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_Î_ 7 ` 95} lf2U¢?= _ cinquième annee. mercredi 27 rev:-ier 1895. Numéro 192 l 'V W ïîï'ï_' /1/F JOURNAL HEBDOMADAIRE Esorsnxous þÿ - - ` Q ¼ ~ il*lI'|'l LE SURNATUREL °11'*=°""= PAPUS LE HASARD Ê ,Rédacteur en chef : Lllüllll IIIIGIIEL "`°'""° P" smeuires ae n neaatuiou = P. SÉDIR et mu SISERA þÿ n ' ° ! îû * * * Pas ""I"î"r" Le Numéro : 10 Centimea ABOÎQÎEMENTS ADM|N[STRAT]ON , ABONNEMENT: _ _ _ U. nu. . ãfr. 29' _ rue 'de Trevlse* '_ 29 un Au. rãnzoroisl : . " 0 : gllfnbnoiiînls. Î J. È- Î-vc-1 AVIS Nous avons le plaisir d'annoncer à nos lecteursqwaprès la fin de très intéressant feuilleton de notre frère, Amo, nous leur offrirons une reproduction de la MATHÈSE, þÿ l ' S u v r e capitale de Malfatti de Montereggio. PI'illEi1JB [lt l'EII'B_ Bi (IB la Vit ---«Q-1 þÿ L ' h < : m m a ne peut donner Pexistence à aucune þÿ . S u v r e matérielle, sans y procéder par des actes, qui en sont, pour ainsi dire, les Puissances créatrices, et qui, malgré qu'ils s*opèrent intérieurementet d'une ma- nière invisible, sont néanmoins aussi faciles à distinguer par leur rang suecessif que par leurs différentes propriétés : par exemple, avant que d'élever un édifice, j'en ai conçu le plan ou la pensée, j'ai adopté ce plan, et enfin j'ai fait choix des moyens propres à le réaliser. Il est évident que les facultés invisibles par lesquelles j'ai eu le pouvoir de produire cette þÿ S u v r e , sont, par leur nature, très su- périeures à leur résultat, et qu'elles en sont tout å fait indépendantes. Car cet édi- fice aurait pu ne pas recevoir Pexistence, sans que les facultés qui me rendaient ca- pable de la lui donner en fussent altérées. Depuis qu'il l'a reçue, elles conservent la même supériorité, puisqu'ayant le pouvoir de le détruire, ne le pas détruire, c'cst en quelque sorte lui eontinuerl'existence ; en- fin, s'il venait à périr, les facultés qui lui ont donnél'Etre resteraient après lui ce quelles étaient avant et pendant sa durée. Non seulement ces facultés sont supé- rieuresà leurs productions ; mais je ne puis me dispenser de reconnaitre qu'elles sont supérieures etétrangères à mon propre corps, parce qu'elles opèrent dans le calme de tous mes sens, parce que mes sens peuvent bien en être les organes et les ministres, mais non le principe radical et générateur ; parce que mes sens n'agissent que par impulsion au lieu que mon être intellectuel agit par délibération,parce que mes facultés intellec- tuelles ont un pouvoir réel sur mes sens,en ce qu'elles en étendent les forces etl'usage par les difïérentsexercices que ma volonté peut leur imposer; au lieu que mes sensn'ontqu'un pouvoir passif sur ces facultés, celui de les absorber; parce qu'enfin, en Géométrie, la précision la plus scrupuleuse et la plus sa- tisfaisante pour les sens, laisse toujours quelque chose à désirer à. la pensée, comme dans cette multitude de figures dont nous connaissons les rapports et les relations corporelles ; mais dont les nombres et les rapports sont absolument hors du sensible. Cinquième année. Mercredi 27 Février 1895. ____ sâixeosp, Numéro 192 LE vous DlSlS JOURNAL HEBDOMADAIRE ÊSOTÊRIQUE LE SUBNATUREL; a m Dmncrsua" : PAPUS Rédacteur en chef : Lutin! IIIIGIIEI. n'°*i”° P” Jsetrélaires de la Rédaction : P. simn et Noël sismu {rare-s Le Numéro s 10 Centimes LE HASARD n'existe pas ABONNEMENTS ADMINÎSTRÀTION 3 ÂÎONNËÜËNÏÜ F ' u . U ' l8 afiï _"‘_"'Ÿ‘_ _ ,3“: 29, rue de Trevise, —— 29 un“ DEUX lois l . " l P A S çluxmlænoiistiis ' ' . J. Ë-o AVIS Nous avons le plaisir d’annoncer à nos lecteursqwaprès la fin de très intéressant feuilleton de notre frère, Amo, nous leur offrirons une reproduction de la MATHÈSE, l'oeuvre capitale de Malfatti de Montereggio. Principe de litre, t1 il: la Vit ._.__..._î L'homme ne peut donner l'existence à aucune .oeuvre matérielle, sans y procéder par des actes, qui en sont, pour ainsi dire, les Puissances créatrices, et qui, malgré qu'ils s’opèrent intérieurementetd’une ma- nière invisible, sont néanmoins aussi faciles à distinguer par leur rang successif que par leurs différentes propriétés : par exemple, avant que d'élever un édifice, j'en ai conçu le plan ou la pensée, j’ai adopté ce plan, et enfin j’ai fait choix des moyens propres à le réaliser. Il est évident que les facultés invisibles par lesquelles j’ai eu le pouvoir de produire cette oeuvre, sont, par leur nature, très su- périeures à leur résultat, et qu’elles en sont tout à fait indépendantes. Car cet édi- fice aurait pu ne pas recevoir l'existence, sans que les facultés qui me rendaient ca- pable de la lui donner en fussent altérées. Depuis qu'il l'a reçue, elles conservent la même supériorité, puisqu’ayant le pouvoir de le détruire, ne le pas détruire, c’est en quelque sorte lui continuer l'existence ; en- fin, s'il venait à périr, les facultés qui lui ont donnél’Etre resteraient après lui ce qu'elles étaient avant et pendant sa durée. Non seulement ces facultés sont supé- rieuresà leurs productions ; mais je ne puis me dispenser de reconnaître qu'elles sont supérieures etétrangères à mon propre corps, parce qu’elles opèrent dans le calme de tous mes sens, parce que mes sens peuvent bien en être les organes et les ministres, mais non le principe radical et générateur ; [iarce que mes sens nhgissent que par impulsion au lieu que mon être intellectuel agit par délibération,parce que mes facultés intellec- tuelles ont un pouvoir réel sur mes sens,en ce qu'elles en étendent les forces etl’usage par les différentsexercices que ma volonté peut leur imposer; au lieu que mes sensn’ontqu’un pouvoir passif sur ces facultés, celui de les absorber; parce qu'enfin, en Géométrie, la précision la plus scrupuleuse et la plus sa- tisfaisante pour les sens, laisse toujours quelque chose à désirer à. la pensée, comme dans cette multitude de figures dont nous connaissons les rapports et les relations corporelles ; mais dont les nombres et les rapports sont absolument hors du sensible.

Le Voile d'Isis - 1895-02-27 - 192

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Le Voile d'Isis « organe hebdomadaire du Groupe indépendant d'études ésotériques de Paris » (1890-1935). Revue ésotérique française publiée à Paris par la Bibliothèque Chacornac, fondée par Papus (Dr Gérard Encausse), consacrée à l'occultisme

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    Le Numro : 10 Centimea

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    AVIS

    Nous avons le plaisir d'annoncer noslecteursqwaprs la fin de trs intressantfeuilleton de notre frre, Amo, nous leuroffrirons une reproduction de la MATHSE, l ' S u v r ecapitale de Malfatti de Montereggio.

    PI'illEi1JB [lt l'EII'B_ Bi (IB la Vit---Q-1

    L ' h < : m m ane peut donner Pexistence aucune . S u v r ematrielle, sans y procderpar des actes, qui en sont, pour ainsi dire,les Puissances cratrices, et qui, malgrqu'ils s*oprent intrieurementet d'une ma-nire invisible, sont nanmoins aussi faciles distinguer par leur rang suecessif que parleurs diffrentes proprits : par exemple,avant que d'lever un difice, j'en ai conule plan ou la pense, j'ai adopt ce plan, etenfin j'ai fait choix des moyens propres leraliser.

    Il est vident que les facults invisiblespar lesquelles j'ai eu le pouvoir de produirecette S u v r e ,sont, par leur nature, trs su-prieures leur rsultat, et qu'elles ensont tout fait indpendantes. Car cet di-fice aurait pu ne pas recevoir Pexistence,sans que les facults qui me rendaient ca-

    pable de la lui donner en fussent altres.Depuis qu'il l'a reue, elles conservent lamme supriorit, puisqu'ayant le pouvoirde le dtruire, ne le pas dtruire, c'cst enquelque sorte lui eontinuerl'existence ; en-fin, s'il venait prir, les facults qui lui ontdonnl'Etre resteraient aprs lui ce quellestaient avant et pendant sa dure.

    Non seulement ces facults sont sup-rieures leurs productions ; mais je ne puisme dispenser de reconnaitre qu'elles sontsuprieures ettrangres mon propre corps,parce qu'elles oprent dans le calme de tousmes sens, parce que mes sens peuvent bienen tre les organes et les ministres, maisnon le principe radical et gnrateur ; parceque mes sens n'agissent que par impulsionau lieu que mon tre intellectuel agit pardlibration,parce que mes facults intellec-tuelles ont un pouvoir rel sur mes sens,en cequ'elles en tendent les forces etl'usage parles difrentsexercices que ma volont peutleur imposer; au lieu que mes sensn'ontqu'unpouvoir passif sur ces facults, celui de lesabsorber; parce qu'enfin, en Gomtrie, laprcision la plus scrupuleuse et la plus sa-tisfaisante pour les sens, laisse toujoursquelque chose dsirer . la pense, commedans cette multitude de figures dont nousconnaissons les rapports et les relationscorporelles ; mais dont les nombres et lesrapports sont absolument hors du sensible.

    Cinquime anne. Mercredi 27 Fvrier 1895.

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    sixeosp,Numro 192 LE vous DlSlS

    JOURNAL HEBDOMADAIRE SOTRIQUE

    LE SUBNATUREL;a

    mDmncrsua" : PAPUSRdacteur en chef : Lutin! IIIIGIIEI.

    n'*iP Jsetrlaires de la Rdaction : P. simn et Nol sismu{rare-sLe Numro s 10 Centimes

    LE HASARD

    n'existe pas

    ABONNEMENTS ADMINSTRTION 3 ONNNF ' u . U ' l8

    afi _"_"'_ _ ,3: 29, rue de Trevise, 29 unDEUX lois l . " l P A S luxmlnoiistiis ' ' . J. -o

    AVISNous avons le plaisir dannoncer nos

    lecteursqwaprs la fin de trs intressantfeuilletonde notre frre, Amo, nous leuroffrirons une reproduction de la MATHSE,l'uvre capitale de Malfatti de Montereggio.

    Principe de litre, t1 il: la Vit._.__..._

    L'homme ne peut donner l'existence aucune .uvre matrielle, sans y procderpar des actes, qui en sont, pour ainsi dire,les Puissances cratrices, et qui, malgrqu'ils soprent intrieurementetdune ma-nire invisible,sont nanmoinsaussi faciles distinguer par leur rang successif que parleurs diffrentes proprits : par exemple,avant que d'lever un difice, j'en ai conule plan ou la pense, jai adopt ce plan, etenfin jai fait choix des moyens propres leraliser.

    Il est vident que les facults invisiblespar lesquelles jai eu le pouvoir de produirecette uvre, sont, par leur nature, trs su-prieures leur rsultat, et quelles ensont tout fait indpendantes. Car cet di-fice aurait pu ne pas recevoir l'existence,sans que les facults qui me rendaient ca-

    pable de la lui donner en fussent altres.Depuis qu'il l'a reue, elles conservent lamme supriorit, puisquayant le pouvoirde le dtruire, ne le pas dtruire, cest enquelque sorte lui continuer l'existence ; en-fin, s'il venait prir, les facults qui lui ontdonnlEtre resteraient aprs lui ce qu'ellestaient avant et pendant sa dure.

    Non seulement ces facults sont sup-rieures leurs productions ; mais je ne puisme dispenser de reconnatre qu'elles sontsuprieuresettrangres mon proprecorps,parce quelles oprent dans le calme de tousmes sens, parce que mes sens peuvent bienen tre les organes et les ministres, maisnon le principe radical et gnrateur ; [iarceque mes sens nhgissent que par impulsionau lieu que mon tre intellectuel agit pardlibration,parceque mes facults intellec-tuelles ont un pouvoir rel sur mes sens,en cequ'elles en tendent les forces etlusage parles diffrentsexercices que ma volont peutleur imposer; au lieu que messensnontquunpouvoir passif sur ces facults, celui de lesabsorber; parce qu'enfin, en Gomtrie, la

    ' prcision la plus scrupuleuse et la plus sa-tisfaisante pour les sens, laisse toujoursquelque chose dsirer . la pense, commedans cette multitude de figures dont nousconnaissons les rapports et les relationscorporelles ; mais dont les nombres et lesrapports sont absolumenthors du sensible.

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    2 LE VOILE D'ISIS -

    Cette marche des S u v r e sde l`liommedoit nous clairer sur des objets d'un ordresuprieur ; car si nos faits les plus matrielset les plus loigns de la vie tiennent ain-si leur tre, de puissances stables et perma-nentes qui en sont 'les agents ncessaires,pourrions-nous refuser d'admettre que desrsultats matriels plus parfaits, tels quePexistonce dela Nature physique gnraleet particulire, sont galement le produitdcPuissances suprieures ces rsultats?Plus une S u v r erenferme de perfections,plus elleenindiquedans son Principe gnra-teur.Pourquoi nous dfierions-nous done decette ide la fois simple et vaste, qui nousoffre une seule et mme loi pour la produc-tion des choses, quoiqu'elles soient toutesdistingues par leur action et par leur'ca-ractre fondamental?

    La supriorit des productions _de la Na-ture ne les dispense donc pas d'tre le r-sultat de Puissances ou facults analogues,en* essence et en vertu, celles qui se ma-nifestent ncessairement dans l'hommc,pour la production de toutes ses S u -vres. Car, quoique ces S u v r e sne soientformes que par des transpositions ou mo-difications, on ne peut se dispenser de les,regarder comme des espces de creations,puisque, par ces divers arrangements et_i. __.1_1-

    FEUILLETON nu von.:-2 n'isis 17

    LE MIROIR SPIRITUELd'Aum

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    L`Avantage de l'0ccultiste. de l'hommenouveau-n, car c`est une vritable nouvellenaissance que de s'veiller a ces ides, estde ne pas mconnaitre la.Loi prcdentequi tablit le rapport entre les deux impres-sions, mais de reconnaitre une base /tre,commune l`int.ime et l'estime (c'est unmotqueje forge), Yexistence d'une vrit.une. immuable, qui doit pouvoir treabsolument identique. :elle-mme. a tra-vers les deux manifestations externes etinternes !

    . 1.

    combinaisons de substances matrielles,nous ralisons des objets qui n'existaientauparavant que dans leurs principes.

    Si P d i e euniversel de la Nature ne peuttre que l ' S u v r evisible de facults ant-rieures sa production, nous avons lamme certitude de l`existence dc ces fa-cults, que de la ralit de celles qui se ma-nifestent en nous; et nous pouvons allr-mcr que les faits delaNature tant matrielscomme les ntres,quoique d'un ordre sup-rieur, les organes physiques de la Natureuniverselle~ne doivent pas plus connaitreles facults qui les ont crs et qui les diri-gent, que ni nos S u v r e s ,ni notre corps neconnaissent celles que nous savons videm-ment exister en nous.

    De mme l f S u v r euniverselle de ces fa-cults invisibles, leur rsultat, la Nature,enfin, pourrait n'avoir jamais eifist, ellepourrait perdre l'existenee qu'clle a reue,sans que les facults qui l'ont produiteperdissent. rien de leur puissance ni deleur indestructibilit, puisqu'ellcs existentindpendamment des S u v r e sque je pro-duis

    Tout se runit ici pour dmontrer la su-

    priorit de Phomme, puisqul trouve dansses propres facults de quoi s`levcr jus-qu'la dmonstration du Principe actifet.

    Et, en e ` e t , v o n ssavez combien il est faciled'examiner pour un instant (avec les lunet-tes occultes).les perceptions d'un hommequelconque matrialiste, sectaire. etc., desonder le fond de sa pense, de voir ce quil'a conduit dans cette impasse et pourquoiil y reste, combien de temps mme, il y res-tera, pour retrouver, au fond. la petite a m m cpure, brillante, donc animatrice detoutes choses travers tous les changementset toutes les apparences.

    .Vai fait cetteexprience moi-mme.main-tes fois. je ne parle done pas de sentiment,mais d'aprs le fait ~'

    J`ai montr . beaucoup de personnes quise croyaient tort loignes, la mince pelli-'cule qui les sparait et je leur ai mme faitvoir travers.

    Cela, if* Faifait. De mme que j'ai passen revue tout ce que-j'ai pu retrouver . desvieilles ides humaines et que jamais monexplication ne m'a laiss insatisfait.

    Na -lance a pwpercer toutes les armures.

    _2 LE VOILE DISIS

    Cette marche des uvres de l'hommedoit nous clairer sur des objets d'un ordresuprieur ; car si nos faits les plus matrielset les plus loigns de la Vie tiennent ain-si leur tre, de puissances stables et perma-nentes qui en sont les agents ncessaires,pourrions-nous refuser (l'admettre que desrsultats matriels plus parfaits, tels quel'existence de la Nature physique gnraleet particulire, sont galement le produitdcPuissances suprieures ces rsultats?Plus une uvre renferme de perfcctions,pluselleenindiquedansson Principegnra-teur.Pourquoi nous dfierions-nousdonc decette ide la fois simple et vaste, qui nousoffre une seule et mme loi pour la produc-tion des choses, quoiquelles soient toutesdistingues par leur action et par leurca-ractre fondamental?

    La. supriorit des productions de la Na-ture ne les dispense donc pas d'tre le r-sultat de Puissances ou facults analogues,

    ..

    en essence et en vertu, celles qui se ma-nifestent ncessairement dans Phomme,pour la production de toutes ses ceu-vres. Car, quoique ces uvres ne soientformes que par des transpositions ou mo-difications, on ne peut se dispenser de les,regarder comme des espces de crations,puisque, par ces divers arrangements et____.

    FEUILLETON nu VOILE D'ISIS l7

    LE MIHIR SPIRITUEL(PAIIIO '

    L'avantage de Poccultiste. de l'hommenouveau-n,car c'est une vritable nouvellenaissance que de sveiller ces ides, estde ne pas mconnatre la.Loi prcdentequi tablit le rapport entre les doux impres-siens. mais de reconnatre une base fixe,commune l'intimeet l'estime (c'est unmotqueje forge), l'existence d'une vrit.une. immuable, qui doit pouvoir treabsolument identique, a. elle-mme. a tra-vers les deux manifestations externes etinternes !

    I

    combinaisons de substances matrielles,nous ralisons des objets qui n'existaientauparavant que dans leurs principes.

    Si l'difice universel de la Nature ne peuttre que l'uvre visible de facults ant-rieures sa production, nous avons lamme certitude de l'existence de ces fa-cults, que de la ralit de celles qui se ma-nifestent en nous; et nous pouvons affir-mer que les faits delaNature tant matrielscomme les ntres,quoique d'un ordre sup-rieur, les organes physiques (le la. Natureuniverselle-ne doivent pas plus connatreles facults qui les ont crs et qui les diri-gent, que ni nos uvres, ni notre corps neconnaissent celles que nous savons videm-ment exister en nous.

    De mme l'uvre universelle de ces fa-cults invisibles, leur rsultat, la Nature,enfin, pourrait n'avoir jamais eirist, ellepourrait perdre Yexistence quelle a reue,sans que les facults qui lont produiteperdissent rien de leur puissance ni deleur indestructibilit, puisqu'elles existentindpendamment (les uvres que je pro-duis

    Tout se runit ici pour dmontrer la su-priorit (le Phomme, puisqu'il trouve dansses propres facults de quoi s'lever jus-qu' la dmonstration du Principe actifet.

    Et, en effetwoiis savez combienil est faciled'examiner pour un instant (avec les lunet-tes occultes).les perceptions d'un hommequelconque matrialiste, sectaire. etc., desonder le fond de sa pense, de voir ce quil'a conduit dans cette impasse et pourquoiil y reste, combien de temps mme, il y res-tera, pour retrouver, au fond. la petiteflammepure, brillante, donc animatrice detoutes choses travers tous les changementset toutes les apparences.

    J'ai t'ait. cetteexprience moi-mmemain-tes fois. je ne parle donc pas de sentiment,mais d'aprs le fait "

    J'ai montr . beaucoup de personnes quise croyaient tort loignes, la mince pelli-cule qui les sparait et je leur ai mme faitvoir travers.

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    LE VOILE D'ISIS ' 3

    invisible dont l'univers reoit Pexistence etses lois; puisque dans les S u v r e smmeimmatrielles qu'il a le pouvoir de produire,il trouve que son Etre est d'une natureixnprissable.L. C. ne SAINT M.uu*ix*(Tableau Naturel).

    ---o--_-_-

    TLEPSYCHIEAd Osirimper [sim V.Ad lsim per Honum.

    Le rd""l ',ma 1,3 Juil et,l un de mes amis,aveclequel je faisais une courte promenade,m'entrctint de la mort mystrieuse du fa-meux abb B.,... et il profita de Poccasionpour me faire sa profession de non-foi: pourcroire la possibilit de Penvotement oumme la simple action de la volont dis-tance, il fallait tre fou... etc. : :

    Quant moi, je ne pouvais fonder monjugement que sur les expriences et les tho-ries de MM. -Richet, Hricourt, Beaunis,Janet, Papus et Decrespe.

    Je ne pouvais citer mon ami aucun fait,dont j'eusse t tmoin oculaire ; je gardaidonc une prudente rserve et me contentaide faire remarquer mon interlocuteur la_

    Mon cher ami, -A quoi bon raisonner 9 Les raisonnements

    ne convaincraient jamaisles raisonnailleurede profession. D'autre part, l'homme prin-cipi, illumin comme vous, le langage del'inspiration suffit.

    '

    Et puis, l'aridit fatigue. Il fautdu charmeet de la beaut ,l'ide vraie. Dsormais doncje vous crirai de c S u ret d'inspiration au-tant ' que possible. l.e froid travail de :l-pouillexnent des ides doit se faire silen-cieusement. !us=i. j'aurais donntoutes mesfeuilles d'aujourd'hui pour quelques lignesrfautrefois. ' i

    Leur conclusion suft: Dvelopperle sensintimemechercher les principes exprims parles -formes. Toute chose 'a sa s i g n i c a t i a n ,ilfaut vouloir la connatre et pour cela com-mencer par la dsirer. e

    La notion des plans suprieurs, leur divi-sion et leurs rapporls est retrouve par qu-conque mdite. * ` ' ~

    Ai chacun son tour ;" ces penses fuient la

    .-_i.

    trop grande lgret avec laquelle il jugeaitdes questions la fois si intressantes et sigraves.

    Lorsque, rentr chez moi, je me trouvaiseul dans ma chambre, je rsolus de mecrer sur la question en litige une opinionpersonnelle.

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    Pour moi, le problme se rduisait ceci:Constaterliction produite par ma volont

    en un certain endroit, au moment mme oj'userais de ma facult volitive on un autreendroit. -

    A

    Pour mes expriences quatre choses mesemblaient ncessaires : un manipulateur,un rcepteur, un conducteur et un courantfluidique.

    Mon cerveau lit fonction de manipulateur;mon sujet extra-lucide, Elisabeth (que j'a-vais hypnotise le dimanche prcdent etque je n`avais pas revue depuis lors), mesembla devoir faire un rcepteur ,trs sen-sible ; une lettre que mon sujet m'avait crite,il y avait huit jours, me servit de conduc-teur ; mon i n u xnerveux, soutenu parl`l-mental et le corps astral .d'une mouche,forma le courant.

    .lc saisis une pauvre mouche, qui, pleinede vanit, restait en admiration devant- sonimage, sur la glace de mon armoire ; je latransperai d'une aiguille d'argent, et la___i

    discipline. Elles s'y dploient et s'y faussent.Je vais dsormais me livrer la contem-

    plation directe et vous en transmettre lesimages comme par le pass.

    Votre haut contrle m'tant ncessareetPchange sympathique avec vous une condi-tion mme de ma vitalit.

    Quand l'homme veut raisonner trop rigi-dement, je crois qu'il s'gare.

    Le fminin occupe la moiti de l'humanitsymboliquement, c`est un enseignement.

    Le c S u rost, d'autro part, le moteur prin-cipai dans le corps et analogiquement, l'a-mour est le moteur suprme.

    Nous n'avons pas nier ce qui est exposii nosyeux ; tudions dfabord cela.

    Il faut videmmentcomprendre lepremierlivre de gomtrie avant de passer auxautres.

    '

    '

    Plutt que de prtendre refaire notre na-ture, cdons a l'intiuct naturel qui nousporte aimerot examiner curieusement tou-tes choses.

    LE VOILE D'ISIS 3

    invisible dont l'univers reoit l'existence etses lois; puisque dans les uvres mme 'immatriellesquil a le pouvoir de produire,

    Vil trouve que son Etre est d'une natureimprissable.L. C. DE SAINT MnnrixlTableauNaturel).

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    TLEPSYCHIEm.

    Ad Osirimper lsim v.Ad lsim per Horum.Le,mardi,3juillet,lunde mes amis,avec

    lequel je faisais une courte promenade,mentrctint de la mort mystrieuse du fa-meux abb B..... et il profita de l'occasionpour me fairesa profession de non-foi: e pourcroire la possibilit de Penvotement oumme la simple action de la volont dis-tance, il fallait tre fou... etc. n

    Quant moi, je ne pouvais fonder monjugement que sur les exprienceset les tho-ries de MM. Richet, Hricourt, Beaunis,Janet, Papus et Decrespe.

    Je ne pouvais citer mon ami aucun fait,dont jeusse t tmoin oculaire ; je gardaidonc une prudente rserve et me contentaide faire remarquer mon interlocuteur la

    trop grande lgret avec laquelle il jugeaitdes questions la fois si intressantes et sigraves.

    Lorsque, rentr chez moi, je me trouvaiseul dans ma chambre, je rsolus de mecrer sur la question en litige une opinionpersonnelle. '

    Pour moi, le problme se rduisait ceci :ConstaterFactionproduite parma volont

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    en un certain endroit, au moment mme oj'userais de ma facult volitivo en un autreendroit. Pour mes expriences quatre choses_ mesemblaient ncessaires : un manipulateur,un rcepteur, un conducteur et un courantfluidique.

    Mon cerveau fit fonctionde manipulateur;mon sujet extra-lucide, Elisaheth (que j'a-vais hypnotise le dimanche prcdent etque je n'avais pas revue depuis lors), mesembla devoir faire un rcepteur trs sen-sible ; une lettre que mon sujetm'avait crite,il y avait huit jours, me servit de conduc-teur ; mon influxnerveux, soutenu parl'l-mental et le corps astral d'une mouche,forma le courant.

    Je saisis une pauvre mouche, qui, pleinede vanit, restait en admiration devant-sonimage, sur la glace de mon armoire ; je latransperai d'une aiguille d'argent, et la

    Mon cher ami,A quoi bon raisonner i Les raisonnements

    ne convaincraientjamaislesraisonnailleursde profession. D'autre part, a rhomme prin-cipi, illumincomme vous, le langage del'inspiration suffit. '

    Et puis, Paridit fatigue. Il fautducharmeet de la beautPidevraie. Dsormaisdoncje vous crirai de cur et d'inspiration au-tant que possible. Le froid travail de H-pouillementdes ides doit se faire silen-cieusement. Aus-i. j'aurais donntoutesmesfeuilles d'aujourd'hui pour quelques lignesd'autrefois. ' a

    Leur conclusion sufflt: Dvelopperiesans- intimemechercherlesprincipesexprimspar

    les l'arme. Toute chose a sa significatim, ilfautvouloir la connatre et pour cela com-mencerpar la dsirer.

    La notion des plans suprieurs, leur divi-sion et leurs rapporls est retrouve par qui-conque mdite. - w

    Ai chacun son tour ; ces penses fuient la

    l| _ discipline. Elles s'y dploientet s'y faussent.Je vais dsormais me livrer a la contem-plation directe et vous en transmettre lesimages comme par le pass.Votre haut contrle m'tant ncessaireetl'change sympathique avec vous une condi-tion mme de ma vitalit.Quand l'homme veut raisonner trop rigi-dement, je crois qu'il s'gare.Le fminin occupe la moiti de l'humanitsymboliquement,c'est un enseignement.Le cur est, d'autre part, le moteur prin-

    cipai dans le corps et analogiquement, l'a-mour est le moteur suprme.

    Nous n'avons pas nier ce qui est exposa nosyeux ; tudions d'abord cela.

    Ilfautvidemmentcomprendrelepremierlivre de gomtrie avant de passer auxautres. ' '

    Plutt que de prtendre refaire notre na-ture, cdons a Fintiuct naturel qui nousporte aimerct examiner curieusement tou-tes choses.

    l l,

  • 4 LE VOILE D'ISIS

    fixai sur le papier de la lettre, au dessus dela signature d'Elisabeth.Tandis que la petitevictime, sur laquelle je tenais mon regardriv, se dbattait dans les affres de l'agonie,je me transportais par la pense prs (l'Eli-sabeth (qui rsidait 1,500 mtres de mamaison) ; je voulais fortement qu'elle entrten rapport tlpsychique avec moi et qu'elleressentit une lgre douleur la tte etdans la rgion prcardaque

    Alorsj'crasai la tte de ma victime, ettandis qu'une gouttelette rouge d'hmo-lymphe venait souillerla signature de monsujet, je continuais vouloir nergiquementce que je m`tais propos.

    Mon exprience durait depuis dix minutesenviron, lorsque je rsolus de la faire cesser;je craignais presque d'avoir russi et je nevoulais pas imposer de trop longues soul'-frances mon sujet.

    J 'avais presque totalement oubli monexprience, lorsque, deux jours plus tard,j'allais faire visite Elisabeth ; celle-ci meraviva la mmoire en me parlant d'une in-disposition qu'elle avait resssentie le mardil'aprs-midi vers 2heures (heure exacte .laquelle j'exprimentais).

    Je laisse la parole mon sujet: Mardidernier,me dit-elle, j`tais dans

    ma chambre assise prs de ma s S u r ,je tra-vaillais une broderie, lorsque je ressentistout . coup une douleur au c S u r ;en mmetemps je me sentais la tte lourde et.j'prouvais un besoin imprieux de dormir.

    Je me levai et allai dans mon cabinetde toilette me plonger la tte dans une cu-vette d'eau fraiche, esprant] dissiper ainsi,par le froid, la torpeur qui m'envahssait.

    Mon espoir fut du: ma tte sembla de-venir de plus en pluslourde, si bien que, pourregagner mon sigc, je dus m'appuyer aumur.

    Je ne sais plus trop ce qui s"est passalors; mais je me suis trouve plonge dansune sorte de sommeil tout fait spcial. Cen'tait pas le sommeil naturel ; ce n'tait

    pas non plus le sommeil que vous provoquezen moi, pour exprimenter mon extra-lucidit.

    Toujours est-il que les objets qui m'entou-raient eurent vite disparu mes yeux. Jene vis plus que vous : vous tiez chez vous,vous veniez de parler de moil'un de vosamis, propos de vos expriences: vouspensiez trs fortement moi et si vous avezcess d'y penser, destque vous craigniezde me faire souffrir. Ds que vous etesdtourn de moi votre attention et votrepense, je ne vouslclistinguai plus, je revins

    A bientt donc la continuation de nos cau-series que j'essaierai de rendre le moins en-nuyeuses possibles, pour ne pas abuser devotre complaisance.

    J'ai acquis les Erreurs et Vrits, le Ta-bleau naturel, les Nombres de saint Martin.Je vais lire tout cela soigneusement.

    Pourquoise presser? La Socit se formeraavec le temps, le mieux taire pour l'instantest de laisser les lments se rassembler.

    Continuous a lutter, sans trve.Chaque jour amne sa c o n r m a t i o net je

    suis convaincu que la persvrance est tou-jours rcompense.

    Que de choses tudier. Mais j'irai au ha-sard de l'inspiration. avec les annes l'ar-lrre , ortera ses fruits (la Magie pratiquesera aborde en son temps) et vous me ver-rez toujours prs de vous, sans dfaillance._llez hardiment, cher maitre, cher et bonami. La Vrit nous possde jamais. Tout vous de tout c S u r .

    A bientt.

    Mon cher ami,Mettant donc de ct la raison et le c S u r ,

    utiles seulement surle plan humain, je vaisme laisser guider par le sens intime et des-cendre dans les profondeurs, ou m'leververs les sommets, ce qui revient au mme,dans ces rgions occultes o Vespace et letemps n'exercent plus leur domination.

    Rien que Pesprance d'chapper a leurtyrannie devrait entbousiasmer l'homme etle prcipiter dans la voie sainte.

    La vie est une exprience. On y expri-mente .l'aide d'impressions externes qui ontpour but l'veil du sens interne.

    Car l'homme ne sera jamais convaincupar des causes extrieures : faits, raisons,etc..... Tout au plus ces causes provoque-ront l'veil de son sens intime.

    Mais raisons, sentiments, expriences ma-trielles sont impuissantes capter la V-rit. '

    Il faut la voir directement.Les superbes applications de l'A.nalogie

    4 LE VOILE D'ISIS

    fixai sur le papier de la lettre, au dessus dela signaturedElisabeth.Tandisque la petitevictime, sur laquelle je tenais mon regardriv, se dbattait dans les affres de l'agonie,je me transportais par la pense prs (lEli-sabeth (qui rsidait 1,500 mtres de mamaison) ; je voulais fortement qu'elle entrten rapport tlpsychique avec moi et qu'elleressentit une lgre douleur la tte etdans la rgion prcardiaque

    Alorscrasai la tte (le ma victime, ettandis qu'une gouttelette rouge d'hmo-lymphevenait souillerla signature de monsujet, je continuais vouloir nergiquementce que je m'tais propos.

    Mon exprience durait depuis dix minutesenviron, lorsque je rsolus de la faire cesser;je craignais presque d'avoir russi et je nevoulais pas imposer de trop longues souf-frances mon sujet.

    J'avais presque totalement oubli monexprience, lorsque, deux jours plus tard,j'allais faire visite Elisabcth ; celle-ci meraviva la mmoire en me parlant dune in-disposition qu'elle avait resssentie le mardil'aprs-midi vers 2heures (heure exacte laquelle exprimentais).

    Je laisse la parole mon sujet:a Mardidernienme dit-elle, j'tais dans

    ma chambre assise prs de ma sur, je tra-vaillais une broderie, lorsque je ressentistout . coup une douleur aucur; en mmetemps je me sentais la tte lourde et.j'prouvais un besoin imprieux de dormir.

    Je me levai et allai dans mon cabinetde toilette me plonger la tte dans une cu-vette d'eau frache, esprant} dissiper ainsi,par le froid, la torpeur qui menvahissait.

    Mon espoir fut (lu: ma tte sembla de-venir de plusen pluslourde, si bienque, pourregagner mon sigc, je dus mappuyer aumur.

    Je ne sais plus trop ce qui sest passalors; mais je me suis trouve plongedansune sorte de sommeil tout fait spcial. Centait pas le sommeil naturel ; ce n'taitpas nonplus le sommeil que vous provoquezen moi, pour exprimenter mon extra-lucidit.

    Toujours est-ilque les objets qui mentou-raient eurent vite disparu mes yeux. Jene vis plus que vous : vous tiez chez vous,vous veniez de parler de moilun de vosamis, propos de vos expriences: vouspensiez trs fortement moi et si vous avezcess d'y penser, c'estque vous craigniezde me faire souffrir. Ds que vous etesdtourn de moi votre attention et votrepense, je ne vousjdistinguai plus, je revins

    A bienttdonc la continuationde nos cau-series que essaierai de rendre le moins en-nuyeuses possibles, pour ne pas abuser devotre complaisance.

    J'ai acquis les Erreurs et Vrits, le Ta-bleau naturel, les Nombres de saint Martin.Je vais lire tout cela soigneusement.

    Pourquoise presser? La Socit se formeraavec le temps, le mieux taire pour l'instantest de laisser les lments se rassembler.

    Continuons lutter, sans trve.Chaque jour amne sa confirmationet je

    suis convaincu que la persvrance est tou-jours rcompense.' Que de choses tudier. Mais j'irai au ha-sard de l'inspiration. Avec les annes l'ar-bre

    ,ortera ses fruits (la Magie pratique

    sera aborde en son temps) et vous me ver-rez toujours prs de vous, sans dfaillance.Allez hardiment, cher matre, cher et bonami. La Vrit nous possde jaizzais. Tout vous de tout cur.

    A bientt.

    Mon cher ami,Mettant donc de ct la raison et le cur,

    utilesseulement surle plan humain, je vaisme laisser guider par le sens intime et des-cendre dans les profondeurs, ou mleververs les sommets, ce qui revient au mme,dans ces rgions occultes o l'espace et letemps n'exercent plus leur domination.

    Rien que l'esprance d'chapper leurtyrannle devrait enthousiasmerl'homme etle prcipiter dans la voie sainte.

    La vie est une exprience. On y expri-mente l'aide d'impressionsexternes qui ontpour but l'veildu sens interne.

    Car l'homme ne sera jamais convaincupar des causes extrieures : faits, raisons,etc.....Tout au plus ces causes provoque-ront lveilde son sens intime.

    Mais raisons, sentiments. expriences ma-trielles sont impuissantes capter la V-rit. 'Il faut la voir directement.Les superbes applications de PAnaIogie

  • -J"-_ -' ._Mi

    LE VOILE D'lSIS 5

    trs vite mon tat normal et je rentraidans la ralit avec l'impression que jevenais de faire un rve. : :

    Aprs avoir relat cette exprience avectous ses dtails, qu`il me soit permis d'enfaire la critique.

    Etant donn que je ne voulais agir quependant quelques instants sur mon sujet,l'intervention d'un lmental tait-ellc n-cessaire ?J'avais tout d'abord des tendances le croire, mais j'ai chang d`avis, envoyant ma volont produire des actions distance, en dehors de toute immolation.Toutefois le sacrifice de ma petite victimen'a pas t sans influence sur mon exp-rience: ila servi fixer mon attention, chauffer mon imagination et rendre,par une sorte d'auto-suggestion, ma vo-lont plus nergique.

    Etant donn que Elisabeth et moi nousnous connaissions, tant donn que nos corpsastraux s'taient mis en rapport et mmes'taient rciproquement pntrs, un con-ducteur matriel apparent (la lettre) tait-ilncessaire pour tablir un rapport dis-tance entre mon sujet et moi ? - Je ne lepense pas, et cela pour deux raisons,

    1 Une raison thorique: deux personnesqui se sont connues et frquentes doiventrester unies l`une l'autre par un lien astral;

    2 Une raison exprimentale : il m'a tpossible tout rcemment de constater l'ac-tion de ma volont, distance, sur une per-sonne que je connaissais, mais laquelleje n'tais reli par aucun conducteur mat-riel apparent (lettre, cheveux, portrait, etc.).

    Pourquoi donc ai-je eu recours unemouche et une lettre dans l'exprienceque j'ai relats ? f C`est que, cherchant russir des le premier instant, j'ai voulurunir toutes les conditions que les Matresont juges ncessaires au succs. J 'ai us,par ignorance, tl`lments qui m'ont sem-bl tre inutiles pour agir pendant quel-ques instants sur une personne avec la-quellcftais en rapport, mais qui eussentpeut-tre t ncessaires pour agir d'unefaon durable et sur des personnes in-connues.

    Ne valait-il pas mieux prendre trop deprcautions qu'en prendretrop peu ?

    Si, pour avoir nglig un lger dtail,j'avais chou dans ma premire exprience,j'aurais peut-tre manqu de courage pourcontinuer mes recherches. Maintenant quej'ai connu la joie du succs, il m`est facilede renouveler mes expriences, en faisantvarier successivement les circonstancesprincipales, au milieu desquelles elles sesont dj. ralises.

    elle-mme n'ont pour but que d'encouragerPhomme cette tude de lui-mme (par labeaut des aperus des combinaisons et deleurs harmonies).

    Mais tout ce qui est extrieur a lui estvain. Tant pis pour ceux qui ne compren-dront pas. C'est par le dedans que l'hommepeut retourner sonorigine; par le dehors,il ne peut que s'en carter.

    Descendons en nous-mme.Nous y prenons d'abord la notion des di-

    vers plans dont je parlais hier ; puis des-cendons encore, qu'arrivera-t-il l

    `

    L`0uvertw*e de notre vue in terne.En nous rapprochant du pur, nous pour-

    rions vibrer a son unisson ; en nous astrei-gnant . Pextrieur, nous entrerons dansl'intrieur; alors nous verrons des imagesconfuses, puis plus claires; mais nous nousvoyons en astral, d'o le motif pour lequelnous sommes d'abord assaillis par des mons-tres, des hideurs, etc., qui ne sont que lasymbolisation des forces infrieures encore

    loges en nous-meme. Je ne conseille doncpas Fin/lni de tenter fesprance.

    Nos vertus Pemportent, nous terrassonsles monstres.

    Alors tout s'claire et nous voyons des vil-les,des mondes, des socits de toutes sortes.

    Aprs avoir caus quelques amis, sansnous y arrter, rapprochons davantage denotre centre, du CENTRE, devrais-je dire,alors, les voiles du temps et de l'espace sedchirent, et de l'erreur aussi si nous l'avonsmrit : nous devenons la fois, omni-voyant, omniscient, omniprsent. L'espaceest vaincu et nous sommes partout. Veux- tualler dans Sirius ?Tu t'y trouves. _

    Veux-tu aller en avant ou en arrire dutemps 2T'y voil.. Car le temps est commeun lieu,c'est l'espace intellectuel ni plus nimoins. Rien d'trange a s'y dplacer. C'esttout naturel. Le temps n'est pas plus uneabstraction que l'espace. Veux-tu descendreaux enfers et monter aux Cieux ?Ton dsirest aussitt ralis.

    LE VOILE D'ISIS 5

    trs vite mon tat normal et je rentraidans la ralit avec l'impression que jevenais de faire un rve. n

    Aprs avoir relat cette exprience avectous ses (ltails, qu'il me soit permis d'enfaire la critique.

    Etant donn que je ne voulais agir quependant quelques instants sur mon sujet,l'intervention d'un lmental tait-elle n-cessaire ?Javais tout d'abord des tendances le croire, mais j'ai chang d'avis, envoyant ma volont produire des actions distance, en dehors de toute immolation.

    Toutefois le sacrifice de ma petite victimen'a pas t sans influence sur mon exp-rience: ila servi s fixer mon attention, chauffer mon imagination et rendre,par une sorte d'auto-suggestion, ma vo-lont plus nergique.

    Etant donn que Elisabeth et moi nousnous connaissions,tant donnque noscorpsastrauxs'taient mis en rapport et mmes'taient rciproquement pntrs, un con-ducteur matriel apparent (la lettre) tait-ilncessaire pour tablir un rapporta dis-tance entre mon sujet et moi ? Je ne lepense pas, et cela pour deux raisons,

    l" Une raison thorique: deux personnesqui se sont connues et frquentes doiventrester unies lune l'autrepar un lien astral;

    2 Une raison exprimentale : il m'a tpossible tout rcemment de constater l'ac-tion de ma volont, distance, sur une per-sonne que je connaissais, mais laquelleje n'tais reli par aucun conducteur mat-riel apparent (lettre, cheveux, portrait, etc.).

    Pourquoi donc ai-je eu recours unemouche et une lettre dans l'exprienceque j'ai relate f . C'est que, cherchant russir ds le premier instant, j'ai voulurunir toutes les conditionsque les Matresont juges ncessaires au succs. J'ai us,par ignorance, d'lments qui m'ont sem-bl tre inutiles pour agir pendant quel-ques instants sur une personne avec la-quellcjetais en rapport, mais qui eussentpeut-tre t ncessaires pour agir d'unefaon durable et sur des personnes in-connues.

    Ne valait-il pas mieux prendre trop deprcautions qu'en prendretrop peu ?

    Si, pour avoir nglig un lger dtail,j'avais choudans ma premireexprience,j'aurais peut-tre manqu de courage pourcontinuer mes recherches. Maintenant quej'ai connu la joie du succs, il m'est facilede renouveler mes expriences, en faisantvarier successivement les circonstancesprincipales, au milieu desquelles elles sesont dj ralises.

    elle-mme n'ontpour but que d'encouragerl'homme a cette tude de lui-mme (par labeautdes aperus des combinaisons et deleurs harmonies).

    Mais tout ce qui est extrieur a lui estvain. Tant pis pour ceux qui ne compren-dront pas. c'est par le dedans que l'hommepeut retourner sonorigine; par le dehors,il ne peut que s'en carter.

    Descendons en nous-mme.Nous y prenons d'abord la notion des di-

    vers plans dont je parlais hier ; puis des-cendons encore, qwarrivera-t-ill '

    L'ouverture de notre vue interne.En nous rapprochant du pur, nous pour-

    rions vibrer a son unisson ; en nous astrei-gnant a l'extrieur, nous entrerons dansl'intrieur; alors nous verrons des imagesconfuses, puis plus claires; mais nous nousvoyons en astral, d'o le motif pour lequelnous sommes d'abord assailliepar des mons-tres, des hideurs, etc., qui ne sont que lasymbolisation des forces infrieures encore

    loges en nous-mme. Je ne conseilledonc -pas l'infini de tenter l'esprance.

    Nos vertus l'emportent, nous terrassonsles monstres.

    Alors tout s'claire et nous voyous des vil-les,des mondes, des socits de toutes sortes.

    Aprs avoir caus quelques amis, sansnous y arrter, rapprochons davantage denotre centre, du CENTRE, devrais-je dire,alors, les voiles du temps et de l'espace sedchirent, et de l'erreur aussisi nous l'avonsmrit : nous devenons la fois, omni-voyant, omniscient, omniprsent. L'espaceest vaincu et nous sommes partout. Veux-tualler dans Sirius iTut'y trouves.

    .

    Veux-tu aller en avant ou en arrire dutemps ?T'y voila. Car le temps est commeun lieu,c'est l'espace intellectuel ni plus nimoins. Rien d'trange s'y dplacer. C'esttout naturel. Le temps n'est pas plus uneabstraction que l'espace. Veux-tu descendreaux enfers et monter aux Cieux iTon dsirest aussitt ralis.

  • 6 LE VOILE D'ISIS

    J 'espre pouvoir dterminer ainsi ce quiest ncessaire, ce qui est utile et ce qui estsuperflu, pour agir distance d'une faonmomentane ou d'une faon permanentesur une personne connue ou sur une per-sonne inconnde. *

    La mthode que j'ai suivie me sembletrs favorable pour les tudes exprimen-tales d'occultisme. Je crois d`aillcurs ne pasm'tre cart des principes de l`Esotrisme:au point de vue de la mthode, comme tous les points de vue, mieux vaut remonterla mdiane du triangle que la descendre,mieux vaut le triangle blanc que le trianglenoir, mieux vaut la colonne J que la co-lonne B'.', mieux vaut, en un mot, l'invo-lution que l'volution. _

    N'est-ce pas l ce que peuvent encore ex-primer les lignes inscrites comme exer-gue en tte de ce petit travail :

    ,

    Ad Osirim per lsim,Ad [sim par Horum

    p

    RGINALD

    Bordeaux, Le 2 octobre 1894

    _:-i

    'Veux-tu voir ce que c'est que le Beau,quela Raison Veux-tu entrer dans un homme,vorla constitution d'u ne me t C'est facile. .Bien vivante plus que pour la manifestationreprsentative de l'ide, aprs, au dela c'estle foyerblouissant, alpha et omga de tout.

    ~ Je parle des pouvoirs du vritable adepte.Pourquoi tout cela:Parce que, place au

    centre, [homme embrasse toute la sphre.C'est trs simple pour moi, trs sr, trsvrai. Je ne suis pas fou, mais en possessionde la LOGIQUE mme.

    `

    *

    Tous les rayons convergent au centre, ilne faut qu'une perception plus grande per-mett aut de les ressentir tous.

    Au Centre. On vf il tout.On est tout puissan t, en outre.Sans se dplacer, on peut agir n'importe

    o. Cela simplement.Au Centre, on est baign dans la lumire

    subtile qui pntretout; on peut la matri-ser,si l'on est au centre.(Le chemin du centreest la baguette du silence.)

    CHARMES

    ... Le 20 dcembre (1593) advint qu'unNapolitain, amoureux desesperement d'unecordonniere demeurant au bout du pontSt-Michel, Paris, qu'on nommait la bellecordonniere, lui cnvoia demander troisgouttes de son laict, peur ce qu`elle estaitnourrise, pour un mal d " S i lqu"il disaitavoir; lui envoiant queu et quant dix escus,qu'elle prist trs bien par la permission deson mari, lequel aiant une chevre, s'avisad'en faire tirer du laict, dont il en envoyatrois gouttes au Napolitain, lui faisant en-tendre que c'tait du laict de sa femme.Lui, tout joyeux, pensant accomplir sonmistere (qui estoit de rendre la eordonnieresi amoureuse de lui qu'elle courrait aprset le viendrait chercher, quelque part qu'ilfust), rendist, avec ses chermes qu'il iistsur les trois gouttes de laict qu'on lui avaitenvoi, cette chevre si amoureuse, quecommenant, sauter et tempester, s'es-chapa enfin du logis de son maistre; ettrouvant cet Hespagnol au corps de gardedes Napolitains, lui sauta incontinent aucol, le baisa, et lui fist mille caresses. La

    - _..,-

    Donc cette lumire qui traverse temps etespace vous obit. Par ce messager on do-mine toute forme matrielle, astrale, de lu-mire ou d'essence.

    Par ce messager, fidleintermdiaireyotredsir est tout puissant.

    Inutile d'ajouter que vous n'exercez cepouvoir que pour maintenirfordre, Phan-monie ; car tout autre dsir vous interdiraitle Centre, parce que le Centre,c'est le pointo tout se touche, c'est Dieu lui-mme, (restla Loi suprieurs . tout tre, toute con-science, toute ide.

    Maintenant avant de revenir au monde,j'insiste beaucoup sur ce que je dis : c'est laVRIT.

    L'homme qui retourne vers sou centre,baign dans Puniversel, peut tout voir, toutsimplement parce qu'il est admis a perce-voir les vibrations plus pures du Mercurecleste ; par suite les voiles frontieres entreles lumires successives sedebirent pourlui, et il voit aussi amplement, aussi sre-

    6 - LE VOILE D'ISIS

    Jespre pouvoir dterminer ainsi ce quiest ncessaire, ce qui est utile et ce qui estsuperflu, pour agir distance d'une faonmomentane ou dune faon permanentesur une personne connue ou sur une per-sonne inconnue.

    La mthode que jai suivie me sembletrs favorable pour les tudes exprimen-tales dbccultisme.Je crois d'ailleurs

    _ne pasm'tre cart des principes de FEsotrisme:au point de vue de la mthode, comme tous les points de vue, mieux vautremonterla mdiane du triangle que la descendre,mieux vaut le triangleblanc que le trianglenoir, mieux vaut la colonne J que la co-lonne Bu, mieux vaut, en un mot, l'invo-lution que l'volution.

    _

    N'est-ce pas l ce que peuvent encore ex-primer les lignes inscrites comme exer-gue en tte de ce petit travail :

    Ad Osirim par lsim,Ad laim par Hornm?

    RGINALD

    Bordeaux, Le 2 octobre 1894

    Veux-tu voir ce que c'est que le Beau.quela Raison Veux-tu entrer dans un homme,voirla constitution d'uneme l C'est facile.

    .

    Bien vivante plus que pour la manifestationreprsentative de Pide, aprs. au dela c'estle foyerblouissant,alpha et omga de tout.' Je parle des pouvoirs du vritable adepte.

    Pourquoi tout cela:Parce que, plac aucentre, l'homme embrasse toute la sphre.C'est trs simple pour moi, trs sr, trsvrai. Je ne suis pas fou, mais en possessionde la LOGIQUE mme. >

    Tous les rayons convergent au centre, ilne faut qu'une perception plus grande per-mett lut de les ressentir tous.

    Au Centre. on v4 il tout.On est tout puissant, en outre.sans se dplacer, on peut agir n'importe

    o. Cela simplement.Au Centre, on est baign dans la lumire

    subtile qui pntre tout; on peut la matri-ser,si l'on es! aucentre.(Le chemin du centreest la baguette du silence.)

    . _7

    CHARMES

    ... Le 20 dcembre (1593) advint qu'unNapolitain, amoureux desesperement dunecordonniere demeurant au bout du pontSt-Michel, Paris, quon nommait la bellecordonniere, lui cnvoia demander troisgouttes de son laict, peur ce qu'elle estaitnourrise, pour un mal dil quil disaitavoir; lui envoientqueu et quant dix escus,qu'elle prist trs bien par la permission deson mari, lequel aiant une chevre, savisad'en faire tirer du laict, dont il en envoyatrois gouttes au Napolitain, lui faisant en-tendre que ctait du laict de sa femme.Lui, tout joyeux, pensant accomplir sonmistere (qui estoit de rendre la cordonniere .si amoureuse de lui quelle courrait aprset le viendrait chercher, quelque part quilfust), rendist, avec ses chermes qu'il fistsur les trois gouttes de laict quon l.ui avaitenvol, cette chevre si amoureuse, quecommenant sauter et tempester, s'es-chapa enfin du logis de son maistre; ettrouvant cet Hespagnol au corps de gardedes Napolitains, lui sauta incontinent aucol, le baisa, et lui fist mille caresses. La

    Donc cette lumire qui traverse temps etespace vous obit. Par ce messager on do-mine toute forme matrielle, astrale, de lu-mire ou d'essence.

    Parce messager, fidleintermdiairoyotredsir est tout puissant.

    Inutile d'ajouter que vous nexercez cepouvoir que pour maintenirPordre, l'har-monie ; car tout aulre dsir vous interdiraltle Centre, parce que le Centre,c'est le pointo tout se touche, c'est Dieu lui-mme, c'estla Loi suprieure tout tre. a toute con-science, toute ide.

    Maintenant avant de revenir au monde,j'insiste beaucoupsur ce que je dis : c'est laVERIT.L'homme qui retourne vers son centre,baign dans l'universel, peut tout voir, tout

    simplement parce qu'il est admis a perce-voir les vibrations plus pares du Mercurecleste ; par suite les voiles frontires entreles lumires successives sedehirent pourlui, et ilvoit aussi amplement,aussi sre-

  • LE vous msis . 1

    nde cette farce fut la mort de la pauvrechevre, la fuite du Napolitain, qu`on.voulaitfaire brusler, et dix escus qui demeurerentpour gage au pauvre cordonnier, qui enavoit bien affaire. : :

    B

    Qou

    Peu dejours aprs qu'elle fut releve decouches, la reine reut, de la part d'un curde Paris,vune petite bote contenant sonanneau nuptial. A la boite tait joint unbillet conu en ces termes: J'ai reu sousle secret de la confession l'anneau de Votre

    Majest, avec Yaveu qu`il lui a t drobcn 1771, dans l'intention de servir des m a l c e spour Pcmpcher d'avoir des en-fants. : :

    L. Blanc. Hist. de la Rvolution, t. I, p. 32.R. Imbert de St-Amand : Les beaux jours de

    Marie-Antoinette:

    l PREssENTimENTsM. Ch. Bonaparte est mort 36 ans,

    Montpellier, des suites d'une trs-longuemaladie chronique. Joseph B. qui tait prsde lui ses derniers instang, l'a entendu,lorsque les accs du mal agissaient sur soncerveau, demander souvent son fils Napo-lon. O est-il, s`criait-il plusieurs re-

    mentque nous voyons, en notre situationpriphrique actuelle. avec nos yeux, lesoleil. . ` _

    ^

    Comme le papier photographique voit lesrayons chimiques.

    Mon cher ami. -

    Ce soir, parlons des deux voies de l'idal;sujet troublant et qu'il faut pourtant re-garder en face. car'nous conformons notreconduite mentale a cette notion mme.

    Attenduqne nous rejetons le corps uscomme une dpouille sans valeur. j'estimeque lesage doitsedtacher de tout ce quiconcerne ses satisfactions. afin de ne pasrester en actualit inrieure sa mort.

    Regardons plus haut.Ily ades variantes i n n i e saux concep-

    tions idales, maisil y a deux grandes divi-sions. selon qu'on les imagine selon le mou-vement ou selon IB repos.

    prises, o est mon fils Napolon ? lui dontPpe doit faire trembler les rois ! lui quichangera la face de l'Europe l Il me dfen-drait, il me dfendrait de mes ennemis; ilme sauverait le vie ! : : .-- Joseph Bonapartequi, dans la mme conversation, me racontacette anecdote, ajouta : Je rougis presquedu rcit que je vous fais, et je ne le feraiscertes aucun autre que vous, mais lachose est constante. ll existe d'ailleurs, unautre tmoin de ce faitsingulier, c'est Fesch ,le frre de ma mre. Il fut, comme moi, t-moin, de la mort de mon pre et pourravous confirmer ce que je viens dc vousdire. . *

    Lepremier consul... disait...: Ilne m'esrien arriv encore que je n'aie prvu, et jesuis le seul qui ne soit pas surpris de ce quej"ai fait ....

    Miot de Mlilo, Qllmoires, 1858 T. l. p.307. et note 4.

    GUSTAVE III

    Croyait aux livres de magie, faisait enchemise des oprations cabalistiques devantune armoire avec un encensoir et une pairede flambeaux. _

    Mme Arfwedsson lui montrait l'avenirdans le marc de caf.

    Voil une division capitale, qui partagetoutes les coles.

    Selon t e m p - : s ,fhomme veut abandonnertoute vie, toute conscience : ferie, amours,etc... tout cela. c'est la lly, l'Illusion.toutcela est condamn en bloc; l'liomme veuttout abandonner, puis oublier qu`il a oublipour arriver . l'lat d'absolue inconscience,dtach de tout.

    Il rentre du tout au centre, la vie solaire,la vie tale, 1 ' i n n i ede ces vies toiles, P i n n des possibilits des ralisations. descrations, des volupts,tout cela c'est My.

    (A suivre.)

    O

    LE VOILE msIs

    fin de cette farce fut la mort de la pauvrechevre, la fuite du Napolitain, quon.voulaitfaire brusler, et dix escus qui demeurerentpour gage au pauvre cordonnier, qui enavoit bien affaire. i

    ou

    Peu dejours aprs qu'elle fut releve decouches, la reine reut, de la part d'un curde Paris,vune petite bote contenant sonanneau nuptial. A la bote tait joint unbilletconu en ces termes: a J'ai reu sousle secret de la. confession l'anneau (le VotreMajest, avec Yaveuqu'il lui a t drobcn I771, dans l'intention de servir desmalfices pour l'empcher d'avoir des en-lants. n

    L. Blanc. Hist. de la. Rvolution, t. I, p. 32.R. lmbert de St-Amand : Les beaux jours de

    Marie-Antainette:

    ' PRESSENTIMENTSM. Ch. Bonaparte est mort 36 ans,

    Montpellier, des suites d'une trs-longuemaladie chronique. Joseph B. qui tait prsde lui ses derniers instants, l'a entendu,lorsque les accs du mal agissaient sur soncerveau, demander souvent son fils Napo-lon. u O est-il, s'criait-il plusieurs re-

    prises, o est mon fils Napolon ? lui dontl'pe doit faire trembler les rois ! lui quichangera la face de lEurope ! Il me dfen-drait, il me dfendrait de mes ennemis; ilme sauverait le vie ! . Joseph Bonapartequi, dans la mme conversation, me racontacette anecdote, ajouta : c Je rougis presquedu rcit que je vous fais, et je ne le feraiscertes aucun autre que vous, mais lachose est constante. Il existe d'ailleurs, unautre tmoin de ce faitsingulier,c'est Fesch

    ,

    le frre de ma mre. Il fut, comme moi, t-moin, de la mort de mon pre et pourravous confirmer ce que je viens de vousdire.

    .

    '

    Lepremier consul... disait...: Ilnem'esrien arriv encore que je n'aie prvu, et jesuis le seul qui ne soit pas surpris de ce quej'ai fait... l)

    Miot de Mlilo, llmoires, 1858 T. l. p._307. et note 4..-

    GUSTAVE III

    Croyait aux livres de magie, faisait enchemise des oprations cabalistiques devantune armoire avec un encensoir et une pairede flambeaux.

    Mme Arfwedsson lui montrait l'avenirdans le marc de caf.

    mentque nous voyons, en notre situationpriphrique actuelle. avec nos yeux, lesoleil.

    .

    .

    Comme le papier photographiquevoit lesrayons chimiques.

    Mon cher ami.

    Ce soir, parlons des deux voies de l'idal;sujet troublant et qu'il faut pourtant re-garder en face. carmous conformpns notreconduite mentale a cette notion meme.

    Attenduque nous rejetons le corps uscomme une dpouille sans valeur. j'estimeque lesage doitsedtacher de tout ce quiconcerne ces satisfactions.alln de ne pasrester en actualit infrieure sa mort.

    Regardons plus haut.Ily ades variantes infinies aux concep-

    tiens idales, maisxily a deux grancfes divi-sions. selon qu'on les imagine selon le mou-vement ou selon le repos.

    li

    Voil une division capitale, qui partagetoutes les coles.

    Selon lerepes, l'homme vent abandonnertoute vie, toute conscience : ferie, amours,etc... tout cela. c'est la My, llllusion.toutcela est condamn en bloc; l'homme veuttout abandonner, puis oublier qu'il a, oublipour arriver . l'tat d'absolue inconscience,dtach de tout.

    Il rentre du tout au centre, la vie solaire,-la vie tale, l'infinie de ces vies toiles,l'infini des possibilits des ralisations. descrations, des voluptsAout cela c'est My.

    (A suivre.)

  • 8 LE VOILE D`lSlS

    Imbert et Saint-Amand, Mare-Antoi-nette et l'Agonie de la royaut 38i P- :Geffroy, Gustve III et la cour ie France

    Le samedi cinquime dudit mois (Sep-tembre 1592) fut brusl en la place deGrve, Paris, un jeune garon, asg dedix-sept ans, qui avait engrossi une va-che, de laquelle il estoit sorti un monstremoiti homme, moiti veau. Son dicton futsupprim, pour l'normit du faict. :

    (L'Estoile, Mmoires)

    Mdecine Indienne

    Voici quelle estla thorie physiologiquequ`elle prsente.

    Le systme entier s'appuie sur les troishumeurs (doshas) l'air Qvagu), la bile, (pilla)et le phlegme (sleshma). Leur dsquilibrecause les maladies et la mort. Ijindividueln'existe pas dans ces trois humeurs jointesau sang. - Pour leur description voy.Theosophis di 8 octobre 89, et D'.Wise:

    A commentary ou Hindu System ofmdecin.

    '

    _.

    Ces trois lments, les piliers du corpshumain, tiennent sous leur dpendance les7_ parties essentielles du corp: (Tuah), lesang (Asrik), la chair (Mamsa), la graisseMcla), les os (Asthi), la molle (Majj) et

    la semence (Sahla).- La thrapeuthique consiste quili-

    brer les humeurs par un choix judicieuxd'aliments,et aider (Prana) dans l'assimila~tion; la dite est le grand moyen emplo cet effet'

    A

    Les fluides sont considrs comme actifset les os comme passifs.

    Les maladies des 3 hu meurs viennent dela semence du pre, du sang menstruel(Sonita) de la mre, de l'tat du corps de lamre pendant la gestation. l) D`aprs leGharbo Up. Sonita est le lluide seminalfemelle.

    intra-interne, de la nourriture, des habi-tudes, des exercices, etc. - Toute maladiepeut tre considre comme produite soitpar le drangement de Phumeur locale, oupar la maladie locale. Les maladies deshommes sont divises en ll classe il mala-dies des humeurs, 2) maladies gnrales, 3)maladies intellectuelles, /il maladies de latte et du cou et de leurs parties, 5) maladiesde la poitrine, 6) maladie du ventre, T) ma-ladies des organes sexuels et urinaires, 8)maladies du rectum et de l'anus, 9) maladiesdes extrmits, 10) e m p o i s o n n e m e n t s a g e ,ll) maladies non caractrises; calvitie, ver-rieis etc.

    Chacune de ces classes est son tour sub-divise en ordres.

    Bill IIEL, diteur, 29, rue de Trvise, ParisVient de paratre :

    Stanislas de Gruata .- ESSAIS DE SCIENCES MAUDITES

    .AU SEUIL DU MYSTRE3' DITIUX, REVUE ET AUUMENT C()XSlURABl.EMEXT

    Un 'ol.gr.-in-8 deluxe .I Z . . . 6fr.

    ii-A.

    _8 LE VOILE D'lSlS

    Imbert et Saint-Amand, Marie-Antoi-nette et PAgonie de la royaut, p. 38,Geffroy, Gustnve III et la cour 1e France.

    l Le samedi cinquime dudit mois (Sep-tembre 1592) fut brusl en la place deGrve, Paris, un jeune garon, asg dedix-sept ans, qui avait engrossi une va-che, de laquelle il estoit sorti un monstremoiti homme, moiti veau. Son dicton futsupprim, pour lnormit du faict. o(L'Estoile, Mmoires)

    Mdecine IndienneVoici quelle estla thoriephysiologique

    quelle prsente.Le systme entier s'appuie, sur les trois

    humeurs (doshas) Pair (vagu),la bile,(pille)et le phlegme (sleshma). Leur dsquilibrecause les maladies et la mort. Lindividueln'existe pas dans ces trois humeurs jointesau sang. Pour leur description voy.Theosophis di 8 octobre 89, et D'.Wise:

    A commentary ou Hindu Syslem ofmdecin. '

    .

    .

    Ces trois lments, les piliers du corpshumain, tiennent sous leur dpendance les7, parties essentielles du corp: (Tuak),lesang (Asrik),la chair (Mamsa), la graisseMda), les os (Asthi),la molle (Majj) et

    la semence (Sakla). La thrapeuthique consiste quili-

    brer les humeurs par un choix judicieuxdalilnents,et aider (Prana)dans l'assimila-tion; la dite est le grand moyen employ cct effet

    Les fluides sont considrs comme actifset les os comme passifs.

    Les maladies des 3 humeurs viennent dela semence du pre, du sang menstruel(Sonita) de la mre, de l'tat du corps de lamre pendant la gestation. l) D'aprs leGharbo Up. Sonita est 1c fluide seminalfemelle.

    lntrainterne, de la nourriture, des habi-tudes, des exercices, etc. Toute maladiepcut tre considre comme produite soitpar le drangement de Phumeur locale, oupar la maladie locale. Les maladies deshommes sont divises en il classe il mala-dies des humeurs, Q) maladiesgnrales, 3)maladies intellectuelles, 4l maladies de latte et du cou et de leurs parties, 5l maladiesde la poitrine, 6) maladie du ventre, ) ma-ladies des organes sexuels et urinaires, 8}maladiesdu rectum et de lanus, 9) maladiesdes extrmits, l0) empoisonnements,rage,l1) maladiesnon caractrises;calvitie, ver-rieis etc.

    Chacunede ces classes est son tour sub-divise en ordres.

    BIIAIIIEL, diteur, 29, rue de Trvise, Paris

    Vient de paratre :

    Stanislas de GuataESSAIS DE SCIENCES MAUDITES

    AU SEUILDU MYSTRE3' DITION, REVUE ET ACUMENTE CONSIURBLIMENT

    Un vol. gn-in-S de luxe 6 fr.