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Nadia MACHOURINadia MACHOURI
LE SECTEUR DES TRANSPORTS LE SECTEUR DES TRANSPORTS ET LE DEVELOPPEMENT ET LE DEVELOPPEMENT
DURABLE AU MAROCDURABLE AU MAROC
Université Mohamed V. Chaire UNESCO-GN«Gestion de L’Environnement et Développement Durable»
FLSH. RabatMaroc
Le secteur des transports au Le secteur des transports au MarocMaroc
le déplacement de population, des biens à travers le pays et vers d’autres pays
Le développement économique et social
RoutesChemin de fer Ports
Aéroports
Réseau routier national en 2005Infrastructure de Infrastructure de
transport routiertransport routier
AutorouteRoute nationaleRoute régionaleRoute provinciale
57 706 Km
Route nationale19,6%
Route régionale17,6% Route provinciale
62%
Autoroute0,8%
Carte d’armature autoroutier au Maroc
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
19 8 0 19 87 19 9 6 19 9 8 19 9 9 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 2 0 0 5 2 0 06 2 0 07 2 0 0 9 2 0 10 an
Km Evolution du réseau autoroutier entre 1980 et 2010 en (km)
Le Maroc a le plus grand réseau autoroutier du Maghreb
le deuxième d'Afrique après l'Afrique du sud
le schéma d’armature autoroutier prévoit la réalisation
de 1500 km d’autoroutes àl’horizon 2010.
RRééseau ferroviaireseau ferroviaire
Le réseau ferroviaire marocain est l'un des plus développés d'Afrique
1907 km
Evolution du trafic des voyageurs entre 1961 et 2003
Le transport de voyageurs a connu une grande évolution depuis 1961, en passant de 4 millions de voyageurs en 1961 à
16.5 millions en 2003
1000 200 Km
Addakhla
)
)
Boujdour
Laâyoune
)
)
Tarfaya
) Es-Smara
)Agadir
)Essaouira
)
Casablanca
)
Marrakech
)
Larache
Rabat
)
Ouarzazate
)
)Tanger
)
Tetouan)
Fès
)
Al Hoceïma
)
Oujda
Nador
Infrastructures au Maroc
Chemin de fer
Route régionale
Route régionale
Route nationale
Route nationale
Autoroute
Ω Aéroport
ΩΩΩ
ΩΩ
ΩΩ Ω
Ω
Ω
ΩΩ
Ω
Ω
Ω
17 aéroportsouverts au trafic
aérien international α
α Port
α
α
α
α
αα
αα α
29 ports
12 de commerce
12 de pêche
5 de plaisance
Le secteur des transportsLe secteur des transports
Un maillon essentiel dans le développement de l’économie
marocaine
Son bon fonctionnement est indispensable au développement de la production nationale et
à la promotion des échanges à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.
Le secteur des transportsLe secteur des transports
Principaux Indicateurs EconomiquesPrincipaux Indicateurs Economiques
Contribue pour environ 6% au produit intérieur brut
Participe à raison de 15% aux recettes du budget de l’Etat
Emploie environ 10% de la population active urbaine
Absorbe 35% de la consommation nationale d’énergie dont 50% des produits pétroliers
Le secteur des transportsLe secteur des transports
Une source importante d'émissions de gaz à effet de serre
Responsable de près de 15% des émissions totales du Maroc
La pollution atmosphérique urbaine
Le transport routier est le mode prépondérant pour les transports intérieurs
90% des marocains choisissent la route pour se déplacer
Les transports routiers
Les transports routiers constituent le nerf de l'Les transports routiers constituent le nerf de l'ééconomieconomie
75% des marchandises transportées hors phosphates passent par la route.
les chemins de fer (21%) et le cabotage (4%)
Les transports routiers
Le parc automobile marocainLe parc automobile marocain
1million de véhicule en 1990 à 1,7 million en 2003. 54% sont concentrés dans la zone de Rabat-
Casablanca
Le vieillissement du parc : plus de 74% des véhicules du parc national
dépassent l’âge de 10 ans, 19% compris entre 5 et 10 ans
et 7% inférieur à 5 ans
Un véhicule âgé de 10 ans rejette entre 5 et 10 fois plus d’émission polluante qu’un véhicule neuf
Après 1000 Km le véhicule rejette 0,34 kg de matière en suspension
La quantité rejetée au niveau nationale est de 500000kg
Les véhicules à essence représentent 51 % et ceux à gasoil représentent 49 %
Les paramètres SO2 et PS qui dépassent les normes proviennent essentiellement des véhicules
à gasoil
Les paramètres CO et Pb émis par les véhicules àessence demeurent inférieurs aux normes
En absence de pollution industrielle, la pollution de l’air de la ville de Rabat est due essentiellement aux
émissions des véhicules à gasoil
Le parc automobile marocainLe parc automobile marocain
La mauvaise qualité des carburants (essence riche en plomb et gasoil riche en soufre)
Les raffineries de pétrole doivent investir en équipements pour améliorer le système de raffinage et la qualité des
carburants qu'elles livrent aux distributeurs locaux
Les difficultés d'application des textes réglementaires sur la pollution atmosphérique
(acquisition du matériel de contrôle, manque de personnel spécialisé en la matière)
Le parc automobile marocainLe parc automobile marocain
La cherté des pièces de rechange des véhicules qui sont pour la plupart importées, ceci est conjugué à un manque de prise
de conscience de la part des conducteurs en matière d’entretien et de maintenance des véhicules
Un moteur mal entretenu peut produire jusqu'à 10 ou 15 fois plus de particules d’hydrocarbures (HC) qu'un
moteur correctement entretenu
Le parc automobile marocainLe parc automobile marocain
L’âge de la plupart de ces moyens de transport en commun dépasse les 20 ans
Les taux enregistrés de CO franchissent de loin le seuil de tolérance, soit 70% pour le diesel (la norme est de 45% en Europe)
Les grands taxis dépassent ainsi de 3 fois pratiquement ce seuil (plus de 200%). Parfois, c’est même 4 fois plus.
migraine, irritation oculaire, altération des fonctions pulmonaires.
O3 : ozone troposphérique résulte de la réaction de certains des polluants ci-dessus sous l’effet du rayonnement solaire.
altération des fonctions pulmonaires.SO2 : dioxyde de souffre émis par les moteurs Diesel
intoxications, anémie, troubles de la croissance, insuffisance rénale.
Pb : composés de plomb proviennent essentiellement des véhicules utilisant l’essence avec plomb
transportent les polluants HC dans les poumons, attaquent les muqueuses
nasales.
Particules (les poussières)présentes surtout avec les moteurs Diesel, elles sont composées de carbone, d’HC, de composés soufrés et de composés minéraux variés.
irritations, diminution des défenses immunitaires et altération des
fonctions pulmonaires.
Nox : oxydes d’azoterésultent de la réaction de l’oxygène et de l’azote de l’air sous l’effet de la température du moteur.
anoxie, troubles cardio-vasculaires, migraine, vertiges, troubles de la vision
CO : monoxyde de carbonerésulte d’une combustion incomplète et rapide du carburant, notamment lors des embouteillages.
Leurs effets sur la santéLes polluants atmosphériques
Les transports routiers gLes transports routiers géénnèèrent plusieurs types de rent plusieurs types de polluantspolluants dont principalementdont principalement::
Devant cette dégradation de la qualité de l’air, l’augmentation des gaz à effet de serre et les
conséquences qu’elle induit sur la santé des populations
Quelle approche adopter pour le secteur des transports au Maroc en vue d’atténuer la pollution
atmosphérique et assurer un développement durable?
ACTIONS REALISEES
La création des sociétés de services spécialisées dans le réglage des véhicules à moteurs
L’élaboration du projet de loi relative à la visite technique des véhicules automobiles
L’élaboration du projet de décret sur la police de la circulation et du roulage concernant l’équipement des véhicules automobiles en limiteur de vitesse
ACTIONS REALISEES
Encouragement du rajeunissement du transport public de voyageurs par la révision à la baisse de l’âgemaximum des autocars
Etude élaborée dans le cadre du dédoublement de la voie ferroviaire
L’élaboration du décret sur la réglementation des gaz d’échappement
Valeurs limite de rejet de CO (Essence) à 4,5%
Et l’opacité des fumées (Diesel) 70%
L’élaboration et la mise en place d’outils normatifs et législatifs permettant de contrôler l’évolution de la qualité de l’air et de
pénaliser toute infraction induisant une dégradation de l’environnement
L’amélioration des caractéristiques des carburants automobiles
La maîtrise des consommations du transport routier
CONCLUSION
Analyser les performances énergétiques du parc et caractériser les émissions globales des véhicules
Réduire la consommation spécifique des véhicules par l’amélioration des rendements énergétiques (contrôle régulier des émissions des véhicules, lutte contre le vieillissement du parc...)
Procéder à l’étude et à l’aménagement des schémas de circulation dans les grands centres urbains
Organiser la circulation au sein des agglomérations urbaines (synchronisation des feux de croisement, création de centrales de régulation du trafic, optimisation du choix des voies à sens unique…
CONCLUSION
La promotion d'une politique des transports moins "énergivores " : il convient ainsi de redonner la place qui leur incombent aux transports ferroviaire par une tarification adéquate et d'encourager l'utilisation des transports collectifs par tous les moyens et notamment par une politique tarifaire incitative.
Sensibiliser les pouvoirs publics, les conducteurs et les personnes concernées par le contrôle des émissions des gaz d’échappement
Merci pour votre
attention
