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LES INFECTIONS NOSOCOMIALES EN REANIMATION I) INTRODUCTION : Cadre global Bcp de progrès : personnel de + en + motivés et informés. D’1 autre côté : malades de + en + lourds qui seraient DCD il y a qq années ! ! ! ! Reconnaissance récente 1 er décret édité en 1988 => création des CLIN. 2 nd décret en 1992 => mise en place de réseaux de survce épidémiolo-gique et de diffusion des recommandations, des protocoles et des procédés. Contexte hospitalier bcp + large Déplacements des bactéries avec le personnel et les patients. Transports pour exam hors du service de + en + fréquents => risque propagation des IN. La famille apporte et transporte des bactéries de l’extR. II) POUR UNE POLITIQUE DE MAITRISE DES INFECTIONS NOSOCOMIALES EN REA : Processus complexe - patients très vulnérables / patho. - Multiplicité de procédés invasifs. - Multiplicité des soins effectués. - Multiplicité des réservoir de germes. - Devoir d’action, en urgence parfois… Modes de transmission des germes Réservoir externe à un malade Aérienne, matérielle ou par pdts contaminés. Patient à un autre patient Par le personnel de façon manuportée ou matérielle. D’un site à l’autre chez un même patient Du digestif à l’urinaire. Sources de l’infection L’inoculation Introduction de germes ds un compartiment qui est normalt stérile. La contamination puis la colonisation Ensemencement de germes (peau, objets…) puis multiplication. La colonisation => une infection. La transformation de la flore en bactéries hospitalières Germes présents sur la peau, non pathogènes ATBthérapie et TTT transformation de cette flore en agents pathogènes. Très difficiles à traiter car elles sont résistantes aux TTT par ATB… 3 risques infectieux majeurs en Réa - Colonisation des malades, les uns par les autres. - Multiplication des appareillages (SV, SNG, KT, ventilation artificielle...). - Transmission par voie sanguine. III) LES ASPECTS PRINCIPAUX INFLUENCANT LA FRQCE DES IN : L’architecture Déplacements incessants de personnel et matos. Parcours du sale. Chambres individuelles à privilégier+++. Le matériel Défauts de stérilisation, décontamination ou stockage. Les protocoles de soins Procédures qui vont ds le sens d’accorder tt le monde sur les procédés pour que tt soit fait de la même façon et bien. L’organisation du travail Gestion de l’urgence. Travail avec # corps de métiers.

LES INFECTIONS NOSOCOMIALES EN REANIMATION · LES INFECTIONS NOSOCOMIALES EN REANIMATION I) INTRODUCTION : ... La famille apporte et transporte des bactéries de l’extR. II) POUR

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LES INFECTIONS NOSOCOMIALES EN REANIMATION I) INTRODUCTION :

Cadre global Bcp de progrès : personnel de + en + motivés et informés. D’1 autre côté : malades de + en + lourds qui seraient DCD il y a qq années ! ! ! !

Reconnaissance récente 1er décret édité en 1988 => création des CLIN. 2nd décret en 1992 => mise en place de réseaux de survce épidémiolo-gique et de diffusion des recommandations, des protocoles et des procédés.

Contexte hospitalier bcp + large Déplacements des bactéries avec le personnel et les patients. Transports pour exam hors du service de + en + fréquents => risque propagation des IN. La famille apporte et transporte des bactéries de l’extR. II) POUR UNE POLITIQUE DE MAITRISE DES INFECTIONS NOSOCOMIALES EN REA :

Processus complexe - patients très vulnérables / patho. - Multiplicité de procédés invasifs. - Multiplicité des soins effectués. - Multiplicité des réservoir de germes. - Devoir d’action, en urgence parfois…

Modes de transmission des germes

Réservoir externe à un malade Aérienne, matérielle ou par pdts contaminés.

Patient à un autre patient Par le personnel de façon manuportée ou matérielle.

D’un site à l’autre chez un même patient Du digestif à l’urinaire.

Sources de l’infection

L’inoculation Introduction de germes ds un compartiment qui est normalt stérile.

La contamination puis la colonisation Ensemencement de germes (peau, objets…) puis multiplication. La colonisation => une infection.

La transformation de la flore en bactéries hospitalières Germes présents sur la peau, non pathogènes ATBthérapie et TTT transformation de cette flore en agents pathogènes. Très difficiles à traiter car elles sont résistantes aux TTT par ATB…

3 risques infectieux majeurs en Réa - Colonisation des malades, les uns par les autres. - Multiplication des appareillages (SV, SNG, KT, ventilation artificielle...). - Transmission par voie sanguine.

III) LES ASPECTS PRINCIPAUX INFLUENCANT LA FRQCE DES IN :

L’architecture Déplacements incessants de personnel et matos. Parcours du sale. Chambres individuelles à privilégier+++.

Le matériel Défauts de stérilisation, décontamination ou stockage.

Les protocoles de soins Procédures qui vont ds le sens d’accorder tt le monde sur les procédés pour que tt soit fait de la même façon et bien.

L’organisation du travail Gestion de l’urgence. Travail avec # corps de métiers.

Hte technicité et équipements lourds. Multiplicité des soins. IV) LA PREVENTION DES INFECTIONS NOSOCOMIALES :

Prévention des infections U Risques augmentés par le sexe, l’âge, la patho associée et les manip de la sphère U.

Prévention des pneumopathies nosocomiales 2 mécanismes : - exogène manuportée et aéroportée Legionellose, aspergillose. - endogène inhal° liquide colonisé situé @ de la sonde d’intubation => svt, ballonnet mal gonflé. Les ATulcéreux augmentent la prolifération de germes ds estomac. Mortalité multiliée par 2… Coût +++. Facteurs de risque : * Ventilation artificielle * réintubation Prévention : lavage des mains, gants qd aspi°…

Complications infectieuses liées aux dispositifs intravasculaires 25% des IN. Soit solutés contaminés lors de la reconstitution. Soit contamination directe par contact avec peau ou raccords… La + fréquente… Au moment de la pose ou celui des changements de raccords. Facteurs de risque : * linéaire avec la durée du port du KT * liés au malade / patho, / trachéo…

* liés au personnel V) HYGIENE DES MAINS : 1ère mesure de prévention. Avant et après chaque patient. Pb car manque de tps car charges de W, effets irritants pour la peau et méconnaissance.