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Union pour un Mouvement Populaire, 55 rue La Boétie 75008 Paris www.u-m-p.org 1 > ARGU FLASH < 25 novembre 2011 LE PS MENT QUAND IL CARICATURE LA DROITE EN « PARTI DES RICHES » Le PS a sorti une campagne qui reprend la caricature de l’UMP en parti des riches, critique que le PS nous oppose en boucle depuis 5 ans. Cette campagne est calomnieuse et mensongère. 1) La campagne du PS est caricaturale sur la forme et mensongère sur le fond. Pour arriver à 75 mds € de soi-disant « cadeaux » aux riches depuis 2007, le PS ment en utilisant de faux chiffres et même de fausses dénominations : parler de « subvention du chômage » pour l’exonération des heures supplémentaires c’est un raccourci insultant pour les 9 millions de Français qui ont gagné en pouvoir d’achat en faisant des heures supplémentaires. D’abord nous n’avons fait de cadeaux à personne. En mettant en œuvre la loi Travail emploi pouvoir d’achat (TEPA), nous avons donné sens au slogan « travailler plus pour gagner plus » et permis aux Français de transmettre à leurs enfants le fruit d’années de travail. Cette ambition représente près de 2/3 de ces 75Mds et a redonné du pouvoir d’achat aux Français les plus modestes et aux classes moyennes (22,7 mds d’exonération des heures supplémentaires sur 5 ans + 13,6 mds de suppression des droits de succession dont 5% des Français les plus aisés restent redevables + 6,5 mds de déduction des intérêts d’emprunts = 42,8 mds € sur 5 ans) ! Ensuite, nous avons fait une refonte de la taxe professionnelle qui coûte 22 mds sur 5 ans. Ce n’est pas un cadeau aux entreprises mais une réforme qui a permis de réduire la charge fiscale de 45% à 24% selon les secteurs industriels et donc de lutter contre les délocalisations. Les grandes gagnantes de cette réforme n’ont pas été les entreprises du CAC 40 mais les entreprises avec un chiffre d’affaire compris entre 250 000 € et 2 millions €. Quant aux 22 milliards € de « niche Copé » sur 5 ans, personne ne sait d’où le PS sort ce chiffre. Ce dispositif est un outil de compétitivité et de stabilité des investissements, car il favorise la possession sur le long terme des filiales par les entreprises plutôt que leur revente à court terme pour faire du profit. Ce n'est pas l’UMP qui le dit mais le Conseil des prélèvements obligatoires présidé par le socialiste Didier Migaud. Ce Conseil a rendu deux rapports en 2009 et 2010 qui disent deux choses sur ce dispositif : o « il est analogue à ceux existant à l'étranger » : il y a 21 pays sur les 29 pays de l'OCDE qui ont un tel dispositif. Si nous le supprimions, les capitaux étant beaucoup plus faciles à délocaliser que les usines, les opérations de cession se feraient depuis l’étranger, aux Pays-Bas ou en Belgique par exemple. o « sa remise en cause n'est pas souhaitable » : la France a gagné en attractivité depuis 2007 : non seulement nous avons pu stopper les départs de holdings hors de notre sol, mais en plus leur nombre croît (nous sommes passés de 1112 holdings en 2007 à 1276 en 2009). Cela entraîne plus d’activité, plus d’emplois, donc plus de rentrées fiscales et in fine plus de redistribution !

Le PS ment quand il caricature la droite en « parti des riches »

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Argumentaire UMP - Le PS ment quand il caricature la droite en « parti des riches »

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> ARGU FLASH < 25 novembre 2011

LE PS MENT QUAND IL CARICATURE LA DROITE EN « PARTI DES RICHES »

Le PS a sorti une campagne qui reprend la caricature de l’UMP en parti des riches, critique

que le PS nous oppose en boucle depuis 5 ans. Cette campagne est calomnieuse et

mensongère.

1) La campagne du PS est caricaturale sur la forme et mensongère sur le fond. Pour arriver à 75 mds € de soi-disant « cadeaux » aux riches depuis 2007, le PS ment en utilisant de faux chiffres et même de fausses dénominations : parler de « subvention du chômage »

pour l’exonération des heures supplémentaires c’est un raccourci insultant pour les 9

millions de Français qui ont gagné en pouvoir d’achat en faisant des heures supplémentaires. � D’abord nous n’avons fait de cadeaux à personne. En mettant en œuvre la loi Travail

emploi pouvoir d’achat (TEPA), nous avons donné sens au slogan « travailler plus pour

gagner plus » et permis aux Français de transmettre à leurs enfants le fruit d’années de

travail. Cette ambition représente près de 2/3 de ces 75Mds et a redonné du pouvoir d’achat aux Français les plus modestes et aux classes moyennes (22,7 mds

d’exonération des heures supplémentaires sur 5 ans + 13,6 mds de suppression des

droits de succession dont 5% des Français les plus aisés restent redevables + 6,5 mds de

déduction des intérêts d’emprunts = 42,8 mds € sur 5 ans) !

� Ensuite, nous avons fait une refonte de la taxe professionnelle qui coûte 22 mds sur 5

ans. Ce n’est pas un cadeau aux entreprises mais une réforme qui a permis de réduire la

charge fiscale de 45% à 24% selon les secteurs industriels et donc de lutter contre les

délocalisations. Les grandes gagnantes de cette réforme n’ont pas été les entreprises du CAC 40 mais les entreprises avec un chiffre d’affaire compris entre 250 000 € et 2 millions €.

� Quant aux 22 milliards € de « niche Copé » sur 5 ans, personne ne sait d’où le PS sort ce chiffre. Ce dispositif est un outil de compétitivité et de stabilité des investissements, car

il favorise la possession sur le long terme des filiales par les entreprises plutôt que leur

revente à court terme pour faire du profit. Ce n'est pas l’UMP qui le dit mais le Conseil

des prélèvements obligatoires présidé par le socialiste Didier Migaud. Ce Conseil a rendu

deux rapports en 2009 et 2010 qui disent deux choses sur ce dispositif :

o « il est analogue à ceux existant à l'étranger » : il y a 21 pays sur les 29 pays de l'OCDE qui ont un tel dispositif. Si nous le supprimions, les capitaux étant beaucoup

plus faciles à délocaliser que les usines, les opérations de cession se feraient depuis

l’étranger, aux Pays-Bas ou en Belgique par exemple.

o « sa remise en cause n'est pas souhaitable » : la France a gagné en attractivité depuis 2007 : non seulement nous avons pu stopper les départs de holdings hors de

notre sol, mais en plus leur nombre croît (nous sommes passés de 1112 holdings en

2007 à 1276 en 2009). Cela entraîne plus d’activité, plus d’emplois, donc plus de rentrées fiscales et in fine plus de redistribution !

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Le vrai chiffre de ce dispositif, c'est 4Mds en 2009. Et encore, il faut savoir que c’est un chiffre virtuel ! Si on enlevait l’exonération, il y aurait beaucoup moins de cessions et

beaucoup moins de holdings en France et donc pas ou peu de rentrées fiscales. Ce qui est

inquiétant, c’est que le PS table sans cesse sur le chiffre de 22 Mds d’euros pour financer son

budget. Rien qu’avec cet exemple, on voit que leur programme n’est pas crédible.

2) Bref, soutien au pouvoir d’achat des classes moyennes et soutien à l’emploi, voilà les fameux 75 mds € de cadeaux aux riches de François Hollande ! Et le PS dénonce aujourd’hui

ces 75 Mds €, mais, parmi ces dispositifs, lesquels supprimerait-il demain ?

� La défiscalisation des heures supplémentaires qui bénéficie à 9 millions de Français qui

gagnent en moyenne 150 € par mois pour 2h de travail en plus par semaine ?

� La suppression des droits de successions pour 95% des Français les plus modestes ? Le

PS veut-il revenir sur cette réforme qui profite aux classes moyennes et qui permet aux

familles de transmettre à leurs enfants le fruit de leur travail ?

� La réforme de la Taxe professionnelle ? En supprimant cette réforme qui bénéficie en

priorité à l’industrie, le PS alourdirait le coût du travail et pénaliserait donc l’emploi.

� Le PS ment quand il parle de 75 mds € de cadeaux aux riches et au CAC 40. Et il prépare

un matraquage fiscal des PME et des classes moyennes quand il annonce qu’il va

supprimer l’exonération des heures supplémentaires ou rétablir les droits de succession

et la taxe professionnelle.

3) Et l’idée selon laquelle « la droite c’est la dette » contrairement à une « gauche qui a déjà

réduit la dette », est ridicule ! Entre 1981 et 1986, sous Mitterrand la dette est passée de

21% du PIB à 31% et de 1988 à 1993 elle est passée de 33% du PIB à 47%... � Bien sûr, le poids de notre dette sera passé en 5 ans d’environ 60% du PIB à 80% du

PIB, soit 20 points de plus. Mais, dans le même temps la dette espagnole du socialiste Zapatero, a augmenté de 30 points, celle des États-Unis de Barack Obama de 30 points également et celle de la Grande-Bretagne de 34 points ! L’explication de ce creusement

de la dette partout dans le monde s’appelle la crise. Nicolas Sarkozy a fait le choix de maintenir un niveau élevé de prestations sociales pour que les Français traversent la

crise le moins douloureusement possible et on a dû faire face dans le même temps à un effondrement des recettes à cause de la baisse de la croissance.

� Pour essayer de minorer le rôle de la crise, les socialistes répètent souvent ce chiffre

qu’ils disent avoir tiré d’un rapport de la Cour des Comptes : « la crise n’explique qu’un tiers du creusement des déficits ». Ils sous-entendent ainsi que les « cadeaux aux

riches » de Nicolas Sarkozy seraient responsables du reste. C’est faux. Que dit le rapport

de la Cour des Comptes ? : que la crise explique 1/3 des déficits en 2010 et que les 2/3 restants viennent du déficit structurel de la France. C’est-à-dire l’accumulation de 30 ans de déficits des gouvernements de droite comme de gauche. C’est donc bien la crise

qui a accéléré l’aggravation de nos déficits et sûrement pas Nicolas Sarkozy qui, au

contraire, est le premier à avoir conduit autant de réformes courageuses pour inverser la

tendance (réforme des retraites, des collectivités, etc.).

� Enfin, les socialistes se plaignent de l’aggravation des déficits. Ces mêmes socialistes qui, en 2008-2009, au moment de la crise, proposaient de faire de la relance par la consommation, en baissant la TVA et en augmentant les prestations sociales, c’est-à-dire en creusant les déficits ! Martine Aubry déclarait à l’époque qu’il fallait s’inspirer de

l’Espagne qui affiche aujourd’hui plus de 20% de chômage, dont 45% chez les jeunes. S’il

y a un parti qui est mal placé pour donner des leçons sur la dette, c’est le PS !