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ÿz1'*sr#v=r*' Sixième année. 23 octobre 4895. Numéro 218. LE VUILE ll'lSlS I JOURNAL HEBDOMADAIRE D'ETUDES ESOTÉRIQUES þÿ v - : - N LE DIRECTEUR 2 PÀPUÈ _ Rédacteur en chef : Luclu Illllllil. "'°""°° P" smeuim dolallédaotiou: P. stoilmnoelsistni "'°*i"° P" ~*'~l.ï.l0-Ø ILE HASARhJ Le Numéro : 10 Centimes i-:Î-_-_Î1 ÎÎi ^B°"""'E"" ÀDMINISTRÀTION &. RÉDÀCTIÈÎH->* ^5°'f"5"5NT3 au __ 1 _ H' _ '" _ __ , ,,._ 79, Faubourg Poissonnière, 79 U, A, [ï"'f"Îpf"f"f°",. sul Il ...... 8 - ' "'5°'°" ~---- ' _ °P^R1S þÿ ' l a o l r l u a e x n ' Î Î . Î 25-0 L ~, 0 I C'est cette Loi vivante et organisatrice A- dont les racines ténébreuses et les fron- Nos lecteurs se' souvi_ennent sans doute cl?-une suggestivejbrochure - l'Orientation -que j'eus labenne fortune de leur pré- senter il y a quelques mois. - M. Henri Dubéchot vient d'en livrer la suite au pu- blic,en une trop mince plaquette est ex- primée la fleur de toutes les gnoses et de tous les mysticismos. Douze paragraphes con _.ennent l'indica- tion de la Voie qui conduit au pronaos du sanctuaire. « La Voie qui peut être expri- mée par la parolen`est pas la Voie éternelle, le nom qui peut être donné n'esti pas le nom éternel. L'E'rns sans nom, est l'ori- gine «lu ciel et de laterre; avec un nom il þÿ e sû à mère de toutes choses. C'est pourquoi loi'squ'0n' marche constamment dans la vérité, on voit son essence spirituelle; lors- qu`onest esclave de l'erreur,on le voit sous une forme þÿ b o r n é e . : : Ainsi s'exprime le Tao sur cette conception archétype, qu'ontincar- née tous les initiateurs de Phumanité. M.Du- béchot a entrepris del'indiquer à nouveau « la voie profonde difïicile à comprendre, qui est celle de la connaissance. Elle échappe au raisonnement, n'est pas de la na- ture du raisonnement. Tel le ciel, telle par sa nature, la þÿ L o i . : : (Çakya-Mouni.) daisons z .- ennes accomplissent dans les siècles de iècles la libération immense du Cycles et des êtres, å la communion de laquelle nous sommes conviés. M. Dubéchot a su le faire avec cette éloquence touchante' et simple, cette_ humilité de langage qui donne un charme si pénétrant aux prédica- tions des mystiques du moyen âge,avec les- quels il a, du reste, plus d'un rapport. Sa science et son érudition n'en sont pas' moins profondes, pour être voilées tra- vers les développements desmaximes sym- boliques du Christianisme ou du .Boud- dhisme, se montre cà. et là, la forte char- pente de tout un système hiéroglyphique appliqué aux trois règnes de la nature- phy- sique,comme servantà synthétiser le mou- vement d'opposition des races humaines. A ce sujet nous signalerons tout particu- lièrement une profonde étude sur le prin- cipe dynamique de la race juive. L'espace nous manque pour énumérer toutes les beautés de ce livre précieux; ter- minons en espérant avec lui le règne de Celui dont il a été écrit: « Je suis la Voie, la Vérité et la Vie, nul ne peut venir au Père que par moi. þÿ : : Et : « Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marche pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière

Le Voile d'Isis - 1895-10-23 - 218

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Le Voile d'Isis « organe hebdomadaire du Groupe indépendant d'études ésotériques de Paris » (1890-1935). Revue ésotérique française publiée à Paris par la Bibliothèque Chacornac, fondée par Papus (Dr Gérard Encausse), consacrée à l'occultisme

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    Sixime anne. 23 octobre 4895. Numro 218.

    LE VUILE ll'lSlSI JOURNAL HEBDOMADAIRE D'ETUDES ESOTRIQUES

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    LE DIRECTEUR 2 PPU_

    Rdacteur en chef : Luclu Illllllil."'"" P" smeuim dolalldaotiou: P. stoilmnoelsistni "'*i" P"

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    L V ~, 0 I C'est cette Loi vivante et organisatriceA- ' dont les racines tnbreuses et les fron-Nos lecteurs se' souvi_ennent sans doute

    cl?-une suggestivejbrochure - l'Orientation-que j'eus labenne fortune de leur pr-senter il y a quelques mois. - M. HenriDubchot vient d'en livrer la suite au pu-blic,en une trop mince plaquette o est ex-prime la fleur de toutes les gnoses et detous les mysticismos.

    Douze paragraphes con _.ennent l'indica-tion de la Voie qui conduit au pronaos dusanctuaire. La Voie qui peut tre expri-me par la parolen`est pas la Voie ternelle,le nom qui peut tre donn n'esti pas lenom ternel. L'E'rns sans nom, est l'ori-gine lu ciel et de laterre; avec un nom il e s mre de toutes choses. C'est pourquoiloi'squ'0n' marche constamment dans lavrit, on voit son essence spirituelle; lors-qu`onest esclave de l'erreur,on le voit sousune forme b o r n e . : :Ainsi s'exprime le Taosurcette conception archtype, qu'ontincar-ne tous les initiateurs de Phumanit. M.Du-bchot a entrepris del'indiquer nouveau la voie profonde dificile comprendre,qui est celle de la connaissance. Ellechappe au raisonnement, n'est pas de la na-ture du raisonnement. Tel le ciel, telle parsa nature, la L o i . : :(akya-Mouni.)

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    daisons z .- ennes accomplissent dans lessicles de icles la libration immensedu Cycles et des tres, la communion delaquelle nous sommes convis. M. Dubchota su le faire avec cette loquence touchante'et simple, cette_ humilit de langage quidonne un charme si pntrant aux prdica-tions des mystiques du moyen ge,avec les-quels il a, du reste, plus d'un rapport. Sascience et son rudition n'en sont pas'moins profondes, pour tre voiles ; tra-vers les dveloppements desmaximes sym-boliques du Christianisme ou du .Boud-dhisme, se montre c. et l, la forte char-pente de tout un systme hiroglyphiqueappliqu aux trois rgnes de la nature- phy-sique,comme servant synthtiser le mou-vement d'opposition des races humaines.

    A ce sujet nous signalerons tout particu-lirement une profonde tude sur le prin-cipe dynamique de la race juive.

    L'espace nous manque pour numrertoutes les beauts de ce livre prcieux; ter-minons en esprant avec lui le rgne deCelui dont il a t crit: Je suis la Voie,la Vrit et la Vie, nul ne peut venir auPre que par moi. : :Et : Je suis la lumiredu monde; celui qui me suit ne marche pasdans les tnbres, mais il aura la lumire

  • 2 LIYOILBDUN

    de la vie. En vrit, je vous le dis ; si quel.qsfun garde me parole il ne mourraja-mais. : . Snnm.

    Gomtrie Symbolique(Suite)

    E119 Iwt du fond du c S u r ,qu'el*Io ri-chauffe et rjouit doses pntnnts e u v e s j u q u u .cerveau qu'elleinq_L1ilQ douleu-Qeusementtout d'abcrd en semant le trou-ble parmi* les b r o sarborescentes encpha-liques qui gnrent et retiennent la raison

    Mais le calme et la paix reuaissent bienvilo- Le u xascendant 'du m dsir :estmont j,usqu'. lis. Atma : : qui le reoitcomme un pieux hommage de future vassa-it, et le dverse nouveau transform,

    I_divinis, sur les principes infrieurs, quireoivent alors, la Foi, l'Esprance et,1'A-mour, selon la nature des aspirations, desaffinits physiologiques et psychiques delftre favoris par un phnomne analogue., celui que nous venons dndiquer.

    Undss caractres de la troisimeapplieaftionque l'onpeut faire lagomtrie symbo. l i q edu_Ion kabbalistique (nombre 1 0 d e :lanumration hbraque,l )< 0 :_-_ l)est dh.

    EFITUIDES 19

    LA MATHESEmr lnarthie et Hiturthia de l a i r i e n S t

    du D* Jean MALI-*Arrr de uoN1'!-:mzccxotraduites par christian OSIBOWSKI

    (Suite)

    Ils u'ontz aucun repos, pas. plus qu leuc-embryon, dont le sommeil est limit pax: letemps d'arrt qui se fait entre la systole etla diastole, de mme qu'entre Pusprationet Pexpiruon des poumons. En contactimmdiat avec l'atmesphne., cn, peut r o g e r - :derlesgoumcns comme deux d e u Spompesfaulanles et aspirantes, touiours en mouve-.ment.I)ans_ tous les deux, le temps prdcmineencore l'espace. Danstcus les deux aussi les o r t s d umouvement toujoum vains, ten-~dans . la. roms du triangle et, du carr,

    mir une r e S e m b h n c efr_

    I'A leph symbolis par le Bstelsur dude Papua (fk. 3).

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    Ainsi roprso-MG, il estpourfesprohuuune simple hlice, ursaxiome demcaniqusindustrielle; pour des esprits plus c u l e'est un axiome de mcanique QQSH e n npour les occultistes, il reprsente lesattributs dela Nature na turante, le mys-tique symbole de l'espx-it tcujsuzs en veil,toujours en mouvement ; c'est la gnrationsous toutes ses formes.

    Dt: quaotrimeaspect du* ind, nous u'eudirons autre chose, sinon que ceux quiontdit en avoir compris le symbolisme ontpass pour fous aux* yeux des ignorentcomme ceux des savants ; et cependsutoetaspect ( g .4) est la reprsentation gmphque de la quadfalurc- du cercle qu~'Eliplm

    produisent la forme rhombode qui estcclledes poumons. Dans leur* fonction- im-csssante et dans leur c o n g u r a t i o n chu-geante, s ' o u v r e :et se conclut l ' e x i s t e n c e p 8 : -tente et latente, Pengendrement intrieuret extrieur de l'homme, dans le- temps leplus court dans Pespaee- leplus exigu.

    Les veines et les artru des poumons-sontles cordons vasculaires qui unissent Petbryou thoracique. t ses placentasr Commnous le verrous plus loin, ilya dans ldeux poumons un smnios atmosphriquequi' se forme par l'aspirst0n etque Petpl-rstion fait dispamitcei Cette vsiculeanionne animale a poux- effet. de matt"le saugteurappcrt intime avec l2stmcsphbNDans l ' S u fthoracique c'est Panimalit qllldomine et il devient (pour parler commelslanciens) l'org~ane igu par excellence.

    Ifengendrement extrieur ainsi obtenudans Patmosphre- passe d'un- ct, dal* litbrmaticn dusang la vohtilisaticmgammtandis que, dfun sutrec6t,.dans lcrgsnistlt

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    Lvi explique sans la dvoiler dans sonDogme e t i t u e l .

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    La llgure ci-dessus est aussi la reprsen-tation du mode actif du mouvement per-ptuel, lequel ne peut exister en tant quemouvement pondr qu'avec l'opposition'ncessaire de la raction correspondanteen sens inverse qui ooexiste insparable du'mode premier."

    Et c'est encore cette raction bienfaisantequi multiplie potiquement, dans un acte'd'amour indicible, le iod mystrieux, quiYhumanise et le transforme en une Rosemystique cloue sur la croix sainte etuniverselle, offrant son doux et pntrantparfumpour la rmission des_erreurs.

    SAINT-LLNNE8.

    BibliographieDeux livres de philosophie libertaire vien-

    nent de paraitre quelques semaines dedistance: La douleur universelle (1), parSbastien Faure, La socit future (2), parJean Grave. Les auteurs sont bien connusde tout le monde, tant par leurs ides radi~cales que par le procs qui les rendit com-pltement clbres, dont on se souvient etdont on rit encore. Rglementer la libert'de la plume sous une Rpublique, cela d-passe Pironie la plus mordante, et m'estavis qu'on ne saurait trop lutter contre detels abus intolrables!

    S. Faure et Jean Grave n'ont d'alleursnullement tenu garde des avertissements dela police; ils poursuivent leur propagandeavec la mme ardeur; je mentionne cesdeux volumes nouveaux, respectueux de-vant le courage des crivains trs hardis, et_parce qu'ils sont dus une plume toujourssincre et de bonne foi.

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    Ils peignent d'ailleurs admirablementl'tat de pourriture, indiquent le degr decorruption auquel est arriv la socit mo-derne des capitalistes, des oppnasseurs. Nul

    (l) Savine. diteur, 18%. 3 fr. 50 4(2) Stock, diteur, 185. 3 0.50

    il devient, comme sang g ,la substancedes muscles et des libres.

    De mme que l'em bryon etles plaoentas duventre transportent ala poitrine leur ali-ment animal dans la lor-mation du sang, demmoagissent Pembryou et les placentas dela poitrine, au moyen de leur proces san-guinsurlev a l'etat de flamme lumineuseJIIIO, dans un but d'animation et de vi--eatton de l'emb1-yon crbral et de sestunes nerveux.

    ~ cavrr citrnauousLa cavit abdominale est protge par des

    'muscles dans sa longueur, la cavit thora-cique Pest extrieurement dans sa largeur-pardes ctes et par des muscles; le cerveau*Pest bien plus encore par une enveloppeovale osseuse qui le renferme.

    - Dans la premiere cavit rgne un mouve-*vement vsrmiculaire prlstaltlque s'excu-talt sons la forme spirale ; et c'est ainsi que a a g u r el'ellipsode allong se laisse expli-quer. -Dausla seconde o Pexpausion et le

    contraction ont lieu dans le sens de la lar-geur, il fallait aussi que son revtement pro~tgetleslimltes menaces du passage de l'el-lipsode au spberoide. Mais dans la cavit c-phalique dontla sensation plus n eetle mon-vement plus doux ne s o u r e n tpasla moin-dre perturbationprovenue de l'extrieur,oPembryon plus grand et plus dli s'appro-prie toute la cavit et meme ne tolre pasle voisinage immdiat de ses placentas, lesyeux et les oreilles, mais comme de vraissatellites, les relegue vers son orbite, ilfallait une limitation plus troite, celle ducrane; ll se fait un mouvement dans lecerveau et quel est ce mouvement, c'est ceqn'il est d l i c i l ede rsoudre. comme pre~mier ternaire de Parchltectonique humainell contient aussi la racine des d l e r e n t smou-vements apparalssant dans les ternaires sui-vants, d*une part comme ligne manque, etde l'autre comme cercle mal russi : leurreflet prdominant dans le cerveau devaitprendre la forme de la cissode, qui P h d

  • 4 LE VOILE D'ISIS

    homme honnte ne peut rester impassibledevant la misre de la classe ouvrire, etdans son for intrieur - s'il craint l'opiniondu monde, le qu'en dira t-on du capitaliste outrance -- il doit souhaiter la transfor-mation de la socit qui se meurt de sesexcs, de son autoritarismo inoui... Maisquelle sera la socit future alors, sanscastes ni tyrans ? Lisez l'ouvrage deJ .Grave ;comment se fera la Rvolution, quelles r-formes faut-il accomplir?Etudiez la Douleuruniverselle de S. Faure. Seulement - caril y a un seulement - un gros! - les au-teurs dcrivent une plante idale, sautent pieds joints au-dessus des lois de l'volu-tion et de la sociologie, des instincts del'homme. Oui, nous croyons un avenir depaix et de solidarit, d'amour, de bonheur;mais nous sommes convaincu que les r-formes s'ef`f`ectueront peu peu, suivant lesdonnes volutionnaires - quel'humanitse transformera progressivement et que'diffrentes formes de socialisme - de plusen plus parfaites - prcderont l'Erc de lalibert individuelle absolue prne par l'a-narchie.

    Mais il faut tudier des livres sincres telsque ceux de Faure et de Grave, car s'ils noussemblent trop idalistes, nous ne devons

    en effet a celle remarque au milieu du frontentre le nez et les sourcils (1).

    De mme que le c S u rpasse l'tat de sangcoagul dans les b r e set dans les musclesen revtant ainsi son intrieur et son ext-rieur selon sa formation spontane, demme le cerveau transforme sa substancemdullaire, en substance tendineuse et os-seuse. Comme le galea aponeurotica a l'ex-terieur, les mninges sont Pintrieur, leprcipit tendineux de cette coagulation, demme que le crne en est le prcipit os-seux.

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    L ' S u fcrbral comme Fellipsode orga-nique le mieux additionn runit en lui toutala fois le caractre des vivipares et desovipares, ceci se voit encore dans la sub-_stance et dansla phosphorescence de la boteosseuse et dans la conformation de cettesorte de placenta nomme area vasculosades ovipares, que l'embryon cphalique re- :1

    1 V. la 1" Etude.

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    point oublier qu'ils prparent les esprits .la venue du messianique progrs.

    Jonuvsr-Casranor.

    _Chez CHAMUEL, diteur, 79, FaubourgPoissonnire, viennent de paraitre deuxcurieux ouvrages de Manius Dncm-:svn: 1Les Microbes de l'/istral. (1 vol. in. 16avec grav. et 1 pl. hors texte, 1 fr. 50),deuxime volume de la srie des principesde physique occulte, est l'tude, d'aprsles donnes strictes de Flectrodynamiqueet dela cintique des gaz, de ces entitsinvisibles que l'occultisme dsigne sousle nom gnrique d'lmentals, et dontles manifestations mal tudies ont donnnaissance aux lgendes sur les gnies, lesrevenants, etc. Des expriences de Fresnel,Helmholtz, Becquerel, Berthelot, Poincar,etc.,l'auteur a su tirer avec autant de clartet de prcision que

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    LE VOILE D'ISIS 5

    avec ce que l'on sait dj, et qui serviront guider les exprimentateurs..`. Je trouve1-trs vraisemble votre dveloppement de l'astral partir du cristal et je m`tonne- raie qu'on n'arrivt pas confirmer et prciser cette manire de voir.

    L'Eternel Fminin et Ie Mcanismede l'amour (broch. in--i6, 1 fr.) est uneluxueuse plaquette, avec couverture symbo-lique en couleur, dessinepar Oswald Wirtho Marius Decrespe, d'un style lgant etbien moderne, analyse la sphinge tant captivante et cruelle la fois qu`ternel- lement serala Femme, et donne, d'aprsla magie, une sduisante explication du m-_canisme de l'amour physique, moral et in-tellectuel. Toutes les femmes voudront pos-sder ce Vade mecum de l`amoureuse.

    unu

    ~ M. de Thomassn, notre dlgu pourl'Allemagne, a donn dans les Interna-tionale Litteraturberichte de Leipzig,(4 septembre 1895), une tude dtaille surla littrature spiritualiste et thosophique,dans laquelle notre mouvement est dcritavec de grands dtails.

    nature tendineuse du diaphragme. Une preu-ve encore plus concluanto s'en trouve dansles nervi phrenict qui passent comme deuxcordons nerveux, du cerveau dans le dia-phragme. Le rapport le plus troit du cer-veau au diaphragme ne se laisse point m-connatre non plus eu pathologie, commePattestent d'un commun accord la phenitisparaphrmtfr.

    De cette manire le diaphragme seraitd'a-bord un produit comme formation tendineu-se et du c S u r ,dvelopp plus tard, commeformation musculeuse, et dpendant de l'unet de l'autre. Les oiseaux. qui n'ont point dediaphragme, ont aux deux cts extrieursde la poitrine un organe correspondantd'une nature tendineuse et musculeuse etquiles -aide a voler. Les recherches intressan-tes de Bartels relativement a l ' i n u e n c educerveau sur la respiration, acquirent, d'a-prs cette vue, une bien plus grande impor-tance et une bien plus haute sanction. Ellesconcordent mme avec les vues spciales de

    Tlllit illllliilllililllllli l l tMHPBSCONTENUES DANS LES NUMROS

    98 . [BO .

    DU VOILE D'lSIS

    4 .ANNEdu 4 janvier 1893 au 28 fvrier 1894

    T

    'raiismns (les). (llphas Levi.) 1l6-l.Tarot (Un commentaire du). (G. V i t o u S . )

    110-l.

    Tlgraphie sans l s .(E. B.) }27-4.Tlpathie. 138-5, l4l~8.Thtre. La l l ea Blanchard (Odon). - Le

    carrosse du Saint-Sacrement (Odon) _(Lon Bazalgette.) 102-8.- l'Argent d'autrui (Odon). (Lon

    Bazalgette.) l04~8._

    - l'Empereur, par Charles Grand-mongin. (Paul Laurencin.) 141-8.

    Traitement de l'me humaine (des trois po-ques du), par Louis Claude de Saint-Mar-tin. 112-1.

    i1

    Troxler sur la circulation dans l'tat desommeil et dans l'tat de veille, selon les-quelles l'homme s'endormirait dans le c S u ret s'veillerait dans le diaphragme.

    Le cerveau comme embryon consiste en unesubstance pulpeuse uniforme, qui ' o r eleplus beau contour ellipsoide. ll est situ ho-rizontalement comme le premier organe su-prieur, il pose sur l'axe osseux longitudinalde l'pine du dos et se meurt dans toutes lesdirections. Excluant de sa substance mdul-laire tous les vaisseaux sangrouge, il leslimite a la priphrie de sa substance certi-cale.

    Le cerveau est le gardien _et le protecteurle plus rel dela forme ovoide, en oppo si-tion avecle c S u r ,qui ne formeque des anas-tomoses ou des placentas et se confond pres-que en eux. Le cerveau n'accorde, commeconservateur de la forme ovode, a ses sa-tellites placentaires, lesyeux et les oreilles,quoique exclus du crne, que la terme ellip-sode. Le systme vasculaire meme qui va

  • _?-

    0 LEYOHJE DTSIS

    U

    Uniforme (l') et la lvre.(A.Galanti.) 143-6.

    V a l r o ,au point de vue psychologique.(E. Bosc.) 115-2.

    Visions (les) du Tasse. 147-7.Visite (une) la voyante d'Yseure. (Ch. Go-

    dard.) R50-2.V

    S?

    Yoghis (les) et les Fakirs.(H0racePelletie1'.)145-2.

    '

    0

    P o s m

    Communiantes (les). (Emile Goudeau.) 100-5.

    A

    Credo. (Marius Decrespe.) 137-6.Fii re. (Louis Lavigere.) 143-7.

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    Isis soulve son voile. (A. Coslet.) 116-8.Vision d'unsoir. (Maurice Larperts.) 106-

    ll5-8.Vision mystique. Amour posthume. (Ivan-

    Dielschine.) 118-8.- Fin de sabbat. -

    122-7 .

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    Lettre de Roger Bacon sur les S u v r e ssecre-tes de la nature et de Part et sur la nullitde la magie, traduite. et eommentee parAlbert Poisson. (J. A. V.) 107-2.

    Livres (les) trops peu connus. 102-2, 105-3.Magntisme (Ie) curatif, par A. Bu. (Marc-

    Eaven.) 113-7 .Nicolas Fiamei, sa vie, ses S u v r e s ,ses ton-

    dations. (George Monture ) 138-6. 139-6.

    _

    au cerveau, nommment les deux artrescervicales, abandonnent, avant d'y entrer,leur direction normale, font d'abord quel-ques dtours et forment e n nun enroule-ment presque circulaire. Comme organecentral il est aussi divis en dualisme et enquadrupliclt nommment dans ses deuxhmisphres, en cerveau et cervelet. De'plusil a quatre veniricules, dont la forme mme,d`apres les reprsentations anatomiques, estelliptique.

    La quadrupliclt qui ressort du grand etdu petit cerveau se manifeste plus loin dansles quatre pdoncules qui forment un cordoncommun (medulla oblrngata). Il en est demme de la quadrupliclt du c S u r ,d'osor-tent aussi quatre grands rameaux.I a moelle pinire parcourt tout l'axe de

    longueurdu squelettetandis,quele dualtsmedtermine des nerfs du mouvement et dusentiment correspondant la substance cer-ticnle et mdullaire, pntre du cordon m-dullaire dans la cavit de la poitrine et dans

    celle du ventre, o ils se terminent en gan-glyons ovodes. Pareille chose a lieu dansles r a m i c a t o n sdes grands cordons desvaisseaux sanguins et lymphatiqnes parcon-rantl'sxe de longueur, dont les premiers s ' e o r c e n tde former partout des anasto-moses, tandis que les derniers s'attachentide petites glandes lymphatiques ovodes.

    Ce p. rcours des trois systmes vasculairesdans le sens de l'axe de loogneur,a non seu-lement Pavantsge, nu moyen de ses rayon-nements, de se diviser et de-se rejoindre depart et d'autre dans les trois cavits, maisaussi celui de pourvoir communment auxappareils sexuels de den: sortes situs a sesextrmits dans les deux bassins, crbralet abdominal .

    Apres ce dnalisme nonc du cerveau,nous en trouvons un pareil dans les quatrecouches optiques. La partie mystrieuse ducerveau est sans contredit, le cenlmm ovale,o le cerveau reoit, au plus profond de sonorbite, sa forme ovode ainsi protge. - 1

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    LB von.: 01818 'I

    Noces (les) de Sathn,|ar Jules B o i s . ( A l l : r tJnoonm) es-2. -

    Origines de l'homme et des espeeaanimalea,par Mgr Maupied. 102-2, 105-3.

    Pre (le), roman par Mme Jeanne France etM. Achille Magnier. 122-7.

    Prinak. par Pascd-Estienne. (GeorgeIontire.) 129-4.

    Phnomne (le) spirite, tmoignage des sa-_vants, par Gabriel Delanne. (George Mon-:fe-e.)1ss-mas-2.

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    '

    Psychologie (la) devant la science et les sa-vants. 131-7, 133-8.

    Thonomie, dmonstration scientifique dePexistence de Dieu,par Ch.Fauvety.l40-7 .

    ORDRE MARTINISTEL'ouverturo des travaux de la. T... P...

    Hermanubisest faitele 17 octobredor-nier enprseuoe Tune lite de Martinistes.L'ordre des travauxpource tte sesson,les d-cisions administratives et une courte cau-serie du Prsident ont rempli la Tenue.

    Nous rappelons . ms lecteurs que les

    Prrfaib et l SParfaite: de Y g l i s egnotisque sont admis en qualit de visiteurs ces tenues, ainsi que Ms. pourvusau moins du grade de Rn. T.' .

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    llllllYBl'llll'0 llBS 00lll`8 lit f l t * l l l l l l l l l l llitIIIWUIH tl dll Isla!!!

    1/cole pratique de Magntisme et deMessage quivient d'tre classe parmi lesgrands tablissements de Penseignementsuprieure libre rouvert ses cours lelundi 14 octobre, devant de nombreuxlvesetque-lquesemaeurs. M. Papus, di-recteur adjoint de l'eole a prononc uneallusion trs applaudie.

    Le programme des cours ainsi fix pour3 mois: Le lundnphysiologiooylthtique,professeur Parus; le mercredi physiquemagntique, professeur M.-DURVILLE; levendredi histoire du Magntisme.

    Ceux qui dsirent obtenir le diplme deMagntiseur masseur praticien pour s'enservir au point de vue professionnel ou quidsirent seulement acqurir les connais-sances ncessaires pour appliquer le- ma-gntisme au foyer domestique, doivent sefaire inscrire la Socit magntique deFrance, 23, rue Saint-Merri, de 1 heure 4 heures.

    Le grant : Gmmusi..

    Les plus anciens anatomistes ont remar-qu dans une de ses parties une apparence(organes gnitaux qu`iI*s ont nommefesnsmates. En gnralhnous considronsenseignes du cerveau, quel que seit le nomqn'on leur donne, comme des formes, mys-tiques isoles,den1les~sultstrats ne mnt sou-vent qn'assoupir le sens de- lfanatomiste vul- r eet ne lui o r e n tgure qu'une imagedela vie spirituelle. Eide seule que dansPongune elrbrav git la preilgn-ration en-tire de Porganiame, que les trois* embryonsl*ims,de mme que le nombre triple sser, g n r e n tle premier* ternaire organique,cette idee seulmpeui-tre, a pu servir |utre~fois a clairer cette obscure rgion. -

    Ainsi l'embryon crbral, en outre de sonrapport gnral plus haut allgu, par lamolle pinire avec tout l'organisme a unrapport extrieur et immdiat en mme'temps par lui-mme et par ses satellites pla-centaire: avec le sldral. Ses lments ext-rieurs (et pour cette raison aussi, ses l-mentsintrieursl sont la lumire et l'har-

    mone. L ' S lcorrespond au premier, demme que I'oreille au second ; tous les deuxsont* dtermins dans la forme ellpsoldecomme organes sensuels. *

    Du centre du cerveau entrent dans lesyeux, deux nerfs optiques, comme cordons*nerveux, ils forment la rtine au moyen dbrseaux radis en opposition avec les anes-tomoses l A ces nerfs, se joint des *deuxcts un S u f t r m e m b r (le globe de* F S i l ) ,comme si toute la vie* de P S a l 'triple de l*'or-ganisme avait t rsume en lu~i*.

    Les trois* enveloppes sont* tout a fait trans*-parentes, remplies du fluide le' plus purgproi-,tg contre les atteintes du dehors, pardeux paupieressous forme de Pvreset pour-vues dans leur milieu d'un os*lucts'(pupi*l{el'qui prside feutre libre d'e* la* lumiere.

    De mme que I ' S i l , a y a n treu en lui: Pom-bre et la clartd, les a transformes en' images*lumineuses, de mme l'oreilfe*reoit* les sonet Pharmonie sous des* figures- chiadnfqweset les *transforme en successions m d l o d l * - :ques.

  • Is LE VOILE D`ISIS' '

    BIIAMIIEL,diteur,79,iaubuur Puissunniro, Paris' '

    _

    Vient de paratre : '

    Marius DEGRESPE

    LES i'!!!Q L"T"iLe I-Ienri JDTJIBECOT

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    .

    -* UORIEYTATIONII. *- LA. ]L...C)I

    ' Brochure grand inf-8.

    D' Th. PASCALLES

    Sept principes de l'Hummeou sa constitution occulte, d'aprs la Thosophie

    i

    Un volume in-*l8 jsus . . . 2fr. - -

    Si l'on considre d'abord l'oreille ext-rieure (auricula), ne reconnat-on pas laforme,d'uu S u f f e n d uen deux, la surfaceduquel des prominences et des sinuositsapparaissent dans une disposition acousti-que, partageant la plus belle conformit avec l ` S i lellipsoide parce que l`angle de rflexiony correspond exactement a l'angle d'inci-dence.

    L'oreille aussi est trimembre. Elle con-tient trois atmosphres, trois orifices (fora-mma), nommmentouverture extrieure,meatus, le /oramen rotundum et le fora-men ovale, qui sont unis ensemble par troistubes cartilagineux. Uoreille a aussi soniris, comme l " S i l ,d'une structure d i r e n t eil est vrai, mais toutefois form pour lemme but, nommment la peau du tympandestine adoucir Pentre des sons,qui sontadmis dans le conduit en spirale et la formeovode du canal susdit.

    Celui-clreoit du cerveau,comme cordonsnerveux, les deux nerfs acoustiques, de la

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    mme manire que les deux nerfs optiquespntrent du cerveau dans les yeux. L ' S i let l'orelle diffrent des autres pla-

    centas, non seulement par la forme ovodequ'ils reoivent du cerveau,mais aussi parcequ'1ls ne sont pas situs dans l`enveloppe etdans la cavit mme de Pembryon central.C'est pourquoi nous les avons nomms deprfrence satellites. Ils renferment tousdeux un cartilage dans lequel s`tendeut seu-lement les cordons nerveux et un prolonge-ment de Penveloppe du cerveau, nommdura mater. Ce sont les organes libres etspontans du son et de la lumire, et ilsprovoquent, pour ainsi dire, la nature ext-rieure.

    (A suivre.)

    . m