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Sixième année. 1" Mal 1895. Numéro 200. ÎÎÎÎ... li.- Î __i__ f leg: å* , JOURNAL HEBDOMADAIRE ÉSOTERIQUE ..¢,¢aw¢,... 2IlIllllllUIlllltlllllllllllllllllllllllllllll'IIIZIIIQ þÿ a u a SURNATURBL; D"**"°""- PAPUS LE nisi img Ê 5 Rédacteur en chef = Lucian liucun .~. "°""° P" smemmam lieamimnr. Slilllltet þÿ m : ë 1 s 1 s | a | i . ?"°*"°'"? Pas 5 þÿ n n r m u u u i l l a """-"'~9"" þÿ a i m i m i m i u l l i n u m i m m | m | | m m | m | | | m m u Le Numéro : 10 Centimes ^°°"}['"'5'"s ÀDMINISTMTION &. RÉDACTION Z ^B§U"Ê"'§"fs ,,,,_`,,_ _"Î"Îe_ _ ã,,._ 79, Faubourg Poissonnière, 79 ps ,,`_"'f"Î"f'°_"_",,,,_ ã2¢§°Lî,;,: 1 ' 1 2 .I PARIS þÿ î ã . a f ? ' ; . ; . . ' 2 1 . 1 åf L'lnstructiun intégrale (Suite) Ce qui distingue la Trinité de tout autre ternaire, c'est qu'aucun de ses termes n'existe, dans sa pénitude, que par sa coexistence avec chacun des deux autres, bien qu'il en diffère en quelque façon. Exemple, la Trinité: le Vrai, le Bien, le Beau. La raison en est dans la nature de ces trois termes. Deux d'entre eux doivent être essentiellement contraires, antagonistes, en quelque point au moins, de façon que, tout en étant subordonnés l'un à Pautre par cet antagonisme même qui les caractérise il tcndraient cependant à s'exclure comme contradictoires, si letroisième terme n'était de nature à les rassembler, Telle est, par exemple, la Trinité chi- mique : acide, base, sel ; ou encore celle, physique, de Pélectricité positive, négative, ou neutre. On remarquera que la réunion, earacté« ristique du troisième terme, peut être inerte ou active (statique ou dynamique), selon qu'il rassemble les contraires cn les neu- tralisant, ou qu"il sert de passage de l'un vers l'autre. La Trinité électrique donne une image claire de ces deux ces par l'élec- tricité neutre du condenseur comparée å Vélectricité du courant (1). Il en résulte qu'une Trinité peut se présenter à nous sous deux, et même, comme nous allons le voir, sous trois aspects qu'il est utile de reconnaitre. Ou la Trinité est en Mouvement ; la Puissance passe à l'Acte pour employer la terminologie d'Aristote, et nous assistons à ce mouvement ; telle est la Trinité : Nais- sance, Vie et Mort (ou plus généralement Etre, Non-Etre et Devenir). Dans ce cas, le troisième terme est passif, en ce sens qu'iln`arrête pas le mouvement des deux autres. Ou nous nous trouvons à l'époque le Mouvement est consommé; la Puissance est devenue l'Acte qui apparait principale- ment sinon seul. Ex., la Trinité: Acide, Base et sel. Alors le troisième terme est actif, en ce sens qu'il vit pour lui-même et de la vie qu'il arcçue des deux autres deve- nus virtuels. Le troisième aspect, celui du simple équi- libre, se présente quand le trdisième terme neutralise les deux autres sans les rassem- bler ; par exemple, dans la Trinité méca- (l) Plus exactement, il faudrait dire que la Trinité inerte ne représente qu'un moment du mouvement universel, moment qui nous parait définitif it cause de la petitesse de nos conceptions tinies;mais il serait inutile pour notre sujet de creuserla question jusqu'å ce Doint.

Le Voile d'Isis - 1895-05-01 - 200

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Le Voile d'Isis « organe hebdomadaire du Groupe indépendant d'études ésotériques de Paris » (1890-1935). Revue ésotérique française publiée à Paris par la Bibliothèque Chacornac, fondée par Papus (Dr Gérard Encausse), consacrée à l'occultisme

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  • Sixime anne. 1" Mal 1895. Numro 200.... li.- --._____i__

    f leg: * ,

    JOURNAL HEBDOMADAIRE SOTERIQUE ..,aw,... 2IlIllllllUIlllltlllllllllllllllllllllllllllll'IIIZIIIQ a u aSURNATURBL; D"**"""- PAPUS LE nisi img 5 Rdacteur en chef = Lucian liucun .~.

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    Le Numro : 10 Centimes

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    L'lnstructiun intgrale'

    T

    (Suite) '

    Ce qui distingue la Trinit de tout autreternaire, c'est qu'aucun de ses termesn'existe, dans sa pnitude, que par sacoexistence avec chacun des deux autres,bien qu'il en diffre en quelque faon.Exemple, la Trinit: le Vrai, le Bien, leBeau.

    La raison en est dans la nature de cestrois termes. Deux d'entre eux doivent treessentiellement contraires, antagonistes,en quelque point au moins, de faon que,tout en tant subordonns l'un Pautre parcet antagonisme mme qui les caractriseil tcndraient cependant s'exclure commecontradictoires, si letroisime terme n'taitde nature les rassembler,

    Telle est, par exemple, la Trinit chi-mique : acide, base, sel ; ou encore celle,physique, de Plectricit positive, ngative,ou neutre. -

    On remarquera que la runion, earactristique du troisime terme, peut tre inerteou active (statique ou dynamique), selonqu'il rassemble les contraires cn les neu-tralisant, ou qu"il sert de passage de l'unvers l'autre. La Trinit lectrique donneune image claire de ces deux ces par l'lec-

    tricit neutre du condenseur compare Vlectricit du courant (1). Il en rsultequ'une Trinit peut se prsenter noussous deux, et mme, comme nous allons levoir, sous trois aspects qu'il est utile dereconnaitre.

    Ou la Trinit est en Mouvement ; laPuissance passe l'Acte pour employer laterminologie d'Aristote, et nous assistons ce mouvement ; telle est la Trinit : Nais-sance, Vie et Mort (ou plus gnralementEtre, Non-Etre et Devenir). Dans ce cas,le troisime terme est passif, en ce sensqu'iln`arrte pas le mouvement des deuxautres.

    Ou nous nous trouvons l'poque o leMouvement est consomm; la Puissanceest devenue l'Acte qui apparait principale-ment sinon seul. Ex., la Trinit: Acide,Base et sel. Alors le troisime terme estactif, en ce sens qu'il vit pour lui-mme etde la vie qu'il arcue des deux autres deve-nus virtuels.

    Le troisime aspect, celui du simple qui-libre, se prsente quand le trdisime termeneutralise les deux autres sans les rassem-bler ; par exemple, dans la Trinit mca-

    (l) Plus exactement, il faudrait dire que la Trinitinerte ne reprsente qu'un moment du mouvementuniversel, moment qui nous parait dfinitif it causede la petitesse de nos conceptions tinies;mais ilserait inutile pour notre sujet de creuserla questionjusqu' ce Doint.

  • 2 LE VOILE I)'ISIS

    nique : puissance, rsistance et rsultante.Dans ce cas, c'est le troisime terme qui estvirtuel, en mme temps que neutre (1).

    La Trinit de la famille ; pre, mre,enfant, peut fournir seule un exemple deces trois aspects qui correspondent aux troismoments, d'avant, pendant ou aprs Puniondes contraires.

    Avant sa naissance, l'eni`ant attendu rap-proche les deux parents : la Trinit est alorsvivante ; nous assistons au mouvement. -

    Quand il est n, il absorbe en lui l'essencede ses parents (considrs seulement commetels) ; ils sont virtuels par rapport lui quiexiste par eux ; e'est le temps d`aprs lemouvement, la Trinit inerte. -- Si enfinnous considrons des parents retenus parla loi de Malthus, par gard pour un enfantexistant dj ou non, nous nous trouvons

    (1) La Trinit la plus remarquable en ce genre estcelle indienne: Crateur, destructeur, conservateur.Elle montre comment le mouvement devient strile,en se dtruisant soi-mme comme dans l'aimant.Aussi, considrant le monde cr sous cet aspect, lesindous sont-ils fort logiques en le proclamant unepure illusion dont il faut sortir pour rentrer dans leNirvana, fanautissement des contraires qui ne peu-vent s`harmoniser.

    '

    A l'im-erse, la Trinit chrtienne, essentiellementvivante. m : : n t r a n tle passage incessant et rel dunant a l'tre (a travers les cycles partiels de la Vie,qui sont comme les moments instantans. les dit :rentielies de Fintgrsle totale) devait faire naitrela Foi en rvolution, dans le Progrs i n d n i ,a tra-vers le travail humain.

    en prsence d'une Trinit d'quilibre,inerte,en potentialit ; c'est le temps d'avantle mouvement.

    i

    On remarquera que la T r i n i t a i n s i d n i eest d'une unit complte ; elle permet d'a-percevoir cependant la multiplicit dansl'unit aussi bien que l'unit dans la multi-plicit ; elle peut donc nous fournir cetteclef d'une synthse relle que nous cher-chons pour notre sujet spcial. Mais devons-nous prfrer quelqu'un de ces trois aspects,et lequel ?

    Cette question est prime par une autreencore: Il faut nous assurer si cette clefpeut s'appliquer toutes nos connaissan-ces ; il faut nous convaincre de la possibi-lit de les rassembler sous la forme trini-taire.

    L'axiome courant, qu'il n`y a pas d ' e ' e tsans cause, nous garantit cette possibilit,car, sur toute chose, nous pouvons toujoursimaginer, sinon dcouvrir la Trinit coin-pose de cette chose (prise comme effet),de sa cause et du passage de l'une l'autre.La recherche de cette Trinit est prcis-ment le but constant que poursuit notrescience moderne en remontant le cours descauses qu'elle voit se resserrer mesurequ'elle approche de la source premire.

    FEUILLETON DU von,s_n'isxs 2

    E T U D IC SSUR

    LA MATHSEllll llillllllt El l l l l ' l ` l l l l l B[lt la S l l l l l l l l l

    du D* Jean MALl*`AT`l`I de MONTEREGGIOtraduites par Christien OSTROWSKI (I)

    Nullement. - Du moment o le mauvaisgnie de la division et du dmembrementde la science se fut empar de lui, il a t jamais perdu. La mathse, brise dans seslments substantiels, c'est--dire ddoubleen mtaphysique et en mathmatiques, per-dit alors le milieu vivant de l'unit sacre.Dans la premire de ces sciences, son esprit,(ll Paris, librairie A. Franck, 69, rue Richelieu, 1849.

    priv de tout point d`appui, s'absorba dansles formes logiques purement idales, etdans la dernire, elle ne laissa aprs elle(comme son image corporelle), qu'un muethiroglyphe et des chiffres symboliques in-compris qui n'ont conserv qu'une pure si-gnification quantitative. - De l, par cettedsastreuse division de Pidalisme et du ra-lisme qui, comme des lments, l'un l'_au-tre contraires, cherchent encore ajourd'huileur milieu,la mathse cessawtre la scienceimmortelle de la vie.

    On ne saursitaccorder assez d"admirationaux louables efforts avec lesquels les philo-sophes de tous les temps jusqu'au ntre, sesont appliqus a resaisir ie point de vueperdu de la mathse, comme science uni-verselle de la vie, et nommment ramener,par la synthse, dans la vie de la science et son unit, ce que l'analyse avait dtachde la science de la vie. - Mais, alors mmequ'il leur arriva de saisir cette unit, ils nepurent s'y maintenir_ou s'en rendre com-

  • ` LE VOILE D`ISIS 3

    Cette longue srie peut se partager idale-ment en une suite de Trinits d'tres quivont se multipliant travers une foule debranches, comme la longue descendanced'un pre unique.

    Nous apercevons par l, non seulementla possibilit d'une rpartition trinitaire desobjets de nos connaissances, mais avec elledeux consquences fort utiles pour nous :

    La premire est la loi d'analogie, quidoit courir travers toute la nature aperuesous cet aspect d'Unit. `

    La seconde est la ncessit d'une Unitprimordiale, d'une cause premire, indpen-dante, absolue. Les savants les plus positi-vistes peuvent se croire obligs d'en aban-donner la recherche, mais ils ne peuvent serefuser .l'admettre comme une ncessit dePexistence mme de toute science (1).

    Nous aurons donc une Trinit suprmeo l'Absolu s'opposera au Rel :

    1 L'Absolu (inconcevable, indioible, ose rassemble l'tre et le non-tre, o som-meille la Potentialit) ;

    2 Le Rel, contingent, multiple, unifiseulement par la Trinit, qui est son typesuprieur ;

    3 Et, entre eux, l"Unit mme, prise dans

    (1) Voir notamment :Spencer, les Premier: Prin-cipes, et Taine.

    pltement matres, par cette multitude dedirections divergentes que suivit la penseet son u xet reflux perptuel. - Aprs laperte de ce haut point d'appui que l'0rga-non indien de la mathse offrait . l'esprit, lachaine du dualisme de la pense et de lamatire conte me en nous, devait ncessai-rement acqurir une prpondrance entra-vante pour la science. On ne peut se ren-dre matre et se dfaire de ce dualisme quepar un combat temporaire hors de l'tatindividuel, au moyen d'une certaine exalta-tion et d'un acte unitaire de t r a n s g u r a t i o n ,semblable . celui de notre procrationspirituelle et corporelle; acte pendantle-quel, a son point culminant, cette doublerection se joint, d'une part au divin, del'autre a la nature, sans pouvoir toutefois ydemeurer.

    _

    Un plus long sjour conduirait en effet al'puisement et a la mort de l'individn.

    Mais dira-t-on comment est-il arriv que,malgr de si puissants obstacles, un des plus

    sa plus haute abstraction, disparaissent,d'une part, par sa sinplicit immense, dansle Nirvana de l'Absolu ; dominant et pn-trant, d'autre part, la Trinit o elle se mul-tiplie ; passage de l'imaginaire au rel (1).

    Au-dessous de cette srie suprme sedveloppe le Monde rel Trinitaire, commenous venons de le dire. O'est ici que se pr-sente la Trinit primordiale du Rel par l i a t i o nimmdiate de la prcdente :

    1 Monde mtaphysique qui se rattache .l'Unit par les Principes ;

    2 Monde physique, concret, extrme con-traire du prcdent, assemblage d'une infi-nit-multiplicit en mouvement par aspira-tion vers l'Unit ;

    3 Monde des lois ou dveloppement desPrincipes pour harmoniser la multiplicit,pour effectuer le passage de la Puissance l'Acte.

    - Nous pouvons revenir maintenant auchoix de notre Trinit fondamentale :

    Notre lve qui, par son ge et son igno-rance, ne peut avoir de notion universelle,est incapable de la Trinit suprieure. Simme on veut lui prsenter une Trinitquelconque sous son aspect vivant, commeon Pa fait dans d'autres temps, on ne rus- .___i

    (2) En mathmatique, I n`est-il pas le carr de/' - I aussi bien que de/' +11 _

    grands peuples de Pantiquit, les Indiens etles Brahmanes surtout aient su atteindre,autant que possible, le plus haut point devue de la mathse parla conception et lemaintien de la mtaphysique et des math-matiques dans une seule vivante unit?

    La rponse est facile. Ce peuple consa-crait toute son existence ala vie contem-plative, au prix des plus grands s a c r i c e sindividuels, de la plus complte abnga~tion ; ce qui valut de la part des Grecs. sesnombreux gymnosaphites et solitaires laplus haute admiration. Voil comment etpourquoi ils ont pu atteindre cette lva-tion et s'y maintenir par la ritration dePexaltation d'actes de t r a n s g u r a t i o nspiri-tuelle (1).-(1) Ce fut aussi par cet acte de sainte t r a n s g u r a -tion que les prophtes, dans les premiers temps,produisirent leurs prophties, les saints leurs intui-tions divines. comme le du Gordius (Sup. Dyonis),a propos de Pinstructiou par les saintes critures : Quare tantum sd inaccessum illud lumen adspi-remus, quantum se in_siuua_verit divinorum ille radiusoraculorum, qu eminentionbus istis rerum divi-

  • 4 LE VOILE D'ISIS'

    sira qu' l'blouir sans l'instruire. Tel n'estpas l`espoir de notre sicle qui n`entend pasque Pintelligence perde jamais pied.

    Il faudra donc prsenter en premier lieunotre lve les Trinits secondaires quiforment la chaine des causes et des elets,ot les plus palpables de ces Triniis; il fau-dra, cn outre, ies lui montrer d'abord sousleur aspect inerte 'o le troisime termeapparait comme le produit des deux autres.Mais nous aurons soin de l'lever le plustt possible au-dessus de ce niveau gros-sier, d ' a l : o r dpar l'Analoge, qui lui parlerade bonne heure de l`Unit, ensuite en luifaisant reconnaitre sous Pinertie premirela vie de la 'I`rinit pour l'amener uneconception vidente de progression versl'Universel.

    De cette faon, notre enseignement seranon seulement unitaire, il sera syntlitisantaussi et spiritualisant ; il ira toujours s'ap-`procliant de l'Absolu mesure qu'il se d-veloppera.

    Cependant, pour atteindre un pareil r-rultat, nous avons nous-mmes, cons-truire la srie trinitaire qui doit constituerle canevas de notre programme : il est clairqu' l'inversc de ce que nous demanderons l'lve, c'est de haut en bas que nous de-vons procder cette dilication, si nous

    C'est lors du rveil de cet acte divin de t r a n s g u r a t i o ndans l'homme qu'est venue,je le prsume, l`ide de la renaissance (pa-lingenesis) chez les Indiens qui. comme onle sait, se disaient deux tois ns.Que, dans le fait, leurs Brahmanes aient pudcouvrir Padmirable Organon mystique dela matlise dans cette seconde nnissance,cela est presumable, et s/accorde complte-ment avec l'opinion populaire ci-dessus:

    narum splendorilius, sobrietate quadam, ac sanc-titate, contemperatur. :

    Ce qui. dans la contemplation de la vie. aetatteint dans le principe par la m o r t i c a t i o ndessenr, par Fabsissement de l`indivilu, a t de nou-veau recheicli. (le nos jours. quoique rarementavec autantde puret et d'elvation, ou moyen d`unosorte d`anticipntion srtiticielle de la mort (parlemagntisme animal). Le mme fait a ete aussi ob-serv depuis longtemps dans les cas d'altrationsfortuites de la sant, qui ont pour etlet particulierde concentrer ct d'lever momentanment la viesomatique de l'individu, et il a t reconnu lacomme somnsmbulisme artificiel, ici comme som-nambulisme spontan. '

    (fest ce qui peut avoir conduitiiippocrate A formu-ler cette senteneezrtli quia divini latet in morbis : .

    _; -

    l

    n q e i i w - :

    voulons tre assurs de continuer l'unitsynthtique que nous poursuivons.

    C`est ce que nous allons faire partir denotre Trinit primordiale, premier type deralit : Monde mtaphysique, - Mondephysique, - et Monde intelligible.

    (A suivre.) F.-Ch. Bint.a'r.

    L'AllIIE DE LA FOULEV (Suite) _

    Et cette suggestion peut avoir lieu sur unseul individu, sur plusieurs, sur un trsgrand nombre et elle peut se_propag*er auloin comme une vritable pidmie, laissantles uns absolumentindemnes, les autres prisd'une manire lgre, d'autres enfin avecune grande violence. Dans ce dernier cas,les phnomnes qu'ello produit, si trangeset si terribles qu'ils soient, ne sont que ledegr extreme, l'expression la plus aigede ce simple phnomne de la suggestionqui, bien qu'inaperu, est la cause de toutemanifestation quelconque de notre psych.L'intensit seule varie; la nature du phno-mne est toujours la mme.

    Cette loi de Sergi explique nettement etlogiquement une partie des faits observs. .._

    cite, relativement l'origine divine de lamathse et de son Organon.

    A cette question: Pourquoi l'Organon dela mathse s'est-il couvert d'un voile mys-tique? on peut rpondre en se fondant surdeux raisons puissantes :

    Premirement- parce que toute grandevrit (religieuse par exemple), ne devaitpas tre protane, ni communique auxindignes.

    Deuximement, parce qu`un tel Organon

    lei, je ne puis me dfendre de rpter le mot demon ami Fri-sehlegel de glorieuse mmoire : Les

    crmes de toute vrit et de toute vertu gisent dansFhomme comme images de Dieu. Des pressentimentset des mouvements incomplets prcdent souvent.pendant longtemps ce qui doit plus tard avoir unecomplte ralit. - De mme que les penses de laraison se lientl'une s l'autre, e mme aussi dansune plus haute rgion toutes les vertus qui se rap-portent ce qui est divin se touchent par des rela-tions invisibles. - Celui 9. qui il zi t donn une foisd`en connaitre une, peut voir s'tendre sa perceptionet pressentir au moins la totalit ; seulement la-pre-niie-re tincelle de lumiere de la vrit provient n-cessairement d`en haut : .

    ___ . . _* _ _

  • LE VOILE D`ISIS 5

    Mais, on le voit, ces demi-principes for-mulent seulement une srie d`observations ;ce sont, dirai-je, des principes analytiques,exclusivement analytiques ; or il nous enfaudrait de synthtiques -- de subjectifs.Uanalyse scientifique. -- et c'est la scienceseule qui peut intervenir . partir de main-tenant dans toutes les connaissances et re-cherches humaines - dissque admirable-mentun organisme quelconque et aujour-d'hui l`organisme social ; mais elle s'arrte la collection de faits, de phnomnes;elle ne sait point grouper ses diverses par-ties, en tirer l'anatomic gnrale ; elle estimpuissante exprimer une conclusion,une loi gnrale. C'est donc la synthsescientifique que nous devons nous adresser,car la synthse commence s'imposer:Berthelot l'a magistralement tablie en chi-mie ; plusieurs savants essaient de l'intro-duirc dans l'expos des autres sciences, etnous devons saluer avec reconnaissancetous les penseurs qui sfefforcent de relierles donnes de l'analyse afin de fonder unsystme positif et rationnel ; la timiditd'un grand nombre de chercheurs s'et`l`raiemais cela ne doit point empcher de se lan-cer hardiment dans les Espaces du subjec-tif, gardant toujours comme nacelle, oserai-je crire, les certitudes analytiques. -Nous

    ne pouvait tre saisi ni par la parole, ni parl`criture, mais seulement au moyen d'unhyeroglyphe et de c h i ` r e ssymboliques, caril fallait que l'intuition spirituelle qu'ontrouvait en lui tut perue dans le plus courtespace de temps, et aussi que les apparition:physiques obtenues par des efforts soutenuseussent lieu dans le moins d'tendue pes-sible.

    Ainsi seulement il tait possible de saisir,dans un acte pressant de la pense et sousun coup d ' S i ltendu, l`unit dans la diver-sit, la substance dans la forme, l'actiondans la fonction, bref, la vie gnrale dansla vie particulire et vice-versa.

    Ce n'tait que dans un organisme hiero-glypha-symbolique de cette sorte que lerayon lumineux de la vrit recueilli pou-vait e n a m m e ret entretenir sans trouble leprocs de lumire ignne de la pense et letransposer dans un prsent toujours re-naissant.

    Par l ` e ' e tde cette mathse saisie dans le

    possdons prsent une quantit consid-rable de faits, d'observations rigoureuses ;il est donc de toute ncessit de les classeren sries physiologice-psychologiqnes,si nous voulons dcouvrir enlin les lois dutransformisme social. Uvolution des tou-les se produit comme l'volution des autresespces zoologiques ; seulement l'tude enest beaucoup plus complique, puisque lefacteur psychique intervient d`une faonprpondrante; les illumins, les g n i e S :bouleversent, certaines priodes, l'lluma-nit, et changent le courant sociologique;l'me de la Foule subibunc transformationparfois considrable : elle s'l'e, elle pro-gresse (d'autrc part, elle rgrcsse chez cer-taines nations ; la loi d'oscillation univer-selle exerce son action). Comment agissent,en ralit, ces gnies et ces illumins ? quoi est due leur influence extraordinairequi semble bien mdiumnitique, c`est diredue des ondulations lectro-magntiques?Quelles sont les causes nettement dter-minantes du transformisme social? Telssont les problmes considrables 51 lucider.Pour y parvenir il faut absolument se livrer une tude approfondie des religions com-pares qui exercent toutes une actionessentielle sur l'Humanit; - ji unetude complte de la psychose gniale

    procs dela vie organique, toute spara'ioncesse d'tre possible; et son' ct subjectif(lamtaphysique) etson cole objectif (lesmathmatiques) s`unissent en un seul toutet tendent l'unit vivante de la science uni-verselle.

    On avait depuis longtemps dj pressentidans l'hiero*glyphe et la symbolique de cettescience (les mathmatiques), la prsence demuets dbris d'un monument spirituels`levant jadis de hautes proportions.que l'on avait cherch a reconnaitre et reconstruire, non pas tanta l'aile des fi-gures gomtriques que des signes arithm-tiques. -C'est aussi la qu`ont tendu mestudes, dont le but particulier a t de re-chercher a tend dans la runion vivante dela mtaphysique et des mathmatiques lasubstance de la science hieroglyphique etsympolique de l'0rganon de lamatlise.

    Dans une assemble publique composede personnes minentes, et tenut en 18-ll,lors de Pexpiration du terme de ma prsi-

  • 6 LE VOILE D'ISIS

    - commence d`ailleurs avec infinimentde talent par le clbre professeur italien :Csare Lombroso (voirz Ijhomme de C-nie. - Uhomme criminel. - Le crimePolitique et les Rvolutions. - L'anIhro-pologie criminelle : :etc., Bibliothque dePhilosophie contemporaine). Enfin il fautcontinuer les laborieuses recherches dehaute science entreprises par M. A. deRochas, lc D' Papus, etc... sur les effluveslumineux qui se dgagent du corps humain,il faut les tendre, si possible, c'est diretudier et comparer les effluves degagspar les individus ordinaires et ceux dga-gs parles gnies et les grandes intelligences,- se livrerenfin Pobservation trs difficul-tueuse et pnible, il est vrai, des e f u v e sde la Foule,de cet od collectif, sans douteros, et qui reprsente probablement laquintessence de la moyenne psychique hu-maine (1).

    N. B. od. ros ear il doity avoir prpon-drance de courant avec minorit de -

    F. Jor.Livs'r CASTELOT.

    (1) llexislence de cette ame explique _le sens duprove;-be ; ll y a quelque chose dans lair,un pril,du nouveau. :En effet, elle o t l epar l'espace ter-restre rpandant ses courants, et peut-tre use-:-elle d'un mode d'sctiou de prsence ou d n u e n c esur les phnomnes en prparation.

    dence triennale, j'ai essay de faire conna-tre. par un discours rapsodique, le premiergerme de cette recherche.

    Anjourd`hui, comme alors,je pars de ceprincipe: que l'ellipse est Phieroglyphe fon-damental de la mathese hirarchique :qu'elle n'est pas seulement un hiroglyphehumain, mais plutt un hiroglyphe uni-versel; qu'elle est en nous parce que noussommes en elle - parce qu'elle est l'hiro-glyphe de la cration (1).

    L'ellipse relle (Pellipsode) ne peut pasplus recevoir le nom d`invention humaineque son corps comme ellipsode ( l ' S u f )n'est

    (l) Celui qui ne voit dans ne cercle, de mme quedans l'ellipse, que le p m td'un esuace vide. et lesrend l'un pour feutre d`une manire absolue, celui-lja ne pense point a Vintriorite de la vie non rvleau premier, intriorif admise dja par les Indiens,ni a lextriorit di rvlation de celui-ci par la se-conde; - c`esL aussi pour cette raison que le cerclea t considr. depuis l`poque o les hommes ontpense, comme lhiroglyphe divin prgnstique flemme que Yellipse l`a ete comme fhieroglyphe dela gnstique.

    v

    CRATIONPAR 1. ma TALLENAY

    (Suite)

    Aprs sa mort, travers les sicles sui-vants, au cours de son existence astrale,il avait cherch, ardemment, toujours , rsoudre la question, utiliser pourles hommes 'ce fluide rpandu dans lesairs en manations atmosphriques et ter-restres, et maintenant, croyant le mo-ment venu, en ces temps o le rgne lec-trique, encore manifest d'une faon in-complte et factice, parait cependant admiscomme devant tre un rgne de l'avenir,il tait revenu, sur la Terre, ayant, ds l'.-ge d`homme, repris l'tude inquite de saprcdente incarnation. Sparer l'lectrici-t de l'air, la condenser en un appareil,puiser sans cesse linpuisable prosisionde la nature, sans autres frais que la struc-ture premire du rcipient destin conte-nir cette force motrice, tel avait t sonrve, tel tai_t prsent son but.

    Fivreusement, pourtant avec mthode,il travailla plusieurs heures durant la nuit,ouvrant tout grand son c S u r ,sa pense, l ' i n u xvital venant de l`me des momies,

    une S u v r eoriginelle de sa production,maisbien celle de sa reproduction (re engendre-ment), car il a un loyer extrieur, dansl'espce, par l ' e e tde Faccouplement.

    L'ellipse idale n'est pas davantage P S u v r ede sa propre r e x i o n ,parce que cette der-nire a aussi son foyer dans la voie idaleelliptique, comme la terre a le sien sous lesoleil.

    De mme que dans les nids extrieurs desovipares et dans les nids intrieurs des vivi-pares (il s'agit du placenta), la reproductioncorporelle. par son foyer extrieur, g u r eune enveloppe ovale, comme amnios de l'es-pce, de mme aussi la cration spirituelle,par son foyer extrieur dans l'ellipse uni-verselle sidrale, se r e t edans un berceauextrieur de la pense, c`est -dire dans lezro elliptique, comme hieroglyphe de lamathse ou l'enveloppe idale de l'amnios,spiritualit de son espce.

    0'est ain~i que Phieroglyphe de l'huma-nit se joint Fhieroglyphe du monde, et le

    -,

  • LE VOILE D'ISIS 7

    Pmotion produites par des Prsences ai-mes, perues et senties, l'impalpableglissement de leurs formes ariennes au-tour de lui. De sa table, travers la lon-gueur de la salle o s'tendait la doublerange des Morts, dont l'un restait rouge,invariablement, et l'autre vert, il aperce-vait la fentre ouverte sur la profondeurdu ciel noir. Parfois, avec un sourire derve, il y regardait palpiter l'toile, et denouveau plus vigoureusement, pench surses papiers, le front cach dans la main,il poursuivait son travail, grands coupsrapides.

    Tout coup, la plume tomba sur lesdessins bauchs. Le vieillard frissonna. Sesbeaux yeux de penseur s'arrtrent pleinsde trouble, d'incertitude, de poignante an-goisse sur une cloche pneumatique dont lesglauques reflets allumaient un globe de lu-mire l'un des angles du bureau.- - Grand Dieu! balbutia-t-il dfaillant,

    grand Dieu, ai-je trouv? : :Vague et confuse encore, mais superbe,

    immense en sa clart, prte apparaitre,allait surgir la vrit... Elle tait l...en suspens... ll la devinait. ll la sentaitrayonner srement derrire les voiles deson cerveau en tumulte, ainsi que rayonnele soleil derrire les nuages de la tempte,

    zro, comme ellipse et ellipsode tout lafois, comme milieu entre la mtaphysiqueet les mathmatiques, est l'inelusion de l'i-dal dans le rel, la conception de l'enve-loppe spirituelle et corporelle dans l'hommecomme dans toute la nature.

    Lezrometaphysico-mathmatiquecommehieroglyphe originaire de la mathse entant que science gnrale de la vie, repr-sente non seulement le dualisme de sa viepropre dans les deux loyers de son ellipseen mouvement. mais aussi le procs delavie universelle dans sa zone iuterfocale, ol'union des deux foyers en produit un troi-sime (le ternaire) et indique le moment etle point d'entre et de sortie rciproque del'idal dans le rel,de l'enveloppe spirituelledans l'enveloppe corporelle comme me,comme c S u rde la vie entrant sans cessedans le rel et sans cesse en sortant (1).

    (l) ljindillrence de la zone interfocalea bien lieudans le cercle, mais jamais dans l'ellipse toujoursen mouvement l'etat de vie; dans lidal comme

    : ..- :

    .- . .LLC--.

    .._1-_ :__ -`___._

    ..

    et restait immobile, comme hypnotis, touteson nergie, toutes ses facults conden-ses en lui-mme, attendant religieuse-ment Pinspiration, la secousse dernire...

    -_ Elles passent, murmura-t-il hale-tant, les ides vivantes de ma conception !Elles passent... je les sens, je les vois...elles sont l, dfilant comme un fougueuxbataillon d'amazones, clatantes de blan-cheur... Elles sont l, les formes de mapense conues par mon dsir... et jene puis pas les appeler, les animer! Cesformes vivantes sont mortes encore... Pourles incarner en moi, il faut Passentiment dedeux mes complmentaires. Pour creril faut l`amour!

    Une impulsion le saisit.D`un mouvement vif, spontan, le vieil-

    lard, aprs avoir appuy le doigtsur un bou-ton dissimul au mur, traversa la chambresous les feux mouvants de l"toile qui,de nouveau, l'anima de ses projections con-centriques, Il s`approcha des momies trou-ves Thbes. D`un nerveux coup de ci-seaux, il fentlit, de haut on bas, l`troitegaine des bandelettes qui les enserrait...

    Les Morts s'al`faissrent tous deux, leursmembres disloqus rentrant l`un dans l'au-tre et s`miettant en morceaux, avec unfroissemcnt sec et doux, sur les ligatures

    C`est bJu droit que Proclus a apprcice milieu de la mathse comme essence dela science mathmatique. Il y avait doncaussi de la prcision dans le sens desin-diens et des Chinois qui figuraient le milieude la dcade (ainsi que nous le verrons) aumoyen de l'ellipse fondamental du zroelliptique.

    A partir de ce milieu l'on touche, commeellipse idale ou enveloppe spirituelle. aucercle prgnstique ternel, et par l'ellip-sode relle ou par l'enve'oppe corporelle.la sphre i n n i ede la nature...

    dans le rel l'ide d'une diffrence relative peut seuleavoir de la valeur. cat-retourne-t-elleli. l'indxti`erencec`est-a-dira au passage de ses foyers dans _un centreoriginel, elle cesse des lors rftre une elltpse, c estun cercle. - De mme que Hntelligence humaine areconnu danstquivalenee et le repos du _cercle unevie r g n s e l i q u edivine ( d ` a r e sSchellmg la viede la vie, de mme aussi elle a trouv dans une anu-thse sexuelle des loyers de l ` e l l i s e

    _toujours en

    mouvement, tout ce que nous conn ussons de lacration.

    _

    (A suivre.)

  • 8 LE VOILE D'ISlS

    coupes amonceles leurs pieds, pendantqu'au plafond les rayons verts et rou-ges, tournant avec lenteur, voluaient surles cercueils vides, aecroehant, dans lespetits tas de poussire qui avaient t descorps humains et sur la fourrure noire ol'un d'eux avait roul, leurs ehangeanteslueurs aux yeux maills des momies, ceuxde l'homme profonds et brillants, ceux dela jeune fille pleins de prire.

    i

    se

    Un instant... un fugitifinstant de doute,d'indcision... sur le vsage inquiet duvieux savant, une agitation se manifeste.d`abord, et, dans son regard, une forte eoneentration de sa pense, o le Vrai et_l'In-vraisemblable, l'lnfini et le Fini, eonfondi-rent leurs effets en une indicible expression

    d'angoisse et d'attenle... mais, soudain,ses traits s'apaisrent, le regard calm sem-bla voir des scnes invisibles : il sourit, t,de long en large, travers la quitude re~eueillie de la vaste salle, il se remit . mar-cher, pas de rve, attendant consciem-ment une manifestation ralisatrice de laplus dcisive loi de l'univers, de la divineloi d'amour.

    Les deux mes libres, saisies du trou-ble de leur naissance astrale, indeises, en-eore inhabiles percevoir leurs facultsnouvelles, ilottrent un moment tremblan-tes et profondment mues, au dessus desrestes qu'elles venaient d'abandonner ;mais, presque aussitt, un lan les saisit,un dsir, un mme sentiment, un mme be-soin perdu.. . _

    (A suivre.)

    GHMMIEL, diteur, 79, faubourg Puissunnire, ParisVient de paratre :

    Albert de ROGHAS

    | 1 I I`

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