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A188 16 e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise, Lyon, vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012 chorrhée dans 167 cas, la dyspnée dans 143 cas et l’hémoptysie dans 86cas. L’imagerie thoracique a objectivé des dilatations de bronches diffuses dans 89 cas, localisées dans 100 cas et bilaté- rales dans 56 cas. Les dilatations sont cylindriques dans 13 % des cas, kystiques dans 51 % des cas et variqueuses dans 36 % des cas. La bronchoscopie a retrouvé une inflammation bronchique dans 118 cas, un corps étrangers et une tumeur bourgeonnante dans un cas chacun. L’antibiothérapie probabiliste et la kinésithérapie respi- ratoire sont indiquées chez tous nos patients. Seuls 21 patients sont opérés. L’évolution est favorable dans 98% des cas. La dilatation des bronches représente une pathologie fréquente et de gestion délicate pour le pneumologue. Ses étiologies restent dominées, dans notre contexte, par la tuberculose et les maladies respira- toires infantiles, malgré la vaccination et le programme de lutte antituberculeux. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.860 572 Les kystes hydatiques pulmonaires (à propos de 156 cas) S. Maiouak , H. Benjelloun , N. Zaghba , A. Bakhatar , N. Yassine , A. Bahlaoui CHU Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc L’hydatidose pulmonaire est une infection parasitaire accidentelle de l’homme due au Teanea echinococcus granulosis, encore fré- quente sous nos climats. Le poumon est le deuxième organe atteint après le foie. Nous rapportons une étude rétrospective étalée sur 11 ans, portant sur 156 cas de kyste hydatique pulmonaire, colligés au service des maladies respiratoires du CHU Ibn-Rochd de Casa- blanca. Il s’agit de 73 femmes et 83 hommes, avec une moyenne d’âge de 36,4 ans (14—75 ans). L’origine rurale est retrouvée dans 106 cas. Le tableau clinique est dominé par la douleur thora- cique dans 133 cas, la toux dans 127 cas, l’hémoptysie dans 52 cas et l’hydatidoptysie dans 16 cas, avec une conservation de l’état général dans 136 cas. Le téléthorax a retrouvé une opacité ronde homogène dans 84 cas, une image hydro-aérique dans 29 cas et un aspect en lâcher de ballons dans 15 cas. Le côté droit est atteint dans 70 % des cas alors que l’atteinte est bilatérale dans 9,7 % des cas. La tomodensitométrie, réalisée chez 115 patients, a mis en évi- dence un kyste hydatique sain dans 74 cas, remanié dans 48 cas et rompu dans la plèvre dans 32 cas. La bronchoscopie a visua- lisé des membranes hydatiques chez 35 patients soit 22,5 % des cas. L’hydatidose pulmonaire était isolée dans 127cas, associée à une atteinte hépatique dans 28 cas, à une atteinte médiastinale et péritonéale dans 2 cas chacun et une atteinte proprement dia- phragmatique dans un cas. Le traitement était chirurgical dans 127 cas et médical dans 20 cas. L’évolution de tous nos patients était bonne. À travers ce travail, nous soulignons la fréquence de l’hydatidose pulmonaire et nous insistons sur l’intérêt majeur de la prévention. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.861 573 Hydatidose multiple compliquée d’embolie pulmonaire hydatique F. Sahnoun , S. Kouara , N. Elmerzguioui , B. Amara , M. Serraj , M. El Biaze , M.C. Benjelloun Service de pneumologie, CHU HASSAN-II, Fès, Maroc Les localisations thoraciques du kyste hydatique (KH) sont dominées par l’atteinte pulmonaire, les KH du cœur droit sont rares, quant à la localisation primitive artérielle, elle est exceptionnelle. Nous rapportons 4cas d’embolie pulmonaire hydatique. Tous nos patients étaient symptomatiques : aggravation aiguë d’une dyspnée chronique (4 cas), hémoptysie de faible abondance (2 cas), dou- leur thoracique (2 cas), une désaturation à l’air libre (2 cas) et une vomique hydatique (1 cas). La radiographie thoracique a mis en évi- dence multiples opacités, réalisant un aspect de lâcher de ballon (2 cas), une image de pneumonie droite (1 cas) et une opacité hilo- axillaire gauche (1 cas). La TDM et/ou l’angioscanner thoracique ont montré un KH intra-artère pulmonaire droite et gauche (3 cas) et dans un cas, l’embolie été unilatérale. La recherche d’autres localisations des kystes a objectivé des kystes hydatiques hépa- tiques chez tous les patients, associés dans un cas à un kyste de l’oreillette droite et à un kyste au niveau de l’abouchement de la veine cave inférieure dans un autre cas. Un traitement médi- cal à base d’albendazole a été indiqué chez tous nos patients. L’évolution a été marquée par une nette amélioration clinique et radiologique chez tous les malades : on a obtenu un nettoyage radio- logique complet (1 cas) et partiel dans 3 cas. Le kyste hydatique cardiaque est prévu d’être opéré. L’embolie pulmonaire hydatique demeure un accident rare, d’évolution imprévisible, une revue de la littérature est souhaitable. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.862 574 Association dilatation de bronches et rectocolite hémorragique à propos de 6 cas S. Hammi , I. Idahmed , N. Jahnaoui , K. Berri , K. Marc , M. Soualhi , R. Zahraoui , J.E. Bourkadi , J. Benamor , G.H. Iraqi Service de pneumologie, hôpital Moulay-Youssef, CHU, Rabat, Maroc La rectocolite hémorragique (RCH) est l’une des affections diges- tives les plus associées à des manifestations pleuro-pulmonaires. Elle est responsable surtout d’atteintes inflammatoires de l’arbre trachéo-bronchique et de pneumopathie interstitielle. Les dilata- tions de bronches sont parmi les manifestations respiratoires qui peuvent être inaugurales, concomitantes à la RCH ou survenir plu- sieurs années après la maladie. Nous rapportons l’observation de 6 cas, 2 hommes et 4 femmes, d’âge jeune entre 27 ans et 48 ans, sans antécédents broncho-pulmonaires particuliers. La RCH a été connue chez 5 cas, traités par sulfasalazine dans 2 cas et par l’acide 5-amino-salicylique dans 3 cas. La RCH a été de découverte récente lors de la prise en charge de DDB dans un cas. La symp- tomatologie respiratoire est : toux productive avec expectorations muco-purulentes chez 4 cas, toux sèche associée à une altération de l’état général dans 2 cas. La radiographie thoracique a montré des images aréolaires dans 4 cas. La TDM thoracique réalisée chez tous les patients a confirmé la présence de foyers de DDB, localisés dans 2 cas et généralisés dans 4 cas. Une pleurésie a été objectivée dans 1 cas et une pneumonie organisée cryptogénique secondaire à la sulfasalazine dans 1 cas. Le bilan de retentissement sur la fonc- tion respiratoire a montré un trouble ventilatoire obstructif dans 4 cas et restrictif dans 1 cas et mixte dans un cas. L’amylose a été diagnostiqué chez un patient. À travers ces observations, les auteurs attirent l’attention sur la fréquence des DDB au cours de la RCH, dont la recherche doit être systématique et soulignent les difficultés d’établir la relation de causalité entre ces 2 pathologies. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.863 575 Les bronchectasies sont-elles en régression ? I. Bendjeddou , M. Kaddour , S. Nafti Clinique des maladies respiratoires, CHU Mustapha, Alger, Algérie En 6 ans, 38 patients, porteurs de dilatations de bronches, ont été hospitalisés dans le service.

Les bronchectasies sont-elles en régression ?

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oi:10.1016/j.rmr.2011.10.860

72es kystes hydatiques pulmonaires (à propos de56 cas). Maiouak , H. Benjelloun , N. Zaghba , A. Bakhatar , N. Yassine ,. Bahlaoui

CHU Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc

’hydatidose pulmonaire est une infection parasitaire accidentellee l’homme due au Teanea echinococcus granulosis, encore fré-uente sous nos climats. Le poumon est le deuxième organe atteintprès le foie. Nous rapportons une étude rétrospective étalée sur1 ans, portant sur 156 cas de kyste hydatique pulmonaire, colligésu service des maladies respiratoires du CHU Ibn-Rochd de Casa-lanca. Il s’agit de 73 femmes et 83 hommes, avec une moyenne’âge de 36,4 ans (14—75 ans). L’origine rurale est retrouvée dans06 cas. Le tableau clinique est dominé par la douleur thora-ique dans 133 cas, la toux dans 127 cas, l’hémoptysie dans 52 cast l’hydatidoptysie dans 16 cas, avec une conservation de l’étaténéral dans 136 cas. Le téléthorax a retrouvé une opacité rondeomogène dans 84 cas, une image hydro-aérique dans 29 cas et unspect en lâcher de ballons dans 15 cas. Le côté droit est atteintans 70 % des cas alors que l’atteinte est bilatérale dans 9,7 % desas. La tomodensitométrie, réalisée chez 115 patients, a mis en évi-ence un kyste hydatique sain dans 74 cas, remanié dans 48 cast rompu dans la plèvre dans 32 cas. La bronchoscopie a visua-isé des membranes hydatiques chez 35 patients soit 22,5 % desas. L’hydatidose pulmonaire était isolée dans 127 cas, associée àne atteinte hépatique dans 28 cas, à une atteinte médiastinalet péritonéale dans 2 cas chacun et une atteinte proprement dia-hragmatique dans un cas. Le traitement était chirurgical dans27 cas et médical dans 20 cas. L’évolution de tous nos patientstait bonne. À travers ce travail, nous soulignons la fréquence de’hydatidose pulmonaire et nous insistons sur l’intérêt majeur de larévention.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.861

73ydatidose multiple compliquée d’embolieulmonaire hydatique

. Sahnoun , S. Kouara , N. Elmerzguioui , B. Amara , M. Serraj ,. El Biaze , M.C. Benjelloun

Service de pneumologie, CHU HASSAN-II, Fès, Maroc

es localisations thoraciques du kyste hydatique (KH) sont dominées

ar l’atteinte pulmonaire, les KH du cœur droit sont rares, quant àa localisation primitive artérielle, elle est exceptionnelle.ous rapportons 4 cas d’embolie pulmonaire hydatique. Tous nosatients étaient symptomatiques : aggravation aiguë d’une dyspnée

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francaise, Lyon, vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012

hronique (4 cas), hémoptysie de faible abondance (2 cas), dou-eur thoracique (2 cas), une désaturation à l’air libre (2 cas) et uneomique hydatique (1 cas). La radiographie thoracique a mis en évi-ence multiples opacités, réalisant un aspect de lâcher de ballon2 cas), une image de pneumonie droite (1 cas) et une opacité hilo-xillaire gauche (1 cas). La TDM et/ou l’angioscanner thoraciquent montré un KH intra-artère pulmonaire droite et gauche (3 cas)t dans un cas, l’embolie été unilatérale. La recherche d’autresocalisations des kystes a objectivé des kystes hydatiques hépa-iques chez tous les patients, associés dans un cas à un kyste de’oreillette droite et à un kyste au niveau de l’abouchement dea veine cave inférieure dans un autre cas. Un traitement médi-al à base d’albendazole a été indiqué chez tous nos patients.’évolution a été marquée par une nette amélioration clinique etadiologique chez tous les malades : on a obtenu un nettoyage radio-ogique complet (1 cas) et partiel dans 3 cas. Le kyste hydatiqueardiaque est prévu d’être opéré. L’embolie pulmonaire hydatiqueemeure un accident rare, d’évolution imprévisible, une revue dea littérature est souhaitable.

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74ssociation dilatation de bronches et rectocoliteémorragique à propos de 6 cas. Hammi , I. Idahmed , N. Jahnaoui , K. Berri , K. Marc ,. Soualhi , R. Zahraoui , J.E. Bourkadi , J. Benamor , G.H. Iraqi

Service de pneumologie, hôpital Moulay-Youssef, CHU, Rabat,aroc

a rectocolite hémorragique (RCH) est l’une des affections diges-ives les plus associées à des manifestations pleuro-pulmonaires.lle est responsable surtout d’atteintes inflammatoires de l’arbrerachéo-bronchique et de pneumopathie interstitielle. Les dilata-ions de bronches sont parmi les manifestations respiratoires quieuvent être inaugurales, concomitantes à la RCH ou survenir plu-ieurs années après la maladie. Nous rapportons l’observation decas, 2 hommes et 4 femmes, d’âge jeune entre 27 ans et 48 ans,

ans antécédents broncho-pulmonaires particuliers. La RCH a étéonnue chez 5 cas, traités par sulfasalazine dans 2 cas et par’acide 5-amino-salicylique dans 3 cas. La RCH a été de découverteécente lors de la prise en charge de DDB dans un cas. La symp-omatologie respiratoire est : toux productive avec expectorationsuco-purulentes chez 4 cas, toux sèche associée à une altératione l’état général dans 2 cas. La radiographie thoracique a montrées images aréolaires dans 4 cas. La TDM thoracique réalisée chezous les patients a confirmé la présence de foyers de DDB, localisésans 2 cas et généralisés dans 4 cas. Une pleurésie a été objectivéeans 1 cas et une pneumonie organisée cryptogénique secondaire àa sulfasalazine dans 1 cas. Le bilan de retentissement sur la fonc-ion respiratoire a montré un trouble ventilatoire obstructif danscas et restrictif dans 1 cas et mixte dans un cas. L’amylose a étéiagnostiqué chez un patient.travers ces observations, les auteurs attirent l’attention sur la

réquence des DDB au cours de la RCH, dont la recherche doit êtreystématique et soulignent les difficultés d’établir la relation deausalité entre ces 2 pathologies.

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75es bronchectasies sont-elles en régression ?

. Bendjeddou , M. Kaddour , S. Nafti

Clinique des maladies respiratoires, CHU Mustapha, Alger, Algérie

n 6 ans, 38 patients, porteurs de dilatations de bronches, ont étéospitalisés dans le service.

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Affiches scientifiques — 2e partie

Une nette prédominance féminine est notée avec 30 femmes (79 %)pour 08 hommes. La moyenne d’âge est de 50 ans avec un pic defréquence a 35 ans.Dans les antécédents, la tuberculose est retrouvée chez 9 patients(24 %), les infections respiratoires de l’enfance chez 8 malades(21 %) et l’association avec une fibrose pulmonaire chez 11 patients(29 %).L’hospitalisation était motivée par un épisode de surinfection docu-mentée chez 14 patients (47 %). Il s’agissait d’un germe gram négatifdans 21 % des cas et le Pseudomonas aeroginosa dans 08 % des cas.Tous les patients ont recu un traitement médical à based’antibiotiques, guidé par un test de sensibilité, la kinésithérapie,la fibroaspiration. . .

L’évolution a été favorable pour l’ensemble des patients parmi les-quels 5 ont été confié au chirurgien.Il y a 20 ans dans le même service et pour une même période (6 ans),nous avions colligé 104 patients porteurs de bronchectasies.Cette régression notable est probablement due aux nouveaux trai-tements d’antibiotiques actifs et au diagnostic plus précoce et plusprécis.

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.864

576Particularités de l’asthme chez les patientsporteurs de dilatations des bronchesS. Aouadi , I. Zayani , S. Maalej , G. Ben Ali , S. Hantous ,A. Ben Keder , I. DriraService de pneumologie D, hôpital A.-Mami, Ariana, Tunisie

Introduction.— L’asthme et les dilatations des bronches (DDB) sont2 pathologies fréquentes en Tunisie. Leur association est rapportéepar plusieurs études.But de l’étude.— Relever les particularités cliniques, radiologiqueset fonctionnelles des patients présentant une association asthme etDDB, et évaluer les difficultés de prise en charge de ces 2 pathologiesassociées.Patients et méthodes.— L’étude est rétrospective sur 14 ans(1997—2010). Elle a intéressé 36 patientes (mode de recrutementdu service) ayant un asthme associé à des DDB confirmés.Résultats.— L’âge moyen est de 54 ans. L’asthme est diagnosti-qué avant les DDB chez 30 patientes, après chez 5 malades etdécouvert en même temps chez une patiente. L’étiologie aller-gique est retrouvée chez 10 patientes. La sérologie aspergillaireest négative chez toutes les malades. Les DDB sont localisées chez13 patientes et diffuses chez 23 patientes. Il s’agit de DDB de cylin-drique dans 30 cas (83 %) et kystique dans 15 cas (42 %). Le nombremoyen d’exacerbation est de 2,7 (1—6 patiente/an). La surinfec-tion bronchique est le facteur de décompensation le plus retrouvé.Le contrôle de l’asthme est optimal chez 9 patientes (25 %), partielchez 10 (27 %) d’entre elles et absent chez 17 malades (47 %). Lebilan fonctionnel respiratoire montre que 13 malades ont une obs-truction bronchique fixée. Sept patientes sont stade d’insuffisancerespiratoire chronique.Conclusion.— L’asthme associé à des DDB est une situation qui poseun problème de prise en charge thérapeutique avec un contrôle sou-vent difficile à obtenir. Une meilleure connaissance de l’interactionréciproque de ces 2 pathologies pourrait améliorer leur prise en

charge.

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.865

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A189

77’actinomycose pulmonaire : particularitésiagnostiques et thérapeutiques. Loukil a, I. Naceur a, K. Hadoussa a, S. Baccari b, I. Ismail a,. Ghrairi a

Service de pneumologie, Nabeul, TunisieService de chirurgie, Nabeul, Tunisie

’actinomycose pulmonaire est une infection chronique rare due àn bacille Gram positif anaérobie, saprophyte de l’oropharynx et duractus digestif. Sa présentation radioclinique est non spécifique, ceui est à l’origine d’un retard diagnostique et thérapeutique.ous rapportons 2 cas d’actinomycose, révélés par une pneumopa-hie traînante chez une patiente de 49 ans et une dyspnée avec uneltération de l’état général chez une patiente de 85 ans. La radio-raphie du thorax montre une opacité alvéolaire du lobe inférieurroit (LID) dans un cas et une opacité mal limitée du lobe infé-ieur gauche (LIG) dans le deuxième cas. Les bacilloscopies sontégatives. La TDM thoracique objective des bronchectasies du LIDhez la première patiente et une masse de densité tissulaire duIG chez la deuxième patiente. La fibroscopie bronchique objec-ive 2 formations bourgeonnantes au niveau du LID dans le premieras, et un bourgeon du LIG dans le deuxième cas. Les biopsiesronchiques du bourgeon révèlent la présence d’un corps étrangere type alimentaire, végétal et musculaire avec une surinfectionctinomycosique. Elles sont négatives dans le deuxième cas. Leraitement consiste en une antibiothérapie suivie d’une résectionhirurgicale dans le premier cas. Chez la deuxième patiente, donte diagnostic pré-opératoire est un néoplasie, l’examen anatomopa-hologie de la pièce opératoire conclue à une actinomycose isolée.lle bénéficie en post-opératoire d’un traitement antibiotique pen-ant 2 mois.es cliniciens doivent être avertis de la possibilité d’actinomycoseevant des opacités pulmonaires traînantes, afin d’éviter des résec-ions pulmonaires inutiles. L’association avec un corps étranger estrès rare.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.866

78neumocystose chez une patiente

mmunocompétente. Hamzaoui , H. Serhane , H. Sajiai , L. Amro , A. Alaoui Yazidi

FMPM, laboratoire de recherche PCIM, Marrakech, Maroc

ntroduction.— La pneumocystose est une infection due àn germe opportuniste, Pneumocystis jirovecii, se développantrincipalement dans les poumons de patients profondémentmmunodéprimés. Elle est exceptionnelle chez le sujet immuno-ompétent.bservation.— Nous rapportons le cas d’une patiente de 30 ans, sui-ie pour tuberculose pulmonaire à microscopie positive mise sousraitement antibacillaire selon le régime : 2RHZE/4RH, hospitaliséeour un tableau d’insuffisance respiratoire aiguë. Le bilan radio-ogique (radiographie du thorax et TDM thoracique) a montré unmphysème bulleux diffus à gauche avec un niveau hydro-aériquen faveur d’une surinfection et un syndrome interstitiel occupant laresque totalité de l’hémithorax droit. Devant la non améliorationes symptômes sous traitement antibacillaire, un bilan bactériolo-ique parasitologique et mycologique au niveau des expectorationsété demandé avec une recherche de BK par examen direct et

ulture ainsi qu’un antibiogramme. Ce bilan a mis en évidence desystes de Pneumocystis jirovecii. La sérologie VIH était négative,es CD4 étaient à 1880/mm3 et les CD8 à 732/mm3. Le diagnostic de

neumocystose à Pneumocystis jirovecii chez une patiente immu-ocompétente a été retenu. Elle a été mise sous triméthoprimeulfamethoxazole et corticothérapie avec bonne évolution.