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"Î`ï"?""_-" __ Sixième année. 1*4*_îo£1g_895. L Numéro 21 JOURNAL HEBDOMADAIRE DtETUDES ÊSOTÊÈIQUES puminnnvunnmmmuuqgnnnmnmg _ _.`=ga<:;.,._ g i þÿ m u . u u x u i u u i i a i u u m | m | | m x : | ~ u : r | v , a *r § g ua SURNATURELÊ D1B*=<='1'H°1*.= PAPUS' LE Msi þÿ n n a -3 Rédacteur en chef : Lucian IMIIIIIEL. n'ex1ste pas _ 2 þÿ s m e i a i r t s a e l i n e a m i o u å | : . s i u | a @ i m : a | s l s t | u '_ -.,_ I. La radieuse image de la «Pucelle dfûrléans revient aujourd'hui, après une trop longue négligence, la surl ace des préoccupations publiques, Des fetes en son honneur se préparent , le' Vatican s`émeut enfin du fmartyredpe' notre héroine, les écrivains îs'efl`orcent de tous côtés à remettre au jour þÿ ' l ' S u v r e et la vie de Jeanne d'Arc. Parmi ces dernières manifestations du réveil des "correspondances celtiques, je crois qu'il est de toute importance de signaler leklivre récent å la' plume cntliousiate et érudite "de Francis André (1). Cette publication jette un jour nouveau sur la véritable signification de þÿ l ' S u v r e de Jeanne d"Arc, par l'exposé de ses causes sociales, par celui de ses divers moyens oc- cultes de réalisation, enfin parla relation qu'elle établit d'une sorte indubitable entre ce mouvement et le pouvoir même du prin- cipe ontologique ile la race blanche. Grâce à une érudition rare chez une femme, Francis_André établit dans son li- - ÿrelles pointssuivants : U' (1) Si les circonstances le permettent, je serai heureux de dévelolpperun jour cette théorie qui mettrait, il me sem le, sous son;réel aspect tout le développement génétique de la Race blanche. n'existe pas É Porigine purement monastique, priten cin- quante ans un développement prodigieux: les moines aux manteaux blancs 'devinrent les banquiers du Pape, du roi de France et du roi 'd`Angleterre._Le but secret de cet ordre semble n'avoir été rien' moins que de se soumettre l`empire du monde au_ profit de _l'islamisme. Ce fut en Angleterre qu'ils rétablirent le quartier général de leurs opé- rations ; ils y argentaient les rois 'contre les hauts harons du pays, descendants des Normands essayant d`étouiffer systémati- quement la vie propre de la race." Philippe- le-Bel eut conscience du danger que cou- rait la France et, aidé par les barons anglais et le pape, il supprima brusquement les Templiers. La Guerre *de cent ans fut -la premiére vengeance des Templiers. 29 Les 'signes de science sociale etethni- que quitlirigent la mission de Jeanne d"Arc. - Prédite par Merlin, dernier élève des Druides, Jeanne ne fut pas la pauvre ber- gère ignorante que les historiensnous font connaitre. Pour bien apprécier le réel carac- tère cle sa personnalité et de sa mission, il faut se rappeler le culte mystérieux que les Druides rendaient à la Vierge ; le rôle tout particulier que le Christa donné àla femme, et enfin Pesclavage celle-ci est réduite en esclave, en même temps que l`h9rreur pro-

Le Voile d'Isis - 1895-08-14 - 212

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Le Voile d'Isis « organe hebdomadaire du Groupe indépendant d'études ésotériques de Paris » (1890-1935). Revue ésotérique française publiée à Paris par la Bibliothèque Chacornac, fondée par Papus (Dr Gérard Encausse), consacrée à l'occultisme

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    Sixime anne. 1*4*_o1g_895. L Numro 21

    JOURNAL HEBDOMADAIRE DtETUDES SOTIQUES_

    puminnnvunnmmmuuqgnnnmnmg _ , _.`=ga

  • 2 LE VOILE D'I8!S.

    fesse par les Templiers envers elle (l).3 La relle identit des auxiliaires oc-

    cultes de la Pucelle. - Il faut se rappeler lanaissance des Confrres de la Paix, en1182, - la croisade des enfants sous Phi-lippe-Auguste, -enfin le dveloppementmerveilleux des tertiaires de saint Franoisd'Assise, continuateur de saint Bernard etde saint Victor. Ce_ fut sainte Colette deCorbie qui, en 1406, fut consacre parlepape Benoit XIII abbesse gnrale desFranciscaines de sainte Claire, et quipendant quarante ans d'apostolat prpareles voies Jeanne d'Arc, dans le peuplecomme dans les plus hautes classes de laSocit.

    4 En face des Clarisses, des PauvresDames, il y avait, au xv' sicle, les Fes, le,dames faes, fatales, ensorcelantes, en~chanteresses. Aloison du May, Agns Sorelet M" d'0r taient les plus puissantes ence temps-l.

    A

    0'est par la raction de ces diverses puis-sances que se droule toute Fpopede la Pu-celle. Nous ne pouvons en dcrire ici toutesles pripties ; nous prfrons renvoyer nos

    (I) Les dessous de Phistoire. La Vrit surJeanne d'Arc;sss ennemis, ses auxiliaires, sa a r s s o n .Un vol. in-l8 de 400 p. ; 3 fr. 50. Chamuel,iteur.

    _

    FEUILLETON DUV .B_

    ETUDESSUR

    `

    LA MATHESEIll llllltllit tl Hltlllthit (lt ll Stilllltt

    0

    du D' Jean MALFA'l'l`l de MONTEREGGIOtraduites par Christian OSTROWSKI

    (Suite)La terre, toujours en mouvement dans

    l'atmosphre, pousse hors de ses profon-deurs tout le rgne vgtal qu'elle renferme ;son procs ascendant et agissant n'est autreque celui que nous avons vu plus haut, servler libre et patent dans les volcans defeu et d'eau, mais qui maintenant empri-sonn et cach sous une (orme organiques'accomplit ici plus modrment. En effet,les arbres qui s'lvant hors du sein tn-

    leoteurs au livre de Francis Andr, a f_les rcentes ftes de Jeanne d'Arc doun regain d'-propos.

    Sima.z

    Une soire chez le frofesseur`

    (ame)

    M. X., ayant fait le simulacre de pi l'air quelques centimtres au-dessus 'poignet, le sujet eut un soubresaut en di qu'on lui faisait mal. Le verre fut reti -pfnous tudimes cette trange sensib'ainsi projete hors de lapeau une dis *= d'environ douze centimtres. Je con par moi-mme que tous les pincem faits sur la peau laissaient le sujet i .sible, mais qu'il sulisait de presser o L.:tordre l'air au-dessus pour le faire -'saillir et mme crier. '

    Dj le sujet ne nous regardait plus a la mme confiance, il se mettait sur la iffensive.

    Aussi quand le professeur prit le veil demanda avec apprhension si on all * encore lui faire mal, et il fallut lui prom=,tre qu'on procderait trs doucement. M q

    breux _de la terre prsentent, dans la for tion de leur branches, Paspect de ~-_ r a m i e ssortant les unes des autres tan - *que dans la section de leurs rameaux elaffectent le contour elliptique. Ces arb ,adhrent e n na la lumire igne du sol =ils en colorent leurs e u r s ,y mrisseut.substance pulpeuse de leurs fruits et sod'aprs Empdocle, des vgtaux ovip. =

    Vient aprs eux la srie nombreuse :crales qui occupent le degr suprieurla fcondit dont les ovules correspond _gnralement aux plantes varies du re animal, non seulement par la forme, ~ :encore par la substance, car o n i tla s qstance native du procs vgtal comme celle du procs animal : et l'aliment _excellence du rgne animal est le pain vgtal frrment. "

    Dans les crales, de mme que dans laplupart des fruits passs en termentatinou corrompus, leur proces surhausse,mon0jusqu'au dveloppement de l'alcool (comme

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    peine- M. X e u t : i lefflour la surface del'eau que Jean tressaillit, disant qu*il ve-nait d'tre frapp, et il indiquait Ppigastre.C'est encore . l'pigastre qu'il ressentit unepiqre faite dans l'eau et qu'il perut lesvibrations d'une montre pose au-dessus duverre. Des mouvements giratoires impri-ms au liquide lui faisaient, disait-il, tour-ner le c S u r ;acclre, ils provoqurentune sorte de danse du ventre qu'il nousprie d'arrter sur le champ. Tout coup,M. X. ayant lgrement souffl dans leverre,.je vis le jeune homme fermer . lesyeux et tomber inerte sur sa chaise commefrapp de la foudre; ce s o u f ePavait en-dormi. Quelques passes faites devant lefront suffiront pourle rveiller, et il ne pa-rut mme pas souponner ce qui venait d se'passer'" .

    nx Je vais maintenant, dit M. X., essayerPexprienee inverse, c'est-.-dire influencermon tour le verre et le mettre entre lesmains du sujet qui trempera ses doigtsdans l'eau. - Quel rsultat, pens-je,peut-il attendre d`nne telle exprience ? Ilne simagine pas sans doute ressentiraussi les attouchements faits dans l'eaupar le sujet ? Ma curiosit augmentequand je vois Poprateur jeter un voilesur la tte de Jean qui tient le verre o

    plongeaient deux doigts de samain droite.Nous nous loignons tous deux une dis~tance d'environ huit mtres et il me_ pr-sente slencieusement son poignet droit enme faisant signe de le pincer. J'obis ;lesujet reste impassible. Allons, dit M. X.,Pexprience a chou :j'esprais la russircomme les autres Ptat de veille : lesommeil en est sans doute la condition n-cessaire. Endormons le sujet. : :Quelquespasses et c'est fait. Nous procdons commenous venions de le faire ; mais cette foisds que je pince l'oprateur, le sujet fris-sonne et se plaint : il indique le poignetdroit comme sige de la sensation qui pa-rat trs vive.

    J'interpose un cran entre lui et nous ;mme sympathie instantane. MQ X. mefait signe de lui prendre la main et untroisime assistant qui vient d`entrer dansla pice est invit par signe me pincer lepoignet. Comme si la sensation se trans-mettait parle corps de M. X., le sujet l'-prouve en mme temps que moi, maisbeaucoup plus fortement. ll semble se d-battre contre une intolrable souffrance.M. X. doit le calmer. Je vais, dit-il, le r-veiller. Phnomne plus incomprhen-sible peut-tre que tous les autres, il le r-veille en faisant des passes non autour de

    flamme c o r p o r i e ) ; i lest reu comme ali-mentation fermente dans la plupart des or-ganesjusqu'a la production intrieure d'unronge ign (le sang).

    Le retour des plantes et des animaux dansle sein de leur mre, la terre, qui les reoit,sefait par un proces de fermentation r-preaive, c'est-a-dire par la fermentationputride.

    Les produits radicaux rejets hors durgne vgtal se rsolvent en tourbe et enterre marcageuse;les rsidus du rgneanimal en substance osseuse et en terrecalcaire. - Dans les premiers, une nouvellefermentation a lieu au moyen de la cha-leur, de l'eau, de l'air; tandis que dans laphosphorescence de la substance osseuse durgneanimal,la base de leursorganes lucides,celle du cerveau et du systme nerveux,quoique atteint, est encore perceptible l'tat de rsidu.

    De quelle msnitre, dans le souterrain, alien le procs de fermentation de la terre,

    4; 0 _ - '_

    c'est ce qu'il est d i f c l ede prciser.- S'il se laissait pntrer, cela ne seraitpossible que par Pexplosion et le dchane-ment de ses foyers volcaniques mtalliques,comme parles dtonations souterraines, parles tremblements de terre, les fissures duglobe, l'boulement des montagnes et parles volcans de feu et d'eau, en un mot, dansles accidents o s'oifrent tous les caractresd'un orage souterrain.

    Au milieu de toutes ces volutions, laplante terrestre fte sa renaissance par larptition du premier acte originel dumonde. - Or l'orage le premier signaldela nation et entre la procration et ladestruction a eu lieu la sparation ignedes tnbres et de la clart : la lumire.

    Une rptition remarquable de ce grandet retentissant procs a lieu en abrg etplus secrtement, au point culminant dusystme polaire de la plante terrestre, etsurtout d'une manire trs visible au plenord, o souvent, au milieu des tnbres,

  • 'rs'a

    4 LE VOILE D'ISS'

    son front, mais au-dessus du verre.A mesureque sa main passe et repasse, les paupires*du sujet frmissent, les prunelles roulent,les yeux s'ouvrent. - Voil le sujet revenu lui, et cela va sans dire, il n'a gard au-cun souvenir de ce-qui vient de se passer.

    Si je n'avais vu moi-mme ces phno-mnes, j'accuserais certainement d'impos-ture celui qui m'en ferait le rcit. Dcid-ment si cette nouvelle science aboutit dansses recherches, _nos neveux verront d'-tranges choses.

    E. Bomsc.Docteur s-lettres, pro/esser de philosophie

    `

    ~ du Lyce Condorcet.(Extrait de l'Avenir artistique, n' de mars lB95.

    ESSAIS DE .MAGIE-

    Je suis depuis quelque jours en posses-sion d'un document assez curieux: c'estune lettre crite ,l'une de ses intimesamies par une femme ge de 26 ans,Mlle Marguerite. Je transcris cette lettreen entier : _ _ p

    Ma chre Jeanne, . Te souviens-tu d'un jeune homme

    blond que nous avons rencontr un jour

    par -un froid rigoureux, jaillit soudainementla lumire ou des courants lectriquesblouissants se dgageant du point culmi-nant du u i d emagntique en produisant lephnomne jusqu'a prsent inexpliqu del'aurore borale.

    Une apparition encore plus haute de lamme sorte a lieu dans le reprsentant ani_-mique de la plante terrestre",dans l'homme ;lorsqu'ala la dernire limite de son orga-nisme le froid et les tnbres annoncent sa nnaturelle.

    Ainsi que cela ressort de la mort a r t i -cielle cause momentanment au moyen dumagntisme animal, c'est ici que se romptle lien corporel de son esprit qui, momenta-nment illumin dans la clairvoyance etdansl'extase, retourne alors pour l'ternitlalumire divine.

    Ainsi se touchent la lumire et la nature,l'esprit et la nature dans leur sparation demme que dans leur runion ;ainsi leur

    _

    chez un de tes amis Bordeaux? - M o n a 'sieur Georges (c'est sousce nom qu'on mele prsenta), passait, dans le milieu o nousnous trouvions, pour un _ original : :s'occu-pant beaucoup de charmes, d'enchante-ments, de sciences occultes en un mot. Onse racontait tout bas, avec . des souriresdemi-sceptiques, quelques expriencestonnantes qu`il aurait faites* : par la seulepuissance de son regard et de son geste ilavait forc M. A. tomber genoux; parla soule force de sa volont il avait endormiM'' M. et lui tait apparu, alors ,qu'il setrouvait plusieurs kilomtres de cettejeune fille; une autre fois ilavait hypnor-tis cette mme personne et lui avait faitvoir ce qui se passait chez un parent habi-tant l'autre extrmit dela ville, etc., etc.

    Tu te rappelles, aussi bien.que moi,toutes les histoires plus ou moinsinvrai-semblables que j'aimais me faire racontersur ce jeune homme; n`est-ce pas? Jen'insiste donc pas sur ce sujet.

    Pousse par la curiosit et l'amour dumerveilleux, je me proposais bien de faireplus amplement la connaissance de M.Georges, pour lui demander d'user en maprsence du pouvoir merveilleux dont onle disait dou-_

    SV

    J'eus l'occasion de le rencontrer plu-

    apoge ils retournent parle procs de l'o-rage . l`unit de la triple vie du monde.

    Paocizs ne IORAGE

    Nous arrivons ainsi insensiblement auplus minent des procs, c'est-a-dire ce-*lui de Forage qui reoit tous les autres dansun acte de cration universelle, pourle re-produire tour a tour en lui et hors de lui.

    De mme que cela a lieu dans notre atmo-sphre de la manire la plus frquente et laplus visible parmi les lments, entre lesrgions sidrale et tellurique, ce procs estaussi dans sa sphre particulire une copie,un cho de_l'orage original(s'il n`est toutefoissa rptition mme). En lui seul se croisentdansune lutte imptreuse le commencementet la n ,la cration et la destruction, la nais-sance et la mort. C`est pourquoi des tnbreschaotiques avec un silence plein d'angoisseFaccompagnent ; lorsqu`au milieu de latempte, des clairs et du tonnerre, leprocsign fulminant s'accomplit, la lumire,

  • . fra.

    ' D,cZT" `LE VOILE nusis 5

    sieurs fois chez desamis ; je me montrai trsaimable; lui,fut toujours fortgalant,etje m'a-perus bientt que mon amour du merveil-leux s`tait en partie report sur...Georges.

    Bon ! voil dj que je me suis trahie,en appelant si familirement moii nouvelami. Au moins je puis compter sur ta dis~crtion, n'est-ce pas?

    - Mon amour fut satisfait avant que macuriosit ait rien pu obtenir.

    _

    , Un soir cependant que je ritrais lesouhait de voir quelque chose de mer-veilleux : : ,Georges me regarda bien enface, en me prenant par la main; ses yeuxbrillants me faisaient peur, je voulus d-tourner la tte, fermer les paupires, ceme fut impossible : mon regard tait riv ausien. C'est alors qu'il me dit : Allons, quevoulez-vous voir? vous tes si nerveuse, siimpressionnable que la moindre chose unpeu extraordinaire _ que je pourrais vousmontrer,vous ferait peur. : :Puis mc lchentles mains, il se dirigea vers une petite tablesur laquelle se trouvait son 'chapeau ; ilme dit : Regardez, voici tout ce que vousverrez ce soir. : :

    A peine la main avait-elle touch lechapeau, que je vis un norme chat noirbondir travers la chambre et disparatresous un canape. *

    Pair et l'eau se reproduisent en lui, l'tin-celle e u a m m eprend naissance et se faitcorps dans le trait de la foudre.

    Si aucun acte de l'uuivers n'est passager.celui-ci l'est d'autant moins, puisqu'il laisseaprs lui dans les lments-un principe in-flammable, et coutinuede durer parmi eux,comme une tincelle fulminante, soit libreou lie, dcouverte ou cache.

    Mais que l'intens1f ou concret de cet actedu mode passe dans P e S t e r w /ou varie, c'estce qui a t depuis longtemps reconnu etmme allgoriquement g u r sous de nom-breux aspects : par exemple dans le chantd'Orphe, comme feux-gmeaux, l sdu cielou Dioscures, comme puissance libre ouenchane, tonnante et destructive, ou biensecourable et solitaire.

    _

    Si Phumauit est saisie d'inquitude, demalaise et d ' e ` r o isous la fureur de l'orage,la raison n'en est pas tant dans l'appareileffroyable de ce phnomne que dans le sen-timent intrieur, iustinctit, qu'elle prouve

    Aprs avoir rprim un premier mou-vement de frayeur, je me mis la recher-che de ce chat importun; Georges me diten riant : Vous perdez votre temps, vousne trouverez rien. : : Malgr cet avis, jecontinuai mes recherches pendant prsd'un 'quart d`heure, mais en vain.Et cepen-dant le chat n'avait pas pu sortir: la portect la fentre dela chambre taient compl-lement fermes. Malgr cela je me disais : M. Georges se fait une rputation fortpeu de frais: il profite de l`apparition for-tuite ou recherche d'un chat dans sachambre, pour me faire croire qu`il faitapparaitre et disparaitre cet animal songr. Ce n'est pas fort.'Je n'ai pas trouvl`animal, c'est vrai, mais c'est qu`il existeune trappe secrte par laquelle il a dis-pafll. : :

    Si j'insistersur ces dtails, c`ost pourbien te montrer que je ne croyais pas_dutout au;pouvoir trange qu'on attribuait mon ami, et que mon imagination n`taitpas suffisamment surcxcite pour me ren-dre folle ou hallucine. Il ne m'a pas semblinutile de te faire remarque" l'tat d".medans lequel je me trouvais alors, avant dete raconter ce qui s'est pass dans la suite.

    Le lendemain du jour o j`avais vu cechat, Georges vint chez moi : je nc man-

    d'y participer. Mais ce sentiment de-vient un presseatiment lorsque Phommeremonte . la naissance dcisive de sa cra-tion animique ou corporelle et la con-science de cette vrit, que le genre humainne pourraitse reproduire,comme espce.quepar un procs semblable . celui de Forage.

    En e e t ,Fenfantement d'une ide cra-trice, dans sa calme humilit, est aussi pr-cd de trouble et d"obscurcissement : lalangue est muette, l'oreille et l ` S i lsont fer-ms ; mots, harmonie et lumire pntrentl'intrieur du cerveau, o, par un mouve-ment orageux, s'accomplit une fermenta-iion d'une nature plus leve ; o des idesrapides jaillissent entrela lumire et l'ombrejusqua ce que la clart s ' e n a m m eet sechange au milieu des o t sde la pense enparole dtonnante, qui fulmine comme untrait de foudre le mot rvlateur.

    A propos de cette considration, je nepuis me dfendre d'un doute, a savoir si cequi se passe ici n'est pas le dchanement

  • 6 LE VOILE D'ISlS *

    quai pas de le railler sur lafameuse puis-sance dont on le disait dou. Aussitt ilrponditzu Vous aimez le merveilleux,vous serez satisfaite. : :En disant ces motsil fixa sur moi des yeux qui me semblaientbrillants comme des escarboucles. Je mesentis fasoine par ce regard que je nepouvais viter. Une sorte de torpeur com-mena m'envahir. Heureusement cettat ne dura qu'un instant: Georges d-tourne la tte, et il me sembla, mon grandplaisir, que la fascination cessait.

    (A suivre.)

    BULLETIN DES SOMIMIRES

    Revu: Iimonnusrs: (juin 1895)A travers le Fait :(Thories com ares)

    Marius George. -- Libre philosophie : E. ebay.- Quelques notes sur le Bouddha de M. Oldenberg(suite et lin). - J. P. Durand (de Gros). De Mar-seille a Carthage (sute): Emile di Rienzi.- Li-vres et Revues : J. Camille Chaigneau.

    Rivista si sruni Pslcnlcx (juin 95)Caso di Telepatia Prof. Giuseppe Stucchi. - Casi

    di prmonizione Dottor. B. Ermacora. -- La T-lpathia Dott B. Ermacora Rivista dei priodici evarieta : I ienomeni medianici di Stainton Moses.- La morte apparente dei fachiri indiani arti-

    eoli contenitu in 'odici. -- "*Bibliographia' :The Monist, periodinmensile. - F. AhigneuteColonnello di S. Bruno : Albert de Rochas; l.'ex-triorisation de la sensibilit. _ Correspondance.- A propo sitor di Miss. Albott.

    Ls Paocaas sriarrl (juin W)l..alutte:A. Laurentde Faget. -Comits de pro-

    Bagande et de la-fdration runis : P. Sohier. -eux sances chez M'P : Paul Rouget. - Le sau-vage. : -Le mandarin : Alexandre Delanne. - Lespiritisme Lyon : Chevallier. -- La Vrit : Unmedium Amricain. - Le retour de l'hirondelle

    posie) : A. Laurent de Faget.- Fdration Spiriteniverselle; La mort et la vie : Mdium J. D. -Correspondance. - Echos et nouvelles. -- Ncrolo-gie.

    La Massacre (juin l8%) -Socialisme et spiritisme, confrence donnei

    Li e par M. Lon Denis. - L'esprit des plantes.- e moyen d'tre heureux.- Dja vu. - Lesrformateurs. - Penses nouvelles.

    Lux (5 mai 95)l

    Experunge sopra i fenomeni llsici anormali cheawengono in prsenta et d'Eusapia Paladino insomnambulismo. - Dimostrazione dell'esislenzsdi Dio (V. Wahsltuch). -lgteria et spirite (li-Stefani).

    Le meravijlie della scienza(C. Flammarion) Bi-bliographie (A. Cavagnac).

    Lux (6 juin 95). _Esprienze sopra J fenomeni ilsici anormali che

    awengono in presenza Eusapie Paladina in som-nambulisme. G i occultisti frencesi ele Fratellanzauniversale (Fulzenzio Bruni) Dimostrazione dellesisteuza di Dio (V. Wahltuch). Spiritisma speri-mentale : Elena Mninardi). lpnotismo t r a j i S(J. Rei-brach). _

    ii-1-

    spontande Forage sidral originel qui,aprsavoir prlmitivement pntr les enveloppesanimiques du cerveau, a dpos son ton-nerre dans l'oreille comme harmonie, sontincelle dans l ' S i lcomme lumire, son feudans lfme, et son coup de tonnerre dansla parole intrieure.

    Qu'une telle organisation, sans un acteoriginel, persistant, inhrent et crateurcomm Faction gnstique,ne pouvaitnatreet durer, c'est ce qui me semble de la der-nire vidence;

    Cfest ici que se rattache Pide des ancienssur le feu saint Elme, comme feu salutaireet d'un heureux prsage, ainsi que lacroyance, gnralement admise par les his-toriens et les mythologues les plus anciens,en vertu de laquelle le tonnerre tait re-gard comme le langage de Dieu. Mose lui-mme reut au milieu d'un orage et dansla parole qui tonneit sous cet orage les loisdivines de Fhumanit. C'est doncavec raisonque ce feu a t appel sacr.

    De mme que Penfantement de notrepense a de 1'analogie avec Forage sidral,de mme celui du corps en a avec le tellu-rique. Aprs une longue et calme attente,les douleurs de Penfantement commencentdans les nerfs producteurs du mouvementet de la sensibilit comme des clairs inter-mittents. Au milieu de ces douleurs, nn mou-vement de lutte a lieu dans la matrice, jus-qu'a ce q u ' e n nles cris de la patienteannoncent Forage de la parturition, qui s ' e n a m m een clatant et projette dans lemonde Penfant dlivr avec des o t sd'eauet de sang, comme trait de foudre teint.comme parole devenue corps.

    L'enfantement (partus) clt comme unecomplte fcondation cet acte dominant quisemble tre la vie et la mort ; et de mmequ'aprs un acte d'orage atmosphro-tellu-rique tout se rassrne et la nature s'veillepour une nouvelle vie, de mme l'pouse etl'ponx respirent librement et manifestentleurjoie, alors qu'ils trouvent rpte. d l

  • .L _ :.-_ -1*-_- va., ce l a ''

    LE VOILE l)'ISlS 'l'

    La _D|voni (msi cs)Documentsmplour une biqraphie complte deI.-B.AndrG 'n. - Un soci iste pratique: Rol-ert

    Owen, par Aug. Fabre (suite). - ljassurancecontre echmage par J. Pascaly (suite). - Chro-nique parlementaire - Ncrologie : Urto Lagliar-cin1_- La question de la Paix - Mouvement f-ministe - Ouvraes reus - Sans famille, parHector Hulot- ouvement des assurances mu-tuelles - Etat civil du Familistre de Guise-.tns aux personnes dsireuses de visiter le fami-hstre de Guise.

    La uma (juillet 95)Documents pour une bio raphie complte deJ.-B. Andr Godin - Un sociaiste pratique : Robert

    Ovven par Aug.Fabre (suite).-Chronique parlemen-taire - Faits politiques sociaux: Le crdit popu-laire agricole : la r forme lectorale ; l'arbitrageprofessionnel, etc. Question de la Paix--Mouvementministe - Bibliographie : Du travail et de ses con-ditions, par Depesse - Ncrologie : P. A Doyen -Sans famille par Hector Malot - Mouvement des as-ranoes mutuelles - Etat civil du amilistre deGuise.

    La :nu os: Fautes (l juin 95)_

    Nos concours - Pourquoi il faut se dire socia-liste:Gh. I. Limousin - La crise agricole - laquestion sociale (suite et iln); P, Mozinam - Lahaute thologie en France (suite) : L. AL- Fagotsde bois vert : ll. d ' E l : e l o n c e .

    ECJI-ICDS__I__

    Um: : u t n : . n . 1 . s :.fmunrrr-:.Une mdaille d'or, donne . une ambas-

    sade franaise parle roi Thu-Duc, portecette inscription au revers : u La matire,au bout de mille ans, se transforme en or

    dont on fait les mdailles pour transmettre dix mille gnrations le souvenir desvertus. On pourrait peut-tre rapprochercette croyance de celle des Occidentauxde notre moyen ge, qui supposait qu'unrayon de soleil, enferm sous le pilier d'uneglise, devrait se changer en or aprs plu-sieurs sicles.

    . U O

    UN courmsur nxsrsuuElise Reclus, aprs Osvald Heer, con-

    state que les couches houillres du nord del'Amrique sont du mme ge que cellesdu nord de le Scandinave, et que ce fait esten faveur de Phypothse d'un continentseptentrional qui se seraten partie affaiss.(Amrique borale, p. l03.) Comparez avecce que dit Fabre d'Olvet sur le peuple-ment de notre hmisphre par une nationvenue du nord.

    .Snuumuus.

    il

    Nous avons la douleur d'annoncer noslecteurs la mort rcente de M. Saizau Mo-toyossi :esprit rudit et dlicat, les pre-miers membres du Groupe Indpendantd'Etudes Esotriques eurent plusieurs foisPoccasion de l'apprcier. Il est un des pre-miers qui parla du Bouddhisme pratique,en notre France contemporaine.

    Le grant .- Onmusi..

    le prcieux produit, leur double vie intime-ment combine.

    Ce n'est pas le lieu dexaminer ici minu-tieusement ce qui se passe durant ces deuxenfantements sous forme d'orage dans lapoitrine et dans le c S u rcomme leur zoneinterfocale; ni comment, avant et aprs cetacte, les motionsanimantes et c o r p o r i a n t e sse croisent, pleines d'amour ign, dans le c S u r ,ni comment elles s'impriment dans laconscience et se rpandent dans les vaguesharmonieuses du sang ; ou si au con-traire elles sont troubles par le dchane-ment des passions, comment elles prennentla forme du plus imptueux orage qui portepartout et laisse aprs lui le ravage et ladestruction.

    CONCLUSION

    Demme quetoute ntend vers son com-mencement, et nous retournerons nous-mmes au point d'oi1 nous sommes par-tis et nous concluons par cette remarque,

    que si l'on considre tous les progrs ci-des-sus mentionns, accomplis de notre tempspar la chimie et la physique, il sera videntqu'on les doit surtout l'art et a la persis-tance qu'elles ont apports dans l'examendu procs ign de la foudre.

    O n'a-t-on pas atteint avec l'lectro-magntisme, et a quelle puissance ne s'est-on pas lev par lui?

    Oui, ses tincelles sont devenues des traitsde foudre au moyen desquels, d'une part,on tue et l'on dissout, et de l`autre on rg-nre les produits minraux assoupis de lanature, moyennant le procs ign de la vie.

    La dcouverte chimique de la poudre acanon est-elle autre chose que la foudrerecueillie et caresse, qui n`a besoin quede Fexcitation d'une tincelle pour passersubitement un procs ign 'I

    Ce que la physique a obtenu de merveil-leux parla vapeur consiste seulement dansForage moiti dchane selon le procesign ordinaire, par la compression de l'va-

  • s LE VOILE D`ISIS .'.__.__..

    Bill llEL, diteur, 79,fauhuurq Puissunnire, Paris4 _ -I Vient de paratre: ,

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    poration, et transform sur les limites p-rilleuses de l ' i n a m m a t i o net de la dtona-tion en une puissance motrice par laquelleil a. t donn l`homme de vaincre g l o r i e u :sement le temps et Pespace sur la terre etsur l'0can. : `

    A TROISIME TUDESURIARCHITECTONIQUE on I,'oIzGANIsME HUMAIN

    ou LA TRIPLE vm DANS L'(EUF. - L'(EUi*`TRIPLE DANS LA vm

    Ex ovo, in ovo* et par ovmPlus nous observons Farchitectonique de

    Porganisme humain et plus nous acquronsla conviction qu'elle n'est autre que celle dePorganon de la mathse; nous pourrionsmme d n i rcelui-ci comme image pri-mitive et prototype gnral de tout lergne organique en tte duquel se trouvei'homme.

    Si nous sommes maintenant x ssur'Parchitectonique de Porganisme humain,

    ___ qq

    ppp pp

    il nous sera facile de suivre celle qui endrive pour le rgne animal et vgtal, etqui adj t indique lorsque nous avonstrait des signes caractristiques. '

    En effet, si nousjetons un coup d ' S i lsurles organes extrmes extrieurs du corpshumain, savoir sur les pieds et sur lesmains, la dcade accomplie nous frappevidemment dans les dix doigts des uns etdes autres.

    `

    Une triple rptition de cette dcade alienaussi dans les petits os du carpe et du mta-carpe des mains, du tarre et du mtatarredes pieds et dans les deux mandibulesdentaires. Cette rptition correspond eiac-tement au ternaire individualis dans l ' S n ftriple, nommment . l ' S u fcphalique,thoracique et abdominal.

    (A suivre.)

    E