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UN CADRE FAVORABLE... En dehors de la ligne de côte, le territoire de Metz Métropole se situe essentiellement sur le fond de vallée de la Moselle et sur le plateau lorrain. les reliefs sont donc favorables à la pratique des modes actifs (architecture, trame verte et bleue…). Depuis quelques années, des actions de reconquête de l’espace public au profit des piétons et des cyclistes ont été engagées. Citons la véloroute V50, le développement des zones 30 et de rencontre, les places publiques rendues aux piétons ou plus largement de la requalification de façade à façade menée dans le cadre du projet Mettis. ... MAIS DE NOMBREUSES FAIBLESSES PERSISTENT Le relief des côtes de Moselle est certe un frein à l’usage,. mais d’autres coupures, naturelles ou non, restent à « recoudre » : Moselle, A31, voies ferrées… Par ailleurs, la continuité des aménagements piétons ou cyclables est lacunaire, et la qualité des cheminements très inégale. De nombreux secteurs – dont le développement est pourtant récent – restent peu praticables en mode doux, à l’instar d’Actisud, d’Actipôle, … PREMIER ÉTAT DES LIEUX Paroles d’experts M etz Métropole révise son Plan de déplacements urbains. Afin d’initier la démarche et de cerner les grandes problématiques à approfondir lors du travail de diagnostic (2015-2016), un premier état des lieux a été réalisé en 2013-2014. En complément de la vision territorialisée des élus, la série ‘’Paroles d’experts‘’ fait le point, sujet par sujet, sur la situation de l’agglomération vue par les techniciens des collectivités et les acteurs concernés. Décembre 2015 Le Plan de Déplacements Urbains Modes actifs et partage de l’espace public LA DÉMARCHE A priori simple (la marche est inhérente à l’Homme et le vélo accessible dès l’enfance !), la question des modes actifs (modes doux) s’avère en fait complexe et concerne de nombreux acteurs. Afin de faire l’état des lieux, Metz Métropole et l’AGURAM ont ainsi été amenées à réunir, au cours de quatre ateliers, un large panel de techniciens issus des collectivités (villes de Metz, Montigny-lès-Metz, Woippy et le Ban-St-Martin, Conseil Départemental de la Moselle et Région Lorraine), du SCoTAM, des services de l’État (DREAL et DDT57), des opérateurs de transport (SNCF et TAMM), de la société civile (association d’usagers Metz à Vélo) et de la Mission Handicap de la Ville de Metz. REMERCIEMENTS Metz Métropole et l’AGURAM remercient le Pôle des mobilités de l’Etat, les différents services de Metz Métropole (services mobilité, environnement et tourisme), les communes de Metz, Montigny-lès-Metz, le Ban Saint-Martin, Woippy, Longeville-lès-Metz, Marly, le SCoTAM, les TAMM, la SNCF et les associations d’usagers vélo (Metz à Vélo et la Fédération Française Cyclotourisme) pour leur investissement et leur contribution. Directeur de la publication : Patricia Gout / Etude réalisée par : Stéphane EGRAZ - [email protected] / Noémie KOCH - [email protected] / Fabien SORIA - [email protected] / Mise en page : Patrick MOUSSLER / Crédits photographiques : AGURAM / Partenaires : Metz Métropole et ses communes Le Plan de Déplacements Urbains Les actions de communication aident au développement de la pratique du vélo et de la marche et permettent d’informer les habitants de l’offre cyclable existante, des services associés et des enjeux liés aux déplacements. Quelques-unes en faveur des modes actifs ont déjà été mises en place : Fête du Vélo, École à Vélo et Plan vélo à Metz, Pédibus « Carapatte » à Montigny-lès-Metz, Semaine Européenne de la Mobilité, campagne d’affichage… Ces opérations restent néanmoins ponctuelles, concentrées sur le noyau urbain de l’agglomération et mériteraient d’être intégrées dans une approche globale de la mobilité. Par ailleurs, les techniciens des différentes communes ressentent la nécessité de construire entre eux une « culture commune du vélo », afin de mieux intégrer les problématiques cyclables et piétonnes au quotidien. Quelques pistes de travail A l’issue de ces ateliers, les techniciens souhaitent proposer quelques pistes de réflexion à engager, réponses à leurs constats et interrogations : // Analyser et comprendre les usages et les pratiques des cyclistes et des marcheurs pour suivre et évaluer les politiques sur les modes actifs : données issues de l’Enquête Ménages Déplacements, comptages, … // Réviser le schéma directeur vélo de Metz Métropole (cohérence et continuité des aménagements, stationnement vélo, communication, jalonnement, …) // Construire une culture partagée entre les différents techniciens de l’agglomération : formations / charte / organisation commune d’actions évènementielles et innovantes pour réduire les coûts, … // Mener une réflexion sur la compétence intercommunautaire : quid des autres agglomérations françaises, coût des infrastructures, … ? // Élaborer une annexe accessibilité cohérente et intégrée au document général du PDU (obligation légale). La Fête du vélo à Metz : l’occasion de communiquer sur la pratique cyclable. (Crédits : metz.fr) Retrouver les vertus de la marche à pied pour se rendre à l’école : le Pédibus de Montigny-lès-Metz (Crédits: mairie de Montigny-lès-Metz) Communication et éducation : une culture à développer... Modes actifs : une connaissance limitée des pratiques // CYCLISTES ET MARCHEURS : QUI SONT-ILS ? QUE FONT-ILS ? Exceptions faites des comptages réalisés sur quelques tronçons messins ou des données de l’INSEE sur les déplacements domicile/travail (qui représentent moins d’un déplacement sur trois), la connaissance des pratiques de la marche à pied et du vélo reste très lacunaire. L’ensemble des techniciens se sont accordés sur le besoin de connaissances accrues. La prochaine Enquête Ménages Déplacements (EMD) permettra de mieux connaître la mobilité des habitants, de cerner leurs besoins, afin de définir au mieux les projets de demain.

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UN CADRE FAVORABLE...

En dehors de la ligne de côte, le territoire de Metz Métropole se situe essentiellement sur le fond de vallée de la Moselle et sur le plateau lorrain. les reliefs sont donc favorables à la pratique des modes actifs (architecture, trame verte et bleue…). Depuis quelques années, des actions de reconquête de l’espace public au profit des piétons et des cyclistes ont été engagées. Citons la véloroute V50, le développement des zones 30 et de rencontre, les places publiques rendues aux piétons ou plus largement de la requalification de façade à façade menée dans le cadre du projet Mettis.

... MAIS DE NOMBREUSES FAIBLESSES PERSISTENT

Le relief des côtes de Moselle est certe un frein à l’usage,. mais d’autres coupures, naturelles ou non, restent à « recoudre » : Moselle, A31, voies ferrées… Par ailleurs, la continuité des aménagements piétons ou cyclables est lacunaire, et la qualité des cheminements très inégale. De nombreux secteurs – dont le développement est pourtant récent – restent peu praticables en mode doux, à l’instar d’Actisud, d’Actipôle, …

PREMIER ÉTAT DES LIEUX

‘’Paroles d’experts ‘’

Metz Métropole révise son Plan de déplacements urbains. Afin d’initier la démarche et de cerner les grandes problématiques à approfondir lors du travail de diagnostic (2015-2016), un premier état

des lieux a été réalisé en 2013-2014. En complément de la vision territorialisée des élus, la série ‘’Paroles d’experts‘’ fait le point, sujet par sujet, sur la situation de l’agglomération vue par les techniciens des collectivités et les acteurs concernés.

Décembre 2015

Le Plan de Déplacements Urbains

Modes actifs et partage de l’espace publicLA DÉMARCHE

A priori simple (la marche est inhérente à l’Homme et le vélo accessible dès l’enfance !), la question des modes actifs (modes doux) s’avère en fait complexe et concerne de nombreux acteurs. Afin de faire l’état des lieux, Metz Métropole et l’AGURAM ont ainsi été amenées à réunir, au cours de quatre ateliers, un large panel de techniciens issus des collectivités (villes de Metz, Montigny-lès-Metz, Woippy et le Ban-St-Martin, Conseil Départemental de la Moselle et Région Lorraine), du SCoTAM, des services de l’État (DREAL et DDT57), des opérateurs de transport (SNCF et TAMM), de la société civile (association d’usagers Metz à Vélo) et de la Mission Handicap de la Ville de Metz.

REMERCIEMENTS

Metz Métropole et l’AGURAM remercient le Pôle des mobilités de l’Etat, les différents services de Metz Métropole (services mobilité, environnement et tourisme), les communes de Metz, Montigny-lès-Metz, le Ban Saint-Martin, Woippy, Longeville-lès-Metz, Marly, le SCoTAM, les TAMM, la SNCF et les associations d’usagers vélo (Metz à Vélo et la Fédération Française Cyclotourisme) pour leur investissement et leur contribution.

Directeur de la publication : Patricia Gout / Etude réalisée par : Stéphane EGRAZ - [email protected] / Noémie KOCH - [email protected] / Fabien SORIA - [email protected] / Mise en page : Patrick MOUSSLER / Crédits photographiques : AGURAM /

Partenaires : Metz Métropole et ses communes

Le Plan de Déplacements Urbains

Les actions de communication aident au développement de la pratique du vélo et de la marche et permettent d’informer les habitants de l’offre cyclable existante, des services associés et des enjeux liés aux déplacements. Quelques-unes en faveur des modes actifs ont déjà été mises en place : Fête du Vélo, École à Vélo et Plan vélo à Metz, Pédibus « Carapatte » à Montigny-lès-Metz, Semaine Européenne de la Mobilité, campagne d’affichage… Ces opérations restent néanmoins ponctuelles, concentrées sur le noyau urbain de l’agglomération et mériteraient d’être intégrées dans une approche globale de la mobilité. Par ailleurs, les techniciens des différentes communes ressentent la nécessité de construire entre eux une « culture commune du vélo », afin de mieux intégrer les problématiques cyclables et piétonnes au quotidien.

Quelques pistes de travail

A l’issue de ces ateliers, les techniciens souhaitent proposer quelques pistes de réflexion à engager, réponses à leurs constats et interrogations :

// Analyser et comprendre les usages et les pratiques des cyclistes et des marcheurs pour suivre et évaluer les politiques sur les modes actifs : données issues de l’Enquête Ménages Déplacements, comptages, …

// Réviser le schéma directeur vélo de Metz Métropole (cohérence et continuité des aménagements, stationnement vélo, communication, jalonnement, …)

// Construire une culture partagée entre les différents techniciens de l’agglomération : formations / charte / organisation commune d’actions évènementielles et innovantes pour réduire les coûts, …

// Mener une réflexion sur la compétence intercommunautaire : quid des autres agglomérations françaises, coût des infrastructures, … ?

// Élaborer une annexe accessibilité cohérente et intégrée au document général du PDU (obligation légale).

La Fête du vélo à Metz : l’occasion de communiquer sur la pratique cyclable. (Crédits : metz.fr)

Retrouver les vertus de la marche à pied pour se rendre à l’école : le Pédibus de Montigny-lès-Metz (Crédits: mairie de Montigny-lès-Metz)

Communication et éducation : une culture à développer...

Modes actifs : une connaissance limitée des pratiques

// CYCLISTES ET MARCHEURS : QUI SONT-ILS ? QUE FONT-ILS ?

Exceptions faites des comptages réalisés sur quelques tronçons messins ou des données de l’INSEE sur les déplacements domicile/travail (qui représentent moins d’un déplacement sur trois), la connaissance des pratiques de la marche à pied et du vélo reste très lacunaire. L’ensemble des techniciens se sont accordés sur le besoin de connaissances accrues. La prochaine Enquête Ménages Déplacements (EMD) permettra de mieux connaître la mobilité des habitants, de cerner leurs besoins, afin de définir au mieux les projets de demain.

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// COHABITATION, APAISEMENT DE LA CIRCULATION : DES ACTIONS NOMBREUSES SUR L’ENSEMBLE DE L’AGGLOMÉRATION

Le bilan du PDU de 2006 a dressé un inventaire flatteur des actions et des aménagements favorables aux modes doux. En effet, l’ensemble des communes a pris à bras le corps la question de l’apaisement de l’espace public : modération des vitesses, sécurisation des parcours, qualité des aménagements urbains… En outre, piétons et vélos bénéficient de l’extension des zones 30 et de la création de zones de rencontre, sur lesquelles ils sont prioritaires.Cependant, corollaires d’un déploiement rapide, les aménagements de modération des vitesses et de partage de la voirie manquent souvent de cohérence dans leur mise en œuvre. Les réglementations et les panneaux de signalisation se multiplient à l’interface entre les quartiers « traditionnels » et les quartiers « tranquilles », tandis que la continuité d’une commune à l’autre est l’exception. Cheminer à travers la ville devient complexe pour les automobilistes, mais aussi pour les cyclistes.L’émergence d’une vision commune du réseau viaire à l’échelle d’agglomération devrait permettre d’harmoniser l’action des communes et garantir sa cohérence et sa qualité.

// LA PRIORITÉ DONNÉE A LA VOITURE PÉNALISE LES MOBILITÉS DOUCES

Giratoires, traversées piétonnes à îlots multiples, cheminements indirects et non naturels… La priorité donnée à la voiture est quasi systématique.Centres de quartiers, centres bourgs, … Quels que soient les lieux, l’organisation de l’espace public ne favorise pas les mobilités douces. D’une manière générale, 60 à 80% de l’espace est dédié à la voiture, en mouvement ou stationnée.

// DES INCIVILITÉS RÉCURRENTES QUI PÉNALISENT LES MOBILITÉS DOUCES

Pistes cyclables et trottoirs sont ordinairement empruntés ou occupés par les transports individuels motorisés. Le stationnement sur les trottoirs et sur les voies cyclables est monnaie courante, tandis que de nombreux deux-roues motorisés empruntent les pistes cyclables qui leur sont interdites.Cette occupation abusive de l’espace réservé aux modes doux rend souvent l’évolution de ces derniers pénible, voire dangereuse. Les répercussions sur la circulation des personnes à mobilité réduite (PMR) sont plus désastreuses encore.

PREMIER ÉTAT DES LIEUX / ‘’ Paroles d’experts ‘’

Le Plan de Déplacements Urbains

pages 2 - 3

Des réseaux cyclables encore peu attractifs, malgré les efforts

État d’avancement du réseau cyclable de l’Agglomération

La marche, la grande oubliéeLa difficile cohabitation des modes sur l’espace public

Aussi naturelle et économique soit elle, la marche reste la grande oubliée des politiques de déplacements. Limitée aux loisirs, à la promenade et aux plateaux piétonniers commerciaux, elle n’est pas assez considérée comme un mode de déplacement à part entière.

// CANTONNÉE AU THÈME DE L’ACCESSIBILITÉ

Bien souvent mésestimée, la marche est le 2ème mode de déplacement urbain derrière la voiture : la marche est le mode principal de 22% des déplacements1.Pourtant, si l’ensemble des modes de déplacement bénéficie d’une organisation planifiée (schéma directeur, …), la marche ne fait l’objet d’aucune stratégie globale sur le territoire de Metz Métropole.Dans chaque commune, elle reste, appréhendée sous l’angle de l’accessibilité (dans le cadre des PAVE), au travers des politiques de sécurité routière ou d’intervention ponctuelle, sans cohérence d’ensemble.Pour autant, le nombre de PAVE (plan de mise en accessibilité de la voirie et des espaces publics) mis en œuvre reste aujourd’hui assez modeste sur le territoire.

1 Source : Enquête Nationale Transports et Déplacements - 2007-20082 Metz : données 2014, Montigny-lès-Metz : 2013 ; autres communes : 2011 lors de l’Observatoire des déplacements – source : SIG Metz Métropole-MetzCartographie : AGURAM

// DES RÉALISATIONS QUI VONT DANS LE BON SENS

De nombreuses communes de Metz Métropole ont investi dans leurs infrastructures cy-clables ces dernières années, constituant ainsi un réseau de 140km d’itinéraires cyclables sur l’agglomération.Metz a ainsi quadruplé son réseau cyclable, passant de 22 km en 2005 à 89 km en 20142. Montigny-lès-Metz, Woippy, Marly, ainsi que les communes du Val-St-Pierre se sont éga-lement saisies de la problématique cyclable et ont réalisé de nombreux aménagements.Progressivement, le réseau s’étoffe et laisse apparaître les liaisons susceptibles de consti-tuer l’ossature principale d’un réseau intercommunal. Les aménagements des avenues Franiatte et Pont-à-Mousson à Montigny-lès-Metz, de la Cheneau à Metz et la véloroute V50 (plus connue sous l’ancien nom «Charles le Téméraire») pourraient, par exemple, re-présenter la structure principale d’un futur réseau d’agglomération.

// DES CENTRALITÉS MAL RELIÉES

Malgré les actions engagées, les aménagements cyclables présentent encore beaucoup de discontinuités qui nuisent à la pratique du vélo. Les réseaux communaux restent incomplets, tout comme les continuités cyclables de commune à commune. Ainsi, bandes ou pistes cyclables et jalonnements s’interrompent le plus souvent aux limites intercommunales. Le cycliste se voit alors contraint d’abandonner son aménagement sécurisé au profit d’axes routiers peu accueillants. Circuler sur les trottoirs devient une alternative naturelle, dangereuse et source de conflits piéton/vélo.Les échanges entre techniciens montrent ainsi que la réalisation d’aménagements cyclables a été, jusqu’à aujourd’hui, faite au gré d’opportunités, sans réelle réflexion «réseau» ou vision cohérente et globale d’une politique cyclable identifiée.

// DE NOMBREUX SECTEURS CLÉS ENCORE MAL DESSERVIS

A l’échelle de l’agglomération, l’offre cyclable reste encore limitée, dans un espace urbain conçu avant tout pour l’automobile. Sur certains territoires, les usagers pâtissent du manque d’aménagements, que ce soit pour se rendre dans une zone d’emploi comme Actipôle, un grand équipement sportif, à l’image de la piscine Lothaire (Metz), ou encore dans des quartiers d’habitations et de commerces (centre-ville d’Ars-sur-Moselle, quartier St-Privat à Montigny-lès-Metz, …).

// STATIONNEMENT VÉLO : LA PÉNURIE NE FACILITE PAS LA PRATIQUE CYCLABLE

L’usage du vélo est contraint par la possibilité de pouvoir stationner dans de bonnes conditions. Que le vélo soit utilisé pour se rendre au travail ou dans le cadre de loisirs et d’achats, la problématique est double : où garer son vélo chez soi, et où le stationner ensuite?Si l’offre de stationnement se développe dans le centre-ville, elle demeure, toutefois, insuffisante. Ailleurs, le déficit est plus important encore. Globalement, commerces, écoles, lieux touristiques, zones d’emploi ou pôles d’échanges ne disposent pas de capacité de stationnement permettant aux utilisateurs de parquer leur vélo simplement et en sécurité. Pourtant, comment donner à tous l’envie d’utiliser ce mode de transports ?

Crédits : AGURAM

De nombreux espaces publics dédiés à la voiture : Jussy - Crédits : AGURAM

Se déplacer à pied peut s’apparenter au parcours du combattant : exemple de stationnement sauvage sur les trottoirs de Mey - Crédits : AGURAM