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10 e congrès de Pneumologie de Langue Française Rev Mal Respir 2006 ; 23 : 1S30-1S108 1S90 242 Prise en charge du pneumothorax spontané N. Mehiri, B. Ourari, I. Dridi, A. Zouaoui, J. Chérif, Z. Souissi, B. Louzir, J. Daghfous, M. Béji Introduction et But : Les progrès thérapeutiques de la prise en charge du pneumothorax spontané ont été à l’origine d’un grand poly- morphisme de la prise en charge fluctuant entre une attitude médicale peu offensive et une attitude chirurgicale trop radicale. L’objectif de notre travail est de rapporter notre expérience dans la prise en charge du pneumothorax spontané et de comparer les résultats de notre stratégie thérapeutique par apport à celle d’autres équipes. Patients et méthodes : 145 patients ont été colligés sur une période de 6 ans ayant présenté un total de 183 épisodes de pneumotho- rax spontané. L’âge moyen est de 35,8 ans (extrêmes de 17 à 87 ans). 81 % des patients sont tabagiques. Des signes de mauvaise tolérance clinique et/ou radiologique sont notés chez 28 % des patients. Des lésions radiologiques à type de bulles d’emphysème sont retrouvées chez 18 % des patients. Le drainage tho- racique constitue le principal volet thérapeutique réalisé chez 81 % des patients. Après un premier épisode, le pneumothorax récidive chez 20 % des patients. 12 % des patients ont bénéficié d’un traitement chi- rurgical préventif. Commentaires et Conclusion : La stratégie thérapeutique du pneumothorax spontané demeure controversée. Celle-ci doit tenir compte de l’efficacité mais aussi du coût et de la tolérance des différen- tes thérapeutiques. 243 Pneumothorax spontané idiopathique A. Moumeni, K. Mostfai Introduction : Le pneumothorax est une urgence médicale pneumolo- gique, affection fréquente en pathologie respiratoire, bénigne générale- ment, mais parfois grave. Matériels et méthodes : C’est une étude retrospective sur 219 dos- siers de malades, hospitalisés au service de pneumologie durant cinq ans allant de l’année 2000 à l’année 2005. Le recueil d’informations est fait à partir d’une fiche de dépouillement sur des dossiers de malades. Résultats : Le pneumothorax occupe 7 % des hospitalisations, l’âge varie de 14 à 77 ans. Sexe : Prédominance nette du sexe masculin. La moyenne d’âge est de 35,6 ans. Facteurs favorisants : La majorité de nos patients sont de gros fumeurs dépassant des 20 P/Année. Les aspects radiologiques ont été étudiés en particulier, l’apport de la TDM thoraci- que qui a été très contributif. Discussion - Conclusion : Le pneumothorax est fréquent, chez le sujet jeune, le plus souvent benin, mais peut être grave. La TDM thora- cique est le meilleur examen dans le bilan lésionnel et dicte la sanction thérapeutique médicale. Nous vous proposons notre experience. 244 Les logiciels de ventilation non invasive sont-ils adaptés au monitorage ? L.C. Molano, A. Cuvelier, J.F. Muir Objectif : Évaluer et comparer les différents logiciels de ventilation non invasive disponibles pour le monitorage des patients. Méthodes : Chaque logiciel a fait l’objet d’une analyse portant sur 68 variables regroupées en 3 groupes (Ergonomie générale - paramètres proposés -présentation du rapport d’analyse). 9 logiciels ont été étudiés : PV 101_102 memory V1.09 et Vivo40-beta (Breas), Encore Pro Version 1.4 (Respironics), Silverlining 3 v3.6 (Tyco), Autoscan 5.3 (Resmed), Bora Soft (Taema), Easytrend et EasyDiag Remote (Saime) et Airox communication V3.4 (Airox). Résultats : Ergonomie générale : La fiche patient apparaît peu infor- mative sauf pour Autoscan 5.3 et Encore Pro Version 1.4. Les con- nexions informatiques sont peu adaptées aux systèmes actuels. Les performances de stockage, enregistrement et vitesse de transfert sont variables. Des possibilités d’amélioration du monitorage avec le poly- graphe Stardust (Respironics) et le système Reslink (Resmed) sont envi- sageables. Le monitorage des paramètres ventilatoires est peu développé en temps réel et restreint en différé sauf pour Autoscan 5.3 et EasyDiag Remote. La richesse de paramètres monitorés est variable avec des difficultés d’interprétation de résultats dans le cas où ils sont exprimés sous forme de moyennes. Le monitorage des alarmes est en général limité. Les rap- ports d’analyse sont peu développés sauf pour Encore Pro Version 1.4 et Autoscan 5.3. Conclusion : Les performances et les possibilités de monitorage sont variables d’un logiciel à l’autre et nécessitent amélioration. 245 Résultats du talcage pleural dans les pleurésies néoplasiques A. Garrouch, S. Slama, H. Bouazra, I. Gargouri, A. Abdelghani, M. Benzarti, N. Klabi, A.S. Mezghenni, A. Hayouni, M. Jerray Les pleurésies malignes récidivantes posent un problème thérapeutique fréquent. Le but de cette étude est d’évaluer l’efficacité à court et long terme du talcage pleural sous thoracoscopie dans la prise en charge des pleurésies néoplasiques. Population et méthodes : 115 malades âgés de 31 à 78 ans ayant une pleurésie néoplasique ont bénéficié d’un talcage pleural sous thora- coscopie durant la période allant de janvier 1996 au 30 juin 2005 au service de pneumo-allergologie au CHU Farhat Hached de Sousse. La thoracoscopie a été réalisée en salle d’opération sous anesthésie générale. La pleurodèse a été réalisée par la pulvérisation de 4 g de talc de Luznac au niveau des culs-de-sacs pleuraux des bases et de la région axillaire sur la plèvre viscérale et pariétale. Résultats : Les cancers primitifs sont dominés par : le cancer du pou- mon (42 %), et le cancer du sein (21 %), le mésothéliome (11 %). Dans 9 % des cas le primitif est resté inconnu. Sur 105 cas évaluables la durée moyenne de drainage a été de 4 jours, et la durée moyenne d’hospitalisation a été de 5 jours. L’échec immédiat du talcage a été observé dans 4 cas et l’échec tardif a été constaté dans 5 cas, le taux de réussite globale est de 91 %. Les complications sont dominées par les douleurs thoraciques (65 %), la fièvre (50 %), empyème (2 %). Conclusions : Le talcage sous thoracoscopie médicale est le moyen thérapeutique le plus efficace, le plus anodin et le moins couteux dans la prise en charge des pleurésies malignes récidivantes.

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10e congrès de Pneumologie de Langue Française

Rev Mal Respir 2006 ; 23 : 1S30-1S108 1S90

242Prise en charge du pneumothorax spontanéN. Mehiri, B. Ourari, I. Dridi, A. Zouaoui, J. Chérif, Z. Souissi, B. Louzir, J. Daghfous, M. Béji

Introduction et But : Les progrès thérapeutiques de la prise encharge du pneumothorax spontané ont été à l’origine d’un grand poly-morphisme de la prise en charge fluctuant entre une attitude médicalepeu offensive et une attitude chirurgicale trop radicale.L’objectif de notre travail est de rapporter notre expérience dans la priseen charge du pneumothorax spontané et de comparer les résultats denotre stratégie thérapeutique par apport à celle d’autres équipes.Patients et méthodes : 145 patients ont été colligés sur unepériode de 6 ans ayant présenté un total de 183 épisodes de pneumotho-rax spontané. L’âge moyen est de 35,8 ans (extrêmes de 17 à 87 ans).81 % des patients sont tabagiques.Des signes de mauvaise tolérance clinique et/ou radiologique sont notéschez 28 % des patients. Des lésions radiologiques à type de bullesd’emphysème sont retrouvées chez 18 % des patients. Le drainage tho-racique constitue le principal volet thérapeutique réalisé chez 81 % despatients. Après un premier épisode, le pneumothorax récidive chez20 % des patients. 12 % des patients ont bénéficié d’un traitement chi-rurgical préventif.Commentaires et Conclusion : La stratégie thérapeutique dupneumothorax spontané demeure controversée. Celle-ci doit tenircompte de l’efficacité mais aussi du coût et de la tolérance des différen-tes thérapeutiques.

243Pneumothorax spontané idiopathiqueA. Moumeni, K. Mostfai

Introduction : Le pneumothorax est une urgence médicale pneumolo-gique, affection fréquente en pathologie respiratoire, bénigne générale-ment, mais parfois grave.Matériels et méthodes : C’est une étude retrospective sur 219 dos-siers de malades, hospitalisés au service de pneumologie durant cinq ansallant de l’année 2000 à l’année 2005. Le recueil d’informations est fait àpartir d’une fiche de dépouillement sur des dossiers de malades.Résultats : Le pneumothorax occupe 7 % des hospitalisations, l’âgevarie de 14 à 77 ans. Sexe : Prédominance nette du sexe masculin. Lamoyenne d’âge est de 35,6 ans. Facteurs favorisants : La majorité de nospatients sont de gros fumeurs dépassant des 20 P/Année. Les aspectsradiologiques ont été étudiés en particulier, l’apport de la TDM thoraci-que qui a été très contributif.Discussion - Conclusion : Le pneumothorax est fréquent, chez lesujet jeune, le plus souvent benin, mais peut être grave. La TDM thora-cique est le meilleur examen dans le bilan lésionnel et dicte la sanctionthérapeutique médicale. Nous vous proposons notre experience.

244Les logiciels de ventilation non invasive sont-ils adaptés au monitorage ?L.C. Molano, A. Cuvelier, J.F. Muir

Objectif : Évaluer et comparer les différents logiciels de ventilationnon invasive disponibles pour le monitorage des patients.Méthodes : Chaque logiciel a fait l’objet d’une analyse portant sur68 variables regroupées en 3 groupes (Ergonomie générale - paramètresproposés -présentation du rapport d’analyse).9 logiciels ont été étudiés : PV 101_102 memory V1.09 et Vivo40-beta(Breas), Encore Pro Version 1.4 (Respironics), Silverlining 3 v3.6 (Tyco),Autoscan 5.3 (Resmed), Bora Soft (Taema), Easytrend et EasyDiagRemote (Saime) et Airox communication V3.4 (Airox).Résultats : Ergonomie générale : La fiche patient apparaît peu infor-mative sauf pour Autoscan 5.3 et Encore Pro Version 1.4. Les con-nexions informatiques sont peu adaptées aux systèmes actuels. Lesperformances de stockage, enregistrement et vitesse de transfert sontvariables. Des possibilités d’amélioration du monitorage avec le poly-graphe Stardust (Respironics) et le système Reslink (Resmed) sont envi-sageables.Le monitorage des paramètres ventilatoires est peu développé en tempsréel et restreint en différé sauf pour Autoscan 5.3 et EasyDiag Remote.La richesse de paramètres monitorés est variable avec des difficultésd’interprétation de résultats dans le cas où ils sont exprimés sous formede moyennes. Le monitorage des alarmes est en général limité. Les rap-ports d’analyse sont peu développés sauf pour Encore Pro Version 1.4 etAutoscan 5.3.Conclusion : Les performances et les possibilités de monitorage sontvariables d’un logiciel à l’autre et nécessitent amélioration.

245Résultats du talcage pleural dans les pleurésies néoplasiquesA. Garrouch, S. Slama, H. Bouazra, I. Gargouri, A. Abdelghani, M. Benzarti, N. Klabi, A.S. Mezghenni, A. Hayouni, M. Jerray

Les pleurésies malignes récidivantes posent un problème thérapeutiquefréquent.Le but de cette étude est d’évaluer l’efficacité à court et long terme dutalcage pleural sous thoracoscopie dans la prise en charge des pleurésiesnéoplasiques.Population et méthodes : 115 malades âgés de 31 à 78 ans ayantune pleurésie néoplasique ont bénéficié d’un talcage pleural sous thora-coscopie durant la période allant de janvier 1996 au 30 juin 2005 auservice de pneumo-allergologie au CHU Farhat Hached de Sousse. Lathoracoscopie a été réalisée en salle d’opération sous anesthésie générale.La pleurodèse a été réalisée par la pulvérisation de 4 g de talc de Luznacau niveau des culs-de-sacs pleuraux des bases et de la région axillaire surla plèvre viscérale et pariétale.Résultats : Les cancers primitifs sont dominés par : le cancer du pou-mon (42 %), et le cancer du sein (21 %), le mésothéliome (11 %). Dans9 % des cas le primitif est resté inconnu.Sur 105 cas évaluables la durée moyenne de drainage a été de 4 jours, etla durée moyenne d’hospitalisation a été de 5 jours. L’échec immédiat dutalcage a été observé dans 4 cas et l’échec tardif a été constaté dans 5 cas,le taux de réussite globale est de 91 %. Les complications sont dominéespar les douleurs thoraciques (65 %), la fièvre (50 %), empyème (2 %).Conclusions : Le talcage sous thoracoscopie médicale est le moyenthérapeutique le plus efficace, le plus anodin et le moins couteux dans laprise en charge des pleurésies malignes récidivantes.