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¿- __~n . . '_ _. þÿ . - q § _ : : * : 15' . ,_ _ Sixième armee. 3 Juillet 1895. Numéro 209; 1'.î JOURNAL HEBDOMADAIRE D'ÈTUDÈS ÈSOTÉRIQUES ' ¿,|,¢'_|¿.,", ¿|=|=u|i|nl.t1l:uI|lxumzl|lIl¢I|lll1!4lrIv|'l4Iv||Iã ua sunuïnnsi þÿ Dû " = ° " " = PAPUS. E ui nisi nn _ . Rédacteur en chef: Lucien IIIIBIIEL "°""°"° P" g stmuimdtnneumitnzr.sEu||mMa|s|suni* Ê þÿ - : v ~ ¢ . ¢ | n _ y v ~ ¢ Ê Ê n'existe pas þÿ Î l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l lû l l l lû û û î Le Numéro : 10 Centimes *=°NN=H=N" ÀDMINISTRÀTIUN & BÉDACTION : ^°,ÿn§;*n=':§§L= mus. . . ãfr. þÿ 7 9 : Faubourg þÿ P 0 i S 5 ° n n Î è Î ' 9 : 79 un AN . . .P...V 3 fr. äïhmzzziîî _?AR1S þÿ _ § $û a f : lè? AVI S Conformément à Pusage établi, notre journal ne paraîtra plus, à dater (Pau- jourd'hul, pendant. toute la durée des vacances, que deux foísl par mois. LA .PISTIS SOPHIA La belle collection des Classiques de l'Occu.lle, annoncée depuis longtemps, et au sujet de laquelle nous avons reçu un très grand nombre de demandes,vient d'ap- paraitre en débutant par une þÿ S u v r e gnos- tique de Valentin.Le traité de la Pistis So- phia (l) est un de ces monuments littérai- res dont Pétrangeté semble mettre au défi la perspicacité des érudits; beaucoup d'en- cre a déjà coulé pour éclaircir les ques- tions relatives à cette þÿ S u v r e importante entre toutes dans l'histoire de Pesprit hu- main au commencement del'ère chrétienne. Les savants français semblaient cependant s'être beaucoup moins passionnés pour cette question que leurs confrères d'Alle- (l) Pårlía Sophia, ouvrage: gnoslique de Valentin, traduit du copie on français par E. Auúniuuu, mat- tre de conférences h l°6cole des Hautes-Etudes, lau- réat de Ylnstitut. Un vol. in-8 carré, texto compact ; prix 'I fr. 50 chez Chamuel. magne ou d'Angleterrc. Il appartenait å. M. Amélineau, qui est à l'heure actuelle l'homme le plus au courant de la philoso- phie antique de la décadence, - et qui res- tera pour la postérité l'auteur de l'Essai sur le gnosticisme égyptien, - de_ com- bler cette lacune; il eut la chance, pour réaliser son projct,de rencontrer un éditeur que les charges d'une telle publication ne découragèrent point; tel est Pheureux con- cours de circonstances auquel les savants et les occultistes sont redevables de cette bonne fortune. Je ne tenterai pas ici l'analyse de la dis* sertation introductive dans laquelle M .Amé« lineau expose ses vues sur Pauthenticité du livre, sur sa date, son origine et la filiation des théories qu'il contient: on connaîtassez la rare conscience et l'érudition du savant professeur pour être sûr de Vimportance de ce travail aux yeux des savants. Mais la Pistis Sophia me semble devoir attirer l'attention des occultistes d'une façon toute particulière. Ce livre me parait être le traité de pneumatologie le plus completlque nous possédions jusqu'à présent, exception faite cependant de cer- tains poèmes symboliques et des tanlras hindous. - Il y a une mine inépuisa- ble à fouiller pour qui sïntéresse à Ponto- logie des êtres de l'Invisible. Les hiérar- chies, les puissances, les principes occultes

Le Voile d'Isis - 1895-07-03 - 209

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Le Voile d'Isis « organe hebdomadaire du Groupe indépendant d'études ésotériques de Paris » (1890-1935). Revue ésotérique française publiée à Paris par la Bibliothèque Chacornac, fondée par Papus (Dr Gérard Encausse), consacrée à l'occultisme

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    : 15' . ,_ _`

    Sixime armee. 3 Juillet 1895._ _

    Numro 209; 1'.

    JOURNAL HEBDOMADAIRE D'TUDS SOTRIQUES'

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    AVI SConformment Pusage tabli, notre

    journal ne paratra plus, dater (Pau-jourd'hul, pendant. toute la dure desvacances, que deux fosl par mois. 1

    LA .PISTIS SOPHIALa belle collection des Classiques de

    l'Occu.lle, annonce depuis longtemps, etau sujet de laquelle nous avons reu untrs grand nombre de demandes,vient d'ap-paraitre en dbutant par une S u v r egnos-tique de Valentin.Le trait de la Pistis So-phia (l) est un de ces monuments littrai-res dont Ptranget semble mettre au dfila perspicacit des rudits; beaucoup d'en-cre a dj coul pour claircir les ques-tions relatives cette S u v r eimportanteentre toutes dans l'histoire de Pesprit hu-main au commencement del'rechrtienne.Les savants franais semblaient cependants'tre beaucoup moins passionns pourcette question que leurs confrres d'Alle-

    (l) Prla Sophia, ouvrage: gnoslique de Valentin,traduit du copie on franais par E. Auniuuu, mat-tre de confrences h l6cole des Hautes-Etudes, lau-rat de Ylnstitut. Un vol. in-8 carr, texto compact ;prix 'I fr. 50 chez Chamuel.

    magne ou d'Angleterrc. Il appartenait .M. Amlineau, qui est l'heure actuellel'homme le plus au courant de la philoso-phie antique de la dcadence, - et qui res-tera pour la postrit l'auteur de l'Essaisur le gnosticisme gyptien, - de_ com-bler cette lacune; il eut la chance, pourraliser son projct,de rencontrer un diteurque les charges d'une telle publication nedcouragrent point; tel est Pheureux con-cours de circonstances auquel les savantset les occultistes sont redevables de cettebonne fortune. -

    Je ne tenterai pas ici l'analyse de la dis*sertation introductive dans laquelle M .Amlineau expose ses vues sur Pauthenticit dulivre, sur sa date, son origine et la filiationdes thories qu'il contient: on connatassezla rare conscience et l'rudition du savantprofesseur pour tre sr de Vimportance dece travail aux yeux des savants.

    Mais la Pistis Sophia me sembledevoir attirer l'attention des occultistesd'une faon toute particulire. Ce livre meparait tre le trait de pneumatologie leplus completlque nous possdions jusqu'prsent, exception faite cependant de cer-tains pomes symboliques et des tanlrashindous. - Il y a l une mine inpuisa-ble fouiller pour qui sntresse Ponto-logie des tres de l'Invisible. Les hirar-chies, les puissances, les principes occultes

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    2 LE vous D'ISIS' i

    sont dcrits et caractriss d'une faonadmirable; on trouve dans ces nomencla~tures touues la synorse des spirituels dela Chalde, de l'Egypte et de la Grce; lesprincipaux points de la tradition occultesont indiqus avec une exactitude merveil-leuse ; on peut voir, en particulier, cesujet, la description des hirarchies du Sa-tellite Sombre (p. 167).

    L, le magiste pratiquant puisera plei-nes mains des renseignements prcieux etdes conseils dont la prcision montre quelhaut degr de culture s'tait leve la thur-gie Alexandrine.

    Commenter ces pages demanderaitdes vo~lumes;une tude extrmement approfondiepeut seule donne r la clef de ces numra-tions de Puissances dont les dveloppementssemblent, au premier abord, inextricables,Mais cette tude est, - mon humble avis- de toute importance, pour qui ne craintpas d'aborder le seuil du monde occulte ; celui-l, nous conseillerions de s'aider,comme d'un miroir r e e c t e u r ,des ensei-gnements de Jacob B S h m e ,qui, dans l'Au-rore Naissante et les Trois Principes, serapproche beaucoup,en esprit sinon en fait,des systmes d'manations gnostiques.Cheztous les deux, on retrouve ces descriptionssaisissantes de ralit et de justesse, possi-

    FEUILLETON DU VOILE D'lSlS 10

    ETUDESSUR

    LA MATHSEou Anarcliie ei Hirarchie de la Science

    du D' Jean MALFA'l"I`I de MONTEIKEGGIOtraduites par Christien OSTROWSKI

    (Suite)_

    Gomme Paracelse, Stahl, Junker et autresavaient soumis le rel l'idal, et croyaientne devoir rechercher les procs, en tat demaladie ou de sant, que dans le dynamisme,Van Helmont s ' e o r a(dans sa sextupla dz-gestio, sous forme de ferment, thse qu'onn'a pas assez apprcie) de les rfuter dansle rel au point de vue de Porganisme.

    Mais tandis que Albert Haller dcouvrait

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    bles aux seules mes qui ont prouv laprsence relle des Eons. _

    A eux que la sensation terrible des Ei-sences pourrait effrayer, s'oi'fre une 'autretude : celle de la signification hiroglyphi-que des noms ;les titres des Puissances pa-

    Yaissent, dans la Pistis Sophia., se ratta-cher d'une faon assez visible au phni-cien et, par l, l'hbreu moisiaque. Ceuxqui se sont familiariss avec Pinterprtationsotrique du Sepher arriveront, sans tropde peine, des rsultats fort intressants.

    J e regrette que l'espace me manquepour appeler avec plus de force l'attentionde nos lecteurs sur ce livre; je he veuxpoint terminer sans faire une mentiontoute particulire de l'aspect matriel duvolume: quoique imprim en teinte com-pact, il reste fort lisible, ct il inaugure, ce point de vue comme d'autres,de la fa-on la plus dsirable, cette collection desClassiques de l'Occulte, dont les fonda-teurs du Groupe d'tudes sotriques esp-rent beaucoup pour le dveloppement dela connaissance traditionnelle.

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    l'irritabilit des b r e sorganiques, Pexclu-sion de l'i

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    LE VOILE D'lSIS'

    3C

    Un Q u i i i i i iPiiiisonitiiiLes, jpurnaux spiritualistes anglais et

    amricains racontent avec forces commen-taires lhistore de Miss Molly Faucher, deBrooklyn (U.-J.-A). Pendant' le jour lecorps de Molly est occup par une entit,et quatre autres en prennent successive-ment possession pendant la nuit. Ces ph-nomnes commencrent en 1864 la suited'une chute de cheval. Sa clairvoyance estextraordinaire.

    _ Chacune de ses personnalits s'est dve-loppe successivement; et elles se mani-festent aujourd'hui journellement,sparespar un priode de transe spasmodique.

    Groupe indpendant d'lltuiles llsolriquesQuatre nouvelles Branches du Groupe

    viennent d'tre constitues Genve, Saint-Jean-de-Maurienne, Chambry et .Nice. Un poste de correspondant est tabli Castres. Nous tiendrons nos lecteurs aucourant des travaux de ces divers centres.

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    *UV

    Une Loge Martiniste nouvelle est tabliel Lyon. .

    Galvani lui-mme facilite la voie aux phy-siciens lorsque, dans ses expriences surdes grenouilles prpares, il substitua lamain -de l'homme devenue suspecte unconducteur mtallique. (P. Memoria sull'arco metallo.) '

    Ce fut alors que le professeur Volta trans-ports Pexcitation galvanique dans la metal-lite ; le fait eut de sl grandes consquencesqu`on oublis presque l'excitation de l'ani-malit et que la pile de Volta fonda depuisune nouvelle re pour la physique et la chi-mie.

    Volta et ses successeurs . Favantage delbbjectivit en joignirent un autre : asavoirque dans le rgne de la mtallite le rap-port corrlatif ou sexuel du magntisme aPleetricit, de mme que celui des deux une racine commune, ne se laissait plusmconnalre.

    Cette connaissance fondamentale avaitchapp jusqu'a prsent a l'lectricite anl-male de Qalvani, laquelle ne pouvait retrou-

    :

    -i

    A PlllIPllS llll l l l l l ' : l ' l l A l l A l l l l l ' :Nous croyons pouvoir fournir la thse

    de notre rudit collaborateur Saturninusles confirmations suivantes: A savoir queNostradamus (l) tait un adepte de hautdegr, dans la tradition occidentale. Sesrvlations furent obtenues l`ai

  • 4 LE VOILE D'ISISf

    de Martinez de Pasqually, de Louis Claudede Saint-Martin, de l'abb Fournier, avecdes catchismes indits. *

    Le jeune savant nous annonce une pro-chaine tude sur Saint-Martin et une autresur Willermoz. Le volume qu`il publie au-jourd'hui est assez intressant pour fairesouhaiter impatiemment la publication desautres zi

    Aulieu de publierles lettres confusmentet sans choix, l'auteur analyse la correspon-dance au point de vue I" de la vie mat-rielle, des affaires et des voyages de Marti-nez ; - 2 de la doctrine et des pratiques;- 3 de la cration des Elus Coens.

    Cette publication est de la plus haute im-portance pour l'histoire de l'illuminismefranais. Elle claircit plusieurs point obs-curs dela vie de Martinez. Papus nous ap-prend que celui-ci pousa une nice deM. Collas, ancien major ce rgiment deFoix, o il rccruta d'illustres adeptes(page 24), qu'il fit baptiser ,son fils Let quelui-mme n'tait pas juif (pages 24 et 39),quoi qu'en aient dit certains biographes. (EtPapus aurait pu rappeler que cette erreur at commise nagure par le peu rudit doc-teur Bataille, dans son Diable au XIX'sicle, pages 444, 448, 459, ouvrage o il

    fait natre Martinez Grenoble en 1'710d`aprs un document maonnique.)

    Papus rappelle que de tout temps *desfraternits secrtes ont dvelopp chezquelques adeptes les facults transcen-dantes qui existent dans tout tre humain,et qui permettent des rapports avec le mondeinvisible.

    La seconde partie de ce travail donne d'as-sez longs dtails sur les pratiques magiquesemployes par les disciples de Martinez.Je nevois pas pourquoi l'auteur dit que les ph-nomnes rvlateurs qu'obtinrent les mar-! i .islcs neseront connus que dans cinquanteannes (page 114).

    La troisime partie rdite la brochuresur les socits seertes la veille de la R-volution. Martinez, crit Papus, a un butbien moins politique que thurgique: ilveut faire des hommes rgnrs, certainqu'ils sauront faire bon emploi de leur vo-lont. Le grade de Rose~ Croix parat avoirtrservpar lui auxadeptesqui avaient tfavoriss de plusieurs apparitions d'esprits.

    Quant aux catchismes, ils demande-raient des commentaires longuement m-dits. ljimpression qu'ils me laissent, c'estqu`ils taient crits dans le langage habi-tuel aux maons pour attirer aux marti-nistes des adhrents de choix.

    .:..

    Porganisme, rpond aux termes sexuellesd'Androgyne et de Gynandre ou de vlrilofminin et de fminine-virile.

    Du reste* notre manire de considrer lerapport sexuel du magntisme et de l'lec-tricit est j u s t i epar cette circonstanceque nous connaissons un semblable accou-plement entre les tnbres et la lumire,entre le froid et le chaud, aussi bien qu'entrel'azote et l'oxygne comme dualisme de Pair,et entre Poxygne, et Fhydrogne commedualisme de l'eau, lesquels, non seulementpar la quantit, mais parla qualit, d i r e n ttellement l'un de l`autre qu'ils se compltentet se prsupposent mutuellement. Ceci n'apas besoin d'claircissement.

    Un rapport existe entre la polarit nordet celle_du sud, entre l'attraction et la rpul-sion, entre les nerfs du sentiment et ceuxdu mouvement.

    La gt aussi l`ide fondamentale de

    raocias sr racnurr.

    Aucun procs ne peut exister et durersans une antithse qualitative. Une sriecontinue de phnomnes dont chacun, pro-cdant d'un rapport complmentaire quali-tatif, asa base commune a tous dans uneautithse originelle, senomme procs. L'ided`un rapport complmentaire qualitatif suitcelle d'une antithse ; celle-ci est prcdepar celle d'un sexe ou d'un dualisme gn-stique provenu de l'unit.

    Le procs sera nomm a l'gard de ce dua-lisme sexuel originel, son ternaire. Maiscomme cetcnaire est la rvlation de laracine cache du dualisme sexuel, et quetoute pareille rvlation se prsente commeprocs de la vie, ou peut, avant d'aller plusloin, dire que la vie est le ternaire du dua-lisme sexuel et le milieu du procs de lacration procdant et entrant de la racinedans la e u r ,de la dernire conception jus-que dans le dernier produit (la mort).

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    LE VOILE D'ISIS - 5

    Un deuxime volume nous expliquerasans doute pourquoi Saint-Martin, commela dit Matter, parait avoir longtemps agiindpendamment de la direction de sonmatre, mais s'inspira plus directement delui vers la fin de sa carrire. Ce deuximevolume sera peut-tre plus explicite surzlesrvlations faites par les esprits auxadeptes lyonnais.

    Ijouvrage sera lu avec intrt par qui-conque s'oecupe de Phistoire des socitssecrtes : ce titre, il mrite d`tre appr-ci par des revues spciales,comme la Revuehistorique (1).

    *

    I U_

    D' Gnsrziuesn. - Der Menschliche Ma-gnelismus als Heilmittel. - Broch. in-i8, Vienne, choz Max Merlin, 1895, in-8.1 Mark.

    Le docteur Gratziuger est un mesmriste

    (l) Papus pourrait expliquer en note certainesabrviations (p. 49, L. T. S. ;p. 57. c. v, c.;p.94, L. M.E. V. ; p. 100. M. conf. ; p. 2l8 S, V, et c). - Direque le chevalier d'Aru tait le llls du comte de Tou-louse, batard de Louis XIV ; f faire vrifier en Es-pagne l'assertion mise par M. le docteur Batailled'aprs le P. Desehamps),sur l'oi-gine juive de Mar-tinez ;- publier en son entier la lettre du 13 aot1768 dans un ouvrage subsequent ; - remplacer

    _(page II7, l. 17) le chiffre treize par le chiffre onze;-p. 139, l. ll, lire: 17 tl) et p. l43,lire: 1758 17,1 (1) ;p. 275, l. 10, lire : 'fera et non : n i r s .

    De mme que son antithse originelle gtdans le dualisme gnsiique, de mmeaussi son ternaire originel gt dans celui dela triple vie du monde.

    L'ide des anciens philosophes dogma-tiques relativement la perte que nousavons faite du centre divin, a la chute horsdu centre, c"est-a-dire hors de l'unit divinetouche celle du point de vue originel de lamathese, au passage du cercle dans l'ellipseo* le centre du premier devient en se d-doublant les deux foyers de la seconde etsert de modele au dualisme gnral de lagense.

    Mais aussi longtemps que la gense estrenferme dans l'ellipse, comme ou le voitdans tout ce que la cration nous o ` r edephnomnes, ce n'est que dans le milieu deses foyers (c'est-a-dire dans le centre de lazone interfocale) qu'elle peut reproduireternellement par uneQdouble pulsation l'actede cration divine.

    C'est pour cela que toute vie, dans le do-

    bien connu en Autriche. Sa publication r-cente, le Magntisme humain considrcomme moyen thrapeutique : : ,est excel-lente tous les points de vue ; nos magn-tiseurs franais y trouveront de prcieuxrenseignements bibliographiques ;en effet,I'histoire du Magntisme allemand est trspeu connue ici, tandis que nos voisins onttudi fond les S u v r e sdes exprimen-tateurs franais.

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    Anni. HAATAN. - Trait d'astrologiejudiciaire.

    '

    Depuis quelques annes, grce aux dcou-vertes de la science dans les domaines jus-qu'ici inexplors de la Psychologie trans-cendentale et de la Psycho-physiologie, desquestions dlaisses parmi les rveries dumoyen ge se posent nouveau. L'extase,la divination, Penvotement aprs les tra-vaux des Papus, des de Rochas, des Flam-marion, ne nous semblent dj plus siloi-gns de Pesprit scientifique. '

    Dans le clan des occultistes, Mages oupas Mages, des essais de conciliation sontaussi tents. Les reprsentants de la tradi-tion et de la science secrte sont venus audevant des efforts et des expriences avecles rsultats et les croyances du pass.

    _ _.11-

    maine de l'tre,se passe entre un in-engen-drement et une ex-engendrement perp-tuels, c'est pour cela que les exposants' deson ternaire sont ceux d'un devenir, dundu,.,,._ d'un v t i t c o n s t a n t s ,entrant l'undans [autre et sortant galement l'un del'autra

    _

    Aussi longtemps que le devenir, le dureret le n i rse rptent en quivalence, toutprocs de la vie, soit patent ou latent, soitqu'il s'excute du dehors au dedans ou dudedans au dehors, se maintient dans un pr-sent permanent. Mais c'est dans ce derniercas que lo procs est souvent pris pour leproduit; que nommment le devenir et le n t rs'vsnouissent en apparepce dans ledurer ; car contrairement il n y a de vraiproduit que la ou le devenir et le f111811-ront effectivement dans le durer.

    _

    Nous nommons aussi ces premiers pro-duits radicaux; eu eux l'or1gine et la nsont ,encore presentes en l>1il9aI1 SIG;ils conservent longtemps leur forme ellip-

  • 'ar-

    0- LE VOILE D'ISIS.

    .

    ' De cette fusion ne peut sortir qu'une lu-mire nouvelle.

    _ M. Abel Haatan, un de ces travailleursque les grimoires n'el`frayent pas, vient depublier en ce sens un volume intressant.

    L'auteur a pourbut d'tablir sur des don-nes philosophiques et scientifiques la tho-rie des anciens astrologues : toute la pre-mire partie de l'ouvrage est une discus-sion serre, pleine d'rudition, o les meil-leures pages des savants anciens et les plusremarquables passages des philosophes mo-dernes viennent se donner rciproquementPappui de leur autorit. Puis vient la par-tie technique o Pauteur a rdit, com-ment, ordonn les livres les plus rares et-les plus recherchs. Des textes hbraques,arabes, des planches inconnues, des por-traits d`astrologues anciens rehaussent cevolume et en font un ouvrage rpondantvritablement aux desiderata du jour. Les-curieux comme les penseurs y trouverontde quoi les intresser.

    ECIIE-ICJS' M.Jollivet-Castelotvientd'offrirauGroupe*vingt-cinq exemplaires de son ouvrage siremarqu_La Vie et_l'me de la Matire.

    tique, coinmeles S u f s ,les fruits etles grains;la vie qui sommeille en eux, image d'nne vieantrieure, de mme que chez les animauxqui passent l'hiver dans le sommeil, n'a be-soin que d'tre veille pour devenir.

    Mais, o ce rveil d'une vie antrieurene peut avoir lieu, l se retrouve seulementun produit' propre, un produit dans le sensrigoureux' du mot, un rsidu.

    Psocizs nu FEULa dcouverte prcite de feu mon matre

    rvlait de nouveau par le galvanisme, nonseulement l'ide d'un procs en gnral,mais encore celle de sa substance particu-lire ; lorsqu'il portait notre connaissanceque tout procs est en substance un procsdu feu, - que parla il rveillait la grandeide vulcanienne de l'ancien monde. - Eneffet; depuis les temps les plus reculs, onreconnat la vie du monde dans le procsdu feu; et comme la lumire tait la pre-mire apparition cosmique, comme la lu-

    Nous tenons remercier publiquementnotre collaborateur de son dvouement etde son dsintressement.

    I 1

    La Socit Thosophique est actuelle-ment en grand moi : Sen Vice-Prsident,M.William Q. Judge, at accus de vouloirdtruire l'autorit du colonel Olcott, et d`a-voirproduitde faux messages de Mahatmas.M.Judge en a appel contre son adversaireAnnie Besant du suffrage de ses adminis-trs des Etats-Unis ;et ces derniers -lui ont,parait-il, donn gain de cause.

    I

    4*

    Comme corollaires aux mouvements dedsintgration qui agitent en ce moment laSocit Thsophique, les livres hostiles M'" Blavatsky se multiplient dans les con-tres de langue anglaise.Nous en mention-nerons deux principaux : Isis trs dvoilepar Garrett et A modern priestess of Isistrad. abrge du Russe de V. S. S o l o v y o 'par Walter Leaf. Ce dernier est inspirpar la Socit des Recherches psychiquesde Londres.

    Il y a deux ans dj,un rudit amricain,M. Emmette Colman, avait dress un in-ventaire exact des emprunts : : faits panM"' Blavatsky dans Isis Unveiled.

    mire accouple la chaleur est dj du feu,on crut voir en lui le procs originel :rs-ral de la vie du monde, d'autant plus que leslivres saints eux-mmes lvent le feu (tantotcomme a m m e ,tantt comme buisson ar-dent) jusqu'. l'emblme de la divinit.

    La triple vie du monde, la sidrale. l'at-mosphrique et la tellu rique, o ` r eaussi untriple procs du feu clairement s i g n i dansun triple dualisme.

    En effet, ainsi que, dansla vie sidrale, lescorps clestes, qui se trouvent . son foyer,nous apparaissent dans une lumire igue,nous reconnaissons de mme le procs dnfeu comme procs de la fermentation. Dansla vie tellurique,au foyer de laquelle il semanifeste anous, a l'tat patent, dans l'-lectro-magntisme et le magneto-lectri-cisme. Le procs ign dela vie atmosph-rique procde tout la fois de la vie sidraleet de la tellurique en c o n i t .Toutes deuxsontavecl'atmosphre dans le mme rapportque-les deux foyers avec la zone interfocale

  • -.-. ,__.____,_.._.,_-4.__

    LE VOILE D'ISIS

    Dans ce livre, dit-il, publi en 1877, jedcouvris environ 2.000 passages copisd'autres ouvrages sans citation. En l'ana-lysant plus soigneusement, je trouvaiqu'une centaine. de livres furent employsdans cette compilation ; environ 1400livresy sont cits; il s'y trouve 2100 rfrences'de seconde main, parmi lesquelles 110 seu-lement sont indiques.

    M. Colman a donn une liste de passa-ges plagis dans Isis; et l'examen des der-niers ouvrages de Blavatsky lui a donndes rsultatsanalogues. Il se propose depublier l'index des sources de l'enseigne-ment thsophique ; sur 267 points ce dernierest littralement extrait d ' S u v r e sspirites,d'Eliphas Levi, Boehme, la Kabbale, la VoieParfaite, le Gnosticisme, etc. ~

    Ces statistiques sont gnantes pour desenseignements que l'on nous alirmait trervls au monde pour la premire fois.

    NCROLOGIENotrecollaborateur, M. L.-M. Bazalgette,

    vient d'avoir ladouleur de perdre son pre ;nousle prions d'agrer, au nom de la R-daction et du Groupe, parmi les membresdesquels il compte de nombreux amis, l'ex-

    dont le procs spcial est celui de la foudre.Depuis que la dcouverte eolossale de

    Kepler a pareillement o e r tdans le mouve-ment elliptique la c o n g u r a t i o nde la viesidrale du systme solaire, nous croyonsdevoir nous en tenir, pour tout le grand or-ganisme du monde, . cette grande loi; d`au-tant plus que nous esprons dduire plusaisment de la vie universelle suprieure lavie individuelle et partielle.

    Bien que nous puissions nous approprierla gloire du grand homme, nous prendronscependant une part de la censure qu'il arapporte de la part de ses contemporains.Au reste nous sommes fort loigns de vou-loir prsenter comme une nouveaut rfor-matrice ce que nous avanons ici, car djadepuis les temps les plus reculs l'ide dumacrocosme et du microcosme conduisaittout . bon droit. De grands mdecinsdutemps pass croyaient remarquer le rapportparticulier du systme solaire avec l'orga-nisme, et mme, dans les divers organes,

    pression de notre bien sincre et bien sym-pathique condolance.

    @wars @sousLitoucs DE LARMANDE. - Le Sentier des

    Larmes; un vol. in-18, deluxe, prix 3 fr.Compte rendu prochainement.

    _

    Parus. - Les Arts Divinatoires ; brochin-16 avec nombreuses gravures, prix l fr.

    J. nn TALLEMAY. - Treize DouleursParis, Ollendorf, 1895, in-18.

    Uducation morale, par EMMANUEL VAU-cuaz. Prix 0 fr.15, la librairie du Magn-tisme, 27, rue Saint-Merri. *

    Histoire et philosophie du Magntismepar ROUxEL. 2 vol.in-12, illustrs,3 francsle vol. la librairie du Magntisme et chezChamuel. (Compte rendu prochainement)

    M. MAXWELL. - Le Mysticisme con-temporain et le Droit Pnal. - Limoges,Ducourtieux, 1894, in-8.

    Trs intressant discours sur Papplica-tion pratique des nouvelles doctrines spiri-tualistes, la question de la responsabilit* yest prsente avec une grande clart, et lapartie technique (spiritisme et philosophie)crite avec beaucoup de saveur.

    Le grant : Gnmosi..

    Pquivalence de telle ou telle plante. Hip-pocrate attachait a ce point beaucoup d'im-portance ; il exprime d'une manire prciseson opinion a ce sujet dans les mots sui-vants : Numquam bonus medicus nisi astro-nemus.

    Mais la dcouverte de Kepler leur man-quait, dcouverte qui, cause de sa nces-sit absolue,aura pour nous une valeur en-core plus grande: celle de la concordancede la loi de Kepler avecla loi du

    rnocs on LA vm au GNRALQue l'humanit, comme reprsentant spi-

    rituel de la plante terrestre, ait ressentidepuis longtemps sa noble aspiration vers lemonde des astres et dirig de prfrence seselorts intellectuels vers l'ellipse du mondeidal, c'est ce qui est dmontr non seule-ment par l'histoire originaire de tous lespeuples, mais aussi par leur ingnieuse etsignificative. allgorie de l ' S u fdu monde,comme figurant Pintention de Pespce danscet S u fet dans son ellipse spirituelle. *

    Mais que seulement depuis la dcouverte

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    LE 'VOILE D*ISlS'

    Iilll l|EL, dituur, 'l9,fauhouru Puissunnirn, PiVient de paratre :

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    de Kepler cette grande ide de Fantiqnitpuisse rellementse dmontrer dans l'ellip-sode du monde et dans le systme solaire.c`est ce qui ressort videmment des troislois reconnues de ce grand homme et del'exclusion absolue du cercle et de la sphrehors du monde mis en mouvement.

    Par cet accord du rel et de l'idal dansfhiroglyphe de l'homme et du monde,l'hu-manit se retrouve maintenant sans con testedans les deux voies elliptiques de la vie qu'illui faut sans cesse parcourir ; l'une dans sonsexe spirituel animique autour de l'ellipseuniverselle de Pespce (comme le soleil in~trieur des anciens), l'autre dans son sexecorporel-animique autour de l'ellipsode

    En effet, ainsi que dans le systme solairela zone intermdiaire entre le soleil etlesplantes, et que l'on a nomme tort zonedzul/irence, est le milieu o le procs dela lumire igne se dveloppe librement ; ol'me du monde, parcourant, comme rudtusrester, le temps et l'espace,pntre et animetous les centres, de mme dans l'espce hu-maine se rvlant ii ses foyers sexuels etpeuplant le systme solaire (comme hommegnral, selon Saint-Martin), on reconnatle procs ign du sang cosmique rouge etcelui de l'me qui accorde et unit les trespar le feu d'attraction de l`amour.

    (A suivre.)universelle du systme plantaire du soleil.L'humanlt vit, au milieu de ces deux

    voles,entre un monde invisible et un mondevisible, entre Pesprit et la nature, entre lapense et le corps;au contact desquels l'treindividuel se manifeste tel qu'il est d'avancedtlni dans le plan du monde.

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    L