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Le Sahara : ressources, conflits Problématique : Quels sont les enjeux économiques et géopolitiques de l’ensemble saharien au regard des ressources qu’il recèle ? Quelles sont les multiples convoitises qui s’y manifestent ? I. Un espace à fortes contraintes mais disposant de ressources importantes A) Un espace désertique 1) Une zone de climat aride Le Sahara se présente comme une vaste région désertique du Nord de l’Afrique. Son climat est caractérisé par une forte chaleur (de 25° à 40° C en moyenne) et surtout par une grande aridité (niveau de pluviométrie compris entre 100 et 200 mm/an) : zone de climat désertique, le Sahara s’étend en outre sur une dizaine de pays. 2) Un désert humain marqué par une extrême mobilité Le Sahara est depuis des siècles un vaste espace de circulation et de villes. Considéré comme un désert humain, il est en fait un territoire d’une extrême mobilité (Est-Ouest comme Nord-Sud) où se lient activités agricoles et pastorales. Dès le Moyen Âge, des caravanes empruntent les routes commerciales qui le traversent, transportant de l’or, de l’ivoire, des esclaves, du sel ... B) Des ressources importantes 1) L’eau La ressource essentielle du Sahara est l’eau qu’offrent les oasis aux habitants du Sahara et que l’on trouve surtout au centre du territoire. Le sous-sol du désert dispose en effet d’immenses réservoirs d’eau souterraine, des nappes aquifères fossiles, qui ont été découvertes à l’occasion de prospections pétrolières. Ces réserves sont utilisées pour l’irrigation, mais également pour approvisionner les pôles urbains, en particulier en Afrique du Nord. Grâce à elles, certaines régions bordières du Sahara sont devenues des fronts pionniers agricoles. 2) Hydrocarbures Le sous-sol du désert offre aussi de grandes ressources en hydrocarbures (gaz et pétrole) essentiellement en Algérie, en Libye et en Egypte. Le Sahara recèle également d’autres richesses naturelles en abondance : les minerais (ex : fer de Mauritanie, phosphate au Maroc et en Tunisie…). Les pays qui composent le Sahara dépendent donc largement d’une économie de rente.

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Le Sahara : ressources, conflits

Problématique :

Quels sont les enjeux économiques et géopolitiques de l’ensemble saharien au regard des

ressources qu’il recèle ? Quelles sont les multiples convoitises qui s’y manifestent ?

I. Un espace à fortes contraintes mais disposant de ressources importantes

A) Un espace désertique

1) Une zone de climat aride

Le Sahara se présente comme une vaste région désertique du Nord de l’Afrique. Son

climat est caractérisé par une forte chaleur (de 25° à 40° C en moyenne) et surtout par

une grande aridité (niveau de pluviométrie compris entre 100 et 200 mm/an) : zone de

climat désertique, le Sahara s’étend en outre sur une dizaine de pays.

2) Un désert humain marqué par une extrême mobilité

Le Sahara est depuis des siècles un vaste espace de circulation et de villes. Considéré

comme un désert humain, il est en fait un territoire d’une extrême mobilité (Est-Ouest

comme Nord-Sud) où se lient activités agricoles et pastorales. Dès le Moyen Âge, des

caravanes empruntent les routes commerciales qui le traversent, transportant de l’or,

de l’ivoire, des esclaves, du sel ...

B) Des ressources importantes

1) L’eau

La ressource essentielle du Sahara est l’eau qu’offrent les oasis aux habitants du

Sahara et que l’on trouve surtout au centre du territoire. Le sous-sol du désert dispose

en effet d’immenses réservoirs d’eau souterraine, des nappes aquifères fossiles, qui ont

été découvertes à l’occasion de prospections pétrolières. Ces réserves sont utilisées

pour l’irrigation, mais également pour approvisionner les pôles urbains, en particulier en

Afrique du Nord. Grâce à elles, certaines régions bordières du Sahara sont devenues

des fronts pionniers agricoles.

2) Hydrocarbures

Le sous-sol du désert offre aussi de grandes ressources en hydrocarbures (gaz et

pétrole) essentiellement en Algérie, en Libye et en Egypte. Le Sahara recèle également

d’autres richesses naturelles en abondance : les minerais (ex : fer de Mauritanie,

phosphate au Maroc et en Tunisie…). Les pays qui composent le Sahara dépendent donc

largement d’une économie de rente.

3) Tourisme d’aventure

Enfin, le développement du " tourisme d’aventure " représente un nouvel enjeu pour les

États sahariens. Basé sur l’imaginaire et la symbolique du désert de sable - erg - (alors

que le désert est à 80% composé de cailloux - reg - …) le désert permet d’attirer de

nombreux touristes chaque année.

II. Un espace politiquement morcelé marqué par l’instabilité

A) Des frontières héritées de la colonisation

1) Un découpage en Etat qui ne respecte pas les peuples

Les Etats du Sahara ont un découpage frontalier hérité de la colonisation/décolonisation

(frontières tracées à la règle et intangibilité des frontières admise comme préalable à

la décolonisation) ce qui peut poser des problèmes en terme de peuplement car ce

découpage « à l’aveugle » peut séparer en plusieurs états un même peuple (touaregs,

toubous)

2) Des frontières « invisibles »

Les frontières des états dans le Sahara n’existent pas et n’ont donc pas un rôle de

barrières. Le Sahara a toujours été un espace de circulation intense, un espace de

mobilité dans lequel le nomadisme qui se décline sous différentes formes reste un mode

de vie majeur. Pour les groupes nomades qui utilisent le désert comme territoire de vie,

ces frontières sont une entrave à leur fonctionnement quotidien puisqu’ils évoluent dans

une « territorialité floue » qui s’oppose à la « territorialité dure » héritées de la

colonisation puis de la décolonisation. C’est la raison première qui explique l’instabilité

passée et présente de la région avant même la question des ressources. La Sahara est un

espace de mouvement et qui contrôle le mouvement, contrôle le pouvoir, la population, ce

qu’ont bien compris les terroristes (Denis Retaillé).

B) De nombreux conflits

1) Le conflit autour du Sahara occidental

L’ouest du Sahara se caractérise par un conflit frontalier persistant dont l’enjeu est le

Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, que se sont partagés le Maroc et la

Mauritanie en 1975. Les 450 000 habitants, appelés Sahraouis, se sont éparpillés dans

ces deux pays ainsi qu’en Algérie. Certains se sont regroupés au sein du Front Polisario,

qui revendique l’indépendance du Sahara occidental. Un cessez-le-feu a été signé en

1991 sous les auspices de l’ONU, mais ni le Maroc, ni le Front Polisario ne renoncent à

leur revendication sur ce territoire. La présence de phosphate dans la région ajoute un

enjeu économique à la question territoriale.

2) La révolte touareg

L’ouest et le centre de la région sahélo-saharienne sont également marqués par la

rébellion des Touaregs, un peuple nomade d’environ deux millions d’habitants partagé

entre l’Algérie, le Burkina Faso, la Libye, le Mali, la Mauritanie et le Niger. Plusieurs

révoltes ont eu lieu depuis les années 1990 et récemment, le Mouvement national pour la

libération de l’Azawad (MNLA) qui revendique le nord du Mali s’est allié avec le groupe

touareg islamiste Ansar Dine et des djihadistes d’Al-Qaida pour tenter de déstabiliser

le pouvoir malien.

3) Al Qaïda au Maghreb Islamique

La nébuleuse Al-Qaida se décline dans la zone sahélo-saharienne par la présence

affirmée de l’AQMI (Al-Qaida au Maghreb islamique) qui couvre un vaste territoire

s’étendant de la Mauritanie à la Lybie. 90 % des ressources d‘AQMI viennent des

rançons obtenues contre libération d'otages.

D'autres experts parlent de trafics d'armes, de drogue et évoquent aussi le soutien de

« quelques membres des forces de sécurité de certains pays », parmi lesquels, peut-

être, l'Algérie. C’est une organisation très mobile, alliée aux groupes touareg : les

islamistes ont utilisé le savoir-faire, les réseaux, le nomadisme des touaregs et à chaque

ville prise, ils ont éliminé rapidement le pouvoir touareg, préférant s’appuyer sur leur

propre réseau. Les desseins poursuivis par les islamistes actuellement sont la mise en

place d’un empire des routes (contrôle du mouvement), la Mamlaka.

A ces conflits multiples, il convient d’ajouter les révolutions populaires (qui débutent en

Tunisie fin 2010) connues sous le nom de « printemps arabe » : dans la zone, elles ont

principalement touché l’Egypte d’Hosni Moubarak et la Lybie de Kadhafi (2011) pour

s’étendre ensuite aux pays voisins.

La multiplicité et parfois l’ancienneté des conflits, les formes qu’ils prennent

(terrorisme, guerre civile, révolutions…), la diversité des acteurs, des causes et des

revendications exprimées font apparaitre le Sahara comme un espace instable qui ne

peut se comprendre si l’on reste dans le cadre spécifique de l’Etat.

III. Un espace stratégique convoité par des acteurs nombreux

A) Un espace clé de la sécurité internationale

Un des fronts de la guerre contre le terrorisme international

Forte présence des groupements terroristes qui endoctrinent la population, enlèvent

des occidentaux, déstabilisent voir détruisent des Etats.

Une des zones d’intervention des occidentaux contre le terrorisme international et pour

la protection des populations.

Acteurs :

- Groupes Djihadistes / Certains groupes Touaregs

- Etats du Nord (EUA, France…) + Etats bordiers du Sahara (aide américaine : sous-

traitance de la lutte anti terroriste)

- ONU et ONG

- les populations menacées

B) Un des espaces de l’immigration clandestine

- Espace transitoire pour atteindre l’Europe

Acteurs

- Les immigrants subsahariens

- Les trafiquants situés dans les zones « tampons »

- Les Etats nord-africains et européens qui tentent d’endiguer les flux par des

politiques plus ou moins autoritaires

C) Un espace clé de la Mondialisation

1) Un endroit stratégique des circuits de la mondialisation

- Exploitation des ressources

- Construction d’usines et de mines

- IDE importants dans la zone

Acteurs

- FTN issues des Nord (ex : Areva)

- Etats développés lorsque les intérêts de leurs entreprises ou les personnels

(enlèvements) sont menacés.

2) Un espace convoitée par l’économie souterraine

- Plaque tournante du trafic de drogue via l’Amérique du Sud (producteur) vers l’Europe

(marché)

- Plaque tournante du trafic d’ALPC depuis 2010 (dispersion des arsenaux libyens …) +

armes lourdes (tendance plus récente)

Acteurs

- Cartels sud américains (colombiens, vénézuéliens)

- Trafiquants d’armes

- Groupes djihadistes

La mondialisation en fonctionnement : etude de cas : l’Iphone

Problématique :

En quoi l’iphone est-il un produit mondialisé ? Comment montre-t-il le fonctionnement de

la mondialisation ?

I- L'iPhone est une production inscrite dans la mondialisation

A- Une innovation californienne

Apple une entreprise de la Silicon Valley. Lieu encore aujourd’hui des labos de recherche

et développement

B- Une production multi continentale

Délocalisation de la production :

Tous les iPhones contiennent des centaines de pièces, dont 90 % sont produites à

l’étranger : les semi-conducteurs de dernière génération viennent d’Allemagne et de

Taïwan, les mémoires de Corée et du Japon, les écrans et les circuits de Corée et de

Taïwan, les chipsets d’Europe et les métaux rares d’Afrique et d’Asie

(chipsets=composants électroniques inclus dans un circuit intégré préprogrammé)

Ex : • Parc scientifique et technologique de Longhua, à Shenzhen, dans la province du

Guangdong. (Foxconn City)

Pourquoi ? Apple se fournit dans les territoires qui peuvent proposer les matières

premières et les composants les meilleurs et les moins chers. Si Apple délocalise une

partie de sa production en Asie, c’est parce qu’elle y trouve des avantages que sont

incapables d’offrir les Etats-Unis. Au niveau de la flexibilité d’abord, l’Asie sait

s’adapter avec rapidité aux exigences de ses employeurs. Cette réactivité est un atout

de poids. De plus, les coûts de production (main d’œuvre, infrastructures…) sont

dérisoires par rapport aux tarifs pratiqués sur le sol américain. Enfin, l’Asie possède des

équipements modernes qui lui permettent d’honorer les demandes des plus importantes

FTN du monde spécialisées dans l’électronique et l’informatique.

C- Une diffusion mondiale

La commercialisation se fait à l’échelle mondiale // Apple store présents partout dans le

monde

Stratégie « océan bleu »

Attention place limitée en Afrique

II- La filière de l'iPhone mobilise une diversité d'acteurs

A- Apple, une FTN dans la mondialisation économique

Ici, reprendre fonctionnement d’une FTN à partir de la définition en l’appliquant à

l’Iphone

Firme transnationale (FTN) : entreprise possédant au moins une filiale à l'étranger

B- Employés, sous-traitants et concurrents d’Apple, acteurs d'un marché mondialisé

C- Les ONG et les médias, éclaireurs et déclencheurs d’alerte autour de l’Iphone et de

sa production

Exploitation main d’œuvre

Impact sur environnement //Exploitation terres rares ou // recyclage des

produits

Consommateurs captifs d’une marque

III- Le marché mondial de l'iPhone façonne les territoires du Monde

A- Un cycle de vie articulé à une multitude de réseaux

Fabrication mondialisée

Commercialisation mondialisée

Mise en réseau des acheteurs via itunes ou autres app spécifiques

B- Des territoires hiérarchisés par l'iPhone (De la production à la consommation)

Espaces de commandements au nord avec RD / Sud = production

Espaces de ventes = hiérarchisés Pays du Nord regroupent la majorité des Apple

store + consommateurs alors que pays du Sud = en retard Attention cas

particulier de l’Afrique

C- Des territoires mondialisés par l'iPhone

L’Iphone entraîne la mise en réseau des territoires et l’uniformisation des pratiques

Conclusion :

l’IPHone d’Apple est donc un produit représentatif du processus de mondialisation. Il

génère des flux de différente nature (technologique, informatique, de transport….), met

et relation différents acteurs et territoires pour sa fabrication (pays concepteur,

fabricant et assembleur) comme pour sa distribution (Apple Stores, revendeurs agréés).

Présent à l’échelle planétaire, l’IPhone s’appuie sur des réseaux multiples et

complémentaires qui assurent son succès : en ce sens, il est un produit qui transcende

les frontières, un produit mondialisé.

Etats-Unis/Brésil : rôle mondial

Problématique

Quels sont les visages de la puissance des Etats-Unis et du Brésil ?

Comment s’affirment-ils dans le monde ?

I. Deux Géants au fort potentiel

1) Des similarités

a) Des territoires immenses et des populations nombreuses

Ces deux pays ont des territoires immenses

A l'échelle mondiale, ce sont deux géants démographiques

Il s’agit aussi de deux sociétés inégalitaires.

b) De nombreuses ressources naturelles

2) Des économies différentes

a) Les deux pays sont des géants économiques :

Les Etats-Unis possèdent le premier PIB (en prix courants) au monde, soit 18

036 milliards de dollars en 2015.

Le Brésil est classé 7e avec un PIB de 1 714 milliard de dollars en 2015 environ

neuf fois moins que les Etats-Unis.

b) Cependant des différences :

Les deux pays possèdent de puissantes FTN, mais les Etats-Unis sont en position

dominante

Des économies diversifiées

L'économie des Etats-Unis est très diversifiée

Le Brésil dispose d’une économie émergente, aussi diversifiée mais reposant davantage

sur les ressources naturelles.

Ces deux pays jouent un rôle moteur dans le commerce international

Le poids financier des deux pays est très contrasté

II. Des influences mondiales inégales

1) Le Soft power

a) Un Soft power américain inégalable

"l'American way of life

• Leurs universités

• Le cinéma et la télévision

• La musique

• Internet

• L'habillement

• L'alimentation

"américanisation du monde"

b) Le soft-power brésilien en construction

Le Brésil a un soft-power inférieur à celui des Etats-Unis mais voit son influence

culturelle augmenter

• les telenovelas

• La musique

• Le football

• Le Brésil a organisé la coupe du monde en 2014. Cet événement a mis ce pays

sur le devant de la scène internationale. Il a également organisé les Jeux

Olympiques de 2016.

2) Le Hard power

a) Le Hard power des Etats-Unis

Les Etats-Unis sont la première puissance militaire au monde. Ils sont souvent

considérés comme les "gendarmes du monde" :

Les Etats-Unis bénéficient enfin d'une influence importante dans les négociations

diplomatiques internationales :

b) Construction du Hard power brésilien

Le Brésil apparaît comme un contrepoids aux Etats-Unis dans le continent :

• Le Brésil mène une politique étrangère indépendante et parfois opposée à

celle des Etats-Unis.

• Promoteur d'une intégration sud-américaine (UNASUR), le Brésil critique

l'impérialisme américain (dénonciation de l'installation de bases américaine en

Colombie).

• Le Brésil est le principal acteur de l'opposition contre les pays riches au sein

de l'OMC ou du G20 et joue désormais un rôle incontournable dans la

gouvernance économique mondiale.

• De plus, le Brésil réclame une place de membre permanent au sein du conseil

de sécurité de l'ONU.

c) Deux pays d'immigration

Le rôle mondial de ces deux pays et les opportunités qu'offre leur poids économique

attirent des migrants du monde entier

• Les Etats-Unis sont le premier pôle d'immigration mondial.

• Le Brésil attire aussi des migrants, mais dans une moindre mesure que les

Etats-Unis.

III. Les faiblesses de ces deux espaces (contestation mondiale et continentale)

A) Les Etats-Unis, une « hyperpuissance en danger »

1) Contestation mondiale

Développement contestation domination Etats-Unis par autres puissances ex :

Chine ou URSS + pays opposé au modèle américain ex : Corée du Nord + par

organisations terroristes comme Al Qaïda ou Daech

Américanisation du monde = contestée

Crise économique depuis 2008 + Nouvelle politique « Smart Power » réduisent les

interventions extérieures et le rôle mondial des Etats-Unis.

Attention, élection de Trump ? Et premières décisions. Ex frappe aériennes en

Syrie ? Va peut-être changer la donne ?

Impact de la politique environnementale ? Ex : Accords de Paris dénoncés par

Trump.

2) Contestation continentale

Développement de puissances sud-américaines de plus en plus fortes. Ex : Brésil

Développement des contestations par rapport à l’hégémonie / impérialisme

américain sur le continent sud-américain. Ex : Brésil, Bolivie

3) Des fragilités internes :

Vieillissement de la population

Inégalités sociales

Dépendance extérieure par rapport à dette

Dégradations environnementales ex : // exploitation pétrole et gaz de schiste

B) Le Brésil, Pays émergent en danger

1) Influence mondiale en difficulté

Crise économique

Problèmes internes de corruption Ex : Démission de Dilma Roussef

Difficultés dans l’organisation des JO 2016 notamment sur le plan financier.

=Fin du « modèle » brésilien ? Cela a un impact sur le rôle mondial du pays dont le

rôle est contesté au sein des pays émergents. Ex : Inde

2) Contestations continentales

Le poids grandissant du pays lui vaut des critiques de la part de ses voisins qui

dénoncent l’impérialisme brésilien. Ex Argentine ou Bolivie

D’autant que les ambitions du Brésil bloquent le développement des politiques

d’intégration continentale au sein du Mercosur ou de l’ALBA

3) Des fragilités internes

Inégalités sociales

Mal gouvernance, Corruption et scandales 2017 croissance négative -7%

Dégradations environnementales et impacts sur peuples amérindiens

Etats-Unis/Brésil : les dynamiques territoriales

I Dans les deux Etats, des espaces centraux

A. Le cœur des Etats-Unis : le Nord Est

B. Le cœur du Brésil : le Sud-Est

C. Points communs et différences entre ces deux espaces centraux

Pour cette troisième partie revenir sur ce que vous dites avant dans le A et le B pour

montrer les points communs entre ces deux espaces = juste mise en valeur des

différences éléments communs et des différences entre les 2 pays.

II Des périphéries dynamiques à proximité de ces espaces –cœur

A. La Sun Belt aux Etats-Unis

B. Centre ouest et Amazonie au Brésil

C. Points communs et différences entre ces deux espaces périphériques

Idem

III Des périphéries éloignées et marginalisées dans les deux Etats

A. L’intérieur du territoire, l’Alaska et Hawaï pour les Etats-Unis

B. Au Brésil : le Nordeste

C. Points communs et différences entre ces espaces marginalisés.

Idem