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POSTERS 331 réduction de la charge bactérienne justifie sa pratique sur des plaies infectées complexes. La nouvelle génération de VAC offre une utilisation facile à domicile, ce qui permet de réduire la durée globale d’hospitalisation. doi:10.1016/j.jmv.2010.07.098 P24 Anévrysme tuberculeux de l’aorte abdominale M. Bouayad , Z. Bouziane , B. Lekehal , Y. Sefiani , A. El mesnaoui, F. Ammar, Y. Bensaid. Service de chirurgie vasculaire, hôpital Ibn Sina, CHU de Rabat, Rabat, Maroc Mots clés : Anévrysme de l’aorte ; Tuberculose Objectifs.— Rapporter deux cas rares d’anévrysme aortique d’origine tuberculeux et faire le point sur les spécificités thérapeutiques de type atteinte artérielle septique. Introduction.— La localisation artérielle de la tubercu- lose est classique mais l’atteinte aortique est rare. Il s’agit souvent d’anévrysmes et de faux anévrysmes. La rupture en représente un risque majeur, imprévisible et létal. Leur pro- nostic est conditionné par la précocité du diagnostic et du traitement. Matériels et méthodes.— La première observation est celle d’une jeune femme de 36 ans avec antécédents fami- liaux récents de tuberculose, qui nous a été adressée pour prise en charge d’un anévrysme de l’aorte abdominale. L’angioscanner thoraco-abdominal montrait un anévrysme de l’aorte sous-rénale sacciforme avec un ganglion para- aortique. La patiente avait bénéficié d’une mise à plat et d’une greffe prothétique par un tube aortique. Les suites opératoires étaient simples et l’histologie de la coque ané- vrysmale et du ganglion était en faveur d’une localisation aortique de la tuberculose. La patiente a été mise sous traitement antibacellaire pendant six mois avec une bonne évolution. La deuxième observation est celle d’une jeune fille de 13 ans qui consultait pour des douleurs abdomi- nales fébriles, avec une altération récente de l’état général. L’examen clinique trouvait une masse abdominale bat- tante et douloureuse. L’angio-IRM thoraco-abdominale avait montré plusieurs petits anévrysmes sacciformes de l’aorte thoracique descendante et deux grands faux anévrysmes de l’aorte abdominale sous-rénale. La patiente avait bénéfi- cié d’une mise à plat des faux anévrysmes sous-rénaux avec reconstruction prothétique in situ par un tube aortique. Les suites opératoires étaient simples. L’étude histologique de la paroi aortique était en faveur de la tuberculose. Un trai- tement antibacillaire a été entrepris pendant six mois avec une bonne évolution. Discussion.— L’atteinte aortique de la tuberculose est souvent sous forme de faux anévrysmes sans paroi propre, ils sont développés à partir d’une perforation de la paroi aortique, et de ce fait, le risque de rupture est élevé. Celle-ci est imprévisible et entraîne jusqu’à 50 % de mor- talité. La chirurgie de ces anévrysmes est indiquée en urgence, elle consiste à une mise à plat de l’anévrysme avec reconstruction prothétique in situ de l’aorte. Le traite- ment antituberculeux est systématiquement associé, mais sa durée optimale n’est pas définie. Elle est au minimum de six mois. La possibilité d’un traitement endovasculaire par les endoprothèses aortiques a été proposée par certains auteurs, mais sans recul suffisant pour juger de sa place dans ce type d’anévrysme septique. doi:10.1016/j.jmv.2010.07.099 P25 Le VRS, logiciel de simulation du retour veineux : confrontation entre les pressions veineuses simulées et les pressions mesurées, chez le sujet normal et dans l’insuffisance veineuse M. Chauveau a , P. Gelad b , F. Cros b a Fontenay aux roses, Arcueil, France b Laboratoire Innothera, Arcueil, France Mots clés : Modélisation ; Insuffisance veineuse Objectif.— Confronter les résultats de la simulation numé- rique du retour veineux des membres inférieurs avec ceux des mesures in vivo, chez le sujet normal, et en cas d’incontinence valvulaire. Méthode.— Le venous return simulator (VRS) intègre l’architecture et les dimensions du réseau, la compliance pariétale, la fonction valvulaire, et les pressions extrin- sèques (contraction musculaire, compression élastique), tous paramétrables. Il fournit les calibres, pressions, et débits en tout point du réseau, en utilisant les lois de l’hydrodynamique. La pression veineuse ambulatoire ainsi calculée (PVA simulée) a été comparée aux valeurs réelles rapportées par la littérature (PVA mesurée). Résultats.— Chez le sujet normal, la PVA simulée vaut 33 mmHg à la marche, 30 mmHg lors des tiptoes ; les PVA mesurées vont, selon les études, de 20,6 à 27,9 mmHg à la marche, et de 29 à 32,5 mmHg lors des tiptoes ; les courbes de pression simulée et mesurée sont très similaires. En cas de dévalvulation de la grande saphène (GVS), la PVA simulée vaut 34 ou 57 mmHg selon son étendue. Les PVA mesurées dans l’incontinence superficielle vont de 27à 61 mmHg, cinq des sept valeurs publiées se trouvant entre les deux valeurs simulées. La PVA simulée dans deux cas de dévalvulation profonde est de 44 ou 71 mmHg, selon son étendue. La littérature rap- porte, pour une étude, une PVA de 60 mmHg ; dans l’autre, le pressure relief index (PRI) vaut 487 alors qu’il vaut 124 et 587 dans les deux cas simulés. La dévalvulation fémoro-poplitéo-jambière et de la GVS conduit à une PVA simulée de 75mmHg, les PVA mesurées en cas de reflux mixte vont de 62 à 84 mmHg. Discussion.— Dans chaque catégorie, les PVA mesurées se trouvent pour la plupart dans la gamme délimitée par les deux valeurs simulées, l’une correspondant à une forme limitée et l’autre à une forme étendue de dévalvulation. Ceci paraît logique, la PVA de chaque série clinique étant la moyenne de cas de sévérité différente. Conclusion.— Ces résultats de simulation sont cohérents avec ceux des mesures cliniques. doi:10.1016/j.jmv.2010.07.100

Le VRS, logiciel de simulation du retour veineux : confrontation entre les pressions veineuses simulées et les pressions mesurées, chez le sujet normal et dans l’insuffisance

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réduction de la charge bactérienne justifie sa pratique surdes plaies infectées complexes. La nouvelle génération deVAC offre une utilisation facile à domicile, ce qui permet deréduire la durée globale d’hospitalisation.

doi:10.1016/j.jmv.2010.07.098

P24Anévrysme tuberculeux de l’aorte abdominaleM. Bouayad , Z. Bouziane , B. Lekehal , Y. Sefiani , A. Elmesnaoui , F. Ammar , Y. Bensaid.Service de chirurgie vasculaire, hôpital Ibn Sina, CHU deRabat, Rabat, Maroc

Mots clés : Anévrysme de l’aorte ; Tuberculose

Objectifs.— Rapporter deux cas rares d’anévrysme aortiqued’origine tuberculeux et faire le point sur les spécificitésthérapeutiques de type atteinte artérielle septique.

Introduction.— La localisation artérielle de la tubercu-lose est classique mais l’atteinte aortique est rare. Il s’agitsouvent d’anévrysmes et de faux anévrysmes. La rupture enreprésente un risque majeur, imprévisible et létal. Leur pro-nostic est conditionné par la précocité du diagnostic et dutraitement.

Matériels et méthodes.— La première observation estcelle d’une jeune femme de 36 ans avec antécédents fami-liaux récents de tuberculose, qui nous a été adressée pourprise en charge d’un anévrysme de l’aorte abdominale.L’angioscanner thoraco-abdominal montrait un anévrysmede l’aorte sous-rénale sacciforme avec un ganglion para-aortique. La patiente avait bénéficié d’une mise à plat etd’une greffe prothétique par un tube aortique. Les suitesopératoires étaient simples et l’histologie de la coque ané-vrysmale et du ganglion était en faveur d’une localisationaortique de la tuberculose. La patiente a été mise soustraitement antibacellaire pendant six mois avec une bonneévolution. La deuxième observation est celle d’une jeunefille de 13 ans qui consultait pour des douleurs abdomi-nales fébriles, avec une altération récente de l’état général.L’examen clinique trouvait une masse abdominale bat-tante et douloureuse. L’angio-IRM thoraco-abdominale avaitmontré plusieurs petits anévrysmes sacciformes de l’aortethoracique descendante et deux grands faux anévrysmes del’aorte abdominale sous-rénale. La patiente avait bénéfi-cié d’une mise à plat des faux anévrysmes sous-rénaux avecreconstruction prothétique in situ par un tube aortique. Lessuites opératoires étaient simples. L’étude histologique dela paroi aortique était en faveur de la tuberculose. Un trai-tement antibacillaire a été entrepris pendant six mois avecune bonne évolution.

Discussion.— L’atteinte aortique de la tuberculose estsouvent sous forme de faux anévrysmes sans paroi propre,ils sont développés à partir d’une perforation de la paroiaortique, et de ce fait, le risque de rupture est élevé.Celle-ci est imprévisible et entraîne jusqu’à 50 % de mor-talité. La chirurgie de ces anévrysmes est indiquée enurgence, elle consiste à une mise à plat de l’anévrysme

avec reconstruction prothétique in situ de l’aorte. Le traite-ment antituberculeux est systématiquement associé, maissa durée optimale n’est pas définie. Elle est au minimumde six mois. La possibilité d’un traitement endovasculaire

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25e VRS, logiciel de simulation du retour veineux :onfrontation entre les pressions veineusesimulées et les pressions mesurées, chez le sujetormal et dans l’insuffisance veineuse. Chauveaua, P. Geladb, F. Crosb

Fontenay aux roses, Arcueil, FranceLaboratoire Innothera, Arcueil, France

ots clés : Modélisation ; Insuffisance veineuse

bjectif.— Confronter les résultats de la simulation numé-ique du retour veineux des membres inférieurs avec ceuxes mesures in vivo, chez le sujet normal, et en cas’incontinence valvulaire.

Méthode.— Le venous return simulator (VRS) intègre’architecture et les dimensions du réseau, la complianceariétale, la fonction valvulaire, et les pressions extrin-èques (contraction musculaire, compression élastique),ous paramétrables. Il fournit les calibres, pressions, etébits en tout point du réseau, en utilisant les lois de’hydrodynamique. La pression veineuse ambulatoire ainsialculée (PVA simulée) a été comparée aux valeurs réellesapportées par la littérature (PVA mesurée).

Résultats.— Chez le sujet normal, la PVA simulée vaut3 mmHg à la marche, 30 mmHg lors des tiptoes ; les PVAesurées vont, selon les études, de 20,6 à 27,9 mmHg à laarche, et de 29 à 32,5 mmHg lors des tiptoes ; les courbese pression simulée et mesurée sont très similaires.

En cas de dévalvulation de la grande saphène (GVS), laVA simulée vaut 34 ou 57 mmHg selon son étendue. LesVA mesurées dans l’incontinence superficielle vont de 27 à1 mmHg, cinq des sept valeurs publiées se trouvant entrees deux valeurs simulées.

La PVA simulée dans deux cas de dévalvulation profondest de 44 ou 71 mmHg, selon son étendue. La littérature rap-orte, pour une étude, une PVA de 60 mmHg ; dans l’autre,e pressure relief index (PRI) vaut 487 alors qu’il vaut 124 et87 dans les deux cas simulés.

La dévalvulation fémoro-poplitéo-jambière et de la GVSonduit à une PVA simulée de 75 mmHg, les PVA mesuréesn cas de reflux mixte vont de 62 à 84 mmHg.

Discussion.— Dans chaque catégorie, les PVA mesuréese trouvent pour la plupart dans la gamme délimitée pares deux valeurs simulées, l’une correspondant à une formeimitée et l’autre à une forme étendue de dévalvulation.eci paraît logique, la PVA de chaque série clinique étant la