8/18/2019 Leçon Ni Trop Ni Peu

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Ni trop ni trop peu

Nous abordons le troisième thème de la leçon 12 de l’école du sabbat intitulé : « Ni trop ni trop peu ». 

Quel rapport y a-t-il entre le titre général de la leçon 12 «L’humilité du sage» et le thème du jour intitulé « Nitrop ni trop peu » ?

Pour élucider cette expression « Ni trop ni trop peu », le Professeur Jacques DOUKHAN nous invite àméditer sur cette prière que le roi Salomon adresse à Dieu, dans Proverbes 30 :7-9 . Il fait d’ailleurs remarquertrès judicieusement que c’est la seule prière de Salomon dans les Proverbes:

v7. Je te demande deux choses: Ne me les refuse pas, avant que je meure!

v8. Éloigne de moi la fausseté et la parole mensongère; Ne me donne ni pauvreté, ni richesse, accorde-moi le pain qui m'est nécessaire.

v9. De peur que, dans l'abondance, je ne te renie et ne dise: Qui est l'Éternel? Ou que, dans la pauvreté, je nedérobe, Et ne m'attaque au nom de mon Dieu.

En effet,  « ce n’est pas par hasard  , souligne le Professeur Jacques DOUKHAN,  si cette requête suitimmédiatement l’affirmation que Dieu est le grand Créateur  suivant Proverbes 30 :4, ainsi que la promessede sa fidélité, selon Proverbes 30 :5».

Quel est donc l’objet de cette courte prière que le roi Salomon adresse à Dieu  ?

Quel est le problème posé par le roi Salomon dans cette courte requête adressée à l’Eternel ?

A l’examen attentif de sa prière, le roi Salomon demande au Seigneur deux choses :

1-Premièrement, Salomon supplie Dieu de l’aider à lutter contre la fausseté et le mensonge  ;

2-Deuxièmement, Salomon demande à l’Eternel  de ne lui donner ni pauvreté, ni richesse, mais le strictnécessaire pour vivre heureux sur la terre.

Et Salomon en donne deux raisons :

a-Première raison, ne pas être pauvre, car dans l’extrême pauvreté, il risque de pécher en violant la loi deDieu, de faire du mal en commettant des délits de vols, des actes criminels et des outrages quelconques,

 poussés par la nécessité ;

b-Deuxièmement, ne pas être riche, car dans l’excès d’abondance, il risque d’oublier Dieu, de le renier etmême de l’outrager .

En définitive, le roi Salomon demande à Dieu de lui accorder le strict nécessaire pour vivre heureux et enharmonie avec la pratique de sa foi.

Par ces courtes paroles, le roi Salomon développe une vraie philosophie de la vie, que l’on retrouvera en partie

dans les grandes philosophies du monde.

 Nous disons bien en partie, car la sagesse développée par le roi Salomon repose sur la sagesse divine, tandisque la plupart des grandes philosophies humaines écartent toute justification métaphysique dans leurs

 philosophies morales totalement humanistes.

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Quelle est donc la philosophie du bonheur selon le roi Salomon ?

1-Premièrement, c’est une vie de foi ;2-Deuxièmement, c’est une vie de vérité ;3-Troisièmement, c’est une vie d’humilité. 

1-Premièrement, c’est une vie de foi ;

Salomon pose comme principe premier pour une vie heureuse et abondante une vie de foi.

Mais, qu’est-ce qu’une vie de foi dans l’esprit de Salomon ?

Une vie de foi, c’est une vie de confiance totale en Dieu, selon  Proverbes 29 :25 : «La crainte des hommestend un piège, mais celui qui se confie en l’Eternel est protégée ».

La confiance en Dieu implique la reconnaissance de l’existence de Dieu en qui le sage se confie. 

Salomon pose comme postulat premier l’existence de Dieu comme fondement de toute philosophie sérieuse

et crédible; alors que la philosophie humaine exclut d’emblée l’existence de Dieu considérée comme unobstacle à la liberté humaine, donc comme une entrave au bonheur de l’homme.

C’est pourquoi, la philosophie existentialiste et humaniste commencera par réclamer la mort de Dieu commecondition préalable à l’épanouissement du bonheur humain : « ni Dieu, ni Maître ».

L’éthique kantienne rejettera également l’idée d’un Dieu gendarme et juge, qui dicterait à l’homme sa conduitemorale. L’homme kantien est considéré comme un être raisonnable, qui agit non par la crainte ou par peurd’un Dieu hypothétique et imaginaire, mais c’est un homme raisonnable qui agit uniquement par devoir enobéissant à la loi, comme des impératifs catégoriques. La morale kantienne apparaît clairement comme unemorale du devoir, car « le devoir , dit Kant, est la nécessité d’accomplir une action par respect pour la loi  ».

Le commandement devient ainsi un impératif qui contraint la volonté à obéir à la loi, sans avoir besoin d’unDieu quelconque, contrairement à Salomon qui fonde la morale de l’action humaine sur les lois normativesédictées par la sagesse divine.

«Agis de telle sorte, dit Kant , que tu traites l’humanité aussi bien dans ta personne que dans la personnede tout autre toujours en même temps comme une fin, et jamais simplement comme un moyen ».

Jésus conseillera dans les évangiles à tous chrétiens de ne pas faire aux autres ce que, eux-mêmes, ils nevoudraient pas qu’on leur fît ( Matthieu 7 :12).

Cet enseignement de l’éthique de la réciprocité se retrouve également dans les grandes philosophies et

religions du monde :

Dans la  Grèce antique,  Pittacos de Mytilène (-640/-568) déclarait : «  Ne fais pas à ton voisin ce que tu

 prendrais mal de lui », et Thalès (-624-546) de dire : « Évite de faire ce que tu blâmerais les autres de faire ».

 

« Ne blesse pas les autres, dit Bouda , de manière que tu trouverais toi-même blessante » ;

  « Ce que tu ne souhaites pas pour toi, dit Confucius , ne l'étends pas aux autres » ;

  « Aucun d'entre vous, dit Mahomet , ne croit vraiment tant qu'il n'aime pas pour son frère ce qu'il aime

 pour lui-même. » ;  « Regarde le gain de ton voisin, dit le Taoïsme , comme ton propre gain, et la perte de ton voisin comme

ta propre perte ».

http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Philosophie_grecque_antique&action=edit&redlink=1http://fr.wikipedia.org/wiki/Pittacos_de_Mytil%C3%A8nehttp://fr.wikipedia.org/wiki/-640http://fr.wikipedia.org/wiki/-568http://fr.wikipedia.org/wiki/Thal%C3%A8shttp://fr.wikipedia.org/wiki/-624http://fr.wikipedia.org/wiki/-624http://fr.wikipedia.org/wiki/-624http://fr.wikipedia.org/wiki/Thal%C3%A8shttp://fr.wikipedia.org/wiki/-568http://fr.wikipedia.org/wiki/-640http://fr.wikipedia.org/wiki/Pittacos_de_Mytil%C3%A8nehttp://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Philosophie_grecque_antique&action=edit&redlink=1

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  et l’Hindouisme : « Ceci est la somme du devoir ; ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'ils

te fassent  ».

Il est étonnant de constater à quel point les maximes de la morale ont un caractère universel.

2-Deuxièmement, c’est une vie de vérité ;

Au verset 8, Salomon supplie Dieu de l’aider à lutter contre la fausseté et le mensonge.

La sagesse enseignée par le roi Salomon est une sagesse de vérité. Ce principe est tiré du caractère même deDieu qui est toute Vérité. Jésus lui-même se définira comme la Vérité.

Le rejet de la fausseté et d’une vie de mensonge est le fondement d’une vie heureuse. Comment peut-on vivre,ne serait-ce qu’une vie normale, avec des personnes qui ne disent jamais la vérité, qui mentent tout le tempset qui respirent le mensonge ?

Or, est-ce à dire qu’on pourrait mentir ne serait-ce qu’une fois, ou seulement quelque fois, mais est-ce vivablede mentir tout le temps ?

Dans la Bible, on trouve des cas de mensonge, de la Genèse à l’Apocalypse. Est -ce à dire qu’il y aurait unnombre de cas de mensonges supérieur à celui de la vérité. C’est bien là le problème et le drame humain.

La Bible nous apprend que Lucifer, devenu Satan est le père du mensonge, car il ment dès le commencement.Dans le ciel, Satan ment. Un tiers des anges le suivent convaincus que son mensonge est la vérité, mais que,au contraire, la vérité de Dieu est pur mensonge. Pour qu’un tiers des anges le suivent, c’est que Satan est unhabile menteur et un habile séducteur . Il excelle dans l’art de mentir. Il n’y a pas meilleur menteur que Satanlui-même.

Si les anges croient au mensonge de Satan, comment les êtres humains, créés de peu inférieurs aux anges, pourraient-ils résister aux tentations du Diable ?

C’est pourquoi, dans la prière dominicale, Jésus nous encourage à réclamer la puissance de Dieu pour résister

aux assauts du Malin : « Ne nous indu is pas en tentati on, mais délivre-nous du mal in  » ( Matthieu 6 :13).

Dans le Jardin d’Eden, le Diable, déguisé en serpent, ment à nos premiers parents qui succombent à la tentation

(Genèse 3 :6 ).

Abraham, arrivé en Egypte, ment par omission, sur l’identité r éelle de sa femme Sara. Il ne révèle à Pharaonqu’une partie de la vérité, lui disant que Sara était sa sœur, ce qui est en partie vraie, mais il cache la vérité sur

la réalité de son mariage avec Sara, qui est sa femme légitime (Genèse 12 :13).

Mais un mensonge en cache toujours un autre. Abraham mentira encore au roi de Guérar, nommé Abimélec,qui fit enlever Sara (Genèse 20 :2).

Heureusement, que dans les deux cas, c’est Dieu lui-même qui intervient pour défendre et protéger Abraham,contre Pharaon et Abimélec, qui furent contraints de lui rendre sa femme Sara (Genèse 12 :19 ; 20 :14).

Jacob ment ouvertement et effrontément à son père Isaac en vue de recevoir la bénédiction promise à son frèreaîné Esaü. (Genèse 27 :19). En dépit de son mensonge bien orchestré avec la complicité de sa mère Rebecca,Jacob sera finalement béni, tandis qu’Esaü, quant à lui, sera maudit, alors qu’il obéissait soit-disant

honnêtement à son père (Genèse 27 :27 ).

Mais, le mensonge de Jacob en est-il vraiment un, si l’on considère qu’Esaü a vendu son droit d’aînesse pourun plat de lentilles ? (Genèse 25 :26 ).

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hindouismehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Hindouismehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Hindouisme

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Comme un malheur n’arrive jamais seul. Jacob, le menteur, sera à tour déjoué par son oncle Laban, qui lui

mentira sur son mariage. Au lieu de lui donner Rachel comme convenu, à titre de salaire pour les sept annéesde travail, Laban trompera Jacob en lui glissant dans le lit nuptial sa sœur aînée Léa, en se justifiant selon lesrègles coutumières (Genèse 29 :25,26 ).

Jacob servira encore sept autres années pour avoir celle que son cœur aime, la belle Rachel (Genèse 25 :27 ).

Judas, le disciple de Jésus, cachera bien son petit jeu. Il mentit sur son identité réelle au point de livrer sonMaître pour le prix d’un esclave, soit trente sicles d’argent ( Matthieu 26 :15). Il paiera de sa vie le prix de sonmensonge, par pendaison ( Matthieu 27 : 5).

Ananias et Saphira, un couple menteur, sera puni de mort pour avoir menti au Saint-Esprit, en retenant le prixde vente de leur terrain ( Actes 5 :1-11).

Dans le dernier livre de la Bible, dans Apocalypse 20 :1-10, après le millénium, Satan sera relâché de sa prisonet il sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, afin de les rassembler

 pour la guerre. Leur nombre est comme le sable de la mer. Ils monteront à la surface de la terre, pour investirle camp des saints et la ville bien-aimée, la nouvelle Jérusalem, la Cité céleste.

Mais un feu descendra du ciel et les dévora tous. Alors, Satan, le Diable, le Serpent ancien qui les avait séduits,sera jeté dans l'étang de feu et de soufre, où sont aussi la bête et le faux prophète. Et, ensemble, ils seronttourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles.

Tel sera la fin du plus grand Menteur que l’Univers n’ait jamais connu !

Tel sera aussi la fin de tous ceux qui auront cru à ses mensonges, et dont les lèvres, comme dirait le roiSalomon, dans Proverbes 30 : 8, auraient proféré le mensonge et la fausseté.

3-Troisièmement, c’est une vie d’humilité. 

Le roi Salomon enseigne qu’une vie heureuse est une vie pleine d’humilité, selon Proverbes 29   : 23 :« L'orgueil d'un homme l'abaisse, mais celui qui est humble d'esprit obtient la gloire ». 

« L’orgueil  , souligne à juste titre le Professeur Jacques DOUKHAN, survient chez ceux qui ne connaissent pas le Seigneur de manière personnelle. A contrario, celui qui vit en communion avec Dieu devient humble,car il est constamment en contact avec Celui qui est infiniment plus grand qu’aucun d’entre nous. Quand on

 pense à la taille de l’univers et que nous comprenons que nous adorons celui qui a crée cet univers, et que ce

même Dieu a souffert en la personne de Jésus sur la croix pour nous, il est difficile d’imaginer comment nous

 pouvons lutter contre l’orgueil tout en gardant ces choses devant nos yeux ».

Une vie humble, c’est une vie simple. Le sage se contente de l’essentiel dans la vie. Le roi Salomon demandeà Dieu de lui accorder le strict nécessaire pour vivre de manière heureuse :

«Ne me donne ni pauvreté, ni r ichesse, Accorde-moi le pain qui m' est nécessair e » ( Proverbes 30 : 8).

Cette sagesse du bonheur élaborée par le roi Salomon n’aurait-elle pas une certaine résonnance dans la moraleépicurienne qui fonde en effet le bonheur sur les désirs ou les plaisirs naturels et nécessaires.

Contrairement à l’hédonisme épicurien, la morale aristotélicienne du bonheur, l’eudémonisme, est fondée surla pratique de la vertu.

Aristote ne saurait en effet fonder le bonheur sur un dépouillement total défendu par les cyniques commeDiogène qui vivait dans un tonneau.

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Si les biens matériels, les richesses, ne constituent pas à eux seuls le bonheur, on ne saurait être heureux sansun minimum de confort matériel nécessaire à bien vivre. Car, vivre, sans bien vivre, c’est sous vivre, de mêmeque survivre, c’est mal vivre. 

Ainsi, vivre avec trop peu, c’est sous vivre. C’est donc aussi mal vivre. Vivre dans l’extrême pauvreté et la plus grande précarité, c’est vivre dans le malheur.

Le risque et le danger de ce mode de vie précaire et aléatoire, c’est le problème de la délinquance, du vol, de

la violence, du crime et de la prostitution, afin de survivre dans un univers de mort et de désespérance, c’est-à-dire une vie d’enfer. 

Vivre avec trop, c’est vivre dans l’excès du superflu, du gaspillage et de la luxure, comme Sardanapale ou leméchant et richissime Nabal. C’est vivre dans la prospérité matérielle comme le riche Crésus grâce au Pactole. 

L’excès en tout est un mal. C’est une vie de démesure, que les grecs qualifient d’hubris, un sentiment mêléde passions déraisonnables et d'orgueil éhonté.

Dans la Grèce antique,  l’hubris   était considérée comme un crime. Elle recouvrait des violations commeles voies de fait, les agressions sexuelles et le vol de propriété publique ou sacrée, comme en témoignent lesdeux discours de Démosthène, Contre M idias  et Contre Conon .

Si la religion grecque antique ignorait la notion de péché telle que la concevait le christianisme, il n'en reste pas moins que l’hubris  en constitue la faute fondamentale, de sorte que le châtiment de l’hubris  est la némésis , un châtiment des dieux qui fait se rétracter l'individu à l'intérieur des limites qu'il a franchies, comme entémoigne Hérodote :

« Regarde les animaux qui sont d'une taille exceptionnelle : le ciel les foudroie et ne les laisse pas jouir deleur supériorité ; mais les petits n'excitent point sa jalousie. Regarde les maisons les plus hautes, et les arbresaussi : sur eux descend la foudre, car le ciel rabaisse toujours ce qui dépasse la mesure ».

C’est ainsi que le Professeur Jacques DOUKHAN explique que : « Dans Proverbes 30 :8, l’ auteur demandeà Dieu de ne≪   donner≫  ni la pauvreté ni les richesses. La première fois que le verbe ≪   donner≫  est employé

dans la Bible en lien avec les humains, il s’agit du don divin de la nourriture  (Genèse 1.29 ). C’est pourquoidans de nombreuses cultures, la nourriture est traditionnellement associée à la prière. Ce besoin fondamental,qui nous rend si dépendants du Dieu de la Création, place l’ expérience de la prière au cœur de notre survie.

 Les deux demandes n’ont pas pour objet l’ équilibre du caractère humain. Elles convergent vers un objectif :la gloire de Dieu.

Si nous avons trop peu, nous avons tendance à voler et à insulter. Si nous avons trop, nous ne ressentons pasnotre besoin de Dieu et pouvons même en arriver à nier son existence. Il faut cependant remarquer que seulela dernière situation peut nous couper de Dieu. La première nous maintient en contact avec lui.

 Le Notre Père contient la même double préoccupation : (1) Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien

(Matthieu 6.11, Colombe) nous donne assez pour nos besoins et pas plus, et (2) Ne nous laisse pas entrer dansla tentation (Matthieu 6.13 , Colombe) s’occupe de nos besoins ».

Pensez à combien nous dépendons de Dieu.

En quoi le fait de garder cela en permanence à l’esprit nous aide-t-il à grandir dans la foi ?

Quels dangers surviennent lorsque nous oublions cette dépendance ?

Dans Le ministère de la guérison  , pp. 415, 416. (Cf. The Ministry of Healing, p. 481, 482 ), Ellen G. WHITEécrit que : « Notre Père céleste a mille façons de nous venir en aide que nous ne connaissons pas. Ceux quiacceptent de le servir avant toute autre chose verront leurs perplexités s'évanouir et s'étendre à leurs piedsun sentier bien tracé.

S'acquitter fidèlement de ses devoirs aujourd'hui, c'est se préparer aux épreuves de demain. Ne soyez pasinquiets au sujet des difficultés qui vous attendent, ce serait augmenter vos soucis présents (…).

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Soyons confiants et courageux. Le découragement au service de Dieu est un péché. Il est déraisonnable de s'ylaisser aller. Le Seigneur connaît tous nos besoins. Il unit à la toute-puissance du Roi des rois la bonté fidèleet la tendresse du bon Berger. Sa puissance absolue nous donne l'assurance qu'il accomplira les promesses

 faites à tous ceux qui se confient en lui. Il peut aider ses serviteurs à surmonter les difficultés afin qu'ils soientréconfortés et respectent les moyens qu'il emploie.

Son amour à notre égard dépasse tout autre amour de la distance qui sépare le ciel de la terre. Il veille sur ses enfants avec un amour incommensurable et éternel.

 Aux jours les plus sombres, alors que tout semble se liguer contre vous, ayez foi en Dieu. Il accomplit savolonté en dirigeant toutes choses pour votre bien. Il renouvelle jour après jour la force de ceux qui l'aimentet le servent.

 Il peut et veut vous accorder le secours dont vous avez besoin. Il vous donnera la sagesse dans lescirconstances variées par lesquelles vous serez appelés à passer ».

En conclusion,

Vivre avec « ni trop, ni trop peu  », c’est vivre par la foi. C’est vivre en comptant entièrement sur la grâcede Dieu. C’est vivre en faisant totalement confiance dans l’amour, la bienveillance et la compassion de Dieu.C’est croire en sa Parole et en ses promesses. C’est vivre sans s’inquiéter pour sa vie, de ce que l’on va manger,

 boire ou se vêtir, comme Jésus l’a promis dans Matthieu 6 : 25-34. Dieu prend soin de toute sa création jusquedans ses moindres détails, de sorte que Salomon, même dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu com me les lisdes champs qui demain seront jetés au feu.

Vivre avec « ni trop, ni trop peu  », c’est vivre une vie de vérité. C’est bannir le mensonge, les tromperies,les ruses malicieuses et destructrices. C’est cesser de croire aux ruses et aux mensonges du Diable. C’est sesoumettre à la volonté de Dieu, c’est résister au Diable qui fuira loin de nous, selon le conseil de l’apôtre

 Jacques 4 :7 .

Une vie de vérité n’est pas une vie d’excès ni dans le bien ni dans le mal. C’est une vie dans la vérité, c’est-à-dire une vie en Jésus-Christ. C’est mener une vie de sainteté, car sanctifiée par la Parole de Dieu, qui est lavérité, selon la prière sacerdotale de Jésus, dans Jean 17 :17 .

Vivre avec « ni trop, ni trop peu  », c’est vivre dans l’humilité. C’est mener une vie simple, sans superflu,sans faste, sans excès et sans démesure, sans hubris .Au contraire, vivre avec « ni trop, ni trop peu  », c’est vivre en se contentant de ce que l’on a, c’est vivre avecmodération et avec tempérance. C’est vivre avec le juste milieu, avec la bonne mesure, avec juste ce qu’il fautet comme il faut.

Car, comme dit Jésus, dans Matthieu 6 :34 : «A chaque jour suf fi t sa peine ».

Une étude de l’école du sabbat, Réalisée et présentée par Ronald ATGER

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