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Le Rapport annuel de l'UNICEF pour 2011

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Le Rapport annuel de l'UNICEF pour 2011 souligne l'engagement dont l'UNICEF continue à faire preuve pour atteindre de meilleurs résultats pour les enfants par le biais des programmes qu'il a mis en place dans plus de 150 pays et territoires. En 2011, l'UNICEF a aidé les enfants les plus défavorisés à réaliser leur plein potentiel en intervenant pour sauver et améliorer leur vie, soulignant à quel point il est important d'élargir les efforts visant à atteindre les communautés les plus pauvres et les plus isolées. L'UNICEF a également aidé les communautés touchées par diverses crises à se relever et à renforcer leur résilience pour l'avenir.

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RAPPORT ANNUEL DE LUNICEF 2011

Photo de couverture : UNICEF/NYHQ2011-1245/Riccardo Gangale Cette femme et ces deux enfants, dont les silhouettes se dcoupent sur le soleil levant, attendent de sinscrire pour recevoir de laide dans la zone daccueil des nouveaux arrivants du camp de rfugis somaliens dIfo, Dadaab, dans la province du Nord-Est au Kenya, prs de la frontire avec la Somalie. Pour toute correction ou rectification postrieure la publication de ce document, veuillez consulter notre site Internet . Note concernant les sources : les donnes cites dans le prsent rapport sont extraites des statistiques les plus rcentes compiles par lUNICEF et dautres institutions des Nations Unies, des rapports annuels prpars par les bureaux de pays de lUNICEF et du rapport annuel soumis au Conseil dadministration en juin 2012 par le Directeur gnral. Note concernant les ressources : toutes les sommes sont exprimes en dollars des tats-Unis sauf indication contraire.

Table des matiresAvant-propos Chapitre 1 : Obtenir des rsultats pour les enfants Chapitre 2 : Dvelopper le plein potentiel de chaque enfant Chapitre 3 : Maintenir le cap pendant la crise Chapitre 4 : Dfendre les droits des enfants Chapitre 5 : Agir de manire efficace en faveur de lquit 2 4 10 18 22 26

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Avant-propos

LEn 2011, lUNICEF a considrablement renforc la mise en uvre de son programme en faveur de lquit.

es vnements survenus en 2011 ont mis en relief quel point il est important de redoubler defforts pour atteindre les enfants les plus dfavoriss et les plus vulnrables, ainsi que le rle crucial que linnovation peut et doit jouer dans tout ce que nous faisons pour aider les enfants du monde entier raliser leur plein potentiel. Comme le montre le Rapport annuel de lUNICEF 2011, les catastrophes climatiques, les urgences humanitaires, les conflits violents et les troubles conomiques ont tous fait des victimes chez les enfants, en particulier chez les plus pauvres. Du tremblement de terre suivi du tsunami au Japon aux graves inondations au Pakistan, en passant par la scheresse et la famine dans la Corne de lAfrique, lUNICEF est intervenu avec ses partenaires pour soulager ceux qui souffrent le plus, aider les communauts se reconstruire et renforcer leur rsilience aux chocs futurs. Plus gnralement, en 2011, lUNICEF a considrablement renforc la mise en uvre de son programme en faveur de lquit, en se basant sur le principe selon lequel la priorit doit tre accorde aux droits des enfants les plus marginaliss et ayant le plus besoin de notre assistance. Nous le faisons non seulement parce que cest ce quil faut faire, mais aussi parce que les tudes et lexprience montrent quil sagit de lalternative la plus pratique, la plus conomique et la plus efficace pour les enfants.

Ce rapport met en avant la manire dont nous traduisons le principe dquit dans la pratique. Notre rseau mondial de bureaux de terrain travaille de manire innovante pour atteindre les communauts les plus pauvres et les plus recules et leur offrir une assistance et des fournitures vitales. Au niveau des pays, lUNICEF appuie les efforts des gouvernements pour tendre la vaccination de routine, amliorer la qualit de lducation et accrotre la scolarisation, mais aussi largir laccs aux services de sant vitaux, notamment aux mesures de prvention de la transmission du VIH de la mre lenfant. LUNICEF plaide tous les niveaux en faveur de politiques et de pratiques qui sauvent et amliorent la vie des enfants. Dans lensemble de notre organisation, nous nous efforons dutiliser les ressources prcieuses notre disposition de manire plus efficace et plus responsable lgard de ceux qui nous les confient. Cela est dautant plus important aujourdhui, alors que nous traversons une priode de difficults budgtaires persistantes. En 2011, nous sommes fiers davoir procd une rvision majeure du budget de lUNICEF et ainsi ralis dimportantes conomies, en rduisant les cots de gestion du sige sans toucher aux programmes. Notre personnel sur le terrain joue en effet un rle essentiel pour obtenir de meilleurs rsultats pour les enfants, et nous sommes engags lui fournir les ressources dont il a besoin. Nous avons galement pris dautres mesures en 2011 pour renforcer notre efficacit. Nous avons commenc dployer lchelle de lorganisation nos nouveaux systmes de suivi des rsultats pour lquit, afin de surveiller et de grer les dpenses par rapport aux rsultats des programmes. Car mieux nous suivons les rsultats, mieux nous pouvons mettre en uvre une gestion axe sur les rsultats. Au bout du compte, les rsultats sont tout ce qui importe si nous voulons faire respecter les droits des enfants.

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Nous avons pris ces mesures afin que lUNICEF puisse servir au mieux les enfants les plus vulnrables, partout o nous intervenons. Nous allons continuer de cibler les ingalits et redoubler defforts pour devenir une organisation encore plus innovante, souple et responsable, en cherchant toujours donner aux enfants, aux familles et aux communauts les outils dont ils ont besoin pour construire leur avenir. Lavenir quils mritent.

Bruna, 17 ans, discute avec le Directeur gnral Anthony Lake de la sensibilisation et de la prvention du VIH/SIDA. Elle participe linitiative Plateforme pour les centres urbains, qui encourage les adolescents et les jeunes chercher et proposer des solutions aux problmes communautaires, au Brsil.

Anthony Lake Directeur gnral de lUNICEF

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CHAPITRE 1

Obtenir des rsultats pour les enfants

ELUNICEF a montr quatteindre les plus vulnrables constitue lun des meilleurs investissements en matire de dveloppement.

n 2011, les populations du monde entier ont rclam la justice et la dignit, la possibilit de choisir et la fin des iniquits. Lide selon laquelle le cot humain des ingalits de dveloppement est trop lev a trouv des chos dans la rue, taye par des preuves de plus en plus nombreuses que les socits sen sortent mieux lorsque les bnfices de la croissance conomique sont partags par le plus grand nombre. Lespoir de changement a grandi dans le contexte des enjeux sociaux et politiques auxquels le monde arabe a t confront, paralllement la naissance du plus jeune pays au monde, le Soudan du Sud. Mais dans de nombreux endroits, lespoir se mlait daccablement, en raison de la scheresse et de la famine qui ont ravag la Corne de lAfrique, et de la menace dune crise similaire dans la rgion du Sahel. Et il y a eu galement la dure ralit de laustrit face la crise conomique mondiale. Avec la baisse des budgets publics, davantage de pays en dveloppement ont eu du mal maintenir leurs niveaux de dpenses, notamment en matire de services sociaux, tellement ncessaires pour les enfants et les mnages pauvres. En dpit de ces grandes difficults et de ces ressources limites, la communaut internationale sait maintenant, au vu de lexprience des dcennies rcentes, que le dveloppement constitue une stratgie gagnante. Des progrs sans prcdent ont t raliss pour rduire la pauvret et augmenter la scolarisation des enfants, pour diminuer la mortalit et fournir de leau potable. La tche ardue qui nous attend consiste largir ces bnfices, qui natteignent pas encore tout le monde. De grandes disparits demeurent, voire saggravent, et mettent les communauts les plus pauvres de beaucoup de pays en position de faiblesse.

Un dveloppement plus quitable et plus durable pour toutes les populations est faisable et raisonnable. Une telle approche consiste dabord allouer les rares ressources l o elles peuvent avoir le plus grand impact : aux enfants victimes de privations en raison de la pauvret, de leur sexe, de leur situation gographique et dun certain nombre dobstacles discriminatoires. Par le biais de ses programmes et de ses recherches, lUNICEF a montr quatteindre les plus vulnrables constitue lun des meilleurs investissements en matire de dveloppement. En 2012, le monde ftera le vingtime anniversaire de la grande Confrence des Nations Unies sur lenvironnement et le dveloppement de 1992 et redoublera defforts pour dfinir un nouveau programme international de dveloppement aprs lchance 2015 des Objectifs du Millnaire pour le dveloppement (OMD). LUNICEF va poursuivre inlassablement ses actions de plaidoyer afin dobtenir des rsultats pour les enfants les plus dfavoriss : un lment cl pour avancer plus vite sur la voie dun dveloppement humain durable.

Le dveloppement pour tousTout au long de lanne 2011, dans ses programmes couvrant plus de 150 pays et territoires, lUNICEF a tir parti du corpus grandissant de donnes dmontrant les avantages concrets du dveloppement quitable. Les politiques et mesures sociales, par exemple, non seulement aident les plus pauvres, mais permettent galement aux pays dans leur ensemble

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dtre davantage en mesure de grer les crises conomiques. Nombre de mesures consistent typiquement remettre aux personnes de petites sommes dargent pour leur permettre de sabriter, se nourrir, se soigner et avoir accs lducation, et pour viter le recours des stratgies de survie nfastes, comme par exemple faire travailler les enfants au lieu de les envoyer lcole. En 2011, lUNICEF a contribu au dveloppement de la protection sociale dans 93 pays. Au Libria, pays en proie laugmentation des prix alimentaires et dont le taux de pauvret se monte 84 %, lUNICEF a dabord encourag un dispositif pilote de transfert dargent, en 2010, destin aux mnages les plus vulnrables ( savoir les familles dans lesquelles aucun adulte ne travaille, ou ne comptant pas dadulte du tout). Depuis, ce programme a doubl de taille et concerne presque 2 000 foyers dun comt. Les enfants reprsentent 60 % des bnficiaires. Le Libria stant donn comme priorit datteindre le niveau de dveloppement des pays revenu intermdiaire dici 2030, le gouvernement a fait de la protection sociale un pilier de la planification stratgique du dveloppement. LUNICEF soutient galement ces efforts en offrant son appui une nouvelle politique de protection sociale nationale et un Secrtariat national de la protection sociale.

Examen dun enfant dans le cadre dune initiative visant largir laccs aux soins de qualit qui rduisent les taux de mortalit infantile, Ouzbkistan.

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En 2011, lUNICEF a plaid dans 102 pays pour que les plans de dveloppement et les budgets nationaux soient davantage axs sur les enfants, souvent avec des dispositions spciales pour les dfavoriss. De nouvelles ressources et de nouveaux engagements sont apparus dans le cadre de programmes coordonnant les efforts des gouvernements, des donateurs internationaux et dautres partenaires pour le dveloppement dans un secteur donn du travail en matire de dveloppement. Au Bangladesh, un programme sectoriel mettant laccent sur lquit aide davantage denfants dscolariss et marginaliss bnficier dune instruction. Le Vanuatu largit laccs aux soins de sant aux districts marginaliss et augmente le nombre dinterventions fort impact pour les enfants gs de moins de 5 ans. Pour lUNICEF comme pour lensemble du systme des Nations Unies, acclrer les progrs en faveur des OMD dici 2015 demeure lune des principales priorits. Alors que mme certains pays parmi les moins avancs sont en mesure de raliser quelques cibles des

Mozambique : un partenariat pour la protection socialeLconomie du Mozambique a fait preuve de rsilience malgr la rcession mondiale, mais sa croissance est partie dun stade de dveloppement extrmement bas. Les bnfices de cette croissance mettent du temps atteindre la plupart des Mozambicains. La proportion de ceux qui vivent dans la pauvret na pratiquement pas volu et reste rive autour de 60 %. Mme si davantage denfants vont prsent lcole et reoivent des soins, le Mozambique enregistre toujours les plus forts taux de retard de croissance chez les enfants, un des symptmes de la sous-nutrition. En 2011, lUNICEF et un groupe de partenaires internationaux ont aid le gouvernement mettre en place une politique de protection sociale radicalement nouvelle qui fixe un niveau minimum de bien-tre humain. Elle fournit aux familles en difficult un revenu dappoint et un accs aux services sociaux essentiels (tels que les soins et lducation) qui rduisent les ingalits et offrent la possibilit de bnficier des avances conomiques du pays.

Le gouvernement a accept daugmenter de 40 % le budget national de la protection sociale, compter de 2011. Cela va considrablement accrotre la porte des mesures de protection sociale qui nont bnfici qu un petit nombre de mnages. Pour la premire fois, les 24 000 foyers qui, selon les estimations, seraient dirigs par des enfants dans le pays vont pouvoir profiter dun programme offrant de la nourriture, des articles mnagers et des fournitures scolaires. Au total, 450 000 autres personnes vulnrables (dont environ 290 000 enfants) bnficient dun programme national de subventions alimentaires. En outre, les allocations sont dsormais distribues par le biais dun systme qui value quelles sont les rgions du pays qui comptent le plus grand nombre denfants dmunis. Entre autres mesures, un systme de prise en charge communautaire des cas a cr de nouveaux liens entre la protection sociale et la protection de lenfance pour les enfants orphelins et vulnrables. Depuis 2010, le Mozambique participe lInitiative pour un socle de protection sociale, un effort engag lchelle du systme des Nations Unies. Lorsque cette initiative a t introduite, lUNICEF a appel les partenaires (notamment le Ministre des finances du

Mozambique et sa Commission parlementaire du budget et de la planification, le Programme alimentaire mondial, lOrganisation internationale du Travail, le Fonds montaire international (FMI) et la Banque mondiale) largir la porte de la protection sociale. Ensemble, ils ont valu comment le gouvernement pourrait au mieux allouer le budget national pour financer de nouvelles mesures. Les analyses ont montr comment ces mesures pourraient rduire les tensions sociales et stimuler une croissance conomique plus inclusive. Un outil de calcul a montr pourquoi elles seraient loption la plus efficace pour rduire la pauvret. Les premiers rsultats de cette collaboration sont importants et sannoncent durables. Le Ministre de la femme et de laction sociale, qui auparavant travaillait seul la promotion de la protection sociale, consulte dsormais rgulirement le Ministre des finances. Le Programme conjoint des Nations Unies pour la protection sociale au Mozambique a reu de nouvelles ressources importantes de la part du Gouvernement sudois. LUNICEF, le FMI et la Banque mondiale continuent de collaborer pour aider le gouvernement garantir un accs une protection sociale tous les Mozambicains les plus pauvres, en particulier les enfants.

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OMD, de nombreux autres, en particulier en Afrique subsaharienne, vont probablement les manquer sils nagissent pas de faon urgente. En 2011, les Nations Unies ont fait un pas en avant avec le Cadre dacclration de la ralisation des OMD qui, en fin danne, avait atteint diffrents stades dapplication dans 44 pays. Ce cadre aide les pays identifier les goulets dtranglement entravant les progrs et hirarchiser les priorits en fonction des objectifs lorsque les progrs sont lents, par exemple dans les communauts ou rgions confrontes des disparits.

Prenniser les progrsLUNICEF est un acteur actif de partenariats qui mobilisent dimportants groupes dintrts pour les enfants. Dans chaque pays, par exemple, presque tous les bureaux de lUNICEF sont en relation avec la Banque mondiale en matire de plaidoyer, de travail analytique conjoint et de collaboration technique. En 2011, lUNICEF et la Banque mondiale ont uni leurs forces pour laborer des principes directeurs mondiaux en matire de pauvret et une analyse dimpact social incluant une priorit sur les enfants pour Acclrer les progrs piloter les rformes politiques. La collaboration avec le Fonds montaire internavers les OMD dici tional (FMI) dans 11 pays pilotes a permis de maintenir les dpenses publiques prioritaires pour les groupes vulnrables, ce qui a gnr des rsultats encoura2015 demeure lune des geants, en particulier en Afrique subsaharienne.

principales priorits.

Plus tard dans lanne, une importante runion internationale a eu lieu en Uruguay au sujet de la rforme des oprations des Nations Unies dans les pays. Ce fut loccasion de passer en revue huit nations pilotes o les institutions de dveloppement de lONU ont cherch tre unies dans laction . Les participants ont convenu que le processus de coordination avait permis une meilleure adquation des efforts des Nations Unies avec les priorits de dveloppement nationales et une meilleure comprhension de la faon dont les diffrentes organisations peuvent travailler ensemble de manire plus cohrente. Au Rwanda (un des huit pays), lUNICEF, lOrganisation mondiale de la Sant (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) ont conjointement introduit un programme de rduction de la mortalit maternelle et nonatale. Un rseau dagents de sant communautaires utilise prsent les tlphones portables et les SMS pour effectuer le suivi des soins prnatals,Montant total des dpenses par ressource et type de dpense en 2011(en millions de dollars des tats-Unis)2011 Ressources ordinaires 790 215 1 005 107 1 112 -2 19 1 129 Autres ressources ordinaires 1 683 1 683 1 683 2 1 685 oprations durgence 999 999 999 6 1 005 Total 3 472 215 3 687 107 3 794 6 19 3 819 Total 3 355 174 3 529 102 3 631 3 19 3 653 2010

Type de dpenses Aide aux programmes Appui aux programmes Total coopration programmes Gestion et administration Dpenses totales (hors pertes et ajustements sur priodes antrieures) Pertes et provision pour crances irrcouvrables* Frais/remboursement lis au budget dappui** Dpenses totales

* Les pertes sont principalement lies aux crances irrcouvrables lies des contributions anciennes ayant expir. ** Transferts du budget dappui correspondant aux impts sur le revenu rgls par lUNICEF pour les ressortissants dun gouvernement qui contribue aux ressources ordinaires de lUNICEF.

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communiquer avec les centres de soins et orienter les femmes risquant des complications vers les services mdicaux. Ce systme stant rvl efficace pour rduire les dcs, le gouvernement a accept dtendre ce programme 17 districts (contre 1 seul auparavant). Un nouveau mouvement mondial a pris de lampleur en 2011, sous limpulsion de lUNICEF. Linitiative Renforcement de la nutrition (SUN, de son acronyme anglais Scaling Up Nutrition) a runi la Banque mondiale, des organisations non gouvernementales (ONG), des institutions des Nations Unies, des entreprises et des gouvernePlus de la moiti des ments. Ces organisations sefforcent de promouvoir des mthodes peu onreuses dpenses de programme pour enrayer les diverses manifestations de la sous-nutrition chez les enfants, quil sagisse de retards de croissance, de malnutrition aigu svre, dmaciation ont t consacres ou dautres consquences dune nutrition inadquate. Au Ghana, lUNICEF sest la survie et au dveloppedj associ lOrganisation des Nations Unies pour lalimentation et lagriculment des enfants. ture (FAO), le Programme alimentaire mondial (PAM) et lOMS pour introduire le Partenariat visant liminer la faim et la dnutrition chez les enfants; le fonds a galement contribu llaboration dun projet de politique nationale sur la nutrition et dun systme de surveillance de la nutrition. Une autre forme de coopration vigoureusement soutenue par lUNICEF consiste pour les pays du Sud mettre en commun leurs connaissances et ressources et, ce faisant, niveler les carts de dveloppement entre eux. Aprs que lUNICEF a encourag huit pays lusophones et hispanophones collaborer en matire de prvention de la transmission du VIH de la mre lenfant, le Brsil a accept de faire don de mdicaments antirtroviraux la GuineBissau pour renforcer les programmes de ce pays en matire de lutte contre le VIH/SIDA.Dpenses dassistance aux programmes par domaine dintervention du Plan stratgique moyen terme en 2011 (en dollars des tats-Unis)Survie et dveloppement du jeune enfant ducation de base et galit des sexes Protection de lenfant : prvention et rponse aux violences, lexploitation et aux maltraitances Promotion des politiques et partenariats en faveur des droits de lenfant VIH/SIDA et enfants Interventions axes sur les rsultats en matire de budget institutionnel Autres interventions ne relevant pas des objectifs de l'organisation 0 1 494 millions (43%) 328 millions (9%) 583 millions (17%) 126 millions (4%) 250 millions (7%) 89 millions (3%) 194 millions (6%) 165 millions (5%) 107 millions (3%) 45 millions (1%) 34 millions (1%) 36 millions (1%) 20 millions (1%) 1 million (