Le Secteur Associatif Au Maroc, Constacts Et Pistes de Qualifications

LE SECTEUR ASSOCIATIF AU MAROCCONSTATS DES BESOINS ET PISTES DE QUALIFICATION

CAS DES ASSOCIATIONS DES PROVINCES DE KHENIFRA, SIDI KACEM ET CHICHAOUA

PLANPLAN

CONTEXTE GENERAL DE L’ETUDECONTEXTE GENERAL DE L’ETUDE

OBJECTIFS ET RESULTATS ATTENDUSOBJECTIFS ET RESULTATS ATTENDUS

METHODOLOGIE ET ETAPESMETHODOLOGIE ET ETAPES

RESULTATS DU DIAGNOSTICRESULTATS DU DIAGNOSTIC

PLAN DE QUALIFICATIONPLAN DE QUALIFICATION

CONCLUSIONCONCLUSION

Depuis quelques années, le tissu associatif ne cesse de

connaître des changements profonds à l’échelle nationale;

Sur les 6 dernières années, le nombre de projets d’associations

et les fonds alloués aux actions n’ont pas cessé d’augmenter.

Cet état de faits, combiné au Cet état de faits, combiné au manque de savoir-faire de certaines associationsmanque de savoir-faire de certaines associations, ,

constituent souvent une entrave de taille pour un développement local synergique constituent souvent une entrave de taille pour un développement local synergique

avec les orientations étatiques ( à savoir la stratégie nationale de l’ADS, et l’Initiative avec les orientations étatiques ( à savoir la stratégie nationale de l’ADS, et l’Initiative

Nationale de Développement Humain, etc.). Ceci génère parfois des problèmes de Nationale de Développement Humain, etc.). Ceci génère parfois des problèmes de

management de projets, d’inefficacité de l’action associative et une inadéquation management de projets, d’inefficacité de l’action associative et une inadéquation

entre vision et intervention. entre vision et intervention.

CONTEXTE GENERAL DE L’ETUDECONTEXTE GENERAL DE L’ETUDE OBJECTIFS ET RESULTATS ATTENDUSOBJECTIFS ET RESULTATS ATTENDUS METHODOLOGIE ET ETAPESMETHODOLOGIE ET ETAPES

RESULTATS DU DIAGNOSTICRESULTATS DU DIAGNOSTIC PLAN DE QUALIFICATIONPLAN DE QUALIFICATION CONCLUSIONCONCLUSION

À cet effet, l’Agence de Développement Social, en étroite collaboration avec le Fonds

des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et le CPDH, a entrepris ce programme

intitulé TAKWIA pour renforcer les capacités des associations de développement local,

qui vise à accompagner la dynamique des associations selon leurs différents niveaux

d’intervention, la diversité de leur champ et leur degré de développement.

Le programme s’est reposé par conséquent sur un diagnostic organisationnel des

associations actives sur le territoire de plusieurs provinces dont fait partie les

provinces de Khénifra, Sidi Kacem et Marrakech. Ce diagnostic débouche sur

l’élaboration de plans provinciaux de renforcement de capacités au profit des

associations



Le programme TAKWIA, vise donc à contribuer efficacement à la qualification des

territoires en matière de gestion et de conduite du développement par :

Ces objectifs visent à asseoir les bases solides aux efforts de développement

économique et social dans plusieurs territoires et particulièrement pour mieux

mener des initiatives communautaires en matière de santé, d’environnement,

d’éducation, de développement économique et de promotion des droits de la

femme et de l’enfant.

Le renforcement des capacités des associations ;

L’amélioration de l’environnement de leur action par l’incitation au

développement et à l’adoption de mécanismes de participation, de

concertation et de coordination appropriés entre les associations d’une

part et entre les associations et les autres intervenants d’autre part.



CIBLES DE L’APPUI

Les tissus associatifs provinciaux d’une manière

général;

Les réseaux associatifs thématiques et territoriaux;

Les organes de concertation et de dialogue entre les

associations et les autres acteurs;

Les populations bénéficiaires des projets et des

initiatives associatives.



Intervenir au niveau provincial;

Mobiliser, se concerter et impliquer tous les acteurs dans le processus;

Diagnostiquer les besoins et développer un plan d’action ciblant les priorités et

adapté au niveau de la dynamique associative déjà existante à l’échelle de la

province ;

Faire le lien entre les efforts de renforcement des capacités et les programmes en

cours au niveau de la province;

Le renforcement des capacités ce n’est pas que de la formation d’où la nécessité

d’être innovateur et créatif pour d’autres actions de renforcement des capacités.

Principes d’intervention du programme



Trois étapes complémentaires:

1. Diagnostic du secteur associatif (état des lieux);

2. Identification des besoins en matière de renforcement de capacités;

3. Elaboration de la stratégie et du plan de renforcement des capacités.



AXES DU DIAGNOSTIC

GOUVERNANCEGOUVERNANCE

COMMUNICATIONCOMMUNICATIONMONTAGE DE MONTAGE DE PROJETSPROJETS

RESSOURCES ET RESSOURCES ET COMPÉTENCESCOMPÉTENCES

MANAGEMENT ET MANAGEMENT ET GESTION INTERNEGESTION INTERNE

CLARTÉ DE LA CLARTÉ DE LA VISIONVISION

La loi fondamentale,Le règlement interne, Les instances de gouvernance, L’approche genre-la participation,La communication interne.

Les objectifs, La vision, La stratégie du travail.

la gestion administrative, la gestion financière, la gestion des ressources humaines.

Les ressources humaines, Les compétences, Les ressources financières, Les ressources logistiques.

La formulation des projets, La comptabilité,Le suivi, L’évaluation.

Les partenariats,Réseautage, La communication externe.



1-Information et communication à travers l’organisation d’ateliers provinciaux pour le démarrage du programme ,

2 -Création d’une base de données d’association active dans chaque province

3-Organisation de rencontres avec les partenaires et les intervenants locaux

4 -organisation d’ateliers de diagnostic d’un échantillon représentatif des associations de chaque province à travers des questionnaires

1-Analyse des résultats;

2 -Organisation d’ateliers de restitution des résultats du diagnostic;

3 -Identification des besoins en renforcement de capacités selon les priorités.

1-Élaboration du plan de renforcement de capacités 2-Présentation du plan du programme complété et

finalisé

PLAN D’ACTION POUR LE RENFORCEMENT DE CAPACITES DES ASSOCIATIONS



Le nombre d’associations a connu une prolifération avec et après l’avènement de l’INDH:

– 86% à CHICHAOUA– 77% à KHENIHRA

REPARTITION DES ASSOCIATIONS PAR PROVINCE



KHENIFRAKHENIFRA SIDI KACEMSIDI KACEM CHICHAOUACHICHAOUA

12,7% : développement socio-économique ;

11,5% lutte contre l’analphabétisme et la déperdition scolaire ;

10,6% : intégration de la femme dans la société.

58% des associations œuvrent dans les domaines sociaux tels que : éducation, la lutte contre l’analphabétisme, la santé et la actions de bénévolat

45% : développement social ; 15% : la scolarisation des enfants et

lutte contre la déperdition scolaire ; 6% : agriculture ; 5% : protection du patrimoine

culturel ; 5% : sport ; 2% : professionnel ; 1% : associations féminines

DOMAINES D’INTERVENTIONDOMAINES D’INTERVENTION



La diversification des champs d’intervention montre comment les associations sont davantage dans une recherche d’opportunités qui s’offrent à elles et non pas dans une démarche de professionnalisme et donc de spécialisation.


11% des associations ont une vision claire des activités à entreprendre ;

37% ont déjà effectué une évaluation des besoins et des attentes des populations ciblées par leurs axes et domaines d’intervention ;

Aucune association n’élabore des plans stratégiques d’intervention adoptés par leurs instances de gouvernance.

6% des associations élaborent des plans stratégiques d’intervention ;

La majorité des associations ne font pas de différence entre les objectifs et les axes d’intervention ;

La majorité des cadres des associations ne peuvent pas élaborer un plan d’action et utilisent juste des plans d’intervention pour les projets en cours ;

39% des associations ont été créées suite à une initiative d’une administration ou d’une organisation ;

49% ont été créées suite à une volonté des fondateurs et non pas suivant une demande de la population.

56% des associations ne possèdent pas de plans d’action ;

67% non pas de système d’information.

CLARTE DE LA VISION ET PLANIFICATION STRATEGIQUECLARTE DE LA VISION ET PLANIFICATION STRATEGIQUE



L’analyse des résultats montre une grande faiblesse des associations quand à la planification de leurs activités ou projets;Le recours à la planification des activités est un indicateur pertinent

non seulement pour apprécier les capacités d’action des associations, mais également pour évaluer le degré de visibilité dont elle dispose

dans son domaine d’intervention.


21% des associations respectent la répartition des responsabilités entre les instances de gouvernance ;

Plus 90% des associations ont eu une à quatre assemblés générales ordinaires pendant les trois dernières années ;

53% n’ont pas eu d’assemblés générales extraordinaires pendant les trois dernières années.

20% des associations appartenant au milieu rural n’ont pas effectué de réunion du bureau exécutif pendant les trois dernières années.

Une grande partie des associations est gérée par le bureau exécutif et non pas par des comités, équipes de travail, …

66% des associations n’effectuent pas de réunions de ses instances décisionnelles ;

75% des associations ne respectent pas la répartition des responsabilités ;

43% des associations ne font pas de réunions mensuelles

24% n’ont pas eu d’assemblés générales ordinaires pendant les trois dernières années.

77% n’ont pas eu d’assemblés générales extraordinaires pendant les trois dernières années.

41% des associations ne connaissent pas de réunion mensuelles de leurs instances dirigeantes ;

77% des associations ont connu un seul changement de président ;

99% des associations sont gérées par le seul bureau exécutif ;

GOUVERNANCEGOUVERNANCE



La bonne gouvernance associative demeure un point sur lequel il importe les institutions publiques et non gouvernementales d’améliorer. Ses nombreuses faiblesses et ses obstacles à sa réalisation sont importants dans la pratique associative .


11% des associations possèdent des PV, écrits, de réunions de leurs instances dirigeantes et les conservent ;

47% font un suivi comptable et l’archivent ;

9% des associations entretiennent une communication externe jugée bonne ;

Aucune association ne fait un contrôle continu régulier de ses comptes.

74% des associations possèdent des PV, écrits, des réunions et des activités ;

57% possèdent un registre des courriers ;

62% ont une archive organisée ; 79% des associations ont des

systèmes de gestion financière qui ne sont pas aptes de permettre une analyse financière ;

15% ont un comptable qui assure leurs comptabilités et 7% font appel à un expert comptable pour leur gestion financière ;

62% des associations possèdent des archives ;

68% réalisent des PV de réunion ;

2% font appel à un expert comptable pour leur gestion financière et 1% font appel un comptable;

MANAGEMENT ET GESTION INTERNEMANAGEMENT ET GESTION INTERNE



Le mode de gestion dominant est celui qui se fait par le biais du seul bureau exécutif de l’association ;Le respect des statuts n’est pas toujours la priorité chez les associations ;La tenue des AGO, AGE, réunion, rédaction des PV… etc n’est pas toujours conforme aux articles souscrits au niveau du statut.


75% des associations œuvrent à travers des actes de volontariat (pas de fonctionnaires);

86,3% des associations qui recrutent, n’ont pas plus de dix fonctionnaires ;

1/3 des associations n’ont pas de local et l’état des locaux d’un grand nombre de celles qui les possèdent est mauvais ;

34,7% n’ont pas de matériel informatique ni électronique ;

7,6% ont l’internet ;

83% des associations possèdent un local ;

48% n’ont pas de matériels informatique ou bureautique et la plupart des autres souffrent d’une insuffisance de matériel;

19 associations ont bénéficié des dotations de l’entraide nationale en locaux ;

RESSOURCES ET COMPÉTENCESRESSOURCES ET COMPÉTENCES



La notion de « salarié associatif » est encore floue chez les tissus associatifs. La mobilisation des actifs dans les projets repose particulièrement sur la capacité des associations à monter des projets et à chercher des financements.


65% des associations n’ont aucune expérience en matière de montage et gestion de projets ;

35% ont déjà eu au moins un projet ; 24% des associations ont des projets

en cours de réalisation ; La plupart des projets réalisés ou en

cours de réalisation vise le milieu rural.

83% ont pu réaliser certains projets ;

64% trouvent des difficultés pour financer leurs projets ;

70% des associations qui ont déjà réalisé des projets, ont bénéficié d’un appui externe ;

96% des projets réalisés sont de nature : socio-éducationnelle, économique et sociale et 35% visent les femmes, surtout leur alphabétisation.

73% des associations ne font pas de suivi-évaluation des projets réalisés;

MONTAGE DE PROJETS MONTAGE DE PROJETS



Beaucoup d’associations demeurent encore dans une situation d’attente, voir de précarité.La grande partie d’entre elles n’a jamais réalisé de projets.

KHENIFRA SIDI KACEM CHICHAOUA

21,2% des associations entretiennent des relations avec des réseaux associatifs ;

Plus de 11 réseaux associatifs se trouvent au sein de la province ;

La plupart des associations adhérentes aux réseaux associatifs appartiennent au milieu urbain ;

67% des associations qui ont des partenariats, l’ont avec des institutions gouvernementales ;

23% des partenariats sont avec d’autres associations et des ONG, dont 10% sont avec des ONG internationales ;

60% des associations jugent que la communication avec les partenaires est faible voir inexistante ;

Une absence totale des ONG et du secteur privé comme partenaires ;

13% des associations qui adhèrent à un réseau à associatif ;

Un seul réseau associatif recensé dans la province ,un autre au niveau régional dont deux associations de la province y adhèrent et un dernier national dont deux associations de la province y adhèrent aussi.

49% des associations n’ont jamais fait de partenariat et la majorité du reste ne dépasse pas un seul partenariat;

67% des associations jugent leur communication interne et externe insuffisante;

31% des associations jugent leur communication interne et externe bonne.

COMMUNICATIONCOMMUNICATION



Une modestie dans la pratique du réseautage; Une appréciation assez négative de la communication avec le milieu associatif environnant.

• Le plan définit les interventions à mener en matière de

renforcement des capacités dans les 6 axes suivants : La formation L’accompagnement ; L’information, le partage et la réflexion ; Le réseautage ; L’échange et le transfert du savoir ; La diffusion des guides et d’outil de travail et de gestion

associative.



Le plan de formation est axé sur les objectif suivants:

Assurer les connaissances et compétences pour une meilleure gouvernance de l’action associative.

Renforcer les capacités des associations en matière d’ingénierie de projets.

Améliorer la communication, la coordination des associations et avec les autres acteurs.

Développer l’expertise et les compétences locales en matière d’appui aux associations locales.

Encourager et favoriser les échanges de bonnes pratiques.



Les associations jouent ainsi un rôle important dans la reproduction des

solidarités sociales existantes. Elles se positionnent comme structures

institutionnalisées de réajustement des inégalités sociales au sein du

douar ou quartier, de la commune et même de la province. Elles

s’inscrivent parfaitement dans un champ de régulation sociale,

économique et culturelle.

Le mouvement associatif est loin de s’essouffler. La dynamique de

création des associations est toujours active au sein des trois provinces

est particulièrement dans son milieu rural. L’avènement de l’INDH et des

programmes de renforcement de capacités des acteurs associatif semble

constituer un stimulant important pour la création de nouvelles

associations.




RESULTATS DU DIAGNOSTICRESULTATS DU DIAGNOSTIC PLAN D’ACTIONPLAN D’ACTION CONCLUSIONCONCLUSION

Créer des espaces associatifs convergents les associations pour leur permettre de mutualiser les moyens, tisser des partenariats et coordonner leurs actions collectives,

Renforcement en matière d’approches participatives au niveau de l’implication de la population dans l’élaboration des projets et plus généralement dans les associations,

Renforcer les associations pour une bonne gouvernance de leurs organisations selon les spécificités de la province et sa géographie,

Accompagner les associations pour clarifier leurs visions, professionnaliser leurs interventions et améliorer leurs conditions de communication interne et externe.

Néanmoins, une intervention de renforcement des capacités des tissus associatifs, s’avère nécessaire, pour mieux relever les nouveaux défis du développement économique et sociale au Maroc surtout en matière de:

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