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Honoré Vinck L'EDUCATION DES MASSES EN AFRIQUE Author(s): W. B. MUMFORD and R. JACKSON Source: Aequatoria, 2e Année, No. 8 (AOUT 1939), p. 94 Published by: Honoré Vinck Stable URL: http://www.jstor.org/stable/25837396 . Accessed: 15/06/2014 22:33 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . Honoré Vinck is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Aequatoria. http://www.jstor.org This content downloaded from 195.78.108.51 on Sun, 15 Jun 2014 22:33:43 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

L'EDUCATION DES MASSES EN AFRIQUE

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Honoré Vinck

L'EDUCATION DES MASSES EN AFRIQUEAuthor(s): W. B. MUMFORD and R. JACKSONSource: Aequatoria, 2e Année, No. 8 (AOUT 1939), p. 94Published by: Honoré VinckStable URL: http://www.jstor.org/stable/25837396 .

Accessed: 15/06/2014 22:33

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DOCUMENT A.

L'EDUCATION DES MASSES EN AFRIQUE.

Les statistiques de 1'Uganda et de la Cote de TOr montrent qu'en depit des chiffres concer nant l'education primaire qui peuvent paraitre as sez importants, il y a en realite un nombre rela tivement faible d'enfants instruits parmi ceux

d'age scolaire. Les memes statistiques soulignent l'insuffisance des sommes affectees a l'education

primaire, bien que les chiffres semblent extreme ment eleves; les subventions necessaires, mais non

consenties, le sont encore plus. Les diagrammes montrent que dans les

possessions britanniques plus de 90 0I? des enfants cn age d'ecole ne recoivent aucune aide scolaire, tout au moins en ce qui concerne les previsions

gouvernementales. Le Basutoland et le Nyasaland fournissent la plus grande opportunity pour In struction. 1)

II doit se creer entre le Gouvernement et

le peuple un courant d'idees a double sens, ce qui

implique l'existence de nombreux lettres. Cela est

necessaire pour la stabilite du Gouvernement. Cela est necessaire aussi pour le progres economique.

II faudrait dresser un programme d'un

Curriculum de 3 ou 4 annees, a enseigner a la plus grande multitude possible. Cette instruction ele meritaire pourrait etre developpee dans des eco

les preparatoires a des etudes moyennes. Get en

seignement n'est pas tres satisfaisant du point de vue pedagogique, mais il a de la valeur comme mesure de transicion, surtout s'il peut etre per fectionne par des livres, brochures, etc.

Le grand obstacle a Texecution de ce plan provient des difticultes financieres. L'aide gouver nementale aux ecoles primaires est, dans les co

1) La situation est au Congo Beige tres superieure a celle des autres colonies d'Afrique, meme les anglaises, comme on pent le voir dans Varticle resume. Dans notre colonie 35 0j? des enfants en age d'ecole suivent Ven

seignement primaire ( Cfr. O. Liesenborghs, Kongo Overzee, V, 2, Apr. 1939, p. 66, 67),

lonies britanniques, inferieure a ce qu'on consta

te p. ex. dans les Indes Hollandaises. La coopera tion entre le Gouvernement et les communautes

indigenes peut conduire a une organisation qui se

suffit a elle-meme et qui devrait comprendre la

creation d'une litterature populaire post-scolaire.

(W. B. MUMFORD et R. JACKSON, dans AFRICA, Apr. 1938, p.187 et 206).

DENATALITE.

I. La reponse des femmes aux modifica tions apportees aux habitudes ancestrales par la civilisation moderne a ete immediate et decisive. La natalite s'est abaissee aussitot Ce pheno mene si important a ete plus precoce et plus gra ve dans les couches sociales et dans les nations

qui ont, les premieres, beneficie des progres en

gendres, directement ou indirectement, par la scien ce. La sterilite volontaire des femmes n'est pas une

chose nouvelle dans Thistoire des peuples. Elle s'est produite deja a une certaine periode des

civilisations passees. C'est un symptome classique.

Nous conaaissons sa signification. ( Dr. Alexis

CARREL, dans: L'homme, cet inconnu, 1936,

p. 24). IL M. A. Moeller... insibte sur Timpor

tance des facteurs raciques, moraux et psycholo giques dans Tettide du probleme de la denatali te et rappelle Thypothese qu'il a emise precedem

ment de la non-adaptation des bantous de la

foret a leur habitat. Toutefois, on constate chez les Azande, peuplade de savane, des symptomes de flechissement de la natalite, dus peut-etre a un

affaiblissement de l'organisation sociale, entrai nant un relachement des mceurs. On constate,

d'autre part, une forte natalite parmi les populations dont l'organisation sociale et familiale fait a la fem me une position privilegiee, par exemple chez les

Nilotiques, Walendu et Alur ( L R. C. B. Bulletin, X, 1939, 1, p. 106).

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