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Option Bio L’actualité du praticien biologiste ISSN : 0992-5945 1 n° 428 | Jeudi 17 décembre 2009 | 10 € www.em-consulte.com/revue/optbio 57799 actualités Infections fongiques récurrentes 4 formation dossier Biologie de l’enfant 11 pratique Exploration du remodelage osseux chez l’enfant 20 gestion L’ordonnance 24 ... suite page 3 L’Unapl contre les capitaux spéculatifs dans les SEL profession «L es biologistes médicaux libéraux et les pharmaciens d’officine se battent cor- rectement pour refuser l’investissement spéculatif, par nature fluctuant, aléatoire et qui peut se révéler mortel pour l’indépendance de l’acte et la société d’exercice elle-même ». L’architecte Alain Vaconsin, président de l’Union nationale des profes- sions libérales (Unapl) n’y est pas allé par quatre che- mins en présentant sa contribution à la mission sur les professions libérales que conduit Brigitte Longuet, avocate au barreau de Paris. Cette mission a été mise en place par Hervé Novelli, secrétaire d’État chargé des services, en vue d’intégrer les nouvelles donnes de l’exercice libéral dans le cadre de la transposition, d’ici le 28 décembre 2009, dans le droit français de la directive européenne sur les services. Confédération interprofessionnelle syndicale regroupant 63 syndicats de la santé (notamment le Syndicat des biologistes – SDB), du droit, des techniques et du cadre de vie, l’Unapl, dans son diagnostic, ne fait pas des sociétés d’exercice libéral (SEL) la panacée, tout en rappelant que son organisation en a été l’inspiratrice en 1990. « Aujourd’hui », écrit-elle, « la révolution de l’infor- mation nécessite d’autres formes de collaboration que celle de capitaux et cela, malgré leur indéniable utilité ». Mais elle convient que « dans la mesure où des SEL existent et où des capitaux ont été mis en jeu, il importe aujourd’hui d’améliorer les possibi- lités de transmission de leurs parts ». | SERGE BENADERETTE Alors que les pièces du puzzle de l’accréditation obligatoire des laboratoires de biologie médicale se mettent en place, la Fédération hospitalière de France s’est dotée, sous l’impulsion de Bernard Gouget, d’une filiale “SPH conseil” à même d’accompagner les établissements publics. Objectif : permettre en 2013 de présenter les preuves concrètes de leur engagement dans la démarche d’accréditation 15189. L e doute n’est plus permis : le compte à rebours du passage à l’accréditation selon la norme européenne NF EN ISO 15189 pour tous les laboratoires de biologie médicale (LBM) multisites, publics et privés, avec preuve à l’appui d’un enga- gement dans la démarche dès 2013, est en passe de devenir une obligation en France à compter du 1 er novembre 2016. Portant réforme de la biologie, l’ordonnance législa- tive qui va l’officialiser en vertu de l’article 69 de la loi HPST vient d’être transmise au Conseil d’État dans la version 14-1 tout juste finalisée par le groupe de tra- vail piloté en direct par Michel Ballereau au ministère de la Santé. Sa publication au Journal officiel (JO) avant la dead line du 20 janvier 2010 paraît assurée. En 26 pages, le texte, sur lequel le Parlement doit à son tour prononcer son habilitation, transforme le cadre juridique des examens de biologie en les médicalisant et en incluant, aussi, des activités biolo- giques d’assistance médicale à la procréation et des examens d’anatomie et de cytologie pathologiques. À la clé : recomposition et concentration toute ! Un processus qui impliquera l’ensemble des acteurs Du sang, de la sueur et des larmes, aussi, en perspec- tive. Le Dr Michel Vaubourdolle (CHU Saint-Antoine, Paris), membre de la Société française de biologie clinique (SFBC), l’a de nouveau réitéré au cours des 11 es Journées internationales de la qualité hospitalière et en santé (JIQHS) le 24 novembre à Paris-la Villette. Selon lui, « le processus d’accréditation obligatoire en 6 ans pour tous les laboratoires publics et privés sera difficile et nécessitera une implication importante pour l’ensemble des acteurs : laboratoires, pôles, directions des hôpitaux, Haute Autorité de santé, Comité français d’accréditation » (Cofrac). Les conditions se matérialisent peu à peu pour concrétiser cette « évolution culturelle » comme le caractérise dans le prochain numéro de la Revue hospitalière, éditée par la Fédération hospitalière de France (FHF), le triumvirat administratif qui avait été requis par le ministère de la Santé pour conduire la Les hôpitaux parés pour se lancer dans l’accréditation obligatoire de leurs LBM profession Bernard Gouget, | biologiste et conseiller santé publique à la FHF, organise la logistique d'accompagnement des LBM hospitaliers Sommaire complet page 3 © DR

Les hôpitaux parés pour se lancer dans l’accréditation obligatoire de leurs LBM

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OptionBioL’actualité du praticien biologiste

ISSN : 0992-5945

1

n° 428 | Jeudi 17 décembre 2009 | 10 €

www.em-consulte.com/revue/optbio5779

9

actualitésInfections fongiques récurrentes 4

formationdossierBiologie de l’enfant 11

pratiqueExploration du remodelage osseux chez l’enfant 20

gestionL’ordonnance 24

... suite page 3

L’Unapl contre les capitaux spéculatifs dans les SELprofession

«Les biologistes médicaux libéraux et les pharmaciens d’officine se battent cor-rectement pour refuser l’investissement

spéculatif, par nature fluctuant, aléatoire et qui peut se révéler mortel pour l’indépendance de l’acte et la société d’exercice elle-même ». L’architecte Alain Vaconsin, président de l’Union nationale des profes-sions libérales (Unapl) n’y est pas allé par quatre che-mins en présentant sa contribution à la mission sur les professions libérales que conduit Brigitte Longuet, avocate au barreau de Paris. Cette mission a été mise en place par Hervé Novelli, secrétaire d’État chargé des services, en vue d’intégrer les nouvelles donnes de l’exercice libéral dans le cadre de la transposition, d’ici le 28 décembre 2009, dans le droit français de la directive européenne sur les services.

Confédération interprofessionnelle syndicale regroupant 63 syndicats de la santé (notamment le Syndicat des biologistes – SDB), du droit, des techniques et du cadre de vie, l’Unapl, dans son diagnostic, ne fait pas des sociétés d’exercice libéral (SEL) la panacée, tout en rappelant que son organisation en a été l’inspiratrice en 1990. « Aujourd’hui », écrit-elle, « la révolution de l’infor-mation nécessite d’autres formes de collaboration que celle de capitaux et cela, malgré leur indéniable utilité ». Mais elle convient que « dans la mesure où des SEL existent et où des capitaux ont été mis en jeu, il importe aujourd’hui d’améliorer les possibi-lités de transmission de leurs parts ». |

SERGE BENADERETTE

Alors que les pièces du puzzle de l’accréditation obligatoire des laboratoires de biologie médicale se mettent en place, la Fédération hospitalière de France s’est dotée, sous l’impulsion de Bernard Gouget, d’une filiale “SPH conseil” à même d’accompagner les établissements publics. Objectif : permettre en 2013 de présenter les preuves concrètes de leur engagement dans la démarche d’accréditation 15189.

Le doute n’est plus permis : le compte à rebours du passage à l’accréditation selon la norme européenne NF EN ISO 15189 pour tous les

laboratoires de biologie médicale (LBM) multisites, publics et privés, avec preuve à l’appui d’un enga-gement dans la démarche dès 2013, est en passe de devenir une obligation en France à compter du 1er novembre 2016.Portant réforme de la biologie, l’ordonnance législa-tive qui va l’officialiser en vertu de l’article 69 de la loi HPST vient d’être transmise au Conseil d’État dans la version 14-1 tout juste finalisée par le groupe de tra-vail piloté en direct par Michel Ballereau au ministère de la Santé. Sa publication au Journal officiel (JO) avant la dead line du 20 janvier 2010 paraît assurée. En 26 pages, le texte, sur lequel le Parlement doit à son tour prononcer son habilitation, transforme le cadre juridique des examens de biologie en les médicalisant et en incluant, aussi, des activités biolo-giques d’assistance médicale à la procréation et des

examens d’anatomie et de cytologie pathologiques. À la clé : recomposition et concentration toute !

Un processus qui impliquera l’ensemble des acteursDu sang, de la sueur et des larmes, aussi, en perspec-tive. Le Dr Michel Vaubourdolle (CHU Saint-Antoine, Paris), membre de la Société française de biologie clinique (SFBC), l’a de nouveau réitéré au cours des 11es Journées internationales de la qualité hospitalière et en santé (JIQHS) le 24 novembre à Paris-la Villette. Selon lui, « le processus d’accréditation obligatoire en 6 ans pour tous les laboratoires publics et privés sera difficile et nécessitera une implication importante pour l’ensemble des acteurs : laboratoires, pôles, directions des hôpitaux, Haute Autorité de santé, Comité français d’accréditation » (Cofrac).

Les conditions se matérialisent peu à peu pour concrétiser cette « évolution culturelle » comme le caractérise dans le prochain numéro de la Revue hospitalière, éditée par la Fédération hospitalière de France (FHF), le triumvirat administratif qui avait été requis par le ministère de la Santé pour conduire la

Les hôpitaux parés pour se lancer dansl’accréditation obligatoire de leurs LBM

profession

Bernard Gouget, |biologiste et conseiller santé publique à la FHF, organise la logistique d'accompagnement des LBM hospitaliers

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Les écrits n’engagent que leurs auteurs© 2009. Elsevier Masson SAS Tous droits réservés. Cette publication et son contenu sont protégés par le copyright de Elsevier Masson SAS, et les dispositions suivantes s’appliquent à son utilisation : les simples photocopies d’articles isolés sont autorisées pour un

usage privé, dans la mesure où les lois nationales relatives au copyright le permettent. L’autorisation de l’éditeur et le paiement de redevances est obligatoire pour toutes les autres photocopies, y compris les copies multiples ou systématiques, les copies effectuées à des fi ns promotionnelles ou de publicité, la revente et toute autre forme de distribution de documents. Des tarifs spéciaux sont disponibles pour les institutions d’enseignement qui souhaitent faire des photocopies à des fi ns non commerciales d’enseignement. Les personnes peuvent obtenir les autorisations nécessaires et payer les redevances correspondantes auprès du Centre Français d’Exploitation du Droit de la Copie (20, rue des Grands-Augustins, F - 75006 Paris). Les abonnés sont autorisés à effectuer des copies des tables des matières, ou établir des listes d’articles comprenant des extraits pour un usage interne à l’intérieur de leurs institutions. L’autorisation de l’éditeur est requise pour toute revente ou divulgation en dehors de l’institution. L’autorisation de l’éditeur est requise pour tous autres travaux dérivés, y compris les compilations et les traductions. L’autorisation de l’éditeur est requise pour saisir de façon électronique tout élément contenu dans la présente publication, y compris tout ou partie d’un article. Prière de prendre contact avec l’éditeur à son adresse indiquée ci-dessus. à l’exception de ce qui est indiqué ci-dessus, aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, saisie dans un système de sauvegarde, ou transmise sous quelque forme que ce soit, électronique, mécanique, par photocopie, enregistrement ou autre, sans l’autorisation préalable et écrite de l’éditeur. La responsabilité de l’éditeur ne saurait en aucune façon être engagée pour tout préjudice et/ou dommage aux personnes et aux biens, que cela résulte de la responsabilité du fait des produits, d’une négligence ou autre, ou de l’utilisation de tous produits, méthodes, instructions ou idées contenus dans la présente publication. En raison de l’évolution rapide des sciences médicales, l’éditeur recommande qu’une vérifi cation extérieure intervienne pour les diagnostics et la posologie.

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Directeur de la publication : Daniel RodriguezÉditeur : Elsevier Masson SAS au capital de 675 376 euros, RCS Nanterre B542 037 03162, rue Camille-Desmoulins,92442 Issy-les-Moulineaux cedex, France. Tél. : composer le 01 71 16 suivi des quatre chiffres de votre correspondant.Standard : 01 71 16 55 00.http://france.elsevier.comResponsable du pôle Professions de santé et rédactrice en chef : Lylia Belloul [54 47]> [email protected]édactrice en chef adjointe : Valérie Lequien [54 57] > [email protected]ère secrétaire de rédaction : Marie Rainjard [50 42]> [email protected]étaire de rédaction :Annaïg BevanAssistante de la rédaction : Virginie Riou [54 53] > [email protected] Premiers rédacteurs-graphistes :Sophie Levert [54 58], Emmanuel Schaffner [54 61]Publicité : David Fournier > [email protected]él. : 01 71 16 51 16. Fax : 01 71 16 51 51.Port. : 06 14 50 99 11.Coordination trafic publicité : Catherine Fournier [51 35] > [email protected] annonces : Fabienne Philippe> [email protected]él. : 01 71 16 51 30. Fax : 01 71 16 51 51.Responsable marketing : Céline Dufour [50 54] > [email protected] Abonnements : Tél. : 01 71 16 55 55. Fax : 01 71 16 55 88.> [email protected] fournisseurs : Martine Tirouche [54 63]> [email protected] : Stédi-Média – ParisCPPAP : 0107 T 81167ISSN : 0992-5945. Dépôt légal : à parution

Annonceurs : Elsevier Masson : CV2, CV4, p. 19 ;DL Santé : p.4-5 ; Phadia : p.6 ; Siemens : p.7-9 ; Roche : p.10 ; Sanofi : p.19, 22-23.

Rédactrice en chef adjointe externe : A. Conte.Comité scientifique : J. Acar, J. Ingrand, M. Samama.Conseillers de la rédaction : J.-L. Beneytout, C. Bertholom, C. Bohuon, P. Bourée, I. Collignon, M. Danis, B. Gouget, A. Gruson, C. Hamberger, C. Huguet, A. Legrand, A. Malmejac, B. Poggi, H. Susini de Luca, A. Vassault.

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Une infection au virus influenza A/H1N1 atypique 6

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Un nouveau portail pour les biologistes internautes 9

L’émergence d’une médecine personnalisée en cancérologie 10

formationdossierBiologie de l’enfant 11

pratiqueExploration du remodelage osseux chez l’enfant 20

cas cliniqueUn homme aux multiples pathologies vénériennes 21

Quelle place pour les méthodes d’amplification génique dans le diagnostic des infections à gonocoque ? 24

gestionEn attendant l’ordonnance 25

guideLivres - Agenda 26

Petites annonces 27

sommairesommaire

Les hôpitaux parés pour se lancer dans l’accréditation obligatoire de leurs LBM …

concertation à huis clos sur le projet de réforme : le Dr Anne-Marie Gallot (DGS), Michel Ballereau et Muriel Dahan, conseillers généraux des établissements de santé.

Une section “santé humaine” au CofracOrganisme unique chargé de l’ac-créditation, en coordination avec la Haute Autorité de santé (HAS), le Cofrac, a dû commencer lui-même par s’adapter pour cette mission de service public. En son sein, il a tout spécialement créé une section “santé humaine”, coordonnée par Hélène Mehay et entièrement dédiée aux problématiques des LBM. La com-position de son comité de 21 mem-bres vient d’être divulguée. Installé le 18 novembre sous la présidence du Dr Anne-Marie Gallot, il est formé de trois collèges de cinq personnalités chacun : celui de représentants de laboratoires déjà accrédités 15189 (Thierry Avellan, Henri Portugal, etc.) ; celui des groupements profession-nels et des structures représentati-ves d’utilisateurs (le Dr Bernard Gou-get de la FHF, le Dr Jean Canarelli de l’Ordre des médecins, associations d’usagers, etc.). Quant à celui des pouvoirs publics, il est constitué de la DGS, la HAS, la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts), l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), l’Agence de bio-médecine. S’ajoutent six personnes qualifiées dont Robert Desmoulins (Ordre des pharmaciens), Michel Vaubourdolle (Société française de

biologie clinique, SFBC), Alain Suiro (BioQualité), etc. Un comité de sec-tion (CS) va élaborer la stratégie de l’accréditation tandis qu’une com-mission technique (CTA), chargée du recrutement d’évaluateurs (tenus à la confidentialité et ayant déclaré leurs conflits d’intérêt), va aussi procéder collégialement à l’examen des dos-siers déposés par les LBM pour leur accréditation.

“SPH conseil”, une filiale sur mesure pour la FHFAutant de signaux qui accélèrent le “branle-bas de combat” de la mobi-lisation dans le monde de la biologie. Du côté des hospitaliers où l’on a anticipé les échéances depuis deux ans, on s’estime paré pour se lan-cer dans la démarche. La FHF s’est dotée d’une filiale sur mesure : “SPH conseil”. S’appuyant sur un réseau d’experts qualifiés dans le conseil, l’audit et le pilotage des plateaux de biologie médicale, elle met en place, en partenariat notamment avec Alain Cœur conseil (ACC), une offre adap-tée avec une forte approche terrain, d’accompagnement des établis-sements hospitaliers « pour une accréditation réussie ». Pragmatique, elle couvre tous les volets pour se conformer aux nouvelles procédures nécessaires : du diagnostic qualité pour un bon positionnement par rapport aux exigences de la norme 15189, jusqu’à l’accompagnement personnalisé, en passant par la formation des référents, la sensibi-lisation des personnels aux outils de management de la qualité.

Une sensibilisation des directions hospitalièresÀ l’origine de cette dynamique de mise à niveau qu’il coordonne à la FHF, Bernard Gouget estime indis-pensable d’aider les LBM hospita-liers à s’investir dans la démarche le plus vite possible. « Si le LBM n’est pas accrédité Cofrac, l’éta-blissement ne pourra pas obtenir sa certification HAS », insiste-t-il. Il en a conscience, les délais impartis sont très courts pour une organi-sation hospitalière très complexe, émiettée, balkanisée, appelée à se réunir dans des pôles cohérents. Nouvelle gouvernance qui impose une sensibilisation des directions hospitalières qu’il a déjà engagée avec un tour de France. |

SERGE BENADERETTE

Journaliste, Paris

[email protected]

Bernard Gouget |de la FHF, membre de la section santé humaine du Cofrac

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