

ConférenceM. Raoul Follereau, p rés iden t de

la Ligue d ’Union Latine, a fait m ard i d e rn ie r 6 avril , salle Saint- Louis, une très in té ressan te confé­rence in titulée « Sur la route du P ère de Foucault », dont nous don­nerons un conipte ren d u dans no­tre p ro ch a in numéro.

Une m atinée musicale au profil de l’Ecole libre

De 11 av ril, à 15 lie vires, le T héâ-t re Saint-Louis d o nnera une m ati­née m usicale et l i t téra ire au profil de l’Ecole libre, avec le concours de MM. André Bardet, poète; Mar­cel Gennaro, com positeur; Mines Odette Fenton , d ic t ion ; Cécile Gen­naro , violoncelliste; Mlle Claire Monin, can ta tr ice p ian is te ; MM. Jean -F e rnand Helfer, d ic t ion ; Ma- rion Sonchal, téno r de l’Opéra.

Suic ideM ercredi m atin , le b ru i t courait

dans Chantilly du suic ide de M. Dallex. Ce m alheureux jeune hom- me —- actuellement en perm ission — s ’était effectivement donné la m or t en se p e n d a n t à son lit à l’aide de son cein turon.

C’est sa g ra n d ’m ère qui, étonné de tro u v er fermée la porte de sa cham bre, a lerta p a r l ’in te rm éd ia ire d ’un voisin, le com m issaria t ; un se r ru r ie r appelé ouvrit la porte et les autori tés fu ren t mises en p ré­sence de la tr is te réalité.

Bien q u ’on ignore exactem ent les motifs de sa décision, celle-ci fut fro idem ent p r ise comme en tém oi­gnen t certaines le ttres écrites la veille. La m ort de Mme Dallex, survenue souda inem ent et récem ­ment n ’est lias é t rangère à ce tte dé­te rm ination .

R em erc iem en ts M. et Mme Louis Do clé, très tou­

chés des nom breuses m arques de sym path ie qu ’ils ont reçu à l’oc­casion des obsèques de leur cher petit Hubert ad ressen t leurs re m e r ­ciements aux personnes ayant as­sisté à la cérém onie ou qui leur ont témoigné des regrets , plus p a r t ic u ­l iè rem ent celles qui ont apporté des fleurs, aussi le Bureau d u Syn­dicat de la Boulangerie et la So­ciété des Ninkos.

OFFRE DE SERVIC E M. BUREAU Georj

peut-être ? Lutin des suggestions. Il

Chantilly, petit et g rand (si toute­fois on peut les y in téresser) a t t i re ­rait ici du inonde où des cavalca­des — le term e a été b ien galvaudé — n ’a t l ire ron t personne .

E t pour la p ré s id e r pourquoi une Miss Chantilly ?, les « Miss » sont devenues bien communes... Une princesse de Condé, une duchesse de M ontm orency voilà qui nous pa- ra i t moins banal et surtout plus local ! H y a bien aussi la noble et douce Sylvie, chère à Théophile , que nous p o u rr io n s t i re r de son vallon secret, un peu trop secret

ce ne sont là que en est d ’autres.

« C h a n t i I h / - I I e - d e - F r a n c e »Sous ce t i t re qui chante et qui

fait évoquer le passé prestig ieux de no tre région, vient de se fonder une société d ’art, d ’histoire , de tou­risme et de sport qui p o u r ra i t faire g rand chemin.

Les s ta tuts de la nouvelle société ont été déposés comme il convient. En dehors des habituelles fêtes un peu banales et surannées, pour une époque désabusée : gastronomisme, cortèges de re ines ou de muses, etc., etc.; Chantilly-Ile-de-France p rom et de ressuscite r la vieille t r a ­dition de la vraie « joye » et du « gai travail » en nos contrées.

Nous n ’en d irons pas plus long au jo u rd ’hu i a t tendan t que nos con­frères par is iens aient ouvert le feu des éloges et des crit iques. Une in ­discré tion nous perm et de révéler, toutefois que Mme Rouzaud, A la Marquise de Sévigné, au ra it donné son en thousiaste adhésion à Chan- tilly-Ile-de-France, ainsi que de très m arquan tes personnali tés pa ­risiennes.

Le Chroniqueur de « l’d i i l de B œ u f »

Déclinez voire iden tité S. F. P.Il a r r ive assez souvent le jour, et

même la nuit, que le com m issariat de police est m andé p o u r ' i n t e r v e ­nir dans u n e rixe ou p our tout au­tre raison. Ces S. O. S. a r r iven t o r ­d ina irem ent p a r ta voie té léphon i­que. P a r aijleurs le dem andeu r s’il est invité à déc line r son identité se refuse généralem ent à la fou rn ir pour ne pas êlre mis en cause lors de l’enquête future.

Le Com missariat sera it r ec o n ­naissant aux personnes qui réc la ­ment ses services d ’observer cette règle é lém entaire de la co rrec t ion : à savoir déc line r leu r identité .

E T A T CIVIL du mois de m ars 1937

Naissances2. Chcveaux Andrée, 3, rue des

Fontaines.4. Guizelin Alyette-Germaine-Ro-

berte, 1, rue de Creil.7. Poileux Jacques-H enri-P ien

16, rue< des Cascades.^ 1 1 . Germain Henri, 16, rue de la Chaussée.

12. Sulfart Guy, Î 6, rue des Cas­cades.

17. Brighton Christ ian-Raym ond- Jacques, 16, rue des Cascades.

21. Tweed Jeannine-Nelly-Antoi- nette, 16, rue des Cascades. '

21. Borde Odilc-Geneviève, 34 rue du Connétable.

22. Lom bard in Nicole-Louise, 16 rue des Cascades.

2 7 . P o iace t Jnequelino-Thérèse. 10, rue (les Cascades.

30. Longuet Robert-Henri-Ed- mond, 34, rue du Connétable.

30. Coel Sylviane-Jacqueline, 16, rue des Cascades.

Décès2. Lemoing Marthe, 52 ans, 2, rue

de 1 H ôp ita l .2. V incent Alphée, 78 ans, 5, rue

de la Nonette.2 . Delie Jeanne-Julin , femme Le-

clere, 62 ans, 2, avenue du Bouteil- ler.

2. M urphy Anna-Maria, 81 ans, 2,f» cia 1 ,TTAux î 1 «-» 1

rre ,

P ierre-Alexandre-Eu- 100, rue du Connétu-

86

19,

„ - ’ges, 25', rue desCascades, Tél. 426, a l’h onneu r d ’in fo rm er la popula tion canti- lienne q u ’il se met à sa disposition pour tous travaux de p lomberie — eau et gaz — petites réparations et installations.

Sa qualité d ’art isan lui pe rm et d ’assu re r à sa fu ture clientèle un trava il soigné au plus juste prix.

2601A propos de Miss et de Cavalcades

Le Syndica t d ’in it ia t ive a établi pour 1937 — la grande année, celle de 1 Exposition ; souhaitons q u ’elle ne soit m arquan te que p a r cela ! — un im p o r ta n t p rog ram m e de fê­tes. Félicitons-le de s ’ingén ier à nous réc ré e r tout en a t t iran t à Chantilly les touristes, ces de rn ie rs é tant source de profit.

S e u l e m e n t d a n s n o t r e s i è c l e le s g e n s s o n t s i b i e n a c c o u t u m é s au sensationnel q u ’ils ne se dérangent q u ’à bon escient : p o u r voir du nouveau, du p itto resque, de l’iné­dit. Il est vra i q u ’on peut toujours p a r une public ité relevée et habile a t t i r e r la foule, mais si ce tte foule a la sensation d ’avoir été dupée on ne Ty r e p re n d plus ou tout au m oins 'il faut a t tendre un mom ent p o u r la rep ren d re .

P a r ailleurs, Chantilly jouit d ’un prestige tel qu ’il ne petit être ques­t ion d ’y faire de l ’a peu près. Il faut faire g ran d et b ien ou rien.

Or hélas ! l ’argent s’il est le nerf de la guerre est aussi celui des fetes et à vouloir en m onte r p lu ­sieurs il est possible d ’en dépenser beaucoup p ou r obtenir- des résu l­tats m éd iocres : une reconstitu t ion de cortège h is to rique — les sujets ici sont inépuisables — à grand spectacle, avec le concours du tout

7. P inson gène, 24 ans, ble.

24. Dégainé M arie-Hyacinthe ans, 2, rue de l’Hôpital.'

29. A ttwood André-Charles, ans. 27. quai de la Canardière .

30. Spooner E rnes t , 57 ans avenue de Chartres.

Publications de mariages10. Le Ja rie l des Chatelais Geor­

ges, l ieutenant au 31e régim ent de d ragons à Lunéville et Le Mée Ge-neviève-Elisabeth-Catherine-M ariesans profession à Chantilly.

19. Adam Joseph, b a rm a n à Chantilly et T huant Solange-Gene- vicye, sans profession à Chantilly.

2~. Gobert Jaeques-Jean-Joseph,O o s s m a l f , , , - i, C h i i i i t i l l y , i C i i - i g n vHeine-Marguerite, employée de b an ­que à Creil.

22. Gourlaouen Albert, manou- y n e r à Beuzec-Conq (Finistère), et Lem aire Renée-Louise, d ’usine à Chantilly.

23. Boucher André-Roge v r ie r boulangerMassez Paulctte-Suzêtte, ouvrière en chaussures à Rantigny.

23. L em aire Louis-Auguste m a­nouvrier à Chantilly et Caillet Ro- tiiïy 1 nn ie, ùomestique à Chan-

Mariages6. Devil lers Oscar-Léon-Joseph et

Boishardy Anne-Marie-Francoise- I oussainte.•i w ,,)u -nhLrYsen Joseph-F loren t et W aulh ion Denise-Léona.

30. Cosson Bernard-René-Josenh- Emile et Moral Yvonne-Mauricette.■■•■•■•■■■■■■■■■■■■■■■■«■a*

E L Y S É E -V en d ro d i 9,

D im a n ch e 11

ouvrière

iger, ou- Chantilly et

■aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa*

■ CH ANT I L L YS am e d i 10, Soirée

1 m a t in é e e t so irée Deux g r a n d s f ilm s

La g r a n d e c h a n te u s e ..................... GRACE MOÔÜËj d a n s

flltnez-moi toujours!...On conirnerLticM-a pjvx- :

L ’O rphelinavec J a c k HOLT

’t le p e t i t Jo c k e y J a c k y BEARC A c tu a l i té s E c l a i r - J o u r n a l

■■■•«•■•••■M»»

E E T Z

Mort de Mme Hétroij. — Nous ? VT ' S ? J T ris la m ° r t de Mm a Al- rod Hétroy, veuve de l’ancien

huiss ier du canton, conseiller d ’a r ­rondissem ent, décédé il y a deux mois environ.

Mme H étroy est décédée chez

année" à P a r i s ’ dans sa ,îü‘ Ses obsèques ont eu lieu m e rc re ­

di m atin , en l’église de Betz, entance 6 n o m b m is e assis-

Nous adressons à ses enfants, nos s inceres condoléancesplus

l ^ o n t - S a i i i t e - M a x e i i c ePharmacie rie service

Le d im anche 11 avril, le service de garde sera assuré p a r la P h a r ­macie iRibaud, rue des Vendredis.

Ecole rie per fec tionnem ent ries S. 0 . R.

Les cours de pe rfec tionnem ent de l’école des sous-officiers de ré ­serve de Pont-Sainte-Maxence et env irons auront lieu ait co u rs du tr im es tre aux dates suivantes :

In fan terie : 9 et 23 avril ; 14 et 21 mai ; 4 et l i ju in , à 20 h. 30,d a n s la s a l l e (lu s o u s - s o l d e l ’H ô t e l «du- V i i i o : n v r l l , 2 3 m a i e l 1 3ju in , à 7 heures, sur le lorrain. Ins­t ruc teu r : l ieu tenan t Flament.

Artillerie : 11 avril , 9 heures, Ca­serne A,gel, à Bcauvais ; 9 et 23 avril, 14 et 21 mai, 4 et 11 juin, à 20 h. 30, salle de l’Hôtel de Ville de Pont-Sainte-Maxence ; 18 avril, 23 mai et 13 juin, à 7 heures, sur le te rra in . Ins truc teu r : l ieu tenan t De- veaux.

L a Fête ries Mutilés du TravailTous les ans, le g roupem ent de

l ’Oise de la F édéra tion des Muti­lés du T ravail t ien t son congrès dans un chef-lieu de can ton du dé­par tem en t . Cette année, le choix s’est porté sur no tre ville qui rec e ­v ra donc dem ain d im anche 11 avril les glorieux invalides et m u­tilés du travail. P o u r bien m on tre r tout l’in té rê t q u ’elle p o r ta i t à ce 'groupem ent la M unicipalité p a n ­toise a subventionné cé- Congrès.

A 14 h. 30, en la salle de la Gaîté, rue de Creil, se d o nnera la grande fête annuelle , avec le concours de la société chorale et ly r iq u e « Les Bons Vivants ». Point n ’est besoin de fa ire l ’éloge de cette v ivante as­sociation qui com pte en ses rangs des ch a n te u rs et des ac teurs de qualité. Aussi est-ce à une brillan te rep résen ta t ion que sont conviés les Pontois . R appelons que tro is billets fie tombola donnent droit à l’entrée gra tu i te du concert. Le tirage de cette tombola se fera le d im anche 18 avril, à 9 heures, salle de l’Hô­tel de. Ville.

Assemblée ffénéraledu « Club Sainte-Maxence »

M ercredi d e rn ie r 7 avril, à 20 h. 30, s ’est tenue à l ’Hôtel de Ville, Rassemblée générale sta tu ta ire du C. S. M. Les sportifs s’étaient r e n ­dus nom breux à cette réun ion et c ’est devant une so ixan ta ine de m em bres actifs et honora ires que M. Dutertre , p rem ie r vice-presi- dent, ouvre la séance.

En l’absence de M. M archand , se­cré ta ire , tombé subitem ent malade, MM. D uter tre et Ollivier p résen ten t le rap o r t moral. P u is il est donné lec tu re du compte re n d u financier de. l’année. Comme dans toutes les sociétés actives, les dépenses ont augmenté, jet les recettes n ’ont pas suivi la même m arche ascendante ; m ais de nom breux ind ices font p ré ­voir une am éliora tion du budget.

Malgré de sérieuses difficultés en football, la p rem ière équipe s ’est m ain tenue avec facilité en p rem iè­re division, et elle est la seule que le ch a m p io n l ’Amicale Béthisyenne n ’ait pu battre. La deuxièm e équipe se classe 4*. L ’équipe m inim es a obtenu de très bons résultats.

La section de p rép a ra t io n mili- ta ire a présen té 8 cand ida ts et ob­tenu 7 succès. Les équipes de sixte ont rem por té 4 v ictoires sur G tour­nois.

Les deux r ap p o r ts sont adoptés à l’unanim ité .

M. Dutertre , dans son allocution très docum entée, rappe lle les o r i ­gines déjà lo in taines du C. S. M. et souligne tout ce que doit la société à un hom m e : M. le colonel Bigot. Le prés iden t du C. S. M. doit en ­co re être M. Bigot. A pprobations unan im es de l’assemblée.

On p rocède ensuite au renouvel­lement de la pa r t ie sortan te du Bu­reau. Sont élus à l’unanim ité :

MM. Mora, Madelaine, Delclèves, Caron, Chaussard , Georges Anto- nin. Le Bastard.

M. Decroze, sénateur-m aire , est acclamé com me p rés iden t d ’h o n ­neur.

On envisage ensuite l’avenir : fin de la saison de football, saison d ’athlétisme, cours de iP. M., en ­tra înem ent spécial des minimes.

La séance est levée à 22 h. 30.

R é u n i o n d u B u r e a u d u C . S . M.A l ’i s s u e d e r a s s e m b l é e g é n é r a l e

le Bureau a tenu sa p rem ière réu ­nion, sous la p rés idence de M. Du­tert re .

Voici l ’o rganisation actuelle du C. S. M. :

Prés iden t d ’h onneur : M. D ecro ­ze, sénateur-m aire.

Comité d ’ho n n eu r : MM. le m a r ­quis de Leppé, Stern, de Baillien- court, P rim et, Pinel, MM. les d i rec ­te u r de la S. A. F., de la C.- G. C. B„ de la « Salpa », de la « P apeter ie ».

Président ac t i f : M. Bigot.Vice-présidents : MM. D utertre

et Obry.Secrétaire général : M. Madelai­

ne.Secrétaire-adjoint : M. Heim bur-

ger.Trésorier : M. Mora.Conseillers : MM. Ollivier, As-

toin, Caron, Moreira, Braquet, Pin- guet, Delclèves, Chaussard, Le Bas- ta rd , M archand, Barizien, Georges.

Com m ission de football : MM.Obry, H eim burger, Caron, Moreira, Chaussard, Braquet, Barizien, Pin- guet, Dubois.

Commission d ’athlé tisme : MM.Madelaine. Chaussard, Leclère, Georges, Knus.

Commission de préparation m il i ­taire : MM. Ollivier, Astoin, avec le concours de la b rigade de g enda r­merie, et de l’ii is tructeur m ilita ire Lam arche.

C o m m i s s i o n d e s m i n i m e s : M M . Caron, Moreira, L e Bastard.

Séances d ’ath létisme et de P M • le d im anche m atin de 9 à 11 heu ­res.

P ro c h a in e assemblée mensuelle • le m e rc re d i 5 mai, à l’Hôtel de V ille ; une conférence p a r M. Neuens aura probab lem ent lieu.

La séance est levée, à 23 heures.

Pont-Ste-Maxence, cité de marins

, Sans doute est-ce le voisinage de 1 Oise qui donne aux jeunes P o n ­tois l ’a t tra i t de la m er et le goût de tout ce qui touche à la m arine. Beaucoup de nos jeunes gens ont servi dans les équipages de la flotte et il n ’est pas r a re de ren c o n tre r en nos rues quelques cols bleus « descendus à te r r e ». Ceci expl i­que d ’ailleurs le succès obtenu en no tre ville p a r la Fédéra tion des Anciens! M arins de l’Oise.

M. Decroze, sénateur-m aire, est p rés iden t des Sauveteurs de l’Oise. Nom breux sont nos com patr io tes qui s ’in téressen t aux questions nau tiques : tels MM. Astoin et Lé Mitouard, fervents de la navigation à voile, de ce vieux mode de loco­motion qui form ait de parfa i ts m a­r ins et d ’excellents navigateurs.

Tout dern iè rem en t je parla is ici- même de la maquette du cuirassé« D u n k e r q u e » e x é c u t é e p a r n o t r ecom patr io te M. D escham ps : unvrai chef-d ’œ uvre de patience, d ’art et de techn ique qui a soulevé I adm iration de tous ceux qui l’ont vu.

M. Descham ps a des émules. Voi­ci qu ’un ouvrier pontois, un -petit, un modeste, vient de réa liser une m aquette du paquebo t - « N orm an­die ». Il s’agit de M. Marcel Bril- Jais, 30 ans, plombier-z ingueur- couvreur aux E tablissem ents Tou- p in ier .

La coque du bateau m esure 1 m.

65; les seuls m a tér iaux utilisés sont le zinc et le cuivre. Tout a été fait à la m ain p a r le cons truc teu r qui s ’avère un « as » en la m atiè re . Il n ’est d ’ailleurs pas à son coup d ’es­sai puisque son « N orm andie » est le tro is ièm e bateau fait de sa. main. M. Marcel Brillais , qui hab ite Gours Bourson, trava ille depuis un an à la coque et aux accessoires de son navire . Les moyens lui m anquen t p o u r d onner la vie à la ma.sse de zinc travaillé qu ’est son t ra n sa t ­lantique. Mais si <r N orm and ie » ne sc illonnera jamais les eaux, il ne res te ra pas m oins que M. Brillais a accom pli là une œ uvre digne d ’éloges... Il est heureux de consta­te r q u ’en no tre époque où beau­coup ne semblent at tirés que p a r l’appâ t de l’argent, il existe encore d ’e x c e l l e n t s o u v r i e r s q u i p o s s è d e n t îï f o n d l ’a m o u r d e l e u r m e l i e r et se l iv ren t « p o u r le p la is ir » à des travaux qui ne seron t jamais payés à leu r valeur. Et, Dieu m erci ! ces excellents ouvriers sont encore nombreux.

Y. 0 .Naissance

Le Comte D bria et la Comtesse, née de Bailliencourt, sont heureux d ’an noncer la naissance de leur fils F rançois. Pont-Sainte-Maxence, 25 mars.

Publication de mariage

E n tre René-Henri Berlin, m a­nœ uvre, et Olga Lamaque, ébar- beuse, tous deux domiciliés à Pont- Sainte-Maxence.

Carnet de mariage

Nous ap renons avec p la is ir le p ro c h a in m ariage de M. Paul Ser- gues, é lectricien, avec Mlle Gene­viève T h ie rry , aux i lia ire des P. T. T., dont les deux familles sont sym ­path iquem ent connues à Pont-Ste- Maxence. La bénéd ic tion nuptia le leur sera donnée lundi p rocha in 12 avril , à 11 heures et demie, en l’é­glise. de Pont-Sainte-Maxence.

Aux futurs époux et à leurs fa­milles, le « C ourr ie r » adresse ses s incères félicitations.

U nion des C a tho l iq ues d e l’OiseLes m em bres de l ’Union des Ca­

tholiques sont convoqués en assem­blée générale le d im anche 25 avril 1937, à 15 heures, salle des œ u ­vres, rue Charles-Lescot, n° 76, à l’effet de renouveler le bureau.

Au cours de cette réunion , c o n ­férence p a r M. l ’abbé Garnier, p r o ­fesseur au Moncel, su r le sujet su i­van t : « Ce que sera la société de dem ain : H um aine ou inhabitable, selon qu ’elle sera ch ré tienne ou matéria lis te ».

De plus, M. Le Roux, p rés iden t des syndicats professionnels des trava illeurs chré tiens de l’Oise, p a r ­lera du syndicalism e chré tien et de l ’ar t isana t dans l’Oise.

Explo its de gam ins

C inq jeunes gens, de vrais ga­mins, am ateurs de sucettes et de bonbons, ont dérobé le lundi et le m a rd i de P âques p o u r 500 f rancs de confiseries diverses, sur tou t des nougats et des pa ins d ’épices, dans un camion ap p a r ten an t à M. Per- soir, m archand-fo ra in , âgé de 75 ans. Après la Fête des Œ ufs Rou­ges, organisée p a r les com m erçan ts du quartier , le cam ion était rangé place du Champ-de-Mars.

A diverses reprises , au cours de la journée du lundi, et le m ard i m atin , a la s o r t i e du s p e c t a c l e , vers 1 heure , les galopins se se rv i­ren t sans payer .

Mais la genda rm er ie eut vite fait de les repére r . Signalons, à ti t re d ’exemple, qu ’il s’agit de :

F ré d é r ic Simonetti, 16 ans; E- mile Robazza, 16 ans ; P ie r re F ra n ­co, 15 a n s ; Amédée Tosser, 18 ans ; F ranço is Bigarré, 16 ans.

La p lu p a r t app a r t ien n e n t à d ’ho­norables familles ouvrières.

Cinéma-Palace Samedi 10, soirée à 20 h. 45 ; d i­

m anche 11 avril, matinée à 15 heu_ res, soirée à 20 b, 451

Actualités mondiales Pathé-Na- tan.

Victor F rancen da,\ \ l 'Aventu­rier, d ’après l’œuvre d Alfi-e(j L pus, avec Blanche Mo*h('t, Henri Follan, et Gisèle Cas.uU ssus, , |e ]aC o m é d i e - F r a n ç a i s e .

Le suis-je, comédie gaie avec Dandy, Dany Flore et -ViouSSjn.

Les Kanaks, attractions.La semaine pi'OCha*ne : Ra imtl

dans VEcole des Cocottes.

Union Nationale des <40mbattanlsLe bureau de la section ]ocaje

de l ’U. N. C. rappelle a ses m em _ bres que rassem blée 8unéra]e an ­nuelle aura lieu le sahj^Ü lo avril , à 20 h. 30 précises, én une salle de l’Hôtel de Ville, fl compte sur la présence de teins pour examiner les nombreuses questions à l’ordre du jour.

Vélo-Club Pontois

Le comité du V. C. P., devant le brillant succès rem porté à Pont- Sainte-Maxence p a r la course du P rem ier Pas Dunlop, tient à venir rem erc ier sincèrem ent.

MM. Grisou, Desmarest, adjoints au maire, ainsi que M. Sueur, co n ­seiller m unic ipa l , pour avoir bien voulu en l’absence de M. Decroze, sénateur et maire , représen ter la municipalité au vin d ’honneur of­fert p a r le V. C. P. Il remercie éga­lement le nom breux public pon ­tois et des environs qui s’est rendu à l ’arrivée pour app laud ir nos va­leureux petits champions. Tout en lui recom m andant pour la p rocha i­ne fois de se m o n tre r plus d isci­p liné à obéir au service d ’o rdre qui a pour mission d ’assurer l ’or­ganisation de ces épreuves.

Il ne saurait oublier les toutes charm antes quêteuses qui ont con­tr ibué au succès de cette belle jour­née en fleurissant la boutonnière de tous les fervents de la petite reine, de la petite fleurette aux couleurs du V. C. P.

Il associe dans un «'Ame élan de reconnaissance les jeunes qui ont rep résen té les couleurs or b ande verte Brunet, Nutte et Parisot, dont les deux p rem iers surtout victimes de p lusieurs accrochages, ont m al­gré des efforts réitérés pour re jo in­dre, attaqué en tête les pavés de Pont, mais n ’ont pu continuer leur valeureux effort dans la côte finale. Les dévoués dirigeants du V. C. P., MM. Pellion, Pells, Georges Anto- nin, Georges père, Ventribout, Le- besgue, Dubois, Langlet, gagnant 1936, sans oublier MM. Vicart, P racou in , Max Robert, du consulat de PU. V. F., et du Syndicat d ’in i ­tiative, ainsi que tous les membres d ir igean ts des sociétés engagées qui ont p rê té leu r concours à MM. De- brie, Hourdé, Avril, du comité dé­par tem ental de TU. V. F.

Le comité profite de la présente pour rem e rc ie r tous les membres honora ires qui oui bien voulu ré ­server bon accueil à la visite de M. P inguard , chargé de la présenta­tion des cartes.

Il se perm et de rappeler à ce su­jet que les manifestations cyclistes du Vélo-Club Pontois, quoique ce r­tainem ent étant celles qui attirent le p lus de m onde à Pont-Sainte-Ma­xence, ne sont l’objet d ’aucune re ­cette et que seuls l ’appui de la m u­nie! indite et la gCnénesité de ses m em bres h ono ra ires sont ses seules ressources.

Aussi le comité du V. C. P. es­père que tous les commerçants pon­tois voudron t bien, dans leur pro­pre in térêt du reste, co n tr ib u er à la p rospér i té de cette active so­ciété, en réservant leur meilleur ac ­cueil à la présentation de la carte de m em bre honoraire .

A tous, nous adressons un grand merci.

Le Président, A n d r é Ca s s o u ,

G O U V I E U X

IDjimanche d e rn ie r 4 avril dans la salle de l ’Hôtel du Grand Cerf, mise a sa disposition gracieuse­m ent p a r M. L and r in , l’Union Mu­sicale de Gouvieux, réorganisée a passe avec le plus g rand succès I examen de classement.

Le ju ry p rés idé p a r M Levas- seur, p résiden t de la F édéra tion Musicale de l ’Oise, assisté de M ro u rn iv a l , v ice-président de la Fé­déra tion et de M. Duhon, sous-chef1 ' ,fr,nf.are (< *-a Sirène », a

classe 1 Union (Musicale en 2° d iv i­sion, 1" section.

M. Léon Potdev in , no tre d is t in ­gue maire, ainsi que nos anciens musiciens, assista ient à cette epreuve de classement.

En q u e l q u e s paroles très aim a- Ides, M( L e v a s s e u r a d r e s s a ses p lu s vives fé lic ita tio n s à M. J e a n Du­pont, d irecteur, et à tous les m u si­c ien s pour le brio avec lequel ils exécu tèren t les m orceaux de lec tu ­res à vue et de ch o ix .

Ce résultat fait g rand h onneu r à notre belle société musicale et lais­se en trevoir les plus belles espé­rances.

E D E N DE C R E I L: Vend. 0 , S am . 10, Dim. 11

El v ire POPESCO V ic to r BOUCHER, d a n s

| L’Amant de M adam e Vidale t

R. SAINT-CYR,R. BOULEAU, d a n s

Donogoo■ • ■ « • ■ • ■ ■ • « ■ ■ ■ ■ ■ a ■■■«■■■■« a

O R R Y - L A - V I L L E

Fêtes du Prin tem ps. — Nous rappelons que le comité d ’in it ia ­tive et la m unic ipa li té organisent, le sam edi 10 et le d im anche 25 avril, au profit de la ca isse des écoles et du b u rea u de b ienfa i­sance, les belles fêtes du P rin tem ps.

Le sam edi 10, à 20 h. 30, ré tra i te aux flambeaux, p a r les pom pie rs ; à 21 h. 30, g ran d bal de nuit, salle d u M u g u e t , r u e d e la C h a p e l l e , au cours duquel au ra lieu l’élection de la Reine du Muguet.

Le d im anche 25, au cours de la récep tion à la m air ie de la Reine et de ses demoiselles d ’honneur , un ca d e a u .su p e rb e sera offert à ch a ­cune p a r le conseil m unic ipa l .

Nous donnerons quelques sur le p rog ram m e du d im anche 25, dans nos p rocha in s numéros.

LEVIGIMEN

Un acte de sabotage. — E xam i­nan t les signalisa tions établies sur la R. N. 332 p a r suite de travaux, le surveil lant ca n tonn ie r Collet r e ­m arqua que les différents signaux de p ro d u c t io n : panneaux , co rd a ­ges, piquets, lan te rnes avaient été déplacés de l’end ro i t de la route où se faisa ient les t ravaux et ava ient été transpo r té s sur le côté opposé.

On pense aux acc iden ts qui au­ra ien t pu se ; p rodu ire , une t r a n ­chée d ’un m ètre existant su r le côté des travaux.

L E M E S N I L - E N - T H E L L E

Elections municipales . — Aux élections m unic ipa les de d im anche dern ier, ont été élus conseillers m u n ic ipaux sur 161 votants : MM. André L em ercier, 99 voix; E tienne T angry , 97 v o ix ; Eouis Jou rda in , 96 voix, et André Chemin, 95 voix.

T H I E R S - S U R - T H E V E

Palmes académiques. — C’est" avec une grande satisfaction que tous nos concitoyens, sans d is t inc­tion aucune, ont app ris que notre si sym path ique eS si dévoué m aire M. Charles Delabroy, in spec teu r ho ­nora ire au chem in de fer du Nord, venait d ’être p ro m u officier d ’aca­démie. Aucune d is t inct ion ne fut plus m éritée que celle que vient d ’acco rder à notre p re m ie r magis-

l ia t M. le Ministre de l ’E d u ca t io n nationale. Depuis deux ans que no ­tre dévoué m aire a p r is la d irec ­tion de nos a f fa i re s /u n souffle nou­veau a passé su r no tre gentille ag­g lomération. La Thève, elle-même, a voulu ê tre de la rénovation , en venant de son joli et doux nom em boîte r le pas à no tre vieux J h iers tout court des tem ps p ré ­h istoriques. M. le Maire qui e*t un a d m in is t ra teu r de p rem ier plan, a ■su d o n n e r à notre agglomération, une im pulsion nouvelle vers le p ro ­grès p a r des am éliora tions des plus im portan tes dans tous les domai- nes, a l ’école en par t icu lie r , dont il est 1 ami fidèle, il sut d ’au tre p a r t o ig a m sc r des fêtes pour l ’enfance qui fu ren t des plus réussies et réus­s iron t encore. Nos routes sont de- venues le « régal » des au tom obi­l is te s et d e s usutfei-s, n o s

rues — p ro p re s et claires — elles donnent à no tre village le r ian t as­pect d ’une guillerette sentinelle, donnant les « honeu rs du p ied » à la cl ientèle touristique, à Torée de la forêt silencieuse

Du nouveau ! des t ravaux ! de 1 hygiène ! de la p ro p re té ! tous nos concitoyens sont unan im es à Je cons ta te r !

Continuez, M onsieur le Maire, à ap p o r te r dans nos m urs le soleil de vos b ienfa isan tes initiatives. Nous somm es fiers de vous ! et la popula tion tout entière , dont l ’hon ­n e u r re ja ill i t un peu su r elle, ap ­p laudit à la d is t inc t ion qui vient de vous être accordée si justement, et com pte vous conserver bien longtem ps encore à la tête, de la laborieuse adm in is t ra t ion de notre Thiers-sur-Thève, rénovée et ra jeu ­nie.

A notre cher et dévoué maire, ainsi qu’à Mme Delabroy nous adressons nos plus s incères félici­ta tions au nom de toute la popu la ­tion.

Pour un groupe d ’adm inis trés : X. R. X.

(P. S. — Le Courrier rie l’Oise est heureux de s’associer aux félicita­tions tan t m éritées des concitoyens reconnaissan ts de M. Charles Dela- broy, m aire de Thiers-sur-Thève, et lu i adresse en cette occasion ses p lus cha leu reux com pliments.

VERRERIE

Le Coq S porti f de Verberie r a p ­pelle à ses fidèles amis et su p p o r ­te rs que son banque t annuel aura lieu le d im anche 18 avril, à 12 h. 30, salle W argnier , sous la p ré s i­dence de M. F irin in , p rés iden t d ’honneur du Club.

Nous espérons que de nom breux supporte rs t ie n d ro n t à m anifeste r leu r a t tachem ent au club en assis­tan t à ce banque t ; ils son t p r iés de vouloir b ien se fa ire in sc r i re café W argn ier ju squ ’au 13 avril inclus. P r ix du banque t : 20 fr.

Le soir, meme salle, à 21 heures, g rand bal avec jazz.

Les personnes qui assis teront au ban q u e t auront bal.

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A N N O N C É S JU D IC IA IR ES Ar t i c l e 1®'.

■Etudes de M' René PICARD, docteur en droit, avoué à Senlis

et de M* Jean NEVIASKI, no ta ire à L iancourt (Oise).

semblée générale ex t ra o rd in a ire le 24 m ars 1937, dont copie a été déposée aux minutes de M' Lan-glqis, nota ire à Senlis, le S .avril n a f d ’annonces légales de suivant, il a etc fait aux statuts r o n dissement du les modifications résultant du 'epi.

Vente su r XicitationDiE : 1“

U N E P R O P R I É T És ise à LAIGNEVILLE

canton de L iancourt (Oise) ru e de la R é p u b l iq u e , 67

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E ntrée en jouissance im m édiate 2 ” : BELLE

Vente Mobilièredans la p rop r ié té

rue de la République, 67.

. , , p ll;seize jours au moins avant l ’épo-Uxte nouveau ci-apres rappe lé : que de la réun ion (le reste sans

Article 2. ' — Cette société a changem ent), pour objet pu rem en t c ivil : H Article 29. — Les assemblées

acquisi tion de tous immeubles, générales qui ont à délibérer etc... (le ics te sans changem ent) .jdans des cas autres que ceux

Article 3. — La société p rn e d 'a y a n t p ou r objet des modifica- a dénom inat ion de « Société tionsi aux statuts, artic le 36 ci-

L ’ad jud ica tion des immeubles aura lieu le SAMEDI 24 AVRIL 1937, à 15 h. 30, en la Mairie de Laigneville.

La vente m obil ière au ra lieu le DIMANCHE 25 AVRIL 1937, à 14 heures, à Laigneville, 67, rue de la République, p a r le mi n is tère de M” NEVIASKI, nota ire à L iancourt, com m is à cet effet

S ’adresser pour renseignem entsù :M” René PICARD, avoué

Sentis, 21, rue de Vitlevert (Tél 13) ;

M” Jean NIEVIASKI, notaire L iancourt (Tél. 19).

Et p o u r visiter :A Mme M axime L e m a i r e , 11

rue de la Gare, à Laigneville (de p ré férence le jeudi). __________________ 2579

Ar t . 2.

Société Im m obilière de la P orte St-Rieul

Société anonym e au cap ita l de 110,000 fr.

Siège :SEN LIS : ru e de V il le v e r t

Aux term es d ’une délibération prise p a r les ac tionna ires en as

o rd ina i re s sont faites soit p a r lettres recom m andées , soit par une insert ion faite dans un jour-

.......................... ar-siége social

Immobilière de la Porte Sainl- Rieul ».

Article 4. — Le siège social e s t f ixé à S e n l i s , 20, r u e d e Vil- l e v e r t ( d é l i b é r a t i o n d u C o n s e i ld ’adm inistration du 16 avril 1924).

11 p o u rra être t r anspo r té dans tout au tre endroit .. . (le reste sans changement).

Article 5, — La durée de la société est fixée à c inquan te an­nées à p a r t i r du p rem ier juin1921, p ou r p re n d re fin le p re ­m ier juin mil neuf cent soixan- te-onze, sauf le cas de dissolu­tion anticipée , et de prorogation prévus ci-après (décision de r a s ­semblée générale du 19* décem ­bre 1926 et du 3 avril 1927).

Article 6 . — Le fonds social est fixé à CENT DIX MILLEFRANCS, «divisé en qua tre cent quaran te actions de deux cent cinquan te francs chacune en t iè­rem ent souscri tes et libérées.

Il était à l 'origine de huit mille francs. 11 a été successive­ment augmenté et porté à douze . . . , —mille francs (décision de l’as- *’l lan > ' e com pte des profits etsemblée générale du 23 avril pertes, la liste des actionnai-1922, et 21 mai suivant); à trente-,res généralem ent tous les do- six m ille francs (déc is ion du 21 | cunl,erl s fl111’ aPres la loi, doi-— t ..1— ■- ' ■ ” a s .

après, doivent être com posées d ’un nom bre d ’ac tionna ires re ­p résen tan t au moins le quar t du capita l (article 29 de la loi du 24 juillet 1867).

Celles qui au ra ien t à délibérer sur les objets m entionnés à l ’a r ­ticle 36 ci-après,, doivent être composées d ’un nom bre d ’ac­tionna ires rep résen tan t au moins les deux tie rs ou les trois quarts du capital su ivan t les d is t inc­tions établies en l’artic le 31 de "a loi du 24 juillet 1867, m od i­fiée p a r les lois du 22 novem bre 1913 et celle du 1 " mai 1930.

Les convocations à ces assem­blées sont également annoncées soit p a r lettres recommandées, soit par une insert ion faite dans un journal d ’annonces légales de l ’a r rond issem en t du siège social seize jours au moins avant l’épo­que de la réunion.

Dans tous les cas, les convoca­tions aux assemblées générales doivent faire m ention de l’objet de la réunion.

Article 30. — L’inventaire , le

jjj'e 1936 et le second le 27 m ars imm euble se ra affranchi de tous Creil, le vingt-deux1 Q.-W TnilC fl/Xliv 1 À f. I....... ,41 ' 1 ° .1937, tous deux enregistrés

Il appert que :Mlle Hélène Maillard, maro_ ______ IIUUU- ~ T V.4XV, 4 WOOX.

uinière, dem euran t à P a r is ,!8 11 n existe ni in sc rip tion sur 102, faubourg Saint-Dénis, a ,el!e ou les p récéden ts p roprié -

vendu à la Ville de Neuilly-en-

tions proposées sera, tenu à la disposition des ac tionnaires au moins quinze jours avant la date de la reun ion au siège de la so­ciété (ar tic le un ique loi du 15 avril 1935).

Il est tenu une feuille de p ré ­sence (le reste sans change­ment).

Article 36. — Dernier alinéa. . _____ „ _______— Dans ces divers cas, l’assem- hfi en vertu de deux délibérablée générale n ’est régulièrem ent lions du Conseil m un ic ipa l de l;M /constituée et ne délibère vala- l a dite ville, en date du 24 sep- 9595blement, s ’il s’agit de to u c h e r à tembre 1936 et 5 novem bre 1936,- " " l’objet ou à la forme de la s o - , et d ’un arrêté de M. le Préfet de' ciété qu ’au tan t qu ’elle sera coin-fl’9*se 011 date du 17 février 1937 posée d ’ac tionna ires r e p r é s e n - déelarçnt l ’util i té publique detan t au m o i n s les trois quar ts du c e t t e 'acquisition,

quelque n a tu re q u ’ils soient et renient publié, MM. Bassot et le p r ix sera payé à la venderesse Bonvillain, ayan t agi •c’il :.. 4 î ’ J

« 1° En leur nom personnel« 2° Et au nom et com me étant

« les seuls m em bres de la So- « ciété en nom collectif existant « en tre eux, et formée p a r eux

aux te rm es de l ’acte ci-dessus « énoncé

v - ■ . T'ADTCTuruvT . Dnt établi les statuts d ’une so Mgnc : FAtsltiNON. ciété à responsabili té limitée a

qu ’ils ont convenu de fo rm er énA r t . 4.

- — -----— l [ 'A jy » av..

ta ires ci-dessus dénom m és ni au­tres obstacles au paiement.

Fait el rédigé p a r le notaire soussigné.

Neuilly-en-Thelle, le 10 avril 1937.

mai 1922) ; au capital actuel de ven* ^ re .eonimuniqués110.000 f rancs (décision du 19 s?.‘™,lee générale, sont tenus audécem bre 1926 et du 3 avril siege soc.lal a la disposition des

ac tionnaires , quinze jours au moins avant l’assemblée géné­rale (article 35 de la loi du 24 juillet 1867 (modifié jiar décret du 30 octobre 1935).

Article 32. —- Dans toutes les

1 9 2 7 .Il p o u r ra être augm enté sui­

vant les p rév is ions de l ’article 36 ci-après (le res te sans c h a n ­gement).

Article 8. - P rem ier alinéa. assem,blées générale sauf cel]es La cession des actions nomi- touehant . fa f o r m e ’0U à p obje,

natives s’opère par... ^ , | de la société ]esSep tièm e alinéa. — Faute p a r sont p r jSCs à la m ajorité des

le Conseil d exercer un droit de voix des m em bres présents ou

capita l, — et dans les autres cas, les deux tiers, du capital social, — le tout conform ém ent aux p re sc r ip t io n s de l’article 31 de. la loi du 24 juillet 1867 m od i­fié p a r les lois du 22 novem bre 1913 et du U r mai 1930, et de l ’ar ticle 29 des présen ts statuts.

Article 39. — Prem ier alinéa. Le Conseil d ’adm inis tra tion

établit chaque année l’inven ta i­re contenant l’ind icat ion de l’ac­tif et du passif de la société, le com pte des profits et des pertes et le bilan, — et un ra p p o r t aux ac tionnaires sur la m arche de la société.

2", 3°, 4* alinéas sans change­ment.

5* alinéa. — Sur les bénéfices nets, il sera prélevé chaque an ­née : c inq pour cent pour la for­mation du fonds de réserve lé­gale. L ’excédent, s’il en existe, se ra su r la proposition du con­seil d ’adm in is tra t ion et suivant la décision de l’assemblée géné­rale, affecté pou r tout ou pour pa r t ie soit à la d is tr ibu tion d ’un div idende, soit à la formation d ’un fonds de prévoyance, soit à un am ortissem ent, soit à tout au tre emploi.

Deux expéditions de cette délibération ont été déposées au greffe du Tribunal de com ­m erce de Senlis, à la date du 7 avril 1937.

préférence dans le délai de quinze jours (décre t du 25 octo­bre 1934) à p a r t i r de la notifi­cation par... (le reste sans c h a n ­gement).

D ixièm e alinéa. — En cas de décès d ’un des .sociétaires, ses héritiers... Le Conseil d ’adm in is ­t ra t ion aura, com me dans le cas de vente, un délai de quinze jours à p a r t i r de cette notifica­tion p ou r exercer son droit de p référence (le reste sans c h a n ­gem ent).

Article 28. — Les convoca­tions aux assefnblées générales

représen tés ; en cas de partage la voix du prés iden t est p ré p o n ­dérante.

Quant à celles touchan t à l ’ob­jet ou à la form e de la société leurs résolutions, p ou r être va bibles, devron t ré u n ir les deux tiers au m oins des voix des ac tionnaires p résen ts ou représen tés (artic le 31 de la loi du 24 iuillet 1867 et article p rem ie r de la loi du: V m ai 1930).

E t p réa lab lem ent à l ’assemblée générale ex t ra o rd in a ire ayant en vue la modification des sta­tuts, le texte im prim é des résolu-

Le Conseil d 'ndministration 2581

Ar t . 3Etudie de M» FABIGNON, notaire

à Neuilly-en-Thelle.

ï =>v i i ' c j © L é g - a l e

Extrait dressé en conform ité rie l’ordonnance du 18 février 1834, des lois du 3 mai 1841 et du 10 août 1871 et du dé­cret du 5 novem bre 1926.De deux contra ts reçus par Mf

Labignon, no ta ire à Neuilly-.en- Thelle, le p rem ie r le 22 novem-

Une maison sise à Neuilly-en- Thelle, à l’encoignure de la rue du Mouthier et de la rue Paul- Demouy, com prenant une g ran­de pièce, m ansarde avec gre­nier, bûcher et lapinières, le tout couvert en tuiles.

Petile cour entre ces bâ t i­ments.

Le tout tenan t d ’un côté la rue Paul-Demouy, d ’autre côté M. Percq, d ’un bout la rue du Mou­thier, d ’autre bou t M. Haulle- ville.

Cadastré section F', n 0 802 de l’ancien cadas tre et section F, n ” 669 du p lan révisé, pour 0 are 55 centiares.

Moyennant le p r ix p r inc ipa l de quatre mille deux cents francs.

Ces anc iens p rop rié ta ire s sont, outre la vendeuse :

MI Victor-Léon Maillard, en son vivant, m anouvrie r à Neuil­ly-en-Thelle.

Mj A lphonse-Fulbert Leclerc.M. F erd inand-A lfred Leclerc. M. Eugène-Alphonse Leclerc. Mjie Irma Détré, épouse de M.

Ferrljnand-François Leclerc.Le maire de Neuilly-en-Thelle

fait jtojjojr à qui il app a r t ien d ra que r-ir suite de ce contra t, la Ville de Neuily-en-Thelle est de­venue proprié ta ire d ud i t im m eu­ble, conformément aux d isposi­tions de la loi du g m a i i g q p

Les personne ayant à faire va­loir des privilèges ou des hypo­théqués conventionnelles, jud i­ciaires ou légales su r l’im m eu­ble ci-dessus, et qui n ’aura ien t pas encore p r is in sc r ip t ion ou dont tes inscrip tions ne porte- raient p as SUr jes p rop r ié ta ire s indiques en cet extra it , et les personnes qui au ra ien t à exer­cer fies actions en résolution, en

SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE

Bassot et BonvillainSièqe soc ia l à CREILrue Gamb et ta, n° 61.

i * V7111 U-UIIVUIIII (IL- lUI IULT eu- Cl J nu uuIre eux : aux te rm es de cet acte, vingt-dix mille francs.

revendication ou au tres actionsreell.es relativement audi t im meutîle, sont p révenues que l’ac te sus-enoneé va être im m édia tement transcrit au bureau de: hypothéqués de Senlis, et que, i. I expiration de la qu inzaine qui

7 m ars 1925 et p a r les statuts, p ! 'a , Société aura it pou r objet

P A R TAG E E T R E P A R T IT IO N DE P A R T S SOCIALES

Aux te rm es d ’un acte sous signa tures privées en date à Creil, du vingt-sept m ars mil neuf cent trente-sept, enregistré à Creil, le même jour, folio 16, case 153, p a r !M. le Receveur, aux droits de c inq mille neuf cent v ingt-cinq francs ;

M. Louis-Auguste BASSOT, m écanicien-garagiste, dem eurant à Creil, rue Gambetta , n» 59 ;

D ’une p a r t ;E t M. Raymond-Alphonse-Ré-

gis BONVILLAIN, garagiste, de­m euran t aussi à Creil, rue Hen- ri-Pauquet, n" 54 te r ;

D’autre par t P o u r a r r iv e r au partage et ;

la r ép a r t i t io n , en tre eux, des p a r ts sociales indivises entre eux, faisant l ’objet de l’acte sus- énoncé, ont d ’abord exposé et rappelé ce qui suit :

L — Aux te rm es d ’un acte sous s ignatures privées en date à Creil, du neuf avril 1919, en ­reg is tré à Creil, le 15 du même mois, folio 72, case 9 ; aux d ro its de tro is cent auatre-vinfft«ekc fra „cs c inq J e n t i . n J " " à g * ' , Œ t T & e i , ' régulièrem ent publié, MM. Bas '* ■ ■■ ex PIOIJ ait a Creit,

ce qui s’y ra t tache , sous la rai son sociale « Bassot et BonvF

uv iu.ua v>icai, ic vuigi-ueux m ars milprivilèges et hypothéqués de neuf cent trente-quatre, régulièmiAlmiA n 0 111 /n i’ilo o : a \ t i _11! ' n î-t, TA

nance superficielle de 673 mè- Ires carrés 5 0 décim ètres carrés, y com pris la m itoyenneté d ’un pignon.

3 ° E t les construc tions élevées tan t su r ce te r ra in que sur un autre te r ra in apporté d ’autre p a r t p a r MM. Bassot et Bonvil­lain, personnellem ent.

La valeur totale de l’appo r t en natu re p a r la Société en nom collectif « Bassot et Bonvillain »

été fixée d ’un com m un accord la somme de sept cent quatre-

Cette société à responsabili té tcfi c.-icuiauun ue cei aplimitée sera it régie p a r la loi du PPJ'L H a été a t tr ibué à la So 7 m*Tr« 1 Q9.P\ »x o i- I, <.i „ i , .4„ r*iôtr* «• R s c c n f o i "R/ATATrin « :

'exploitation du com m erce de r p ï le fr tlécanic ifm-.o'mvho'iytp n r* xrmii. cen tsmécanicien-garagiste , avec ven

te, achat et r épa ra t ions de tou­tes voitures automobiles et autres objets ; et, en général, toutes opéra tions com m erciales ou fi­nancières , mobil ières ou im m o­bilières pouvant se ra t tach e r di rec tem ent ou ind irec tem en t ai dit objet, et en fac ili te r l’exten­sion ou le développement.

La ra ison sociale sera it « Bas­sot et Bonvillain », société à res­ponsabilité limitée.

La durée de la Société a été fixée à quatre-vingt-dix-neuf ans qui a com m encé à co u r ir le p re ­mier janv ier mil neuf cent t r e n ­te-quatre, jiour finir le tren te el un décem bre deux mil trente- deux, sauf les cas de p ro ro g a ­tion ou de dissolution anticipée pouvant résu lter des statuts.

Le siège de la Société a été fi­xé à Creil, rue Gambetta, n° 61

Le cap ita l social a été fixé i neuf cent mille francs, divisé en neuf cents par ts de mille francs chacu ne.

Sous le t i tre « apports en n a­ture p a r la Société en nom col­lectif « Bassot et Bonvillain » MM. Bassot et Bonvillain, an nom de la Société en nom col­lectif existant entre eux, ont ap ­porté à la Société :

1° Le fonds de com m erce de garage que cette Société possé­dait et exploitait à Creil, rue Gambetta, n° 61, com prenan t h

sot et Bonvillain, susnom mé, ont clientèle et l’ach’damb'me'v'-Vitj' form e en tre eux une société en Vu.; - • acna Ian a a r>e y R tanom collectif pou r exploiter le £!,!] J}1 m* Æ ' o a " “ ’V V-om m er

T Z ï T v A H f c h e ^ m u s ' l l0,!* CeSS’eur de la « BassoTetce qui s y ra t tache , sous la rai- ... i ....... .... .i....' Bonvillain » ; le m obil ier des bu “ reaux, les ta rifs et p rospec tusloin ' ------- reaux, les l a r a

•i O p i t ’ s l pSe s/ )(j la a / ,?,, *e plans, devis, pièces de com ptaL r ï Â b ' . . V 1’ 5!| ; l a bilité, dessins et affiches de punn» în • e c 'co!ltrac tt‘e , P °« r blicité, et le m atérie l, l ’outiïlag,"!1.e. (!urée, de <Ilu ? ze f i n i e s , a et installations diverses, les ap

,ir

_ com pte r du p rem ie r avril mil . neuf cent dix-neuf ; le cap ita l

social a été fixé à trente-cinq mille francs.

D- — E t aux term es d ’un acten i v r a i» q u i n t e . . » - q u . . . . — h u .t i c i n i e s o u n u e i esui a cette transc r ip t ion , ledit reçu p a r M° Barb ier , no ta ire à

. ..................... . - -----, —- *» eprovis ionnem ents en pièces dé tachées, accessoires, les stocks de pneus, bandages, essences huiles et graisses.

2 U Un te rra in sis à Creil, rue Gambetta, n" 61, d ’une conte

En rep résen ta t ion de cet ap-

ciété « Bassot et Bonvillain , sept ce n t quatre-vingt-dix p a r ts de mille francs chacune , su r les leuf cents parts , constituan t le- ■apital social de la Société à esponsabil ité limitée précitée ,

les dites p ar ts ainsi a ttr ibuées, portant les num éros de un à sept cent quatre-vingt-dix.

Partage et répartit ion des dites parts

Puis, et cet exposé te rm iné, MM. Bassot et Bonvillain ont p rocédé au partage et à la r é p a r ­tition, en tre eux, des sept cen t quatre-vingt-dix parts , de mille f rancs chacune , de la Société à responsabili té limitée exis tant entre eux, et qui leur avaient été attribuées, com me on Ta vu ci- dessus, en rep résen ta t ion de l 'appor t en n a tu re fait p a r eux, au nom de la Société en nom collectif qui existait en trq eux, et se t rouvan t leur ap p a r te n ir in ­divisément, chacun par moitié; lesdites parts , num érotées de 1 à 790.

P a r le résultat de cette op é ra ­tion, les par ts dont s ’agit ont été attr ibuées, savoir :

Les tro is cent quatre-vingt- quinze par ts num érotées de 1 à 395, a M. Bassot ;

E t les tro is eenl quaU-.e-vingt- quinze p ar ts num érotées de 396 à 790, à M. Bonvillain.

La jou issance divise a été fi­xée au p rem ie r janv ie r 1937.

Deux exem pla ires de l’ac­te de partage ci-dessus énon­cé, ont été déposés, co n fo r­mém ent à la loi, au Greffe du T ribuna l de Commerce de Senlis, à la date du 7 avril 1937.

Pour insertion : Signé : Ba s s o t et B o n v i l l a i n ,

2580

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Imprimeries Réunies de Senlis

LE COURRIER HE L’OISE

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Veute en la Mairie de Crépy-en-Valois (O ise) , par M' PILLEBOUT, notaire à Grépy-en-Valois, le 24 avril 1037, de 9 à 12 heures et S 14 heures, en .‘>2 lots de :

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Mise è prix ■ 25-000 fr. ; J2'1 Pavillon, rue d e s Tournelles. Mise k prix : 25 .000 fr. ; 18° Pavillon, rue des Tournel­les. Mise à prix : 25 .000 fr. ; 14° Pavillon, rue des Tournelles. Mise à prix : 25 .000 fr, (Faculté de réu­nion des 10«-, 11», 12», 13» et 14 lo ts ) . 15° Maison et terrain, appe lée « Le Tennis », rue des Tour nelles et rûo Lavoksier. Mise a prix : 4 0 .0 0 0 fr. ; 16» Maison ju ­melle, rue des Tournelles et rue Danton. Alise à prix : 30 .000 fr. ; 17» Maison jumelle , môme lieu. Mise à prix : 30 .000 fr. (Faculté de réunion de ces deux lots) ; 18° Maison, 1, place République Mise à prix : 15 .000 fr. ; 19" 2 Maisons, angles routes Compiègnc et Pierre- fonds. Mise à prix : 20 .000 fr. ; 20" 1 hectare 37 ares 44 centiares terre, lieudit « Le Chemin do la Sablonnière », ou « Au-dessous de la Montagne Neuve ». Mise à prix :5 .000 fr. ; 21° 36 ares 24 centiares terre, lieudit « Au-dessus de la Montagne de Lévignen » ou « Au- dessus de la Montagne Neuve ». Mise à prix : 1 .200 fr. ; 22" 1 hec­tare 3 ares 9 3 centiares terre, l ieu­dit « Au-dessus de la Montagne de Lévignen ». Mise à prix : 4 .000 fr. ; 23° 1 hectare 53 ares 50 cen ­tiares terre, lieudit « Au Chenelet » ou le « Buisson des Rossignols ». Mise à prix : 7 .000 fr. ; 24° 32 ares 70 centiares terre, lieudit « Au Chemin des Coquetiers ». Mise à prix : 1 .500 fr.; 25° 21 ares 37 centiares terre, lieudit « A u-dessus du Gué aux Loups » « A Gaitehe des Justices ». Mise h prix : 800 fr. ; 26» 10 ares 30 centiares terre, lieudit « Le Gué aux Loups » ou n Les Just ices ». Mise à prix : 400 fr. ; 2 7 “ 5 9 ares 28 centiares terre, lieudit « La, Canonnière ». Mise à prix : 3 .000 fr. ; 28° 81 ares 25 centiares terre, lieudit « La Solet te ». Mise à prix : 4 .000 fr. ; 29° 20 ares 51 centiares terre, lieudit « Les Mitant» de Saint-Germain 8 ares 37| centiares terre. Alise à prix : 1 .400 fr. ; 30° 34 ares 74 centiares terre, môme lieudit. 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Alise è prix : 4 .500 fr. ; 49» 34 ares 96 centiares bois, même lieudit. .Mise à prix : 700 fr. ; 50» 1 hectare 9 ares 35 centiares terre, lieudit n La Pierre aux Corbeaux », « Au Che­min de Bargny » et « La Folie » Mise 5 prix : 4 .000 fr.; 51» 27 ares 80 centiares terre, lieudit « La So ­lette ». Alise à prix : 1 .400 fr. ; 52» Terrain, lieudit .« Saint-Lazare » ou <i Derrière la Chapelle ». Conte­nance totale 1 hectare 2 ares 20 centiares. Alise à prix : 2 2 .0 0 0 fr. S adresser pour renseignements : Al» PiLLEBOtïT, notaire à Crépv- cn-Valois ; à AI» J. OHRNAIN, avoué ;ï Paris, 17, rue de la Bien­faisance et à AI- RAGOT et B R f - NET, avoués à Paris.

2582

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CESSIONS DE P A R T S

DISSOLUTION DE SOCIETE

I. — Aux term es de cinq actes sous signatures privées en date a P a n s , du 18 m ars 1937, dépo­sés au rang des m inutes de M” Guiard, no ta ire à Saint-Quentin, su ivant acte reçu p a r lui, le 27 m ars 1937, il a été fait cession, m o yennan t des p r ix pavés com ptan t , à la Société Saint- Quentinoise d ’Eclairage et de Chauffaç/e, société anonym e au capita l de quinze millions de francs, dont le siège social est à Saint-Quentin, régulièrem ent constituée et publiée, confo rm é­m ent à la loi, p a r :

1° M. Jacques JOURDAIN, de­

m euran t à Versailles, 8, rue de Béthune,

Des dix par ts de mille francs chacune , lui ap p a r ten a n t dans la Société du Gaz de Verbe rie (Oise), société à responsabili té limitée au cap ita l de deux cent v ingt-cinq mille francs, divisé en deux c e n t v ingt-c inq par ts de mille francs chacune, avant son s i è g e à V e r b e r i e ( ( l i s e ) , c o n s t i ­tuée suivant acte reçu p a r M' Chauveau, nota ire à P aris , le 1 décem bre 192G, et publiée con ­formément à la loi.

2» M. ML MALLET, dem euran t à P aris , 10, rue de Alilan.

Des dix pa r ts lui appa r tenan t dans la dite Société du Gaz de Verberie,

3» M. M. PARE, dem euran t P aris , 43, rue de Boulainvilliers,

Des dix p a r ts lu i ap p a r ten an t dans la dite Société du Gaz de Verberie.

4» M. R. CHAPERON, demeu ra n t à P aris , rue Clément-Marot, n° 8, .

Des dix pa r ts de mille francs lui ap p a r ten a n t dans la dite So­ciété du Gaz de Verberie.

5 ’ Et M. J. THUILLIER, de­m euran t à P aris , 2, avenue du Colonel-Bonnet,

Des dix p a r ts lui ap p a r ten an t dans la dite Société du Gaz de Verberie.

II. •— E t p a r suite de la réu nion entre les m ains de la So­ciété Saiht-Quentinoise d ’Eclai raç/e et de Chauffage de toutes les p ar ts de la Société du Gaz de Verberie, ce tte de rn iè re Société du Gaz de Verberie (Oise), se trouve dissoute et l iquidée et en sa qualité de seule mem bre, 1s Société Saint-Quentinoise d ’E ­clairage et de Chauffage devient, à com pter du p re m ie r janvier mil neuf cent trente-sept, pro pr ié ta ire de tous les biens de la dite Société, à charge de payer son passif.

Deux expéditions de l ’acte du 27 m ars 1937 et des actes de cessions de p a r ts ont été déposées au Greffe du T r ib u ­nal de Com merce de Senlis (Oise), le 9 avril 1937.

Pour extrait et m en tion

2590Ch. GUIARD, notaire.

A r t . 7.E tude de M» DUHAUTPAS

notaire à Aey-en-Multien.

Suivant acte reçu par Me Du- hautpas, notaire à Acy-en-Mul- tien, le 19 m ars 1937, enregistré à Belz, le 25 m ars 1937, folio 17, case 92, contenant le partage de la com m unauté ayant existé entre Vî. Amédée-Camille FOUCART et Mme Henriette-Catherine HEC, son épouse, d ’Acy-en-Muhien, et de la SUCi e s s i o n d e M. F O U C A R T , les éléments incorporels (clien­tèle et achalandage) du fo n d s d 'e n t r e p r i s e de c o n s t ru c t io n s qui était exploité par ce dern ie r a Acy en-Multien, ont été a t tr i­bués en toute proprié té à Madame veuve FOUCART—HEC, dem eu­rant audit Heu, avec jouissance du 15 mars 1937.

Ce partage à été publié dans le Bulletin Officiel du 3 avril 1937.

Les oppositions, s’il y a lieu, devron t être faites dans les dix jours de la p résente insert ion et seront reçues à Acy-en-Multien, en l’E ude de M« Duhautpas, no­taire.

P ou r deuxième insert ion :2 85 (Signé) DUHAUTPAS.

A r t . 8.

Les Actionnaires de la Société Anonyme dite B la n c h is se r ie du P o n t de l'O se sont convoqués en Assemblée générale ordinaire annuelle, pour le S am e d i l e,-!V!ai 1 9 3 7 . à 15 heures, au Siège So­cial, à SAINT-MAXIMIN

Ordre du Jour. — R apport diC o n s e i l ^ ' A d m i n i s t r a t i o n e t d e Commissaire aux Comptes. Ap pr. bation des com ptes et fixation des d ividendes, s’il y a lieu.

Nomination ou ratification d ’Ad- m inistrateurs , s’il v a i i c u ,e td ’un ou plusie rs Commissaires aux Comptes p ou r l’exercice 1937.

Vote su r toutes ques tions ac­cessoires.

Le Conseil d’Administration.2584

Etude de M- J e a n CORNETCom m issa ire-Pr iseur des Ville

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DE LA

F o u rn i tu re d u C h a rb o i id e T e r renécessaire aux besoins

de l’Hôpital en 1937.

Le S am ed i 2 4 - A vri l 1 9 3 7 , d10 heurts du malin, il sera p r o ­cédé à l’Hôpital de Senlis, par le Président de la Commission Ad-m i n t s t r a t i v e , a s s i s t é d e s M e m b r e sde la dite Commission, en p ré ­sence du Receveur de l ’E tablis­sement, à l’adjudication, sur soumissions cachetées, su r papier t im bré , de la f o u r n i t u r e de 5 5 0 to n n e s de C h a rb o n de T e r r e , g a i l le te r ie ou c r ib lé , en 3 0 m il ­l im è t re s , m a ig r e l r' qua l i té , nécessaire aux besoins de l’Hô­pital Général en 1 9 3 7 , et en provenance des Mines Françaises suivantes ; Anzin. Aniche, Fscar- pelle, Ostricourt, Vicoigne-Nœux et Thivencelle.

Le nouveau cahier des charges est déposé à l’Hôpital (E onomat) où l’on peut en p rend re co n n a is ­sance.

Le Maire de la Ville de Senlis Président de la Commission

2574 LOUAT.

G arag e s à partir de 300 fr.

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T o u t t i t re p a r t i c ip e a u t i r a g e si les c o t is a t io n s é c h u es o n t é té p a y é e s j u s q u ’à celle du m ois p r é c é d a n t Je t i r a g e in c lu s iv e m e n t

BÉNÉFICES VERSÉS AÜX ADHÉRENTS :1933 : 5 m il l io n s 002.415 fr.1934 : 5 m i l l io n s ' 567.626 fr.

1935 : 7 m i l l io n s 163.017 fr.1936 : 9 m i l l io n s 380.784 fr.

T ira g e d ’A m o r t is s e m e n t du 31 M ars 1 9 3 7

Combinaisons sorties à ce tirage

Nombre de titres en cours portant ces com binaisons

B A L M C V C M R J E F TQ H

32 36 33 36 29

16G T itre s r e m b o u r s é s p o u r i . 6 9 9 .0 0 0 fr a n c sT it re s r e m b o u r s é s d a n s les d é p a r t e m e n t s de ; ,

OISE — SOMME — S EIN E-ET-M AR N E SEIN E -IN FE R IE U R E — EURE — SEIN E-& -OISE

AISNE

M. PETITHOM M E René, ru e H e n r i -M a r t in , F a r g n io r s (A isne) a r e ç u ......................... ............. ..........................................

M. GRIBOUVAL Am édée, B e ttev il le , p a r F rcv il le (S.-lut'..), a re ç u Mlle M ESLAT M onique , S is so n n e (A isn e) , a reçu M. HARDUIN HANNEDOUCKE, M a r i e u x ( H o m m e ) , n r e ç uM. DRON, S o i s y - s o u s - M o n t m o r e n c y ( S . - ( ) . ) , a r e ç u ....................................M. CAVELIER, c h a r c u t i e r à N oufchâlo l-on-B ra .y (S.-Inf'.), a reçu M. LEVIEL Aug., ru e du Milieu, à R em y (Oise), a reç u M. MILLOT Eug., G ro u a rd , p a r V e rv in s (A isn e) , a reç u Mme DAUSSY, M a rg n y - le s -C o m p iè g n e (Oise), a reç u ........................... 10.000 »

10.000 » 10.000 » 10.000 » 10.000 » 10.000 »

50.000 »50.000 »25.000 »2 5 .0 0 0 »2 5 .0 0 0 » 25 000 »10.000 » 10.000 »

M. GOMBY, 11, G de-Rue, à S t -L e u - la - F o r ê t (S .-().) , a reç u M. le D o c te u r VORNIERE, Le T r é p o r t (S . - In f . ) , a ' r e ç u M. MOUFRONT, ru e F ro c a u l t , V a u x -s .-L a o n (A isn e ) , a reçu M. HEURTEBOUT, B e a u m o n t- l e -R o g e r (E u r e ) , a reçu M me QUICHE Irène , b o u la n g e r ie , L a C a p o l le , (A isn e ) , a r e ç uM. DELAHOCHE, c u l t i v a t e u r a Roi lof (S o m m e ) , a re ç u ............................ 10.000 »

10.000 >10.000 » 10.000 » 10.000 » 10.000 »

5.000 »5.000 »5.000 »5.000 »5.000 »5.000 » 2.500 »1.000 »

LA CAISSE FRA TER N ELLE r e m e t ou envo ie g r a tu i t e m e n t a u x in té r e s s é ss u c l e u r d e m a n d e , l u l i s t e o f f i c i e l l e d e s n u m é r o s d é s i g - u é s p u r l e s o r t a v o e e nr e g a r d les n u m é ro s des t i t r e s re m b o u rsé s .

A P R E S 15 ANS, c h a q u e t i t r e n o n r e m b o u r s é a u x t i r a g e s d o n n e d ro i t :1° à u n e p a r t de r a c h a t g a r a n t i e s u p é r i e u r e a u x v e r s e m e n t s effec tués ;2° à u n e p a r t de bénéf ices p r o p o r t i o n n e l l e à ce tte v a l e u r g a r a n t i e (25 % en

1934 e t 1935).

M. AUDEGOND P a u l , à M o is la in s (S o m m e ) , a reçu M. BOULEY A lex a n d re , à .M artin -Eglise (S .- In f .) , a reçuM. LAMY, M o n t - S t - J e a n ( A i s n e ) , - a reç u ................................................M. SAUVE P ru d e n t , P o u la in v i l le (S o m m é ) , a reç u M, CANTOU P., g a r d e r é p u b l i c a in , M o u lin s (A isn e ) , a reç u M. DUFRENOIS, 113, r. D elpech , A m ie n s (Som m e)y a. reçu M. HERNOULT J e a n , C o u la im o n t (A isn e ) , a reç u M. SIMON, a v e n u e M éziè res , Y r ig n e -a u x -B o is (A isn e) , a r e ç u M. CAROUGE POCHELLE, W o i g n a r u e (S o m m e ) , n reçu M me W A G N ER R a y m o n d , ru e P ra i r i e , M e rs (S o m m e ) , a re ç uM. DARRAS, E t r e p a g n y ( E u r e ) , 5 t. LOGO fr., a reç u ...........Mlle BOIGNART M arth . , ru e H ospice , A i ra in e s (S o m m e ) , a reçu M. AUTRIQUET, ru e d ’A rra s , V ig n a ç o u r t (S o m m e ) , a r e ç u ..........

P O U R R E C E V O I R F R AN C O UN T I T R E DE :E n v o y e z s 2 5 . 0 0 0 f r . 5 0 . 0 0 0 f r . 1 0 0 . 0 0 0 fr. 2 5 0 . 0 0 0 fr

le 1 er m o i s . .. 1 4 7 f r . 5 0 2 9 5 fr. 5 9 0 fr . 1 . 4 7 5 f r .les m o is su iv . 6 0 fr . 1 2 0 f r . 2 4 0 f r . 6 0 0 fr .

Le supplément du premier mois est du au timbre île l’Etat (seul impôt frappant les titres)

D e m a n d e z tous r e n s e ig n e m e n ts à :

M. Paul M OU SSY , inspecteur10, rue de la Banque, BEAU VAIS - Tél. 0.91e t a u x a g e n ts r é g io n a u x ;

M. MAQUAIRE P., 41, ru e V ie i l le -d e -P a r is , S en l is (Oise).

M. CARRE G., 4 bis, a v e n u e A u m o n t , C h a n ti l ly (Oise).

M. CHARLOT M., 17, ru e H .-Clair , C rép y -e n -V a lo is (Oise).

P r o c h a i n T i r a g e l e 3 0 A v r i l 1 9 S 7

La dernière création J GODINLa m a r q u e à r é p u ta t io n u n iv e r s e l le

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